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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

Les écureuils

22 Septembre 2011 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

PDSCN3000.JPGar  ce matin ensoleillé de septembre, je décide de faire une petite sortie à vélo…


Direction  l’ancienne voie ferrée Laval/Mayenne/Javron/Pré en Pail/Alençon. Que j’emprunte du côté de La Chapelle au Riboul.

Je pars vers le Nord... Loupfougères... Villaines la Juhel...

 


 


D'innombrables toiles d'araignées sont emperlées de rosée...DSCN2977.JPGC'est vrai qu'il fait  frisquet sous la voûte des arbres, et mon thermomètre n’affiche que 13 petits degrés

Les zones « à découvert » sont donc bienvenues pour réchauffer le bonhomme !


Officiellement, nous sommes donc  en automne depuis hier… mais la végétation nous le signale avec ostentation.

Les arbres commencent à perdre leur verdure et arborent des couleurs en dégradé du plus bel effet.

Le sol   se tapisse lentement  de feuilles multicolores.

Sous les châtaigniers, des bogues épineuses n’entravent pas le cheminement de mon fidèle VTT.

 

 

DSCN2987.JPG

Il en est tout autrement lorsque je passe sous les chênes. En arbres « généreux » qu’ils sont, ils  ont semé par places des quantités industrielles de glands sur lesquels mes roues  semblent se dérober comme si elles se trouvaient  sur des billes.  Peu confortable en réalité.

 

 

DSCN2978.JPG

 

 

 

 

 

Je trouve par-ci par-là encore quelques mûres, dont un gisement très propice avec des fruits de belle taille. Au retour de ma balade, mes doigts en conserveront encore quelques délicieuses traces.

 

Par moments  je suis submergé par d’énormes  bouffées aigrelettes… Hé oui,  nous sommes en pleine période d’ensilage.

Au beau milieu du chemin,  j’aperçois soudain un cèpe, intact. Je le laisse en place pour qui voudra le joindre à sa cueillette. Il est vrai que sur les talus, on peut apercevoir  d’autres espèces, pas forcément toutes comestibles.


J’ai mon baladeur MP3 sur les oreilles. S’enchaînent des morceaux tels que la symphonie N°1 « Titan » de Mahler, ou le 1er concerto pour violon de Mozart, ou bien encore… mais mon téléphone portable sonne.


Coup de frein, je décroche.

C’est mon frère Jacques.

« Dis-donc, t’en as de la veine de faire du vélo ! Je te suis à la trace sur Internet au travers du logiciel Endomondo installé sur ton smartphone… »

Et le voilà qui me situe avec exactitude, me donne la durée du trajet ainsi que  le nombre de km déjà parcourus ! 


« Mais ton GPS n’a pas dû fonctionner depuis le début, parce que ton parcours démarre loin de ton domicile !

- Hé, non, frérot, je suis venu rejoindre la voie ferrée avec mon VTT sur le porte-vélo de la voiture!

-          Ah, bon, j’aime mieux ça ! »


Quoi qu’il en soit, l’espionnage ainsi réalisé par mon frère Jacques me donne une idée : comme je roule  souvent seul, personne  ne sait jamais où je me trouve. La prochaine fois, avant de partir, je mettrai en route le PC de ma femme branché sur Endomono, et ainsi elle pourra suivre mon périple !!! Bien au chaud!!!

 

J’avais décidé de faire demi-tour au quinzième km… qui arrive.

Je repars alors dans l’autre sens.

Un magnifique geai me file sous le nez en braillant… (Notons que les ornithologues disent qu'il cacarde, cajole ou jase.)

Quelques kilomètres encore, et cette fois c’est un oiseau de proie qui décolle côté « tunnel ».DSCN2981.JPG Il va ainsi parcourir une bonne distance avant de trouver dans la haie une trouée lui permettant de récupérer un espace de vol davantage à sa convenance.

 

Et puis…  quelques kilomètres encore…

Et… au milieu du chemin, que vois-je soudain?

Un écureuil !!! Assis sur ses pattes de derrière, il s’applique à décortiquer une noisette.

Il ne m’a pas vu. Je m’arrête aussitôt, et je saute sur  l’appareil photo !

Mais il est beaucoup plus prompt que moi : vite, il détale et disparaît dans le fourré voisin.


Quelques kilomètres encore… et cette fois, c’est un autre éécureuil gros plancureuil qui débouche sur ma droite.

Il va courir ainsi une vingtaine de mètres devant moi, puis bifurquer à gauche… et disparaître lui aussi !

Jamais deux sans trois,  me dis-je ! 

 

Alors que j’en termine avec mon parcours, je vois traverser… un autre écureuil!!!

Mais celui-là va avoir la bonne idée de grimper dans un arbuste.

Je dégaine prestement mon appareil photo… et je tente de suivre ses cabrioles.

Un vrai funambule. D’une vivacité étonnante.

Je « mitraille » comme je peux. Mais « Panache »  n’est ni facile à  distinguer au milieu de la ramée, ni facile à suivre dans ses évolutions…

Je reste là planté un bon moment, émerveillé par le spectacle qui m’est offert… jusqu’au moment où mon acrobate va  disparaître définitivement.

A mon grand regret.

 

DSCN2984.JPGSuite à cette première sortie  de l' automne, je rentre chez moi non sans avoir  "enregistré"  quelques splendides  images.

 


Dont mes trois écureuils ont été de gentils réalisateurs.

 

 

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