modelisme
Taranis et Google Earth
Je vous ai déjà parlé des multiples facettes de cet émetteur Taranis.
Et de sa capacité à enregistrer un vol, si le modèle est équipé d'un capteur GPS.
http://bernardino.over-blog.net/2014/08/emetteur-taranis-frsky.html
C'était le cas aujourdh'ui avec mon Solius.
De retour à la maison, j'ai donc ouvert le logiciel OpenTxCompanion. A partir de la carte microSD contenue dans l'émetteur, j'ai téléchargé le log du jour (ainsi se nomme le fichier contenant les paramètres du vol)
Ce qui, après avoir sélectionné tous les points, m'a permis d'obtenir:
J'ai ensuite cliqué en bas à gauche sur l'icone Google Earth, et une autre page s'est ouverte, affichant le tracé du vol, avec le point de décollage indiqué par la croix rouge:
Et puis... alors que le pointeur de la souris se trouvait sur le tracé orange, j'ai effectué tout à fait par hasard un clic droit.
Pour voir apparaître un menu déroulant.
J'ai alors fait un Clic gauche sur "Afficher le profil d'élévation"... pour voir.
Et un bandeau s'est finalement affiché au bas de l'écran:
Où j'ai pu découvrir avec grande satisfaction tout un tas de paramètres, dont la vitesse instantanée.
Il suffit ensuite de promener le curseur de la souris pour obtenir les détails à un moment précis du vol.
Temps de vol écoulé, vitesse instantanée, pente en pourcentage, distance parcourue, altitude max...
Bref, tout un tas de réponses à certaines questions que me posent les spectateurs, dont celle qui me revient souvent:
"A quelle vitesse ça vole vos engins?"
Je peux maintenant dire que mon Solius a fait une pointe de presque 90 km/h...
Modeste, sans doute... mais...
Et alors?
Certains d'entre vous vont sourire face à "ma découverte"... en se disant: "Ben ça fait un bon moment que je savais tout ça..."
Mais pour ma part, je n'avais pas encore trouvé cette combine sur le Net.
Reste que sur un vol ayant duré environ 45 minutes, mon modèle a parcouru une distance de 12.8km
Ce qui équivaut à une vitesse moyenne de 17km/h... si les chiffres enregistrés par le GPS et renvoyés par Google Earth s'avèrent aussi fiables que possible!
Et là... je ne saurais être affirmatif...
Bons vols à tous!
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PS: Si vous lisez le premier commentaire qui suit, vous vous demanderez sans doute à quoi fait référence Philippe.
Or donc, quelqu'un m'a fait remarquer que:
Définir une vitesse en fonction d'un positionnement incertain relève de la foi religieuse.
Ce à quoi j'ai répondu:
Je t'invite donc à relire un passage de ma prose qui dit:
"...si les chiffres enregistrés par le GPS et renvoyés par Google Earth s'avèrent aussi fiables que possible!
Et là... je ne saurais être affirmatif..."
Il est donc évident que je n'ai pas la foi du charbonnier.
Il me semblait de ce fait que chacun pouvait savoir où se situait ma foi.... qui n'a cependant rien d'une foi religieuse!
Et pour sourire un peu, cette phrase:
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"
D'un certain François Rabelais, religieux atypique.
Dream Surfer et roulette directrice
Il vous arrive parfois de consulter les pages de ce blog... un peu fourre-tout, sorte d'inventaire à la Prévert!
Aujourd'hui je voudrais rouvrir la rubrique "modélisme" à propos d'un modèle que j'affectionne particulièrement et qui se nomme Dream Surfer.
Je l'ai déjà évoqué à plusieurs reprises, et en particulier dans cet article:
http://bernardino.over-blog.net/2014/02/filmer-avec-deux-keycams.html
Modèle qui peut embarquer facilement une caméra et retransmettre des images au sol.
Modèle qui possède d'excellentes qualités de vol, et que d'autres ont déjà amplement décrit.
Il suffit d'utiliser un moteur de recherche... Par exemple:
http://www.a2pro-online.com/dream-surfer.html
http://www.jlc-aviation.fr/54.html
http://www.a2pro-online.com/media/essais/Model-Air-0-DreamSurfer.pdf
Si je devais lui trouver un défaut (faut déjà être particulièrement vicieux!), j'en donnerais... deux! Rien que ça!
- le fait que sa petite hélice propulsive fait un peu trop de bruit à mon goût lorsqu'elle tourne à plein régime... mais elle ne consomme guère et permet des vols supérieurs à 30 minutes. Et puis elle ne se trouve pas dans le champ de la caméra; ça c'est un "plus"!
- et puis sa roulette arrière qui, dans la mesure où elle est montée fixe, ne permet pas de "taxier" le modèle au sol lorsqu'il est équipé du train d'atterrissage. parce que j'aime bien ramener le "joujou" vers moi après un vol.
Or, dès la réception de ce cadeau de Noël (2013), j'avais envisagé de modifier cette fichue roulette. Mais la gaine de commande vers la profondeur passe exactement dans l'axe du fuselage, empêchant d'utiliser une transmission classique du volet de dérive vers la roulette.
J'ai fini par reprendre tout ça, et maintenant, je possède un Dream Surfer que je peux diriger au sol sans aucun problème.
Si l'on veut transformer le modèle en planeur pur, mon système est rapidement démontable à l'aide d'un simple tournevis.
Quelques clichés valant mieux que de longs discours...
La gaine de commande profondeur en plein sur l'axe de symétrie... obligeant à déporter ma bidouille.
Un demi domino d'électricien soudé sur une plaque époxy cuivrée... et renvoi vers le volet de dérive.
Certains diront que ma roulette n'est pas pile-poil dans l'axe du fuselage, puisqu'elle est légèrement déportée... mais je peux vous assurer que cela ne constitue surtout pas un handicap.
Bons vols avec cet excellent modèle bon à tout faire!
A la fois avion, planeur et hydravion... sans oublier qu'on peut aussi le faire décoller de la neige!
Emetteur Taranis Frsky
Dans un récent billet, je vous avais laissé entendre que je reviendrais sur mon dernier "joujou".
Parce que le microcosme modélistique en parlait beaucoup, je n'ai pas voulu mourir idiot, j'ai donc commandé un émetteur de marque FrSky nommé Taranis.
C'est pas que j'en avais besoin "matériellement"... mais je voulais savoir!
Après quelques jours d'essais, de bidouilles en tous genres et beaucoup de recherches sur Internet, je vais profiter de ce sale temps d'été pour faire le point de la situation.
Toute la partie "Opérateur Système" reprend le concept des logiciels "open source", comme le sont les différentes variantes de Linux.
Rien que ça... ben ça suffisait à aguicher l'ardent défenseur de Linux que je suis. (Ubuntu, Debian, Mint...)
Quand j'ai reçu ce nouvel émetteur, je me suis mis à rechercher sur le Net un manuel utilisateur qui "cause français".
Et là, je me suis rendu compte que j'allais devoir me promener dans une sorte de jungle tant cet émetteur avait suscité de forums et autres articles.
Vous me direz: "Abondance de biens ne nuit pas!"
Certes... mais là... il y a pléthore.
D'autant plus que cet émetteur est d'une "puissance" insoupçonnée.
Je crois bien qu'il me sera difficile d'explorer toutes ses capacités.
Quoi qu'il en soit, je n'ai pas l'intention de faire une énième documentation le concernant. A vous de chercher. Google est votre ami, mais duckduckgo l'est aussi https://duckduckgo.com/
Je passe donc rapidement sur les points m'ayant posé problème.
Et je voudrais juste évoquer l'aspect "retour au sol des informations". Ce que certains appellent "télémétrie".
Sachant que cet émetteur est capable non seulement de vous informer avec son écran, (pas facile de quitter en vol son modèle des yeux, au risque de le perdre de vue...) mais il peut également le faire via son haut-parleur, ou avec des écouteurs! (De façon à ne pas gêner l'entourage)
J'ai donc fait venir deux modules: un variomètre et un GPS.
Que j'ai installés sur mon fidèle Electro Junior.
J'avais déjà "tâté" de ce type d'outils, mais je dois avouer que j'étais loin de ce que je peux maintenant obtenir.
Grâce à mes deux modules, je peux donc avoir connaissance en temps réel de tout un tas de paramètres, dont l'altitude, la vitesse, la distance entre le modèle et moi, la tension de l'accu, la force du signal radio...
Et, cerise sur le gâteau, il m'est possible d'enregistrer le vol sur la mini carte SD fournie dans l'émetteur, vol que je vais pouvoir analyser, et visualiser par l'intermédiaire de Google Earth.
"Et comment ça" me direz-vous?
J'ai eu du mal à trouver la combine, mais voici ce que j'ai pu finalement découvrir au détour d'un forum
(http://frskytaranis.forumactif.org/t854-analyse-des-donnees-telemetrique-une-alternative-a-companion9x)
"Si la Taranis ne génère effectivement pas de fichier .kml , companion9x le fait... Il faut d'abord renseigner le chemin de googleearth.exe dans les préférences de C9x, rubrique "exécutable", puis ouvrir le fichier de log (extension csv), sélectionner une ou plusieurs lignes contenant des coordonnées GPS, puis cliquer en bas à gauche sur l'icone de googleearth.
Ca va ouvrir la carte avec le tracé des déplacements et on peut à partir de là l'enregistrer au format .kmz..."
Ce que je me suis forcément empressé de faire, et j'ai obtenu...
Avouez quand même qu'il y a de quoi baver d'admiration, non?
Et avec Google Earth, voici ce que ça donne:
Le gribouillis à gauche représente le schéma du vol... suivi de mon retour à la voiture puis l'arrivée à mon domicile.
Je voudrais toutefois tempérer un peu mon enthousiasme... tout comme celui du GPS FrSky!
En redescendant chez moi, j'avais volontairement laissé actif l'enregistrement du LOG...
Et mon émetteur m'annonçait les vitesses.
Là, je dois dire que je me suis marré, parce que le GPS de la voiture indiquait nettement moins que celui de mon modèle réduit... et pas qu'un peu.
Il n'y a qu'au moment où je me suis arrêté devant la porte du garage que "madame" Taranis m'a indiqué "Zéro kilomètres z'heure"
Oui, oui, la dame fait joliment la liaison avec z'heures!
Toujours est-il que j'ai encore beaucoup de choses à découvrir avec cet émetteur et le logiciel qui permet de le gérer via mon ordinateur.
J'adresse un grand merci à tous les gens qui ont contribué à développer le système.
Et je vous souhaite autant de plaisir que je peux avoir en "jouant" avec cet outil "haut de gamme" par ses performances, mais dont le tarif est comparativement bien modeste par rapport à celui des "grandes marques" proposant les mêmes "services"!
Bons vols!
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Forum français de la Taranis:
http://frskytaranis.forumactif.org
Manuel téléchargeable (en français):
https://www.dropbox.com/s/7z17z0g07e12luy/Manuel_Taranis_FR_V1.0.pdf
Autre site:
Avec liens direct vers Intermodel qui commercialise la Taranis
http://www.geeby22.fr/search/taranis/
Pardonnez-moi de ne pouvoir tous les citer... ils sont pléthoriques.
Vue aérienne l'Escandille Autrans
En séjour à Autrans, j'ai bien évidemment fait du ski de fond, ce dimanche matin.
Mais je n'en ai pas pour autant oublié le modélisme.
Profitant du beau soleil de ce 2 mars, j'ai fait évoluer mon moto-planeur Easy Glider au-dessus du parc de l'Escandille en fin d'après-midi.
Et comme j'avais promis à des skieurs de déposer une vue aérienne sur le blog...
Volci donc quelques clichés extraits de la vidéo réalisée ce jour.
Faire du neuf avec du vieux
Quelles différences y a-t-il entre ces deux clichés?
Apparemment c'est le même bonhomme...
Vêtu du même blouson...
Ce serait le même avion...
Vous y êtes presque.
Figurez-vous qu'en 1985, je décide de construire un modèle réduit.
A la fois inspiré par le Chipmunk et le Zlin 526 biplace...
Avions "rétro", à la voltige très douce.
J'avais équipé mon modèle d'un moteur OS 4 temps au bruit feutré... que je possède toujours.
Baptisé "Zliny", il volait si bien, que la société Air Loisirs basée au Mans avait entrepris d'en faire un kit...
Le projet avorta, pour je ne sais plus quelles raisons.
Mais déjà dans ma tête trottait l'idée d'en faire un plus gros.
Mon petir Zliny au moteur 4 temps, construit en mars 1985. Photographié sur le terrain des "Ailes du Maine" au Mans, près du circuit des "24 Heures"
Je fus contraint de mettre mon projet à exécution, après que mon petit Zliny eût rencontré en vol un autre "oiseau", piloté par un jeune pilote dénommé... Pinson (ça ne s'invente pas, hein, Stéphane?)
La construction démarra en juillet 1988 (voir sur le fuselage: 88 pour l'année et G pour le 7ème mois)
Pour mener à bien mon projet, j'avais investi le garage dans la maison que je venais juste de faire construire.
Et en ce mois de juillet 88, on me vit découper, poncer, ajuster... de façon manuelle et fort artisanale. (Ce détail m'amuse, vous verrez pourquoi tout à l'heure!)
Je le nommai alors Atoll... allez donc savoir pourquoi? J'aurais pu tout aussi bien lui garder le nom de ZlinyII... non?
Mais comme déjà à l'époque je rédigeais des articles pour la revue MRA, ce nouveau modèle suivit la même voie que ses prédécesseurs.
L'article parut en novembre 1991.
Mon Atoll vola un peu partout, rencontrant toujours un franc succès de par ses lignes et la pureté de son vol.
Etant passé à la propulsion électrique, je décidai pourtant de le mettre en vente près de 20 ans après sa construction....
Il continua (et continue) d'évoluer, avec un super Tigre 15 cm3, gourmand en méthanol.
Et un "beau" jour, mon camarade de club Stéphane Pinson (encore lui!) m'apprit la mise en route d'un projet collectif.
On allait donc agrandir les cotes de mon Atoll pour en faire cette fois une version 2.50m d'envergure équipée d'un moteur à essence 35cm3.
Les pièces seraient découpées à la fraiseuse numérique.
(On n'arrête pas le progrès, mais je vous avais prévenu(s), n'est-ce pas?).
Et afin de minimiser les coûts, tous les achats seraient réalisés en commun .
Après quelques mois de gestation, l'entreprise suit son cours.
Pour l'heure, il ya sept Zliny à des états divers d'avancement. (voir photos)
Hier soir, les protagonistes de ce projet un peu dingue se rencontraient afin d'échanger sur ce gros modèle, qui reprend le nom et les lignes de son lointain ancêtre.
Nom qui a recueilli leurs suffrages à la place de Atoll...
Pensez tout de même que le petit Zliny est né en 1985, et que nous sommes en 2014!
Presque trente ans!
Bref.
Lors de cette réunion, et afin de faire moi aussi vraiment "collector", j'avais emporté le N° 623 de MRA, et je m'étais glissé dans le blouson "officiel" de la revue que m'avait offert à l'époque le rédacteur en chef, j'ai nommé Pierre Rousselot. Dont je salue la mémoire.
Voilà donc où en sont mes petits camarades.
Qui vont faire du "neuf" avec du "vieux"!
Enfin presque, car le plan a dû être sérieusement repris.
Il est passé dans Autocad, afin que la fraiseuse numérique puisse découper les pièces.
Ah, il est loin le temps où on dessinait au crayon et où l'on découpait tout à la main!
Nostalgie, quand tu nous tiens.
Il va sans dire que j'attends avec impatience le vol de ce premier néo-Zliny 250!!!
PS: j'ai entendu dire qu'un kit était en voie de commercialisation.
Si le coeur vous en dit...
Filmer avec deux Keycams
Si vous êtes habitué(es) de ce blog, vous savez que j'ai plaisir à installer des petites caméras sur le dos de mes modèles.
Nommées Keycams...
On en trouve sur le Net à différents prix... d'une même aspect extérieur, mais dotées de performances très diverses!
Voir ici: http://www.chucklohr.com/808/index.shtml
Les dernières que j'ai pu utiliser sont dénommées #18. Toujours au format porte-clé.
Mais la lignée se poursuit, avec un modèle d'aspect différent et nommé Mobius.
Cette caméra est un peu plus lourde que les précédentes. D'une meilleure résolution, plus facile à utiliser...
https://www.google.fr/search?q=mobius+camera&espv=210&es_sm=93&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=Bvb5Uu97g8nQBY7NgYgF&ved=0CEMQsAQ&biw=1920&bih=965
Et entre autres avantages, elle est paramétrable via un logiciel téléchargeable sur le Net!
D'éminents confrères ont abordé savamment le sujet dans leurs pages, vers lesquelles je vous renvoie très volontiers:
http://www.geeby22.fr/
http://lesscientastiques.over-blog.com/2013/12/mise-%C3%A0-jour-du-firmware-de-la-m%C3%B6bius-actioncam.html
L'objectif que je m'étais fixé aujourd'hui était de mettre en oeuvre la Mobius sur le dos de l'Easy Glider... et afin d'éviter d'avoir à l'image l'hélice quand elle tourne, ce qui n'est guère agréable, j'ai fixé la caméra sur un disque de servo.
Ce dernier est mixé avec la commande des gaz, si bien que lorsque je mets le moteur en route, la caméra pivote vers l'arrière automatiquement.
Et quand le moteur est coupé, on revient en vue "avant", plus classique.
J'ai donc obtenu des vidéos réalisées en même temps par les deux caméras.
Chacune pouvant filmer sa vis-à-vis.
En haut la Mobius en train de pivoter, en bas la Keycam #18 (numérotée 7 par mes soins) filmant la Mobius
L'Easy Glider est très tolérant et emporte ce "surpoids" sans sourciller.
Me reste maintenant à essayer le système de retransmission d'images vers le sol, ce dont la Mobius est capable.
Les essais en atelier étant pour l'instant très concluants, le vecteur sera cette fois mon Dream Surfer, qui possède une hélice à l'arrière de l'aile. Moins gênante que dans le nez pour ce genre de "travail".
http://www.a2pro-online.com/dream-surfer.html
La suite au prochain numéro.
Polaris... Dragonfly... Skipper...
Il en est du modélisme comme pour beaucoup d'autres formes d'activités.
Je veux parler des effets de mode.
Certains se souviennent de l'époque PiccoZ, ce micro hélicoptère qui fit des ravages au niveau chiffre de ventes.
Et actuellement?
Il semblerait qu'un avion un peu étrange soit destiné à connaître un grand succès lui aussi.
Il s'agit de la réplique d'un modèle nommé Northstar, qui était paru en plan dans la revue MRA il y a de cela quelques "bonnes" années. ( N° 569, en 1987)
Déjà à l'époque, le concept m'avait séduit.
Pensez: un avion amphibie qui peut décoller de la terre, de l'eau, et même de la neige.
Qui peut donc être utilisé comme aéroglisseur!
Mais sans doute occupé par d'autres projets, j'avais abandonné...
Il se trouve que je viens de découvrir la réplique de ce modèle!
http://www.colinusher.info/Model%20Aircraft/Polaris%20Construction%20Guide%20Scratchbuild.pdf
D'une taille réduite, construite en dépron, propulsée par un moteur électrique.
Et sur les différentes listes de discussion, on vantait les qualités de vol de cet engin.
Fouinant sur le Net ou dans les revues, je devais découvrir qu'on pouvait trouver un modèle très semblable nommé Butterfly ou Snipper selon les revendeurs!
Avec des articles élogieux!
Il n'en fallait pas davantage pour que je me mette au boulot.
J'ai donc construit mon Polaris.
Et alors?
Ben dès le premier vol, j'ai compris que mon modèle devait être né sous une mauvaise étoile.
Un centrage un peu trop avant, un atterrissage un poil trop cabré, le "cul" qui talonne, et tout l'empennage arraché!
Mais déjà j'entrevois les capacités du modèle!
Réparation... Et pose de quelques renforts...
Seconde sortie. L'engin décolle en glissant sur l'herbe accompagné du miaulement aigu de l'hélice...
Le bonheur!
Et puis tout à coup, mon Polaris s'incline à droite, s'engage en virage serré...
Damned!
Je comprends immédiatement que le servo d'ailerons vient de lâcher!
Je préfère ne pas décrire le retour au sol. Mais mon bel oiseau est très fortement cabossé.
Re-réparation...
Troisième sortie: je perds l'hélice en vol!
Quatrième sortie: juste avant le décollage, je me rends compte que le servo d'ailerons (pourtant remplacé...) vient de rendre l'âme! Avouez que le sort s'acharne, non?
Retour à l'atelier pour procéder au changement.
Cinquième sortie: en enfournant le Polaris dans le coffre, je m'y prends comme un manche: je casse l'extrémité de l'aile gauche et son flotteur...
Re-re- réparation.
Mais depuis, j'ai effectué quelques vols sans ennuis.
Je crois donc avoir enfin vaincu le (très) mauvais oeil qui me poursuivait!
Cependant, échaudé par mes "expériences malheureuses", j'avais déjà entrepris la construction d'un second appareil!
Il est donc bien avancé.
Mais je voudrais juste revenir sur les réparations.
Pour ce faire, j'utilise la colle "Résist à tout" de chez Pattex. Pas donnée, puisque je la trouve dans mon patelin à 7.56€ le tube de 20 grammes.
Cela fait cher du kilo! (Je vous laisse faire le calcul!) Mais je lui trouve tellement de qualités..
Et au niveau de la finition? Je me sers d'un enduit de rebouchage...
Vous trouverez ci-dessous quelques clichés de mon modèle N°1... alors en pleine restructuration. Et à ses côtés, celui qui est appelé à lui succéder!
Ah, j'ai oublié de mentionner un de mes "défauts" dont certains se moquent allègrement:
il paraît que j'ai horreur de jeter, et que "je fais durer"... (consultez d'autres articles de ce blog, vous comprendrez!)
Même avec un modèle très endommagé, j'entreprends une expertise, souvent suivie d'une remise en état.
Curieux comportement tout de même... dans ce monde du consommable où dès qu'un produit présente la moindre panne, on s'empresse de le remplacer par un neuf!
M'enfin!
C'est pas maintenant que je vais changer!
Voici donc mes ingrédients pour redonner vie à un modèle mal en point...
Bons vols à tous avec ce Polaris ou l'un de ses nombreux "cousins"!
Détail emplanture droite réparée avec colle "Résist à tout" et le nez barbouillé avec enduit rebouchage.
Le saumon gauche a été arraché lors de la mise dans le coffre de la voiture... La séquence: recollage, enduit, puis peinture.
Vol avec les buses
Cet après-midi en voyant de jolis cumulus bourgeonner dans le ciel, je n'ai pas pu résister: je suis parti avec mon Easy Glider "Old", direction le Montaigu.
Et comme le vent était Nord-Ouest, je me suis installé au pied de la butte, côté Nord, of course!
J'ai "velcroté" ma nouvelle keycam sur la tête du servo... puis j'ai lancé.
Il se trouve que mon planeur a très vite été rejoint par des buses avec lesquelles j'ai partagé les ascendances.
Ce que la caméra a gentiment filmé!
Et puis, ayant pris un maximum d'altitude, elles ont filé vers le Sud;
je ne les ai plus revues.
Ce que montre également la caméra, c'est que l'air est loin d'être calme.
Du sol, on n'a pas l'impression que ça remue autant!
J'ai pourtant lâché complètement les manches à plusieurs reprises afin de laisser faire le modèle. A quoi bon?
On dirait qu'il "roule" sur une route truffée de nids de poules!
Sur les vidéos en vue "avant", on peut d'ailleurs s'apercevoir que le brin de laine rouge fixé sur le capot ne cesse de gigoter de droite à gauche... et de gauche à droite!
Et en vue "latérale", l'aile montre qu'elle est prise de vigoureux "tremblements" générés par les turbulences.
La chapelle de Montaigu. Et les traces régulières dans le champ de céréales. Quant à ma voiture, elle est bien petite, n'est-ce pas?
Mais cela n'empêche pas de se retourner un peu la crêpe!
Quelques tonneaux en sortie de looping...
Et puis il faut bien à un moment ou à un autre songer à regagner le plancher des vaches!
En vol "normal", bien sûr!
Au final: mon planeur a volé plus d'une demi-heure.
Quand je suis revenu à la maison, c'est là que grâce aux vidéos enregistrées, j'ai pu constater combien ça bougeait là-haut.
Mais j'ai aussi découvert
- que ma nouvelle caméra filmait en continu des séquences de 20 minutes.
- qu'elle n'affichait pas la date et l'heure.
Tout ça n'est pas pour me déplaire.
En revanche, la qualité des images me semble moins bonne que celle fournie par mes deux autres keycams...
Mais le grand plaisir de ce jour aura été de pouvoir filmer les buses en vol depuis mon planeur.
A bientôt pour d'autres prises de vues!
Emetteur Turnigy eR9X
Mon émetteur est équipé d'un module Assan.
Mais l'antenne vraiment proéminente risque de se briser suite à une fausse maneuvre.
Voici donc ma bidouille, qui permet, une fois l'antenne dévissée, de retirer aisément le module. Ou de le remettre en place.
Quant à la plaque métallique, elle tient par deux vis.
A noter également la rallonge réalisée pour brancher l'accu... qui reste à demeure, pliée à 90°! Et le capot passe ric-rac...
Et puis... je trouvais que cette première ébauche de pièce était trop haute.
Je suis donc retourné voir mon ami David, le menuisier en portes et fenêtres PVC/Alu...
Suivant mes recommandations, il m'a même plié la pièce!
Je n'ai plus eu qu'à effectuer les quelques perçages.
Merci à lui.
Et maintenant, le nouveau système avec glissières permet de poser ou déposer très rapidement cette protection...
Mais même en conservant le bouclier alu sur l'émetteur, je peux cette fois tout ranger dans la petite sacoche!
Sans rien démonter!
Voilà où mène le tâtonnement expérimental.
Filmer avec Keycam sur Easy Glider
Si vous êtes habitué(e) de ce blog, vous êtes déjà au courant de mes manies, n'est-ce pas?
Parmi lesquelles l'art de bidouiller des caméras sur mes modèles réduits... Pour exemple:
http://bernardino.over-blog.net/article-keycam-sur-une-tete-de-servo-49675260.html
Ou encore:
http://bernardino.over-blog.net/cam%C3%A9ra-embarqu%C3%A9e-sur-easy-glider
Mais tout dernièrement, j'ai encore trafiqué mon système.
C'est mon vieil Easy Glider qui en a fait les frais.
Faut dire qu'il a un nombre incalculable d'heures de vol et que, après avoir usé 3 réducteurs (1 avec moteur charbon, 2 avec moteur brushless) il en est maintenant à sa 4ème motorisation. D'où son nez quelque peu charcuté.
Mais la plus intéressante modif à mes yeux vient de la petite keycam que je faisais parfois "bouger" en vol grâce à un servo lui-même traficoté pour changer l'axe de prise de vue.
Je trouvais en effet dommage de perdre du temps d'enregistrement lors des grimpettes: on y voyait uniquement du ciel, que la rotation de l'hélice venait strier de noir. Pas intéressant du tout!
Vous me direz qu'en achetant un Easy Star avec hélice située vers l'arrière, j'aurais en partie résolu mon problème... Mais, bon...
Or donc, plutôt que de disposer mes caméras pivotantes sur un servo lui-même scotché sur une ergot en alu... j'ai tout bonnement décidé d'insérer le servo carrément dans le fuselage. Juste derrière la verrière.
Ce qui m'a obligé à charcuter quelque peu l'EPP...
Et comme sur l'émetteur je ne voulais pas m'embêter à tripoter un interrupteur destiné uniquement à orienter la caméra vers le sol lors des grimpées, j'ai mixé tout ça avec la commande moteur.
A savoir que:
- manche pleins gaz, la caméra pivote toute seule vers l'arrière,
- mi-gaz, elle filme en côté, l'aile gauche est en partie visible;
- et enfin moteur coupé, l'axe de vision se trouve vers l'avant. Comme si j'étais en place pilote à l'intérieur du modèle! Et sans la fichue hélice au ras du nez!
Plus de souci à "piloter" un inter rien que pour la caméra.
Tout est automatique!
Et, ce qui ne gâche rien, le système installé sur l'Easy Glider est plutôt discret!
Cependant, pour le rendre encore un peu plus discret, il me faudra juste trouver un disque de servo blanc, que je recouvrirai avec du velcro, blanc itou.
Vous allez toutefois me dire qu'avec mes bidouilles mon pauvre Easy Glider a pris encore un peu de poids?
Ben il est fort tolérant et il s'en accommode. Je trouve même qu'il est bien plus stable ainsi lesté...
Alors?
RDV sur ces mêmes écrans pour ma prochaine sortie "vidéo" aérienne!