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Le bon sens des Anciens...

18 Juin 2012 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

 

Ce lundi matin, il bruine...

« Le lundi au soleil… » Chanson bien connue !

Mais dois-je vous  dire que je  ne suis pas surpris?

Parce que je crois avoir hérité de ce 6ème ou 7ème sens qu’utilisaient les Anciens…

J’y reviendrai  d’ici peu.

 

Pour l’heure donc, le ciel est bas, grincheux, d’un gris uniforme qui rappelle la couleur du plomb. La météo annonce que nous devons absorber cette queue de traîne avant de redécouvrir des conditions un peu plus conformes avec cet été qui s’approche en hésitant.

Mais  toujours en phase avec les Anciens, j’ai appris qu’il faut profiter du 2011-randos-2820.JPGtemps présent.

C’est la raison pour laquelle hier matin j’ai chaussé mes godasses, et que je suis parti faire ce que j’appelle mon « Grand Tour des Batailles » : environ 9km à pied.

Au sortir de ma maison, je n’ai qu’une petite centaine de mètres à parcourir pour me retrouver dans le chemin creux qui escalade le bocage.

Véritable boyau végétal au cœur duquel je me sens bien.

Et toujours grimpant, je finis par arriver au point culminant de mon périple, entre « Les Tertres » et « la Noë Fèvre du Haut ».

C’est un magnifique balcon qui me permet -entre autres- de visualiser 17 éoliennes !2011-randos-2785.JPG

Sans compter les 4 actuellement en construction sur Hambers.

Mais je peux aussi apercevoir  les cités de Jublains, Mayenne…

J’y rencontre fréquemment quelques animaux : hérons, lapins, buses…

A propos des buses, j’ai longuement admiré  ce dimanche matin  une «danse» effectuée par deux rapaces. Jeux amoureux sans doute.2011-randos-2800.JPG

Sur le retour, alors que j’emprunte la rue de Normandie, juste avant de bifurquer vers le plan d’eau, j’avise un tout petit coquelicot qui tente de survivre, au bord de la route2011-randos-2824.JPG. Bousculé par le souffle engendré à chaque passage de véhicule.


Je ne vous décrirai pas le sourire des automobilistes qui,  me voyant  à quatre pattes afin de réaliser mon cliché, doivent me prendre pour un doux dingue !

 

 

 

 

 

 

 

 

Au milieu de l’après-midi,  comme la météo annonce du vent de Sud-Ouest,   je m’en vais, planeur sous le bras, en direction d’un pente qui « va bien ».

Mon épouse m’accompagne. Elle sera mise à contribution afin d’effectuer quelques clichés.

Après 1 petit km de marche dans des « boyaux », nous débouchons sur l’aire de vol.

Devant nous : Bais, le Mont Rochard, le Montaigu…DSCN3787.JPG 

En contrebas, tels des animaux miniatures,  paissent de tranquilles ruminants ; sur leur droite, l’immensité d’un champ de maïs.

Déjà dans le chemin, au travers des branchages, j’ai aperçu des oiseaux voiliers en train de jouer avec les courants d’air. C'est de bon augure!

Mon planeur ne tardera pas  à les rejoindre afin de profiter de ces conditions favorables au vol à voile.

A plusieurs reprises,  mon modèle  va partager avec eux  les puissantes ascendances générées par le soleil réchauffant  la colline.

Mon attention sera toutefois  attirée par une buse dont le vol  me rappelle celui d’une de ses congénères au Montaigu.

Elle va choper une ascendance relativement bas, juste au faîte d’un rideau d’arbres. Puis elle se met à « enrouler » joyeusement pour gagner une altitude impressionnante.

Dès lors, elle va littéralement «jouer ». Repliant légèrement ses ailes, elle perd rapidement de l’altitude, puis les rouvre pour « rebondir » vers le haut… « décrocher » à nouveau et repartir vers le sol, « rebondir » à nouveau...

J’ai un oeil sur mon planeur, et un autre en direction de ces harmonieuses montagnes russes.

Puis la buse va retrouver un autre ascendance, dont elle tire le maximum de profit.

C’est alors que, arrivée au-dessus de la Cossonnière, elle effectue un rapide  demi-tour, repliant assez fort ses ailes, pour  partir « vent au cul » en direction de l’endroit d’où elle avait surgi. Vitesse impressionnante !

Puis plus rien… Elle disparaîtra pour le reste de l’après-midi !

Je vais essayer de l’imiter avec mon planeur.

Capable lui aussi de fantaisies acrobatiques semblables  à celles de la buse. Mais « mon oiseau »  y ajoute tonneaux, vol dos, renversements… Ce que l’oiseau pourtant bien plus doué que moi pour tirer profit des ascendances ne peut sans doute pas faire.

Je vais donc effectuer un vol supérieur à une heure et demie, terminé par un atterrissage impeccable dans le tout petit bout de prairie abandonné par l’agriculteur… étroit !

Faut pas se louper...

 

Retour à la maison en empruntant à nouveau le boyau végétal sous l’accompagnement musical des oiseaux.DSCN3796.JPG

Le cœur gai…

 

Mais revenons à mes propos du début.

Ne vous ai-je pas dit que j’avais adopté la philosophie des Anciens ?

Qui disaient : « Profitons du temps présent, demain est un autre jour. »

Mais qui utilisaient un certain nombre d’observations récurrentes pour en faire des « prévisions » quasi infaillibles.

C’est ainsi que je sais depuis  longtemps… 

« Bernard, si tu vas faire voler à la Roche… le vent est Sud-Ouest… dans les heures qui vont suivre, c’est pratiquement sûr… il pleuvra ! »

Là encore, je ne me suis pas trompé.

Mais loin de moi l’idée d’éprouver le moindre regret vis-à-vis de cette pluie.

Parce qu’hier, j’ai largement profité des conditions météo m’ayant permis de parcourir quelques jolis km dans mon bocage.

Le tout agrémenté par un bien agréable  séance de vol !

 

Reportage photographique ici : https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/DigitalesEtAutresFleurs?authuser=0&feat=directlink

 

https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/DigitalesEtAutresFleurs?feat=email#slideshow/5754955947595282818

 

 

 

 

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S
<br /> Le 6 ème sens<br /> <br /> <br /> Le 6 ème sens est celui de l'intuition. C'est difficile de la définir, mais on peut dire que c'est la sensation (sentir) que quelque chose, ne rentrant pas dans le cadre des 5 premiers sens, nous<br /> touche, nous concerne ou va se produire. On peut citer l'intuition que quelqu'un nous observe ou nous talonne, l'intuition qu'un changement atmosphérique ou une catastrophe naturelle va se<br /> produire (les animaux sont connus pour avoir ce sens). les anciens et certains autres on encore la faculté de regarder la nature et d'en déduire les évolutions prochaines du temps. Intuition,<br /> j'aime bien ce mot là et l'homme blanc en a c'est une certitude, mais pas que pour le temps.Nous le prouvera t'il? Mystère!<br /> <br /> <br /> silvera<br /> <br /> <br />  <br />
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B
<br /> <br /> Ben... en ce qui me concerne, la prévision de la pluie suite à mes vols en pente Sud-Ouest, c'est plutôt basé sur la répétition des faits, sorte de réflexe pavlovien. Mon 6ème sens pour prédire<br /> les averses, je le dois plutôt à mes articulations, qui ont une fâcheuse tendance à se manifester douloureusement quand  l'humidité pointe le bout de son nez!<br /> <br /> <br /> Parce que là, je le sens réellement!<br /> <br /> <br /> Pas besoin de baromètre!<br /> <br /> <br /> Bernard<br /> <br /> <br /> <br />