humour et modelisme
Le pilote est éjecté de son avion en plein vol
En raison de violentes turbulences rencontrées en vol, le pilote est éjecté de sa carlingue.
Mais si, mais si, ça peut arriver!
Figurez-vous que le pilote auquel je fais référence est habituellement installé dans une cabine à ciel ouvert.
Avait-il omis de serrer convenablement ses différentes sangles?
Toujours est-il qu'on l'a retrouvé plusieurs jours après son accident. Mais on ne s'est aperçu que tardivement de la catastrophe en raison d'une épaisse couche de neige sous laquelle gisait son corps...
Emile s'en est pourtant miraculeusement sorti!
Incroyable, n'est-ce pas?
Et pourtant!
Ai-je le droit aujourd'hui de vous proposer un joli titre bien accrocheur?.
Un de ces titres que l'on trouve en page d'accueil de certains sites et qui, en aiguisant la curiosité parfois malsaine qui peut régner en nous, n'ont d'autre but que de déclencher un clic... et un autre clic... Il paraît que financièrement le système est très efficace!
Rassurez-vous! Mon pilote est en plastique. Il ne possède d'ailleurs que le buste!
Et il est habituellement installé dans un biplan en bois juché tout en haut d'un mât en guise de girouette.
Il faut dire que ce vétéran a déjà subi quelques "jolies" mésaventures.
Pour exemple: Son avion s'est un jour crashé sur ma pelouse, et sous l'effet du choc, le casque était brisé. Si bien que le pauvre bonhomme avait perdu une partie de son cerveau. Il m'avait alors fallu procéder à une singulière chirurgie plastique(?) afin de reconstituer la silhouette... avec du plastique, bien sûr!
J'avais également réparé l'avion, et j'avais ré-installé tout ce petit monde au sommet du mât.
Puis durant de longs mois, Emile a continué de piloter son biplan, parfois dans des conditions climatiques très peu favorables...
Mais il avait toujours été en mesure de surmonter les difficultés.
Par contre, avec la méchante bise qui nous vient de l'Est depuis plusieurs jours... les turbulences ont été trop fortes, et, comme je l'écrivais en début de ce billet... il s'est fait virer de son siège comme un malpropre... pour "atterrir" -sans utilisation d'un parachute- quelques mètres plus bas, dans la neige. Ce qui a dû amortir le choc.
Il est bien évident que je m'en vais le replacer tout là-haut... quand les conditions météorologiques seront plus clémentes. Evidemment!
Mais je vous vois perplexe(s)... avec un petit sourire en coin... En vous disant: "Ah... ce pauvre Bernardino, c'est lui qui s'est fracassé le crâne. Il a complètement perdu la tête!"
Non, non... je vais bien.
Mais si j'ai décidé aujourd'hui de rédiger ce billet d'humeur un peu fantaisiste, c'est que je tente à ma façon de lutter contre la morosité ambiante.
Covid par-ci, covid par-là. Couvre-feu. Vaccinations... Re-Confinement?
La situation inédite que nous vivons actuellement (et qui dure) méritait bien un délire de ma part, non?
PS: par contre, dans le cas présent, cela n'a rien d'une galéjade:
Pour quelques instants savoureux
Précisons d'entrée que les images illustrant cet article ont été visionnées et extraites après mon retour à la maison.
Mercredi matin.... Magnifique gelée blanche... voire plus (j'ai eu du mal à ouvrir ma boîte aux lettres!)
Le ciel est encore très dégagé, mais la météo annonce une dégradation pour l'après-midi.
Cependant, si je vais trop tôt au Montaigu, mon terrain de vol sera encore dans l'ombre... car le soleil paresseux de décembre est fort bas sur l'horizon et il ne monte guère...
Vers 10h30, j'enfourne dans la voiture mon Skysurfer tout monté.. De cette manière, je serai plus rapidement opérationnel.
Mais au cours du trajet, à peine ai-je dépassé le carrefour de la Gueffière... Une buse, sur le bord de la route...
Vite, elle prend son envol... avec des mouvements majestueux. Je jette un oeil sur l'écran de ma dashcam... Bingo! Elle est en fonctionnement! Dès mon retour à la maison, il va me falloir visionner la séquence... Mais... contre-jour oblige et accessoire de piètre qualité, je n'obtiendrai qu'un résultat très mitigé.
Je vais pourtant en extraire quelques images pour en faire un gif animé... que je vous livre ci-dessous.
Ayant ensuite atteint mon terrain de jeux, je sors le modèle placé à bonne hauteur puisqu'il se trouve sur la plage arrière. J'allume émetteur puis récepteur.... Vérification des gouvernes. Mise en route de la caméra fixée sur le dos de mon motoplaneur... et je lance.
Un court vol... Atterrissage... je souffle dans mes gants afin de réchauffer mes doigts quelque peu engourdis... (2 petits degrés affichés par la voiture...) Et je relance... Re- atterro... Re-lance et troisième atterrissage.
Courtes séquences dont je vais pouvoir extraire des images lorsque je serai bien au chaud face à l'écran de mon ordinateur.
Et qu'est-ce je vais maintenant vous proposer?
Une vue avec le soleil en pleine poire, la chapelle sur la droite, et l'antenne du Rochard qui se profile sur la gauche...
Ou bien encore le village d'Hambers...
Un peu plus loin vers l'Est, c'est le bourg de Bais tapi dans son vallon...
Quelques fantaisies avec le modèle les pattes en l'air et la tête en bas... au cours d'une boucle ou d'un tonneau...
Ou bien encore des selfies réalisées avec l'appareil en vol passant à hauteur de mes yeux..
Ou bien encore ce que la caméra enregistre à l'atterrissage... aux pieds, ou presque!
Mais tout ça, c'est ce que j'ai pu voir après mon retour.
Parce lorsque j'ai eu fini mes vols, j'ai éprouvé le besoin d'aller plus haut... Parking... je sors de la voiture, quand arrive un véhicule blanc, avec deux femmes à bord, la conductrice en place droite... Tiens.. des Britishs.
Quand, jetant un coup d'oeil sur la plaque d'immatriculation, j'avise les trois lettres qui suivent les chiffres... et je lis "BEE". (Vous verrez un peu plus loin pourquoi j'ai tilté sur ce détail)
Je grimpe jusqu'à la chapelle. Où je réalise un panoramique à 360° que j'envoie vers Facebook "en direct"... https://www.facebook.com/100007395909746/videos/2761465134109990/
Et j'ai à peine fini mon 360... qui je vois? Mes deux anglaises proches de la table de pique-nique.
Afin de sortir du parc à chèvres, je pousse le portillon , et tout en m'approchant de la chapelle... je m'aperçois que mes deux "touristes" se prennent alternativement en photo.
J'en profite alors pour déballer mon anglais "affûté" afin de leur proposer mes services. Ce qu'elles acceptent avec joie en me confiant leur smartphone.
Et puis la conversation s'engage...
Au cours de laquelle je leur demande qui des deux est l'abeille (Ben ouais, c'est ce que signifie "Bee" en anglais! Rappelez-vous, la plaque d'immatriculation!😄)
La plus grande des deux pointe alors sa compagne du doigt et clame très fort en anglais: "C'est elle!" Le ton des échanges est donné.
J'apprends ensuite que l'une d'elle possède une maison à Champgenêteux... Qu'elle me montre en photo.
Et moi d'acquiescer avec cette réplique: "Nice house!" (jolie maison).
Et je reçois en réponse: "No, it's a cottage!" Glups... Faut que je revoie mon vocabulaire!
A ce propos, je leur demande si elles parlent français. "Oh, no, trrrès trrrrès peu..."
Et c'est alors qu'elles me félicitent pour mon anglais.
Moi, très surpris, et conscient que mon anglais oral est loin d'être au top... elles insistent en me disant qu'elles aimeraient manier le français comme je le fais pour leur langue.
Je finis par leur dire que, quand même, il existe une expression française que l'on peut traduire par:
"Je parle anglais comme une vache espagnole!" "Honni soit qui mal y pense, n'est-ce pas?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Honi_soit_qui_mal_y_pense
Elles éclatent alors d'un rire tonique...
Au cours de nos échanges suivants, elles m'apprennent qu'elles vivent en France entre 3 et 6 mois par an... Que la situation actuelle les préoccupe énormément.... Brexit... et COVID... Qu'elles ont leurs billets d'avion pour se rendre au Royaume Uni à l'occasion des fêtes de Noël... mais qu'elles ne savent pas à quelle sauce elles vont être "cuites".
Suite à quoi, nous nous sommes séparés avec un grand "See you later"...
Ponctué d'un non moins conventionnel: "With great pleasure!"
Et ainsi va l'Entente cordiale!... que je me "pique" d'entretenir! (référence à BEE, l'abeille😀)
Le clin d'oeil du matin
Il y a peu, je vous ai narré dans le menu détail la mésaventure qui m'est arrivée alors que je séjournais près de l'étang de Thau.
Où, faisant évoluer un modèle réduit, j'ai vu ce dernier échapper totalement à mon contrôle pour finir à la flotte...
Texte que j'avais intitulé "Amerrissage forcé". A retrouver en suivant ce lien.
http://bernardino.over-blog.net/2018/09/amerrissage-force.html
Et ce matin, dans mon quotidien préféré, que vois-je?
Un avion de ligne a fini son atterrissage dans l'eau.
Comme quoi, hein, y'a pas qu'à moi que ça arrive?
Ce qui m'a inspiré cette petite plaisanterie à deux balles!
Fort heureusement, tout le monde s'en sort bien.
Il paraît toutefois que le pilote était chargé d'une mission: vérifier la flottabilité de son appareil.
Là, je pense que chez Boeing, va y avoir des choses à revoir!
Petits plaisirs matinaux
Depuis quelques jours, la France est soumise à des températures caniculaires.
C'est pourquoi l'actuel meilleur moment de la journée est pour moi le matin qui nous offre sa fraîcheur (toute relative!)
Petit déjeuner sur le balcon... à l'ombre.
Après quoi je m'en vais "cueillir" mon journal. C'est là que je découvre en contre-jour les trémières encore épargnées par mes voisins bovidés.
Un peu plus loin... tiens, une nouvelle argiope a fait son apparition dans le massif!
Lecture du quotidien Ouest-France... Puis je décide d'aller essayer un motoplaneur que j'ai re-sorti la veille de mes étagères.
Un Sirius tout plastique acheté chez Topmodel et mis en vol pour la première fois en octobre 1999. C'était hier... Bon, disons avant-hier.
J'ai viré le récepteur Multiplex qui fonctionnait en 41 MHz pour le remplacer par un Frsky plus contemporain et sa fréquence imbrouillable en 2.4GHz.
Quelques soudures pour harmoniser les prises... Tapotages sur l'émetteur afin de lui fournir les réglages "kivontbien"...
Et il est un peu plus de 9 heures à la pendule quand je me dirige vers la Pagerie.
Dernières vérification avant de lancer... et hop, c'est parti.
Juste un chouïa de trim aux ailerons, et je retrouve avec grand plaisir ce compagnon que j'avais délaissé fort injustement.
Si mon Sirius a pris un peu la poussière, il n'a apparemment pas pris une ride au niveau du vol.
Toujours aussi performant le bougre.
J'en arrive à penser que mes modèles vieillissent mieux que leur propriétaire.
Qu'importe! Ce qui compte, c'est le plaisir qu'on peut encore éprouver.
Petit ou grand.
Mais encore bien présent!
Have fun... et pensez à vous hydrater!
A en perdre la tête
Si vous avez suivi ce blog depuis quelque temps, vous savez que j'avais "hérité" d'un certain nombre de modèles après le décès de mon ami JiPé.
Parmi ceux-ci, se trouvait un joli petit biplan nommé Gémini.
Voilà-t-y pas qu'un jour, alors que mon modèle décrit un certain nombre de cabrioles dans le ciel, je vois un bidule se détacher et foncer vers le sol...
Mais dans le cas présent, il est nettement préférable de suivre des yeux son avion plutôt que la pièce qui tombe.
Après l'atterrissage, je m'aperçois que la fugueuse n'est autre que la cabine et... sa pilote!
Je décide d'arpenter la zone où je suppose pouvoir retrouver mon bien... Sans résultat.
Et je quitte la Mayenne quelques jours plus tard pour excursionner en Corse.
Le lendemain de mon retour, je file au Montaigu... et je reprends mes recherches... le long de la berme, dans le champ de maïs... Toujours bredouille!
Quelques jours encore... pour me rendre à nouveau au Montaigu, mais cette fois afin d'y effectuer un dépannage informatique.
Sauf qu'en passant à l'endroit que j'utilise d'habitude, je trouve toute une équipe affairée à installer des stands et autres barnums en vue de la manifestation intitulée "Montée historique du Montaigu à motos".
Je m'arrête afin de saluer tout ce petit monde... D'où émane, sans grande surprise, la proposition de me faire jouer les reporters-photographes.
En échange, je demande à ces bénévoles de jeter un oeil par terre, si par hasard, il leur arrivait de trouver ma pilote.
Quand tout à coup, l'un d'eux me fait remarquer un truc bleu au sol... Je me baisse et?
Ben si! L'élément que je recherchais se trouve bien là... éparpillé en mille morceaux, suite au passage de la broyeuse entretenant la berme!
Mais comme sur mon Gémini j'ai déjà ré-installé un autre pilote + une verrière ... il me semble que je vais laisser reposer la pauvre Barbie... elle qui, un jour où elle s'envoyait en l'air, a si brutalement perdu la tête!
Faut être zinzin...
Y'a des jours où je me demande si... par hasard...
Fallait sans doute être un brin (voire un peu beaucoup) zinzin pour tenter une sortie vol de pente!
D'une part, because le vent n'était pas orienté comme je l'aurais souhaité... Est Nord Est...
Et d'autre part, une température ressentie vraiment aglaga en raison de ce même vent. (la voiture indiquait 1°)
Une première escale du côté de la Pagerie... où j'aurais sans doute pu lancer... mais dans ce goulet où les filets d'air s'accélèrent, mon enthousiasme a été très vite refroidi.
Je suis alors parti vers le Montaigu... mais là, vent totalement en travers.
Et si j'essayais la route de crête qui va du Montaigu à Sainte Gemmes le Robert?
Curieusement, lorsque je sors de voiture, je ne sens quasiment pas de souffle..
Alors, assemblons...
Je jette, et dès les premiers mètres franchis au moteur, je comprends que l'air est vigoureusement brassé, avec une amplification due au relief assez tourmenté!
En prenant un poil d'altitude, mon planeur arrive dans une zone plus calme, et je le surprends(?) même à enrouler une ascendance en compagnie d'une buse.
Il me faut cependant parfois remettre du moteur pour regagner ces couches plus confortables.
Mais... malgré le fait que je sois chaudement vêtu, le froid commence à me grignoter gentiment.
"Allez, Bernard, sois raisonnable, atterris! ça fait 10 minutes que tu pilotes dans des conditions guère tranquilles... Tu voulais sortir, tu es sorti... rentre te mettre au chaud!"
Prise de terrain et atterro sans aucune difficulté, pratiquement aux pieds...
Et puis, si on conservait un petit souvenir de cette séance pas ordinaire?
Je sors donc le trépied sur lequel j'ai récemment aménagé un système permettant de prendre des clichés, soit au format paysage, soit au format portrait.
Quelques autres clichés...
Sauf que je n'avais pas prévu le coup en vache du vent, qui fout tout mon bazar par terre! Le comble pour un trépied aux 3 pattes caoutchoutées de partir les 4 fers en l'air!
Allez... Mieux vaut rentrer.
Bien que... au moment de ranger les ailes dans le coffre... Encore un petit cliché pour rire un peu!
Et puis, ayant regagné mes pénates... j'ai juste le temps de ranger le matériel à l'atelier... et je m'offre un petit café bien chaud accompagné d'un croissant; ça réchauffera le bonhomme!
Mais tout en sirotant ma boisson chaude, cette petite phrase qui tourne en boucle dans ma tête:
"Faut-y des fois que tu sois zinzin, mon pauvre vieux!"
Quand le brouillard joue les trouble-fête
Cela faisait un bon moment que se succédaient les tempêtes aux jolis noms tels que Carmen ou Eléanor.
Et moi, pendant ce temps-là, privé de VTT ou de vol avec mes modèles réduits, je rongeais mon frein!
Jusqu'à ce que ce matin, ô miracle, il me soit possible d'apercevoir (enfin) la lune dans le ciel, et que mes moulins à vent soient réduits au chômage!
Chouette! Je "jette" deux modèles dans la voiture et, me voilà, le coeur gai comme celui d'un pinson, qui file vers le Montaigu.
Sauf qu'au chemin de la Beslière, s'offre (déjà) à moi un spectacle fort sympathique(?)...

Je m'arrête... un ou deux clichés... et je repars en direction de mon habituel terrain de jeux.
Rapide mise en oeuvre du petit Dream Surfer.
Décollage...
Et petit à petit, venant sournoisement de l'Est, s'insinue une sorte de ouate fibreuse, ce qui ne présage rien de bon.
Pourtant, au loin, je peux apercevoir le chantier de construction des éoliennes d'Hardanges-l'Oasis.
Mais malgré les gants douillets, mes doigts commencent à signaler leur mécontentement face au froid et à l'humidité.
Atterrissage... Réchauffage... et redécollage.
Jusqu'à ce que...
Là, ça devient carrément trop risqué de voir mon joli modèle se faire avaler par le brouillard.
Je totalise à peine 12 minutes de vol. Mais, face à cette "poisse" qui joue les trouble-fête, il est préférable d'abréger la séance.
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
PS destiné aux pointilleux sur l'orthographe: à propos de ce "trouble-fête" et concernant son pluriel, je me suis conformé aux indications de monsieur Larousse.
Zinzin...
