humour et modelisme
Onyx... soit qui mal y pense!
Ce jeudi 11 avril, la météo me fournissait les renseignements ci-dessous:
Moyennant quoi, dans la mesure où il y avait du Sud-Ouest dans l'air, c'était volable du côté de La Roche.
Je dépose mon petit Onyx dans le coffre de la voiture, et j'emporte une grosse pelisse à mettre par dessus mon blouson.
Juste au moment où je démarre, j'entends un véhicule toutes sirènes hurlantes qui traverse le bourg.
SAMU, Police?
Après avoir parcouru les 3 petits km qui me séparent du parking, je descends de voiture, et mon oreille est immédiatement attirée par le ronflement d'un hélico qui rôde dans le coin.
Mais le ciel est gris, et il m'est impossible de savoir quelle est la couleur de cet oiseau métallique.
Pendant que j'assemble mon modèle, je jette un oeil en direction de l'éolienne. Elle est immobile, deux véhicules sont à ses pieds, et un filin pendouille sur l'arrière de la nacelle.
Travaux de maintenance sans aucun doute.
Et j'entame la grimpette sur les 250m qui me séparent de l'endroit où je vais lancer le planeur.
Lorsque je débouche au sommet, le vent me fouette le visage, et je suis bien heureux d'avoir également pensé à prendre une casquette munie de rabats.
Vérification des gouvernes, et hop, je lance.
C'est alors qu'un pivert va se livrer à un exercice de tir avec arme automatique. Par courtes rafales, il s'en prend à un tronc tout proche...
Les vers n'ont qu'à bien se tenir!
Quant au planeur, il s'élève avec aisance.
De temps à autre, il est rejoint par un couple de corvidés au comportement fort pacifique.
Vers l'Ouest, 3 des 4 éoliennes d'Hambers brassent l'air gentiment.
Et l'hélico revient dans les parages.
Sur le chemin de randonnée longeant mon terrain de vol passent quatre vététistes...
Je suis tout occupé à jouer avec les différentes phases de vol du modèle, volets baissés ou relevés selon les conditions, quand je crois entendre des voix.
Tout en pilotant, je remonte un peu la pente... et au bord du chemin conduisant à l'éolienne "La Roche", j'aperçois... une voiture de gendarmes.
D'ailleurs, l'un d'entre eux vient à ma rencontre.
Je fais atterrir mon Onyx.
Mais qu'aurais-je fait de mal pour qu'on déploie ainsi une telle armada?
Nous nous saluons, et l'homme au blouson bleu me demande:
"Du haut de votre promontoire, vous n'avez pas observé des voitures qui filent comme des flèches?
- Ben, à vrai dire, non... C'est vrai que je peux apercevoir la longue ligne droite Bais/Mayenne, mais j'ai beaucoup plus souvent l'oeil rivé sur mon modèle... Tout ce remue-ménage...Vous cherchez quoi?
- Des gens qui ont commis quelques grosses bêtises! C'est pour ça qu'on a aussi sorti l'hélico!"
Ouf, ce n'est donc pas à moi qu'ils en veulent!
Honni soit qui mal y pense!
Et l'homme chargé de maintenir l'ordre public d'ajouter:
"Si toutefois vous apercevez une 407 verte ou une Audi grise, n'hésitez pas à faire le 17!
- Ok..."
Il redescend vers son véhicule... et moi, je rejette mon planeur...
Qui vole toujours aussi bien.
Avec une portance généreuse permettant d'enchaîner toutes les fantaisies possibles.
Mais, bien que douillettement vêtu, je commence à ne plus avoir très chaud.
Les ciel s'obscurcit, et je n'aperçois plus maintenant qu'une infime partie du pied de l'antenne installée sur le Mont Rochard tout proche.
Tiens, voilà quelques gouttelettes...
Un coup d'oeil au chrono de mon émetteur, qui affiche 45 minutes.
Bah, c'est raisonnable.
Prise de terrain.
Dosage précis du manche commandant les aérofreins crocodiles afin d'ajuster le point d'impact avec le sol.
Et atterro aux pieds... juste à côté de la borne géodésique matérialisée par 3 piquets.
Il me reste donc à redescendre vers la voiture... alors que les gouttes se font de plus en plus grosses et nettement plus nombreuses.
Mais, si vous êtes habitués de ce blog, vous deviez déjà savoir qu'un vol à "La Roche", c'est forcément les prémices d'une pluie à venir.
N'empêche que cet Onyx m'aura encore permis d'agrémenter mon carnet de vol avec 3/4 d'heure de pur plaisir. Même si la maréchaussée a joué un peu les trouble-fêtes...
Onyx soit, qui bien y pense!
(Clichés de l'Onyx réalisés sur une autre pente, un jour où le soleil brillait)
Droit au but
Les adeptes du football auront sans doute reconnu la célèbre devise adoptée par l'Olympique de
Marseille.
Mais dans mon cas, il ne sera pas question de football... même si le terrain sur lequel se déroulèrent les faits aurait pu s'apparenter à une pelouse dont la destinée est de subir l'assaut des crampons.
Dans un temps relativement reculé, celui où j'exerçais le noble métier de Maît' d'école, j'avais introduit l'aéromodélisme dans l'établissement qui m'avait accueilli.
Chaque mardi après-midi, les élèves de CM1 et CM2 qui en avaient fait le choix en début d'année scolaire se retrouvaient dans une classe que l'on transformait en atelier, et où l'on construisait des planeurs de vol libre.
Lorsqu'ils étaient terminés, la suite logique était de les faire voler.
C'était l'occasion de rencontrer d'autres établissements scolaires ou foyers socio-éducatifs du département affiliés au CLAP (Centre Laïque d'Aviation populaire)
Le but du jeu était alors de treuiller le planeur à la manière d'un cerf-volant en utilisant un fil nylon de 30 mètres.
Quand le fil était largué, un chronométreur attendait que le modèle se pose pour arrêter son chrono et inscrire le temps de vol sur une fiche propre à chaque concurrent.
Passons rapidement sur le reste des modalités de ces concours.
Mais une fois que le planeur s'était affranchi de son câble, il évoluait à sa guise, même si au moment des
indispensables réglages préliminaires on avait fait en sorte qu'il imite les buses en décrivant de jolies orbes dans le ciel.
Pour la plupart, les enfants se mettaient sous le modèle et le suivaient consciencieusement, scrupuleusement, parcourant ainsi une distance qu'ils auraient pu facilement raccourcir.
Et comment me direz-vous ?
Pour illustrer mon propos, voici donc les consignes que j'avais l'habitude de prodiguer :
« Ne suivez pas votre planeur en effectuant des ronds au-dessous de lui !
Regardez bien la direction dans laquelle il s'en va, et effectuez une ligne droite qui correspondrait aux centres des cercles qui se décalent... »
Plus facile à dire qu'à faire, même si j'accompagnais mes directives d'un schéma !
Surtout quand plus rien ne vous relie au bel oiseau qui a demandé tant d'heures à construire, et que l'on tient absolument à récupérer.
C'est ainsi qu'un mercredi après-midi de printemps, nous devions batifoler dans une prairie du côté de Martigné.
Un gamin treuille son planeur, qui se décroche, et entame la séquence « vol libre ».
Top chrono !
Son propriétaire le suit, accompagné de l'habituel équipier.
Parce qu'en effectuant le travail de récupération à deux, cela me semblait plus pertinent et sécurisant que d'envoyer un gamin esseulé. Et puis le travail d'équipe...
Mes deux compères s'en vont donc en suivant le modèle qui, poussé par le vent, effectue des « ronds » se décalant à chaque tour.
Mais au bout d'un certain temps, je commence à m'inquiéter de ne pas voir revenir cette équipe.
Quand je l'aperçois soudain à l'autre bout de la prairie, brandissant fièrement le planeur qui avait fait un vol très satisfaisant.
Mais lorsque mes deux gaillards se furent suffisamment rapprochés, je pus constater que leurs vêtements arboraient une couleur... comment dire... une couleur très « campagnarde »... style « camouflage ».
C'est alors que je leur posai la question :
« Mais d'où sortez-vous pour être dans cet état ? »
Et leur réponse fusa d'un même élan :
« Ben M'sieur, vous nous avez dit de pas suivre bêtement le planeur et d'aller en ligne droite. On a fait ce que vous nous avez dit...
- Oui, mais alors ?
- Ben un moment le planeur est arrivé vers un tas de fumier, et comme vous nous aviez dit d'aller tout droit, on n'a rien contourné, et on est passé au milieu!»
« Droit au but ! » qu'il avait dit le Maît' d'école !!!
Même quand il s'agit de franchir un tas de fumier !
Hilarant spectacle (Mais je fis pourtant en sorte de ne pas en rire).
Odorant spectacle... (Là, je ne pus m'empêcher de me pincer les narines!)
Il faut dire que mes deux lascars ressemblaient presque à des petits cochons maculés de boue et de lisier.
Et je ne vous ai pas encore vraiment parlé de l'odeur.
Odeur pestilentielle qu'il fallut subir dans la voiture lors de notre retour vers Bais.
(On avait pourtant ouvert les vitres en grand!)
Odeur dont les parents « bénéficièrent » ensuite quand ils récupérèrent leurs petits monstres.
Quelques jours après cette mémorable aventure... je revois encore les mamans de ces deux gosses, qui ne manquèrent pas de me faire remarquer combien elles avaient eu de difficultés à nettoyer les vêtements de leurs très sages et … obéissants bambins !
Qu'elles laissèrent macérer un bon bout de temps dans la baignoire !
« Droit au but » qu'il avait dit le Maît' d'école !!!
PS : quelques décennies plus tard, je me pose toutefois la question de savoir comment se terminerait une telle histoire de nos jours ? Ne serais-je pas traîné devant les tribunaux pour avoir laissé des enfants... traîner dans le lisier de cochon ?
Autre temps... Autres moeurs...
A une époque où la parole des instit's , ben c'était quelque chose !
Planeur de vol libre "Isba"... 26 ans après!






Le Club d'Aéromodélisme de Bais et son historique







Le Montaigu vu d'un modèle réduit
Ce lundi 11 février, le soleil est enfin revenu.
Il faut vous dire que j'ai fait tout dernièrement l'acquisistion d'un émetteur made in China....
dont je n'ai absolument pas besoin tant je suis satisfait de mon matériel Multiplex : MC 3010 et 4000!
Mais il faut dire aussi que ce nouvel équipement est vendu chez Hobby King pour une somme vraiment dérisoire.
Et si j'ajoute qu'on nous dit partout que cette
radio Turnigy est tout aussi performante que certains bidules dits "de marque"... avec un logiciel interne "ouvert",
que certains modélistes n'ont d'ailleurs pas hésité à bidouiller.
Ben... Piqué par la curiosité... j'ai passé commande de ce "bel outil" à pas cher.
Parce que vous savez fort bien à quel point je peux être curieux!
En raison de tout ce qui précède, j'ai voulu moi aussi voir, savoir, tout comprendre de cet émetteur "low coast".
Relier tout ça à mon ordinateur. Simuler, bidouiller, tripatouiller...
Pour ne pas mourir idiot! Bien sûr...
J'ai même "profité" de ces derniers jours "offerts" par le mauvais temps pour passer quelques heures à pénétrer la logique de fonctionnement et de programmation!
C'est vous dire!
Et puis, suite logique, j'ai enfin voulu valider mes "travaux", en utilisant un premier "mulet" avec le Mini Mag.
Et puis je suis passé à la taille au-dessus, en prenant un motoplaneur Easy Glider de chez Multiplex, un engin équipé lui aussi d'un moteur électrique, modèle au nombre incalculable d'heures de vol.
Mais avec une programmation un peu plus complexe que celle du MiniMag puisqu'on mixe les ailerons pour en faire des aérofreins par exemple. On déclenche le chrono utilisation moteur...
Ah, cet Easy Glider... c'est un modèle éprouvé, que je connais bien, et qui ne risque pas grand chose en cas de pépin.
Equipé de mes petites caméras, il a aussi emmagasiné un nombre impressionnant de vidéos d'où j'extrais fréquemment des vues fixes que je vous propose sur mon album Picasa.
Il n'en fallait pas davantage pour que j'aille faire une escale au Montaigu... mon terrain de jeux favori!
Avec une caméra qui filme vers l'arrière...
Une autre qui prend des vues vers l'avant...
Et si j'ajoute que la météo est fort clémente puisque le vent d'Ouest-Sud-Ouest est relativement calme. Je considère alors que j'ai réuni des conditions idéales afin de procéder à des essais.
Le premier vol de cet Easy Glider durera 36 minutes... avec 2 minuscules minutes de moteur afin de reprendre de l'altitude entre deux ascendances! Bon "investissement", n'est-ce pas?
Il faut dire que le modèle bénéficiera en effet d'ascendances certes modestes, mais qui vont tout de même prolonger le vol d'une manière significative...
Ascendances dont je ne serai d'ailleurs pas le seul à tirer profit, puisque quelques oiseaux joueront avec mon modèle, et l'un d'entre eux aura même la gentillesse de passer dans le champ de la caméra! (la petite tache noire au milieu de la vue ci-dessous)
Mais ça, je le validerai uniquement quand je serai de retour à la maison, car c'est toujours la surprise de découvrir ce qu'ont "vu" les caméras...
Et en fin de journée?
Je peux délivrer à mon nouvel émetteur un certificat "Bon pour le service"!
Vous dites?
Que vous voudriez en savoir davantage? Avec des photos?
Bon, d'accord!
Il vous suffit alors de vous rendre à cette adresse:
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/LeMontaiguVuDUnModeleReduit?authuser=0&feat=directlink
Délices d'hélices et d'ailes lisses: publication
Bonjour,
TheBookEdition.com a la plaisir de vous annoncer la sortie de "Délices d'hélices et d'ailes lisses", le nouvel ouvrage de Bernard MUNOZ, avec des illustrations de Gérard
Pierre-Bès.
Nous vous invitons à en découvrir plus sur Bernard MUNOZ et son livre en vous connectant sur TheBookEdition.com.
N'hésitez pas à laisser un commentaire à l'auteur. Il ne manquera pas de vous répondre.
Découvrez et commandez le nouveau livre de Bernard MUNOZ, "Délices d'hélices et d'ailes lisses "
Nous vous souhaitons une très bonne lecture,
TheBookEdition.com
Eoliennes filmées par modèle réduit
Ce premier jour de l'an, j'avais grande envie de profiter des éclaircies.
Le matin, une petite marche du côté des Batailles...
http://www.visugpx.com/index.php?i=1357038689
Et dans l'après-midi?
Ben... ça fait un bon bout de temps que mon émetteur de radiocomande n'a pas eu de mes nouvelles!
Je décide alors de partir vers La Roche avec mon motoplaneur Elector Junior "sous le bras".
Je le sors du coffre de la voiture, puis je l'assemble dans le pré, sous l'oeil vigilant de l'éolienne, dont les pales
sont quasi immobiles.
J'installe une mini caméra sur l'aile gauche... scratch... et un fil nylon au cas où...
Parce que je connais des petits copains qui l'ont perdue en vol! On n'est jamais trop prudent!
Cette première boîte à images filme vers l'avant.
Une seconde caméra est placée en haut de la dérive... Elle filme l'avant du modèle, ainsi que la caméra de l'aile... et parfois le pilote! Mais comme elle est tout à l'arrière, afin de retrouver un centrage correct, il me faut compenser ce déséquilibre en avançant un peu la batterie de propulsion.
Essai des gouvernes, et je lance en direction des éoliennes d'Hambers.
Le vent rafaleux bouscule littéralement mon petit oiseau électrique.
Mais bien vite, je me rends compte qu'une grosse nuée inonde littéralement les collines du mont du Saule... Hardanges reçoit une bonne douche.
Sauf que cette nuée s'approche vers l'endroit où je suis.
Je vais tout de même avoir le temps de réaliser mes prises de vues... et descendre sans trop tarder à la voiture... qui à
son tour recevra une belle averse peu de temps après que je me sois installé au volant.
De retour à la maison, je transfère mes vidéos sur le PC.
D'où il m'est facile d'extraire des images "instantanées"... comme celles qui illustrent cet article.
Pour visionner d'autres images, ouvrir l'album Picasa à l'adresse ci-dessous.
Et si vous voulez bénéficier des commentaires accompagnant chaque cliché, choisir l'option Diaporama:
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/EoliennesVuesDuCiel?authuser=0&feat=directlink
Une courte vidéo est également disponible... attention au "mal de mer"!
Fox pas terrier... et éolienne!
Vous le savez déjà, parmi mes multiples passions figure l'aéromodélisme...
Ce "jeu" qui consiste à faire voler des "p'tits z'avions" télécommandés.
Mais en ce qui me concerne, je suis nettement plus attiré par les planeurs, ou les moto-planeurs... ces modèles qui ne font pas de bruit, soit parce qu'ils ne possèdent pas de moteur, soit qu'ils en aient un dans le nez, mais il est électrique.
Et ce dimanche après-midi, le vent étant orienté au Sud-Ouest, je suis retourné avec plaisir sur le site de vol que j'avais délaissé depuis un certain temps. (Faut-il y voir un gros manque de motivation?)
Mon site en Sud-Ouest se trouve un tout petit peu à l'Ouest de l'éolienne La Roche!
Habituellement, je m'y rendais au départ du hameau .. La Roche... et j'empruntais le chemin de randonnée.
Mais dans la mesure où les aménagements nécessaires à l'implantation de l'éolienne ont nécessité la création d'un chemin d'accès, je ne me suis pas privé!
Alors qu'auparavant j'avais un bon km à parcourir, je n'ai plus maintenant que 250m à effectuer pour rejoindre l'endroit d'où je fais décoller mon modèle. (Cheminement bleu sur la photo satellite ci-dessus)
L'aire de lancer est assez vaste, mais il est toutefois nécessaire d'utiliser quelques secondes de moteur afin de se dégager rapidement des turbulences générées par la haie en contrebas... ainsi que le petit bois sur la droite.
Et après?
Le planeur n'a plus besoin d'aide extérieure, il évolue au gré des vents, porté par l'ascendance que génère la déflexion de l'air sur la colline.
A la manière des mouettes ou autres goélands en bord de mer!
Le vol pourrait durer ainsi plusieurs heures. Mais il est parfois fatigant d'avoir le nez en l'air... le cou n'apprécie pas vraiment cette situation.
Et comme cette pente est orientée vers le Sud-Ouest, on pilote la plupart du temps avec le soleil dans les yeux: lunettes et casquette à visière o-bli-ga-toi-res.
J'ai donc lancé mon petit planeur FOX, pas terrier pour un sou, mais franchement "éolien"! Et je l'ai fait voler presque une heure.
En fin de séance, je n'ai pu m'empêcher de faire un crochet (à pied) vers l'éolienne "La Roche"... où le chantier est
maintenant quasiment désert.
Une petite photo en direction de la Boyère et les éoliennes de Trans en arrière-plan.
(Avec mon téléphone sans zoom... c'est "loin"!)
Et je suis rentré chez moi me mettre au chaud, parce qu'en plein vent, là-haut, ben ça caillait un max!
Recycler? Vous avez dit "Recycler"?
J'ai reçu tout dernièrement un commentaire sur ce blog, dont je vous livre un extrait:
"Bonjour, j'ai lu avec attention vos mésaventures avec votre pocket pc et j'avoue avoir passé un excellent
moment :-)
Je vous avouerai que moi aussi j'essaie de faire durer mon Mio 168 le plus longtemps possible mais
malheureusement je ne suis pas aussi bricoleur que vous :-(
Concrètement, j'ai mon pocket pc depuis maintenant 7 ans ! Oui 7 ans et jamais il ne m'a fait défaut,
je l'avais même conseillé à mon frère, mon beau-père et mes amis tellement ce produit m'avait enchanté ! Mais celui de mon beau-père n'a pas fait long feu, car sa connectique pour le recharger
était apparemment abîmée ! "Arf! Quelle brute" me dis-je, ça au moins ça ne m'arrivera pas car moi j'y prends soin!
Mais voilà que 7 ans après c'est mon tour, ma recharge a commencé petit à petit à dérailler et
aujourd'hui plus rien, nada ;-(
Comme j'ai vu que vous étiez le digne successeur de McGyver ;-)
SVP? Sauriez-vous à tout hasard comment faire pour réparer mon précieux appareil.
Merci beaucoup d'avance si vous avez la réponse :-D Cdt. José.
Pour plus de détails, voir ici:
http://bernardino.over-blog.net/article-le-pocket-pc-qui-ne-voulait-pas-mourir-65877309.html
J'ai bien évidemment répondu... qu'à distance je ne pouvais pas faire grand'chose...
Mais je n'ai pu m'empêcher de revenir sur ma dernière bidouille à propos d'un chargeur de secours!... (Nettement plus simple à effectuer que sur mon pocket PC.)
D'autant plus que je venais de recevoir dans ma messagerie une pub concernant un appareil de ce type . (Voir ci-dessus.)
J'avais acheté le mien en soldes... et j'avoue qu'il me rendait grand service lorsque, partant à vélo pour l'après-midi, je "pompais" comme un malade dans la batterie de mon téléphone Nokia 5800.
Car il n'est pas rare que je fasse fonctionner en même temps sur ce
Nokia plusieurs applications gourmandes en électrons, et plus particulièrement celles qui utilisent l'antenne GPS; à savoir Endomondo et ViewRanger, quand je n'écoute pas également le lecteur MP3 incorporé..
Et tout ça nécessite du courant électrique.
D'où le message "batterie faible" qui me parvenait parfois avant la fin de mon périple.
Avec mon gadget, j'avais trouvé la parade... jusqu'à ce que la batterie interne tombe en rade.
J'ai ouvert... pour constater que je pouvais la remplacer par un élément 1300mA de mes LiPo utilisés en modélisme: aux mêmes dimensions!
Jusqu'à ce que... à nouveau... la batterie de récup' tombe elle aussi en rade.
Je viens donc de prendre une mesure drastique.
J'ai récupéré un bloc batterie de 3 éléments "déclassés" que j'utilisais sur mes avions "indoor".
En sciant la plaquette de connexion, ce bloc, dont les éléments étaient reliés en série (avec 1.2Ah de capacité), et bien ce bloc est devenu un bloc "en
parallèle" dont la capacité est de 3.6A.
Presque 3 fois plus que la batterie d'origine!
Il m'a bien évidemment fallu trouver un autre boîtier afin d'insérer tout ce petit monde.
Là encore, récupération d'une boîte en plastique ayant contenu un récepteur de modèle réduit. (Marque Futaba, en 72Mhz!).
Aménagement des trous idoines: perceuse, petites limes...
Soudures, Velcro... Quelques vis...
Et le tour est joué!
Ce boîtier peut maintenant rejoindre ma petite sacoche de cadre, et alimenter fidèlement mon téléphone (via le fil blanc sur mon cliché) , sans risquer d'entendre "Batterie faible!...
Avec une capacité presque triplée, c'est génial!
Je voudrais également vous faire remarquer le chargeur 220V.
Lui aussi est un rescapé.
Regardez bien: il est "logotisé" Motorola, n'est-ce pas? Accessoire d'un antique téléphone portable!
Sa prise avait cassé... mais le transfo était encore fonctionnel!
Dans mes boîtes à rabiots, j'ai récupéré une prise compatible avec celle de mon boîtier... encore quelques soudures... un morceau de gaine rétractable noire...
Et voilà qui remplace avantageusement le chargeur défaillant!
Vous me direz que mon "gadget" peut d'origine utiliser une prise USB pour être rechargé.
Mais cela ne m'a pas suffi, puisque j'ai aussi prévu de pouvoir recharger mon bloc via une connectique compatible avec celle de mes accus modélisme. (Prise rouge ronde: inutilisée sur le cliché du haut, mais fixée latéralement sur la toute dernière photo)
Voici donc mon "gadget" maintenant muni d'étiquettes afin d'éviter les méprises.
Définitivement customisé, il me semble à nouveau fonctionnel.
Et après ça, étonnez-vous que certains puissent me qualifier de Mac Gyver!
FOX EPP T2M
De ces modèles en mousse que l’on ne craint pas de jeter un peu n’importe où, même sur des sites où l’on n’oserait pas le faire avec un modèle plus gros et/ou plus fragile.
Et comme les pentes utilisables par chez moi sont déjà d’un rendement médiocre, et de moins en moins accessibles pour différentes raisons… la joie de posséder un moteur dans le nez faisait partie du cahier des charges.
Après avoir longuement fouiné sur le Net, je suis tombé sur un petit FOX électrique.
Pensez : 1.80m d’envergure. Ailes et stab démontables. Bonnard pour le transport.
Quant au prix ! 79€ chez Staufenbiel. (Plus port : 9.90€)
Ben on reçoit un carton contenant la boîte entourée de bourre (Bien pour le transport !)
A l’intérieur, on découvre toutes les pièces enveloppées de truc à bulle, séparées les unes des autres par des supports moulés en plastique.
Un sachet de visserie… une notice de montage, claire multilingue, illustrée de nombreux clichés. C’est la même que pour la version « complète » dans laquelle la radio, l’accu et le chargeur sont livrés.
Pas vraiment grand boulot...
Dans la mesure où l'hélice, le moteur, le variateur et les servos sont déjà en place...
Visser le stab sur son support (avec une vis plus longue, car celle fournie est trop courte), connecter les gouvernes, implanter le récepteur ainsi que l’accu…
Brancher tout ça, vérifier le serrage des dominos sur les tiges de commande…Pianoter sur la radio afin de programmer l’ensemble et vérifier le
sens correct des débattements. Quelques autres ajustements encore.
Placer l’accu à l’endroit idoine afin d’obtenir le centrage préconisé…
Et si on est courageux, apposer les planches de décors en adhésif.
En y prenant largement son temps, ça fait moins de deux heures !
Il se trouve que le jour où j’ai reçu ce Fox, le vent était axé Sud-Ouest, pile sur « ma » pente de La Roche. Et je n’ai pas même eu à le démonter, puisqu’il rentre entier dans ma bagnole !
Planeur sous le bras, j’ai effectué le petit km qui me conduit au site.
Face au vent, dernière vérification des gouvernes, du moteur… ma petite main a du mal à maintenir tout ça à plat... puis on lance.
Le Fox part bien droit… mais pour quitter rapidement la zone de décollage où ça ne porte pas dur, j’y vais d’un petit coup de moulinette.
Le taux de montée est correct, et le Fox atteint assez rapidement l’endroit où ça porte.
Notez bien que je n’aurai absolument aucune correction à exécuter au niveau des trims !
Le planeur grandeur est un modèle dont la vocation première est la voltige. Mais
chacun sait qu’en réduisant un modèle, on n’aura pas forcément les mêmes caractéristiques que son grand frère.
Cependant, je vais être conforté dans l’idée que les gouvernes de ce petit FOX sont sans doute en phase avec celles de son homologue plus grand.
Elle s’avère d’une neutralité étonnante. Aucun effet induit. Si en vol à plat on braque le volet, le fuselage part en attaque oblique… et c’est tout !
Faut dire que le dièdre des ailes pratiquement à zéro n’y est sans doute pas étranger.
Cette même dérive, je vais avoir du mal à la maîtriser lors des renversements, pour lesquels il va me falloir une quantité impressionnante d’essais avant de trouver la bonne cadence et les dosages idoines afin d’obtenir une figure acceptable.
Pas de lacet inverse du tout. Là encore une neutralité digne d’un modèle de voltige.
Je les aurais souhaités un peu plus mordants quand même.
Ils permettent toutefois de passer le tonneau de façon sympathique… sauf que dans la seconde moitié, ça barrique un poil et c’est un peu plus lent. J’ai eu beau mettre de la dérive pour aider à en sortir… modifier le différentiel qui était à zéro, je n’ai pas constaté vraiment d’amélioration.
Il va me falloir tatonner encore.
Elle répond à mon attente.
Permettant d’amener lentement l’oiseau au décrochage, qui s’effectue sans surprise. Et si on maintient l’ordre, le Fox bascule gentiment sur une aile, et part en longues oscillations, qui s’arrêtent dès qu’on relâche les manches.
On peut alors tâter de la boucle droite. Petite prise de vitesse, et on tire… sans problème pour exécuter un beau rond dans le plan vertical
Mais la première fois que j’ai réalisé cette opération, j’ai frémi. Les ailes prennent en effet un impressionnant
dièdre…
Je suis passé ensuite au vol dos, qui s’effectue aisément avec une très légère pression à piquer. Sympa comme tout ! On peut même continuer à grimper dans l’ascendance avec la tête en bas. Il faut noter que le volet de dérive m’a semblé plus efficace dans cette position !
La boucle inverse ? Elle demande un poil plus de volume que la droite, toujours avec ce dièdre que prennent les ailes au bas de la figure !
Et si on combine les trois gouvernes, il est possible d’obtenir de jolis déclenchés, pas violents, sans même avoir besoin d’une prise de vitesse extraordinaire. Tout revient en ordre dès qu’on relâche les manches.
Il va sans dire que la faible masse du modèle ne permet guère d’envisager des figures en série.
Cependant, j’ai été surpris par la capacité de ce petit FOX à accélérer joyeusement.
Plusieurs fois, je me suis amusé à le faire dégringoler du sommet de l’ascendance, et le faire passer comme un bolide devant moi, dans un sifflement bien agréable.
La restitution étant toutefois modeste, il se ralentit vite dans la ressource qui suit.
Phase indispensable et incontournable ! Après avoir testé les capacités de l’engin à voler lentement, je n’avais gère de souci dans le domaine. J’avais pourtant programmé les ailerons à se relever en guise d’aérofrein. Mais cela ne me paraît pas vraiment utile, car en se rapprochant du sol, le Fox a besoin qu’on le relance en piquant un peu, il aurait même tendance à se positionner en stationnaire face au vent. Aurais-je opté pour un centrage trop arrière ?
Ce Fox n’est pas maquette, ne serait-ce qu’au niveau des ailes qui devraient posséder un saumon nettement plus étroit. Mais il a quand même une très bonne bouille qui, sur un modèle en mousse, est agrémentée par la verrière transparente.
On m’avait dit le plus grand mal concernant ce système de commande adapté du RDS. ( Rotary Drive System)
http://www.youtube.com/watch?v=X5JoxLxJ3tM&feature=related
Si on n’y apporte pas le plus grand soin, cela génère du jeu rendant le pilotage délicat. Pour l’instant, cela me semble très correct. Je vais guetter le comportement de ces commandes quasi invisibles et peu sensibles à la végétation puisqu‘il n’y a aucun guignol à dépasser. Et si par hasard, elles finissaient par manifester un jeu trop important, il me sera facile de revenir à un système plus traditionnel. Juste un mauvais point pour le volet de dérive que j’aurais aimé voir collé de façon à obturer ce vilain jour néfaste au rendement !
Ø Je crois que mon premier objectif sera de rigidifier la voilure.
Insérer un tube carbone diamètre 6mmm dans celui existant… Je devrais trouver ça au rayon cerf-volant chez Décathlon.
Et si je trouve du plat de carbone comme on peut en mettre dans les ailes de modèles
indoor, je ne vais pas me priver de le faire afin de rigidifier l'ensemble.
Ø Lester davantage le modèle, avec une gueuse de plomb afin d’augmenter la charge alaire, donc améliorer la restitution, rendre plus violents les déclenchés…
Mais plutôt avec un accu plus lourd… si je parviens à le loger tout en respectant le centrage. Cela devrait me permettre de gagner en autonomie moteur. Notons qu’hier où j’ai fait voler une heure, j’ai utilisé le moteur 55 secondes, et j’ai dû recharger 513 mAh sur un accu de 1050.
Ø La jolie verrière : elle est arrimée par un ergot à l’arrière et deux pattes en plastique latéralement sur l’avant (comme sur l’Easy Glider Pro)… A tort ou à raison, je n’ai qu’un confiance limitée dans le système, d’autant plus que cette verrière ne ferme pas très bien : elle présente une lèvre par rapport au profilage du nez, et j’ai peur que sur une prise de vitesse, tout ça ne s’éjecte ! Plutôt que de scotcher le nez avant chaque vol, je pense que je vais insérer un petit élastique là-dessous…
Ce petit modèle me plaît bien. Il vient compléter un domaine de vol que je trouvais insuffisant sur l’Electro Junior ou l’Easy Glider pro.
Et si j’ajoute que, malgré ses petits défauts, je trouve son rapport qualité prix fort intéressant, vous ne serez pas surpris d’apprendre que je luis mettrais volontiers un joli 18 sur 20 !
Envergure : 1800m
Longueur : 880mm
Surface alaire : 23 dm²
Masse annoncée : 685 grammes
Masse obtenue (sans la déco) : 686g avec un accu 3S/1050
Charge alaire : environ 30g/dm²
Hélice 10x6 repliable
Moteur brushless
Distributeur : T2M www.t2m.fr
Album photos ici :
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/FoxEPPElectrique?authuser=0&feat=directlink
Fox EPP électrique
2 août 2012
> de Bernard MUNOZ |
> https://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname=104003666207931930280&target=ALBUM&id=5772005779370251633&authkey=Gv1sRgCNrQlbfDkojkMg&feat=email