humour et modelisme
Electro Trainer Graupner
Le père Noël m'a apporté un nouveau joujou.
Il s'agit de l'Electro Trainer ci-contre.
Réf: ELECTRO TRAINER S RR, Graupner 370179544100
Dans la mesure où il savait que je suis actuellement très paresseux, il a fait en sorte que je reçoive le kit presque prêt à voler.
Provenance: Copaéro:
http://www.copaero.fr/electro-trainer-graupner-p-4243.html
Dans un magnifique carton fort bien agencé, j'ai donc trouvé le modèle quasiment assemblé: servos et tringleries en place. (5 servos C231). Avec une paire de flotteurs, un gouvernail marin, et tout ce qu'il faut pour passer en hydravion rapidement.
Puisque nous en sommes à l'inventaire, notons que le kit contient une pièce en plastique destinée à recevoir un caméra Flycam One... pas mal, non?
Que me restait-il donc à faire?
Vérifier les collages... et me rendre compte qu'il était nécessaire de fignoler la partie fixe de la dérive avec un poil de cyano...
Insérer le stabilo et raccorder la petite corde à piano avec le servo de profondeur.
Mettre l'hélice (10x5) et son cône sur l'axe moteur.
Constater que les pièces qui emprisonnent les longerons d'aile sont collées comme le feraient des cochons: elles n'affleurent pas l'intrados: j'aurais sûrement fait mieux!
J'en ai un peu bavé lorsqu'il a fallu mettre en place le train principal en corde à piano dans la pièce plastique déjà collée au fuselage. J'aurais préféré la fixer moi-même avec deux vis s'enfonçant dans un petit bloc de CTP. Ce qui m'aurait permis de retirer ce train facilement lors de mes périgrinations estivales.
M'enfin... jamais content le mec, hein?
Et qu'y avait-il encore d'autre à réaliser avant d'aller voler?
Charger la batterie fournie avec le petit chargeur/équilibreur également inclus dans le kit. (Via l'une des deux prises d'équilibrage dont il est doté, ce chargeur basique pourra être utilisé soit pour des accus en 2s, soit des 3S )
Brancher les prises des servos à un récepteur, régler la course des gaz, vérifier le sens de débattement des gouvernes...
Et puis c'est tout!!!!
Ah, si j'ai oublié de préciser qu'il m'a fallu confectionner des rallonges pour les servos d'aile: racho, M. Graupner, c'est pas avec ce que vous avez laissé dépasser que j'aurais pu atteindre le récepteur!!!
A noter que j'ai pas tout compris le curieux système de programmation du contrôleur... mais comme cela fonctionnait, je n'ai pas poussé les investigations plus loin!!!
Combien de temps ai-je consacré à l'assemblage? Je n'ai pas mesuré, mais cela a été très court.
J'ai passé bien davantage de temps à essayer de personnaliser la bestiole. Le modèle arrive en effet tout blanc, avec quelques adhésifs Graupner déjà collés: j'ai trouvé ça plutôt fade. C'est pourquoi j'ai réalisé les bidules rouges incurvés que l'on voit en bout d'ailes et sur les empennages. (Machine à découper le vynile de marque Stika que possède le Club).
A noter que Graupner propose maintenant pour son Trainer une planche d'adhésifs un peu plus colorée:
http://www.graupner.de/fr/newsdetail/9c960fad-827c-4391-82c6-9b77c1726cc6
Vérification du centrage (70mm derrière le bord d'attaque à l'emplanture)... Avec le matériel fourni, tout tombe impec!
Passage sur la balance: 913 grammes avec l'accu 2S en 1600 mA.
Reçu samedi matin 25 décembre, le modèle a effectué son premier vol en début d'après-midi du dimanche 26.
Mais juste avant de mettre le moteur en route et d'aligner mon Trainer sur la piste, petit retour en arrière avec les données fournies par Graupner:
Caractéristiques techniques
Envergure, env. 1200 mm
Longueur hors tout, env. 950 mm
Profil de l'aile HQ 3,0/12
Profil du stabilisateur NACA 009
Surface de l'aile, env. 21,1 dm²
Surface du stabilisateur, env. 5,2 dm²
Surface totale, env. 26,3 dm²
Charge alaire, env. 38 g/dm²
Poids en ordre de vol, env. 1000 g
Avec ses 913grammes, mon modèle pèse donc moins lourd qu'annoncé, et il est pourtant équipé du servo de largage... que j'essaierai plus tard.
On vole?
J'ai aligné face au vent. A noter que la roulette de queue couplée avec le volet de dérive est fort pratique pour taxier au sol. J'ai mis les gaz progressivement, et le modèle a décollé sans aucun problème. Je n'ai pas même eu à retoucher le moindre trim!!!! Et l'amplitude débattement des gouvernes est impeccable. Là, je dis chapeau monsieur Graupner.
(Pour info, je suis retourné lire la page 34 de la notice, et l'on trouve:
Ailerons=24mm vers le haut, 12mm vers le bas
Profondeur=10mm dans chaque sens
Direction= 25mm dans chaque sens... et j'avais rien vérifié!!!)
Notons au passage que le moteur fourni est identique à celui qui équipe l'Electro Junior (que je possède également) Il s'agit du Compact 345 version 7.4V Best Nr 7738.S KV de 1500, masse 105 grammes.
Et en vol???...le Trainer s'est montré d'une docilité exemplaire. Il obéit au doigt et à l'oeil, appréciant un peu de dérive dans les virages, mais sans que cela soit obligatoire.
Le décrochage survient très tard, et n'est absolument pas méchant.
Le plané est fort sympathique. Vous me direz qu'à la charge alaire avec laquelle il évolue, il est normal que mon modèle se comporte ainsi.
Et si on tente de le remuer?
Ben là non plus, on n'est pas déçu.
Manche plein pot, ça monte allègrement, et on peut attaquer une boucle sans prise de vitesse. Tonneau pas même barriqué! Vol dos où il faut à peine soutenir à la profondeur.
Le dièdre modeste est bien calculé: il procure un peu d'autostabilitié, mais ne fait pas dégénérer le vol par un disgrâcieux roulis hollandais à la moindre rafale.
J'ai tenté et réussi le looping inverse... Fastoche.
Et puis au bout de 11 minutes, l'accu a commencé à manifester un peu de faiblesse. Quand il aura subi quelques cycles charge/décharge, peut-être tiendra-t-il un peu plus longtemps?
Retour vers la planète, et atterro trois points, les doigts dans le nez!
Que dire au vu de ce premier vol?
Ce modèle me semble correspondre tout à fait à son cahier des charges.
Et que si vous en devenez un jour l'heureux propriétaire, il ne devrait pas vous décevoir.
Graupner a réalisé là un modèle au look sympathique, doté d'un domaine de vol apparemment très large.
A mettre entre toutes les mains.
Ou bien au contraire de ce qu'on dit en cette période de fêtes: "A consommer sans modération!"
-------------------------------------- Addendum -------------------------------------
En complément, il est possible de consulter l'album photos ici: http://bernardino.over-blog.net/album-1786970.html
Ou encore, le même album chez Picasa, cette fois avec des commentaires (ce que ne permet apparemment pas Overblog):
http://picasaweb.google.com/Bernardino53/ElectroTrainerGraupner?feat=directlink
Et pour terminer, cet autre test de l'Electro Trainer, issu de la version "à construire" : http://www.modelisme.com/Aero-/-Avions/elektro-trainer-s-montage-et-essai-en-vol.html
Post Scriptum:
Juste pour compléter ma prose: ce matin 2 janvier, je suis sorti avec ce joli modèle afin d'inaugurer l'année 2011, et je lui ai collé un accu
2250mAh en 3S. Cent grammes de plus...
Si j'ai effectivement gagné en pêche (presque trop!), j'ai perdu en souplesse d'utilisation. La course sur le manche n'est pas assez étendue pour avoir un
dosage progressif...
Quelques jours plus tard....
Dans la mesure où je trouve la puissance suffisante en 2S, j'ai acheté des accus de ce type:
http://www.hobbycity.com/hobbyking/store/uh_viewItem.asp?idProduct=9312
J'ai gagné un poil en autonomie par rapport au 1600 fourni dans la boîte, sans pour autant augmenter de façon drastique la masse du modèle prêt au
vol.
Peut-être qu'en utilisation "hydro"... le passage à un accu plus pêchu est nécessaire. Mais c'est pas maintenant que je vais l'équiper de flotteurs!!! On attendra
les beaux jours!...
Plaisirs de la neige
Hier, il a beaucoup neigé sur Bais.
Et ce matin, le soleil resplendit dans un ciel sans nuage.
Vite, je fais chausser les skis à mon petit MiniMag.
Prudent, je vérifie les fixations, les élastiques amortisseurs, que je double.
J'emporte avec moi un second accu de propulsion, des élastiques de rechange, la tirette pour effectuer l'opération, les lunettes de soleil, des gants, un tournevis et deux mini-caméras...
Je pense que j'ai tout prévu... ou presque... Mais attendez plutôt la suite!
J'effectue à pied le petit kilomètre qui m'anène dans la prairie située entre les Brosses et la Chauvière.
La couche de neige est moins importante que je ne l'espérais...
Mais apparemment suffisante quand même...
Je branche le moteur, je mets en route la caméra, je teste les gouvernes, après quoi je fais décoller mon modèle.
Mais avec ce vent de Nord-Est, mon Mini-Mag évolue en plein dans les turbulences qui viennent de la ferme Les Batailles située en amont.
Premier constat: mes accus Lipo n'apprécient guère ce froid vif. En effet, mon modèle n'a pas sa pêche habituelle, et il me faut voler plein gaz. Alors que d'habitude "plein pot" signifie montée à la verticale.
Ne m'avait-on pas dit que ce type d'accu n'aimait pas les températures négatives?... voilà qui est confirmé!
Quelques tours au-dessus du village...
Passage près du pilote... afin de s'auto-filmer!
Et je me présente pour effectuer un "touch and go". (atterrissage et redécollage dans la foulée)
Le modèle commence à glisser sur la
neige... quand soudain le ski gauche accroche une herbe qui dépassait un peu trop... et ...
Ben c'est fini!
Il me faut redescendre à l'atelier pour recoller la spatule.
Dommage.
M'enfin, vous aurez quand même quelques vues ici:
http://picasaweb.google.com/Bernardino53/BaisSousLaNeige?feat=directlink
Mon Prodij n'est pas mort!!!
Il y a de cela quelques temps, je vous ai raconté comment j’avais "englouti" mon Prodij du côté
de Carolles. (Plouf et snif!!!)
C’était en mars 2007.
Je n'ai pu sauver des eaux que l'aile, méchamment "beugnée", gorgée de flotte, et que mes copains disaient irréparable.
http://bernardino.over-blog.net/article-6059423.html
Mais j'ai toujours gardé la nostalgie de ce modèle qui m'allait bien, et avec lequel je
m'éclatais... avant que je ne l'éclate sur une défaillance de l'accu réception.
Que faire pourtant d'une voilure "destroyed", si d'autre part on n'a plus de
fuselage?
Ben un jour je me suis quand même mis en tête de réparer l'épave, par défi... et par dépit. Et en bout
d'aile, j'ai ajouté des winglets... du plus bel effet!
La voilure, dans laquelle sont maintenant insérés deux servos, pèse la bagatelle de 417 grammes !!!
(Le site du fabricant Aeromod indique 330 grammes pour l'aile "nue".)
J’ai donc fini par greffer l’aile réparée du Prodij sur un fuselage de Diamant… devenu ProDiaJ...
http://bernardino.over-blog.net/article-6221898.html
Pas trop mécontent du résultat obtenu.
Et j’ai remisé l’aile de Prodij dans un coin…
Mais hier, avisant mon aile qui apparaît comme neuve, et toujours nostalgique des formidables qualités du Prodij, j’ai tenté une autre greffe.
J’ai donc posé cette lourde voilure sur un fuselage qui n'était pas moins lourd... celui du Bella, équipé électrique avec une
batterie Lipo 2250 en 3S.
Mise sur la balance... et c'est là que le bât
blesse.
J'obtiens 1050 grammes.
Ce qui fait une charge alaire conséquente...
Je sais que certains utilisateurs de Prodij ont ballasté leur modèle afin de le faire "foncer"... Mais n’avais-je pas été un peu trop présomptueux ?
Profitant d’un bon petit vent de Sud Ouest, je me suis rendu au lieudit La Roche, là où il ne reste plus que quelques ridicules mètres carrés pour décoller et… surtout atterrir.
Le vent est un poil travers. Modèle au bout du bras, je le tâte un peu… et je me décide à pousser.
Il part bien droit, pas même un trim à régler.
Puis il s’élève gentiment… Afin de savoir où j’en suis, et au cas où… je mets le moteur en marche. Et là, ça grimpe plus qu’allègrement. Rassurant…
Au bout de quelques minutes, le soleil se dégage d’un nuage. Et je l’ai pile poil en face.
Je glisse alors ma casquette de travers, et bien qu’équipé de lunettes solaires, je dois piloter en fermant parfois un œil.
On sent bien que le modèle est calé sur sa trajectoire, mais si on tente de le ralentir, même volets baissés, il ne tarde pas à manifester son caractère chatouilleux dû à une charge alaire déraisonnable. C’est ainsi qu’au cours d’une boucle un peu trop serrée, il a fini par me gratifier d’un magnifique(?) déclenché.
Par contre, là où ça devient intéressant, c’est que les prises de vitesse sont impressionnantes, et les tonneaux passent en un éclair.
Je me suis amusé comme un petit fou pendant quarante minutes, sans toucher au moteur. Et j'ai dû jongler avec le soleil qui, jouant à cache-cache avec les nuages, baissait graduellement sur l’horizon.
Puis il a fallu atterrir. Cela devenait moins drôle!!!
Je m’y suis d'ailleurs pris à trois fois… parce que ce bougre de modèle a du mal à se ralentir, et si on le « freine » un peu trop, on sent bien que le décrochage est imminent…
Bref, j’ai réussi à poser.
Suite à ce vol tonique, et cerise sur le gâteau, j’ai eu droit à un flamboyant coucher de soleil, difficile à décrire, mais de ceux qui
laissent un très agréable souvenir.
J’ai alors emprunté le chemin creux qui ramène à la voiture. Et tout au long du parcours, j’ai revécu les différentes aventures offertes par mon petit Prodij ( … et ce qu’il en reste !)
Compagnon fidèle...
... il est de ceux qu’on n’aime pas voir mourir !!!
Quand le passé vous rattrape au bord d’un canal…
Ce n’est un secret pour personne : je me suis pris tardivement de « passion » pour pratiquer le vélo; plus particulièrement le long des gentils canaux où la pente à gravir est somme tout minime.
Cette année, j’ai fait une virée vers le canal de Bourgogne.
J’ai installé ma caravane à Montbard, ce qui m’a permis d’explorer la partie centrale entre Lézinnes et Pouilly en Auxois.
Mais l’autre jour, je me suis dit que des photos aériennes seraient peut-être intéressantes afin d'illustrer mon album. (voir
post-scriptum)
Après avoir repéré un coin du côté de Vénarey, sans trop d’arbres au bord, et avec une prairie pour atterrir, je sors donc mon Easy Glider.
Sont déjà installés des pêcheurs avec toile de tente et glacière.
Mon petit-fils Maxence est là pour me prévenir si des cyclistes arrivent sur le halage…
La séance vidéo terminée, et afin d'arroser ça, nous nous dirigeons en voiture vers la sympathique écluse N°26 de Marigny le Cahouet.
Assis à la terrasse tout en sirotant une bonne bière bien fraîche, j’engage la discussion avec le patron de l’écluse-auberge… A qui j’apprends que je viens de filmer une portion de canal.
« Ah, j’aimerais bien voir votre vidéo ! »
Je lui demande alors :
« - Vous disposez d’un ordinateur ?
- Ben oui…suivez-moi ! » me dit-il.
Je m’installe alors devant sa machine, je lance la séquence, et mon aubergiste écarquille les yeux !
« Vous pouvez pas me laisser une copie de votre film ? Je vais montrer ça aux copains ce soir, ils vont être étonnés ! »
Mais à l’extérieur, deux clients-pédaleurs viennent de s’asseoir, qui entendent nos propos.
De fil en aiguille, ils demandent à ma femme s’ils ne pourraient pas non plus visionner ce film.
Ce à quoi elle répond que, vraisemblablement, je le mettrai à disposition via un site Internet.
« Mais comment obtenir son adresse? demande l’un des jeunes gens... Il suffirait de me donner votre nom... peut-être que Google saurait se charger du reste ? »
Ma femme lance alors : « Mon mari s’appelle Munoz…
- Munoz ? Tiens… Ce nom me dit quelque chose…. Bernard Munoz ?
- Oui… pourquoi ? questionne mon épouse.
- Du temps où j’étais ado et que je pratiquais le modélisme, j’ai connu un Bernard Munoz qui écrivait dans MRA de savoureuses histoires sur le Ménez Hom… cela fait au moins 20 ans… C’était dans les années octante-huit…
Et ma femme de répondre :
« Et bien, c’est lui ! »
Mon petit-fils est là, qui observe le dialogue et engrange toutes les infos qui lui parviennent.
Un peu médusé…
Lorsque je reparais sur la terrasse, le jeune homme me dit son étonnement, et le plaisir qu’il a d’avoir rencontré un pigiste… dont il se souvient depuis les années octante.
A son accent, et aussi grâce à son «octante-huit », je comprends qu’il est Helvète.
Lorsque nous remontons en voiture, mon petit-fils se lâche enfin.
Et avec la gouaille de ses 10 ans 1/2, utilisant une intonation dont je ne saurais faire la part entre la moquerie et peut-être sa fierté, il me "pique" alors:
« Ben dis-donc Papy, je savais pas que tu étais célèbre… jusque chez les Petits-Suisses ! »
Je crois bien que mon visage s'est empourpré...
---------------------------------------------- PS ---- En complément -------------------------------------------------------------------------------
Photos ici
http://picasaweb.google.com/Bernardino53/LeCanalDeBourgogneAVelo#
Et vidéo là:
Et que ça saute !
L’autre matin, je m’en vais près du nouveau terrain de foot afin de faire évoluer mes modèles.
Rare chez nous : l’herbe est rase, sèche, et permet des décollages très confortables.
Début de la séance sans aucun problème.
Mais au cours du vol, je sens des bidules qui tentent d’investir le bas de mon jeans.
Tout en pilotant, je gesticule, je me frotte les mollets l’un contre l’autre.
Et le remède s’avère parfois efficace.
Il me faut toutefois recommencer l’opération à plusieurs reprises.
Mais avouez que piloter en étant titillé de la sorte, ça finit par profondément agacer.
Vous me direz que j’ai déjà connu des circonstances un peu similaires avec des nuées de mouches… encore plus pénibles ! (http://bernardino.over-blog.net/article-6731184.html)
Fin de la séance, et je rentre chez moi.
Pendant le repas, voilà-t-y pas que ça recommence à me chatouiller les gambettes.
Je relève le bas de mon pantalon… et je ne vois rien.
Je poursuis mon repas sans encombre.
Milieu de l’après-midi, reprise des activités autour de mon mollet gauche.
Nouvelle auscultation, qui s’avère négative.
Accalmie… ça recommence à gesticuler au bas de mes gambettes.
Je frotte violemment mes jambes l’une contre l’autre, et je vois tomber… une sauterelle !
Morte, raide !
Ainsi donc, c’est elle qui avait tenté d’investir mon pantalon !!!
Mais le soir, mon camarade Manu devait venir me rencontrer afin que je procède au réglage de son motoplaneur avant qu’il ne parte en vacances.
Nous nous retrouvons à l’endroit où j’étais le matin même.
Et dès notre arrivée, une quantité industrielle de sauterelles débarque sur la voilure des modèles. Avec un bruit sec comme une grêle qui s'abat sur un revêtement rigide!
Certaines bestioles commencent également à escalader mes petits mollets.
C’est alors que je raconte à mon collègue
l’histoire de la sauterelle écrabouillée…
Et dans un grand éclat de rire, il me dit :
« T’as qu’à faire comme moi, et te promener en short ! Comme ça, les bestioles, elles ne seront pas emprisonnées… et elles te laisseront tranquille ! »
Ben ouais… mais tout pendant qu’il m’a accompagné, il a eu droit à plein de sauterelles percutant ses jolis mollets !!!
Alors, elle est où la solution ?
Quand l'ascendance se fait généreuse...
Hier, je me suis offert une petite virée à vélo... 40 kilomètres dans la fraîcheur des chemins creux de "mon" bocage.
Mais ce matin, les jambes sont lourdes... Qui s'en étonnerait?
Et comme cela fait déjà "un certain temps" que je n'ai pas sorti de modèle réduit, c'est l'occasion...
D'autant plus que le soleil est radieux: pas un seul nuage dans notre ciel plutôt habitué à véhiculer des tas de cirrus , de stratus ou autres cumulus.
Direction Les Ecottays, où je suis tout seul pour occuper la piste.
Un petit coup d'aile volante Ticky, et je me rends compte que la bestiole tarde parfois à redescendre.
Tiens, malgré l'heure matinale (il est 8 heures au soleil) y aurait-il déjà des mouvements convectifs?
Au bout de 10 minutes, je pose, et je prends alors mon Electro Junior.
Vérification pré-vol...
Une vieille habitude!
Et je lance.
Le modèle escalade allègrement l'azur.
Quand à peine au bout de dix secondes, il se fait bousculer l'aile droite.
Immédiatement, je coupe le moteur, et je fais basculer mon planeur pour le contraindre à retourner d'où on l'a chassé.
Vieux réflexe!
Et c'est bien ce que j'avais "senti": une ascendance est en train de "décoller" du sol. Il me suffit de
la tâter avec finesse afin de centrer correctement mon modèle, qui n'en finit plus alors de monter en décrivant des cercles presque concentriques.
Mais, poussée par la lègère brise, l'ascendance se décale vers l'Ouest.
Lorsque je juge mon planeur suffisamment haut et loin, je décide de le faire revenir vers moi.
Pour cela, je pousse au manche. Electro Junior accélère gentiment, et presque arrivé à ma verticale, il se fait remonter le museau!
Ah, il vient de prendre une autre ascendance, mais pile dans le nez cette fois. Je manoeuvre illico afin de placer l'oiseau correctement dans le petit tourbillon qui monte. Et c'est reparti pour un autre tour.
Mais dans la mesure où l'ascendance file encore gentiment vers l'Ouest, et que je suis contraint de la suivre, mon oiseau s'éloigne à nouveau.
Je le ramène donc vers moi et, sur le chemin du retour, je lui fais exécuter quelques cabrioles du style tonneau, looping...
Vieux démons!
Vous étonnerai-je si je vous dis qu'en chemin j'ai choppé une autre ascendance?.
Trop facile...
Alors là, on va compliquer un peu les choses: je le mets en vol dos, et je spirale "les pattes en l'air!" Pilotage plaisant, parce qu'il faut "pousser" pour monter, et donner de la dérive à gauche pour virer à droite, avec les ailerons à contre pour rester aussi à plat que possible!
Vieille manie!
Malgré ces fantaisies, mon planeur grimpe avec élégance.
Par moments, je le vois passer au travers de lames brillantes comme de l'argent.
Ainsi sont trahies les hirondelles qui volent haut, lorsque leur ventre blanc est illuminé par le soleil.
Elles aussi tournicotent, mais dans tous les sens! A cela deux raisons: dans l'ascendance, elles ont nettement moins d'efforts à fournir pour rester en vol!
Et la seconde?
C'est que vraisemblablement les moucherons se font aussi aspirer par cette colonne d'air chaud qui monte. Et les oiseaux y trouvent naturellement une nourriture tout aussi abondante que bon marché!
Pas folles les hirondelles, hein?
Vieilles coquines!
Tout en pilotant le nez en l'air, j'essaie de me remémorer les situations où j'ai pu connaître des conditions aérologiques aussi fantastisques.
Mais à ce petit jeu, avec la tête constamment "vissée" vers le zénith et le soleil dans le dos qui commence à me cuire sérieusement le bas de la nuque... je finis par "fatiguer".
Trouvant enfin la situation suffisamment embarrassante... je décide d'abréger mon vol.
Mais au bout de 40 minutes quand même!
Ce qui somme toute semble être raisonnable, n'est-il pas?
Ce sont donc les cervicales qui m'ont intimé de redescendre...
Vieilles douleurs!
Mais je suis rentré heureux d'avoir pu profiter d'ascendances fort généreuses!!!
De la santé des accus
J'ai reçu ce matin des accus que je destinais à ma petite aile volante Ticky. (voir un texte précédent)
A savoir des 610 mAh remplaçant des 48O mAh ayant pas mal bourlingué.
Les nouveaux pèsent 51 grammes contre 47 pour les anciens, mais avec exactement le même encombrement.
Résultat des courses. Si avec les vieux accus la bestiole volait pas mal et grimpait correctement, ben... ces fameux accus âgés fournissaient environ 12 minutes de vol (sans trop tirer
dessus) et ne reprenaient à chaque charge qu'à peine la moitié de leur capacité nominale.
Avec les nouveaux, changement de décor: la Ticky est transformée: elle grimpe à la verticale ou presque. Première bonne nouvelle!
Je me suis permis de tirer pas mal dessus et de voler souvent au moteur. Pour voir...
Et j'ai quand même jugé raisonnable d'arrêter mon vol à 15minutes.
Ticky keycam onboard
Retour à l'atelier... Mesure de la tension. Ben il semblerait qu'on soit loin d'être à vide. Environ 50%...
Remise en charge, et ô surprise, il n'a fallu que 288mA pour remplir l'accu!
Cela voudrait dire que je peux envisager 30 minutes de vol avec un seul accu! Non?
La première conclusion que je tire de tout ça, c'est que de "bons" accus en "bonne" santé font vraiment la différence. Ce que je savais déjà!!!
Mais une telle différence...
Sulcutant!!!!
Contrôleur grillé en plein vol
Avec sous-titre: "Quand un contrôleur "brûle d'amour" pour un topmodèle(*) à
qui il souhaite "déclarer sa flamme!"
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Ce matin, je m'apprête à descendre au sous-sol, mais dès que j'ouvre la porte de l'escalier, une "étrange" puanteur agresse mes narines...
Mais pourquoi me direz-vous?
C'est à la fois fort simple, et pas si fréquent que ça, heureusement!
Revenons sur l'épisode d'hier après-midi.
J'avais un joli petit motoplaneur de chez Topmodel(*) nommé Bella qui dormait sur une étagère, avec les servos à l'intérieur... J'avise un
moteur inutilisé... un récepteur Assan 2.4GHz tout neuf... et un contrôleur...
Allons-y pour remettre ce modèle en état de voler.
Mais j'ai quand même des doutes à propos du contrôleur. De marque Motrolfly, je l'avais déjà essayé avec différents moteurs sur différents modèles (dont l'Electro Junior...)
et il m'avait toujours causé quelques soucis.
Je l'installe malgré tout...
Je procède à des essais dans l'atelier, et à part le fait que le moteur broute au démarrage, cela paraît utilisable; car si le moteur hésite en hoquetant, il finit quand même par prendre lentement ses tours.
Montage terminé...
Content de moi, je file à la pentette.
Je lance... sans moteur... et puis une fois
les trims réglés en ce vol débutant, je mets les gaz, pour voir.
Le moteur broute, comme à l'atelier, semble démarrer... puis s'arrête.
Je poursuis malgré tout le vol... mais je tente un redémarrage... Il ne se passe rien... Je manie plusieurs fois le manche des gaz d'avant en arrière afin de tenter un déblocage de la
situation.
Et soudain, je vois pointer une jolie(?)
traînée blanche derrière le modèle, et le panache augmente de volume!!!!
Ouais, comme un avion à réaction!!!! Spectaculaire....
Je pense immédiatement à l'accu qui pourrait avoir pris feu... j'ai ouï dire que ce genre d'incident pouvait arriver sur des accus Li-Po.
Mais le modèle se pilote encore... ce n'est donc pas l'accu puisque la radio répond malgré tout!
Je tente alors un retour à la planète aussi rapide que possible... et tout à coup, plus de liaison radio.
Damned!!!!
Magnifique et grande spirale qui se termine par un splendide crash...
Je dévale alors le pré comme un dératé pour me rendre au plus vite sur le lieu de l'impact.
Et avant même d'arriver, je sens bien que la situation va être "chaude", très "chaude"... Une certitude: il y a le feu dans la baraque tellement ça pue!
Mais je n'ai pourtant nul besoin de débrancher la batterie: en percutant le sol, le fuselage a vomi la plupart
de ses occupants.
D'ailleurs, les prises ont fondu sous l'effet de la chaleur.
Et il m'est impossible de saisir le fuselage à la main tant il est brûlant.
Et puis, j'vous dis pas la gueule du contrôleur...
Retour attristé à l'atelier afin de tester avec angoisse le reste de la radio.
Ouf! Servos et récepteur fonctionnent. Attelé à un autre contrôleur de moindre puissance, le moteur démarre sans sourciller.
Où est donc le coupable? Il me semble qu'on peut pointer du doigt le "gentil" contrôleur !
Et maintenant?
Il va me falloir réparer le fuseau et...
racheter un contrôleur plus fiable.
Mais dans la nuit, j'ai revu le film de cet incident. Et je me suis dit que dans mon petit malheur, j'avais quand même eu de la chance!
Imaginez qu'à propos du récepteur, pour des raisons de centrage, j'ai pendant un court instant eu envie de le placer à l'avant du fuselage, tout près de la batterie, donc du contrôleur. Ben.... Si j'avais suivi cette idée, le récepteur aurait été complètement rissolé!
Pensez aussi que mon modèle a eu la très bonne idée de tomber dans un herbage! Mais à deux mètres... il y avait la prairie sur laquelle s'étalait du foin...
J'aurais ainsi pu allumer les feux de la Saint-Jean avec un peu d'avance!
Ah, mais quand on vit un hobby avec passion, ne dit-on pas qu'on est "tout feu, tout flamme"?
Ayons toutefois une pensée émue pour mon "feu" contrôleur... ("feu", c'est comme ça qu'on dit quand quelqu'un vient de mourir!!!)
Et paix à ses cendres!!!!
Autres photos du modèle cramé, suivies de celles relatant sa reconstruction:
http://picasaweb.google.com/Bernardino53/ControleurGrille?feat=directlink
Ticky 750
Hier, le temps était... beurk!
Je me suis réfugié dans mon atelier, et j'en ai profité pour fabriquer une petite aile volante.
J'ai trouvé un plan ici:
http://radio-commande.com/constructions/construction-de-laile-volante-ticky-50/
Mais 50 cm d'envergure, cela me semblait "short"!
J'ai donc tout multiplié par 1.5... avec un tableur Excel!!!
Et j'ai obtenu une bestiole de 75 cm d'envergure (d'où le nom de baptême "Ticky 750")
Il suffit de quelques heures de travail pour cette construction tout en Depron de 3mm... Donc prix de
revient dérisoire.
Et cela contribue à un excellent rapport qualité/prix!
http://picasaweb.google.com/Bernardino53/Ticky750#
La Ticky 750 a volé le lendemain de sa mise en chantier...
Je l'ai essayée sur une mini pente, combinant ainsi le plaisir du planeuriste et du motoriste électrique.
Hé, oui, car chez nous les pentes sont parfois d'un faible rendement.
C'est pourquoi je m'autorise à ... m'autoriser... pardon: je m'autorise à motoriser certains de mes
modèles!
La vidéo du premier vol, avec la mini caméra scratchée sur la visière de la casquette!
http://www.youtube.com/watch?v=jDq1xlGeL9o
Quelques commentaires:
La bête se comporte comme une aile volante classique. Vive aux ailerons, ce qui lui permet d'enchaîner les tonneaux... Un peu plus douce en profondeur...
Capable d'écarts de vitesse importants. Le décrochage ne peut stresser: si on tire progressivement à la profondeur, la bestiole oscille sur l'axe de tangage, marque les ondulations en les amplifiant, puis finit toute de même par basculer d'un côté ou de l'autre. Caractéristique très classique des ailes à la charge alaire peu élevée.
C'est ainsi qu'on peut pratiquement l'arrêter face au vent afin de la faire atterrir... dans la main!
Et comme le moteur n'est pas paresseux, on peut la faire grimper vers le ciel quasiment à la verticale dans le miaulement caractéristique des engins ayant l'hélice "au cul".
Vraiment un truc très fun!
J'ai même fini par lui greffer une keycam sur le dos.
Ah, c'est remuant ces p'tites bêtes-là!!!
Le lien direct:
ou encore:
http://www.youtube.com/watch?v=BEAJaXDCLWU
Electro Junior Graupner
Ben... ça y est, il est fini!
Vous pourrez voir un petit diaporama à l'une des adresses ci-dessous.
http://picasaweb.google.fr/Bernardino53/ElectroJuniorGraupner?feat=directlink#
http://picasaweb.google.com/Bernardino53/ElectroJuniorGraupner#slideshow/5475211783817708850
Juste avant un front d'orage, je suis sorti essayer la bestiole.
Mes premières impressions:
- j'ai centré au milieu de la plage proposée par Graupner, on affinera plus tard.
- aux manches, on retrouve un peu les mêmes sensations que pour l'Easy Glider, sauf que la dérive
est un peu moins mordante sur le Junior.
- propulsé en deux éléments, le moteur fait preuve d'une belle santé! J'ai utilisé 50 secondes de moteur... J'ai rechargé 400 mA... Avec un accu de 2500mAh, ça me laisse espérer une bonne
autonomie!!!
- en voltige.... ben j'ai retrouvé l'Easy Glider... Mais en centrant un poil plus arrière... faudra voir.
- Ailerons relevés pour l'atterro, cela génère un fort couple piqueur... faudra fignoler.
Conclusion (provisoire?): pour un achat de 89 Euros chez Lindinger (port gratuit, et pub tout aussi gratuite!), le rapport
qualité/prix me semble plutôt à l'avantage de ce "Junior". (Rappelons que le moteur brushless et l'hélice
repliable sont fournis dans le kit). Si j'ajoute qu'il possède d'origine un stab démontable... que ce stab est en T et que j'aime bien cette disposition...
Vous aurez sans doute déjà compris que je ne regrette pas du tout cette acquisition.
Et puis, même si leurs formes se ressemblent un peu, cela changera des éternels et braves "Zizi glandeurs"