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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

Souvenirs en rapport avec la ville de Mèze

14 Septembre 2021 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur, #Chroniques des années 50, #Tranches de vie, #photos

Mes parents sont nés à Mèze (34140) aux alentours des années 1920.
J'ai séjourné dans cette ville  au 7 rue du Collège, là où habitaient mon oncle Edmond Serveille,  le cordonnier,  et sa femme Clémence.
Si je rappelle ces faits, c'est pour vous dire que je connais assez bien Mèze depuis déjà un certain temps.
 
Ce qui m'amène aujourd'hui à rédiger un papier?
 
Le fait qu'une fois encore j'ai séjourné dans cette ville début septembre 2021 (Camping Beaurivage)
Et qu'en me promenant avec mon VTT électrique, j'ai emprunté un  chemin dont le nom m'interroge...  et m'amuse!
Le panneau affiche "Chemin du Ceinturon"
Je crois pourtant me souvenir qu'il s'agissait non pas d'un ceinturon, mais bien d'un centurion.
Mêmes lettres certes, mais disposées différemment.  Anagramme!
Pour ma part, je pencherais plutôt pour la référence aux Romains...  qui ont laissé quelques jolis vestiges dans les parages!
(Loupian, voie romaine qui passe au pied du mas de Vin Trou dont mon oncle cultivait la vigne).

 J'ai adressé un courriel à la Mairie, et en retour, j'ai reçu  une réponse du service patrimoine. Avec quelques détails que j'ai pu apprécier.  (Merci à Guy Bastide)

Et puis sur ma lancée, j'ai éprouvé le besoin de me remémorer  encore quelques autres  souvenirs.

Puisqu'on a évoqué la famille Serveille... je me souviens, tout gamin que j'étais, de la maison qu'habitaient les parents de mon oncle Edmond dans les faubourgs de Mèze... l'odeur particulière du "magasin" au fond duquel se trouvait l'âne.
Ce petit âne qui, attelé à une charrette, nous emmenait via la route de Villeveyrac vers le mas familial.
La vue sur le bassin de Thau... les amandiers, la vigne, les grenades, les petites asperges, les escargolades...
Au Mas, sur les hauteurs  face à l'étang de Thau.  Edmond et sa casquette.

Au Mas, sur les hauteurs face à l'étang de Thau. Edmond et sa casquette.

Puisqu'on a évoqué la famille Serveille... je me souviens, tout gamin que j'étais, de la maison qu'habitaient les parents de mon oncle Edmond dans les faubourgs de Mèze... l'odeur particulière du "magasin" au fond duquel se trouvait l'âne.
Ce petit âne qui, attelé à une charrette, nous emmenait via la route de Villeveyrac vers le mas familial.
La vue sur le bassin de Thau... les amandiers, la vigne, les grenades, les petites asperges, les escargolades...
Et aussi les pique-niques aux Salins le dimanche , où mon oncle poussait le salabre afin de recueillir quelques "fruits de mer" que nous dégustions crus, ou frits sur un  petit feu aménagé à même le sol...
(Edmond, agenouillé de dos sur le cliché intitulé "Aux Salins")
Aux Salins, agenouillé, Edmond prépare le feu

Aux Salins, agenouillé, Edmond prépare le feu

La montée et la descente de l'esplanade, au soir, à la fraîche.
Le dimanche matin où mon oncle achetait son journal, le traditionnel billet de la loterie nationale (ce qui lui permit un jour de dégoter un gros lot), esplanade  où, entre hommes, nous dégustions notre "apéro" à la terrasse du "Commerce". Pour moi, c'était une limonade ou une grenadine!

Sur l'esplanade, guidé par ma tante Clémence. En arrière-plan, les Halles. J'ai 5 ans.

Sur l'esplanade, guidé par ma tante Clémence. En arrière-plan, les Halles. J'ai 5 ans.

Et puis la nuit tombée, le spectacle du long cordon lumineux d'un train qui cheminait de l'autre côté de l'étang, sur le lido en face du port... et dont nous pouvions entendre le grondement sur les rails, lorsque le vent était "marin".

Le port des barques. Puis les parcs (huîtres et moules) Et sur l'horizon, le mont Saint-Clair de Sète
Le port des barques. Puis les parcs (huîtres et moules) Et sur l'horizon, le mont Saint-Clair de Sète
Le port des barques. Puis les parcs (huîtres et moules) Et sur l'horizon, le mont Saint-Clair de Sète

Le port des barques. Puis les parcs (huîtres et moules) Et sur l'horizon, le mont Saint-Clair de Sète

C'était l'époque où de  nombreux chats maigrichons  zonaient dans les rues étroites de la vieille ville...  se chamaillant pour une tête de poisson...
Je dégustais les délicieuses  odeurs qui embaumaient les rues avant les repas.
Contraste avec la tinette... moins agréable du point de vue olfactif!

J'adorais le port, avec ses "pointus" et les moteurs rétifs  qu'il fallait démarrer à la manivelle. 

Ou encore les magasins des pinardiers sur le quai, où stationnaient des wagons prêts à convoyer la production locale. Et cette agréable odeur de fleur de vin.

"Magasins" actuellement transformés en restaurants!

Ah... lorsque j'évoque Mèze, ce sont encore mille souvenirs toujours très présents dans ma mémoire!

Tels que les palabres en "patois" lorsque les "anciens" échangeaient à haute voix en occitan!  On pouvait même penser qu'ils s'engueulaient!

Et puis la langue espagnole, très présente...

Lorsque la télé est arrivée, je me suis amusé de voir certaines personnes s'asseoir dans la rue afin de bénéficier des programmes de la premier chaîne... au travers des fenêtres grillagées qui protégeaient des moustiques omniprésents!  Tout ça en quadriphonie, voire plus!

Et puis est arrivée la deuxième chaîne, bousculant les habitudes en raison d'une cacophonie indescriptible.

Chacun s'est alors isolé chez soi... et les rassemblements sur l'esplanade ont connu un immense déclin!

Mais il est resté le boeuf, le chevalet, les joutes languedociennes, le tambourin, la "plagette"😉...

 

Souvenirs en rapport avec la ville de Mèze

Puisque j'ai démarré mon "papier"  avec  l'étude(?) des noms de lieux mézois... moi qui habite en Mayenne, avec pour chef-lieu Laval, je suis curieux de savoir quelle est l'origine du chemin de Laval justement!  

Si vous avez des pistes!  Ou d'autres souvenirs à partager...

 

 

https://www.ville-meze.fr/histoire-de-meze/
 

J'ai reçu:

Chemin de Laval: Cadastré déjà en 1812, ce lieu- dit jadis en friche  est une dépression au milieu de la plaine  littorale traversée par un ruisseau où l’on faisait autrefois rouir le chanvre- Toponyme très répandu sous la forme LAVAL…L’écriture la plus judicieuse serait celle ou l’article VAL est  détachée du substantif. Le VAL correspond à la situation géographique….Aujourd’hui, lieu urbanisé.

Vous en souhaitant bonne réception

Guy BASTIDE

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