modelisme
C'est quoi ce ballon?
"C'est quoi ce ballon?"
Telle est la question que me posa mon épouse samedi 29 août en fin d'après-midi.
Curieux en effet.
Pas vraiment la forme d'une montgolfière classique...
Ressemblant plutôt à un ballon-sonde. Mais que ferait-il aussi bas?
Ma curiosité n'ayant guère de limites, j'inonde mes correspondants par mail afin de leur demander si, par hasard, ils n'auraient pas vu cet "OVNI"... ajoutant que, s'ils ont des infos, je suis preneur.
Une réponse me parvient, émanant de Ludovic, planeuriste chevronné:
"C'est un ballon à gaz ( hélium)
Et que le ballon aperçu ce samedi serait celui piloté par l'équipage de FRA-1:
Ayant donc déniché l'adresse mail des deux pilotes de FRA-1, je leur adresse la photo de leur ballon et ce matin j'avais ce courrier:
Christophe HOUVER
Mais ce lundi matin, le suspense continue, car le ballon allemand GER-1 refait son retard, et finit même par devancer les USA, pour chatouiller les Espagnols!
Quant aux Suisses SUI-1, ils talonnent eux aussi les USA...
Et mardi matin, après de nombreuses péripéties, the winner is... SUI-1
suivi par GER-1, SUI-2
Joli tir groupé des Suisses.
Bravo à eux!
Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente
Ayant effectué la grimpette en VTT vers la station du Lioran, j'étais passé plusieurs fois au pied du télésiège de Rombière.
Je m'étais mis dans la tête de l'emprunter un jour… mais pas tout seul !
Il était évident qu'un planeur m'accompagnerait lors de l'ascension, n'est-ce pas…
Et dans la mesure où en ce mercredi 12 août il faisait très chaud dans la vallée, j'étais quasiment certain de trouver un peu de fraîcheur si je prenais un poil d'altitude.
A l'aide de deux tendeurs, j'ai donc ficelé mon Solius dans ses housses à bulles… Dans le sac à dos, j'ai enfourné l'émetteur, un pull, un coupe-vent, l'appareil photo, et une petite bouteille d'eau.
Je me suis pointé à la station de départ, tout en demandant à la dame qui la gérait s'il y avait le moindre inconvénient à ce que…
« Pas de problème, mon bon monsieur !
Je vais même arrêter le siège afin que vous puissiez vous installer sans encombre… et vous serez accueilli là-haut pas ma collègue. »
Ce qu'elle fit promptement.
A peine étais-je embarqué qu'un klaxon tonitruant résonnait… doublé d'un coup de téléphone :
« Je t'envoie un monsieur avec un avion. Siège 14… tu l'arrêtes pour qu'il descende tranquillement ! »
Puis s'adressant à moi :
« Rappelez-vous : dernière descente à 17 heures… sinon, c'est à pied. Bonne montée et bon vol ! »
Quelques instants plus tard, j'étais arrivé là-haut, avec accueil tout aussi aimable de l'autre dame, qui prit la précaution d'arrêter le défilement des sièges.
Reste à escalader un petit raidillon caillouteux… et je découvre la station du Lioran enchâssée dans un écrin de verdure.
Un peu plus à droite, j'aperçois le téléphérique qui, au départ de Super Lioran emmène les voyageurs vers le Plomb du Cantal.
J'assemble mon planeur, puis je fais un tour d'horizon.
Vers le Puy Mary, des parapentes semblent tenir l'air dans une sorte de « cheminée » thermique.
Allez, on lance.
Dès le départ, la portance est sympathique, et le gain d'altitude conséquent.
Mon modèle passe en sifflant dans un décor de rêve.
Vingt minutes de vol, déjà.
Je pose afin de me désaltérer.
Je reste contemplatif un long moment.
Puis je m'apprête à installer la caméra sur l'aile du planeur.
Mais ? Les herbes penchent à l'inverse de tout à l'heure… Mes parapentistes sont très bas dans la vallée opposée !
Ah, l'aérologie de montagne et ses subtilités…
Je lance donc côté opposé. Mais mon modèle se retrouve très vite dans la position d'un poisson prisonnier d'un bocal et qui vient à la surface rechercher l'oxygène.
Situation inconfortable s'il en est.
Je préfère donc abréger l'expérience et grâce au moteur électrique, je ramène mon oiseau pas très loin de mes pieds… sur le chemin de Compostelle !!!
L'air est devenu subitement assez froid… et comme l'heure avance, je remets mon attirail en position « descente du télésiège »
Quelques centaines de mètres me permettent d'atteindre la station « haute »… où la dame stoppe une fois encore la machine.
Et c'est reparti vers le bas.
Au milieu du parcours, les sièges s'arrêtent.
Juste à ma droite et au même niveau, des « voyageurs ascendants ».
Mais dans la mesure où les câbles sont pris d'oscillations verticales, avec un mouvement en opposition à celui de mes voisins, quand je suis en haut, ils se trouvent plus bas que moi, et inversement, de façon alternative. Mal de mer en vue !
Nos sièges sont également animés d'un balancement d'avant en arrière, ce qui fait dire à une gamine :
« Ben, j'savais pas qu'on avait aussi droit à un tour de balançoire ! »
Et inévitablement… la référence au film Les Bronzés font du ski: « Quand te reverrai-je, pays merveilleux ? »
Puis la descente reprend.
Je survole des chevaux…
Et puis j'arrive en bas, où je suis accueilli par un :
« Alors ? Ça a bien volé ?
- Pas trop mal… c'était génial… j'en ai pris plein les yeux !
- Au revoir monsieur, bonne soirée !
- De même pour vous, madame ! »
De retour au camping, j'ai raconté mon périple à mon épouse, qui n'avait pas voulu me suivre.
Mais j'ai cru comprendre qu'elle émettait maintenant quelques petits regrets !!!
Sauf peut-être au niveau de l'épisode « balançoire », qu'elle n'aurait sans doute pas apprécié !
Vol de pente col du Redondet
Mon séjour dans le Cantal ne s'est pas borné à la pratique du VTT électrique, même si cette activité m'a procuré bien des plaisirs.
Parce que je suis monté plusieurs fois au col du Redondet pour faire évoluer mes modèles en vol de pente.
Ce col est situé juste en-dessous du Puy Mary et permet via le Pas de Peyrol un passage vers la vallée de Mandailles.
Le site a ainsi la particularité de permettre des vols soit d'un côté, soit de l'autre.
Lorsqu'on arrive, on « renifle » le vent, et après avoir assemblé son modèle, on jette au trou.
Par ailleurs, j'ai toujours constaté une meilleure portance côté « Mandailles ».
Je trouve en effet le rendement un peu plus faiblard lorsque la portance remonte le cirque du Falgoux.
http://www.ooings.com/index.php?pg=voler&bl=detailsPenteBloc&rst=France_15_39
Cependant, la fréquentation des modélistes doit être assez rare : je n'ai en effet jamais rencontré d'autres pratiquants.
Sauf l'autre jour, où j'ai vu arriver des parapentistes, qui souhaitaient effectuer des baptêmes de l'air en biplace.
Le vent leur semblait parfois un peu fort… et j'ai été très été étonné de constater qu'ils ne possédaient pas le moindre anémomètre afin d'évaluer avec précision la vitesse du vent !
Par contre, les randonneurs sont eux très nombreux à franchir le portillon clôturant la pâture, et qu'il convient de refermer convenablement après son passage…
Emanant de néophytes, les questions fusent alors.
C'est ainsi que j'ai été « confronté » à un groupe de jeunes à la bonne humeur communicative.
J'ai souvent pris plaisir à répondre aux interrogations par des boutades… du style :
« Comment voyez-vous les ascendances ? »
Et moi de rétorquer :
« Ben c'est facile : j'ai des lunettes spéciales !!! »
Ou encore :
« A quand remontent vos premières expériences du pilotage ? »
Et moi toujours malicieux :
« Oh, peut-être à l'époque du volcanisme… ou des dinosaures ! »
Bref, les échanges ont été joyeux.
Et puis, comme ils avaient constaté que je disposais d'une mini-caméra installée sur la visière de ma casquette, ils ont fini par me demander :
« Et on pourrait pas voir les vidéos ?
- Ben non, je n'ai pas apporté ce qu'il fallait pour les lire sur la pente…
- Dommage ! Vous pourriez pas les déposer sur Internet ?
- Oui, c'est possible, mais vous attendrez que je sois rentré chez moi, là où la liaison sera plus efficace que le wifi du camping ! »
Alors, amis randonneurs qui m'avez croisé sur le col du Redondet, envoyez-moi via mon blog un petit message, et je vous dirai comment récupérer les fichiers au moyen de wetransfer par exemple.
A moins que le courage me prenne et que je monte une petite vidéo que je déposerai chez Daylimotion ou Youtube.
Au plaisir d'une prochaine rencontre !
Et comment vous faites pour le faire revenir?
Faut que je vous raconte.
Comme j'ai l'habitude de le faire très souvent, je me suis posté au pied du Montaigu.
Parce que j'y suis tranquille
Parce que les rares personnes qui empruntent cette portion de route sont des connaissances qui m'adressent un signe de main au passage...
Parce que, avec un petit coup de moteur, hop, c'est parti pour des vols qui durent parfois une heure... laps de temps que mes cervicales ont du mal à franchir.
Parce que le vent de Nord génère une portance que mes planeurs apprécient.
Parce que...
Et puis, parce que...
Mais pourquoi est-ce que je suis en train de vous bombarder avec des Parce que? Vous ne m'avez rien demandé en fait!
Bref..
Hier, pendant que mon planeur évolue sous un gros nuage noir, j'avise tout au bout de la route un marcheur arborant un "marcel" rouge, short bleu, bâton noueux à la main... et tongs aux pieds.
Lorsqu'il arrive à ma hauteur, il me salue, je lui réponds, il s'arrête... et commence alors son long questionnaire.
"Vous avez pas de drones?
- Non...
- Ben pourquoi?
- Parce que ça ne m'intéresse pas.
- Et pourquoi ça vous intéresse pas?
- Parce que ça plane pas.
- Mais c'est pourtant la mode..."
Là, j'ai failli lui répondre que la mode, je me la mettais...
Mais j'ai encore quelques bribes de bienséance... jusqu'à un certain point toutefois.
Et lui d'ajouter:
"C'est quoi qui cause?
- La dame qui est dans mon émetteur, elle indique l'altitude du modèle.
- Ah... ben, c'est pas une dame qu'est dedans!
- Je sais, il s'agit d'une voix de synthèse, mais je trouve le renseignement très pratique.
- Ah, et pourquoi?
- Cela permet de confirmer mon impression visuelle pour savoir si le modèle est dans une ascendance ou pas.
- Pas mal... J'y avais pas pensé... Et vous pouvez le faire monter jusqu'à combien?
- Mieux vaut s'arrêter avant de ne plus rien voir..."
Mon interlocuteur marque un temps, et renchérit avec la question qui tue:
"Et comment vous faites pour le faire revenir quand vous le voyez plus?"
Et moi, quelque peu agacé:
"Ben je le siffle, je lui dis Aux pieds!, et mon modèle accourt!"
Là, j'ai eu comme la vague impression -sans doute réelle- qu'il avait compris que je me payais sa tête.
J'ai vite ajouté:
"Plus sérieusement... ça existe, certains drones sont équipés d'un système qui, grâce à un simple basculement d'interrupteur sur l'émetteur, reviennent à la maison. Tout dernièrement, j'ai d'ailleurs acheté un bidule dans ce genre... Mais,
- soit je me suis gourré à l'achat,
- soit j'ai pas su le programmer...
J'ai pourtant pas dit mon dernier mot... parce que je me remettrai prochainement les mains dans le cambouis, parce que le système m'intéresse, ne serait-ce que pour programmer un parcours via des way-points (points de passage)
Et puis parce que les nouvelles technologies constituent un vaste champ d'investigation...
Parce que je voudrais pas mourir idiot...
Parce que..."
Là, mon bipède au marcel rouge a semblé perturbé.
Je n'ai plus eu droit au moindre Pourquoi ou au plus petit Comment... et je n'ai donc pas eu à balancer le fatal Parce que...
Mon questionneur est resté muet quelque temps; puis il m'a souhaité bon vol... et a disparu un peu plus tard à la faveur d'un virage.
L'homme aux tongs et aux multiples questions, je ne le voyais plus...
C'est alors que je me suis demandé pourquoi je me posais cette stupide question (c'était bien mon tour, non, de demander et pourquoi et comment):
"Ben... quand tu ne le vois plus, comment tu fais pour le faire revenir?"
- Parce que...
Bien sûr!
Héron Multiplex
Juste un préambule concernant le nom de cet "oiseau" produit par Multiplex.
Faut-il y voir une référence avec notre héron?
Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où,
Le héron au long bec emmanché d'un long cou... (La Fontaine)
Je pense plutôt que les gens de chez MPX ont voulu faire référence au mathématicien grec nommé Héron d'Alexandrie
Quoi qu'il en soit, j'ai tâté de nombreux planeurs Multiplex, avec toujours autant de bonheur... y compris quand leur fabrication a délaissé les matériaux "conventionnels" au profit des "mousses".
C'est ainsi que j'ai acquis un premier Easy-Glider, puis un Easy Glider Pro, puis un Solius... puis un Héron.
Après avoir constaté que ces modèles apportaient à chaque fois un petit "plus" par rapport à la version précédente, le Héron me tentait vraiment, particulièrement du fait de ses volets.
Pour qui a déjà pratiqué le planeur avec utilisation des volets, ma remarque va sembler très évidente.
Bien sûr, le pilotage est plus "subtil", plus "technique" mais, du moins en ce qui me concerne, le plaisir est nettement supérieur.
J'ai donc fait venir un Héron, en version "yapukabrancher-le- récepteur-et-la-batterie"
Faut quand même passer un petit bout de temps afin de régler l'émetteur et les différents mixages pour que tout ça fonctionne correctement.
Mais l'émetteur Taranis est suffisamment souple, surtout pour quelqu'un comme moi qui est très familier de la logique Multiplex (MC3000, MC4000...)
Et puis un jour... c'était hier... je suis allé au Montaigu, pour constater que le vent était faible, très faible...et qu'il était hors de question que je puisse m'aider d'un quelconque effet de pente.
Vérification pré-vol aussi soigneuse que possible... et on jette.
La première impression est que le moteur est bien présent
Quand on a atteint une altitude respectable, il est alors possible de tester le décrochage, l'efficacité des volets en positif et/ou en négatif, les volets "crocos".
Et comme cela demande quelques ajustements, on pose, on redécolle, on repose, on re-décolle...
Et au fil des vols, tout ça commence à prendre une tournure sympathique.
Passage rapide avec un léger sifflement très sympathique
Alors que vous dire?
Ben que cet oiseau est vraiment le maillon qui manquait dans la lignée "mousse" des planeurs MPX.
Agréable en vol, gratteur à souhait, ne dédaignant pas de voltiger d'une manière sympathique... avec une allure nettement plus "maquette" que le Solius.
A ce propos, il faut faire remarquer que le fuselage est absolument identique pour les deux modèles, que l'aile du Héron possède un poil plus d'envergure, et qu'elle est plus jolie... à mon goût!
Que toujours à propos de ces ailes, elles sont interchangeables, mais qu'il vaut mieux assortir ailes et stabilisateur en cas de panachage... (le plus grand stab avec les ailes du Héron, dans l'autre sens, c'est moins gênant)
Attention également au centrage qui n'est pas au même endroit... (Il suffit de déplacer la batterie)
Et surtout, ces fameux volets.
Pour ma part, la solution "croco" est de loin la plus intéressante.
Surtout au moment de l'atterrissage.
Atterrissage, en position "croco": volets baissés, ailerons relevés, profondeur légèrement compensée en piqueur
En guise de conclusion provisoire(?), je voudrais dire que malgré mes décollages/ atterrissages à répétition, mon modèle a cumulé 30 minutes de vol pour 3 minutes de moteur, et qu'au retour j'ai ré-injecté 1800mA dans la batterie dont la capacité est de 2200Mah.
J'en termine donc ici avec une présentation certes sommaire de ce Héron.
Mais je ne pense pas devoir insister sur le fait que je suis très satisfait de ce modèle.
Exposition pour les 30 ans du Club d'aéromodélisme
Entre ces deux documents?
Trente ans!!! Tout bêtement.
Comme le temps passe vite.
L'article de Ouest-France fait mention du "petit avion" devenu grand au fil des années.
Son histoire est racontée sur cette page:
http://bernardino.over-blog.net/2014/02/faire-du-neuf-avec-du-vieux.html
Guerre et Paix...
Ce mercredi matin, le vent est orienté au Nord.
J'en profite pour enfourner un modèle dans le coffre de la voiture, et je file au Montaigu.
Le ciel est couvert, et une bise un peu aigre balaie mon bocage.
Visite pré-vol... mise en route du moteur, et le Solius escalade le ciel dans son ronronnement caractéristique.
Puis je coupe "les gaz".
C'est alors que, dans une paix bienfaisante, je perçois le pépiement des multiples oiseaux nichant sur le site.
Et puis quelques croassements.
Tout en pilotant, je tourne mon regard vers la droite, et je vois alors un corbeau plonger littéralement dans les branchages.
Des cris d'oiseaux...
Un remue-ménage à peine descriptible.
Regard furtif vers mon modèle, et retour visuel en direction des débats.
Je vois alors sortir trois oiseaux: deux corvidés et une buse, qui cherche apparemment à défendre son territoire.
Après une courte mais féroce bagarre aérienne ponctuée de cris divers, les agresseurs finissent par rompre le combat.
La Paix semble revenue.
Je me dis alors que pour ces oiseaux, la recherche quotidienne de nourriture est vitale.
Malheur aux vaincus!
Mais pour maintenir mon modèle en l'air, je suis contraint de remettre souvent du moteur afin de regagner de l'altitude.
Parce que la portance n'est pas au rendez-vous, et il fait froid...
J'abrège alors le vol avec l'idée d'entamer une petite marche autour du mont.
Et tout en alignant les pas... je tente de reconstituer le film.
La scène empreinte de brutalité à laquelle j'ai pu assister tourne en boucle dans ma tête.
Tranchant singulièrement avec les images qui m'entourent...
Images porteuses de paix... en apparence.
Camera Mobius remplacer module lentille
En cette journée du 20 mars où l'on nous avait prédit une magnifique éclipse que je me proposais de capter en time lapse, c'est ma caméra Mobius N°2 qui a décidé de me gratifier d'un écran noir. Le gag !!!
Cette N°2 quant à elle n'enregistrait correctement que le son, mais aucune image.
J'ai alors procédé à un reset, à une mise à jour du firmware... sans résultat.
Sinon la bestiole était bien reconnue par le PC, elle enregistrait des fichiers... qui fournissaient une image toute noire.
Je me suis dès lors posé la question de savoir si je devais envisager une mise à la poubelle pure et simple avec rachat d'une neuve...
Ou alors n'acquérir rien qu'un module « objectif ».
Avec cette lancinante question :
« Ah, si j'étais sûr que seul "l'objectif" était défaillant... mais là... »
Via la liste « elbarducoin », on m'a conseillé de faire un tour sur le web, et j'ai trouvé de quoi satisfaire ma quête d'une pièce détachée.
http://www.minidvcameras.co.uk/
J'ai reçu mon module le 24 mars.
Il m'a fallu méticuleusement grattouiller, limer, «raboter » le boîtier pour parvenir à insérer mon nouveau venu.
A savoir que j'ai remis en état ma petite Mobius pour une somme de 38.68Euros.
Mais, me direz-vous, était-ce bien raisonnable ?
Peut-être pas, sachant que pour environ 68 Euros, on peut en faire venir une neuve directement de Hong-Kong.
Mais j'ai horreur de jeter…
"Tu es comme ma mère: tu fais durer!"
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Pour info:
http://www.pratique.fr/remplacer-reparer-appareil-electromenager-defectueux.html
https://www.facebook.com/pages/Repair-caf%C3%A9-Paris/340638079389211?fref=nf
Enregistrement d'un vol
L'altitude max donnée par le GPS est de 270 mètres/sol.
- Logiciel Open Tx Companion
- Google Earth
- Outil capture Microsoft Windows 7
- The Gimp2
Taranis et Google Earth
Je vous ai déjà parlé des multiples facettes de cet émetteur Taranis.
Et de sa capacité à enregistrer un vol, si le modèle est équipé d'un capteur GPS.
http://bernardino.over-blog.net/2014/08/emetteur-taranis-frsky.html
C'était le cas aujourdh'ui avec mon Solius.
De retour à la maison, j'ai donc ouvert le logiciel OpenTxCompanion. A partir de la carte microSD contenue dans l'émetteur, j'ai téléchargé le log du jour (ainsi se nomme le fichier contenant les paramètres du vol)
Ce qui, après avoir sélectionné tous les points, m'a permis d'obtenir:
J'ai ensuite cliqué en bas à gauche sur l'icone Google Earth, et une autre page s'est ouverte, affichant le tracé du vol, avec le point de décollage indiqué par la croix rouge:
Et puis... alors que le pointeur de la souris se trouvait sur le tracé orange, j'ai effectué tout à fait par hasard un clic droit.
Pour voir apparaître un menu déroulant.
J'ai alors fait un Clic gauche sur "Afficher le profil d'élévation"... pour voir.
Et un bandeau s'est finalement affiché au bas de l'écran:
Où j'ai pu découvrir avec grande satisfaction tout un tas de paramètres, dont la vitesse instantanée.
Il suffit ensuite de promener le curseur de la souris pour obtenir les détails à un moment précis du vol.
Temps de vol écoulé, vitesse instantanée, pente en pourcentage, distance parcourue, altitude max...
Bref, tout un tas de réponses à certaines questions que me posent les spectateurs, dont celle qui me revient souvent:
"A quelle vitesse ça vole vos engins?"
Je peux maintenant dire que mon Solius a fait une pointe de presque 90 km/h...
Modeste, sans doute... mais...
Et alors?
Certains d'entre vous vont sourire face à "ma découverte"... en se disant: "Ben ça fait un bon moment que je savais tout ça..."
Mais pour ma part, je n'avais pas encore trouvé cette combine sur le Net.
Reste que sur un vol ayant duré environ 45 minutes, mon modèle a parcouru une distance de 12.8km
Ce qui équivaut à une vitesse moyenne de 17km/h... si les chiffres enregistrés par le GPS et renvoyés par Google Earth s'avèrent aussi fiables que possible!
Et là... je ne saurais être affirmatif...
Bons vols à tous!
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PS: Si vous lisez le premier commentaire qui suit, vous vous demanderez sans doute à quoi fait référence Philippe.
Or donc, quelqu'un m'a fait remarquer que:
Définir une vitesse en fonction d'un positionnement incertain relève de la foi religieuse.
Ce à quoi j'ai répondu:
Je t'invite donc à relire un passage de ma prose qui dit:
"...si les chiffres enregistrés par le GPS et renvoyés par Google Earth s'avèrent aussi fiables que possible!
Et là... je ne saurais être affirmatif..."
Il est donc évident que je n'ai pas la foi du charbonnier.
Il me semblait de ce fait que chacun pouvait savoir où se situait ma foi.... qui n'a cependant rien d'une foi religieuse!
Et pour sourire un peu, cette phrase:
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"
D'un certain François Rabelais, religieux atypique.