humour et modelisme
Un garçon dans le vent
Quand j'étais ado, on évoquait parfois les Beatles, en disant d'eux: "Quatre garçons dans le vent".
Qui chantaient:
"All you need is love..." (Tout ce dont vous avez besoin, c'est d'amour...)
Mais aujourd'hui... le seul garçon "dans le vent" dont je veux parler, c'est moi!
A qui l'on pourrait dire:
"All you need is slope..." (tout ce dont tu as besoin, c'est d'une pente)
Merci Daniel de m'avoir suggéré ce jeu de mots!)
Il faut dire que vous devez déjà connaître mon goût pour les engins volants que sont les modèles réduits.... que j'adore faire jouer avec le vent!
Surtout les planeurs... en vol de pente justement!
J'ai la chance d'habiter une région de bocage, avec des collines, sur lesquelles vient opportunément frapper le vent.
De ce fait, l'air est soit obligé de contourner l'obstacle, soit de passer par dessus.
Et c'est cette seconde option qui m'intéresse.
Car "en passant par dessus", le vent génère une force ascensionnelle dont je tire profit afin de faire voler mes "zoiseaux" aussi longtemps que possible, en utilisant une énergie absolument gratuite.
Et si l'on aborde le problème "énergie"... on va largement déborder du sujet modélisme.
En effet, la communauté de communes de Bais voit actuellement pousser des éoliennes. Elles seront à terme 9, capables de fournir davantage que nos propres besoins locaux en électricité, hors chauffage.
L'une d'elles, située du côté de La Roche, vient tout juste de voir ses travaux de terrassement débuter.
Située à proximité d'une de mes zones de vol, elle ne gênera en rien ma pratique...
Je peux même supposer que les aménagements au niveau des chemins d'accès risquent de me raccourcir le temps consacré à rejoindre le site.
Ce que j'ai tenté de vérifier ce matin.
Je partais en effet à pied du point rouge "La Roche".
A l'avenir, il devrait m'être possible de stationner à l'endroit "voiture" (voire un peu plus près), et de cheminer selon le trait bleu. (500mètres environ).
Et ce matin, longeant un champ de blé, j'ai la surprise d'apercevoir... une biche? un chevreuil?.
L'animal ne m'a pas vu.
Avec d'infinies précautions, je sors mon téléphone afin de pouvoir effectuer un cliché... mais je n'en aurai pas le temps.
Le cervidé s'enfuit en effectuant de magnifiques bonds, disparaissant au milieu des céréales.
Effectuant alors quelques dizaines de mètres en montant, je vois déboucher... sans doute le même animal, qui m'offre à nouveau un réjouissant spectacle...
Mais toujours pas de photo!
Je m'installe ensuite au point "Décollage de ce jour".
Parce que cela fait bien longtemps que j'ai dû abandonner le point "Très ancien décollage"... en raison du maïs omniprésent.
Avec l'option qui me reste... la haie en contrebas ne permet plus de décoller en planeur pur. (voir cliché ci-dessous).
Il faut nécessairement utiliser un peu de moteur électrique afin de gagner la zone ascendante avec un maximum de sécurité.
Ensuite, le vol est très facile: la portance est au rendez-vous!
Cela monte très haut. Mon planeur va de temps en temps tutoyer des vols d'hirondelles, qui matérialisent les ascendances.
Quelle en est la raison?
Ben.. naturellement paresseux, mais pas forcément dénués de cervelle, les oiseaux y trouvent à bequeter tout un tas de moucherons évoluant dans la masse d'air qui monte!
A d'autres moments, c'est avec deux buses que mon planeur tournicotera dans le ciel.
Tout en pilotant juché sur mon promontaire, je bénéficie d'un magnifique panorama, avec le Montaigu en
arrière-plan.
Emetteur au bout des pouces, je vais même essayer de prendre un cliché.
Mais c'est pas facile! Il me faudrait au moins trois mains.
Et puis sans zoom sur mon smartphone...
M'enfin... vous devriez quand même distinguer mon oiseau à la verticale du Montaigu. (détail
ci-dessous).
Bientôt, j'aperçois au loin comme un rideau gris qui s'avance.
Mais j'ai l'habitude! Lorsque j'utilise cette fichue pente, je sais par expérience que la pluie ne va pas tarder... De quelques dizaines de minutes à plusieurs heures.
Et aujourd'hui, face à la menace qui se précise, je fais sagement atterrir mon planeur au bout d'une quarantaine de minutes... puis je regagne gentiment ma voiture.
Pour ce faire, je me glisse dans le sentier pédestre (Voir sur le schéma: Chemin habituellement emprunté).
Deux piverts décollent en braillant.
Un peu plus loin ce sont des pigeons qui partent en froufroutant.
Puis un geai aux ailes multicolores.
J'arrive à la voiture.
Déjà quelques gouttes de pluie semblent pointer leur nez.
Démontage du modèle, que je range dans le coffre...
Quelques centaines de mètres, et les essuie-glaces automatiques se mettent en route.
Au niveau timing, je me suis montré pas trop mauvais!
Voilà, j'ai donc été un "garçon dans le vent"... durant un laps de temps tout de même un peu trop court à mon goût.
Mais j'ai eu le loisir d'apprécier quelques images fort sympathiques!
Situation que j'aime...!
"All you need is love..."
Les chevrons du bocage
Il faut absolument que je vous remette en mémoire mon ami Félix, « le Félix des histoires »… celui qui durant de nombreuses années a tout fait pour alimenter la chronique mensuelle que je tenais dans la revue de modélisme MRA, avant de poursuivre chez Looping.
Félix a effectué un break de quelques années avec l’aéromodélisme.
Mais il nous est revenu tout dernièrement .
Durant ce laps de temps, il avait ajouté à ses hobbys la collection de vieilles voitures.
Une Triumph Spitfire… suivie par deux Citroën 2CV.
Devenant par la même occasion membre de l’association « Les Chevrons du Bocage des Coëvrons ».
Mais je vais m’arrêter plus particulièrement sur la version camionnette de ses 2CV.
Parce que celle-là, je la connais fort bien. Pour l’avoir vue très fréquemment !!!
Et pour cause…
Figurez-vous que cette Deuche grise, elle appartenait à monsieur Leroux, le menuisier qui avait son atelier à Villaines la Juhel, rue du Bignon, là, où je suis né !
Là où résidaient mes grands-parents.
Là où j’allais passer mes vacances scolaires.
J’évoque d’ailleurs l’anecdote dans mes « Chroniques des années 50 ».
Livrée neuve par le garage Albert Tireau ("Bébert" était cousin de ma mère par alliance!), cette 2CV n'a connu qu'un seul
propriétaire avant que Félix ne l'achète; il a pu récupérer tous les documents concernant le véhicule : facture(s), bon de livraison, carte grise, carnet d’entretien… et même le
porte-clé offert par la quincaillerie Vallée ! Authentique, et d’époque !
Vous aurez pourtant noté que l’ancêtre arbore fièrement une enseigne de plombier nommé Lafuitedo… imaginaire. Sauf qu’à l’origine, Félix était plombier ! Clin d’oeil à son ancien métier !
Malicieusement, même le N° de téléphone a été « maquillé » en 19 64…. 1964, année de mise en circulation de cette Deuche !
Mais où je reconnais l’astuce de mon ami Félix, c’est quand je vois la façon dont il a aménagé son véhicule… pour accroître le volume arrière, permettant ainsi de transporter un Fieseler Storch construit en 199 x?
Equipé à l’origine d’un moteur thermique « 4 temps », le modèle réduit a tout dernièrement subi une petite mutation, afin d’être converti à la propulsion électrique.
Et puis comme j’en suis à divulguer des secrets d’Etat, je vous fais part d’une utilisation très particulière de cette camionnette.
Hé oui, lors des rassemblements de « Chevrons », notre ami Félix effectue parfois de longs déplacements… étalés sur plusieurs jours. Il faut bien faire dodo de temps en temps, non ?
C’est alors que la Deuche devient… camping car !
Avec volet roulant à l’arrière, actionné par un moteur électrique comme on en trouve dans vos maisons, mais celui-là puise son énergie au travers d’un appareil convertissant le 6V de la batterie du véhicule en 220V !
Et ça marche !
Bref. J’en suis toujours à me poser la question de savoir si dans les « entreprises » de mon ami Félix, il n’y aurait pas à chaque fois une petite idée derrière la tête : donner à son homologue barbu (moi !) matière à rédiger.
Quand on sait qu’avec un rien j’arrive à élaborer une histoire !
Merci Félix !
PS: "C'est bien beau de raconter tout ça, mais tu pourrais pas signaler à tes lecteurs que je cherche une optique de phare pour cette Deuche? Signé Félix"
Voilà, c'est fait!.
Vidéo de la chapelle du Montaigu
Cela faisait un certain temps que je n'avais pas filmé à partir d'un modèle réduit.
C'est en allant faire un tour à la chapelle du Montaigu que j'ai eu envie de sortir à nouveau mon motoplaneur Easy Glider et la petite caméra.
En effet, d'importants travaux de déboisement ont été effectués tout dernièrement,
et le panorama qui s'offre maintenant aux visiteurs est très dégagé. On aime... ou on n'aime pas!
Mais dans la mesure où les arbres ont en partie disparu, cela m'offrait la possibilité de faire décoller mon modèle juste à côté de la chapelle.
Il faut reconnaître que la vue s'étend maintenant sans obstacles du
Mont Rochard et son antenne (juste sous le stab gauche),
en passant par le bois de Crun, Sainte Gemmes le Robert, Sainte Suzanne, Evron, Neau, Mézangers, l'étang de Gué de Selle, Jublains, Mayenne,
Hambers (ci-dessous), le
bois du Tay (derrière la tache jaune de colza tout au fond),
les collines
d'Hardanges et de Pail...
Plus de 270°...
Et d'en haut, mon modèle pouvait même filmer Bais! (Dans l'axe du fuselage)
Avril est le mois où les champs de colza illuminent la verdure de leur jaune flamboyant... C'est aussi le mois où l'on peut entendre le coucou... dont le répertoire est malgré tout fort limité!
Malheureusement, si j'ai quand même pu bénéficier du "son et lumière" offert par le coucou et les colzas... le jour choisi n'était pas des plus propices. Jugez plutôt:: vent d'Ouest en rafales, générant de "joyeuses" turbulences qui ont malmené le planeur, temps couvert, luminosité insuffisante, et pour couronner le tout, une "magnifique" averse de grêle alors que je prenais ma vidéo.
Mars et ses giboulées en avril!!!!
J'ai alors entamé rapidement la procédure d'atterrissage... qui se fait obligatoirement dans les ronces et restes de troncs coupés.
Pas vraiment l'idéal...
Bonjour les éraflures un peu partout sur le matériau dont est fait l'Easy Glider... Sans parler des risques de rencontrer un gros bloc de granite!
Je suis alors rentré à la maison, pour me rendre compte que ma caméra était tombée en panne: elle s'était arrêtée bien trop tôt!... (il y a des jours comme ça où la poisse...)
Quoi qu'il en soit, au travers de la courte vidéo... un peu turbulente, (mais je vous ai prévenus que ça secouait sévère en l'air), vous pourrez quand même "voir" les résultats du déboisement.
Faites donc sagement un arrêt sur image...et essayez de vous repérer!
http://www.youtube.com/watch?v=qDcb-tMT2m0
PS: vous me direz que l'arrière de mon modèle est un peu trop "présent" sur les images que je vous propose aujourd'hui... et que même sur son support, la caméra semble gigoter pas mal! C'est vrai, mais lorsque je pose ma petite "keycam" sur le velcro de l'aile, je n'ai pas de "viseur"... et je ne sais pas vraiment quel est le cadrage. Tout au pif! C'est une fois redescendu chez moi que je découvre le résultat sur l'écran de mon PC... Soyez donc indulgents!
Curieux phénomène au Montaigu
En ce matin du 12 avril, je décide d’aller au Montaigu afin d’y pratiquer alternativement deux activités.
La première consiste à s’installer sur « la route neuve », celle qui est exposée au Nord, d’où l’on aperçoit Hambers, le bois du Tay, le Mont du saule et les collines d’Hardanges…
J’ai pris mon fidèle Easy Glider Pro, que j’assemble bien vite.
Vérification pré-vol, et je jette face au vent.
En effet , partant du pied de la pente il est possible après un petit coup de moteur d’aller coller au talus et de profiter ainsi de la portance dynamique créée par le dénivelé. Il s’agit en quelque sorte d’une variante de VdP (Vol de pente) lorsqu’on ne peut décoller du sommet.
Bien que le vent soit faible, je m’attendais à un rendement un tout petit peu meilleur.
C’est quand même au bout de 25 minutes que je fais atterrir mon « oiseau » sur la route.
Avec un minimum de satisfaction.
Je remballe, et j’attaque la seconde partie de mon programme : faire à pied les 3.2km que représente le tour de la butte, corde à gauche cette fois. Faut bien varier de temps en temps !
Arrivé au parking, je me retrouve « sous le vent », derrière la butte.
C’est alors que j’aperçois tout en bas à gauche, en direction de Sainte Suzanne, un champ fraîchement labouré. Les ¾ de sa surface sont au soleil. Le reste est masqué par un nuage qui en assombrit la surface.
Et sur toute la partie ensoleillée, je vois filer au ras du sol comme des vaguelettes de brume blanche qui courent, à la manière de vagues dont les crêtes lâcheraient des embruns.
Curieusement, ce mouvement s’effectue perpendiculairement à l’axe du vent constaté en altitude !
Et si j’ajoute que le nuage au-dessus semble s’épanouir et bourgeonner dans tous les sens, il mange petit à petit la surface ensoleillée du champ qui se réduit telle une peau de chagrin.
Mais, en levant les yeux, que vois-je ?
Deux buses, qui enroulent majestueusement une ascendance se déplaçant juste au-dessus de la zone aux vaguelettes.
Les oiseaux vont ainsi gagner une altitude très confortable, jusqu’à ce qu’ils mettent cap à l’Ouest et disparaissent à ma vue.
J’ai bien tenté de prendre quelques clichés… Mais mon appareil numérique n’a pas rendu ce que j’en attendais.
Quoi qu’il en soit, bien qu’il m’ait été donné d’observer des conditions climatiques diverses, c’est la première fois que je bénéficie d'un tel spectacle !
Magique !
------------------------------ Une explication qui m'a été fournie ------------------- Merci Jean-François --------------------
Je dirais que c'est une ascendance sur un champ sombre, donc absorbant la chaleur du soleil dans une
atmosphère à la limite de la saturation; ce qui explique la brume au ras du sol (rencontre air chaud et humide issu du contact du sol avec de l'air plus froid en l'air d'où condensation).
et en travers du vent pour cause d'aspiration centripète sur l'ascendance.
Mais c'est dur à dire à partir de la relation de la chose, fût-elle détaillée comme ici!
Alors, on fait mumuse ?
Faut que je vous raconte…
Ce n’est pas la première fois que je vous fais part de certaines réflexions émises par des « curieux » lorsqu’ils découvrent mes « jouets » radio-commandés.
C’était dimanche après-midi, à l’heure où certains se scotchent devant leur poste de Télé.
Je suis en train d'assembler mon planeur au bord du chemin, au pied de la pente que je vais utiliser dans quelques instants comme un terrain de jeu.
Accompagné de son épouse, sans doute, et d’un autre couple, mon interlocuteur avait choisi d’évacuer son surplus calorique en effectuant une petite marche aux abords du mont Rochard.
Grand bien lui fasse!
Mais dans un groupe d’individus, il y en a toujours un qui s’érige en porte-parole.
Et son bâton à la main, le voilà-t-y pas qu’il m’apostrophe en ces termes :
« Alors, on fait mumuse ?
On a piqué le jouet à son petit-fils, hein ? Ce jouet qu’on n’a pas eu quand on était petit…"
Je reste silencieux, ce qui semble le perturber.
Alors il enchaîne:
"Ben moi, c’est pareil… J’ai jamais eu de train électrique… Ben… j’en ai offert un à mon petit-fils, et puis chaque fois que je peux, je joue avec ! »
Je l’ai laissé soliloquer…
Il m’inspirait une certaine forme de … je ne sais trop quoi d’ailleurs…
Le silence est parfois plus rude à affronter que des paroles, même acerbes!
C'est alors que face à mon mutisme, l'une des femmes a soudainement pris le relais:
"Y peut-y nous emmener en voyage le p'tit navion du monsieur?"
No comment!
J’ai pris mon planeur sous le bras, j’ai gravi le raidillon qui m’amenait au sommet de ma colline… (ça c’est le côté « évacuation des calories superflues… »)
J’ai respiré un bon coup.
Et puis j’ai lancé le modèle.
Devant moi, une campagne encore authentique, pas encore trop dégradée par le remembrement, avec des mouvements de terrains souples, apaisants...
Du bocage comme je l’apprécie.
Dans le ciel bourgeonnent quelques petits cumulus.
Par moments, des buses en couples viennent partager l’espace de vol, piaulant gentiment lorsqu’elles effectuent des manoeuvres un peu brusques…
Mais, contrairement à la fois où l’une d’entre elles avait percuté volontairement mon modèle, jamais elles ne se sont montrées agressives. Nous n’étions sans doute pas en période de nidification ou de reproduction.
Il m’a fallu souvent bagarrer afin de
lutter contre la descendance… et j’ai à chaque fois ressenti une grande joie lorsque j’ai retrouvé une ascendance salvatrice, permettant à mon planeur de regagner une altitude confortable…
Que j’ai d’ailleurs souvent « gaspillée » en effectuant quelques cabrioles de voltige.
Et au bout d’une heure de ce jeu « puéril », j’ai fait atterrir mon planeur… aux pieds.
Oui, monsieur le randonneur, j’ai sans doute fait mumuse... comme vous le dites de façon si infantile!
Mais qui de nous deux a eu le comportement le plus infantile?
Je vous laisse libre de juger.
La Folle Journée de Bais
(Titre emprunté aux organisateurs des animations musicales de la ... Folle journée de Nantes)
Ce dimanche 5 février, notre petit club de modélisme organisait une rencontre amicale de vol en salle.
Mais la météo nous a joué un vilain tour! De la neige en
quantité....
Vous me direz que les prévisions n'étaient pas très optimistes...
C'est pourquoi, dès les premières heures de la matinée, mon téléphone portable s'est mis à sonner, et celui de
notre président itou.
Que devions-nous faire? Annuler?
Dans la mesure où notre ami René avait fait le déplacement depuis la Manche en camping-car et qu’il s'était installé la veille près de la salle polyvalente, nous nous devions d'honorer sa
présence, pour lui qui espérait trouver de l'aide auprès de nos spécialistes de l'hélicoptère.
Messagerie électronique et SMS ont fonctionné un max, avec cette invite: "Vient qui peut et qui veut. L'accueil sera assuré."
C'est ainsi que nous nous sommes malgré tout retrouvés une
bonne vingtaine. (Quelques membres sont même arrivés après la prise du cliché de groupe ; Elsa, Patrice et quelques autres…)
Ont évolué des hélicos, des "cireuses" (tout à droite du cliché), des avions de voltige, des modèles de début... certains avec des illuminations par LED.
Un concours a été mis en place: il s'agissait d'atterrir et de décoller sur des tables disposées au milieu de la salle. Technique « porte-avion » !
Puis un autre jeu a été pratiqué : casser des baguettes en polystyrène en les percutant
avec le modèle en vol... Quelques hélices y ont perdu la vie, mais rapidement remplacées.
D’autres « oiseaux » ont également "ramassé une pelle", le nez arraché, mais avec un coup de colle rapide et une giclée d'activateur, cela repartait dans les secondes
suivantes.
Vive le matériau EPP qui est à la base de nos petits modèles électriques! D'une maintenance à la rusticité époustouflante! Ah ! Il est loin le temps des nervures en balsa!!!!
En fin de matinée, on a même vu un Polyclub équipé de skis décoller et atterrir sur le terrain de foot attenant! (Faut dire que je
me plais à faire voler dans toutes les conditions, ou presque!!!! Même quand je n'ai pas installé de
mini-caméra sur mes modèles!)
Sur le coup de midi, nous avons eu la surprise de voir arriver un visiteur, de nationalité hollandaise! Fort intéressé par nos activités, il nous a
dit avoir fait les 20km entre Saint Aubin du Désert et Bais sur des routes un peu « bizarres ».
Tout ça parce qu'il avait vu l'annonce dans le journal.
Nous lui avons offert l’apéritif…(ça le valait bien !) puis il a
très volontiers accepté notre invitation quand nous lui avons proposé de partager notre repas.
Et là, je peux vous assurer que s'il faisait froid dehors, à l'intérieur, il y avait un chaude ambiance !
Quant au cassoulet "maison" préparé par notre ami Manu, membre du club, il a rencontré un franc succès! (bien évidemment, il en reste quelques parts, qui seront congelées...)
Nous avions envisagé de faire du vol de nuit avec nos petits modèles équipés de LED'S.
Mais chacun a jugé plus sage de rentrer avant la nuit... Les routes pouvant réserver bien des surprises.
Ah… j'ai omis de signaler qu'un petit avion fait actuellement fureur parmi nos membres, Il s'agit d'une réduction du célèbre Polyclub.
Il mesure 58 cm d'envergure... et pèse, tout équipé, la masse respectable de... 71 grammes!!!!
Ma montre et le réglet métallique donnent une idée de
l'échelle!
Dans la mesure où certains récepteurs de radio-commade peuvent maintenant être pilotés par des smartphones, il ne m'étonnerait pas d'apprendre qu'on vient de mettre au point un micro Polyclub...
transportable dans un petit attaché case, et que certains s'amusent à le faire voler au bureau, au moment de la pause café, bien sûr!
Par ces temps où la neige ne fond pas, vous ne serez pas surpris de constater que les modélistes sont des gens un peu... fondus!!!
Rappelons que le vol en salle se pratique chez nous chaque jeudi à la halle de sports, de 20h30 à 22h...
D'autres renseignements sur le site internet du club:
http://clubaerobais.weebly.com/
Minimag à skis
Hier, il a neigé toute la journée...
Une neige lourde gorgée d'eau.
Mais ce matin, il gèle dur; le ciel s'est un peu dégagé, et le soleil tente de pointer le bout de son nez derrière une couche de crasse...
Mon fidèle Minimag piaffe dans un coin de mon atelier.
Il est vrai qu'hier, en voyant tomber les flocons, j'ai eu tout loisir de remplacer les roues par des skis...
Voir l'album réalisé il y a quelque temps déjà (janvier 2010)
http://bernardino.over-blog.net/album-1543090.html
J'ai même trouvé une photographe qui a osé braver la froidure... merci Danielle!
Direction le terrain situé derrière le Foyer Blanche Neige..
Et voici un court extrait de mes nombreux "touch and go"...
Vive la neige!!!!
Emballé par la séance du matin, j'y suis retourné dans l'après-midi...
Mais la couche -déjà limite au niveau épaisseur- avait fondu en
surface, et surtout, elle collait aux "sabots", appliquant sous les skis de gros "croûtons" de glace qui freinaient le décollage, voir
l'empêchaient totalement.
De plus, mes accus semblaient ne pas apprécier le froid, et mon Minimag manquait singulièrement de pêche.
Mes oiseaux...
Ce mardi matin, il gèle, et le soleil rit dans un ciel sans nuages.
Je m’habille chaudement, et je pars à pied vers mon circuit favori : le tour des Batailles.
Premiers oiseaux rencontrés, deux pigeons qui décollent précipitamment dans le chemin creux juste derrière le lotissement des Lilas. Frouououou….
Un peu plus haut, c'est un geai aux ailes multicolores
qui s'en va bruyamment.
Quelques dizaines de mètres... et je reste planté un bon moment face au spectacle que m’offre une buse.
Elle vole au ras du sol, effectue de brusques virages, se pose, re-décolle, modifiant constamment sa trajectoire. J’admire le travail des ailes, la géométrie variable que le génie humain a bien du mal à imiter dans ses créations d’appareils volants… Puis le rapace s’envole… et, à mon grand regret, disparaît derrière une haie.
A l’attaque du raidillon après le « Carrefour », ce sont trois vanneaux trahis par leur plastron blanc. Mais pourquoi ne sont-ils que trois, alors que d’habitude ils vivent en groupes fort nombreux lors des migrations….
A mon approche, ils décollent et filent vers le Sud.
Je grimpe encore...
Au détour du chemin, j'avise dans un pré une multitude de petites taches noires qui semblent
avancer en désordre au ras de l'herbe... Et d'un seul coup, une nuée d'étourneaux forme un imposant nuage aux contours variables... qui va se poser tout aussi brusquement une centaine
de mètres plus loin... devenant alors presque invisible.
Sous le château d’eau des Batailles, c’est une tache verticale grise et immobile qui m’indique la présence d’un héron. Piquet rectiligne qui se met subitement en mouvement, avec une démarche sèche et mécanique digne des plus mauvais automates. Quand il jugera que je suis trop proche de lui, l"échassier finira par décoller lui aussi, avec un vol puissant et lourd…
J'entame la descente vers les Noës du Haut… Où un petit coq chamarré s’éraille la voix en se pavanant au milieu de ses poules.
Je bifurque à droite vers la Chauvière… Dans le tunnel boisé, mon attention est attirée par le bruit
puissant de réacteurs qui laissent derrière eux un imposant sillage de 2 fois 2 traînées blanches. Malgré une altitude voisine sans doute de 10.000m, je peux apercevoir le ventre rouge orangé de
cet oiseau métallique qui file vers l’Ouest. Je pencherais volontiers pour un Airbus A380 de Emirates Airline...
C'est alors que je dérive vers un tout petit problème de calcul mental.
Sachant que ces avions nous survolent à 10km environ... que le son parcourt presque 1km en 3 secondes... je me
dis alors qui a fallu près de 30 secondes au bruit des réacteurs pour me parvenir.... Et comme l'oiseau vole à 900km/h, il a eu tout loisir de parcourir
7.5km pendant le même temps!!! Ben oui, ça fait du 250m à la seconde ces p'tites bêtes-là!!! Avec leurs 90km/h, nos bagnoles vont 10 fois moins vite....
D’autres oiseaux à réaction vont ainsi me survoler…presque tous en direction du Sud-Ouest... jusqu’à ce que je rentre à la maison, avec 10km au compteur.
Et puis, en soirée… le vent étant calme, apparemment orienté SSO, je m’en vais au Montaigu, sur la butte St Michel.
J’ai emporté mon Polyclub électrique. Décollage du parking face à la plaine d'Evron, et là, le plaisir intégral.
Sur un fond de ciel changeant à souhait au niveau des couleurs, avec des rouges vifs se mêlant au sombre gris ardoise des nuages, je fais évoluer mon
zoizo.
Dans de la ouate... pas de turbulences... Un calme reposant.
Il y a un léger effet de pente. J'en veux pour preuve le fait que j'ai atterri au bout de 20 minutes, n'ayant à peine bouffé que 35% de la batterie!!!
Dans la mesure où il m'est difficile de piloter et réaliser simultanéme nt des clichés en vol…je me suis offert une 'tite photo au sol, un peu floue... parce que mon
fichu appareil n'a jamais voulu faire sa mise au point automatique sur le premier plan!!! Il aurait fallu que je passe en manuel, mais comme je commençais à cailler des
miches (un tout petit degré C° au compteur de la voiture), j'ai abandonné la partie, préférant descendre me mettre au chaud près de la cheminée du salon.
Mais tout au long de cette riante journée, je n’ai cessé de prendre plaisir grâce aux « oiseaux » de toutes sortes…
Sbach 432 EPP
Je suppose que certains d'entre vous ont découvert au pied du sapin un objet ayant un rapport avec
leur hobby.
Pour ma part, il s'agit d'un modèle réduit du Sbach 342 en EPP (www.pichler-modellbau.de)
Acheté ici:
http://www.intermodel.fr/42-epp-voltige/823-sbach-342-90cm.html
Vous voulez savoir à quoi ressemble le vrai? Il suffit d'aller là:
http://www.xtremeair.de/web/342.php
Avec son envergure de 900mm, le mien est de taille plus
modeste et d'un coût nettement plus raisonnable. A l'image de son moteur dont la puissance est de 150W... comparés aux 300 CV et plus du réel...
Dans la mesure où je destinais ce voltigeur à des vacances itinérantes en caravane, je voulais un modèle qui ne
craigne pas les chocs inhérents à ce mode de vie, et puis aussi qu'il soit très facile à réparer... Quelques gouttes de cyano, un coup d'accélérateur en bombe... et hop, c'est
reparti!
Je viens donc de terminer l'assemblage du Sbach 432 (Prononcer "Sbarrrrrr..." Ach, sehr gut mein Herr!)
Juste quelques remarques.
Le kit arrive dans une boîte cartonnée, contenant tous les éléments de base afin de construire le modèle. On y trouve les roues, les guignols, les raccords de tringlerie, les renforts en tige carbone... Décoration effectuée... sauf pour l'intrados de l'aile et du stab qui sont blancs...
La notice fournie sur un livret comprenant 12 pages et abondamment illustré de photos en noir et blanc indique la marche à suivre... dans la langue de Shakespeare... Dommage, mais les images parlent d'elles-mêmes!
Contrairement à ce qui est prévu dans la notice où l'aile est solidiaire du fuselage, j'ai absolument voulu que la voilure
soit démontable...
Je me suis donc livré à quelques aménagements qui ont sans doute fait monter un peu la masse finale.
Découpe de la partie inférieure du fuselage qui sera collée à l'intrados de l'aile, un têton à l'avant, vis nylon à l'arrière.
En raison de ce fuselage plat comme une limande, impossible de camoufler les fils à l'intérieur comme dans un fuseau classique. Il est donc nécessaire de pratiquer dans l'EPP une saignée avec un un cutter bien aiguisé, et d'y insérer à force la tresse de chacune des rallonges de servos vers le récepteur. Mais cela reste toutefois assez discret.
Pour équiper mon modèle, j'ai utilisé les éléments suivants (préconisation par le site d'achat Intermodel
http://www.intermodel.fr/ :
Moteur 2835-8T 1038KV 68grs, 4 Servo MG90S Tower Pro (1 profondeur, 1 direction, 1 par aileron), Controleur 30A
BEC,
Et de mon propre chef, j'ai rajouté les indispensables:
accu 1050 mAh en 3S, et récepteur Assan 7 voies...
D'autres photos chez Flickr. Penser à cliquer en haut à droite sur l'option: "Afficher les infos" afin d'obtenir les commentaires de mes clichés.
http://www.flickr.com/photos/22950196%40N08/sets/72157628621127433/show/
La masse finale était annoncée à 395 grammes... mais on dépassait déjà le devis en pesant les différents éléments
avant construction!
Avec mes bidouilles, et un poil de peinture rajoutée à l'intrados, j'en suis à 450 grammes...
Les débattements?
La notice donnait 80mm de chaque côté pour les ailerons... je n'ai pu obtenir que 50mm... ce qui est déjà assez
impressionnant (mais il me faudra peut-être rallonger les bras de servos ci-dessous. L'aile est présentée démontée.)
Sans souci, j'ai pu mettre les 40mm de chaque côté au volet de stab et les 85 mm du volet de dérive.
Centrage à 100mm du bord d'attaque...
A noter que j'avais sous la main une bombe de peinture orange exactement dans le même ton que celui utilisé par le fabricant!
Ainsi décoré, mon modèle a fière allure.
Je suis sorti un matin frisquet afin de procéder au premier vol...
Tenu par le haut du fuselage... le modèle est balancé dans son élément... et on se rend compte très rapidement que c'est du tonique.
Le décrochage "classique" arrive tardivement et se rattrape avec aisance.
Les figures de base sont sympathiques. La boucle est une formalité, les tonneaux passent rapidement sans désaxer, et le vol dos ne nécessite qu'un infime pression à piquer..
Renversement? Avec un tel battoir à l'arrière, c'est sans souci!!!.
Après quoi, yapuka travailler les enchaînements de figure.
L'atterrisage est facile: il serait même possible de coupler les ailerons en "snap flap" (agissant en volet de courbure avec un couplage géré par la commande de profondeur...ce que je ne saurais tarder à faire...)
Cependant, je ne me suis pas livré à la voltige 3D... pas eu le temps au cours de ce premier et unique vol...!
Durée 5 minutes, accu ayant néccesité une recharge de 500 mAh. On peut donc espérer un vol d'environ 10 minutes.
Mais il me semble que'n raison du poids supérieur à ce que préconise le fabricant (presque 14% de plus) mon Sbach est plus proche d'un voltigeur classique que d'un "3D".
Quoi qu'il en soit, il correspond à ce que j'en attendais: un modèle passe-partout, utilisable dans des espaces assez restreints, capable de voltiger même avec un poil de vent.
Sûr qu'il va m'accompagner lors de mes prochains déplacements...
FrSky et Télémétrie
Lorsque vous questionnez un pilote d’avion grandeur ayant tâté des manches un modèle réduit, l’une des remarques qu’il fera assez rapidement portera sur le manque de paramètres concernant le vol.
L’œil est tout seul pour renseigner le pilote quant à la vitesse, l’altitude, le taux de montée ou descente…
J’ajouterai à cela le fait que, sans connaissance précise de la jauge à carburant, les pilotes d’avions à moteur thermique redoutent souvent la panne sèche.
Vous comprendrez dès lors que le retour d’informations en provenance de leur aéronef fait partie des souhaits émis par de nombreux aéromodélistes. Echange de données entre l’émetteur et le récepteur : nous voici donc entrés dans le domaine de la télémétrie.
Les premiers sans doute à se préoccuper du problème ont été les planeuristes, qui aime(raie)nt savoir si leur planeur monte ou descend (détection des ascendances); et lors des concours avec remorquage, il est équitable que chacun soit largué à la même altitude. D’où l’apparition d’altimètres embarqués dans le remorqueur (souvent fournis par la FFAM).
Mais cette pratique a un coût, et certains n’envisageaient pas
vraiment l'achat individuel d'un altimètre...
Avec l’entrée en force du système de radiocommande utilisant la bande du 2.4GHz, on vient de voir apparaître sur le marché des systèmes dits à « télémétrie ».
C’est ainsi que j’ai « hérité » tout dernièrement d’un « combo » provenant de chez les prolifiques Chinois:
Module émission DHT-U avec écran LCD FRSKY 2.4GHZ
ou encore:
http://www.funrctoys.com/eShopWeb/product-7972-MODULE_EMISSION_DIY_AVEC_ECRAN_LCD
Pour environ une centaine d’euros, j’ai pu obtenir le matériel se composant d’un module émission avec afficheur, et un récepteur. Il m’a fallu ajouter un « hub » afin de raccorder une sonde « variomètre », ainsi qu’un capteur pour la surveillance de la tension accu propulsion, et puis je me suis fait plaisir en y adjoignant une antenne GPS.
L’installation dans l’émetteur n’a pas posé de problèmes particuliers. J’ai repris la même technique utilisée pour l’adaptation du module Assan.
http://bernardino.over-blog.net/article-assan-2-4ghz-interieur-du-boitier-mpx4000-43492618.html
Mais le nez de mon motoplaneur se trouve maintenant encombré d’un tas de fils assez impressionnant…
Après quelques semaines d’utilisation sur un motoplaneur à propulsion électrique, et pas mal d’interrogations quant au mode d’emploi de ce système « Télémétrie » (voir plus loin) …quel bilan puis-je dresser ?
Je peux maintenant savoir où en est la charge de mon accu…. Et atterrir avant que de taper trop fort dans ses réserves au risque de l’endommager.
Je connais avec une précision qui semble assez juste l’altitude de mon modèle.
Pour ce qui est de la vitesse… les paramètres affichés me paraissent cependant parfois sujets à caution, et le taux de rafraîchissement est vraiment très lent.
Mais tout cela nécessite de quitter des yeux son modèle en vol, au risque de le perdre de vue.
D’où l’idée, déjà émise par le passé, d’obtenir un retour d’infos par l’oreille. Certains variomètres/altimètres fonctionnent sur ce principe : soit des bips plus ou moins aigus, soit carrément une voix de synthèse. Voir les développements dus à monsieur Thobois.
http://aeromodelisme.rc.free.fr/supertefn.htm
A signaler que l’on a également des systèmes « visuels » : flash sur le modèle ou dérive qui se met à « gigoter » si on entre dans l’ascendance :
Vu dans le MRA n° 822:
http://www.wingedshadow.com/thermalscout.html
Et une vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=SE3IsrfqyFw
Concernant mon système FrSky… les notices qui m’ont été fournies sont en anglais, et vraiment peu explicites. Ce qui oblige à tâtonner, et passer un certain temps dans la bidouille.
On trouve cependant des forums… auxquels j’ai participé :
http://www.modelisme.com/forum/aero-radio-electronique/152541-frsky-telemetry-92.html#post1843356
Où l’on trouve une quantité de pages impressionnante, qui fatigue assez vite le lecteur. Ce dernier comprend d’ailleurs rapidement qu’il se trouve en présence de gens qui tirent sans doute davantage de plaisir à « bricoler » qu’à faire voler leurs « jouets ».
http://forum.o24rcp.org/viewtopic.php?f=4&t=67
http://www.modelisme.com/forum/aero-radio-electronique/152541-frsky-telemetry-45.html
Et puis en cherchant sur le Net, je suis tombé sur un système d’affichage « tête haute »… dont le prix m’a très vite dissuadé.
http://www.xerivision.com/HUD_Lynx_Xerivision.html
Mais comme le faisait remarquer quelqu’un sur un forum :
« Et oui… avec Frsky, on a ce que l'on paye, c'est à dire un système à bas
coût, qui nécessite du bidouillage additionnel, on peut obtenir des choses très bien, mais il faut de l'investissement : un minimum de
connaissances plus du temps.
Pour avoir un système complet qui marche sans efforts, il y a Muliplex par exemple, mais bon, ça se
paye!
Moi j'aime bidouiller, le rapport qualité/prix est néanmoins excellent, j'ai fait ce choix... »
Tout est dit.
N’empêche que je crois vraiment à la démocratisation de la télémétrie, et que de mon côté je continuerai à observer attentivement comment tout cela évolue.
Tout en me posant la question: de quoi avons-nous réellement besoin? Gadget, ou utilitaire?
Quelques autres liens : (liste non exhaustive)
http://planeur-grt.hautetfort.com/electronique-informatique/
http://home.nordnet.fr/fthobois/le_24_ghz.htm
http://www.abcelectronique.com/forum/showthread.php?t=66549