humour et modelisme
Alors, on fait mumuse ?
Faut que je vous raconte…
Ce n’est pas la première fois que je vous fais part de certaines réflexions émises par des « curieux » lorsqu’ils découvrent mes « jouets » radio-commandés.
C’était dimanche après-midi, à l’heure où certains se scotchent devant leur poste de Télé.
Je suis en train d'assembler mon planeur au bord du chemin, au pied de la pente que je vais utiliser dans quelques instants comme un terrain de jeu.
Accompagné de son épouse, sans doute, et d’un autre couple, mon interlocuteur avait choisi d’évacuer son surplus calorique en effectuant une petite marche aux abords du mont Rochard.
Grand bien lui fasse!
Mais dans un groupe d’individus, il y en a toujours un qui s’érige en porte-parole.
Et son bâton à la main, le voilà-t-y pas qu’il m’apostrophe en ces termes :
« Alors, on fait mumuse ?
On a piqué le jouet à son petit-fils, hein ? Ce jouet qu’on n’a pas eu quand on était petit…"
Je reste silencieux, ce qui semble le perturber.
Alors il enchaîne:
"Ben moi, c’est pareil… J’ai jamais eu de train électrique… Ben… j’en ai offert un à mon petit-fils, et puis chaque fois que je peux, je joue avec ! »
Je l’ai laissé soliloquer…
Il m’inspirait une certaine forme de … je ne sais trop quoi d’ailleurs…
Le silence est parfois plus rude à affronter que des paroles, même acerbes!
C'est alors que face à mon mutisme, l'une des femmes a soudainement pris le relais:
"Y peut-y nous emmener en voyage le p'tit navion du monsieur?"
No comment!
J’ai pris mon planeur sous le bras, j’ai gravi le raidillon qui m’amenait au sommet de ma colline… (ça c’est le côté « évacuation des calories superflues… »)
J’ai respiré un bon coup.
Et puis j’ai lancé le modèle.
Devant moi, une campagne encore authentique, pas encore trop dégradée par le remembrement, avec des mouvements de terrains souples, apaisants...
Du bocage comme je l’apprécie.
Dans le ciel bourgeonnent quelques petits cumulus.
Par moments, des buses en couples viennent partager l’espace de vol, piaulant gentiment lorsqu’elles effectuent des manoeuvres un peu brusques…
Mais, contrairement à la fois où l’une d’entre elles avait percuté volontairement mon modèle, jamais elles ne se sont montrées agressives. Nous n’étions sans doute pas en période de nidification ou de reproduction.
Il m’a fallu souvent bagarrer afin de
lutter contre la descendance… et j’ai à chaque fois ressenti une grande joie lorsque j’ai retrouvé une ascendance salvatrice, permettant à mon planeur de regagner une altitude confortable…
Que j’ai d’ailleurs souvent « gaspillée » en effectuant quelques cabrioles de voltige.
Et au bout d’une heure de ce jeu « puéril », j’ai fait atterrir mon planeur… aux pieds.
Oui, monsieur le randonneur, j’ai sans doute fait mumuse... comme vous le dites de façon si infantile!
Mais qui de nous deux a eu le comportement le plus infantile?
Je vous laisse libre de juger.
La Folle Journée de Bais
(Titre emprunté aux organisateurs des animations musicales de la ... Folle journée de Nantes)
Ce dimanche 5 février, notre petit club de modélisme organisait une rencontre amicale de vol en salle.
Mais la météo nous a joué un vilain tour! De la neige en
quantité....
Vous me direz que les prévisions n'étaient pas très optimistes...
C'est pourquoi, dès les premières heures de la matinée, mon téléphone portable s'est mis à sonner, et celui de
notre président itou.
Que devions-nous faire? Annuler?
Dans la mesure où notre ami René avait fait le déplacement depuis la Manche en camping-car et qu’il s'était installé la veille près de la salle polyvalente, nous nous devions d'honorer sa
présence, pour lui qui espérait trouver de l'aide auprès de nos spécialistes de l'hélicoptère.
Messagerie électronique et SMS ont fonctionné un max, avec cette invite: "Vient qui peut et qui veut. L'accueil sera assuré."
C'est ainsi que nous nous sommes malgré tout retrouvés une
bonne vingtaine. (Quelques membres sont même arrivés après la prise du cliché de groupe ; Elsa, Patrice et quelques autres…)
Ont évolué des hélicos, des "cireuses" (tout à droite du cliché), des avions de voltige, des modèles de début... certains avec des illuminations par LED.
Un concours a été mis en place: il s'agissait d'atterrir et de décoller sur des tables disposées au milieu de la salle. Technique « porte-avion » !
Puis un autre jeu a été pratiqué : casser des baguettes en polystyrène en les percutant
avec le modèle en vol... Quelques hélices y ont perdu la vie, mais rapidement remplacées.
D’autres « oiseaux » ont également "ramassé une pelle", le nez arraché, mais avec un coup de colle rapide et une giclée d'activateur, cela repartait dans les secondes
suivantes.
Vive le matériau EPP qui est à la base de nos petits modèles électriques! D'une maintenance à la rusticité époustouflante! Ah ! Il est loin le temps des nervures en balsa!!!!
En fin de matinée, on a même vu un Polyclub équipé de skis décoller et atterrir sur le terrain de foot attenant! (Faut dire que je
me plais à faire voler dans toutes les conditions, ou presque!!!! Même quand je n'ai pas installé de
mini-caméra sur mes modèles!)
Sur le coup de midi, nous avons eu la surprise de voir arriver un visiteur, de nationalité hollandaise! Fort intéressé par nos activités, il nous a
dit avoir fait les 20km entre Saint Aubin du Désert et Bais sur des routes un peu « bizarres ».
Tout ça parce qu'il avait vu l'annonce dans le journal.
Nous lui avons offert l’apéritif…(ça le valait bien !) puis il a
très volontiers accepté notre invitation quand nous lui avons proposé de partager notre repas.
Et là, je peux vous assurer que s'il faisait froid dehors, à l'intérieur, il y avait un chaude ambiance !
Quant au cassoulet "maison" préparé par notre ami Manu, membre du club, il a rencontré un franc succès! (bien évidemment, il en reste quelques parts, qui seront congelées...)
Nous avions envisagé de faire du vol de nuit avec nos petits modèles équipés de LED'S.
Mais chacun a jugé plus sage de rentrer avant la nuit... Les routes pouvant réserver bien des surprises.
Ah… j'ai omis de signaler qu'un petit avion fait actuellement fureur parmi nos membres, Il s'agit d'une réduction du célèbre Polyclub.
Il mesure 58 cm d'envergure... et pèse, tout équipé, la masse respectable de... 71 grammes!!!!
Ma montre et le réglet métallique donnent une idée de
l'échelle!
Dans la mesure où certains récepteurs de radio-commade peuvent maintenant être pilotés par des smartphones, il ne m'étonnerait pas d'apprendre qu'on vient de mettre au point un micro Polyclub...
transportable dans un petit attaché case, et que certains s'amusent à le faire voler au bureau, au moment de la pause café, bien sûr!
Par ces temps où la neige ne fond pas, vous ne serez pas surpris de constater que les modélistes sont des gens un peu... fondus!!!
Rappelons que le vol en salle se pratique chez nous chaque jeudi à la halle de sports, de 20h30 à 22h...
D'autres renseignements sur le site internet du club:
http://clubaerobais.weebly.com/
Minimag à skis
Hier, il a neigé toute la journée...
Une neige lourde gorgée d'eau.
Mais ce matin, il gèle dur; le ciel s'est un peu dégagé, et le soleil tente de pointer le bout de son nez derrière une couche de crasse...
Mon fidèle Minimag piaffe dans un coin de mon atelier.
Il est vrai qu'hier, en voyant tomber les flocons, j'ai eu tout loisir de remplacer les roues par des skis...
Voir l'album réalisé il y a quelque temps déjà (janvier 2010)
http://bernardino.over-blog.net/album-1543090.html
J'ai même trouvé une photographe qui a osé braver la froidure... merci Danielle!
Direction le terrain situé derrière le Foyer Blanche Neige..
Et voici un court extrait de mes nombreux "touch and go"...
Vive la neige!!!!
Emballé par la séance du matin, j'y suis retourné dans l'après-midi...
Mais la couche -déjà limite au niveau épaisseur- avait fondu en
surface, et surtout, elle collait aux "sabots", appliquant sous les skis de gros "croûtons" de glace qui freinaient le décollage, voir
l'empêchaient totalement.
De plus, mes accus semblaient ne pas apprécier le froid, et mon Minimag manquait singulièrement de pêche.
Mes oiseaux...
Ce mardi matin, il gèle, et le soleil rit dans un ciel sans nuages.
Je m’habille chaudement, et je pars à pied vers mon circuit favori : le tour des Batailles.
Premiers oiseaux rencontrés, deux pigeons qui décollent précipitamment dans le chemin creux juste derrière le lotissement des Lilas. Frouououou….
Un peu plus haut, c'est un geai aux ailes multicolores
qui s'en va bruyamment.
Quelques dizaines de mètres... et je reste planté un bon moment face au spectacle que m’offre une buse.
Elle vole au ras du sol, effectue de brusques virages, se pose, re-décolle, modifiant constamment sa trajectoire. J’admire le travail des ailes, la géométrie variable que le génie humain a bien du mal à imiter dans ses créations d’appareils volants… Puis le rapace s’envole… et, à mon grand regret, disparaît derrière une haie.
A l’attaque du raidillon après le « Carrefour », ce sont trois vanneaux trahis par leur plastron blanc. Mais pourquoi ne sont-ils que trois, alors que d’habitude ils vivent en groupes fort nombreux lors des migrations….
A mon approche, ils décollent et filent vers le Sud.
Je grimpe encore...
Au détour du chemin, j'avise dans un pré une multitude de petites taches noires qui semblent
avancer en désordre au ras de l'herbe... Et d'un seul coup, une nuée d'étourneaux forme un imposant nuage aux contours variables... qui va se poser tout aussi brusquement une centaine
de mètres plus loin... devenant alors presque invisible.
Sous le château d’eau des Batailles, c’est une tache verticale grise et immobile qui m’indique la présence d’un héron. Piquet rectiligne qui se met subitement en mouvement, avec une démarche sèche et mécanique digne des plus mauvais automates. Quand il jugera que je suis trop proche de lui, l"échassier finira par décoller lui aussi, avec un vol puissant et lourd…
J'entame la descente vers les Noës du Haut… Où un petit coq chamarré s’éraille la voix en se pavanant au milieu de ses poules.
Je bifurque à droite vers la Chauvière… Dans le tunnel boisé, mon attention est attirée par le bruit
puissant de réacteurs qui laissent derrière eux un imposant sillage de 2 fois 2 traînées blanches. Malgré une altitude voisine sans doute de 10.000m, je peux apercevoir le ventre rouge orangé de
cet oiseau métallique qui file vers l’Ouest. Je pencherais volontiers pour un Airbus A380 de Emirates Airline...
C'est alors que je dérive vers un tout petit problème de calcul mental.
Sachant que ces avions nous survolent à 10km environ... que le son parcourt presque 1km en 3 secondes... je me
dis alors qui a fallu près de 30 secondes au bruit des réacteurs pour me parvenir.... Et comme l'oiseau vole à 900km/h, il a eu tout loisir de parcourir
7.5km pendant le même temps!!! Ben oui, ça fait du 250m à la seconde ces p'tites bêtes-là!!! Avec leurs 90km/h, nos bagnoles vont 10 fois moins vite....
D’autres oiseaux à réaction vont ainsi me survoler…presque tous en direction du Sud-Ouest... jusqu’à ce que je rentre à la maison, avec 10km au compteur.
Et puis, en soirée… le vent étant calme, apparemment orienté SSO, je m’en vais au Montaigu, sur la butte St Michel.
J’ai emporté mon Polyclub électrique. Décollage du parking face à la plaine d'Evron, et là, le plaisir intégral.
Sur un fond de ciel changeant à souhait au niveau des couleurs, avec des rouges vifs se mêlant au sombre gris ardoise des nuages, je fais évoluer mon
zoizo.
Dans de la ouate... pas de turbulences... Un calme reposant.
Il y a un léger effet de pente. J'en veux pour preuve le fait que j'ai atterri au bout de 20 minutes, n'ayant à peine bouffé que 35% de la batterie!!!
Dans la mesure où il m'est difficile de piloter et réaliser simultanéme nt des clichés en vol…je me suis offert une 'tite photo au sol, un peu floue... parce que mon
fichu appareil n'a jamais voulu faire sa mise au point automatique sur le premier plan!!! Il aurait fallu que je passe en manuel, mais comme je commençais à cailler des
miches (un tout petit degré C° au compteur de la voiture), j'ai abandonné la partie, préférant descendre me mettre au chaud près de la cheminée du salon.
Mais tout au long de cette riante journée, je n’ai cessé de prendre plaisir grâce aux « oiseaux » de toutes sortes…
Sbach 432 EPP
Je suppose que certains d'entre vous ont découvert au pied du sapin un objet ayant un rapport avec
leur hobby.
Pour ma part, il s'agit d'un modèle réduit du Sbach 342 en EPP (www.pichler-modellbau.de)
Acheté ici:
http://www.intermodel.fr/42-epp-voltige/823-sbach-342-90cm.html
Vous voulez savoir à quoi ressemble le vrai? Il suffit d'aller là:
http://www.xtremeair.de/web/342.php
Avec son envergure de 900mm, le mien est de taille plus
modeste et d'un coût nettement plus raisonnable. A l'image de son moteur dont la puissance est de 150W... comparés aux 300 CV et plus du réel...
Dans la mesure où je destinais ce voltigeur à des vacances itinérantes en caravane, je voulais un modèle qui ne
craigne pas les chocs inhérents à ce mode de vie, et puis aussi qu'il soit très facile à réparer... Quelques gouttes de cyano, un coup d'accélérateur en bombe... et hop, c'est
reparti!
Je viens donc de terminer l'assemblage du Sbach 432 (Prononcer "Sbarrrrrr..." Ach, sehr gut mein Herr!)
Juste quelques remarques.
Le kit arrive dans une boîte cartonnée, contenant tous les éléments de base afin de construire le modèle. On y trouve les roues, les guignols, les raccords de tringlerie, les renforts en tige carbone... Décoration effectuée... sauf pour l'intrados de l'aile et du stab qui sont blancs...
La notice fournie sur un livret comprenant 12 pages et abondamment illustré de photos en noir et blanc indique la marche à suivre... dans la langue de Shakespeare... Dommage, mais les images parlent d'elles-mêmes!
Contrairement à ce qui est prévu dans la notice où l'aile est solidiaire du fuselage, j'ai absolument voulu que la voilure
soit démontable...
Je me suis donc livré à quelques aménagements qui ont sans doute fait monter un peu la masse finale.
Découpe de la partie inférieure du fuselage qui sera collée à l'intrados de l'aile, un têton à l'avant, vis nylon à l'arrière.
En raison de ce fuselage plat comme une limande, impossible de camoufler les fils à l'intérieur comme dans un fuseau classique. Il est donc nécessaire de pratiquer dans l'EPP une saignée avec un un cutter bien aiguisé, et d'y insérer à force la tresse de chacune des rallonges de servos vers le récepteur. Mais cela reste toutefois assez discret.
Pour équiper mon modèle, j'ai utilisé les éléments suivants (préconisation par le site d'achat Intermodel
http://www.intermodel.fr/ :
Moteur 2835-8T 1038KV 68grs, 4 Servo MG90S Tower Pro (1 profondeur, 1 direction, 1 par aileron), Controleur 30A
BEC,
Et de mon propre chef, j'ai rajouté les indispensables:
accu 1050 mAh en 3S, et récepteur Assan 7 voies...
D'autres photos chez Flickr. Penser à cliquer en haut à droite sur l'option: "Afficher les infos" afin d'obtenir les commentaires de mes clichés.
http://www.flickr.com/photos/22950196%40N08/sets/72157628621127433/show/
La masse finale était annoncée à 395 grammes... mais on dépassait déjà le devis en pesant les différents éléments
avant construction!
Avec mes bidouilles, et un poil de peinture rajoutée à l'intrados, j'en suis à 450 grammes...
Les débattements?
La notice donnait 80mm de chaque côté pour les ailerons... je n'ai pu obtenir que 50mm... ce qui est déjà assez
impressionnant (mais il me faudra peut-être rallonger les bras de servos ci-dessous. L'aile est présentée démontée.)
Sans souci, j'ai pu mettre les 40mm de chaque côté au volet de stab et les 85 mm du volet de dérive.
Centrage à 100mm du bord d'attaque...
A noter que j'avais sous la main une bombe de peinture orange exactement dans le même ton que celui utilisé par le fabricant!
Ainsi décoré, mon modèle a fière allure.
Je suis sorti un matin frisquet afin de procéder au premier vol...
Tenu par le haut du fuselage... le modèle est balancé dans son élément... et on se rend compte très rapidement que c'est du tonique.
Le décrochage "classique" arrive tardivement et se rattrape avec aisance.
Les figures de base sont sympathiques. La boucle est une formalité, les tonneaux passent rapidement sans désaxer, et le vol dos ne nécessite qu'un infime pression à piquer..
Renversement? Avec un tel battoir à l'arrière, c'est sans souci!!!.
Après quoi, yapuka travailler les enchaînements de figure.
L'atterrisage est facile: il serait même possible de coupler les ailerons en "snap flap" (agissant en volet de courbure avec un couplage géré par la commande de profondeur...ce que je ne saurais tarder à faire...)
Cependant, je ne me suis pas livré à la voltige 3D... pas eu le temps au cours de ce premier et unique vol...!
Durée 5 minutes, accu ayant néccesité une recharge de 500 mAh. On peut donc espérer un vol d'environ 10 minutes.
Mais il me semble que'n raison du poids supérieur à ce que préconise le fabricant (presque 14% de plus) mon Sbach est plus proche d'un voltigeur classique que d'un "3D".
Quoi qu'il en soit, il correspond à ce que j'en attendais: un modèle passe-partout, utilisable dans des espaces assez restreints, capable de voltiger même avec un poil de vent.
Sûr qu'il va m'accompagner lors de mes prochains déplacements...
FrSky et Télémétrie
Lorsque vous questionnez un pilote d’avion grandeur ayant tâté des manches un modèle réduit, l’une des remarques qu’il fera assez rapidement portera sur le manque de paramètres concernant le vol.
L’œil est tout seul pour renseigner le pilote quant à la vitesse, l’altitude, le taux de montée ou descente…
J’ajouterai à cela le fait que, sans connaissance précise de la jauge à carburant, les pilotes d’avions à moteur thermique redoutent souvent la panne sèche.
Vous comprendrez dès lors que le retour d’informations en provenance de leur aéronef fait partie des souhaits émis par de nombreux aéromodélistes. Echange de données entre l’émetteur et le récepteur : nous voici donc entrés dans le domaine de la télémétrie.
Les premiers sans doute à se préoccuper du problème ont été les planeuristes, qui aime(raie)nt savoir si leur planeur monte ou descend (détection des ascendances); et lors des concours avec remorquage, il est équitable que chacun soit largué à la même altitude. D’où l’apparition d’altimètres embarqués dans le remorqueur (souvent fournis par la FFAM).
Mais cette pratique a un coût, et certains n’envisageaient pas
vraiment l'achat individuel d'un altimètre...
Avec l’entrée en force du système de radiocommande utilisant la bande du 2.4GHz, on vient de voir apparaître sur le marché des systèmes dits à « télémétrie ».
C’est ainsi que j’ai « hérité » tout dernièrement d’un « combo » provenant de chez les prolifiques Chinois:
Module émission DHT-U avec écran LCD FRSKY 2.4GHZ
ou encore:
http://www.funrctoys.com/eShopWeb/product-7972-MODULE_EMISSION_DIY_AVEC_ECRAN_LCD
Pour environ une centaine d’euros, j’ai pu obtenir le matériel se composant d’un module émission avec afficheur, et un récepteur. Il m’a fallu ajouter un « hub » afin de raccorder une sonde « variomètre », ainsi qu’un capteur pour la surveillance de la tension accu propulsion, et puis je me suis fait plaisir en y adjoignant une antenne GPS.
L’installation dans l’émetteur n’a pas posé de problèmes particuliers. J’ai repris la même technique utilisée pour l’adaptation du module Assan.
http://bernardino.over-blog.net/article-assan-2-4ghz-interieur-du-boitier-mpx4000-43492618.html
Mais le nez de mon motoplaneur se trouve maintenant encombré d’un tas de fils assez impressionnant…
Après quelques semaines d’utilisation sur un motoplaneur à propulsion électrique, et pas mal d’interrogations quant au mode d’emploi de ce système « Télémétrie » (voir plus loin) …quel bilan puis-je dresser ?
Je peux maintenant savoir où en est la charge de mon accu…. Et atterrir avant que de taper trop fort dans ses réserves au risque de l’endommager.
Je connais avec une précision qui semble assez juste l’altitude de mon modèle.
Pour ce qui est de la vitesse… les paramètres affichés me paraissent cependant parfois sujets à caution, et le taux de rafraîchissement est vraiment très lent.
Mais tout cela nécessite de quitter des yeux son modèle en vol, au risque de le perdre de vue.
D’où l’idée, déjà émise par le passé, d’obtenir un retour d’infos par l’oreille. Certains variomètres/altimètres fonctionnent sur ce principe : soit des bips plus ou moins aigus, soit carrément une voix de synthèse. Voir les développements dus à monsieur Thobois.
http://aeromodelisme.rc.free.fr/supertefn.htm
A signaler que l’on a également des systèmes « visuels » : flash sur le modèle ou dérive qui se met à « gigoter » si on entre dans l’ascendance :
Vu dans le MRA n° 822:
http://www.wingedshadow.com/thermalscout.html
Et une vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=SE3IsrfqyFw
Concernant mon système FrSky… les notices qui m’ont été fournies sont en anglais, et vraiment peu explicites. Ce qui oblige à tâtonner, et passer un certain temps dans la bidouille.
On trouve cependant des forums… auxquels j’ai participé :
http://www.modelisme.com/forum/aero-radio-electronique/152541-frsky-telemetry-92.html#post1843356
Où l’on trouve une quantité de pages impressionnante, qui fatigue assez vite le lecteur. Ce dernier comprend d’ailleurs rapidement qu’il se trouve en présence de gens qui tirent sans doute davantage de plaisir à « bricoler » qu’à faire voler leurs « jouets ».
http://forum.o24rcp.org/viewtopic.php?f=4&t=67
http://www.modelisme.com/forum/aero-radio-electronique/152541-frsky-telemetry-45.html
Et puis en cherchant sur le Net, je suis tombé sur un système d’affichage « tête haute »… dont le prix m’a très vite dissuadé.
http://www.xerivision.com/HUD_Lynx_Xerivision.html
Mais comme le faisait remarquer quelqu’un sur un forum :
« Et oui… avec Frsky, on a ce que l'on paye, c'est à dire un système à bas
coût, qui nécessite du bidouillage additionnel, on peut obtenir des choses très bien, mais il faut de l'investissement : un minimum de
connaissances plus du temps.
Pour avoir un système complet qui marche sans efforts, il y a Muliplex par exemple, mais bon, ça se
paye!
Moi j'aime bidouiller, le rapport qualité/prix est néanmoins excellent, j'ai fait ce choix... »
Tout est dit.
N’empêche que je crois vraiment à la démocratisation de la télémétrie, et que de mon côté je continuerai à observer attentivement comment tout cela évolue.
Tout en me posant la question: de quoi avons-nous réellement besoin? Gadget, ou utilitaire?
Quelques autres liens : (liste non exhaustive)
http://planeur-grt.hautetfort.com/electronique-informatique/
http://home.nordnet.fr/fthobois/le_24_ghz.htm
http://www.abcelectronique.com/forum/showthread.php?t=66549
Vous avez des phares sur vos avions?
"Vous avez des phares sur vos avions?"
J'ai parfois entendu cette gentille(?) question, lorsque certains soirs, faisant traîner en longueur le plaisir d'être entre copains, je suis rentré un peu tardivement à la maison.
Il est vrai qu'en fin de journée, l'air est souvent moins turbulent, et donc nettement plus propice pour faire évoluer des modèles au vol calme.
Sauf que nos terrains de vol ne sont pas équipés de puissants lampadaires comme on peut en voir aux quatre coins des terrains de foot.
Dans des cas très particuliers, il nous est pourtant arrivé de chercher de l'éclairage...
Je me souviens très bien du jour (du soir devrais-je écrire!) où notre copain JiPé avait "posé" son Kivaho presque à la cime d'un peuplier.
La nuit arriva très vite...
Entre les échelles, les cordes et les mâts de planche à voile....Je ne vous dis pas toute l'ingéniosité qu'il fallut déployer pour aller récupérer l'oiseau... dans le noir quasi complet!
La voiture de notre infortuné modéliste était utilisée comme projecteur de fortune: les roues avant juchées sur des cales afin de pouvoir éclairer vers le haut...
Et, bien qu'ayant réussi notre entreprise de récupération, je vous laisse imaginer le retour à la maison (pas vraiment triomphal), avec cette question que vous connaissez maintenant:
"Vous avez des phares sur vos avions?"
Non, mais on en avait sur la voiture, heureusement! Ce qu'on se garda bien de dire!!!!
Il fallut quelques bonnes années avant que Françoise n'apprenne la mésaventure de son mari JiPé...
Mais les choses ont nettement évolué depuis ce temps-là.
Parce que nous possédons maintenant des modèles capables de voler dans des endroits restreints... et nous les avons équipés de merveilleuses
"guirlandes" munies de LED multicolores,
assez puissantes et peu gourmandes en énergie pour que nous puissions envisager le vol de nuit!
Et maintenant, il n'est pas rare que nous nous retrouvions à la nuit tombée pour faire voler nos petits modèles.
Ne nous posez donc plus la question:
"Vous avez des phares sur vos avions?"
Parce que la réponse sera forcément positive!!!!
Et vive le vol de nuit!
Marcher, goûter, faire voler….
En ce début de septembre où le soleil semble reprendre de la vigueur, je sens des fourmis dans les jambes.
Et à la vue des hirondelles qui tournoient par endroits, j’entreprends un truc un peu fou… rien qu’un peu.
Je sors mon sac à dos.
J’y entrepose une bouteille thermos avec de la boisson fraîche, mon émetteur de radio-commande, une batterie de rechange, un pull…
Je me pose une casquette sur le crâne, et sous le bras gauche, je place mon motoplaneur Electro-Junior.
Lecteur MP3 raccordé à mes écouteurs, avec lecture aléatoire des pistes… et c’est parti.
Objectif ? rejoindre le chemin qui passe au-dessus de Bais et qui suit une courbe de niveau exposée au Sud.
http://www.visugpx.com/?i=1314989602
De là-haut, on jouit d’un spectacle intéressant : la vue embrasse l’horizon depuis le Mont Rochard jusqu’aux collines d’Hardanges.
Premier arrêt dans un herbage près de la Chauvière.
Malher, Symphonie Titan…
Je lance mon modèle, avec le moteur… Accrochage de quelques petites ascendances.
Sur le chemin, un tracteur s’avance lentement. Aux commandes, je reconnais Xavier, le maître des lieux. Je fais atterrir mon modèle. Xavier s’arrête, et nous entamons la discussion.
Habitué de mon blog, il revient malicieusement sur la rencontre que j’ai pu faire récemment avec un de ses collègues… me précisant bien que tous les « paysans » ne sont pas du même acabit ! Et heureusement…
http://bernardino.over-blog.net/article-de-la-solidarite-paysanne-81298781.html
Quelques mots encore. Il repart vers sa ferme, et je relance mon planeur.
Mais la brise n’est pas bien axée, et la portance aléatoire.
Je décide donc de poser afin d’aller voir plus loin.
Passant près de la Chauvière, j’avise sur le sol de toutes petites poires.
J’en ramasse quelques-unes. Elles ont un goût râpeux… et me rappellent le poiré, sorte de cidre où les poires ont remplacé les pommes.
Un peu plus loin, je tombe sur un verger, d’où j’extrais justement deux ou trois pommes rouges. Elles sont sucrées à souhait et me permettent d’étancher la soif.
Je descends maintenant dans le chemin creux qui mène au Vaublin. Sa fraîcheur est bienfaisante.
Par endroits, des bogues de châtaignes pas encore mûres tapissent le sol…
Mendelssohn, Symphonie Ecossaise…
C’est alors que je rencontre madame B. Tout étonnée de me voir sortir du chemin avec un planeur sous le bras.
Je lui explique mon périple.
Elle qui a subi dans sa chair quelques vilaines morsures dues à un « crabe » qu’elle semble avoir maintenant maîtrisé, elle est contente de me voir ainsi trotter allègrement, et me dit que les gens seraient bien inspirés de goûter aux petits plaisirs de la vie.
« Comme vous le faites ! » ajoute-t-elle avec un large sourire. (voir commentaire en fin de texte)
Je reprends la marche.
Passant derrière le hameau La Roche, j’avise un petit pêcher, auquel je chipe un fruit.
Le côté exposé au soleil est tiède et bien mûr.
L’autre face est presque froide, et nettement plus dure à croquer !
Puis je redémarre.
Mozart, Requiem…
De temps à autre, je prélève quelques mûres, dont la saison s’achève.
Mais je me garde bien de succomber au charme des jolies prunelles dont le goût est encore très astringent.
Je débouche enfin dans le champ au-dessus duquel deux buses semblent attendre de jouer avec mon planeur.
Je m’installe confortablement.
Et je lance le modèle.
Beethoven, Symphonie Pastorale
La portance est cette fois nettement meilleure. L’altitude atteinte sera souvent impressionnante.
Tout au long de ce vol, je m’accorde quelques pauses pour me désaltérer,
pour jouir du spectacle, ou tout simplement pour rêvasser.
Je décide enfin d’arrêter ma séance alors que le chrono affiche 1h40minutes.
Et je reprends le chemin du retour.
Schubert, Symphonie « La grande ».
Au détour d’un virage, quelques toutes petites pommes jonchent le sol : je me souviens alors de nos bagarres de gamins avec des lance-pommes, ce qui réveille soudain un douleur bizarre à l’oeil gauche, lui qui avait un jour été victime d’un impact violent.
Quelques mûres encore… Deux ou trois noisettes que je casse à l’aide d’un caillou.
Le mignon calvaire où Maxence prenait
son « petit goûter »…
La source qui génère d’habitude un petit ruisseau à travers le chemin… mais qui semble en mauvaise santé par ces temps de disette pluviale.
Beethoven, concerto pour piano l’Empereur…
Puis le chemin qui descend vers « Les Petits Champs ».
La lumière du soleil qui plonge vers l’Ouest joue avec les branchages et l’ombre nichée au creux du « boyau » de verdure.
Mozart, concerto pour basson.
Puis je débouche dans mon lotissement…
Retour au bercail.
Environ 8 km de marche, 1h40 de vol…
Contrat rempli !!!!
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Pour visualiser mon parcours, l'horaire, les altitudes, un détour vers cet excellent site qu'est visugpx:
http://www.visugpx.com/?i=1314989602
Enregistrement à l'aide de mon Nokia 5800 équipé de Endomondo
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J'ai reçu par mail un commentaire d'une de mes lectrices qui écrivait:
" Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité?"
Et il a répondu :
"Les Hommes... Parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent. Ensuite, ils perdent de l'argent pour retrouver la santé.
Caméscope de poche HD
Si vous avez suivi mes "aventures" sur ce blog, vous savez déjà que je mêle avec plaisir l'aéromodélisme et les prises de vues aériennes.
J'ai commencé en 1986, avec un lourd Kodak Instamatic... et sa pellicule en cassette.
Décollage, prise d'altitude, cadrage, cliché, atterro, ré-armement du film, re-décollage, re-prise d'altitude...
La "Préhistoire"!
Vous me direz que cela constituait un excellent entraînement pour fignoler les décollages et les atterrissages...
Tout au long des années passées, j'ai donc suivi l'évolution des appareils photographiques... avec "l'explosion du numérique", l'apparition des formidables keycams...
Et j'en suis tout naturellement arrivé à l'objet de ma causerie du jour.
Il s'agit d'un caméscope de poche trouvé chez Lidl.
Marque Silvercrest...
Quelques mots sur ses caractéristiques:
Résolution vidéo Full HD (1920x1080).
Appareil photo 5 millions de pixels.
Ecran orientable 16:9 et tactile (oui oui!!!)
Fourni avec carte mémoire SD 2Go (extensible jusqu'à16Go), cordons divers (dont HDMI), une housse, deux batteries lithium et chargeur. (Possibilité de charger aussi via la prise USB)
Sa forme profilée et son poids minime (102 grammes) se prêtaient à une installation dans mon vecteur favori, à savoir l'Easy Glider.
Il n'en fallait pas davantage pour que je "craque", surtout que je n'investissais pas une fortune. L'engin était proposé pour 99.99€ avec une garantie de...3 ans!
Mes premiers essais se sont avérés faciles, sans même avoir recours à la notice fournie sur livret papier.
(Très bon point à signaler, car de nos jours... une fâcheuse tendance fait émigrer la documentation vers le CD d'accompagnement!)
http://www.service.targa.de/dokumente/63671_SilverCrest_Camcorder_SCA5A1_DE_AT_CH_FR_NL_IT.pdf
On peut lire les prises de vue sur l'écran, mais il est préférable de raccorder le camescope soit à une TV, soit au PC, qui le détecte tel une carte mémoire.
Le traitement des images "photos" est sans souci...
Mais c'est lorsqu'il m'a fallu envisager lecture et/ou montage des films que les ennuis ont commencé.
(Il faut bien se résoudre à éliminer les séquences trop longues et/ou inutiles, n'est-ce pas?)
En effet, la Haute Définition est "pilotée" via un CODEC (COdeur/DECodeur) nommé H264.
Et certains PC ne sont pas en mesure de le gérer en natif.
Configuration de mon PC sous Windows XP SP3:
AMD Athlon(tm) 64x Dual Core Processor 6000+ 3.08GHz, 2 Go de RAM...
Remarquons bien aussi que le format des images fourni par mon camescope est "large" (soit 16:9), par opposition à l'ancien format 4:3, ce qui, en réduisant cette fraction au même dénominateur, fournirait du 16:12....
Avec "mon" Windows XP donc, le lecteur Windows Media Player se montre récalcitrant. Quant à Windows Movie Maker, logiciel basique de montage, il plantait carrément sur ma machine.
Ulead Vidéo Studio7 et Pinnacle9 en faisaient autant... softs pas prévus pour du 16:9... Qu'en est-il des versions plus récentes dont je ne dispose pas encore? Peut-être qu'avec Studio HD15???.
Pourtant plus récent, MovieXone 4 ne s'en tirait pas non plus...
Et Corel video studio Pro X4 en version évaluation figeait mon écran!
Une des premières choses à faire fut donc de récupérer ce fameux Codec via le Net.
http://www.clubic.com/telecharger-fiche26882-combined-community-codec-pack.html
Toujours est-il que l'excellent VLC Media Player lit toujours très correctement les vidéos , et qu'il permet de réaliser des captures d'écran au format natif, à savoir 1920x1080 sans perte de qualité. (environ 3Mo par photo)
Notons qu'un film de 9 minutes issu de la caméra (sans traitement) fournit un lourd fichier de 560Mo. Vive la HD!!!!
J'en déduis donc que la carte fournie (2Go) devrait permettre d'enregistrer environ une demi-heure... (à tester!)
Pour extraire des photos , je me sers également de Virtualdub, lecteur un poil plus compliqué dans son maniement que VLC, mais qui permet de faire un arrêt sur image de façon beaucoup plus précise. (Poids d'un fichier ainsi extrait: 1.3Mo)
http://www.virtualdub-fr.org/telechargement
Et je dois dire que je ne suis pas du tout mécontent de la qualité obtenue. Voir ci-dessous une vue du bourg d'Hambers (53160).
Mais, me direz-vous, c'est quoi ce truc à gauche de l'écran?
Ben, une pale d'hélice repliée, voyons!
Autre exemple: l'album Picasa réalisé avec des photos de Bais.
https://picasaweb.google.com/Bernardino53/VuesDeBaisCameraHauteDefinition?authuser=0&feat=directlink#
Mais n'ayant pas résolu mes problèmes liés à l'exploitation de la vidéo, je suis retourné sur le Net... et j'ai appris un certain nombre de choses.
A savoir que Windows 7 est en mesure de gérer le Codec H264...
J'ai pu le vérifier sur mon netbook équipé de Win7 "basique", même s'il tousse un peu, et fait saccader les images. Mais on ne lui en voudra pas... je ne l'avais pas acheté pour faire du montage vidéo! (L'usage qui lui est principalement dévolu est la gestion de la messagerie lors de mes déplacements)
J'ai toutefois trouvé des softs capables de me rendre service sur mon PC de bureau équipé XP.
J'ai essayé AVS VIDEO CONVERTER 8.0 (shareware), http://www.avs4you.com/ mais je ne m'en suis pas vraiment bien tiré.
Je lui préfère Quick Media Converter
http://quick-media-converter.softonic.fr/
A propos du cliché ci-dessus: je suis en bas à droite, au croisement des allées.
Je règle mon convertisseur sur AVI ---> DivX ---> DivX (AVI) 16:9 (important, car si on laisse en 4:3, on va obtenir des images boudinées comme si elles étaient passées entre les mâchoires d'un étau!).
Ensuite, il faut prendre patience, le temps que le processeur fasse son boulot! (40 minutes pour le fichier de 560Mo)!
J'avoue avoir laissé tomber le format MPEG qui, bien que plus "léger", semble altérer un peu trop la qualité des images obtenues. Mais je n'avais peut-être pas opté pour les bons choix...? Pas facile d'y voir clair dans ces logiciels, tant les options proposées sont nombreuses!!!
Pour info, ce même film de 9 minutes transformé en AVI me revient à 178 Mo...
Une fois mes fichiers convertis , il m'est alors possible de procéder au montage... de préférence avec un logiciel qui découpe lui-même les séquences, ça me fait moins de boulot!.
Le château de Montesson (53160) Bais
Et maintenant??? Ben...y'a quand même des heures à passer!
Parce que le temps consacré au montage, c'est le prix à payer si on ne veut pas "raser" les spectateurs avec des films trop longs.
C'est ainsi que, afin d'éviter "le rasage", je m'efforce de faire "court", et j'insère des commentaires ou autres "titres" afin d'agrémenter la vidéo!
Mais ne tirez pas sur la pianiste, il fait ce qu'il peut...!
Toujours est-il que, même si j'ai dû galérer au niveau "montage vidéo", (rassurez-vous, je galère encore!) je ne regrette surtout pas mon achat.
Et ce n'est pas mon copain Manu qui me démentira... lui qui peste d'avoir raté la promo Lidl!!!
Je lui ai donc conseillé trois options:
- soit il est patient et attend une nouvelle promo...
- soit il fait un tour chez Medion, avec la référence MD 86427 Seule la marque change.
- soit il va voir du côté de chez Toshiba, dont la la série Camiléo propose des appareils semblables au mien: http://www.toshiba-multimedia.com/eu/camileo-camcorders/s20/
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Vidéo pas encore "travaillée" afin de ne pas trop perdre en qualité, mais forcément moins bonne que ce qui sort de la caméra et ce, en raison d'au moins deux facteurs: ma conversion, puis la compression chez l'hébergeur....
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PS: j'ai téléchargé une version "évaluation" de Avid Pinnacle Studio 15.
Qui digère sans problème les vidéos HD issues de la caméra.
http://www.avid.com/FR/products/family/Studio
Mais... lorsque j'ai ensuite créé mon film en AVI, il est "redescendu" de 1980 à 720 pixels....
Dommage.
Et je ne suis pas certain qu'on puisse éviter cela...
Fallait-il alors choisir MPEG4 au lieu de AVI?
Je vais encore consacrer du temps à explorer ce logiciel!!!
Comme quoi, filmer, c'est rien... Suffit d'appuyer sur un bouton.
Mais c'est après que cela devient..... ¤$%ù@#...
http://www.youtube.com/watch?v=JXef3yCMUIQ
Si je ne m'abuse...
Avec la douce brise du jour venant de l'ouest, le temps me semblait propice au vol de pente.
Mais pour cette orientation, par chez moi, les sites ne courent pas les rues.
Je dispose toutefois d'un endroit que je peux utiliser avec l'accord du fermier, lorsqu'il n'y pas de cultures, ou que le foin vient juste d'être coupé... Ce qui est le cas en ce moment.
Situé près du Mont Rochard, célèbre par son antenne que l'on voit de fort loin.
Quelques petits kilomètres, et je gare la voiture au bord de la route. Rapide assemblage du modèle, puis je n'ai qu'une grosse centaine de mètres à
grimper avant d'atteindre la zone de décollage.
Branchement de la batterie. Vérification des gouvernes.
Je hume le vent, faiblard...
Mieux vaut mettre l'Easy Glider en vol grâce à son moteur.
Loin devant la pente, je ne tarde pas à trouver une magnifique ascendance, que j'enroule avec bonheur.
Puis, une fois que le planeur est arrivé à ma verticale, je repars en amont de la brise afin de retrouver une autre « bulle ».
Je me livre à ce petit jeu plusieurs fois...
Sur ma droite, je vois apparaître un héron, facilement reconnaissable au cou replié en « Z » et à la forme de ses ailes.
Cohabitation pacifique... Nettement devant, il trouve une ascendance qui le fait grimper très haut. Nanti d'une bonne réserve d'altitude, il aura de quoi rejoindre en vol plané l'étang du Gué de Selle que j'aperçois dans la plaine....
Loin sur ma droite, des oiseaux noirs ont également trouvé quelque chose, et enroulent.
Jusqu'au moment où je vois surgir derrière moi deux autres oiseaux noirs. Ceux-là ne semblent guère apprécier l'intrusion de mon modèle dans ce qui paraît être leur territoire.
L'un d'eux se montre d'ailleurs très vite beaucoup plus que curieux.
Il devient même particulièrement agressif.
Manoeuvres d'intimidation, piqués, dégagement au dernier moment.
Devant la menace, j'emmène alors mon Easy Glider plus au large. La bestiole replie un poil ses ailes et trace à ma poursuite. Plein pot!
Une fois, deux fois....
Et ce que je pensais à peine croyable va se produire.
Lors d'une attaque un peu plus prononcée, l'oiseau percute de front l'aile gauche de mon modèle.
Bruit bizarre suite au choc, et le pauvre Easy Glider se trouve complètement déséquilibré.
Ce n'est pourtant pas la première fois que je fais évoluer mes planeurs en compagnie d'autres volatiles.
Mais aujourd'hui...
Collision en plein vol!
Abordage apparemment volontaire!!!
Si je ne m'abuse, les deux oiseaux qui ne souhaitaient pas partager l'espace de vol étaient des... buses.
Qui ressemblaient fortement à ce que l'on peut visionner ici:
http://oiseauxdeproie.tcedi.com/buse_variable.html
Ou entendre là: (le fameux piaulement)
http://www.oiseaux.net/oiseaux/buse.variable.html
Est-ce la période où elles sont en pleine reproduction?
Toujours est-il que j'ai fait atterrir mon modèle, afin d'ausculter d'éventuels dégâts.
Apparemment RAS.
J'ai attendu un peu pour me remettre de mes émotions...
Et puis, constatant que "mes" buses avaient disparu, j'ai relancé.
Bien vite, elles sont revenues à la charge, avec des cris toujours aussi stridents.
Avec des manoeuvres toujours aussi acrobatiques et spectaculaires, que j'essayais plus ou moins habilement d'esquiver.
Même un coup de moteur ne semblait pas effrayer l'agresseur!
J'ai donc jugé beaucoup plus sage d'interrompre mon vol...