Cette année-là...
Ainsi s'amorcent parfois les questions lors de jeux tels que "Question pour un champion" ou "le jeu des mille euros"...
Je pourrais donc vous lister certains événements qui vous permettraient de trouver... Mais ce serait trop compliqué.
C'est pourquoi je vous livre de suite la réponse: il s'agit de 1966.
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Mais encore?
Il se trouve que se prépare actuellement une commémoration qui me tient particulièrement à coeur... A savoir les 30 ans du Groupe Scolaire de Bais... J'y reviendrai.
De ce fait, mon épouse et moi-même avons replongé dans nos archives, pour y retrouver des documents assez surprenants.
1966, c'est l'année où Annie Genevrais et Bernard Munoz décident de faire équipe.
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Il est vrai qu'ils se sont connus en 6ème au Lycée de Château-Gontier... que plusieurs années plus tard, ils ont passé le concours d'entrée à l'Ecole Normale de Laval.
Après leur formation, les jeunes instits sont priés de rejoindre Bais en septembre 1966 où l'on a des besoins.
Annie sera chargée de remplacer madame Duval décédée en juillet... Elle "hérite" d'une classe difficile dans la mesure où elle doit faire cours à des élèves allant du CE1 au Fin d'Etudes. C'est Alice Rondi qui prend la direction de cette petite école à deux classes.
Pour Bernard? Arrivant en plein chambardement sur l'échiquier pédagogique local, il se voit confier les garçons pour faire classe à des CP/CE1... dans un local actuellement occupé par la salle de Oy-Mittelberg. Parce que, malgré les préfabriqués qui poussent chaque année rue des Alpes Mancelles, le collège manque de locaux...
Le "cantonnier" Raoul Couzin avait donc pris sa retraite fin juin 1966. Ainsi nommait-on le directeur de l'école de garçons située au chef-lieu de canton. Il avait en charge d'organiser le fameux certif', le brevet sportif populaire ainsi que le lendit scolaire. (Le père d'Annie ayant suivi le même parcours à Pré en Pail)
C'est en 1963 qu'avaient été créés les Collèges. L'Education Nationale demandant alors aux cantonniers de mettre en place une classe de 6ème... l'année suivante une classe de 5ème... Jusqu'à ce que... Raoul Couzin fasse valoir ses droits à la retraite. Mais dans la mesure où il porte deux casquettes, il va falloir redistribuer les rôles.
La direction de l'Ecole de Garçons sera confiée à Pierre Duval, celle du du Collège sera attribuée à Daniel Desmots.
On récapitule donc les 3 directions de l'époque: Alice Rondi, Pierre Duval, Daniel Desmots .
Vous aurez donc compris que, avec l'arrivée du couple Desmots et celle du couple Munoz, le paysage pédagogique de Bais se trouve quelque peu chamboulé.
C'est l'époque où Annie et Bernard sont heureux de posséder une jolie Dauphine rouge.
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Ils sont logés en haut de la ruelle des Petits Champs, dans un bâtiment sans aucun confort... Pas de chauffage, pas d'eau chaude... Pour les toilettes, il faut descendre au bas de la cour... Pratique lorsqu'on a "la courante", n'est-ce pas?
L'année scolaire 1966/1967 s'avance, jusqu'à ce le jeune couple voie arriver un soir Pierre Duval, Alice Rondi et... Albert Chauveau, le maire. Qui "débarquent" sans préavis.
Après les préliminaires d'usage, monsieur Chauveau nous demande ce que nous avons l'intention de faire à la prochaine rentrée.
"Je suis sursitaire, marié... de ce fait, je vais demander une affectation au 38ème RIT de Laval, et Annie postulera pour une école de la banlieue."
Monsieur le Maire semble devenir tout rouge en me disant:
"Mais vous ne comprenez donc pas?
- Heu, ben non... Qu'est-ce qu'il y a à comprendre?
- Nous venons vous dire que la population voudrait que vous restiez à Bais... et nous aussi!"
Ce qui n'était pas du tout notre programme. Nous avons alors demandé à réfléchir, et quelques jours plus tard, nous sommes allés voir monsieur le Maire, en lui demandant s'il consentait à faire des travaux dans le logement de fonction (Rappelons qu'à cette époque les instituteurs étaient logés par les communes).
Il accepta... et nous restâmes!
En juillet 67, tout comme le frère d'Annie, instit' également, j'ai donc endossé l'uniforme militaire, mais sans intention d'y faire carrière. Annie a été officiellement nommée sur son poste peu attrayant. Mais le mien, il n'est paru nulle part. A la demande de monsieur Chauveau, il fut escamoté avec l'accord tacite de l'Inspecteur d'Académie, du Préfet et des représentants du personnel.
Notre fils Olivier est né en mai 68, en plein dans les fameux événements... A ce propos, j'aurais de nombreuses anecdotes à raconter...
Novembre 1968, je suis libéré de mes obligations militaires, et je "récupère" mon poste pour enseigner à de nouveaux CP/CE1... toujours ruelle des Petits Champs.
Quelques années plus tard, nouveau changement: les deux écoles fusionnent. Pierre Duval prend la direction de l'Ecole Primaire et Alice Rondi devient directrice de l'Ecole Maternelle.
1978... Le Collège intègre ses nouveaux locaux... Les Desmots quittent le logement de l'école rue des Alpes Mancelles, qui sera dorénavant occupé par le couple Munoz et ses deux enfants. Olivier ayant vu la naissance de sa soeur Florence en avril1972...
Entre temps, Annie est devenue maîtresse de CP. Poste qu'elle occupera avec brio jusqu'en 2000.
Bernard aura escaladé les différents niveaux... pour parvenir au CM1. Et faire construire des planeurs en balsa (Je sais qu'il en subsiste de nombreux exemplaires dans les greniers!) Ajoutons que cette activité a donné naissance au Club d'Aéromodélisme de Bais dont le 40ème anniversaire tombe en 2025... Là encore, je pourrais développer. Mais revenons à nos moutons!
L'imposante façade du bâtiment rue des Alpes Mancelles. Construit à la gloire de la République en 1905
.
Fin 1978... Pierre Duval décède... et, appuyées par monsieur Desmots devenu maire, les instances académiques prient(?) un Bernard Munoz très réticent de bien vouloir prendre la direction de l'Ecole Primaire.
L'inspecteur de la circonscription finissant par se déplacer en personne et me dire fermement: "Vous avez 24 heures pour réfléchir!"
Et sous la pression amicale de mes collègues, il me fallut donc accepter de devenir directeur d'école, presque à mon corps défendant.
Quelques années encore... pour arriver à 1994... Installation dans les locaux rue de L'Europe. (cf la commémoration prévue le 31 janvier 2025)
Juin 2000: Annie et Bernard Munoz prennent leur retraite. Fin du parcours professionnel.
A travers ce long texte que de nombreux Baidicéens m'ont suggéré d'écrire (y compris madame le maire Béatrice Le Goff) j'ai pu retracer quelques décennies d'école à Bais...
1966-2000... un long parcours au cours duquel nous avons croisé aux alentours de 700 élèves! Qu'il m'arrive de rencontrer toujours avec grand plaisir.
La conclusion? Je me permettrai de l'emprunter à un l'un d'entre eux, prénommé Jean-François, humoriste à ses heures (mais n'était-il pas à bonne école?☺):
Me permettrez-vous toutefois d'émettre un souhait?
En 2026, Annie et Bernard Munoz pourraient fêter 60 ans de présence à Bais!
Et dire que nos y avions été nommés de façon provisoire!
Complètement givré...
Ce matin, quand je me suis levé, le ciel était complètement givré.
Mais la luminosité ne me laissait pas espérer des clichés de bonne qualité.
Vers midi, un rayon de soleil filtre à travers la grisaille.
Le temps de prendre mon repas, et je file vers le Montaigu.
Paradoxalement, plus je monte, et moins les arbres sont manchonnés.
Sur le parking, la température est de 2°, et les branches se délestent de leur chargement.
Je continue jusqu'à la chapelle... tout en ramassant parfois dans le cou quelques glaçons propres à rafraîchir mes idées!
Les branchages offrent parfois de curieuses compositions, comme celle du houx.
Ou bien le lierre qui part à l'assaut du tronc!
J'aurai donc mitraillé un max, pour ne retenir que 16 clichés qui vous permettront de "déguster" ma coupe glacée.
120 ans d'école à Bais
Le vieil instit que je suis semble de plus en plus nostalgique...
Sans doute à cause de ce qui se prépare actuellement.
Il faut en effet que j'explique pourquoi.
Rappelons que mon épouse et moi sommes arrivés à Bais tout à fait par hasard en 1966, afin de "boucher des trous" dans le personnel enseignant... et ce pour diverses raisons.
Le hasard(?) a donc encore voulu que plusieurs dizaines d'années plus tard, nous soyons toujours Baldicéens.
Ce simple fait nous permet d'avoir une vision très particulière de l'histoire locale, et plus spécifiquement à propos de l'Ecole.
Je me permettrai donc de remonter au plus loin qu'il m'est possible.
Tout d'abord en évoquant le bâtiment situé route de Trans.
Avouez qu'il en impose! Il faut dire qu'en 1905, la République avait à coeur de montrer ses muscles. Et l'un des moyens ostensibles se trouvait dans l'élaboration d'un projet immobilier que l'on souhaitait être à la hauteur.
Cette école prévue initialement pour les filles, je l'ai connue "Ecole des garçons".
Quatre salle de classes, trois logements de fonction...
Pour ma part, après avoir habité dans la grande bâtisse située au dessus de la salle Oy-Mittelberg, j'ai déménagé en 1978 pour investir le 8 rue des Alpes Mancelles.
Et si la façade en mettait plein la vue, le côté fonctionnel des pièces du logement pouvait constituer le revers de la médaille car peu conforme à ce que ses occupants pouvaient en attendre. Je ne m'attarderai pas sur le sujet
Les plans que je vous propose m'ont été offerts par monsieur Daniel Desmots alors maire de la commune, qui avait lui-même habité le 8 rue des Alpes Mancelles de 1966 à 1978, date à laquelle le Collège a quitté les lieux pour se retrouver à son actuel emplacement.
Et c'est monsieur Belaud, l'architecte du Groupe Scolaire situé près de la salle polyvalente qui avait retrouvé les plans en question aux archives départementales....
Tout ce qui précède m'amène par conséquent à contempler les 120 ans qui séparent le "vieux" bâtiment construit en 1905... et l'année 2025, où l'on va commémorer les 30 ans de l'actuel groupe scolaire.
Après avoir bénéficié de locaux fort agréables à compter de novembre 1994, j'ai quitté la direction de l'école en juin 2000. Puis-je prétendre à dire: 34 ans de bons(?) et loyaux(?) services à Bais? Plus d'un tiers de siècle! Une paille...
En fin d'année scolaire 2004, parents, enseignants, municipalité, anciens élèves, nous avions eu plaisir à fêter les 10 ans du bâtiment.
En 2014.... pour les 20 ans... je n'y reviendrai pas... Il n'y eut rien.
En 2024... il aura fallu patienter un peu... mais on fêtera les 30 ans.
Merci à tous les artisans de cette commémoration, sur laquelle je reviendrai inévitablement.
Rappelons que la date prévue est le vendredi 31 janvier 2025 à partir de 17h30... C'est ouvert à tous!
La classe orchestre et l'harmonie municipale animeront la soirée, qui se terminera par un apéritif concert pour lequel chacun aura la possibilité d'apporter quelques mignardises.
Cette petite fête devrait être pour mon épouse et moi-même l'occasion de retrouver toutes celles et tous ceux que nous avons eu plaisir à "traumatiser"! Et il devrait y avoir de quoi faire, puisqu'on peut, à la louche, estimer qu'ils sont aux environs de 700!
Au plaisir d'évoquer d'innombrables souvenirs!
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VTT et modélisme
Alors que le matin j'avais fait voler deux modèles sur notre modélodrome de Doucé...
.... je décide d'enfourcher mon VTT électrique en début d'après-midi.
Direction la route de Mayenne, virage à droite vers l'Hôtellerie... et je finis par rejoindre la voie verte quelques kilomètres avant la Chapelle au Riboul.
En vue de Marcillé la Ville, je tourne à gauche... et dans la descente vers l'Aron, je rejoins deux cyclistes... dont les montures sont sans électrons.
Tout en poursuivant notre chemin, nous échangeons quelques propos... Et ils me confient que, lorsqu'ils seront plus âgés, ils envisagent eux aussi de passer à l'électrique.
Je plaisante sur le fait qu'on m'a déjà envoyé des remarques du style: "C'est un vélo de faignant!"
Pour évoquer la réponse que je renvoie systématiquement: "Oui... J'aurais pu arrêter le vélo classique, me "cuter" dans le canapé en regardant la télé, la zapette dans une main et une Kronenbourg dans l'autre! Mais du haut de mes 4 fois 20 ans, je suis très satisfait de ce que je peux encore faire!"
Nous entrons dans Grazay... et dans la mesure où ils roulent moins vite, je finis par les abandonner derrière moi.
Pour parvenir à notre terrain de modélisme, où j'ai la surprise de trouver deux membres du club de Mayenne.
Quand arrive une Twingo que je connais bien. C'est Michel qui en descend et après nous avoir salués:
"Je me suis dit qu'avec ce temps-là, y'aurait sans doute du monde sur la piste!"
Casque sur la tête, je vais donc me convertir en moniteur de pilotage afin d'assister Michel... qui a énormément perdu après une très longue trêve et des ennuis de santé.
Il effectuera ainsi sous ma tutelle trois vols, et c'est moi qui atterrirai à chaque fois son modèle... à ses pieds.
Ce qui ne manquera pas de le faire râler: "Ah, bon Dieu, c'est beau de pouvoir être aussi précis!"
Le temps passe, et il me faut bien évidemment rentrer en pédalant vers Bais, je finis donc par saluer tout ce petit monde, enfourcher mon cheval mécanique..... direction Hambers...
Le soleil se fait de plus en plus bas sur l'horizon...
Arrivé à Bais, je m'offre un traditionnel tour de plan d'eau, avant de regagner mon "home sweet home" avec un peu plus de 31 km au compteur.
Voilà donc un après-midi fort bien rempli, où j'ai pu m'adonner à deux de mes hobbys: le VTTe et l'aéromodélisme.
Tout en profitant d'une météo très favorable.
A la prochaine!
Pour bien débuter l'année...
Pour bien débuter l'année...
Ne pas se contenter de bonnes résolutions!
Entre "il faudrait que je fasse"... et "je fais", il y a parfois un grand fossé.
Que je n'hésite pas à franchir!😉
Cela m'est relativement facile lorsqu'il est question de modélisme, à condition bien sûr que les conditions météo s'y prêtent.
Et dans l'après-midi, j'enfourche mon VTTe...
Pour un circuit effectué dans le sens anti-horaire. A savoir direction Mayenne, virage à droite l'Hôtellerie... les Aulaines, premier passage à Hambers. Je file vers Jublains, virage à gauche vers le Consent, retour à Hambers... Puis Bais. Presque 25 km...
Ce devrait rassurer mes "followers" qui, à juste titre, me faisaient remarquer que ces derniers temps je ne sortais guère mon deux roues !
Et puis dans la soirée, après un rapide dépannage informatique chez mon ami Yvan, je me dirige vers le Montaigu en compagnie de mon épouse afin de bénéficier du spectacle offert par le soleil couchant... avec la complicité d'un croissant de lune et d'une petite étoile
Pas mal pour un début d'année, non?
Ah... il y manque peut-être un poil de géocaching!😀