En un éclair!
Dimanche matin, je rencontre quelqu'un qui me dit:
"Ah, vous, alors. Il vous suffit d'un mot, et vous en faites une page. Mais pas n'importe quelle page... J'ai bien aimé votre récente divagation à propos d'asinien..."
Alors c'est promis, aujourd'hui je vous parlerai à demi-mot et "en un éclair" d'un tout autre sujet qui n'a rien à voir avec les ânes.
Mais vous n'aurez donc droit qu'à une demi-page!
Faut dire qu'hier, à propos d'éclairs, nous avons été "gâtés".
Mon petit-fils et moi, nous avions pourtant prévu d'aller arpenter les chemins creux avec nos VTT respectifs. Mais la capricieuse météo de cet été "pourri" en a décidé tout autrement!
Alors, quelque peu dépités, nous avons collé notre nez au carreau, à travers lequel nous avons pu bénéficier du spectacle offert par deux pigeons prenant leur bain dans le caniveau.
Et puis, l'orage nous a gratifiés de très jolis éclairs.
"Tiens, et si on essayait de les prendre en photo?
- Heu... c'est pas vraiment très facile, avec un numérique, ça va trop vite! On n'a pas le temps d'appuyer sur le bouton que c'est déjà fini!
- Ben pourquoi tu prends pas ta petite caméra pour filmer, et après on visionne... Et puis on extrait les images..."
Ce que nous avons donc entrepris de faire.
J'ai alors positionné ma petite Mobius dans une jardinière du balcon, (vous savez bien, celle qui fait des vidéos aériennes depuis mes modèles réduits. Je veux parler de la caméra, pas de la jardinière!!! Voyons!)
Je l'ai mise en mode film... et nous avons attendu que les éclairs se manifestent.
Mais vous aurez sans doute remarqué qu'ils sillonnent le ciel toujours dans un endroit où la caméra ne "regarde" pas!
Sauf qu'une fois, l'un d'eux a enfin daigné se montrer coopérant!
Nous avons donc vite récupéré la caméra, et avons visionné fébrilement le film à l'aide de VLC, vitesse très très lente grâce à la touche "-" du clavier.
La caméra avait-elle enregistré NOTRE éclair?
Mais oui! Nous pouvions récupérer des images à partir de 16:32:31.
Voir l'heure en bas à gauche du cliché.
Et c'est vraiment très très bref. (Je vous le dis à mi-mot, n'est-ce pas?)
La vision de l'éclair part fin de la seconde 31 pour s'arrêter même avant la fin de la seconde 32!
Sauf que nous sommes du style patient! Et peut-être même obstiné...
Nous vous livrons donc le résultat du travail effectué par deux galopins désoeuvrés, et réalisé avec du matériel vraiment très basique:
une caméra miniature valant nettement moins de 100€ et le logiciel grand public qu'est VLC.
D'autres ont certes réalisé des clichés d'éclairs nettement plus "pros", mais avec des outils qui n'ont plus rien à voir, ni en terme de coût, ni en terme de performances.
N'empêche!
Moi je vous le dis à demi-mot:
"Nous ne sommes pas mécontents de nous, hein Maxence?"
Deux pigeons se baignaient...
Au loin s'amoncellent de gros nuages noirs à l'allure menaçante.
Je file à Evron faire quelques courses, et au retour, je ramasse une méchante averse.
En franchissant le col du Mont Rochard, le thermomètre chute brusquement de 9°!!!
Je rentre à Bais.
Tout est parfaitement sec.
Nous débutons notre repas, quand tombent les premières gouttes.
Le débit s'accélère...
Et à travers la baie vitrée... que vois-je?
Deux pigeons viennent de s'installer dans le caniveau juste en face.
Il faut dire que j'habite au fond d'un lotissement où la circulation est plus que modeste.
C'est sans doute la raison pour laquelle nos deux volatiles ont choisi cet endroit paisible afin d'effectuer leur toilette!
Même au plus fort de l'averse, ils vont nous offrir un spectacle très rafraîchissant!
Ce n'est qu'une fois leur toilette complètement terminée qu'ils quitteront ces "bains-douches" improvisés!
Première Montée Historique du Montaigu voitures
Ce dimanche 27 juillet se déroulait la première Montée Historique du Montaigu. (MHM pour les initiés)
Contrairement à ce qui avait été le cas pour la MHM Motos il y a 15 jours, et pour des raisons que j'ignore, les "concurrents" n'empruntaient pas le "traditionnel" parcours dont le départ était donné à Bais.
Tout se déroulant à Hambers, j'ai donc enfourché mon petit vélo et j'ai parcouru quelques kilomètres pour arriver au coeur de la bourgade.
Le "Service d'ordre" -très bon enfant- était assuré par des membres du Conseil Municipal, monsieur le Maire en tête.
J'apprenais alors que le parking "concurrents" était situé sur le stade, et que le parcours empruntait la route menant vers le carrefour du Tay/Champgenêteux sur environ 2km.
Un petit tour au stade, pour découvrir qu'il n'y avait aucune monoplace, mais une grosse majorité de Renault: y compris de la 4 CV customisée avec roues en alliage!
Quelques jolis modèles d'Alpine paradaient, en bleu, en blanc ou en rouge...
De nombreuses R8 étaient également là, rutilantes!
Ah, la R8, ma seconde voiture (pas Gordini quand même)
Achetée neuve pour remplacer ma vieille Dauphine à bout de souffle.
Nostalgie... nostalgie!
Et puis j'ai eu droit à quelques images cocasses quand un groupe de cyclistes s'est mis à dépasser les véhicules pétaradants... il faut dire que les "bolides" roulaient vraiment au ralenti afin de pénétrer sur le stade!
J'ai voulu ensuite aller voir l'arrivée.
J'ai donc emprunté la route qui mène au bois du Tay, puis la D35 à droite, et encore à droite entre les éoliennes 3 et 4.
Après quelques pourparlers très cordiaux, un homme muni de deux drapeaux m'a autorisé à grimper le long du talus en bordure du champ de maïs.
(Ne se plaignait-il pas d'un manque de médiatisation de l'événement? Ce à quoi je lui répondis: si j'ai pas de photos à mettre dans l'article de mon blog, faudra pas vous plaindre... argument qui, semble-t-il, a fait mouche!)
C'est alors qu'avec les "moulins à vent" en arrière-plan, j'ai eu tout loisir d'en prendre plein les yeux et plein les oreilles, surtout au passage d'une voiture très colorée dont je vais évoquer "le moulin" très bientôt!
Parce que au moment où ce groupe de voitures a voulu redescendre sous la protection du directeur de course... elle manquait à l'appel!
J'ai là encore été autorisé à aller voir... et j'ai découvert un capot soulevé.
Quelques tours de clés à pipe... Un petit coup de chiffon par-ci par-là, y compris sur la route pour enlever les traces d'huile.
Et quand le second groupe de véhicules a pu redescendre à Hambers, elle a emboîté le pas, toujours en pétaradant et lâchant une grosse fumée à travers des échappements très "spéciaux", voire diaboliques. N'arboraient-ils pas un auto-collant indiquant "Devil"... Diable en anglais!
Or donc, à l'issue de cette matinée passée à Hambers, si je devais dresser un bilan à propos de la Première Montée Historique du Montaigu voitures, je dirais combien je regrette la non-utilisation du "circuit historique".
J'ai davantage eu l'impression d'assister à un rassemblement de "collectionneurs avisés", même si dans le lot certains véhicules participent régulièrement à de véritables compétitions.
Il suffisait de s'approcher des groupes de pilotes pour comprendre le plaisir qu'ils éprouvaient à se retrouver.
Un thème renvant très souvent dans les propos: Le Mans Classic!
Mais certains organisateurs m'ont affirmé que, après ce coup d'essai, ils feraient tout pour que la course de côte du Montaigu réintègre son parcours historique le plus tôt possible... avec le désir de s'associer à la MHM motos.
Souhaitons-leur bonne chance...
Ce qui permettra(it) aux habitants du lotissement du Montaigu à Bais d'en prendre "comme dans l'temps":
- plein les yeux,
- plein les oreilles,
- et aussi plein le nez, en raison des relents d'huile de ricin!
Retour vers le passé... Regard dans le rétro... il y a même une 4CV... sur le T-shirt du photographe!
Davantage de photos ici:
http://bernardino.over-blog.net/premiere-montee-historique-du-montaigu-voitures-photos.html
PS: j'ai reçu quelque temps plus tard ce message.
"Je précise que c'est une R8 Gordini jaune et violette, et c'est le joint de cache culbu qui s'est fait la malle. C'est mon pote Nelson. Exact, je fais de la compét avec la 310. Merci pour ton reportage et photos."
J'avais pris cette voiture pour une Simca 1000...
Dont acte.
Davantage de photos ici:
http://bernardino.over-blog.net/premiere-montee-historique-du-montaigu-voitures-photos.html
Propos asiniens...
Ce n'est pas la première fois que, dans le but de rattraper la voie verte aménagée sur l'ancienne voie ferrée, j'emprunte la route qui va de Bais à La Chapelle au Riboul via le village de l'Hôtellerie.
Et systématiquement, je passe devant un panneau dont je me dis:
"Bernard, il faut que tu le prennes un jour en photo... avec toi devant!"
Voilà, c'est fait!
Il est vrai qu'à propos d'ânerie(s), je ne suis sans doute pas le dernier à en faire, surtout quand on pédale sur la route de La Chapelle aux Bouris... (ainsi est couramment déformé le nom de ce charmant village!)
N'oubliez pas non plus que je vous ai dernièrement entretenu sur les fameux ânes du Poitou!
Toujours est-il qu'après avoir pris mon cliché, je me suis fait une autre ânerie, en roulant!
Et j'ai enfin bifurqué sur la voie verte, direction La Chapelle au Riboul/Marcillé la Ville.
Où j'ai encore tourné à gauche vers Grazay.
Ce qui m'a donné l'occasion de m'arrêter face au château de la Cour (XVIème siècle)
Traversant Grazay, je pointe ma roue avant en direction de Jublains.
Avec un petit arrêt à la coquette chapelle de Doucé...
Et on continue vers Hambers.
Sauf qu'aux environs de la Saulaie -et sa fameuse grimpette-, je passe devant la carrière de sable.
Là, je me livre à une autre ânerie.
"Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n'y seront plus!"
(La Marseillaise, septième couplet)
En ce qui me concerne, cela fait déjà un bon moment que j'ai quitté la carrière... d'enseignant, et que je ne m'en porte pas vraiment plus mal!
A l'entrée d'une forêt, je m'arrête pour escale technique, et... ça "vouzoune" de partout!
Vers les Trouaillères, mon regard est attiré par un champ rempli de bottes de paille: des "rondes", comme maintenant, mais aussi des "cubiques", comme dans le temps!
Sur un même espace...
Aurait-on utilisé deux botteleuses différentes?
Et m'approchant d'Hambers, je découvre sur ma gauche un charmant plan d'eau, oasis de paix et de verdure.
Je traverse Hambers, et je me glisse alors dans "l'allée couverte" qui me conduira au Montaigu, via La Chesnaie.
Arrêt au parking, pour admirer le panorama vers Evron/ Gué de Selle...
Quant à la dernière partie du trajet, elle se chargera de me réserver de bien "jolies" surprises! Des âneries en quelque sorte!
Cette flaque est colossale, et encombrée de souches: il me faudra donc la contourner par la droite, via un raidillon sans doute "fabriqué" par les "quadistes"... qui n'ont pourtant -en principe- pas le droit d'utiliser ce chemin.
Puis la Haute Beucherie, la Beslière, et descente finale vers Bais.
Mon compteur affiche 35 km... alors que l'atmosphère monte gentiment en température... et que dans la soirée, c'est peut-être le ciel qui pourrait nous faire des âneries orageuses dont il a le secret!
Imaginez, un orage asinien!
Je suis maintenant arrivé au terme de mon petit exercice de rédaction, mais je ne vous infligerai quand même pas une "signature" que d'autres ont déjà utilisée, à savoir:
"Mémoires d'un âne!"
Bernardino, l'asinien de service!
Nettoyer des pales d'éolienne
Figurez-vous que j'étais parti pour une assistance informatique chez mon ami Michel.
De l'endroit où il réside, on a une vue imprenable en direction de l'Ouest.
Et pendant qu'on dégustait une petite boisson sur la terrasse... que vois-je au loin?
"Dites-moi, je ne rêve pas? On dirait qu'il y a un gros bidule de pendu sous l'éolienne Hambers4...
- Heu, tu crois?
-Ben, si... il me semble... "
Michel s'en va quérir ses jumelles, et celles-ci passent de z'yeux en z'yeux, Maryvonne et sa petite-fille confirmant qu'un gros panier est suspendu à des filins.
Il n'en fallait pas davantage pour aiguiser ma curiosité.
Je me suis donc très rapidement - et néanmoins poliment- éclipsé, pour faire un détour via ma noble demeure et récupérer mon numérique à gros zoom.
Je vous livre donc le résultat de mes prises de vues.
Vous pourrez apercevoir des ouvriers astiquant une pale, l'un d'eux possédant même un jet haute pression.
Pas banal, n'est-ce pas?
Vous aurez peut-être remarqué l'astucieux sytème qui permet au "panier" de "coulisser" sans dévier le long du mât. (Les filins doivent sans doute aussi contribuer à la stabilité du système)
Mais il faut aussi observer avec attention le fait que, dans la mesure où le plan du rotor est incliné de 7° par rapport à la verticale, le "panier" doit s'éloigner de plus en plus du mât au fur et à mesure de la descente.
PS: qui a dit que j'avais toujours les yeux à traîner partout?
Ps2: une vidéo récupérée chez kaeufer.de
http://www.kaeufer.de/index.php?section=windkraft
https://vimeo.com/9317576
Exemple de pales avant nettoyage
Escargot de Bourgogne, montre-moi tes cornes!
Qui ne connaît cette comptine que scandent les enfants de la maternelle?
Escargot de Bourgogne montre-moi tes cornes
Si tu n'me les montres pas je te mets la tête en bas !
Colimaçon très borgne, montre-moi tes cornes
Si tu n'me les montres pas j'te fais cuire à la casserole !
Escargot de Bourgogne montre moi tes cornes
Si tu n'me les montres pas je le dirai au Maître
qui te coupera la tête
Et je le dirai au loup
qui te coupera le cou !
C'est en descendant chercher mon pain que je suis tombé ce matin sur un curieux spectacle.
Un escargot rendu jusqu'à la pointe d'un rose trémière, en train de se régaler en bouffant les pétales!
Et je n'avais même pas eu besoin de lui demander de montrer ses cornes!
Mais, dans la mesure où, contrairement à mon habitude, j'étais imprudemment parti sans mon appareil photo, j'ai fait vinaigre pour acheter mon pain et revenir vite fait à la maison.
Je suis alors redescendu rue de Oy-Mittelberg, où j'ai eu le loisir d'admirer tout à la fois les gastéropodes sortis en grand nombre, ainsi que les trémières emperlées de pluie.
Et les gens qui passaient se demandaient bien ce que je pouvais "bouiner" là!
Certains ont dû me prendre pour un doux dingue. (Mais j'assume!)
Je les ai donc parfois invités à bénéficier du spectacle.
Et l'un de mes interlocuteurs m'a même glissé:
"Fallait bien que ce soit toi qui jettes un oeil de ce côté-là.
Parce que moi, je serais passé à côté et j'aurais rien vu!"
J'ai continué d'observer mon contorsionniste pendant un bon moment... jusqu'à ce qu'une belle ondée, dont les escargots raffolent, m'incite à reprendre le chemin vers ma demeure et ainsi rentrer dans ma coquille familiale!
Escargot de Bourgogne, montre-moi tes cornes!
Si tu ne me les montres pas
Je te mets la tête en bas!
Rencontre avec un âne
La météo annonçait pour l'après-midi des températures presque caniculaires.
Alors autant pédaler le matin, pendant qu'il fait encore relativement frais.
J'enfourche donc mon VTT "électronique" et je pars direction La Beslière...
C'est en grimpant le raidillon que ma chaîne décide bêtement de sauter au moment où je passe "petit plateau".
GRRRRR!!!!!! Voilà qui commence bien mal.
Mains toutes noircies, et dépannage effectué, je me glisse dans le chemin creux qui monte jusqu'à la Haute Beucherie.
Je vais ainsi cheminer à l'ombre un bon moment... pratiquement jusqu'au pied du Montaigu.
Peu de temps après le carrefour des pommiers, j'effectue un virage à gauche toute, pour descendre le sympathique circuit "Etiveau".
Certains passages s'avèrent plus qu'agressifs en raison de l'étroitesse de ce chemin bordé de ronces, qui ne demandent qu'à gentiment "caresser " les avant-bras...
Au bout de ma descente, je rejoins la route qui me conduit à Sainte Gemmes, où je tourne à droite afin de prendre la liaison qui me conduira vers l'étang de Gué de Selle.
Dans cette portion de chemin récemment aménagée, on a eu l'excellente idée de replanter certaines haies avec... des pruniers!
Evidemment, je m'arrête et je déguste!
C'est alors que je vois déboucher du virage tout proche, un équipage insolite.
Pensez donc: un homme, accompagné de son âne.
Un âne aux longs poils, une âne du Poitou, comme ceux que j'ai pu admirer sur l'île de Ré...
Sauf qu'ici, il ne porte pas de culotte.
Son propriétaire s'arrête, nous échangeons sur nos différents moyens de déplacement: lui à propos de son âne, moi à propos de mon VTT.
Et pendant ce temps, que fait notre âne?
Ben, dans la mesure où il a les prunes à hauteur du museau, il en profite pour faire une halte gourmande!
Et quand "en haut" il n'en trouve plus, il avale celles qui jonchent le sol!!!
Avant de quitter les lieux, je fais provision de quelques prunes que je glisse dans mon sac à dos, et direction Mézangers.
Je longe l'étang sur sa droite, pour passer devant la petite plage déjà bien fréquentée à cette heure. Qu'est-ce que ça va être cet après-midi!
Je retrouve la route goudronnée... pour passer devant le manoir de la grande Coudrière.
Puis à nouveau le couvert de la forêt où il fait encore relativement frais.
Se présente ensuite le hameau de Chellé.
La suite de mon parcours m'amène tout droit à Hambers, où je me désaltère près du plan d'eau.
Quelques prunes en guise de carburant, puis je me glisse à nouveau dans un sentier ombragé, où je rencontre des passages encore bien délicats!
Nouvel arrêt pour se désaltérer et prendre quelques photos.
Et je retrouve la route goudronnée au niveau de "Marche".
Il ne me reste plus qu'à effectuer les derniers kilomètres vers Bais, avec un vent de face assez soutenu... qui me contraint à utiliser l'assistance électrique.
Sauf que, à l'heure où je range mon vélo dans son garage, qui pourra me dire où se trouve mon âne?
A-t-il bien digéré ses prunes?
En ce qui me concerne, pas de problème!
Parce que moi, j'ai craché les noyaux!
Pas lui!!!
Sur le chemin montois
Oyez, bonnes gens!
Montée historique du Montaigu
Pour ceux qui se souviennent...
Il y a fort longtemps de cela, les communes de Bais-Hambers accueillaient une course de côte destinée aux voitures, motos et side-cars.
La première édition dut avoir lieu au début des années 70.
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Lors du week-end de Pentecôte, voire quelques jours avant, le bourg de Bais s'animait alors, et on entendait parfois même la nuit des pilotes qui venaient s'entraîner à la lueur des phares.
Certains garages prêtés par des particuliers offraient aux mécanos amateurs un atelier provisoire qui permettait d'effectuer les derniers réglages, voire même de réparer quelques "bobos" émanant d'une sortie de route inopinée.
Tout ça dans un bruit un peu inhabituel pour notre calme bourgade qui se trouvait parfumée à l'odeur caractérisque que diffuse l'huile de ricin.
C'était aussi l'époque où, grâce aux buvettes disséminées sur le parcours, les cafés de Bais et d'Hambers réalisaient un chiffre d'affaire très substantiel en 3 jours.
Et puis cette épreuve a pris fin... remplacée plus tard par une course de brouettes!
Haute en couleurs, certes, mais nettement moins "pétaradante"!
Ce dimanche 13 juillet 2014, je me suis donc posté près de l'ancienne ligne de départ.
Et j'ai retrouvé quelques sensations enfouies dans ma mémoire.
Parmi lesquelles le bruit déchirant de certains échappements contrastant avec celui beaucoup plus sourd des grosses allemandes.
L'odeur du ricin... même si elle était un peu moins présente qu'autrefois.
Et puis tous les spectateurs passionnés, la plupart revêtus de leur combinaison, avec le casque à la main.
J'ai bien évidemment croisé beaucoup de monde... dont une ancienne élève, motarde passionnée... N'est-ce pas Annie?
Et Anthony, dont le papa était fier de me dire que son fils courait avec une BMW numérotée 125.
C'est d'ailleurs lui qui m'a expliqué que les compteurs de vitesse avaient été masqués à la demande des organisateurs:
On ne fait pas la course! Aujourd'hui, pas de temps à battre; on "monte" pour se faire plaisir.
Mais à chaque fois revenait le nom de Guy Coulon, le local de l'étape, dont l'ombre planait sur le circuit! Le "sorcier d'Oisilly"...
http://www.montaigu.ovh.org/pages/14.html
J'ai donc moi aussi pris plaisir à contempler ces vieilles mécaniques entretenues avec amour par des fanas de moto.
A qui le "starter" rappelait gentiment avant de "lâcher" chaque pilote qu'il devait se montrer prudent, particulièrement sur une portion de circuit entachée d'huile...
Ah, les fuites d'huile!
J'ai ainsi pu observer quelques "jolies" adaptations personnelles de réceptacle sous le carter afin de ne pas badigeonner la route.
Et puis la pluie est venue s'inviter au spectacle, m'incitant à rentrer chez moi alors que je n'avais pas vu les pittoresques side-cars (surnommés crapauds je crois) engins très spectaculaires avec leur "singe" gesticulant dans le panier!
Bonne route, les gars, prenez le maximum de plaisir.
Et prudence au guidon!
PS1:Davantage d'infos ici:
http://www.montaigu.ovh.org/pages/0.html
PS2: à noter que le 27 juillet 2014 se déroulera la première montée historique destinée aux voitures cette fois.
Lipogramme véritablement facile
Ce matin, le ciel est sombre, avec des nuages gris très bas.
Les carreaux transparents de ma cuisine sont noyés de pluie.
Je n'irai donc pas m'adonner aux plaisirs de la marche ou de la bicyclette.
C'est certain.
Et pourtant j'aurais eu le désir de rédiger un petit je ne sais quoi… m'adresser aux touches noires reliées à mon ordinateur pour écrire quelques mots, quelques sottises.
Mais non
Pas d'inspiration !
Je me sens un peu triste de rester sur une page blanche d'écran d'ordinateur.
« Attitude peu coutumière » me diront celles et ceux qui me connaissent,
Et pourtant !
C'est au repas de midi que j'obtiendrai un sujet cocasse.
Prononçant je ne sais plus quelles paroles(*), je déclenche un énorme rire chez mon épouse.
Je mettais le petit noir sur les brûleurs de la gazinière, mais ce n'est pas ainsi que je c'était exprimé !
« Et pourquoi donc cela a-t-il déclenché un rire presque sarcastique chez ta moitié ? »
Oh, je peux bien le dire maintenant.
Quand on prend de l'âge, la carcasse s'use, et certaines parties du corps sont dans l'obligation d'être échangées.
Il en en est ainsi de mes dents 11 et 12, qui sont l'objet de maintenance pour obtenir à terme deux jolis implants.
Mais pour l'instant, je suis « décoré » par un trou béant en lieu et place des mes ratounes, ce qui perturbe au moins ma prononciation. Sans parler du reste !
Et tout ça, sans rire !!! Au risque de laisser passer un sourire édenté dont je ne suis guère heureux!
Mes lettres à problèmes sont donc les consonnes labiodentales, celles qui nécessitent un rapprochement des dents et des organes labiés.
http://www.forum.exionnaire.com/phonetique-3518-les-types-de-consonnes
Je laisse à chacun le loisir d'aller se documenter sur ces labiodentales, que je n'écrirai et ne prononcerai point !
Ce qui m'aura tout de même donné le loisir de rédiger un petit texte lipogramme dont seront exclues les lettres me posant problème.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lipogramme
Loin de moi l'idée de me mesurer à un certain Georges Pérec, qui rédigea un bouquin entier sans que la lettre « E » n'apparaisse.
Très joli exercice de style dont je ne me sens pas capable !
Mais à l'aide des quelques indices que j'ai proposés…
Quelles sont les lettres que j'ai consciemment éliminées de ma prose tant orale qu'écrite?
PS1 : certaines « têtes blondes » ayant séjourné dans ma classe ont sans doute encore en mémoire ces jeux de lettres que je leur proposais... dont le lipogramme ou le tautogramme…
Jeux auxquels ils s'adonnaient sans rechigner, bien au contraire, puisqu'ils en redemandaient !
PS2: Solution du jeu quelques lignes plus bas... mais essayez quand même de relire le texte...
Les lettres supprimées sont le "V" et le "F"
Solution évidemment très facile, maintenant que j'ai donné la réponse.
Elle était pourtant contenue dans mon titre:
Lipogramme véritablement facile
(*) je viens de mettre le café à chauffer
Le texte aurait donc dû se présenter ainsi:
Ce matin, le ciel est vraiment sombre, avec un plafond très bas.
Les vitres du vélux de ma cuisine sont noyées de pluie.
Je n'irai donc pas faire de la marche ou du VTT.
C'est évident!
Et pourtant j'avais un fort désir de rédiger un petit je ne sais quoi… m'adresser au clavier de mon ordinateur pour écrire quelques fantaisies, quelques vaines facéties...
Au lieu de:
Ce matin, le ciel est sombre, avec des nuages gris très bas.
Les carreaux transparents de ma cuisine sont noyés de pluie.
Je n'irai donc pas m'adonner aux plaisirs de la marche ou de la bicyclette.
C'est certain.
Et pourtant j'aurais eu le désir de rédiger un petit je ne sais quoi… m'adresser aux touches noires reliées à mon ordinateur pour écrire quelques mots, quelques sottises...