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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

Peine perdue…(pas vraiment)

27 Juillet 2007 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

   Faire voler son p’tit avion est généralement source de plaisir(s) intense(s).

 Ainsi notre ami "Klaus  Trophobe"  s’en donnait-il à cœur joie ! Campé sur ses deux pieds, il savourait les évolutions de son petit avion, lui faisant décrire de nombreuses courbes dans l’azur du ciel.  Les oiseaux chantaient en ce début de printemps. Quant à lui, il pouvait savourer les bienfaits de la campagne, lui qui se trouvait à plusieurs kilomètres de la ville et de ses nuisances.    Et de plus, il se trouvait (forcément) en plein air ! ! !

Ah, j’ai oublié de vous dire que notre ami Klaus n’apprécie pas du tout le vol en salle (d’où son surnom, issu bien évidemment de sa claustrophobie !)

  A moi les grands espaces, la liberté, l’air pur ! 

 Tout un programme, n’est-il pas ?

 

 Mais à force d’entendre Klaus  le clamer à tous vents, l’avion lui-même n’avait-il pas enfin compris…

Toujours est-il qu’à un certain moment, le modèle semble rétif aux ordres impulsés… et il apparaît de plus en plus clairement que le petit avion a   décidé de prendre la clé des champs !

Il est libre ! ! !  Il fait ce qu’il veut, et n’obéit plus du tout aux injonctions de son maître ! ! 

Klaus est atterré, il ne pourra plus le faire atterrir à sa guise! ! !

 Le fugueur adopte ainsi une trajectoire quasiment rectiligne, et “ vent dans le cul ”, il file maintenant vers de nouvelles aventures… telle la chèvre de monsieur Seguin.

Rencontrera-t-il le Loup ?  L’avenir nous le dira peut-être !

 Vite, Klaus monte dans sa voiture et file dans la même direction  que son avion….  

Peine perdue. Aucune trace de l’appareil.

Il faut vous dire aussi que nous évoluons sur un terrain utilisé également pas des ULM. C’est pourquoi notre ami Klaus  s’en alla tout naturellement   trouver un “ Ulmiste ” de ses connaissances, à qui il demanda d’effectuer quelques vols de re-connaissance...!!!

Mais il fallut se rendre à l’évidence : le fugueur s’était évaporé dans la nature.

 Notre Klaus Trophobe décida donc de faire paraître une petite annonce dans la presse locale, et il attendit…

Il attendit… et finit par recevoir un coup de téléphone. C’était un agriculteur voisin qui l’informait que….

 Mais voyons plutôt comment le “ trouveur ” rapporta l’histoire. 

  Un soir, j’allais dans un champ pour voir comment poussait mon colza. (C’est beau le colza en fleurs, ça donne des champs tout jaunes !) Et là, qu’est-ce que je vois ? Un bidule étrange. Ben, j’prends un bâton, et je tape un peu dessus, pour voir comment qu’ça allait réagir…  Vous savez, on voit tellement de choses à c’t’heure !

 Et le bidule, y réagit pas. Ben, " laisse donc ça tranquille" que j’me dis, on verra ça demain !

Le lendemain, le bidule il était toujours là ; je tape dessus  un p’tit coup  avec mon bâton*… Y bouge toujours pas…

Ben j’vais le laisser là quand même, y gène point là où qu’il est ! 

 Se passe ainsi une semaine, où notre “ trouveur   rend périodiquement visite à son  objet insolite.

Jusqu’au jour où, se rendant au village afin d’y faire quelques emplettes, et en causant comme ça “ à bâtons rompus*  ! il apprend qu’une petite annonce…  récompense, N° de téléphone…. Vous devinez la suite.

 Notre “ trouveur   contacte donc Klaus  Trophobe, et ils conviennent  d’un rendez-vous.

Au cours de la conversation, le paysan dira : “ Ben j’croyais au début qu’cétait un sac en plastique distribué par les  grandes surfaces et que le vent  aurait emporté.  On en récupère pas mal du côté d’chez nous. C’est pas croyable c’que ça pollue ces trucs-là ! ! ! 

 Klaus tenta de garder son sérieux, remercia vivement son hôte et  récupéra ainsi son avion.

Ce dernier n’avait pas vraiment souffert de son séjour    en plein air. Il avait heureusement  bénéficié d’une période où il n’était pas tombé une seule goutte de pluie.

 

 Mais il fallait quand même bien trouver la raison de cette fugue ! C’était tout bêtement une  soudure qui avait lâché sur l’interrupteur.

 Cette histoire se déroula début avril… à l’époque où “ fleurissent ” les poissons du même nom.

Et pourtant  je peux vous certifier qu’elle est parfaitement authentique.   

Mais il n’empêche que depuis,   je me pose la question de savoir si à force de voler dans un espace un peu trop réduit à leurs yeux, certains avions ne seraient pas devenus eux-mêmes claustrophobes ?

 Avec l’impérieuse envie de conquérir les grands espaces ? ? ? ?

  

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