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Courtecuisse?
Depuis que je suis arrivé dans le Nord, je bénéficie(?) d'un climat peu clément...
Sauf qu'aujourd'hui, enfin, le ciel s'est entrouvert en tout début d'après-midi afin de laisser passer un peu de soleil.
J'en ai profité pour emprunter l'ancien VTT de mon petit-fils, et je suis parti en direction de la forêt de Marchiennes.
J'ai traversé le carrefour où se trouve le fameux restaurant de la Croix ou Pile...
Et j'ai continué mon chemin vers l'Ouest, avec pour toile de fond les arbres aux chaudes couleurs d'automne;
Et puis à Beuvry la Forêt, j'ai découvert un estaminet au nom qui ne pouvait me laisser indifférent...
Poursuivant ma virée, j'ai emprunté le chemin qui longe l'autoroute, et qui se nomme?
Le chemin des écoliers!
Virage à droite et, afin de retourner à mon point de départ, j'ai retraversé la forêt de Marchiennes du Nord au Sud.
C'est alors que dans Tilloy, j'ai aperçu un panneau d'arrêt de bus, qui semblait se payer ma tête!
Pensez qu'il me traitait de Courte-cuisse!
Ni plus ni moins!
Je sais, je sais!
C'est pas parce que je n'ai parcouru que 24 kilomètres qu'il faut ironiser de la sorte.
Je sais aussi que vous allez me dire:
"Alors, c'est pas trop dur de ne pas pouvoir utiliser l'assistance électrique?"
Ben non, ici, tout est plat, pas de côtes. Sauf si l'on attaque les terrils.
Mais je ne suis pas fou au point d'escalader ces résidus de mines.
N'empêche...
Même si je suis court sur pattes, mes cuisses me permettent encore de trimballer un VTT "normal", nettement plus léger que mon VTT Electro!
PS: Au-delà de la blague ci-dessus, il me faut être un peu plus sérieux et rendre hommage à ce poilu:
Soldat au 138e Régiment d'Infanterie durant la guerre 14-18
Décédé le 20/09/1915 des suites de ses blessures
J'aime pas les glands...
Ben ouais..
Je sais, les glands, ça se mange pas...
Y'a guère que les cochons qui s'en délectent.
Mais imaginez qu'en cette saison, les chênes laissent tomber ces fichus glands, qui jonchent le sol.
Y'en a partout!
Et quand on arrive là-dessus avec un vélo aux pneus pas très larges, on a vraiment l'impression de circuler sur des roulements à billes.
Equilibre instable s'il en est.
Et de temps en temps, un de ces fichus glands se trouve coincé entre le pneu et le sol... et il fuse sur le côté à une vitesse impressionnante... comme un noyau de cerise que l'on pince entre ses doigts et qu'on propulse le plus loin possible.
Bref, j'aime pas les glands!!!
C'est ce que je me suis dit tout durant que j'ai pédalé sur l'ancienne voie ferrée qui allait de Mayenne vers l'Orne.
Quand je l'ai quittée, j'ai filé vers Grazay, Jublains (où je suis allé dire bonjour à mon soldat gallo-romain).
Arrivé à Hambers, j'ai eu envie d'escalader le Montaigu.
Là, j'ai découvert un chantier d'élagage qui m'a impressionné... ça a dégagé un max... Mais c'est peut-être un bien, allez savoir.
Puis je me suis retrouvé au pied de la chapelle...
Et comme je n'avais pratiquement pas enregistré d'images auparavant, j'ai enquillé ma caméra SJ 4000 au bout de la perche à selfie, et j'ai mis en route.
Sauf que les nuages noirs qui se profilaient à l'horizon ne m'inspiraient guère!
Alors je suis vite redescendu vers Bais, où les premières gouttes m'ont accueilli avenue Auguste Janvier.
Après une virée de presque 44km, je suis enfin rentré chez moi...
Et puis j'ai visionné ma courte séquence vidéo, dont je vous livre le montage que j'en ai tiré.
Et ce sera tout pour aujourd'hui...
Y'a des jours comme ça, où on n'a rien d'autre à raconter!!!
Où on se plaît même à... glander!!!
Quand je retrouve Gué de Selle et le Montaigu
En ce joli matin de début septembre, j'ai enfourché mon VTT dès potron-minet.
Cela me laisse en effet davantage de temps avant midi... pour muser, flâner, rêver.
J'ai décidé de partir en direction du mont Rochard, pour redescendre vers Sainte Gemmes le Robert, et pénétrer dans l'agglomération à la vitesse pharaonique de 43 km/h!
Puis à la sortie du village, direction la liaison aménagée conduisant vers Gué de Selle.
Au passage, je remarque un arbre au squelette famélique...
Il contraste bizarrement avec la végétation luxuriante qui l'entoure.
Est-ce la raison pour laquelle je me suis rué sur les mûres omniprésentes dans les haies?
Mais un peu plus loin, je suis particulèrement déçu de ne plus trouver aucune prune le long de cette voie...
Hier, c'était dimanche, et je suppose que les pruniers ont dû être dépouillés de leurs derniers fruits!
Je parviens à l'étang du Gué de Selle, fort calme en cette fin d'été.
Seuls cinq ou six pêcheurs taquinent le poisson, et je croise quelques petits groupes de marcheurs...
Après avoir longé le centre équestre, je pénètre dans la forêt, puis j'entre dans le hameau de Chellé.
Un petit kilomètre, et je vire à droite, direction le Montaigu.
Auparavant, il aura fallu se "farcir" la côte de la Mare...
Je grimpe ensuite jusqu'à la Chapelle, point culminant de mon périple, d'où mon regard embrasse le paysage. Sous la caresse des rayons du soleil d'Est, je distingue au loin Hambers, Jublains, Mayenne...
Puis je redescends afin d'emprunter le sentier qui passe au carrefour des Pommiers.
Une agréable odeur de pins fraîchement coupés flotte dans l'atmosphère.
Le carrefour des Pommiers
Je poursuis ma balade dans ce ce chemin qui ressemble parfois à un véritable boyau...
Le chemin creux typique du bocage mayennais.
Puis je grignote encore quelques mûres, avant de me glisser dans le chemin qui descend à la Beltière.
Dès sa sortie, je retrouve la lumière et je vois alors s'ouvrir vers l'Ouest un vaste panorama verdoyant.
L'entrée dans Bais s'effectue par une jolie descente, qui va m'amener à faire le tour du plan d'eau... totalement désert à cette heure.
Sous les saules du plan d'eau de Bais
Et enfin, retour au bercail après une virée de 33.4km.
Je n'ai perdu qu'une barre du graphe de la batterie.
Faut tout de même dire que, même si chez nous c'est loin d'être plat, cela n'a rien à voir avec mes récentes escapades auvergnates!
Mais notre bocage vaut quand même bien qu'on lui consacre quelques commentaires, n'est-ce pas?
C'est la rentrée...
C'est la rentrée
Nous sommes fin août,
Je suis revenu du Cantal où j'ai passé des jours délicieux.
Après avoir escaladé le col de la Molède ou Prat de Bouc, mon VTT électrique s'ennuie depuis quelque temps en Mayenne car la météo se montre grincheuse.
Mais c'est sans doute un phénomène récurrent, propre à cette période de rentrée où se mêlent deux sentiments contradictoires : la joie de retrouver ses copains, sa maison, ses habitudes… et la tristesse de quitter l'été, les vacances, le farniente.
A la faveur d'une journée ensoleillée, j'ai enfin pu enfourcher ma bécane pour filer vers l'ancienne voie de chemin de fer.
Premier obstacle, avec un arbre en travers, suite sans doute aux vents violents qui ont balayé dernièrement notre région.
Et puis chemin faisant, je m'imprègne des douces senteurs qui présagent déjà l'automne.
Des feuilles jonchent le chemin.
Dans les haies, des mûres à foison.
Les traîtres acacias côtoient les chênes majestueux ou bien les "gentilles" prunelles qu'il ne faut surtout pas déguster en ce moment, au risque d'avoir la bouche comme un paillasson du fait de leurs propriétés astringentes !
Et puis les pommiers…
Qui réveillent dans ma bouche de bien curieuses saveurs, tout en évoquant mon premier livre de lecture : La méthode Boscher, avec ses pommes très colorées pour illustrer tantôt la leçon de lecture, tantôt la leçon de calcul.
http://ecolereferences.blogspot.fr/2011/09/methode-boscher-en-ligne-consulter.html
Ah, ces fameuses pommes qui, au cours d'une leçon de choses, se faisaient découper horizontalement ou verticalement pour offrir un spectacle différent, avant qu'on ne les déguste en fin de leçon.
Arrivé à Jublains, je m'en vais rendre visite à mon copain le soldat gallo-romain qui, sous son regard métallique, a bien du mal à cacher sa satisfaction de me revoir !
Un peu plus loin vers le Consent passe le ruisseau du Bias…
Je m'arrête afin de me désaltérer… et là ?
Deux « demoiselles » en train de se faire la cour près d'une mini cascade !
Autre leçon de choses très vivante.
Les "demoiselles"
Revenu à la maison, je consulterai Internet afin d'en apprendre un peu plus sur les moeurs de ces étranges créatures.
http://www.nature22.com/odonates22/zygopteres/calopteryx_vierge/calopteryx_vierge.html
Je file ensuite vers Hambers, le Montaigu…
J'en suis à 34,9km et je n'ai toujours pas perdu une seule barre de ma réserve électrique !
Mais cela chute inévitablement lorsque j'attaque le raidillon qui monte à la chapelle.
Un petit tour d'horizon avec des cavalières en arrière-plan…
Et retour à la maison après 40 kilomètres de balade dans mon bocage favori.
Voilà, j'ai donc moi aussi fait ma « rentrée »…
Pour retrouver des sensations beaucoup plus lointaines que celles éprouvées lorsque j'étais enseignant.
Des sensations beaucoup plus proches de celles d'un marmot qui fréquentait le CP ou le Cours Elémentaire.
PS : lors de mon retour à Bais, j'ai de nombreuses fois été questionné sur le fait que, durant les vacances, je n'envoyais plus rien concernant le blog via ma messagerie.
J'ai alors conseillé à mes correspondant(e)s de procéder à un abonnement.
De ce fait, dès qu'un nouvel article sort, vous en êtes informé(e)(s)…
Simple et confortable !
J'en pique pour la Nature
J'en "pique" pour la Nature... c'est le moins qu'on puisse dire.
Mais attendez un peu, vous comprendrez pourquoi j'aime aussi jouer avec les mots.
Lundi 15 juin, je ne suis guère courageux. Ouais, appelez ça une crise de motivation si vous le voulez, mais depuis un certain temps, chaque jour ... je remets au lendemain.
Disons plutôt qu'il s'agit d'une crise de procrastination.
Mais aujourd'hui, c'est décidé: je sors mon VTT.
Je suis donc parti sans trop savoir où j'allais fourrer mon nez.
Et tout en pédalant calmement, je reste fidèle à mon habitude qui consiste à zyeuter les petites fleurs.
Mais le temps gris ne les met guère en valeur.
Tournant-virant, je parviens au parking du Montaigu... Je m'assois sur un banc, et je contemple le paysage.
Et puis, sans trop y prêter attention, je regarde mon pneu avant, et j'y découvre...
Une magnifique épine, une de celles qui vous laissent en principe de "bons" souvenirs.
Je décide de ne pas y toucher, et je plonge dans la descente qui doit me ramener vers Bais, par la route.
Car il est hors de question que j'emprunte un chemin creux. Je n'ai surtout pas envie de voir ma roue avant complètement dégonflée et devoir rentrer à pied tout en poussant ma bécane.
J'arrive près du plan d'eau: ça a l'air de tenir.
Je prends plaisir à en faire le tour... et je tombe sur de jolis coquelicots...
Que je m'empresse de photographier, bien évidemment!
Avouez que j'ai de quoi être particulièrement satisfait de réaliser quelques photos, parce que je m'apprêtais à rentrer bredouille!
Quoi qu'il en soit, et alors que mon pneu ne semble toujours pas broncher, je finis par prendre le chemin de ma maison...
Lorsque je mets pied à terre, mon compteur affiche 40.440km... et je peux dire avec un grand soulagement que je n'ai pas manqué d'air!
Mais voyons voir maintenant cette méchante épine...
Je la retire? Ou je ne la retire pas?
Bof, rien que pour voir combien elle mesure, hein...
Et là, ben j'ai pas de quoi être déçu!!!
Le pneu émet alors un léger et très gentil chuintement tout en se dégonflant avec tristesse. Cela malgré le liquide anti-crevaison injecté par mes soins dans la chambre à air...
Faut quand même dire que "l'épée" est de belle taille.
Demain, je sais ce qui m'attend (Veuillez toutefois patienter un peu jusqu'au Post Scriptum!!!): je n'aurai plus qu'à démonter la roue afin d'effectuer la remise en état de mon "vélocipède".
Pour que je puisse à nouveau me promener dans la Nature.
Vous savez bien: j'en pique pour elle!
PS 1: lundi soir, juste avant d'aller me coucher, je descends au garage prendre des nouvelles de mon pneu crevé. Contrairement à mon attente, je ne le trouve pas complètement affaissé. Il lui reste encore suffisamment de pression qui devrait permettre de rouler.
Je décide de lui refiler un coup de pompe à 3.5kg... pour voir!
PS 2: mardi matin, je redescends... et je trouve mon pneu pétant de santé! Il n'a rien perdu depuis la veille. Je ne vais donc pas devoir jouer de la rustine.
Merci donc donc aux pneus de marque Schwalbe, et sans doute surtout au liquide "anti-crevaison" qui a colmaté efficacement la plaie!
http://www.probikeshop.fr/no-flats-joes-liquide-preventif-anti-crevaison-5-ml/1267.html