vtt
Gué deux...
Une fois n'est pas coutume: je commencerai par vous proposer la carte de ma virée matinale. (Tour effectué dans le sens des aiguilles d'une montre)
Je suis donc parti de bon matin en escaladant le col du mont Rochard, avec un premier arrêt à la cabane du cantonnier. Proche du virage où en janvier 2016 je me suis pris une gamelle dont je me souviens forcément.
Et à partir de ce point, ce n'est plus que de la descente en direction de Sainte Gemmes le Robert, où le radar situé à l'entrée du bourg me crédite d'un joli 42km/h.
Puis je vire à droite afin d'emprunter la liaison "voie verte" vers Mézangers.
Mais auparavant, un banc bien vert, et de jolis coquelicots.
Croisement avec la bretelle qui mène vers Evron, puis franchissement d'un petit pont sur le ruisseau nommé Dinard.
Poursuivant mon chemin et observant le sol, je constate que les derniers coups de vent liés aux orages ont malmené certains arbres, dont les ramures arrachées abondent par terre.
Dans les haies, les ronces proposent leurs petites fleurs rosacées... nous attendrons pour déguster les mûres!
Arrivée au plan d'eau du Gué de Selle, quasiment désert.
Seuls quelques véhicules sont là pour m'accueillir: rosalies, pédalos...
cousins de mon VTT en raison de leur mode de propulsion identique à celui que j'utilise.
Longeant la digue, je m'arrête près du célèbre restaurant... sous la cabane nichée dans les arbres.
Un peu plus loin, je constate que la mangrove est à sec! Tous ces arbres habitués à vivre les pieds dans l'eau doivent maudire la sécheresse ambiante.
Je retrouve la route goudronnée pour faire une halte photo devant l'élégant manoir de la Haute Coudrière.
En approchant du bois, je ne peux résister à la fantaisie de procéder à un geste barrière!
Encore quelques kilomètres, et je longe un champ dont les tournesols ont bien grandi depuis mon dernier passage!
J'approche du hameau de Chellé... En bordure de route, quelques coquelicots me font de l'oeil.
Un peu plus loin, ce sont des fleurs au jaune éclatant.
Et puis des céréales, dont la moisson a déjà commencé dans certaines parcelles.
Sur ma gauche se profilent les ruines de Chellé... toujours aussi mystérieuses.
Mon chemin va se poursuivre avec une trêve photo, jusqu'à ce je parvienne au somment du Montaigu.
Ayant atteint le point culminant de ma sortie, je m'apprête à redescendre vers Bais, non sans avoir "reniflé" la douce odeur des chatons de châtaigniers.
A ce propos, il est dommage que je ne puisse vous transmettre les différents parfums qui ont jalonné mon périple: herbe fraîchement coupée, ou bien commençant à moisir sur le bas-côté de la route.
Les balles de foin...
Le goudron humidifié par les légères pluies de la nuit précédente...
Les troënes aux abord des maisons.
Les résineux en traversant le bois.
Petits plaisirs anodins, mais que je ne manque pas de savourer. (Ma madeleine de Proust ou ma petite gorgée de bière...)
Je reviens à mon point de départ en ayant ajouté 32 kilomètres à mes "performances" de ce mois de juin 2022.
Ce que le bonhomme aux 77 printemps est en droit d'apprécier à sa juste valeur, non?
Vers la Chapelle au Riboul et Marcillé la ville
Grand soleil matinal... mais orages prévus pour la fin de journée.
Mieux vaut donc envisager la sortie VTT avant le repas de midi.
Et comme je n'ai pas rechargé ma batterie suite à ma dernière sortie de 41lkm, je préfère envisager un circuit relativement plat... en suivant au maximum le cours de l'Aron.
C'est pourquoi j'emprunte la D35, où je découvre le magnifique(???) ralentisseur qui vient d'être installé juste à l'entrée du bourg. En me disant que d'aucun(e)s vont très certainement se faire piéger par ce nouveau bidule.
Petite descente qui me conduit au carrefour vers La Chapelle... Moulin d'Oisilly... et j'accroche la voie verte.
Sauf que...
Les dernières manifestations climatiques ont eu raison de cet arbre qui obstrue le passage. C'est alors que je tapote sur mon smartphone afin de contacter les services du département en charge de cette voie verte... Avec une interlocutrice que me remercie de signaler l'incident, ajoutant qu'elle va mettre en oeuvre les ouvriers chargés de l'entretien.
Donc demi-tour m'obligeant à suivre la route... passage devant la gare...
Et je poursuis mon chemin en profitant de l'ombre, ainsi que des suaves senteurs d'acacia.
Je fais une pause près d'une borne afin de me désaltérer..
Pour sortir à Marcillé la Ville où je bifurque sur la gauche en direction de Grazay.
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chateau de la Cour à Grazay, tour hexagonale en façade
Au XIIe siècle, la seigneurie de Grazay était un fief vassal de la baronnie de Mayenne et appartenait aux Courceriers. Le château semble être une demeure d'agrément plutôt qu'une forteresse ...
http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-mayenne-chateau-a-grazay-chateau-la-cour.html
C'est alors que je décide de me rendre au bois du Tay, où je pourrai faire le plein de mon bidon.
Et prendre connaissance des nombreux circuits qu'offre notre joli bocage.
La route qui mène à Hambers est dans un état "goudronnesque" épouvantable. Ne sommes-nous pas en France les rois de la rustine bitumée?
J'arrive à Hambers, où un nom de rue me fait un petit clin d'oeil.
Escale au plan d'eau, toujours aussi calme..
Et je repars en escaladant la côte de la Bolinière, suivie d'une loooongue descente vers Marche... avec un vent de face désagréable qui m'obligera à taper dans les électrons.
Nouvel arrêt, cette fois au château de Montesson, dont la façade est joliment éclairée par le soleil d'Est
Un petit détour vers la terrain de camping sur lequel j'ai la surprise de découvrir un grande toile de tente. Serait-il enfin ré-ouvert après plusieurs années de fermeture?
Habituel tour du plan d'eau... et je boucle mon circuit avec 32 km au compteur.
Ce qui me permet de constater que je peux effectuer deux sorties sur une seule recharge, car le cadran de mon VTT me crédite encore de 26 km en assistance max.
Alors quand j'entends certaines personnes dénigrer l'autonomie de ces engins à assistance électrique, je me marre!
Route de Mayenne coupée. On change de stratégie
VTTe par une journée estivale
En ce vendredi saint... j'ai voulu jouer les saints hommes.
Enfin, pas vraiment! J'ai simplement souhaité faire une sortie à VTT électrique.
J'ai donc pris la direction du Rochard, avec une grimpette de 3.5km en guise de mise en condition. L'assistance se révèle dès lors sympathique pour mes vieilles jambes.
Mais lorsqu'on bascule vers la plaine d'Evron, c'est une longue descente jusqu'à Sainte Gemmes Le Robert où le radar d'entrée de bourg me crédite de 46 km/h... fantastique.
Puis j'embringue la bucolique liaison vers Mézangers, au cours de laquelle je croiserai une bonne dizaine de cyclistes, dont certains font, tout comme, moi appel aux électrons.
Arrêt au plan d'eau de Gué de Selle, où la plupart des rosalies sont louées.
A la terrasse de la guinguette, on peut noter une belle affluence.
Je traverse ensuite la mangrove, avec les arbres aux pieds dans l'eau, pour ressortir pas très loin du Poney Club...
L'élégant manoir de la Grande Coudrière se profile au début d'une longue ligne droite...
Et je parviens à Chellé.
Ma tentativeve d'exploration vers un chemin à gauche avorte en raison d'un amas de "saloperies" en tous genres. Le chemin est totalement obstrué.
Demi-tour, et c'est vers Lorias/ La Rocherie que je me dirige.
Au creux du chemin, j'appréciée le calme et la fraîcheur ambiante.
Quand sur ma gauche, j'aperçois une buse qui cherche visiblement à profiter d'une bulle d'air chaud qui décolle. Je suis obligé de m'arrêter, voyons!
Après quelques tentatives de centrage, elle a enfin trouvé le coeur de l'ascendance et je la vois qui grimpe, qui grimpe, donnant parfois un petit coup d'aile afin de profiter au maximum de l'aubaine.
Et quand je ne peux plus la voir, je reprends mon chemin.
Je rattrape la D241 au niveau de la Haute Chevairie, après laquelle une jolie grimpette m'attend avant de rejoindre Hambers.
Halte au plan d'eau autour duquel se trouvent de nombreux pêcheurs.
Encore quelques petits détours pour arriver au niveau du Foyer Les Bleuets.
Longue descente vers Marche... avec une circulation importante due à la déviation mise en place sur la route Bais/Mayenne. Installation d'un boviduc, durée des travaux 1 mois... jusqu'au 13 mai.
Et des automobilistes peu conscients du danger, roulant à une vitesse que je juge excessive sur cette route étroite. Constatant l'important dénivelé entre le goudron et le bas-côté, je flippe en me gardant bien d'y glisser une roue, ce qui serait synonyme d'une gamelle dont je veux bien me passer.
Quelques centaines de mètres après le Château de Montesson, je bifurque à gauche vers le camping (hélas inutilisé!), tout près de la piscine, de 2 cours de tennis, et du plan d'eau, dont je m'offre un petit tour.
Retour à la maison avec 34.420km au compteur. Le temps mis pour réaliser "l'exploit" n'ayant qu'un caractère très très secondaire.
A la prochaine sortie!
Reprise VTT après très longue pause
Il faut dire que si je n'ai pas été très courageux, la météo ne m'a guère poussé à l'être.
Mais en ce dimanche très ensoleillé, j'ai eu comme un déclic, et j'ai enfourché ma bécane... avec une petite idée derrière la tête. Mais vous saurez plus tard!
Je suis donc parti en direction d'Hambers, vent dans le dos. Il est évident que ça aide.
Traversée du hameau de Chellé, et arrivée à l'arrière du plan d'eau de Gué de Selle... Où dépassant de nombreux marcheurs, je finis par bifurquer à droite, dans un chemin débutant par une énorme flaque d'eau.
Mon objectif? Aller dénicher la toute nouvelle cache posée par mon neveu Christophe. Coordonnées en main, je tourne un peu avant de mettre la main sur la jolie boîte.
Et quand j'écris "dénicher"... c'est bien le cas tout de même. Joli travail auquel j'accorderai un Point Favori. Et déroulant le logbook, que vois-je? Mes amis Pierre et Magali ont été les premiers à trouver. Malicieux et sachant que je n'allais pas tarder à les imiter, ils y ont inscrit: "Coucou Bernard". Belle complicité, n'est-ce pas?
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J'effectue ensuite un demi-tour pour me retrouver sur l'anneau qui fait le tour de l'étang... Passage devant la guinguette et ses Rosalies très colorées. Actionnées elles aussi à la force des mollets.
Un arrêt boisson près d'un arbre en fleurs...
Et je continue sur la liaison qui m'emmène vers Sainte Gemmes le Robert. Toute cette partie de mon circuit était relativement plate. C'est maintenant que les choses sérieuses vont commencer, en attaquant la côte vers la Grande Barre.
Mon smartphone se met à bipper. Je m'arrête, pour découvrir un message de géocacheurs signalant leur échec à propos de ma cache "Statue du Mont Rochard". Je n'ai donc plus qu'à tourner à droite afin de me rendre sur place, et constater que ces débutants n'ont pas encore toutes les ficelles pour débusquer des caches classiques, car la boîte est toujours bien en place.
Là encore je fais demi-tour, pour bifurquer ensuite à droite vers Longuelaine, La Pagerie, l'Hermangerie, Vaugroux...
Au sommet d'une bosse, je m'arrête pour prendre une photo de Bais...
Descente vers le bourg, et je ponctue ma sortie par un traditionnel tour de notre plan d'eau.
Bilan des courses:
Strava me crédite de 34.450km.
Quant à ma batterie, elle est loin d'être à genoux puisqu'elle me dit posséder encore une autonomie de 40km en assistance "boost"
Toujours est-il qu'en cette fin février, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir déjà attaqué le printemps!
A VTT vers le Consent
Jeudi 11 novembre. Pas d'armistice pour celles et ceux qui entendent pédaler.
Et comme le soleil est au rendez-vous, j'enfourche mon fier coursier en direction de? Ben ouais, en direction de? Parce que j'ai aussi parfois envie/besoin de changer un peu.
Alors ce sera Hambers qui constituera ma première étape...
Puis direction Le Consent... avec passage sur le petit pont qui enjambe le ruisseau de Bias, bien connu de mon fils que l'on conduisait là afin de taquiner la truite.
Puis virage à gauche en direction de Mézangers. Longue ligne droite à travers la forêt, et vent de face.
Arrivé au niveau du Gué de Selle, je tourne à gauche, traverse le parking fort bien rempli.
Avec arrêt sur le ponton pour escale technique boisson!
Après être à nouveau au guidon de mon VTT, je longe la digue, passe près du réputé Relais du Gué de Selle.
Dans cette portion de circuit, je vais croiser/doubler une quantité impressionnante de gens qui cherchent à profiter du beau temps.
Et tout à coup, j'entends: "Mais c'est Bernard!"
Je pile les freins, pour me trouver en présence d'un trio composé d'un couple d'anciens parents d'élèves et une dame âgée. La plus jeune s'adressant vraisemblablement à sa mère: "Tiens, je te présente l'instituteur qui a inoculé le virus du théâtre à Julienne!"
Il est vrai que Julienne avait un goût marqué pour cette activité. Et on m'explique avec une certaine verve qu'elle en a fait son métier, (ce que je savais déjà) que la jeune femme de maintenant vit avec passion son rôle de comédienne et animatrice de différents spectacles.
"Allez, à plus, bien le bonjour à madame Munoz!"
Je les quitte pour retrouver le goudron lorsque je rejoins la route qui vient d'Evron.
Suite à mon virage à gauche, je passe devant le Poney Club du Gué de Selle. J'enchaîne avec le manoir de la Grande Coudrière... pour entamer une interminable ligne droite qui m'amène au hameau de Chellé.
Puis virage à droite vers le Montaigu. La route s'élève petit à petit, et je finis par rattraper un duo de jeunes vététistes... qu'il me serait pourtant facile de doubler... Mais je n'ose pas.
Ils tournent à gauche au-dessus du lieu-dit La Mare. C'est ce que j'avais l'intention de faire.
Et puis la conversation s'engage. Eux me posant avec une certaine curiosité tout un tas de questions sur l'autonomie, l'efficacité de mon engin... Jusqu'à ce que leur propose d'essayer ma "bécane".
Et là, l'un comme l'autre de me dire en résumé à leur retour: "Ben ça envoie, dis-donc!"
Au sortir du chemin, ils s'en vont à gauche, et moi à droite, avec l'intention d'aller jusqu'à la chapelle du Montaigu.
Arrivé au parking, je constate le même taux de fréquentation qu'à Gué de Selle.
J'atteins le sommet de "la butte". Je m'assois, et termine mon bidon.
Lorsque j'entends quelqu'un qui s'adresse à moi:
"Vous ne seriez pas monsieur Munoz par hasard?
- Ben si, pourquoi?"
Et mon interlocuteur de décliner son identité.
Christophe, un ancien élève, né en 76... qui spontanément me présente sa femme, sa fille, son fils (dont la petite(?) copine est Suédoise... mais on s'en serait presque douté à la taille et aux cheveux blonds.😀)
Puis le monsieur fort disert d'expliquer, de commenter, de faire renaître ce qu'il a vécu dans ma classe.
Je ne voudrais pas paraître (im)modeste, mais je garderai la teneur des propos... sauf, et c'est un leitmotiv quand mes "anciens" me retrouvent sauf, disais-je, le chapitre qu'il dédie à la pratique de l'aéromodélisme en classe... Avec des souvenirs très précis... qui ne peuvent que me combler de joie!
Et Christophe d'ajouter: "Mais vous n'avez pas que le modélisme dans vos passions, il y a aussi l'écriture, parce que je sais que vous avez édité trois livres... Et bien d'autres...."
Avant que nous ne nous quittions, je regarde l'heure, et je trouve plus sage de ne pas redescendre à Bais via le chemin creux qui conduit au Carrefour des Pommiers, puis la Basse-Beucherie.
Ce sera par la route... Mais j'effectue un nouvel arrêt au chemin de la Beslière, histoire de tenter un "coucher de soleil"...
Pas convaincant!
Retour au point de départ, sans passer par le plan d'eau (ça, c'est inhabituel!)
Au final, l'application Strava me crédite d'une distance de 31.570km.
Qui viendront s'ajouter aux 35.660km effectués le 9 novembre.... (Voir ci-dessous)
Ci-dessous, circuit du 11 novembre...
Et si je remontais sur mon VTT?
Est-ce l'effet Covid lié à l'été peu clément que nous avons vécu?
Je ne saurais répondre. Mais il est vrai que j'ai "boudé" mon VTT à électrons durant un certain temps.
Sauf qu'en ce samedi d'octobre, le soleil a dû me persuader qu'il fallait réagir.
C'est pourquoi j'ai décidé de partir afin d'effectuer un parcours qui me plaît bien.
Ascension de la côte du Mont Rochard, longue descente vers Sainte Gemmes le Robert, où le radar me crédite de 39 km/h! Epoustouflant...
Puis j'accède à la voie verte qui me conduira vers Gué de Selle...
Autour de ce plan d'eau habituellement fréquenté, je pensais rencontrer davantage de monde...
Qu'importe! Une pause boisson et je repars...
Nouvel arrêt face au manoir de la Grande Coudrière.
Arrivé à Chellé... je pose pied à terre, afin de photographier les ruines, toujours aussi mystérieuses.
Remontée en selle ...
Avant de parvenir au Montaigu, je quitte le goudron pour prendre un chemin creux... envahi par les bogues de châtaignes.
Ascension assez longue qui va me conduire au sommet de la butte... Vive l'assistance électrique!
Au loin, j'aperçois le plan d'eau du Gué de Selle, petit point brillant au milieu de la verdure..
Dans la descente, quelques fougères jaunissantes m'incitent à réaliser un autre cliché... en contrejour.
Après avoir viré à gauche au carrefour, je m'engouffre dans le tunnel végétal.
Et il m'arrive parfois de rouler plusieurs dizaines de mètres sur un composé de feuilles, de châtaignes... et de branches mortes que je ne peux distinguer, cachées qu'elles sont sous ce que les arbres on pu déposer au sol. Si bien que j'ai parfois l'impression de rouler sur des billes.
Je traverse le carrefour des Pommiers... Le chemin est là encore envahi de châtaignes.
Jusqu'au moment où, m'apprêtant à doubler 3 personnes âgées, l'une d'elles m'apostrophe: "Bonjour monsieur, vous n'auriez pas un sac en plastique avec vous?
- Ben non, je suis désolé... je pourrais éventuellement vous prêter mon casque pour y déposer votre abondante cueillette... mais je crains quand même d'en avoir besoin!"
Un peu plus loin, un couple; le monsieur avec un grand seau blanc au bout de chaque bras...
Drelin, drelin... Aucune réaction. C'est lorsque je suis à quelque centimètres de lui qu'il s'exclame tout à coup:
"Heulâaa... J'avais rin entendu. J'tais en train de r'garder les gars là bas au fond... Y sont en train d'ensileu..."
(Dommage que je ne puisse vous transcrire le savoureux accent du patois mayennais!)
Traversée du chemin de la Basse Beucherie... La Haute Beucherie, la Beslière. Tout ce tronçon se fait en descente et à vitesse réduite afin de profiter au maximum...
Retour à Bais, où j'effectue mon traditionnel tour du plan d'eau.
Et au moment de déboucher au carrefour de la mairie... j'aperçois mon ami Michel... sur un vélo de course... sans moteur. Je n'ai aucune difficulté pour le rattraper. Mais il m'avoue être "rincé"... Il vient d'effectuer 40 km... avec le vent de face dans la partie retour vers Bais.
Moi, avec mes 33 km au compteur... J'ai sans doute fait appel très (trop?) souvent à l'assistance. Mais nous ne jouons pas dans la même cour. Nous n'avons ni le même âge, ni le même passé sportif... complètement inexistant en ce qui me concerne.
Bref... j'ai pris énormément de plaisir au cours de cette sortie.
Et le compte-rendu que je vous propose devrait satisfaire toutes celles et tous ceux qui me demandaient de bien vouloir me remettre à écrire et proposer des photos.
Voilà, c'est fait!!
Circuit géocaching de Pierre Fontaine
Lorsque ce matin, je sors mon smartphone du mode avion, des alertes défilent, signifiant que de nouvelles caches viennent d'être publiées...
Et je me dis qu'il serait normal d'aller faire un tour du côté de Sainte Gemmes le Robert pour au moins deux raisons.
1- C'est tout près de chez moi.
2- Le circuit a été concocté par mon neveu Christophe, lui qui m'a initié à ce jeu.
Je me dois donc de ...
Je monte dans ma bagnole, pour ensuite, chaussé de grosses godasses et bien couvert, entamer le périple en commençant par cette n°1... à pied.
Sympa...
Sauf que la pluie va s'inviter bêtement, et qu'elle me fera interrompre ma promenade avant d'avoir tout déniché...
Un peu dépité, j'arrêterai ma quête après avoir engrangé 8 caches tout de même.
Il faudra donc que j'y retourne.
Et, dans la mesure où le ciel a daigné s'éclaircir durant le repas, j'y suis retourné l'après-midi... Mais cette fois, j'avais pris la précaution de mettre mon VTT électrique sur le porte vélo,
C'est ainsi que j'ai repris le chemin à partir de la n°1.
En repassant là où j'avais déjà marché le matin. C'est nettement moins usant pour mes vieilles guibolles! D'autant plus que parfois ça monte dur!!! Heureusement, les descentes dans le vallon sont sympathiques, mais il faut presque aussitôt entamer une autre grimpette!
Le challenge de l'après-midi consistait donc à découvrir 6 caches, plus la bonus!
Je les ai toutes trouvées, avec plus ou moins de difficulté.
Au final, j'ai réalisé toutes les caches en FTF...(premier à trouver... First To Find)
Un exploit pour un type comme moi qui ne court pourtant pas systématiquement après ce genre de challenge.
Pour conclure, je peux affirmer que le travail effectué est digne de GRV53. (c'est le pseudo de mon neveu Christophe)
Caches variées, parfois vicieuses.
Logbooks impeccables.
Du boulot de pro.
Merci à mon neveu de m'avoir initié à ce jeu, et gros MERCI à lui pour la réalisation de ce circuit très vallonné que je vous encourage vivement à réaliser.
On s'éclate comme on peut!
Préambule:
Depuis un certain temps, lorsque je rencontrais des gens, j'avais droit à cette question.
"Mais y'a plus rien sur votre blog? On s'ennuie..."
Et moi de répondre que la situation actuelle ne m'inspirait guère d'autant que la météo n'était pas non plus très "florissante".
Mais aujourd'hui... en raison d'un soleil radieux j'ai eu envie de remonter sur mon VTT à assistance électrique.
Et je suis parti en direction de la corniche du mont Rochard, descente vers Sainte Gemmes le Robert, et hop, la liaison vers Gué de Selle n'attendait que moi.
Pédalant gentiment sur du plat, j'entends soudain comme un éclatement.
Je m'arrête brusquement, en me disant: "Zut, tu viens d'éclater un pneu, sans doute celui qui se promène avec une épine plantée dedans depuis un certain temps..."
Ben non, tout est encore parfaitement gonflé. Le liquide anti-crevaison injecté dans les chambres à air remplit parfaitement son rôle!
Et je m'aperçois soudain que le bidon attaché à mon ceinturon a littéralement expulsé son bouchon! la boisson gazeuse qu'il contenait a fait des bulles... explosives!
J'ai eu beau chercher partout dans la haie, je n'ai rien retrouvé. Le projectile a dû aller bigrement loin!!!
J'ai quand même poursuivi ma route, bien content que les pneus ne soient pas en cause.
En arrivant à Gué de Selle, j'ai pu constater que le soleil avait fait sortir beaucoup de monde...
J'effectue le tour du plan d'eau, avant de retrouver la route goudronnée.
Passage devant l'élégant manoir de la Grande Coudrière...
Puis arrivé à Chellé, je bifurque à droite afin de rejoindre le pied du Montaigu via un chemin fort mal pavé!
Un détour via le hameau de Montaigu pour découvrir de charmantes maisons anciennes, et un gadage... nommé également pile-pommes en patois mayennais.
Je décide ensuite de monter jusqu'à la chapelle, où je vais m'entretenir avec un responsable de gîte qui propose des randonnées à cheval... (Domaine des Pierres Jumelles)
La redescente à travers les petits chemins est fort sympathique. J'avais bien le droit de souffler après mon escalade, non?
Lorsqu'arrivé au chemin de la Beslière, j'en profite pour réaliser une vue panoramique de notre village, écrasé par la chaleur ambiante.
Un petit traditionnel tour du plan d'eau de Bais, pour y croiser un ancien élève revenu sur ses terres natales, n'est-ce pas Nicolas?
Et retour à la maison avec 31.800km au compteur.
Quant à la batterie de mon "cheval à roulettes", elle me crédite encore de 44km avec l'assistance max. J'avais de quoi voir venir.
Toujours est-il que j'ai pris grand plaisir à effectuer cette sortie.
Puis-je même ajouter que, contrairement à mon bidon, je me suis bien... éclaté!😁
Le circuit des 3 plans d'eau
Le ciel est laiteux, mais la température clémente incite à enfourcher son VTT, d'autant plus que la météo annonce une dégradation pour le lendemain.
Préparation habituelle... et puis on s'en va escalader la côte du mont Rochard... C'est dur pour une mise en jambes, mais je n'ai aucun scrupule à solliciter le moteur électrique, surtout avec ce vent de face un peu gênant. Et puis on bascule vers Sainte Gemmes le Robert... où je m'arrête afin de me désaltérer.
C'est là que je suis apostrophé par l'un des 6 membres d'un groupe de retraités... à propos justement de ma boisson.
"Ah, ben j'vous d'mande pas c'qu'y a dedans... mais ça doit ben doper!
- Hé non, je ne vous dirai pas! Top secret.
- Mais dites-donc, vous avez un moteur sur vot ' vélo!
- Quand les jambes se font vieilles, il faut se donner les moyens de pouvoir encore se faire plaisir. Non?
- Ah, ouais, mais vous êt's pas si vieux qu'ça!
- Heu... Je vais vous poser la question qui tue. Vous me donnez quel âge?
- Oh, ben j'dirais... pas 70 non, 65... kèkchose comme ça!"
C'est là que j'annonce fièrement: "Vous êtes trop gentil... parce que j'en ai 76 au compteur!
- Ah, ben dame bon diou, là, ça change tout! Ben je n'ai 10 de moins qu'vous! Vantiers ben, si dans 10 ans j'suis 'core comme vous, j'veux ben signer tout d'suite!"
Puis on s'est souhaité bonne route mutuellement, et tout comme eux, j'ai emprunté la liaison qui mène vers Gué de Selle
En arrivant juste à l'entrée de Mézangers, mes narines frétillent grâces aux effluves de ce très joli mimosa.
Quelques sinuosités encore, pour parvenir au plan d'eau du Gué de Selle, qui semble comme à marée basse suite au vidage dont il a fait dernièrement l'objet.
Ah, j'allais oublier la cabane dans les arbres que propose l'Hôtel/Restaurant du Relais de Gué de Selle, qui ne doit guère recevoir grand monde par les temps qui courent!
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En suivant les berges de ce plan d'eau au plus près, je vais rencontrer de très nombreux grands-parents accompagnés de leurs petits enfants... vacances scolaires obligent.
Puis je reprends la route qui file vers le centre équestre, le manoir de la Grande Coudrière.
Pour parvenir au hameau de Chellé, dont les ruines me semblent toujours aussi mystérieuses...
Hambers, deuxième plan d'eau rencontré lors de ma virée du jour... Et une halte afin de se désaltérer.
Après quelques minutes de pause, j'enfourche à nouveau ma bécane, pour escalader la très courte mais rude côte de la Bolinière...avec sollicitation de l'assistance... Longue descente vers Marche, faux plat vers le château de Montesson, où je me fais un plaisir d'effectuer une halte.
Lorsque je suis arrivé à cet endroit, il ne me reste plus qu'à faire le tour du troisième plan d'eau, celui de Bais... avant le retour à la maison.
L'application Strava me crédite d'un distance estimée à 31.400km.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas dépassé 3 dizaines!
Si vous souhaitez "survoler" ma sortie du jour... il vous suffira tout simplement de cliquer sur le lien ci-dessous. Et quand vous l'aurez visionnée, vous n'aurez pas les jambes lourdes!
https://www.relive.cc/view/vRO7n8BJxyv
Mais comme disait mon interlocuteur de Sainte- Gemmes: "Vaut cor' mieux avoir un moteur électrique que d'rester chez soi à rien foutre!"😁
Relive Le circuit des 3 plans d'eau
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