Virée insolite à VTT
Ce matin, grâce à mon nouveau VTT muni d'électrons, je suis parti en direction de Champgenêteux...
Je roulais le nez pointé vers Villaines lorsque, au bord de la route, j'aperçois des rondins qui pendent sur des barbelés...
Le fil de fer traverse complètement le bois... et je comprends qu'on n'ait pas eu envie de décortiquer l'ensemble!
Je bifurque vers Loupfougères, et j'atteins l'ancienne voie ferrée aménagée en voie verte entre Laval et Javron.
J'ai à peine fait 200 mètres que, installé près d'une borne, je trouve un resto pour écureuils! Insolite, n'est-ce pas?
Et des restes de coquilles sont là, tendant à prouver que l'endroit est bien fréquenté!
En chemin, je rencontre différents panneaux de signalisation utilisés autrefois par les cheminots, dont un "S" complètement rouillé... mais aussi des bidules plus récents...
Le chemin étant en légère descente jusqu'à la gare de La Chapelle au Ribou!, je ne tape guère dans les réserves de la batterie.
A ce propos, je ne perdrai le premier graphe qu'aux alentours du 22ème km.
Vous aurez pu remarquer que j'ai fait fort au niveau "image"...
J'ai en effet disposé mon appareil photo sur le guidon grâce au pied "tortillable", et ma caméra Mobius est arrimée tout en haut de mon casque!
Passage devant le centre équestre de La Chapelle au Riboul, la gare... et je quitte la voie verte par la gauche, pour enjamber peu de temps après la rivière Aron.
Alors que je me dirige vers le bois du Tay, j'aperçois sur ma gauche un champ fraîchement labouré qui "fume" sous les rayons du soleil encore un peu timide.
Un peu plus loin, je saisis l'opportunité de me désaltérer à la fontaine située à l'entrée du bois. Elle pisse dru... (Je ne suis pourtant pas encore arrivé au Pissereau!)
Et je reprends la route en direction d'Hambers.
Hambers, où je m'arrête pour photographier des noms de lieux assez pittoresques: La Musette, la Colline aux Oiseaux, Bord d'eau, et le Pissereau comme évoqué plus haut...
La musette? Ben non, ce n'était pas un contrôle de ravitaillement!
Hambers, où je rencontre le gars Louis et son épouse sur le pas de la porte.
Lui, le passionné de vidéo...
Il s'extasie à la fois devant mon équipement audio-visuel et mon engin à deux roues.
Puis l'heure commençant à s'avancer, et malgré leur aimable invitation à boire un coup, j'enfourche mon engin pour attaquer la côte des Planchettes... Mais avec l'assistance électrique, c'est un jeu d'enfant.
Le hameau de Marche, puis le château de Montesson est en vue.
Mais j'aperçois une buse installée sur une branche de pommier. Immobile.
Elle se laisse tout à coup tomber au sol, ailes complètement déployées. Je freine comme un malade, désireux de prendre un cliché. Mais faut pas confondre vitesse et précipitation, car je perds l'équilibre et je me retrouve au sol, les fesses légèrement humidifiées par une plaque de boue!!!
Et pendant ce temps-là?
Ben l'oiseau est parti à tire d'aile, avec une petite proie entre ses griffes.
Tant pis: devant les douves, je prendrai une autre photo, plus stable, plus classique, et nettement moins risquée!
J'arrive à la maison, avec presque 32km au compteur.
Je n'ai perdu qu'une barre du graphe, ce qui signifie que j'ai été sobre dans la consommation électrique.
Et mon épouse de me questionner malicieusement:
"Je ne sais pas ce que tu as fait à Hambers, mais tu y es resté un certain temps!"
Il faut alors que je vous avoue une chose.
Je suis très soucieux de ma sécurité: c'est ainsi que sur mon vélo et mon casque, j'ai indiqué deux N° de téléphone en cas d'urgence.
De plus, lorsque je pars ainsi tout seul, je mets en route mon ordinateur de bureau, et j'ouvre le logiciel Endomondo.
Lui aussi équipé de Endomondo, mon smartphone envoie les infos via le Net, et on peut ainsi savoir où je me trouve en temps réel... D'où la remarque de mon épouse.
Mais le gars Louis trouvait également tout ça extraordinaire, lui qui avait entendu le logiciel signaler du fond de ma poche qu'il avait cessé de comptabiliser les km parce que je m'étais arrêté à Hambers!
Mais ne vous avais-je pas prévenu que ma virée du jour réservait quelques petites surprises?
Virée insolite, disait le titre!
A la prochaine!
Vélo électrique BH Emotion NEO Xtrem
Vous n'ignorez pas à quel point j'aime me fondre dans la nature, que ce soit à pied, ou à VTT.
Mais lorsqu'on arrive à un âge où les mollets se font moins ardents, et que le palpitant mérite d'être ménagé, on se pose alors la question de savoir comment il serait possible de continuer à se faire quelques menus plaisirs.
C'est pourquoi, depuis un bon moment déjà, je lorgnais du côté des VAE, les fameux Vélos à Assistance Electrique.
L'un d'entre eux m'avait d'ailleurs tapé dans l'oeil: c'était à Châtillon en Bazois, au bord du canal de Nivernais. J'avais eu le loisir de converser avec son heureux propriétaire, qui ne tarissait pas d'éloges sur sa monture.
Et j'allais souvent sur Internet pour voir... admirer... espérer...
Jusqu'à ce que mon épouse me glisse un jour à l'oreille: "Bernard, si ce vélo te tente, n'attends pas que tu ne puisses plus être en mesure de l'utiliser!"
Bingo, le père Noël venait de parler.
Retour sur le Net, afin de trouver un magasin spécialisé, pas très loin de chez moi... c'est plus facile lors de la maintenance!
Je me suis donc rendu au Mans, chez e-cycle: http://www.ecycle.fr/
Ecycle - Magasin de vélo électrique - 7 boulevard Paul Chantrel - 72000 Le Mans - 02 43 23 25 17
J'ai défini mon cahier des charges, à savoir que je voulais un VTT électrique (j'insiste sur l'aspect VTT), qui me permettrait de continuer à pratiquer dans les chemins creux du bocage.
Tenant compte de mes désirs, le vendeur m'a fait essayer deux modèles... mais il a vite compris que mon choix était déjà fait.
Ce serait un BH Emotion NEO Xtrem.
Non seulement parce qu'il me semblait performant, mais aussi parce que je le trouvais très esthétique!
Suite à quoi on m'a demandé une petite demi-heure d'attente, le temps nécessaire au montage de la version adaptée à ma taille.
Puis je me suis fendu d'un chèque (rondouillard...), et je suis reparti avec ce beau jouet accroché au porte-vélo de ma voiture.
Mais c'est quoi, ce VTT dont tu sembles être tombé sous le charme?
Voici ce qu'en dit le descriptif récupéré sur le Net:
C'est un vrai VTT électrique avec un moteur d'une puissance de 350W qui a été bridé en 250W pour que le vélo NEO reste homologué dans la catégorie VAE , il garde tout de meme le couple impressionnant du moteur 350W et permet ainsi des poussées supérieures à tout ce que vous avez pu connaître en 250W, le moteur est pour le coup très silencieux et assure une grande douceur de fonctionnement si on le désire.
En effet depuis le tableau de bord amovible qui sert d'antivol sur le vélo, vous pouvez choisir 4 niveaux d'assistance et un mode boost avec un rapport de 1:3!
L'autre nouveauté sur ce vélo électrique est la batterie Samsung 36V/9Ah complètement intégrée dans le cadre du vélo et qui reste amovible si l'on n'a pas forcément la prise de courant à proximité.
Le velo BHEmotion NEO est aussi équipé de la fonction régénération qui permet de recharger la batterie du vélo au freinage et dans les descentes!
Bien sûr il est aussi doté d'une partie cycle VTT Haut de gamme avec sa fourche Suntour XCT MLO , son pédalier et dérailleur 27 vitesses Alivio , des pneus Continental Explorer increvables et des freins à disque avant et arrière.
Et alors, me direz-vous, tu en penses quoi de ton VTT?
Bien sûr, j'apprends encore à le connaître...
Mais je dois vous le dire tout net: après 4 sorties en sa compagnie, j'en suis très satisfait.
Même si j'ai connu quelques difficultés pour ramener le compteur journalier à zéro... car la notice est un poil faiblarde sur ce point.
J'ai fini par trouver la solution: alors qu'on se trouve en mode "Trip", maintenir l'appui sur la touche "-" (moins) et presser la touche "ON".
A part ça... rien que du bonheur.
Et souvent cette autre question me revient, récurrente pour les véhicules électriques: "Quid de l'autonomie?" (voir PS2)
Je vous en dirai sans doute davantage d'ici quelque temps, quand la batterie aura fini de se rôder, mais sachez que ce matin, en étant raisonnable sur l'aide, je n'ai perdu la première barre du graphe que vers 16km...
Quand je suis revenu à la maison avec presque 25km au compteur, le graphe n'avait pas encore bougé: toujours 4 barres.
Concernant donc la propulsion électrique, il est bien évident que plus on tape dans l'assistance, plus on réduit l'autonomie.
Et pourtant chez nous, c'est loin d'être plat... Ouvrez le lien ci-dessous afin de visualiser mon parcours...
http://www.visugpx.com/?i=1397728163
Cela semble donc se présenter plutôt de façon positive! Non?
Ah, j'ai toute de même omis de signaler que ce VTT me paraît nettement plus "roulant" que mon précédent... bien qu'il pèse quelques kg de plus.
Cela vient peut-être du fait que la partie cycle est de haute facture, avec ses freins à disques assistés par système hydraulique.
Un must!
Demain?
Ben, si la météo se montre clémente, devinez ce que j'ai l'intention de faire...
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PS1: pour répondre à un de mes correspondants, ce vélo électrique nécessite un appui sur les pédales. Car ce n'est ni une mobylette, ni un quad.
Si pas appui, pas de moteur...
Le moteur apporte son aide, certes non négligeable, mais il ne fait pas tout le boulot...
Qu'on se le dise!
PS2: trouvé tout dernièrement sur le Net, ce lien à partir duquel on peut se livrer à bon nombre de simulations... dont la consommation!
Fort intéressant.
http://www.montveloelectrique.fr/Autonomie.html
Déchirure
Par ce joli matin de printemps, je voudrais revenir sur une très courte scène à laquelle j'ai pu assister hier après-midi.
Mayenne.
Pont face à la rue Saint-Martin.
Je suis au volant de ma voiture, à l'arrêt devant le feu.
J'ai mis le clignotant à droite en vue de tourner vers le quai de la République,
C'est alors que j'avise une jeune femme...
M'adressant à mon épouse, je lui glisse :
« Dis-moi, on dirait qu'elle a beaucoup de chagrin, la dame sur le trottoir...
-Oh, oui," me répond-elle.
La femme se prend en effet le visage dans les mains, s'essuie les yeux, et son buste est pris de brusques soubresauts traduisant de profonds sanglots,
Le feu passe au vert. J'aperçois alors à une vingtaine de mètres un jeune homme, bien campé sur ses deux pieds,
Plaqué devant lui, un enfant... 4... 5 ans ?
L'homme a le visage complètement fermé. Glacial.
Celui qui semble être le père de ce gosse a posé les deux mains à plat sur la poitrine du garçonnet, et il le maintient ainsi bien serré contre lui.
Pour le protéger ?
Pour l'empêcher de galoper vers la jeune femme?
Mais son attitude m'inspire la réflexion suivante :
« Pas touche, il est à moi, ce gosse ! »
Quant au marmot, il est là, impassible, cloué au sol.
Mais je ne suis pas près d'oublier son regard, lui qui paraissait complètement « absent », ne comprenant sans doute pas totalement ce qui se passait.
Je suppose que la jeune femme était sa maman.
Tout comme je suppose que se déroulait devant nous un drame de la séparation, le déchirement d'un couple, avec pour enjeu un gamin qui ne demandait rien à personne.
Cette nuit, je me suis réveillé à plusieurs reprises.
J'ai revu la scène...
Et le regard de ce pauvre gosse m'obsédait.
Ombres au sol et buse en vol
Par ce jour de printemps où le soleil brillait avec générosité, je suis sorti en compagnie de quelques modèles afin de tâter des manches.
Premier vol avec l'Electro Trainer, qui évolue gentiment dans une atmosphère où le vent est quasiment absent. Au loin, les éoliennes peinent à bouger leurs pales.
Mais dans la mesure où les ascendances semblent bien présentes, je sors ensuite mon Electro Junior... qui accroche quelques bonnes "bulles" prolongeant ainsi délicieusement le vol.
Suit une longue séance de repos, assis dans l'herbe... à rêvasser.
Et je lance mon 3ème modèle, à savoir l'Easy Glider pro... que j'ai équipé de la caméra Mobius. Celle-ci est fixée sur un support en alu, lui-même maintenu à l'extrados de l'aile gauche avec un système d'écrou noyé dans le matériau, mais suffisamment loin du fuselage pour que les images ne soient pas "polluées" par l'hélice en rotation.
A noter que ce déséquilbre au niveau des masses ne perturbe pas le vol... ce que je craignais pourtant un peu.
Je m'amuse ainsi à faire passer mon modèle près de moi, en espérant justement que la caméra enregistrera des ombres...
Ce que je ne découvrirai qu'au moment de visionner les films. Bien sûr.
Mais en cours de vol, alors que mon modèle tournicote dans une ascendance, je vois apparaître une buse.
Du sol, il est difficile de positionner le planeur de telle sorte que la caméra ait l'oiseau dans son champ.
Et c'est en visionnant mes images que je vais avoir la bonne surprise!
D'abord, un très fugitif passage...
Et puis deux ou trois tours plus tard... oh, miracle, l'oiseau est capté par l'objectif!
Sans l'ombre... d'un doute!!!
Là, je jubile.
Mais tout ça, vous l'aurez compris, je ne le découvrirai que devant mon écran d'ordinateur!
Auparavant, il aura fallu atterrir le modèle... soleil dans le dos... toujours pour obtenir l'ombre.
Et sur le cliché ci-dessous, on voit très nettement la proéminence de la caméra sur l'aile gauche, ainsi que les ailerons relevés en guise d'aérofreins.
Ma foi, il est des jours où, sans que j'abuse... "l'ombre" de petits riens suffise à vous remplir de joie.
Séquence très détaillée ici:
http://bernardino.over-blog.net/2014/04/croisement-d-une-buse-en-vol.html
Ou bien deux vidéos ci-dessous:
Si vous pouvez enregistrer et visionner avec VLC, utilisez la touche "moins" afin d'obtenir un effet ralenti.
Autre essai de vidéo chez Youtube...
Bais et ses Batailles
La commune de Bais possède un lieu-dit nommé Les Batailles.
Ce qui semblerait être un lointain souvenir lié à la Guerre de Cent Ans.
Mais jamais je n'avais fait décoller un de mes modèles à partir de ce coin-là.
Voilà donc un oubli réparé, ce qui nous donne des images inhabituelles, où l'aspect village-rue de notre commune est nettement moins visible.
Rappelons que les habitations s'articulent autour de la D35 suivant un axe quasiment Est/Ouest. La route départementale 35 est un axe routier secondaire reliant Sillé le Guillaume et Mayenne.
Concernant les cultures, vous pourrez remarquer que les champs sont décorés de curieux tracés, invisibles du sol!
Et puis l'objectif "grand angle" de ma caméra Mobius "bombe" parfois le paysage, donnant à la Terre une rotondité exagérée!
Mais l'oeil embarqué saisit des images dont le bipède cloué au sol ne peut bénéficier.
C'est ainsi que le regard de mon "oiseau" embrasse les éoliennes de Bais Hambers, ou celles de Trans.
Et comme les images insolites font partie de mon univers, je ne résiste pas au plaisir de vous donner le décollage, avec l'ombre du modèle au sol, ainsi que la séquence atterrissage...
Avec ce nouveau "reportage", la photothèque de notre village s'enrichit à nouveau.
Grâce à l'un de mes "drones" de modèles!
Et aux petites caméras embarquées, bien sûr!
Toutes les photos ici:
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/BaisVuDesBatailles?authuser=0&feat=directlink
ou là:
Quand le jaune envahit le bocage
Pour ce samedi de début avril, la météo annonçait une fenêtre avec du vent de Sud-Ouest.
Ce qui, vous l'aurez compris, m'a fait sortir de ma tannière.
Motoplaneur Solius "sous le bras", je suis donc monté à La Roche.
Le ciel est bas, gris... Au loin, de gros nuages noirs semblent bousculer l'horizon.
Qu'à cela ne tienne: "mon" vent est très bien axé, pas très fort, mais suffisant.
Afin de franchir la zone de turbulence et d'assurer l'envol, je mets un coup de moteur... vite stoppé dès que la zone de portance est atteinte.
Vont rapidement rejoindre mon modèle deux buses, qui s'amusent comme des folles en grimpant au maximum, pour se laisser tomber comme un caillou et rouvrir brutalement les ailes.
On dirait qu'elles jouent aux montagnes russes!
Mais jamais elles ne sembleront préoccupées par l'intrusion de mon planeur dans leur territoire.
Quelques gouttes viennent "pustuler" mes verres de lunettes, puis elles s'estompent.
Cela fait une bonne demi-heure que "mon oiseau" est en l'air, lorsque j'entends des voix.
Deux cavalières apparaissent à gauche sur le chemin de randonnée longeant l'herbage dans sa partie Sud.
Elles papotent joyeusement, ce qui a pour effet d'attirer les jeunes bovidés séjournant dans ce pré. Et ils vont ainsi accompagner les promeneuses tout à l'extrémité du champ... d'où je ne les verrai plus.
Jusqu'à ce que tout à coup, j'entende un bruit de cavalcade derrière moi.
Ah, les vaches!
Je me retrouve entouré par un lot de spectatrices, dont je ne sais comment me débarrasser.
Et moi de les invectiver:
"Mais fichez-moi le camp! Voyons?
Comment voulez-vous que je fasse atterrir mon planeur maintenant que vous êtes toutes là?"
Et puis, grosse surprise... L'une d'elles aurait-elle compris mon message pour le transmettre à ses consoeurs?
Toujours est-il que, aussi rapidement qu'elles étaient venues, elles se sont enfuies pour disparaître derrière la butte.
Ouf!
Le compteur de mon émetteur affiche maintenant 50 minutes.
Une trouée de soleil éclaire les colzas en contrebas.
Ce qui leur donne un aspect nettement plus agréable que le jaune-rouille parsemant le bocage... là où des produits "naturels" ont été pulvérisés afin de se débarrasser des herbes non utiles... (C'est pas comme ça qu'on dit?)
Et alors que le ciel s'obscurcit à nouveau, je vois apparaître une nuée d'oiseaux marins (des mouettes, des goélands?) qui enroulent joyeusement une ascendance dont je me fais un plaisir de profiter également.
Arrive un moment où il est raisonnable d'en sortir, parce que la vue a ses limites.
Et en redescendant, mon planeur aura droit à une petite séance d'acrobaties... comme les buses!
Le vol se poursuit, mais déjà au loin, je perçois des "rayées" sombres et obliques.
A n'en pas douter, c'est la pluie qui arrive, cette fois "pour de bon".
Mais j'ai déjà une heure de vol, et je décide sagement de faire atterrir le brave Solius.
Face au vent, aérofreins sortis.... Bzzzzz... et mon planeur rejoint sagement le plancher des vaches.... qui ne sont plus là!
Encore quelques gouttes, un peu plus grosses.
Je redescends à la voiture et je démonte le Solius pour le ranger dans le coffre.
C'est alors que je vois débouler mes "copines", qui s'amassent derrière la clôture!
Les gouttes se font maintenant nettement plus grosses, et plus drues...
Mais, si vous êtes fidèle(s) de ce blog, vous savez bien: quand je fais voler à la Roche... c'est que la pluie ne va pas tarder!
Pas bien grave!
Parce que j'ai largement profité de la petite fenêtre que me promettait la météo!
Ainsi que du jaune des colzas et de leurs cousins les pissenlits!
PS: dimanche après-midi, le scénario se présente de la même façon. Et hop! Je retourne à La Roche pour ajouter encore une heure à mon carnet de vol!