bidouilles en tout genre
Cryptex...Quèsako?
Ce mot "cryptex" n'est pas forcément de ceux que l'on va croiser tous les jours.
Mais aussi mystérieux qu'il puisse paraître, il ne va pas tarder à révéler sa signification, à travers ce qu'en dit Wikipédia:
Cryptex est un néologisme utilisé par Dan Brown dans son roman Da Vinci Code pour désigner une sorte de coffre fort portable conçu pour cacher des messages secrets. Il est aussi utilisé par Sarah Fincher et Ryan McCray dans la drague à Skeleton Creek.
Ce terme est issu de la combinaison des mots cryptologie et codex. Cet objet, dont la paternité est attribuée à Léonard de Vinci, utilise « la cryptologie pour protéger des informations elles-mêmes notées sur un rouleau de parchemin ou codex » (ch. 47 de la traduction française par Daniel Roche).
L'auteur affirme que « la plupart des inventions de Léonard n'avaient jamais été étudiées ni même baptisées », d'où la nécessité de recourir à des néologismes pour désigner certaines des trouvailles du génie italien.
Mais au-delà de cette définition, j'avais envie de comprendre comment fonctionnait l'objet.
Je me suis donc tourné vers Internet, et plus particulièrement le site Thingiverse, où l'on peut dénicher tout un tas d'objets réalisables avec une imprimante 3D.
J'ai jeté mon dévolu sur un cryptex aussi simple que possible... parce que je ne souhaitais pas poireauter de longues heures devant ma petite Anet.
Dont le filament a fini par tromper ma surveillance et me jouer de vilains tours... voyez plutôt!
J'ai tout de même pu réaliser mon premier cryptex.
Au travers duquel on comprend que cela fonctionne un peu à la manière d'un antivol de vélo crypté à l'aide de chiffres... ou de lettres!
Le principe?
un tube intérieur(ici en noir) est muni de griffes , qui doivent se trouver en face d'un espace vide à la fois dans l'autre tube (de par la conception) et l'échancrure de chaque bague afin de pouvoir coulisser... et s'extraire.
Il m'a fallu parfois ajuster les pièces afin que le mécanisme fonctionne avec suffisamment d'aisance. Limer, poncer... limer, poncer...
Mais j'ai pu réaliser plusieurs Cryptex de tailles différentes avec 3, 4 ou 5 bagues.
Programmables ou pas.
Que vais-je en faire maintenant?
Peut-être envisager de confectionner une cache mystère contenant un cryptex qui permettra d'accéder à un code... qui ouvrira un cadenas... donnant accès au logbook que l'on doit remplir pour valider sa découverte.
Comme j'ai pu joyeusement le découvrir avec la cache bonus "Saint Christophe du Luat".
https://www.geocaching.com/geocache/GC7JVBP_cache-bonus-circuit-de-st-christophe-du-luat-n1
Toujours est-il que je me suis bien amusé avec ces mystérieux Cryptex!
Et puisque nous en sommes à décoder des trucs mystérieux, faites donc un détour via ce site:
https://what3words.com/fr/a-propos/
Cela devrait vous permettre de solutionner certaines énigmes. Bon géocaching!
Renaissance d'un smartphone Samsung Mini S5
J'avais installé dans la voiture une "dashcam", caméra qui filme dès qu'on démarre. (Achetée 15€ chez les Chinois)
Pratique en cas d'accident pour savoir qui était à sa place...
Ou pour saisir un fait bizarre tel qu'un oiseau qui file devant le pare-brise, ou un lion qui te sourit bêtement en traversant la route.
http://www.parismatch.com/Actu/Insolite/Mayenne-attention-lion-en-liberte-1315403
Mais, cette fichue caméra est tombée en panne.
Je me suis alors tourné vers les applis Androïd...
Et j'ai trouvé un bidule qui s'appelle camonroad:
https://play.google.com/store/apps/details?id=com.camonroad.app&hl=fr
Que j'aurais volontiers installé sur mon ex téléphone Samsung Mini S5... qui déconnait comme un malade... et dont la batterie était toujours plus que tiède. Ce qui foutait les boules à ma tendre épouse ayant toujours peur que ça explose.
(On dit tellement de trucs à propos des batteries lithium!)
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ma moitié m'avait sommé de changer d'appareil.
Afin de juger du résultat obtenu avec CamOnRoad, quelques captures d'écran, qui permettent de comprendre que l'appli offre la possibilité de lire les plaques d'immatriculation! Nettement mieux que ma "Car Camcorder" précédente pourtant elle aussi donnée pour du 1080HD.
Cliquer sur l'image pour agrandir.
Repair café
Voilà une idée qui me plaît bien!
Ne pas succomber au premier réflexe venu qui consiste à jeter précipitamment un appareil ne fonctionnant plus.
On voit fleurir un peu partout de telles initiatives.
Si par hasard, à Bais... dans mon village...
Je dispose:
- d'un contrôleur universel... qui permet de détecter la plupart des coupures d'alimentation via sa fonction ohmmètre.
- d'un fer à souder...
- d'un peu de bon sens... (enfin, je crois!)
Outils basiques, mais largement suffisants dans de très nombreux cas.
Ce qui me rappelle un souvenir déjà lointain. Mais toujours d'actualité.
J'ai un copain dans l'Isère. Touche à tout assez génial. Qui fréquentait déjà la déchetterie. Et qui, avec la complicité des employés, "récupérait" tout un tas d'appareils ménagers, dont la seule panne était bien souvent le fil de branchement coupé au ras de la prise moulée.
"Tu ne peux pas savoir, me confiait-il, combien j'ai doté de personnes avec des grille-pain, des lecteurs de cassettes, voire des micro-ondes et même des frigos!!!"
Exemple à suivre, non?
Bulles de savon
Le vent est trop fort et mal orienté pour que je puisse sortir mes modèles réduits?
Qu'à cela ne tienne!
J'ai toujours de quoi faire pour occuper mes loisirs.
Souvenez-vous... Utilisant ma petite imprimante 3D, j'avais confectionné des moulins qui s'agitent au moindre souffle.
Et parmi eux, se trouve une machine qui permet de remplir l'espace avec des bulles de savon. Sachant que je n'ai même pas à souffler moi-même!
Alors?
Remplissons le réservoir... et admirons!
PS: si toutefois il vous arrivait de penser que je suis retombé en enfance... (on m'a adressé ce genre de remarque...mais si! ) sachez que:
1- je ne peux pas y être retombé dans la mesure où l'enfance, je n'ai jamais quittée. La preuve ci-dessous!
2- "Qui garde son âme d'enfant ne vieillit jamais." (Vieux proverbe à l'origine inconnue, et ça m'arrange!)
Qu'on se le dise!
Faut être zinzin...
Y'a des jours où je me demande si... par hasard...
Fallait sans doute être un brin (voire un peu beaucoup) zinzin pour tenter une sortie vol de pente!
D'une part, because le vent n'était pas orienté comme je l'aurais souhaité... Est Nord Est...
Et d'autre part, une température ressentie vraiment aglaga en raison de ce même vent. (la voiture indiquait 1°)
Une première escale du côté de la Pagerie... où j'aurais sans doute pu lancer... mais dans ce goulet où les filets d'air s'accélèrent, mon enthousiasme a été très vite refroidi.
Je suis alors parti vers le Montaigu... mais là, vent totalement en travers.
Et si j'essayais la route de crête qui va du Montaigu à Sainte Gemmes le Robert?
Curieusement, lorsque je sors de voiture, je ne sens quasiment pas de souffle..
Alors, assemblons...
Je jette, et dès les premiers mètres franchis au moteur, je comprends que l'air est vigoureusement brassé, avec une amplification due au relief assez tourmenté!
En prenant un poil d'altitude, mon planeur arrive dans une zone plus calme, et je le surprends(?) même à enrouler une ascendance en compagnie d'une buse.
Il me faut cependant parfois remettre du moteur pour regagner ces couches plus confortables.
Mais... malgré le fait que je sois chaudement vêtu, le froid commence à me grignoter gentiment.
"Allez, Bernard, sois raisonnable, atterris! ça fait 10 minutes que tu pilotes dans des conditions guère tranquilles... Tu voulais sortir, tu es sorti... rentre te mettre au chaud!"
Prise de terrain et atterro sans aucune difficulté, pratiquement aux pieds...
Et puis, si on conservait un petit souvenir de cette séance pas ordinaire?
Je sors donc le trépied sur lequel j'ai récemment aménagé un système permettant de prendre des clichés, soit au format paysage, soit au format portrait.
Quelques autres clichés...
Sauf que je n'avais pas prévu le coup en vache du vent, qui fout tout mon bazar par terre! Le comble pour un trépied aux 3 pattes caoutchoutées de partir les 4 fers en l'air!
Allez... Mieux vaut rentrer.
Bien que... au moment de ranger les ailes dans le coffre... Encore un petit cliché pour rire un peu!
Et puis, ayant regagné mes pénates... j'ai juste le temps de ranger le matériel à l'atelier... et je m'offre un petit café bien chaud accompagné d'un croissant; ça réchauffera le bonhomme!
Mais tout en sirotant ma boisson chaude, cette petite phrase qui tourne en boucle dans ma tête:
"Faut-y des fois que tu sois zinzin, mon pauvre vieux!"
Support pour Taranis 9XD
Je possède depuis quelques années déjà un émetteur Taranis 9XD qui me plaît bien. Même si j'ai succombé un jour pour lui adjoindre son grand frère 9XE... prévu pour un pilotage pupitre, et, de ce fait, équipé d'origine d'un système de suspension...
Au contraire du 9XD qui, destiné au pilotage "pouces dessus"; pendouille lamentablement au bout d'une courroie fixée en son centre... système basique, ne stabilisant en aucun cas l'émetteur, qui a une fâcheuse tendance à virevolter autour de la taille.
Peu satisfait du système 9XD, je me suis donc mis en tête d'optimiser la chose.
Alors j'ai commencé à découper du carton, plier, recouper, rabouter, rogner... Pour obtenir enfin un gabarit, dont je pourrais m'inspirer afin d'en tirer une pièce imprimable en 3D grâce à ma petite machine Anet 8.
Et tout fier d'avoir pu manipuler Sketchup, j'ai poursuivi avec l'étape "Impression" .
Là, je m'y attendais un peu... mais quand Repetier m'a annoncé malicieusement qu'il en avait pour au moins 8 heures de boulot, j'ai toussé!
Bon... J'ai mis en route, et je suis allé me coucher.
Au matin, j'ai découvert une jolie pièce noire qui ne demandait plus qu'à recevoir les deux bras latéraux... sauf que, allez savoir pourquoi... j'avais envisagé de les positionner à l'intérieur du boîtier... mais que, même en utilisant des bras peu épais, j'avais prévu trop étroit! ça ne rentrait pas!
Alors... Quelque peu déconcerté par ce semi-échec, j'ai changé mon fusil d'épaule, et je me suis tourné vers des chutes d'alu récupérées chez mon menuisier favori... tout comme pour les supports que j'avais déjà réalisés à destination de mes émetteurs MPX.
J'ai donc repris mon gabarit en carton, que j'ai élargi à 19 cm intérieurs. Décalque sur la tôle, découpage à la scie sauteuse, pliage... avec la satisfaction d'avoir obtenu en peu de temps un résultat qui me plaisait bien!
Restait à confectionner les bras... que je voulais amovibles et pliants, afin de loger tout ce petit monde dans la valisette idoine sans avoir à démonter quoi que ce soit.
Quelques découpes encore dans du carton... méthode des essais et des erreurs. Utilisation de bras en plastique PLA... que je rejette: trop épais!
Pour en revenir à la tôle d"alu.
Et quand j'ai enfin obtenu un bras qui se plie et se bloque lorsqu'il atteint quasiment la verticale, on passe à la phase découpe...
Pour admirer(?) une ébauche, que je vais aménager en tordant, pliant, limant, ajustant...
"Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage..."
Le nouveau boîtier, avec ses bras latéraux qui pivotent.
Voilà, j'ai donc enfin un support confortable, qui ne tourne pas autour de la taille, avec un passage suffisant pour glisser mes menottes. Et ça, c'était pas gagné d'avance!
J'ajoute que mon boîtier est très facilement amovible... ce qui ne gâche rien!
Ce système, je me suis empressé d'aller le tester au Montaigu en compagnie de mon Héron Multiplex.
On lance, et cette fois, l'émetteur ne se barre pas dans tous les sens! Bien stable sur le bidon!
Mon émetteur stabilisé dans son joli boîtier rouge
Une conclusion?
Ben... je n'ai certes pas inventé l'eau tiède. Mais si comme moi vous pilotez "pouces dessus" et que vous souhaitez un émetteur Taranis 9XD stable... Yapuka!
Ma solution est facilement customisable...
Bons vols!
PS: Ah, j'oubliais! Mon support d'émetteur est le fruit du bureau "Etudes, Recherche et Développement" de chez BMW... A savoir Bernard Munoz Werke!
PS1: ayant remarqué que l'articulation de l'antenne pouvait toucher le sol ou la valisette quand l'émetteur était posé, j'ai jugé utile d'adjoindre une sorte de manchon afin de protéger ce point névralgique!
A voir ici:
Prendre les bonnes mesures
Quand on pratique l'activité modélisme, on peut se contenter de ce qu'on appelle le "plug and fly"... " je branche et je fais voler". Comportement bien différent de ce que j'ai pu connaître à mes débuts, où il fallait construire, installer les différents éléments dans le modèle...
Mais il est parfois utile d'explorer certains champs de connaissance.
C'est ainsi que, ayant acheté un nouveau moteur pour doper un peu les performances du Dream Surfer N°2, je me suis dit que je pourrais utiliser les conditions climatiques fort défavorables afin de tester à l'atelier différentes hélices par exemple.
D'autant plus que je peux trouver sur le Net des bipales, des tripales... aux formes et aux caractéristiques différentes... hélices qu'il m'est possible de customiser grâce à ma petite imprimante Anet 2.
Mais comment connaître les performances d'une hélice?
C'est là que l'expérimentateur en herbe que je suis va devoir abandonner son "feeling" pour faire appel à quelques outils nettement plus fiables que son flair!
Retour vers Internet afin de trouver un système mesurant la poussée... avec la complicité d'une petite balance de ménage.
Après impression des pièces, on fixe le moteur... et on greffe une hélice.
Le tout sera "piloté" par un testeur de servo raccordé à un contrôleur...
Et on lit sur l'écran de la balance...
Et puis on change d'hélice... Pour se rendre compte que la poussée, le nombre de tours atteint, l'ampérage consommé ainsi que le bruit émis sont différents...
Quels outils afin de mesurer tout ça?
Un compte-tour, ça va de soi.
Et puis une pince ampèremétrique...
Et puis aussi, parce que certaines hélices émettent parfois un son très aigu et insupportable, un sonomètre. Of course...
Qu'il est facile de se procurer! Il suffit d'aller fouiner dans Google Play et de charger sur le téléphone portable une appli "kivabien".
Moyennant quoi, je n'ai plus qu'à confectionner différentes hélices, les tester au banc...
Et suite à ces essais, d'en choisir une qui correspondra à "la bonne mesure".
CQFD
Histoire d'un crash avec Dream Surfer
Ce vendredi 12, je me suis retrouvé tout penaud, avec un modèle au nez totalement biscornu.
Cela me semblait tellement spectaculaire que j’ai « étalé » quelques photos en direction de mes proches,
Et parce qu’il connaît un peu le milieu des choses de l’air, (son épouse travaille pour une société aéronautique d’Alençon), mon cousin Michel m’a adressé cette remarque :
« On t’envoie le BEA » Bureau d'Enquêtes et d'Analyses pour la sécurité de l'aviation civile
https://www.bea.aero/
Je lui ai répondu que cela me semblait inutile.
Parce que j’ai moi-même mené ma propre enquête, qui n’a pas duré trop longtemps...
J'exclus la faute de pilotage, parce que je pense être en mesure de distinguer une mauvaise manoeuvre que j'aurais d'ailleurs l'humilité d'avouer…
Reste à chercher ailleurs. A savoir que... quand on veut obtenir davantage de puissance, on peut installer un moteur plus gros, qui entraînera donc une hélice de plus grand diamètre. Mais sur le modèle envisagé, impossible ou presque, sinon, on va saucissonner le fuselage !
Il est donc nécessaire de jouer sur d’autres paramètres afin de tirer davantage de puissance d'un moteur électrique... On applique alors la célèbre formule P=UI
Si, pour des raisons de standardisation des accus, on veut conserver le même voltage (U), la seule ressource réside dans l'augmentation de l'ampérage (I). Et en conservant un moteur de taille similaire, on va lui demander de délivrer un kV plus important (kV= nb de tours par Volt). J'avais un 1700, j’ai donc opté pour un 2200 kV... Qui va faire tourner l’hélice plus vite.
La notice du contrôleur indique que ce dernier peut absorber un « surAmpérage » momentané. Soit... Et c'est ce qui s'est passé jusqu'à hier...
Sauf que cette fois, au cours du vol habituellement calme, je suis parti dans une sarabande acrobatique pendant laquelle j'ai sollicité davantage le moteur, donc le contrôleur, qui, n'ayant pas eu le temps de refroidir comme à son habitude, a attrapé une suée, et a joué momentanément les abonnés absents... pour se remettre gentiment à fonctionner juste après avoir eu le temps de refroidir. (chacun manifeste sa mauvaise humeur comme il l'entend!)
J'avais déjà connu un peu ça avec un autre modèle qui, si on sollicitait un peu trop sa motorisation, voyait le contrôleur "couper" le moteur, mais laissait encore du jus pour alimenter la réception. Je pouvais ramener mon modèle au sol sans encombre.
Une autre fois, c'est le contrôleur lui-même qui, après avoir laissé échapper une jolie traînée bleuâtre du plus bel effet, a pris feu dans le fuselage, avec les conséquences que l'on imagine.
Dans le cas présent, le contrôleur, sans doute nettement trop sollicité, a coupé carrément le courant... et boum!
La solution? Installer un contrôleur capable d'encaisser plus de 30 Ampères.... ou, si on garde l'actuel, ne pas trop lui tirer sur la « gueule ».
Il me semble toutefois nettement plus raisonnable de passer à un contrôleur plus costaud.
Mon analyse vous semble-t-elle cohérente, parce que, pour l'instant, je ne vois pas d'autre explication à mon crash.😏
En guise de conclusion, et pour répondre à mon cousin Michel:
Une fois encore, (comme souvent d’ailleurs) l’origine du crash est humaine.
Pas directement comme lors d’une mauvaise appréciation des distances, de l’altitude, ou de la vitesse ce qui conduit à un décrochage…
Mais en amont, par un mauvais choix qu’a effectué le bipède que je suis.
Et que dit le BEA quant à la proportion des crashs dû au maillon faible qu’est l’être humain ?
Retour brutal vers la planète, chez moi sans conséquences autres que matérielles… c’est déjà ça !
Imprimer en 3D une maquette de planeur
Depuis que je possède une imprimante en 3D, moi qui n'en voyais pas l'utilité, me voilà parti pour tenter quelques audaces!
C'est ainsi que, ayant "feuilleté" le site thingiverse, j'ai déniché des fichiers permettant de réaliser une maquette de planeur grandeur DG-1000.
https://www.thingiverse.com/thing:2236567/apps
Et pourquoi pas?
Une première tentative, avec réglage "contact" sur l'ensemble du plateau.
Processus très long... et lorsqu'il faut ébavurer l'échafaudage absolument nécessaire dans cette configuration, je casse une partie de l'aile, ainsi qu'un demi stabilisateur.
Il me faut donc envisager une autre stratégie.
J'ouvre alors le fichier avec 3D Builder... et en ajoutant un "cube" qui va chevaucher mon fuselage dans le sens de la longueur, il me suffit alors de "soustraire" pour obtenir une demi-coquille.
Retour dans Repetier... et rotation de l'ensemble afin que le plan de coupe touche le plateau. Aile à la verticale.
Et c'est parti pour.... un certain temps!
Jusqu'à ce que, enfin, l'extrudeur laisse filer son dernier filament sur le délicat et minuscule winglet!
On démoule, pour se rendre compte que le nez du fuselage s'est malheureusement redressé. On verra par la suite.
Retour dans Repetier, et demande de transformer le modèle par symétrie.
Re-démarrage de l'impression pour la seconde demi-coquille.
Quand les deux moitiés sont prêtes, il faut procéder au collage, tout en tenant compte de l'écartement du nez... On pince, on colle, on pince, on colle... (cyanolit et accélérateur en bombe)
Puis "lissage" avec de l'enduit à l'eau.
Voici donc où j'en suis.
J'ai obtenu une maquette de planeur, mesurant 41 cm d'envergure.
Bien sûr, le mien ne volera pas.
Mais d'autres ont déjà tenté l'expérience de réaliser un modèle volant réalisé uniquement avec des éléments provenant d'une imprimante 3D
https://3dlabprint.com/shop/easymax-001/
https://www.thingiverse.com/tag:sailplane
https://www.thingiverse.com/thing:2086413
Affaire à suivre!
Cartes en relief ou l'effet sérendipité
Je cherche, je cherche... un moyen d'obtenir des volumes en 3D à partir de simples photographies... et d'un smartphone.
Mais voilà... je bute!
J'ai pourtant pris mon ami Lagapette sous toutes les coutures, rien n'y fait. Je n'obtiens pas ce que je voudrais!
Que ce soit avec des applis pour Androïd ou pour PC... Résultats décevants.
Mais voilà-t-y pas qu'au détour de mes recherches, je tombe sur...
http://jthatch.com/Terrain2STL/
Où j'apprends qu'une jeune Startup américaine a mis en ligne une solution permettant de générer un STL à partir d’un plan récupéré sur googlemap
En savoir plus sur https://www.references3d.com/creer-un-modele-3d-a-partir-d-une-image-2d/#Tdm2VJjVHJZAOSKQ.99
C'est alors que je change complètement de cap, et je m'en vais tester le bidule.
Direction la baie du Mont Saint Michel.
Je récupère le fichier STL... que j'envoie illico vers l'outil de gestion Repetier équipant ma petite imprimante Anet8.
Sauf que la surface étant trop importante pour la dimension du plateau, il me faudra procéder à une mise à l'échelle. Et me montrer modeste quant à la dimension de sortie; sinon, bonjour le temps d'impression et la quantité de plastique à bouffer. Je teste, n'est-ce pas?
La machine se met ensuite en route.... et l'on voit le travail avancer.
Quelques dizaines de minutes plus tard, je récupère un petit rectangle (en noir, j'aurais mieux fait d'utiliser du blanc!)
Mais on distingue bien la forme de la baie...au relief vraiment modeste.
Je tenterai la prochaine fois avec une zone que je connais bien, à savoir Grenoble et sa montée vers la station de Autrans-Méaudre. Là, au moins, il y a des dénivelés conséquents.
Ou bien la pointe bretonne...
Voilà comment on découvre des "gadgets" alors qu'on ne les cherchait pas.
Tiens, à ce propos, comment se nomme une découverte par hasard?
Rassurez-vous, je ne vais pas faire le malin... j'avais oublié.
Alors, tout comme j'ai pu le faire, utilisez un moteur de recherche qui vous donnera la réponse! la sérendipité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9rendipit%C3%A9
Et vous y découvrirez que parmi les nombreux exemples de découvertes et inventions liées au hasard, on peut citer : le four à micro-ondes, la pénicilline, le Post-it, le téflon, l'aspartame, le Viagra, ou encore le super-amas galactique Laniakea.
C'est pas beau le hasard?