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Un motoplaneur en impression 3D

22 Septembre 2024 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Bidouille informatique, #Bidouilles en tout genre, #Modélisme, #Impression 3D

Comme vous le savez sans doute, il y a quelque temps déjà que  j'ai "succombé" aux charmes de l'impression 3D... Ce qui me permet de fabriquer de petites pièces fort utiles pour mon hobby modélisme.
Mais... de là à envisager un modèle entièrement issu de ces machines... il y a un pas que certains ont franchi. Sauf que mes compétences en dessin "volumique" sont plus que basiques.
Alors je me contentais d'admirer ce que d'autres aéromodélistes avaient obtenu...
Toujours à la recherche du moindre gramme gagné, les petits copains m'avaient informé  que l'on commercialisait du PLA  léger, nommé PLA LW  (Light Weight).
Mais... encore fallait-il être en mesure de régler mes machines correctement avec un "slicer" idoine.

Un motoplaneur en impression 3D

Jusqu'à ce que je trouve tout dernièrement un site qui met à disposition des fichiers prêts à imprimer. Il n'en fallait pas davantage pour que je fasse l'acquisition du pack chez  eclipson. Site: https://www.eclipson-airplanes.com/fr

Un motoplaneur en impression 3D

J'ai donc chargé les fichiers d'un petit motoplaneur, et je me suis rendu compte qu'un des dossiers proposait des fichiers directement imprimables, avec les réglages "kivontbien" par rapport à mes imprimantes Ender.
Timidement, j'ai donc envoyé "Wing C" dans l'imprimante... et j'ai démarré le processus. Pour découvrir   que le filament était porté à 235° et le plateau à 60°, nettement plus que pour le PLA classique.  Quant aux autres paramètres? Là, il va me falloir retrousser les manches!

45 minutes d'impression, et on n'est qu'à 77% du processus.

45 minutes d'impression, et on n'est qu'à 77% du processus.

Et au bout d'un "certain temps" tout au long duquel  j'ai pu admirer l'évolution de  la pièce en fabrication, j'ai pu décoller du plateau un premier élément du fuselage.
Encouragé par ce premier résultat... j'ai mis ma seconde ENDER en route, ce qui  m'a permis  de "gagner du temps"! Pensez, deux machines au travail!   Mais il faut tout de suite mentionner que si on se lance dans une telle aventure, il faudra se montrer patient, très patient. Compter par exemple 45 minutes pour  un "petit" volet d'aile.  Il en faut 6...  et je ne parle pas des gros tronçons de la voilure, ou du fuselage!

Un demi-stabilisateur, la partie fixe de la dérive (plan vertical) et l'avant du fuselage. PLA LW, of  course!
Un demi-stabilisateur, la partie fixe de la dérive (plan vertical) et l'avant du fuselage. PLA LW, of  course!
Un demi-stabilisateur, la partie fixe de la dérive (plan vertical) et l'avant du fuselage. PLA LW, of  course!

Un demi-stabilisateur, la partie fixe de la dérive (plan vertical) et l'avant du fuselage. PLA LW, of course!

Mon chantier s'est alors étalé sur quatre jours, avec plus ou moins de réussite: certaines pièces se décollant inopinément du plateau.  Ben... On recommence...

Les loupés!

Les loupés!

Lorsque je suis en possesssion  de tous les éléments du kit, je réalise l'assemblage final  grâce à de la colle cyanoacrylate... un joli puzzle façon lego! Parce que ça s'emboîte parfaitement!

Un motoplaneur en impression 3D
Un motoplaneur en impression 3D

Et au bout du compte? Je me retrouve avec un élégant motoplaneur mesurant 1 mètre d'envergure. 
Eclipson nous signale que, avant installation de la mécanique, l'impression en PLA LW conduit à une machine pesant 220 grammes. Grosse surprise: mon dernier-né ne pèse que 206 grammes!
 

Un motoplaneur en impression 3D
Un motoplaneur en impression 3D
Un motoplaneur en impression 3D

Et maintenant?
J'avoue que la structure me laisse perplexe. J'ai l'impression de manipuler une coquille d'oeuf manquant de calcaire. Et je me dis que le moindre choc doit avoir de fâcheuses conséquences. 

Cependant, Eclipson nous dit "gentiment": "C'est pas grave, vous avez de quoi  re-fabriquer les pièces endommagées! En autant d'exemplaires que vous le souhaitez!"

 

Un motoplaneur en impression 3D

Je pense donc que je vais maintenant me tourner vers la motorisation du bébé... qui devrait peser 490g me dit-on. Ce qui, pour une surface portante de 16 dm², génère une charge alaire de 34 g/dm².
Jouable sans doute... Mais nettement plus joufflue que pour mes Lidl  en mousse EPP.


Ah, dernière question: agrémenter le bébé avec un poil de peinture... Laquelle?  Un essai sur les pièces ratées devrait me fournir un début de réponse.
Affaire à suivre.
 

Deux tronçons d'aile et un volet.
Deux tronçons d'aile et un volet.
Deux tronçons d'aile et un volet.

Deux tronçons d'aile et un volet.

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