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Faire la lumière... sur le port du casque...
Fidèle(s) de ce blog ou pas, je voudrais vous entretenir d'un sujet qui me tient à coeur.
Vous aurez pu constater tout au long de mes "reportages vélocypédiques" que je suis pratiquement toujours coiffé d'un casque.
Les mauvaises langues disent que c'est pour cacher ma calvitie. Bien faire et laisser dire!
J'ai pour ma part une tout autre version à vous donner!
La pratique du vélo ou du VTT peut parfois se solder par une mauvaise chute. Une sorte d'Asnerie que je ne souhaite pas commettre!!!
C'est pourquoi cela fait bien longtemps que j'ai décidé de porter un casque.
Je n'ai fort heureusement pas encore eu l'occasion de tester sa résistance aux chocs, mais je considère que c'est un "accessoire" non obligatoire... qui devait pourtant l'être.
Par ailleurs, en tant qu'automobiliste, je constate parfois que la visibilité est mauvaise, et qu'il arrive d'avoir des difficultés à bien percevoir un cycliste presque tapi dans l'ombre.
C'est la raison pour laquelle, bien que ne roulant pas de nuit, je me suis mis en devoir, lorsque je pédale, d'être un peu mieux vu.
J'avais un petit système à LED qui traînait dans un fond de tiroir.
J'aurais sans doute pu le fixer sur mon VTT... Mais...
Comment pourrais-je le rendre solidaire de mon casque... sans que cela soit trop inesthétique, que le bidule ne risque pas de m'enfoncer le crâne en cas de choc(*), que ce soit facilement amovible...
Voilà pour le cahier des charges.
J'ai donc bricolé un système n'ayant eu que fort peu d'incidence sur le casque lui-même.
Il m'a juste fallu enlever un peu de matière à l'arrière de façon à pouvoir placer le boîtier un peu encastré et, grâce à la patte dont il est muni, venir se glisser puis se pincer sur une lanière synthétique.
Avec un large cutter, j'ai ensuite pratiqué une première encoche horizontale pour y insérer une lanière, collée à la multiglue.
Etape suivante avec une autre encoche parallèle un peu plus bas afin d'y insérer le morceau de lanière libre... qui ne sera pas collé. Il coulisse en effet par l'intérieur au bas du casque, ce qui me permet de retirer facilement et/ou d'allumer le boîtier.
Parce qu'il faut aussi penser à pouvoir changer les piles!
Pour serrer et plaquer le boîtier à sa place, il suffit de tirer sur le petit morceau de languette qui ne se voit guère, et qui ne gène aucunement l'arrière de ma tête.
En réalisant cette bidouille, je n'ai certes pas réinventé l'eau tiède, mais cela m'a évité d'acheter un casque conçu d'office avec système lumineux.
Et surtout, je pense avoir nettement amélioré ma sécurité passive.
Car lorsqu'on évolue dans quelque milieu que ce soit, s'il importe de bien voir, il me semble encore beaucoup plus vital d'être bien vu!
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(*)PS1: il paraîtrait que dans l'accident de ski dont a été victime un célèbre pilote de F1, la caméra dépassant le sommet du casque aurait pu, en enfonçant le crâne, être à l'origine de ses graves traumatismes.
PS2: toujours dans le domaine de la sécurité, j'ai jugé utile d'agrémenter mon casque ainsi que mon VTT avec des motifs adhésifs comportant deux N° de téléphone à contacter au cas où... Ce que voyant, un pompier m'a un jour suggéré d'y ajouter mon groupe sanguin...
PS3: dans la mesure où j'embarque toujours mon sac à dos qui cacherait un gilet fluo, il va me falloir lui adapter des bandes réfléchissantes.
Géocache et VTT
Alors que Noël est tout proche, que le temps est doux... et que le soleil brille, je décide d'enfourcher mon VTT afin d'effectuer un petit parcours.
Et loin de moi l'idée de vous raconter une "Asnerie"!
J'attrape l'ancienne voie ferrée peu avant La Chapelle au Riboul.
Le sol est jonché de feuilles, avec parfois de jolies flaques... particulièrement au niveau du centre équestre.
Je quitte la voie verte au niveau de Marcillé la Ville, et je vire à gauche pour atteindre Grazay.
Sortie direction Mayenne, puis la route qui file vers Jublains.
Je parviens près du Temple romain.
Là, je mets en route mon appli Geocaching afin de savoir...
Hé... Une cache se trouve en effet pas très loin.
Niché au creux d'un arbre se trouve un petit "trésor" relativement facile à trouver.
La carte me signale une autre cache en direction de la grande maison.
Confectionnée à partir d'un rouleau de pellicule, et arrimée grâce à un aimant sur une poutrelle métallique, elle ne me pose pas trop de problèmes.
Allons explorer un peu plus loin, près de la Mairie, où quelqu'un a déposé un "bonus".
J'aurai beau arpenter calmement les lieux, et avoir les deux points en coïncidence sur l'écran de mon smartphone... je resterai bredouille!
Direction maintenant "la Forteresse".
Tiens, comme c'est bizarre, mon soldat est paraît-il détenteur d'un mini trésor!
J'aurai beau lui passer la main jusque dans sa tête en tôle, gratter par terre...
Nippe.
Bredouille encore une fois!
Et puis comme l'heure s'avance, il faut que je songe à rentrer. Ne sommes-nous pas dans les jours les plus courts de l'année?
Et hop, direction Hambers, où se trouvent 3 "caches", qu'il me faudra découvrir un peu plus tard.
Je ne peux tout de même pas manquer un petit arrêt devant le château de Montesson... et sa drôle de toiture.
J'arrive enfin au niveau du camping... je tourne à gauche afin de faire le tour du plan d'eau.
C'est là que le soleil couchant m'offre quelques jolies perspectives...
Et puis mon "cheval électrifié" retrouve enfin son écurie.
Il m'a permis d'effectuer un peu plus de 34 km... de découvrir deux autres caches, et de prendre quelques jolis clichés.
Que demander de plus?
Je considère qu'il m'a offert un bien joli cadeau de Noël. N'est-ce pas?
Attendons maintenant avec sérénité ce que la hotte contiendra à mon intention! Si le "bonhomme" considère toutefois que j'ai été sage!.
Joyeux Noël à toutes et à tous!
Mon VTT a dépassé les 3000km
Si vous avez suivi les péripéties de mon VTT à assistance électrique, vous êtes en droit de vous demander:
"Depuis qu'il roule, combien affiche-t-il au compteur?"
Je suis en mesure de vous donner la réponse!
Acheté le 12 avril 2014, mon "cheval de course" a donc franchi aujourd'hui le cap des 3000km.
http://bernardino.over-blog.net/2014/04/velo-electrique-bh-emotion-neo-xtrem.html
Du point de vue entretien, je n'ai eu à changer que les plaquettes de frein à l'arrière (août 2015; station du Lioran dans le Cantal).
A niveau des pneus, ils sont encore en bon état, et depuis qu'ils ont été traités avec du liquide spécial, je n'ai pas eu à souffrir de crevaisons intempestives.
Quelques statistiques:
Ces 3000km ont étét réalisés en 616 jours, et un rapide calcul fournit une moyenne journalière de 5km environ.
Si on évalue cette durée autrement, je possède ce VTT depuis 20 mois.
Utilisation moyenne de 150km/mois.
Vous me direz que les "vrais" cyclistes sont en mesure d'obtenir des kilométrages nettement supérieurs.
Mais je ne me suis jamais considéré comme tel.
Je serais plutôt à classer dans la catégorie des pédaleurs pour le fun... avec le regard à l'affût de la moindre prise de vue susceptible de m'arrêter.
Un gars qui pédale dans le calme (voir ci-dessus), et pour le(s) loisir(s)! (voir ci-dessous)
Depuis que j'utilise Endomondo... j'ai "bouffé" l'équivalent de 791 hamburgers!!! Et j'ai parcouru presque un quart du tour du monde!
L'hiver étant peu propice au pédalage... et aux photos, je continue malgré tout à effectuer des sorties, dont je ne manquerai pas de vous rendre compte!
Le vététiste babillard
Par tous les saints!
Mais ce matin de premier novembre est très ensoleillé. Frisquet, mais ensoleillé, du moins à Bais.
J'enfourche donc mon VTT et me voilà parti en direction de Loupfougères. Chaudement vêtu, et ganté comme il faut.
Plus je m'approche de ce village, plus je pénètre dans une brume épaisse... ce qui accentue l'impression de fraîcheur.
Je parviens à la gare, et le temps de me désaltérer, sortir l'appareil photo... pffftttt... la brume s'évapore presque instantanément. Laissant même apparaître la lune!
Puis je m'engouffre dans le tunnel végétal que constitue la voie verte.
Au sol, on peut remarquer un patchwork très différent en fonction des arbustes qui bordent le chemin.
Et tout en pédalant gentiment, je parviens à la gare de La Chapelle au Riboul, qui se dégrade chaque jour davantage.
Toujours sous l'emprise du monde végétal, je finis par en déboucher vers Marcillé la Ville, où je retrouve le minéral avec la route goudronnée.
Arrêt dans le bourg de Grazay, juste à côté de l'église.
Je me désaltère, et je remarque soudain la pierre sur laquelle je suis assis.
Pierre que l'on trouve souvent près du porche des églises.
Les plus avertis de mes lecteurs auront déjà trouvé à quoi servait ce promontoire minéral...
Et je reprends la route... pour retrouver, juste à l'entrée du bois de la Guesnerie, les épouvantails qui ornaient le champ de maïs. En vue d'un éventuel recyclage?
Epouvantails à recycler?
La chapelle de Doucé, puis Jublains, où à défaut de rencontrer une pierre similaire à celle de Grazay, il m'est possible d'admirer une stèle gauloise.
Je ne peux cependant pas m'empêcher d'aller saluer mon copain le soldat gallo-romain.
Rituel, n'est-ce pas?
Observez bien les ombres au sol... On y voit la mienne, celle du soldat, et même celle de la canne selfie!
La température monte gentiment. Presque 18°...
Et hop, je pointe ma roue avant en direction de Hambers... où je rôde près de l'église sans dénicher "LA" pierre en question. Ai-je mal cherché?
A défaut, j'effectue le tour du plan d'eau où se trouvent de nombreux pêcheurs...
Et je prends la direction de Bais... où j'ai bien l'intention de m'arrêter près de l'église, car je sais que je vais y trouver une pierre, un peu semblable à celle de Grazay.
Alors, me direz-vous, mais c'est quoi cette pierre?
Il s'agit vraisemblablement de ce que l'on nomme une pierre babillarde.
C'est sur cette estrade que se juchait le garde-champêtre à l'issue des cérémonies religieuses.
En annonçant les nouvelles du village... il préfigurait le JT de 20 heures!
Et alors pourquoi serais-je un vététiste babillard?
Sans doute parce que je prends plaisir à causer... et à diffuser "mes" nouvelles.
Mais je vous laisse maintenant ergoter sur le sens de babillard... et vous me direz si mon propos relève davantage du babillage que du bavardage!
A moins que ce ne soit l'inverse!
http://www.notrefamille.com/dictionnaire/definition/babillard
Toujours est-il que j'ai effectué un parcours de 42 km, et que je suis rentré à la maison avec 4 barres sur 5. Ce qui signifie que je n'ai guère tapé dans les réserves de la batterie dont est doté mon VTT électrique!
Témoignage reçu suite à l'édition de cet article:
Je confirme: c'est bien la pierre babillarde. Quand j'étais gosse, j'ai vu le garde champêtre, après un roulement de tambour, annoncer:
"Avis à la population... etc etc.... "Je ne suis pas sûr qu'à Bais ce soit le garde-champêtre, ce devait être un menuisier qu'on appelait gars Petit. Il faudrait interroger les plus anciens.Bon allez, à la prochaine sortie.M.R.
Couleurs d'automne
En ce froid matin d'octobre où nous venions de changer d'heure, j'ai observé le ciel, lumineux, sans nuages.
J'ai alors saisi l'opportunité d'enfourcher mon VTT à électrons pour me fondre dans les paysages d'automne.
Les herbes mouchetées de rosée semblent à la limite de la gelée blanche.
Les "boules" de pissenlits sont comme pétrifiées.
La féerie du cristal...
(Cliquer sur les images pour grossir)
Et chemin faisant, je peux découvrir toutes les nuances qu'offrent les feuillages en cette période de l'année.
Arrivant à Gué de Selle, je constate combien les gens ont mis à profit -eux aussi- les rayons du soleil. Je n'ai pas souvenir d'avoir rencontré autant de monde autour de cet étang... surtout un dimanche matin.
Au loin, la chapelle de Montaigu se profile sur l'horizon... ma prochaine étape sans doute.
Sur la surface encore lisse du plan d'eau... de nombreux oiseaux, alors qu'un vol de canards sauvages passe en braillant...
Quittant le pourtour de Gué de Selle, je traverse l'un des parkings où je m'arrête afin de me désaltérer.
Le vent commence à pointer le bout de son nez, et à la moindre risée, de nombreuses feuilles s'évadent en virevoltant vers le sol.
Les chênes en profitent pour abandonner leurs glands, qu'on entend rebondir sur les branches des arbres... des sons de marimba.
On obtient même une symphonie de métallophone lorsque ces mêmes glands atterrissent sur les voitures qui sont garées près de la haie.
Avec des sons très différents.
Et puis encore des couleurs... chaudes.
Mais une odeur puissante commence à titiller mes narines... jusqu'à ce que je découvre un renard mort dans le fossé... sans doute culbuté par une voiture.
J'arrive au hameau de Chellé... avec ses ruines. Mystérieuses...
Un peu plus loin, je bifurque à droite, pour parvenir enfin au sommet du Montaigu... d'où je peux apercevoir l'étang de Gué de Selle.
Et puis je redescends afin d'emprunter le petit chemin qui me ramènera vers Bais via le carrefour des Pommiers.
Les feuilles qui jonchent le sol masquent les branches mortes... et la tenue de route s'en ressent profondément!
Gare à la chute...
Et dans ce chemin creux, je parviens soudain à un endroit où les ronces pendent presque jusqu'au sol... Une sorte de filet naturel dans lequel il convient de ne pas se laisser prendre au risque de se faire griffer le visage!
Sortant de la voûte formée par la végétation, j'arrive à la Beslière...
En contrebas se profile le dôme du château de Montesson...
Virage à droite, et je n'ai plus qu'à me laisser glisser vers le village de Bais.
Le compteur affiche 34km...
Je n'ai perdu qu'une barre sur les cinq qu'affiche le tableau de bord.
Mon VTT peut maintenant se reposer...
Il ne me reste plus qu'à partager avec vous les images que j'ai pu glaner tout au long de ma promenade automnale.
Have fun!
La totalité des clichés:
https://picasaweb.google.com/109040596218534683613/251015CouleursDAutomne?authuser=0&feat=directlink
Courtecuisse?
Depuis que je suis arrivé dans le Nord, je bénéficie(?) d'un climat peu clément...
Sauf qu'aujourd'hui, enfin, le ciel s'est entrouvert en tout début d'après-midi afin de laisser passer un peu de soleil.
J'en ai profité pour emprunter l'ancien VTT de mon petit-fils, et je suis parti en direction de la forêt de Marchiennes.
J'ai traversé le carrefour où se trouve le fameux restaurant de la Croix ou Pile...
Et j'ai continué mon chemin vers l'Ouest, avec pour toile de fond les arbres aux chaudes couleurs d'automne;
Et puis à Beuvry la Forêt, j'ai découvert un estaminet au nom qui ne pouvait me laisser indifférent...
Poursuivant ma virée, j'ai emprunté le chemin qui longe l'autoroute, et qui se nomme?
Le chemin des écoliers!
Virage à droite et, afin de retourner à mon point de départ, j'ai retraversé la forêt de Marchiennes du Nord au Sud.
C'est alors que dans Tilloy, j'ai aperçu un panneau d'arrêt de bus, qui semblait se payer ma tête!
Pensez qu'il me traitait de Courte-cuisse!
Ni plus ni moins!
Je sais, je sais!
C'est pas parce que je n'ai parcouru que 24 kilomètres qu'il faut ironiser de la sorte.
Je sais aussi que vous allez me dire:
"Alors, c'est pas trop dur de ne pas pouvoir utiliser l'assistance électrique?"
Ben non, ici, tout est plat, pas de côtes. Sauf si l'on attaque les terrils.
Mais je ne suis pas fou au point d'escalader ces résidus de mines.
N'empêche...
Même si je suis court sur pattes, mes cuisses me permettent encore de trimballer un VTT "normal", nettement plus léger que mon VTT Electro!
PS: Au-delà de la blague ci-dessus, il me faut être un peu plus sérieux et rendre hommage à ce poilu:
Soldat au 138e Régiment d'Infanterie durant la guerre 14-18
Décédé le 20/09/1915 des suites de ses blessures
J'aime pas les glands...
Ben ouais..
Je sais, les glands, ça se mange pas...
Y'a guère que les cochons qui s'en délectent.
Mais imaginez qu'en cette saison, les chênes laissent tomber ces fichus glands, qui jonchent le sol.
Y'en a partout!
Et quand on arrive là-dessus avec un vélo aux pneus pas très larges, on a vraiment l'impression de circuler sur des roulements à billes.
Equilibre instable s'il en est.
Et de temps en temps, un de ces fichus glands se trouve coincé entre le pneu et le sol... et il fuse sur le côté à une vitesse impressionnante... comme un noyau de cerise que l'on pince entre ses doigts et qu'on propulse le plus loin possible.
Bref, j'aime pas les glands!!!
C'est ce que je me suis dit tout durant que j'ai pédalé sur l'ancienne voie ferrée qui allait de Mayenne vers l'Orne.
Quand je l'ai quittée, j'ai filé vers Grazay, Jublains (où je suis allé dire bonjour à mon soldat gallo-romain).
Arrivé à Hambers, j'ai eu envie d'escalader le Montaigu.
Là, j'ai découvert un chantier d'élagage qui m'a impressionné... ça a dégagé un max... Mais c'est peut-être un bien, allez savoir.
Puis je me suis retrouvé au pied de la chapelle...
Et comme je n'avais pratiquement pas enregistré d'images auparavant, j'ai enquillé ma caméra SJ 4000 au bout de la perche à selfie, et j'ai mis en route.
Sauf que les nuages noirs qui se profilaient à l'horizon ne m'inspiraient guère!
Alors je suis vite redescendu vers Bais, où les premières gouttes m'ont accueilli avenue Auguste Janvier.
Après une virée de presque 44km, je suis enfin rentré chez moi...
Et puis j'ai visionné ma courte séquence vidéo, dont je vous livre le montage que j'en ai tiré.
Et ce sera tout pour aujourd'hui...
Y'a des jours comme ça, où on n'a rien d'autre à raconter!!!
Où on se plaît même à... glander!!!
Quand je retrouve Gué de Selle et le Montaigu
En ce joli matin de début septembre, j'ai enfourché mon VTT dès potron-minet.
Cela me laisse en effet davantage de temps avant midi... pour muser, flâner, rêver.
J'ai décidé de partir en direction du mont Rochard, pour redescendre vers Sainte Gemmes le Robert, et pénétrer dans l'agglomération à la vitesse pharaonique de 43 km/h!
Puis à la sortie du village, direction la liaison aménagée conduisant vers Gué de Selle.
Au passage, je remarque un arbre au squelette famélique...
Il contraste bizarrement avec la végétation luxuriante qui l'entoure.
Est-ce la raison pour laquelle je me suis rué sur les mûres omniprésentes dans les haies?
Mais un peu plus loin, je suis particulèrement déçu de ne plus trouver aucune prune le long de cette voie...
Hier, c'était dimanche, et je suppose que les pruniers ont dû être dépouillés de leurs derniers fruits!
Je parviens à l'étang du Gué de Selle, fort calme en cette fin d'été.
Seuls cinq ou six pêcheurs taquinent le poisson, et je croise quelques petits groupes de marcheurs...
Après avoir longé le centre équestre, je pénètre dans la forêt, puis j'entre dans le hameau de Chellé.
Un petit kilomètre, et je vire à droite, direction le Montaigu.
Auparavant, il aura fallu se "farcir" la côte de la Mare...
Je grimpe ensuite jusqu'à la Chapelle, point culminant de mon périple, d'où mon regard embrasse le paysage. Sous la caresse des rayons du soleil d'Est, je distingue au loin Hambers, Jublains, Mayenne...
Puis je redescends afin d'emprunter le sentier qui passe au carrefour des Pommiers.
Une agréable odeur de pins fraîchement coupés flotte dans l'atmosphère.
Le carrefour des Pommiers
Je poursuis ma balade dans ce ce chemin qui ressemble parfois à un véritable boyau...
Le chemin creux typique du bocage mayennais.
Puis je grignote encore quelques mûres, avant de me glisser dans le chemin qui descend à la Beltière.
Dès sa sortie, je retrouve la lumière et je vois alors s'ouvrir vers l'Ouest un vaste panorama verdoyant.
L'entrée dans Bais s'effectue par une jolie descente, qui va m'amener à faire le tour du plan d'eau... totalement désert à cette heure.
Sous les saules du plan d'eau de Bais
Et enfin, retour au bercail après une virée de 33.4km.
Je n'ai perdu qu'une barre du graphe de la batterie.
Faut tout de même dire que, même si chez nous c'est loin d'être plat, cela n'a rien à voir avec mes récentes escapades auvergnates!
Mais notre bocage vaut quand même bien qu'on lui consacre quelques commentaires, n'est-ce pas?
C'est la rentrée...
C'est la rentrée
Nous sommes fin août,
Je suis revenu du Cantal où j'ai passé des jours délicieux.
Après avoir escaladé le col de la Molède ou Prat de Bouc, mon VTT électrique s'ennuie depuis quelque temps en Mayenne car la météo se montre grincheuse.
Mais c'est sans doute un phénomène récurrent, propre à cette période de rentrée où se mêlent deux sentiments contradictoires : la joie de retrouver ses copains, sa maison, ses habitudes… et la tristesse de quitter l'été, les vacances, le farniente.
A la faveur d'une journée ensoleillée, j'ai enfin pu enfourcher ma bécane pour filer vers l'ancienne voie de chemin de fer.
Premier obstacle, avec un arbre en travers, suite sans doute aux vents violents qui ont balayé dernièrement notre région.
Et puis chemin faisant, je m'imprègne des douces senteurs qui présagent déjà l'automne.
Des feuilles jonchent le chemin.
Dans les haies, des mûres à foison.
Les traîtres acacias côtoient les chênes majestueux ou bien les "gentilles" prunelles qu'il ne faut surtout pas déguster en ce moment, au risque d'avoir la bouche comme un paillasson du fait de leurs propriétés astringentes !
Et puis les pommiers…
Qui réveillent dans ma bouche de bien curieuses saveurs, tout en évoquant mon premier livre de lecture : La méthode Boscher, avec ses pommes très colorées pour illustrer tantôt la leçon de lecture, tantôt la leçon de calcul.
http://ecolereferences.blogspot.fr/2011/09/methode-boscher-en-ligne-consulter.html
Ah, ces fameuses pommes qui, au cours d'une leçon de choses, se faisaient découper horizontalement ou verticalement pour offrir un spectacle différent, avant qu'on ne les déguste en fin de leçon.
Arrivé à Jublains, je m'en vais rendre visite à mon copain le soldat gallo-romain qui, sous son regard métallique, a bien du mal à cacher sa satisfaction de me revoir !
Un peu plus loin vers le Consent passe le ruisseau du Bias…
Je m'arrête afin de me désaltérer… et là ?
Deux « demoiselles » en train de se faire la cour près d'une mini cascade !
Autre leçon de choses très vivante.
Les "demoiselles"
Revenu à la maison, je consulterai Internet afin d'en apprendre un peu plus sur les moeurs de ces étranges créatures.
http://www.nature22.com/odonates22/zygopteres/calopteryx_vierge/calopteryx_vierge.html
Je file ensuite vers Hambers, le Montaigu…
J'en suis à 34,9km et je n'ai toujours pas perdu une seule barre de ma réserve électrique !
Mais cela chute inévitablement lorsque j'attaque le raidillon qui monte à la chapelle.
Un petit tour d'horizon avec des cavalières en arrière-plan…
Et retour à la maison après 40 kilomètres de balade dans mon bocage favori.
Voilà, j'ai donc moi aussi fait ma « rentrée »…
Pour retrouver des sensations beaucoup plus lointaines que celles éprouvées lorsque j'étais enseignant.
Des sensations beaucoup plus proches de celles d'un marmot qui fréquentait le CP ou le Cours Elémentaire.
PS : lors de mon retour à Bais, j'ai de nombreuses fois été questionné sur le fait que, durant les vacances, je n'envoyais plus rien concernant le blog via ma messagerie.
J'ai alors conseillé à mes correspondant(e)s de procéder à un abonnement.
De ce fait, dès qu'un nouvel article sort, vous en êtes informé(e)(s)…
Simple et confortable !
J'en pique pour la Nature
J'en "pique" pour la Nature... c'est le moins qu'on puisse dire.
Mais attendez un peu, vous comprendrez pourquoi j'aime aussi jouer avec les mots.
Lundi 15 juin, je ne suis guère courageux. Ouais, appelez ça une crise de motivation si vous le voulez, mais depuis un certain temps, chaque jour ... je remets au lendemain.
Disons plutôt qu'il s'agit d'une crise de procrastination.
Mais aujourd'hui, c'est décidé: je sors mon VTT.
Je suis donc parti sans trop savoir où j'allais fourrer mon nez.
Et tout en pédalant calmement, je reste fidèle à mon habitude qui consiste à zyeuter les petites fleurs.
Mais le temps gris ne les met guère en valeur.
Tournant-virant, je parviens au parking du Montaigu... Je m'assois sur un banc, et je contemple le paysage.
Et puis, sans trop y prêter attention, je regarde mon pneu avant, et j'y découvre...
Une magnifique épine, une de celles qui vous laissent en principe de "bons" souvenirs.
Je décide de ne pas y toucher, et je plonge dans la descente qui doit me ramener vers Bais, par la route.
Car il est hors de question que j'emprunte un chemin creux. Je n'ai surtout pas envie de voir ma roue avant complètement dégonflée et devoir rentrer à pied tout en poussant ma bécane.
J'arrive près du plan d'eau: ça a l'air de tenir.
Je prends plaisir à en faire le tour... et je tombe sur de jolis coquelicots...
Que je m'empresse de photographier, bien évidemment!
Avouez que j'ai de quoi être particulièrement satisfait de réaliser quelques photos, parce que je m'apprêtais à rentrer bredouille!
Quoi qu'il en soit, et alors que mon pneu ne semble toujours pas broncher, je finis par prendre le chemin de ma maison...
Lorsque je mets pied à terre, mon compteur affiche 40.440km... et je peux dire avec un grand soulagement que je n'ai pas manqué d'air!
Mais voyons voir maintenant cette méchante épine...
Je la retire? Ou je ne la retire pas?
Bof, rien que pour voir combien elle mesure, hein...
Et là, ben j'ai pas de quoi être déçu!!!
Le pneu émet alors un léger et très gentil chuintement tout en se dégonflant avec tristesse. Cela malgré le liquide anti-crevaison injecté par mes soins dans la chambre à air...
Faut quand même dire que "l'épée" est de belle taille.
Demain, je sais ce qui m'attend (Veuillez toutefois patienter un peu jusqu'au Post Scriptum!!!): je n'aurai plus qu'à démonter la roue afin d'effectuer la remise en état de mon "vélocipède".
Pour que je puisse à nouveau me promener dans la Nature.
Vous savez bien: j'en pique pour elle!
PS 1: lundi soir, juste avant d'aller me coucher, je descends au garage prendre des nouvelles de mon pneu crevé. Contrairement à mon attente, je ne le trouve pas complètement affaissé. Il lui reste encore suffisamment de pression qui devrait permettre de rouler.
Je décide de lui refiler un coup de pompe à 3.5kg... pour voir!
PS 2: mardi matin, je redescends... et je trouve mon pneu pétant de santé! Il n'a rien perdu depuis la veille. Je ne vais donc pas devoir jouer de la rustine.
Merci donc donc aux pneus de marque Schwalbe, et sans doute surtout au liquide "anti-crevaison" qui a colmaté efficacement la plaie!
http://www.probikeshop.fr/no-flats-joes-liquide-preventif-anti-crevaison-5-ml/1267.html