vtt
Heu-reux!
Ce billet sera court...
Parce que j'ai juste envie d'exprimer ma joie d'avoir pu reprendre mon VTT électrique... après plus de 8 mois d'interruption.
En cause? Une prothèse d'épaule qui nécessitait de ma part une trêve dans mes activités pédalistiques. Avec cette incontournable recommandation: "Il ne faudra pas chuter... Pas chuter... comme ce funeste 16 janvier 2016"
Mais aujourd'hui, nombre de paramètres permettaient d'envisager une sortie.
Il m'a fallu juste surmonter une petite appréhension ... Serais-je encore en mesure de...?
Et ensuite ré-apprendre à utiliser les outils tels que Endomondo... La remise à zéro du capteur fixé au guidon... C'est fou ce qu'on oublie vite.
Mais après quelques tours de roue, j'ai vite retrouvé de bonnes sensations. C'est ainsi que, parti pour tester quelques km, au fur et à mesure, j'ai eu envie d'aller au Montaigu... avec grimpette jusqu'à la chapelle.
Un cliché... Un bon bol d'air frais... Et descente vers Hambers. Mais là, je n'y tiens plus: il me faut absolument rendre visite à mon copain le soldat romain de Jublains.
C'est fou comme il semblait content de me revoir... Et moi alors!!!
Il reste que le géocacheur qui sommeille en moi a trouvé utile de fourrer sa xxxx dans la xxxx de ce fameux soldat, afin de vérifier que la cache dont il a hérité se trouvait bien là... (lien supprimé suite à la réaction du poseur de la cache)
Retour à Hambers, et direction le château de Montesson... Un incontournable. Le classique des classiques.
Au passage, vérification de la cache que j'ai posée à sa proximité.
Et puis retour au bercail... avec 28.39km au compteur. Ah, j'avoue avoir été dispendieux au niveau consommation des électrons... mais il me restait tout de même encore 43km d'autonomie en aide max... J'avais donc de la marge.
Au final? Ben c'est un bonhomme
HEU-REUX
qui a terminé ce premier parcours de l'année.
En espérant qu'il y en ait beaucoup d'autres à suivre!
Avril... la vie en jaune!
Il faisait grand soleil.
Mais j'hésitais entre prendre un planeur pour filer au Montaigu ou sortir mon VTT qui somnolait au fond du garage.
Finalement... c'est la seconde option qui fut choisie.
Départ vers l'Ouest, virage à droite direction l'Hôtellerie... avec un premier arrêt afin de photographier les colzas à la couleur jaune d'or.
Mais pourquoi donc le résultat de mes selfies est-il flou avec le smartphone?
Je change alors d'outil pour utiliser mon petit Nikon... Quelques autres clichés, et en me retournant, que vois-je?
Une éolienne à 6 pales!
Juste avant de remonter en selle, un cycliste plus tout jeune me lance: "Ah! saloperie de vent, on l'a en pleine goule!"
Effectivement, cette bise de nord-est nous cingle le visage... et c'est là que j'apprécie l'aide apportée par mes électrons...
Je parviens enfin à la voie verte... dans laquelle je m'insère avec bonheur, bien à l'abri des rafales...
Passage devant le centre équestre qui connaît une grosse activité en cette période de vacances scolaires... Puis la gare de la Chapelle au Riboul... désaffectée...
Quand sur ma gauche, un amas de rondins m'incite à arrêter mon périple.
Quelques clichés encore...
Ce devait être un arbre à la taille imposante.
Et on repart... pour admirer le tapis de pétales blancs... et les pissenlits... aux fleurs jaunes jaunes comme celles du colza! Mais ne dégageant pas l'aigrelette odeur de chou caractéristique de certaines plantes crucifères. (Les Brassicacées)
Mais en visionnant mes clichés, je me rends compte à quel point ils semblent pâlots... Mon numérique est réglé comme d'habitude... N'aurait-il pas décidé de me jouer des tours?
Bof... je continue... Avec des fleurs blanches... encore et encore...
Pour quelques autres fantaisies photographiques..
Et après quelques bons kilomètres, je vois se profiler le château de la Cour, datant du XVIème siècle...

Quelques chevaux paissent une herbe bien verte...

Passage devant une ferme qui annonce la couleur... Bienvenue aux cyclistes et aux pèlerins...
Et j'arrive dans le village de Grazay.
Où je peux admirer quelques constructions de caractère... ainsi que la chapelle Saint Denis...
Traversée de la RD 35... très passante...
Puis direction la chapelle de Doucé... et Jublains... où, tradition oblige, je m'en vais rendre visite à mon pote le soldat!
Qui me souhaite bon courage pour la suite, car il sait, lui, à quel point je redoute ce vent très contrariant!
Lorsque j'arrive à Hambers, je m'offre un tour du plan d 'eau... puis ascension de la sévère côte qui mène au centre de handicapés "les Bleuets"... près duquel je m'arrête afin d'emmagasiner encore quelques clichés... que j'espère bien jaunes...
Mais de retour au bercail après avoir parcouru 32 km... je constate en effet que la couleur de mes colzas est comme délavée.
Il me faudra attendre le lendemain afin que je me penche sur le problème... et constater que mon appareil photo semble avoir égaré ses réglages de base.
La solution? Tenter une réinitialisation du système... comme on peut le faire avec de nombreux appareils électroniques en espérant retrouver les réglages "usine"
Ce que je m'empresse de réaliser pour constater, enfin, que tout est revenu comme avant!
La preuve:
Voici donc le compte-rendu de ma virée d'hier... au cours de laquelle je me suis confronté au vent, et aux caprices de mon appareil numérique.
N'empêche que c'était quand même très sympa... et que je suis prêt à repartir sur ce circuit... pourtant effectué de nombreuses fois... mais offrant au piètre pédaleur que je suis toujours de nouvelles anecdotes à rapporter!
Images et VTT via Gué de Selle
Il fait beau, le soleil brille. Hop! J'enfourche mon VTT électronique afin d'effectuer un "long" circuit.
(Parcours enregistré via l'appli Endomondo; la carte se trouve tout à la fin de cet article)
Cap au Sud... J'entame par une bonne grimpette, avec arrêt près de la cabane du cantonnier. Faut dire que ce virage, je le connais (trop) bien: 16 janvier 2016, un froid matin, avec une traîtresse plaque de verglas dont mon épaule se souvient encore...
Longue descente vers Sainte gemmes le Robert, où le contrôleur de vitesse m'indique 35 km/h. Traversée du village cahotique, due à un revêtement pitoyable! Sortie du bourg, et virage à droite...
Sur cette sympathique voie verte, je m'arrête de ci de là afin d'emmagasiner quelques clichés... anodins.
Lorsque je parviens près du petit pont qui enjambe le ruisseau nommé Dinard, une bande d'étourneaux décrit de jolies arabesques... Vite, je sors le numérique. Malheureusement, le résultat ne sera pas ce que j'en espérais...
J'arrive en bordure du lac. Mise à niveau de ma bouteille d'eau... Puis je roule lentement sur la digue, pour m'arrêter près de la cabane installée par l'Hôtel. Dont le succès est tel qu'elle est réservée jusqu'à une date lointaine, paraît-il!
Quelques clichés encore... Au loin l'antenne du Rochard.
Puis la chapelle de Montaigu...
Quelques jeux sans importance avec des troncs biscornus...
Puis des jeux d'eau...
Une île vraiment déserte?...
Une mangrove...
Et j'ai enfin bouclé le tour du plan d'eau pour repartir en direction du centre équestre... Sauf que mon regard est attiré par un drôle de calvaire... équipé d'un miroir!
Avec lequel je ne peux m'empêcher de jouer, forcément!
Je continue gentiment mon chemin... La Grande Coudrière et son joli manoir... La forêt... Hameau de Chellé avec ses énigmatiques ruines... Et virage à droite en direction du Montaigu. Au pied duquel je parviens en empruntant le petit chemin situé au-dessus de "La Mare". Reprenant la route goudronnée, je vire à droite afin de parvenir au chemin creux qui va me conduire au carrefour des Pommiers.
Encore quelques facéties photographiques, avec des troncs entremêlés.
Traversée de la route qui file à droite vers Sainte Gemmes... et reprise du chemin creux. Avec un raidillon où je m'embourbe carrément. Ce qui m'oblige à mettre pied à terre et à pousser péniblement ma monture.
Un peu plus loin... La nature m'offre encore prétexte à délirer.
Je reprends mon chemin, qui grimpe allègrement, avec d'innombrables morceaux de branches qui rendent mon équilibre instable... Jusqu'à ce que je m'arrête à nouveau.
Clichés réalisés avec mon numérique au sol, déclenchement par wifi via mon smartphone.
Et on repart, direction la Beucherie... où, tenant une longe entre les mains une anglaise fait faire des exercices à un tout petit cheval blanc. Elle me salue, je lui réponds... et je m'engouffre dans le boyau vert... dont je sors à la Beslière.
Pour découvrir un peu plus bas la toiture du château de Montesson.
Juste avant que je ne bifurque vers le plan d'eau de Bais, la borne destinée aux véhicules électriques me fait quelque peu "fantasmer". Ah, zut, j'ai pas pris les bonnes prises pour recharger la batterie de mon propre VTT !
Mais... trouve-t-on ce genre de borne le long d'itinéraires tels que la Vélo-Francette ou la Loire à Vélo... voire le long du halage de la Mayenne? Serait-ce une si mauvaise idée? M'enfin!
Après avoir effectué le tour du plan d'eau de Bais, je rentre "à l'écurie" avec 30 km au compteur.
Ne me demandez pas combien de temps j'ai mis! Ce n'est pas pas le centre de mes préoccupations.
Mais j'ai pris un bon bol d'air, un petit paquet de photos plus ou moins insolites... et beaucoup de plaisir.
Ce sera donc tout pour aujourd'hui!
C'est le printemps
En ce mois de février qui se termine, le thermomètre s'affole...
Mais qui s'en plaindrait?
Surtout pas moi!
D'autant plus que mon VTT électrique piaffe d'impatience au fond du garage!
Alors? Après avoir embarqué mes habituels "outils" que sont smartphone, numérique, boisson... j'enfourche mon fier coursier, direction Hambers... que je traverse pour bifurquer à droite vers Jublains...
Où m'attend mon fidèle compagnon, le soldat romain.

Alors que le compteur affiche presque 12 km... Je décide de prendre le chemin du retour, avec un léger vent de face. Heureusement, les électrons allègent ma dépense énergétique... surtout dans la côte de la Saulaie.
Retour à Hambers, où je ne peux refaire le plein d'eau, pour la bonne et simple raison que le petit bloc sanitaire est fermé! Dommage.
Et comme je me sens encore quelques fourmis dans les mollets, je décide d'attaquer mon "Géant" qui n'a rien à voir avec le Ventoux ou le Galibier. Soyons modeste: le mien se nomme Montaigu. Mais il suffit à mon bonheur.
Avant même d'atteindre son sommet, je constate avec plaisir que je ne suis pas le seul à avoir mis le nez dehors.
J'arrive à la chapelle.

Où, utilisant tous les recoins des vestiges muraux, des enfants jouent à cache-cache. Leurs cris joyeux égaient ce site beaucoup plus calme en temps "normal".
Tout en buvant le soleil, j'y stationne un bon moment... pour profiter du large panorama que les visiteurs semblent apprécier. Au travers de leurs échanges verbaux, je peux comprendre qu'ils essayent d'identifier le nom des différentes communes que l'on aperçoit au loin.
Et hop... c'est parti pour la descente vers le village de Montaigu dans lequel je ne vais pas me rendre puisque je tourne à gauche afin d'emprunter le joli chemin typique de notre bocage.
Quand un arbre très fourchu m'incite à m'arrêter... pour que je puisse tenter quelques fantaisies photographiques.
Et pendant cette longue pause, je vais voir passer des piétons et des cavaliers comme jamais je n'avais pu en voir à cet endroit.
Une nouvelle fois, je remonte en selle... direction le carrefour des Pommiers... Tout droit... vers la Basse-Beucherie... la Beslière...
D'où, au sortir du chemin, je découvre Bais nichée dans sa cuvette, ainsi que la toiture caractéristique du château de Montesson.
De retour au bercail, je constate avec satisfaction que malgré la trentaine de kilomètres parcourus, la batterie affiche encore une belle autonomie!
Et si au cours de ma virée je n'ai vu aucune hirondelle annonciatrice du printemps, je peux quand même vous assurer que je n'étais pas le seul à considérer qu'il avait pris un peu d'avance...
Sur la voie verte vers Mayenne
Cela faisait un petit moment que je n'avais pas sorti un modèle réduit. Il fait beau, je décide alors de filer vers le Montaigu... Où la crasse s'accroche malheureusement à la cime des arbres. D'ailleurs, au loin, on distingue une langue nuageuse qui masque en partie les éoliennes d'Hardanges. Inutile d'insister!
Je redescends donc un peu dépité.
Et en sortant de voiture, qu'est-ce que j'aperçois? Vite, un trépied, le smartphone juché dessus, et on s'amuse un petit peu... (photo non truquée, j'insiste!)
Combien de "clones"?
Le repas se termine et, abandonnant l'idée de faire du modélisme, je décide de filer vers la gare de Villaines la Juhel afin d'emprunter la voie verte qui monte jusqu'à Javron. J'installe mon Pégase électrique sur le porte-vélo... et... et... je suis stoppé net dans mon élan, car à Champgenêteux, je me trouve dans un brouillard impénétrable. Il me faut donc là encore changer de stratégie. Mon choix se porte un poil plus au Sud: gare de la Chapelle au Riboul.
D'où je peux filer vers l'Ouest en direction de Mayenne. Et sous un soleil radieux!
Par endroit, le sol est jonché de feuilles multicolores, avec un prédominance du jaune...

Ayant atteint la borne qui se trouve à trois kilomètres de Mayenne, je décide d'effectuer un demi-tour.
Pour m'arrêter près d'un champ aux jolies fleurs bleues. https://fr.wikipedia.org/wiki/Phacélie_à_feuilles_de_tanaisie
Un peu plus loin, je découvre un tronc enjolivé de ronces... aux feuilles rouges.
Pendant que je prends ma photo, un groupe de cyclistes aux maillots bigarrés me double... Et ça papote, et ça discute... à plein la largeur du chemin.
Je n'en ai cure, et je poursuis ma route vers l'Est, pour m'arrêter une nouvelle fois, afin "d'admirer"(???) ce que l'on peut faire avec le cours d'un ruisseau. Rectifié et busé tout droit d'un côté du pont... Avec une sinuosité qui me paraît plus naturelle en aval...
Je voudrais pouvoir m'arrêter partout afin de profiter pleinement des couleurs de l'automne... nettement plus agréables sous le soleil que sous la pluie.
Autre arrêt, pour jouer avec la pancarte qui signale humoristiquement l'approche d'un carrefour...
C'est alors qu'un autre groupe me dépasse. Mais, me remettant vite en selle, je rattrape ces "jeunots" avec assez d'aisance pour provoquer chez certains une petite curiosité. Et j'ai une fois encore droit à "C'est de la triche"! Bof
Ayant atteint la gare d'Hardanges, je décide de faire à nouveau demi-tour.
Le chemin redescend gentiment vers mon point de départ.
Encore quelques clichés, pour le plaisir.
Et je retrouve Scénic sur lequel je hisse mon cheval "ailé".
Bilan de la sortie... Un bon bol d'air, quelques photos, la rencontre avec des marcheurs... et 27km au compteur!
C'est tout de même mieux que de rester "cutté" devant sa télé, non?
Dream Surfer, vidéo et VTT
Par ce dimanche matin ensoleillé, alors que le vent ne s'est pas encore levé, je décide d'aller au Montaigu.
J'enfourne dans la voiture un Dream Surfer, celui-là même qui avait pris un bain forcé dans l'étang de Thau.
Et je lui colle sur le dos une petite caméra Mobius.
Alignement sur la piste, et c'est parti!
La caméra réalise des vidéos dont je vais extraire quelques images lorsque je serai devant l'écran de mon PC.
Passages bas pour quelques selfies.
Puis atterrissage afin de pivoter la caméra et obtenir un plan différent.
Redécollage...
Mais le vent commence à pointer le bout de son nez... et comme il est légèrement travers, les haies à proximité génèrent de bien belles turbulences.
Re- atterrissage... et cette fois la caméra se verra fixée sur la poignée de l'émetteur.
Ce qui me permettra d'obtenir les images à suivre.
Ayant satisfait mon désir d'effectuer quelques vols avec prises de vues, je file vers le parking du Montaigu... où je découvre bon nombre de vététistes participant à l'une des épreuves de "La Mayenne à VTT".
"La Transcoëvrons"
Et comme l'heure avance, je décide de rentrer au bercail, fort satisfait de ma sortie matinale.
Le circuit des trois plans d'eau
Septembre 2018...
Le ciel est d'une incroyable limpidité et le thermomètre bat des records de chaleur.
Il n'en faut pas davantage pour que j'aie envie de sortir.
Préparation du sac à dos... de la bouteille avec boisson. Vérification de la pression des pneus... Mise en route de Endomondo... et c'est parti, direction le premier plan d'eau, à savoir celui du Gué de Selle.
Pour ce faire, il me faut escalader le col du mont Rochard. Et c'est dans cette partie du circuit que j'apprécie particulièrement les électrons.
Descente vers Sainte Gemmes le Robert Et dans la traversée du bourg... où le mauvais état de la route génère des cahots, ce dont profitera mon feu clignotant rouge arrière pour se barrer. Une voiture l'évitera de justesse.
Puis j'emprunte la liaison en toute sécurité, et j'arrive à ma première étape.
J'en profite pour refaire le plein de mon bidon.
Contournement de ce vaste étang, et arrêt pour quelques clichés...
Ayant presque bouclé la boucle, je ressors au niveau de la route qui va me conduire vers la Grande Coudrière.
Je traverse ensuite le hameau de Chellé, où une charmante petite maison m'invite à faire un arrêt.
Un peu plus loin, je croise la route qui file à droite vers le Montaigu et sa chapelle.
Pour arriver à mon deuxième plan d'eau: celui d'Hambers.
Mais, en apercevant des scolaires qui courent autour, je me dis que je n'ai aucune chance de retrouver mon héron qui s'était posé sur la pancarte "Pêche interdite"... C'était lundi... et l'oiseau s'est envolé avant que je ne puisse sortir mon appareil photo. Dommage!
Juste au moment où je m'apprête à partir, on me hèle. Un couple, parent d'une "Romaine" dont je vous ai parlé sur ce blog.
http://bernardino.over-blog.net/2018/04/place-au-theatre.html
Papotage... Sur cet été qui n'en finit plus... Les châtaignes... les coings... Le vélo électrique...
Et je les quitte pour escalader la côte de la Bolinère qui me conduit à l'entrée du Foyer de handicapés, les Bleuets.
Là où un curieux couple m'accueille.
Puis j'entame la descente. Partie du circuit que je n'apprécie pourtant pas du tout. Il suffit d'observer l'important dénivelé à droite du goudron. Sur cette route à la circulation relativement dense, j'ai toujours peur d'être obligé de serrer à droite... Et si mes roues se prennent l'ornière... Je vous laisse imaginer la suite.
Tiens, à propos d'imaginer: ne pourrait-on imaginer qu'un jour on puisse bénéficier d'une liaison "douce" entre Hambers et Bais? A l'instar de ce qui se met en place entre Jublains et la chapelle de Doucé...
Au loin, se profile la caractéristique toiture du château de Montesson. Et juste à gauche de la route, un pommier... avec des fruits rouges qui me rappellent la couverture de mon livre de lecture quand j'étais au CP: ah! la fameuse méthode Boscher, que les moins de septante ans ne peuvent pas connaître!
Je chipe une pomme... juteuse à souhait.
Et je repars vers ma dernière étape, le plan d'eau de Bais.
Retour au bercail après une virée de 30 kilomètres.
Et mon VTT indique qu'il possède encore 80% de la charge... Bonnard!
Pour conclure? Ben même si certain(e)s considèrent que d'avoir un VTT électrique c'est de la triche....
je me suis fait rudement plaisir!
N'est-ce pas là l'essentiel?

C'est d'la triche!
Depuis que, fier comme Artaban, je me promène au guidon d'un VTT à assistance électrique, je ne saurais dire combien de fois j'ai entendu cette réplique:
"C'est d'la triche!"
Ah, bon?
Il est vrai que les médias nous ont mis la puce à l'oreille à propos de pratiques douteuses dans le sport cycliste de haut niveau. Où il convient de surpasser l'adversaire...
Je me souviens d'un reportage au cours duquel un vendeur de cycles montrait comment installer un moteur électrique dans le cadre d'un vélo de course. Venait ensuite la démonstration avec deux compétiteurs moyens, mais de niveau sensiblement identique.
Celui qui utilisait le vélo "amélioré" mettait systématiquement la pâtée à l'autre.
Mais moi, je ne pratique pas la compétition, et je ne cache aucunement le fait d'avoir des électrons dans le cadre.
Alors est-ce de ma part vraiment de la triche? Si c'était pour prendre l'avantage sur un concurrent, je répondrais par l'affirmative.
Mais je ne lèse personne...
Toujours est-il que lorsqu'on me lance le fameux "C'est d'la triche!", je réponds souvent par cette pirouette:
Quand au fil des ans le corps humain peine, et qu'on n'éprouve plus autant de plaisir qu'auparavant, que vaut-il mieux faire?
Abandonner totalement le vélo... pour se vautrer dans son canapé en dévorant les programmes TV avec un pack de bières à portée de main?
Ou bien continuer à appuyer sur les pédales? Parce que si je n'appuie pas, l'assistance ne se mettra pas en route!
Et de la sorte, tout en sillonnant les petites routes ou chemins creux de notre merveilleux bocage, et toujours avec autant de plaisir, je continue à faire de l'exercice physique... A mon niveau, certes. Mais c'est tout de même mieux que rien, non?
Bref, chacun en pensera ce qu'il veut.
Mais en ce qui me concerne, la seule philosophie que je développe tient dans cette maxime:
"Se donner les moyens de continuer à se faire plaisir!"
Pour le reste...
Avec mon nouveau VTTe Haibike
Vendredi matin. Le soleil rit dans un ciel sans nuages. Je consulte toutefois la météo, qui annonce une dégradation orageuse dans l'après-midi. Ce que voyant, ma moitié me conseille d'aller faire ma virée sans trop attendre.
Remplissage du bidon pour la boisson, vérification des pneus... mise en route de Endomondo, à la fois sur mon smartphone et sur le PC. Ce qui permettra à mon épouse de savoir où je suis en cas de pépin.
Et hop, direction la côte de la Beucherie. Qui s'escalade en position Standard; avec basculement vers Sainte Gemmes le Robert où l'indicateur d'entrée de bourg m'indique 45 km/h.
Un arrêt boisson... et j'emprunte ensuite la liaison vers Mézangers.
Les récentes et abondantes pluies ont raviné le chemin, à tel point qu'à un moment, ma roue avant s'en trouve déséquilibrée et que je frôle la chute!
Arrivée à l'étang de Gué de Selle. Je complète mon bidon, et je poursuis en direction de la digue afin d'effectuer quelques clichés.
C'est alors que je vois arriver un avion de tourisme, qui se met à effectuer des virages très très serrés... sans doute pour permettre à ses passagers d'admirer leur demeure...
Puis il se stabilise et prend la direction de l'Est.
Passage près du célèbre restaurant "Le Relais du Gué de Selle"... et de sa cabane dans l'arbre.
Pour sortir près du centre équestre... Chellé... Patte d'oie vers le site du Montaigu... une photo.
Je continue vers Hambers...Château de Montesson, et plan d'eau de Bais.
Quel bilan tirer de cette sortie?
J'ai parcouru 30 kilomètres, en puisant dans l'assistance lorsque mes jambes commençaient à souffrir.
La batterie n'était pas pleine au départ, puisque j'avais déjà effectué 10km.
Le tableau ci-dessous résume la situation. A savoir qu'il me restait 60% d'énergie dans la batterie. Et minimum 37 km possibles!
Assistance | reste km | Reste batterie |
---|---|---|
High | 37 | Solde 60% |
Standard | 45 | Solde 60% |
Eco | 69 | Solde 60% |
L'autonomie de mon nouveau coursier est donc un atout non négligeable.
Son "pilotage" est quelque peu différent de mon feu BH E-Motion... et il suffira de quelques autres virées pour peaufiner la chose.
Mais une fois encore, je ne saurais dire tout le bien que je pense de ces vélos munis d'électrons!
Mon nouveau VTT
Ah... fichue société de consommation!
Après 4 ans de bons et loyaux services, mon VTT électrique est soudainement tombé en panne... Et LE spécialiste de l'électrique chez qui je l'avais acheté m'a déclaré être incapable de trouver la solution, sauf à le renvoyer chez le fabricant en Espagne.
Passons sur les différentes étapes qui m'ont amené à racheter un bidule neuf.
Ce matin, c'était sa quatrième sortie. Grâce à ma petite imprimante 3D, je lui ai confectionné différents accessoires, tels que porte bidon, supports d'éclairage avant et arrière, boucle pour sacoche de selle...
Et je suis parti en direction de Jublains, afin de rendre visite à mon vieux copain le soldat romain.
Dont la tête était "embrumée" par de grandes toiles d'araignées

.
En sortant de Jublains, je tombe sur une grande affiche qui annonçait une exposition intitulée "Une vie de vents". Le vent, vous le savez, ça m'interpelle!!!
Je cale mon VTT à l'entrée de la salle, près du dieu barbu..

Et je prends tout mon temps pour effectuer la visite.
Après quoi je repars en direction de mon domicile... sous un ciel menaçant...

Que dire de mon nouveau "destrier" auquel je vais devoir m'habituer?
Le moteur ne se trouve plus sur la roue arrière, mais au niveau du pédalier... ce qui devrait constituer un réel avantage lors d'une crevaison. Je me souviens des galères lorsqu'il m'avait fallu "désosser" le bazar avec ses presque 7 kg!!!
Le pédalier ne possède plus qu'un plateau... Le pouce gauche n'ayant donc plus qu'à gérer le boitier de commande.
L'assistance est plafonnée à "high", ce qui signifie que j'ai perdu l'option "boost".
En revanche l'aide est nettement plus progressive qu'avec mon ancien VTT; ajoutons que dans la mesure où la batterie est montée de 9 à 12 A et que le moteur Yamaha passe pour moins gourmand, l'autonomie me semble avoir subi un gros coup de pouce.
Il va pourtant falloir que je trouve une béquille pour ce vélo... parce que si je m'arrête pour prendre un cliché et que je n'ai pas un poteau à ma disposition, l'opération devient critique. Or, cette béquille n'est pas "standard"... et "LE spécialiste de l'électrique chez qui je l'ai acheté" n'en avait pas en stock... Flux tendu... et merde!
Reste que, tout à mon plaisir de pédaler avec aisance, je me suis tout de même arrêté à plusieurs reprises...
- Pour prendre quelques clichés... (Que deviendrais-je sans appareil photo?)
- Pour "humer" la douce senteur des acacias dont les pétales jonchaient le sol après le gros orage de la veille...
- Et presque m'étourdir du fort bruissement des abeilles dans ce même bosquet aux fleurs blanches. Ah, le miel d'acacia!
Puis je suis revenu à Hambers... où j'ai pu refaire le plein de mon bidon et papoter avec quelques pêcheurs de connaissance
Reprise de la sortie avec la montée vers le Montaigu... et de curieux effets graphiques suite à de récents semis...
Ascension vers la chapelle... pour apercevoir au loin un champ peuplé d'innombrables coquelicots.
Quand arrive un jeune Vététiste... ancien élève, que je reconnais aisément...et avec lequel nous échangeons longuement.
Encore deux ou trois clichés...
Et puis c'est la descente vers Bais.
Ma femme a suivi tout mon parcours en direct sur l'écran du PC grâce au logiciel Endomondo...
J'ai réalisé une sortie d'environ 29 km...
Et mon ordinateur de bord me disait posséder encore 70% de charge au niveau de la batterie. Serait-il exagérément optimiste?
Mais, aussi curieux que cela puisse paraître, en ce dimanche de fête des mères, je n'ai même pas pensé à effeuiller la marguerite!