billet d'humeur
Obsolescence programmée
Je viens de découvrir cette magnifique expression pas plus tard que ce matin!
Mais ce n'est qu'une partie de ce que j'ai pu apprendre...
Tout ça parce que devant une batterie d'ordinateur portable vieillissante, j'ai eu la « bonne » idée d'en commander une autre.
J'ai fait comme nombre d'entre vous: j'ai tapé les références de ma batterie dans Google, et après comparaison de différentes propositions, j'ai cliqué sur « Commander »
Alors que l'adresse du site se terminait par .fr, j'ai eu la surprise de voir ma batterie arriver de... Hong Kong !
Depuis, j'ai touvé ceci:
http://www.100000volts.com/news.php?id=8
Certains sites chinois (bien camouflés en sites Français) ne respectant pas la réglementation (sans mention légale, versement de TVA à l'état Français, charges sociales de salariés Français, taxes de recyclage environnementales )... proposent à bas prix batteries et chargeurs. Disposant pour certains d'un nom de domaine ".fr", tout y est fait pour donner l'illusion que le site est Français : les internautes ignorent qu'ils sont sur un site Chinois...
Mais je n'étais pas au bout de mes surprises !
Installation de la batterie dans le PC, mise en charge, et quand le voyant vert finit par s'allumer indiquant qu'elle s'est gavée d'électrons, j'arrête tout ; je débranche le 220V, et je rallume.
Procédure de redémarrage normale... puis au bout de quelques secondes, écran noir, arrêt complet du PC...
Tests divers... Recherches sur le Net... Questionnement auprès de gens dont les compétences en informatique semblent établies.
J'en déduis sans doute hâtivement que ma batterie est défaillante... ou pas compatible? Et pourtant, il est écrit dessus que...
Retour à l'envoyeur. Quelques semaines plus tard, je reçois une autre batterie... au comportement en tous points similaire!
Je passe alors sur les nombreuses heures que je vais consacrer à essayer de comprendre, pour en arriver rapidement à expliciter le titre de mon papier.
Figurez-vous que ces fichues batteries comportent à l'intérieur un circuit électronique muni d'une puce (Eprom). L'ordinateur communique avec ce « mouchard » pour vérifier la provenance du produit, et s'il l'accepte, enregistre le nombre de démarrages, de recharges, la durée d'utilisation...
La preuve, c'est qu'en déconnectant le pack de batterie (les bâtonnets mauves sur le cliché précédent) et la fameuse plaquette (photo ci-dessous) , le logiciel chargé de gérer l'alimentation me fournit quand même des indications comme si le pack était branché !!!
Et quand j'insère un pack d'accus strictement neuf rechargé avec mon matériel de modélisme... j'obtiens les mêmes données erratiques !!! Conformes à celles de la plaquette utilisée sur la vieille batterie, et non celles du pack batterie inséré!
Je vous livre alors ce que me dit un de camarades, lui-même vendeur et réparateur d'ordinateurs:
"Sur les fameuses platines, y'a comme un bidule qui dit au PC si ta batterie
est d'origine ou pas... (voir photo ci-contre) Cas des cartouches d'encre sur les imprimantes, et cas
également de ta nouvelle batterie dite compatible, achetée en Chine, qui
démarre 20 secondes et qui arrête le PC!
T'aurais dû acheter une batterie labellisée Toshiba!
Ce même mouchard embarque un compteur caché, qui totalise le nombre
d'allumages, le nombre d'heures d'utilisation... et qui est programmé pour
déclarer la batterie morte au bout d'un certain temps!
Tu peux toujours mettre des accus Li-ion neufs, ton PC va s'aligner sur les infos de
la platine!!!"
(c'est vrai que j'ai branché la platine sans le pack d'accu au derrière... et
que j'ai quand même obtenu à l'écran le taux d'usure de la vieille batterie!!!)
Et mon copain de poursuivre:
"Sauf à être électronicien talentueux... t'as plus que tes yeux pour pleurer!
Mais rassure-toi, de nombreux appareils fonctionnent de la sorte. Les
téléviseurs par exemple, ou certains téléphones..."
J'ai alors téléphoné chez Toshiba... où une charmante dame m'a dit que je devrais solutionner le problème en effectuant une mise à jour du BIOS, ce que
j'ai fait...
Résultat: néant, c'est toujours la même chose.
Alors ?
Ben voilà : j'ai compris au moins une chose, c'est que de nombreux appareils sont programmés pour tomber en rade au bout d'un certain temps.
Sur le site dont je donne le lien ci-après, on vend d'ailleurs un système chargé de ré-initialiser la platine. Et dont on dit (traduction faite par Google):
Batterie EEPROM Works est conçu pour simplifier le processus de réparation de batterie
d'ordinateur portable. Ce processus peut être divisé en deux parties: le remplacement des cellules(pack batterie) et la fixation du contenu de l'EEPROM (la platine) ou flash intégré du
contrôleur de batterie d'ordinateur portable. Alors que le remplacement des cellules est facile et peut être faite par tout technicien qui peut travailler avec une machine à souder, fixation
EEPROM est très compliquée et importante tâche et peut être faite que par le personnel avec des compétences et des équipements spéciaux.
Battery EEPROM Works rend ce processus aussi simple que 1-2-3. Le technicien a juste besoin de se connecter à l'adaptateur de puces EEPROM et appuyez sur le bouton. Tous les travaux nécessaires
seront effectués par le logiciel. Les données de la batterie portable va ressembler une nouvelle marque: Capacité de charge complet sera le même que vous avez entré et reflétera réelle capacité
de cellules, le compte Cycles sera mis à zéro, et date de fabrication sera changé à ce jour le système actuel, Drapeau échec permanent seront enlevés et tous les autres changements nécessaires
seront apportées aussi. Batterie EEPROM Works supporte un grand nombre de batteries d'ordinateurs portables de différentes marques.
http://www.fileguru.com/Smart-Battery-Workshop/info
Et alors?
Ben au bout d'un certain temps donc, ces appareils ne sont plus fonctionnels, et deviennent obsolètes...
D'où cette magnifique expression : obsolescence programmée !
Cherchez bien autour de vous, et vous devriez comprendre un certain nombre de choses.
Mais si vous voulez en savoir davantage sur cette obsolescence programmée, vous trouverez en fin d'article quelques liens vers des sites fort bien documentés.
Liens qui m'ont été fournis par mon ami Christian, qui lui aussi peste contre ces pratiques.
Amis consommateurs, continuons donc de consommer.
De gré... ou de force !!!
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Liens vers des sites traitant de l'obsolescence programmée:
http://www.ecologie.tv/economie/l-obsolescence-programmee-un-mythe-ou-une-realite-09082011-3530.html http://www.siteduzero.com/news-62-39477-l-obsolescence-programmee-un-gaspillage-de-masse.html http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Pret-a-jeter/3714422,CmC=3714270.html
http://www.lessentiel.lu/lup/infographie/obsolescence_objets/index1.html
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PS: un de mes correspondants vient de m'adresser ce commentaire malicieux
"L'être humain n'est-il pas lui-même le plus bel exemple d'obsolescence programmée?"
Mais je me refuse à comparer l'Homme avec de vulgaires appareils!
Et pourtant...
Certains "pionniers" de la recherche scientifique ou médicale auraient bien envie de trifouiller dans les gènes avec plaisir, ce potentiel génétique qui est pour notre corps ce que les Eprom sont aux machines...
Parce que ça, au moins, c'est bien connu: "Là où y'a d'la gêne..."
De la solidarité paysanne…
Me promenant ce jour à VTT sur l’ancienne ligne de chemin de fer aménagée en voie verte, j’arrive à la gare de Javron... : Terminus! Tout le monde descend!
Mais, avisant mon fidèle GPS équipé de Mémory Map, je m’aperçois qu’il est possible de poursuivre vers le Nord en direction de l’Orne toute proche.
Je franchis donc la RN 12 et me voici sur une petite route goudronnée. ( voir trait mauve carte ci-dessous)
Je bifurque à droite en direction de la Douanière, et 300 mètres plus loin j’aperçois une bonne dizaine de bovidés gambadant hors de leur prairie.
La majorité de la troupe me laissera passer, sauf deux plus volages que les autres, qui vont donc galoper devant moi.
J’arrive à un carrefour ; les bestioles décident de bifurquer dans le chemin à gauche.
Je décide alors d’aller à droite en direction de Boissé.
Là, je m'adresse à un habitant et je lui explique ma découverte.
« Ah, des vaches blanches ? Je sais ! Elles appartiennent sans doute au maire de Gandelain. Je vais le prévenir. »
Mais la route s’arrête, je suis contraint de faire demi-tour.
Et pour ne pas retrouver le troupeau en vadrouille, je décide de prendre sur ma droite.
Mais, j’ai à peine fait 500 mètres que je re-tombe sur mes deux vaches libertines qui, m’apercevant, se mettent à galoper de plus belle.
Je me dis qu’elles vont bien finir par trouver une entrée de champ dans laquelle elles pourront se réfugier…
Ben non, parce lorsque je rejoins la D3 venant de St Aignan de Couptrain, elles tournent à gauche en direction de Javron.
Là, le problème est nettement plus grave, car la circulation y est plus dense.
D’ailleurs, un premier véhicule arrive à notre rencontre.
Le conducteur de la camionnette me fait signe qu’il va tenter de les obliger à entrer dans le chemin sur ma gauche…
Arrivent derrière moi deux autres véhicules, qui mettent les warnings.
Puis, venant de Javron, un paysan au volant d’un tracteur, bien "au chaud dans sa cabine"....
Je pointe mon doigt en direction des vaches, espérant qu’il va s’arrêter pour nous aider à « ranger » les bestioles…
C’est alors qu’à notre grande surprise, il lève les bras au ciel avec un geste des mains en arrière vers les épaules, comme pour nous signifier :
« Je m’en tape, c’est pas mes vaches ! »
Et il accélère un grand coup, disparaissant derrière le premier virage !
Je m’approche alors d’un break Volvo immatriculé dans le 49.
Son conducteur a tout vu de la scène, et il me dit.
« Oh, je sais, j’ai déjà eu maille à partir avec cet individu… Pas intéressant le bonhomme !
En arrivant à Javron, je vais voir ce que je peux faire. »
Puis d’autres véhicules se pointent, dont un gros camion… faisant fuir les vaches qui escaladent le talus et entrent affolées dans un champ de maïs.
Bon, ben au moins, là, elle sont garées.
Tout le monde reprend la route... En espérant que les vaches ne causeront pas d'accident..
J’arrive à un carrefour en même temps qu’un break R21venant de Chevrigny .
J’aborde le conducteur auquel j’explique la situation… et l’attitude du gus sur son tracteur, qu’il semble connaître !
Mon interlocuteur est apparemment lui aussi paysan, et il me dit : « Je retourne vite fait à la maison, et je téléphone au propriétaire des bêtes, que je connais. »
Juste à ce moment-là, arrive une voiture avec deux personnes âgées, un brin inquiètes, qui nous disent :
« Y’a deux vaches sur la route…
- On sait, on sait… on essaie de solutionner le problème ! »
Et nous nous quittons.
Je reprends alors mon chemin en direction de la gare de Javron…
Mais le cœur n’y est pas, car au fond de moi-même gronde une profonde colère à l’encontre de ce %$£#… de paysan sur son tracteur, dont le sens de la solidarité est sans doute la plus grande( ?) qualité qu’il puisse posséder !!!
PS: en cas d'accident... rencontre d'un auto ou d'une moto avec ces bestioles en divagation, quelle part de responsabilité pourrait incomber à mon paysan qui est resté enfermé dans sa cabine de tracteur?
Vive la photo numérique !
Si vous êtes en mesure de lire ce billet d’humeur, c’est que vous avez accès à un ordinateur ou bien que vous possédez un de ces téléphones et autres tablettes capables de surfer sur le Net.
Et dans ce cas, il m’étonnerait fort que vous ne manipuliez un quelconque moyen de réaliser des clichés… avec la capacité de les reproduire aisément en grand nombre.
Ah, il est bien loin le temps où l’on possédait un seul appareil photo par famille, géré la plupart du temps par le mâle dominant… personnage que l’on retrouvait rarement sur les clichés, dans la mesure où il se trouvait presque toujours derrière le viseur !
Puis sont apparus des appareils moins onéreux, avec des capacités « tous usages ».
J’ai dû obtenir un appareil personnel vers mes 17 ans…
J’utilisais alors des pellicules « noir et blanc »… parce que la « couleur », ça dépassait largement mon budget d’alors…
Ou bien des diapos… tributaires d’un projecteur si on ne réalisait pas un tirage papier.
Et puis, il n’était pas question de mitrailler sans considération. Je réfléchissais avant d’appuyer sur le déclic. « Cette photo vaut-elle vraiment le coup ? »
Autres questions que je ne manquais jamais de me poser: « Que ferai-je de ce cliché une fois développé ? Quelle sera sa destination ? L’offrir à quelqu’un ? Le sortir de temps en temps (seul ou à plusieurs) afin de retrouver les impressions ressenties lors de la prise de vues? Faire en sorte que mes successeurs puissent retrouver une trace du passé et la trombine de leurs ancêtres ? Rêver que la postérité s’en empare ?…
Ou tout simplement s’exprimer par le biais de l’image…»
A l’heure du numérique, je ne suis pas vraiment certain que nous soyons nombreux à partager ces états d’âme.
Parce que nous sommes tous plus ou moins devenus des photophages !
Et hop , un petit déclic par-ci, un petit déclic par-là…Message de type MMS ou mail avec pièce jointe…
Tout dans l’instantanéité…
Mais ces clichés-là seront sans doute éphémères.
Certains d’entre eux auront peut-être une vie un poil plus longue… s’il sont déposés sur des sites de partage comme Picasa Album…
Mais que faire de tous les autres?
Et c’est là que je me pose une sérieuse question.
A quoi sert donc d’accumuler sur un disque dur des centaines, voire des milliers de clichés ?
Pour ma part, j’ai acquis la quasi certitude que ces photos numériques ne « vieilliront » que si elles sont tirées sur papier…
Dans le cas contraire, elles sont condamnées à mourir en même temps que leur support octété et bité…
A ce propos, que faites-vous maintenant de vos premières photos numériques conservées sur des disquettes ? Je suppose que vous ne possédez même plus de lecteur 3 ½ pour les exploiter!!!!
Si je m’en réfère à l’Histoire, la durée de vie de tous les documents, quels qu’ils soient, est intimement liée à la pérennité de leur support. Dont il faudra prendre grand soin… Voir à ce propos les peintures rupestres réalisés par nos glorieux ancêtres.
Nous avons donc la chance de pouvoir exploiter de nombreux documents qui sont parvenus jusqu’à nous : manuscrits, œuvres d’art, peintures sculptures, monuments…
Dont les « supports» ont traversé les siècles avec plus ou moins de bonheur.
Et ce n’est pas l’histoire liée à la pierre de Rosette qui me démentira !
Témoignage qui nous a permis de « comprendre » d’autres types d’expression.
Mais son auteur en avait-il conscience ?
Peu importe.
Avant de conclure, et pour illustrer mon billet, j’aurais aimé avoir le talent de réaliser un dessin humoristique.
On y verrait un type équipé d’un marteau et d’un burin, taillant la pierre pour y inscrire des caractères… ou des visages, et un autre derrière lui en train de vociférer :
« Alors ces 50 exemplaires ? ça va demander encore combien de temps ??? »
Mais en écrivant ces lignes, je laisse moi aussi un document… qui sera sans doute éphémère.
Pour l’heure, j’exploite au maximum les immenses possibilités technologiques… dont la photo numérique est l’une des composantes!
Avec toutes les facilités de duplication possibles… sans marteau et sans burin !!!!
Mes compagnons de route
Lorsque je pars pédaler, j'utilise bien évidemment… un vélo !
Fidèle compagnon qui me permet de parcourir quelques dizaines de km à chaque sortie.
Mais qui me cause parfois des petits soucis lorsqu'il est victime de crevaisons. Car l'utilisation de chambres dites "increvables" ne met pas à l'abri face à de grosses épines...
Autres tracas... lorsque, suite à de méchants passages de chaîne entre le petit plateau et le pied de pédalier... mon coursier nécessite périodiquement un réglage du débattement de la fameuse fourchette. Mon précédent bicycle s'était montré parfaitement fiable sur le sujet. Je me demande si je ne devrai pas un jour bloquer la vis avec du frein filet.
Mais est-ce donc pour toutes ces raisons que je possède une sacoche de selle dans laquelle on trouve quelques clés, tournevis et bombe «anti-crevaison » ?
Quoi qu’il en soit, mon vélo m’emmène partout avec bonheur… et si certains trouvent qu’il est souvent la vedette des clichés que je réalise, je vous dois une courte explication.
Car, parmi mes compagnons de route figure bien évidemment l’appareil photo numérique.
Cependant, lorsqu’on part seul… comment s’auto-portraitiser ?
Le trépied flexible ! En voilà une invention qu’elle est belle ! Permettant de fixer l’appareil sur des supports tels que branches, palissades… ou simplement à même le sol. Ce qui, lorsque j’effectue le cadrage à 4 pattes sous l’œil malicieux de certains touristes, génère des situations cocasses !
Et le vélo dans tout ça ? C’est lui qui, avec ses deux roues et son cadre… me donne le cadre ! Le cadre du cliché, bien sûr !!! Lorsqu’il apparaît en entier dans le viseur, je peux alors courir me positionner près de lui…
Autre indispensable compagnon : le bidon avec de la boisson. Pour ma part, j’utilise des bouteilles thermos métalliques qui conservent la boisson à bonne température. Achetés en promo 6 Euros pièce dans une grande surface, ces récipients m’offrent à la demande une capacité variant entre 0.35 et 0.5l…
Si je dois effectuer des parcours urbains ou routiers, et surtout des promenades sur des chemins caillouteux, je porte le plus souvent possible un casque qui protègera ma tête en cas de chute. Classique, me direz-vous. Mais vous remarquerez qu’il arbore mon nom ainsi qu’un numéro de téléphone à contacter si besoin est … Tout ça dans la logique « ICE : In Case of Emergency »
http://fr.wikipedia.org/wiki/In_Case_of_Emergency
Autre compagnon de route : le compteur !
Ah, ce fameux compteur, qui indique le nombre de kilomètres, la vitesse instantanée et plusieurs autres données. Il faut bien évidemment le paramétrer en fonction du diamètre de la roue afin d’obtenir des résultats cohérents… jusqu’au jour où l’on s’aperçoit que ce dernier déraille complètement !
Figurez-vous que ce compteur sans fil n’a pas apprécié la proximité de mon téléphone portable. Brouillage des ondes entre le capteur sur la fourche et le récepteur sur le guidon. C’est ainsi que j’ai vu s’afficher des vitesses faramineuses !!! Je suis donc tout bonnement revenu au classique compteur filaire, bien plus fiable.
Parce que même si mon téléphone s’est brouillé avec mon compteur, je tiens à le conserver sur moi : toujours utile en cas de « dépannage » nécessaire !
Et puis, vous aurez sans doute remarqué un gadget dont je ne me sépare jamais : le GPS !
Qu’ils soit du style Pocket Pc ou Smartphone, il ne me quitte jamais.
Le premier (HP Travel Companion) utilise un logiciel nommé MémoryMap. Le second (Nokia Xpress Music 5800) est doté de View Ranger.
Pour les deux, j’ai acquis des cartes au 1/25.000ème qui me fournissent avec une grande précision tous les détails concernant ma position, le dénivelé, le nombre de km parcourus… et plein d’autres détails dont je raffole.
En arrière-plan du smartphone Nokia fonctionne Endomondo, qui enregistre ma trace, et qui gère mes « performances » via Internet.
Je peux ainsi revoir mes trajets en les revisionnant sur Google Maps… savoir combien de km j’ai pu effectuer par jour, par mois, par semaine…
Vous pourrez toujours considérer que tout cela fait figure de gadget, mais ces données informatiques permettent quand même de s’évader les jours de pluie, tout en restant bien au sec devant son écran d’ordinateur!!!
Qu’ai-je bien pu oublier parmi mes compagnons de route ?
Ah, si : le rétroviseur !
Lorsqu’on est un modeste pédaleur dans mon genre, le « danger » vient de l’arrière ! Parce que tout le monde (ou presque) roule plus vite que moi…
Et puis, outre son aspect sécuritaire, le rétro permet de m’amuser en réalisant des clichés plus ou moins insolites !!!
Autres compagnons lors de mes sorties?
L’esprit d’observation, le culte de la lenteur, le respect de mon environnement : faune, flore, autres usagers…
Mais ça, vous le saviez déjà !
Près du Canal de Nantes à Brest
Si vous avez déjà consulté mon blog, vous ne serez pas surpris d'apprendre que j’adore pédaler le long des voies navigables.
Chacun semble y prendre son temps… et surtout…on y fait parfois des rencontres rares !
En ce début juillet 2011, je disposais d’un grosse dizaine de jours, et je ne souhaitais pas faire trop de km en voiture.
Après consultation de quelques sites Internet, j’ai jeté mon dévolu sur une portion du Canal de Nantes à Brest… direction Malestroit dans le Morbihan.
Cette petite ville offre au regard du promeneur de vieilles maisons à colombages qui valent le détour..
Et pour un modeste pédaleur dans mon genre, de nombreux circuits sont aménagés : j’ai particulièrement apprécié la voie verte « récupérée » d’une ancienne ligne de chemin de fer.
Parcours très roulant, qui permet même à des pratiquants du skate ou du « ski à roulettes » de s’adonner à leur activité favorite.
J’ajoute que le balisage y est remarquable, et que l’on trouve de place en place des abris, avec tables pour pique-niquer ainsi que de très confortables sanitaires.
Au cours de mon bref séjour, j’ai eu le plaisir d’effectuer de curieuses rencontres…plus ou moins insolites… surtout sur le halage.
Partout, j’ai croisé des vélos, avec ou sans remorques... Des familles entières... Des promeneurs solitaires … Des cavaliers... et aussi deux ânes qui attendaient sagement leur(s) propriétaires(s)!
Vers Montertelot, j’ai été charmé par une charrette que tirait un cheval nain : il promenait deux fillettes rieuses…
Près de St Congard, aux portes d’une écluse abondamment fleurie comme toutes les autres, je tombe un jour sur deux Anglais ; ils se déplacent à l’aide d’un très joli petit bateau en bois vernis; si petit, qu’il n’y a pas la place pour y dormir... Mais l’écluse est sans éclusier...
«Only the dog !!!!»
Seul le chien les accueille. Ils prennent cependant leur mal en patience. L'un des navigateurs ne tient-il pas un gros bouquin à la main???...
Il a tout son temps… « Wait and see» … me dit-il!
Ah, le flegme britannique.
Un matin où il bruine à Malestroit... un couple abrité sous la toile d’un petit bateau tue le temps en se livrant à une partie de scrabble.
Il me semble alors que chacun utilise « son » bateau en fonction de ses envies et/ou de ses moyens.
Le plus bel exemple m’a été offert lorsque j’ai croisé un convoi de trois embarcations totalement différentes. (cliché ci-dessous).
En tête du cortège se trouvait une classique péniche de location. Juste derrière, un petit catamaran tout rouge de construction personnelle promenait un couple plus très jeune. Et tentant de doubler les deux premiers sans trop faire de vagues, un puissant bateau de mer muni d'un gros moteur hors-bord. Obligé de ralentir, car les vagues inhabituelles qu'il générait auraient peut-être envhai le petit catamaran!
Trois façons bien différentes de naviguer… Mais parmi ces navigateurs, lesquels éprouvaient le plus de plaisir ????
A chacun sa réponse.
Naviguer, c’est bien joli, mais le soir, à l’étape, que peut-on faire ?
C’est ainsi qu’à la fin d’une journée ensoleillée, près du camping j’entends binious et bombardes : des vacanciers ont accolé leurs deux pénichettes de location... et certains soufflent dans leurs instruments... alors que les autres dansent sur le quai.
Faut bien se dégourdir les jambes quand on a passé plusieurs heures sur un bateau... N'est-ce pas?…
En revanche, la marche ou le vélo, ça creuse ! Il est donc nécessaire de se restaurer convenablement.
C’est ainsi qu’un midi, près de la mairie de Malestroit, je découvre quelques vélos adossés le long d'un mur en L, et des jeunes filles tentant de se mettre à l'abri... un camping gaz à même le trottoir... en train de faire chauffer leur repas! Faut dire que ce jour-là, le vent et la bruine étaient au rendez-vous !
Mais parmi ceux qui marchent ou pédalent, certains choisissent la solution de facilité
La preuve, où un autre midi, des randonneurs sont installés à la table voisine de la nôtre ; ils s’offrent le restaurant : trois pédaleurs (français et anglais), et un marcheur qui ne peut masquer son origine canadienne, « trahi » par son accent. Ils évoquent le canal du Midi, les chemins de Compostelle. Aux pieds du Canadien se trouve un lourd sac à dos, d'où pend sur l'arrière une jolie coquille Saint Jacques, entourée par… deux godasses crocs !
Ah ! marcher, c’est bien, mais c’est sûrement moins difficile de se faire dorer au soleil sur le pont d’un bateau…
J’en veux pour preuve le réjouissant spectacle offert par cette pénichette remplie de « grâces » plus proches des femmes de la Renaissance que des mannequins actuels... et qui « embaumaient » la crème solaire.
Mais le canal réserve encore bien d’autres surprises.
Il suffit de savoir observer, s’arrêter, prendre son temps…
Pour découvrir qu’un des nombreux pêcheurs fréquentant les rives de l'Oust avait mis son vélo sur béquille… utilisant une longue guignette en bois dont la fourche maintenait la barre de cadre. Et pourtant, notre taquineur de poisson semblait équipé d’un matériel de pêche super sophistiqué !
Plus rare est le spectacle offert par le camping de Roc Saint André, où l’on peut louer, pour y passer la nuit, une magnifique caravane de collection. La plus ancienne datant de 1932…
Mais il m’arrive aussi d’être moi-même l’objet du spectacle… C’est ce qu’a dû penser cet Anglais, qui, à Josselin, était mort de rire en me voyant à 4 pattes sur le trottoir afin de cadrer mon appareil photo en retardateur ! Il n’a bien évidemment pas raté l’occasion de me photographier... pour me proposer ensuite de me tirer le portrait en compagnie de mon épouse…
Sous l’imposante silhouette du château des Rohan, la restauration d’une péniche entreprise par deux Ecossais m’a fortement impressionné. Transformée en hôtel « croisière de luxe », elle était accostée à Josselin… et faisait l’objet de nombreux commentaires.
Et que dire enfin de ce spectacle insolite d’une nonne à vélo, tenant son chapelet dans la main droite… Et cette autre, marchant d’un pas alerte, chapelet dans le dos…
Cherchaient-elles le chemin du Paradis ?
Toujours est-il qu’en 8 jours, j’ai parcouru environ 300 de km de halage, voies vertes ou chemins de campagne, que j’ai apprécié les écluses fleuries…
Mais, n’ayant effectué que la portion entre Redon et les portes de Rohan… il me reste encore une imposante partie du canal à « visiter »…
Ce sera pour une prochaine fois !!!
Avec toujours autant de plaisir… du moins, je l’espère !!!!
Le poète ferrailleur
J'avais fait atterrir ma caravane à Malestroit. (56)
Objectif(s)?
Pédaler le long du canal de Nantes à Brest...
... Et plus, si affinités.
Un matin, je m'arrête plus longuement à la Maison du Tourisme, et parmi l'abondante documentation, je découvre un curieux prospectus, proposant d'aller rendre visite au poète-ferrailleur.
C'est à Lizio.... quelques 15km en voiture...
Sitôt dit, sitôt fait!!!
Avant même d'arriver, on aperçoit une tour, sorte de phare placé là peut-être afin de guider les "navigateurs" errants.
Et puis on "débarque"...
Dans un univers....
Heu...
Comment définir cet univers?
Tiens, c'est bête, mais mon vocabulaire se trouve curieusement piégé.
Quels adjectifs pourrais-je utiliser pour parler de ce monde fantastique?
Aucun.
Je préfère vous inviter à effectuer vous-même la visite.
Si vous passez dans le coin, n'hésitez pas.
Et si vous pensez être trop loin de ce "Jardin extraordinaire", Internet vous permettra quand même de rêver.
(pensez à cliquer sur les liens proposant des vidéos!!!)
Merci Monsieur Coudray!!!
Deux bonbons... pas un de plus!
En ce premier dimanche matin de juillet, je me trouve à faire la queue dans une boulangerie du Nord-Mayenne.
Devant moi, un père et son fils… âgé d’environ cinq ans.
Le monsieur s’apprête à payer son pain quand, se tournant vers le gamin, il lui demande :
« Est-ce que tu veux deux bonbons ? (le nom précis m’ayant échappé, j’utiliserai donc ce terme générique) »
Et le gosse de répondre :
« Oui, p’pa, j’veux bien, mais... j’pourrais pas en avoir trois ?
- Non, je t’en ai proposé deux ; ce sera deux, et ce n’est pas négociable. »
Le p’tiot n’a pas bronché.
Pendant ce temps, la boulangère a sorti un bocal dont elle a dévissé le gros bouchon de plastique rouge.
Une petite main pénètre dans la réserve de sucreries.
Elle en sort deux bonbons, pas un de plus.
Le môme relève alors la tête et, tout en regardant droitement la commerçante dans les yeux, il lui fait :
« Merci madame !»
Paiement effectué, père et fils se dirigent alors vers la porte, et dans un même élan :
« Au revoir, messieurs-dames… »
Je me suis « fendu » d’un banal : « Bon dimanche à vous ! »
Mais j’avoue que cette petite scène de la vie rurale m’a bien plu !
Je ne sais pas vraiment pourquoi… (clin d'oeil...!!! Parce que vous n'êtes pas obligés de me croire!!!!)
Mais, peut-être saurez-vous me le dire ?
La Voie Verte Mèze-Balaruc
Depuis que j'ai découvert cette voie verte, j'aime à l'emprunter pour muser entre les vignes, et admirer l'étang de Thau, avec le Mont Saint Clair en point de mire.
Lors d'un rencontre avec d'autres cyclistes ou marcheurs, un petit signe, un bonjour...
La courtoisie est de rigueur... enfin, très souvent, vous verrez pourquoi tout à l'heure.
Le pont qui enjambe une sorte d'oued près de Mèze est maintenant opérationnel... et laisse libre court à l'humour languedocien!
Pensez qu'il est flanqué de panneaux interdisant son franchissement à des utilisateurs pesant plus de 3.5t...
Difficile à vélo d'atteindre une telle masse!!!
(message sans doute davantage destiné aux ouvriers chargés d'effectuer la maintenance!)
J'ai toujours autant de plaisir à emprunter la voie dans le franchissement de la lagune entre Bouzigues et Balaruc. On peut y croiser toutes sortes d'oiseaux, parmi lesquels figurent les élégants flamants roses.
Hier, un héron s'est laissé approcher... mais lorsque je me suis fait un peu trop pressant, il a tout de même fini par décoller...
Dans la traversée des pinèdes, c'est le chant aigu des cigales qui emplit agréablement les oreilles; observez bien le tronc ci-contre....
Parfois, on croise quelques cavaliers, sans doute venant du club hippique tout proche...
Mais hier, du côté de Balaruc, j'ai rencontré d'autres utilisateurs de cette voie...
Au franchissement d'une chicane, je me suis trouvé face à un scooter sur lequel se trouvaient deux adolescentes, à qui je fis la remarque
suivante:
"Avez-vous bien le droit de circuler sur cette voie?"
Ce à quoi elles me répondirent en choeur, et dans un grand éclat de rire:
"Ben ouais!..."
Et moi d'ajouter:
"Heu... Une voie verte??? Je ne suis pas certain que ce soit autorisé aux véhicules à moteur."
Et leur réponse fusa:
"Ben quoi... C'est écrit nulle part que c'est interdit!"
Et vroum... elles disparurent dans un nuage malodorant de mélange "deux temps".
Insouciance de la jeunesse!
Je me suis alors posé la question suivante:
Cette voie verte qui permettra bientôt d'effectuer le tour complet de l'étang à vélo... serait-elle accessible aux scooters?
J'ai pourtant vu des panneaux à certains endroits, et le doute n'était absolument pas permis!!!
Vous me direz que dans ma région, on peut voir également des panneaux indiquant de façon explicite que les chemins de rando sont INTERDITS A TOUS
VEHICULES MOTORISES, cela ne nous empêche pas d'être fréquemment dérangés par des quadistes, qui ravinent les virages et partent en pétaradant, sans même s'excuser de la gêne
provoquée!
Bref...
Je voudrais tout de même terminer mon billet d'humeur sur une note positive:
Hier soir, descendant l'étroite Rue des Caves Antiques à Mèze, toujours sur mon VTT, je me trouve nez à nez avec une automobiliste.
Pas la place pour deux: je me serre le long d'une porte cochère et lui fais signe d'avancer...
Lorsqu'elle est parvenue à ma hauteur, la dame me dit, avec un large sourire:
"Monsieur, je vous remercie de votre courtoisie!"
Comme quoi, il est parfois fort agréable de se montrer coopérant et respectueux des usages.
Même en dehors des Voies Vertes!
Avertisseurs de radars interdits
Ce matin, je suis en colère…
Encore, me direz-vous !
Ben ouais…
Et pourquoi ?
Suite à une recrudescence d’accidents de la route, nos gouvernants ont cru bon de faire un « buzz » en annonçant hier des mesures drastiques.
« Vous allez voir ce que vous allez voir ! »
Mais ce n'est guère surprenant: nous sommes déjà habitués à ces rodomontades!
Pas de concertation, pas de plan à long terme; on y va au coup par coup... du véritable pilotage à vue...
Je m’empresse pourtant de préciser que :
- Je suis bien conscient de l’effet bénéfique des limitations de vitesse
qui ont fait baisser le nombre des victimes de la route
- c'est une des raisons pour lesquelles je m'efforce de respecter lesdites limitations!!!!
Posons toutefois le problème :
L’Etat français met à disposition des usagers un réseau routier, et donne à ses citoyens le droit de l’utiliser. Avec les les impôts que je paie, il se charge d'entretenir les infrastructures, quand il ne cède pas aux trusts des autoroutes ce qui semble être un véritable pactole...
En contrepartie, ces mêmes usagers ont un certain nombre de devoirs, consignés dans ce qu’on appelle le Code de la route.
Personne n’a en effet le droit de faire n’importe quoi sur le réseau routier.
Pour faire respecter ces lois, les pouvoirs publics ont un arsenal d’outils… dont les radars et les gendarmes.
Mais chacun sait ici que, depuis sa plus petite enfance, l’être humain aime jouer aux gendarmes et aux voleurs.
Sauf que dans le cas présent, les « voleurs » ne volent rien, si ce n’est qu’ils se mettent en infraction par rapport au code.
Comment ?
Tout simplement en ne respectant pas les limitations de vitesses par exemple.
Bien vite on a vu des gens acquérir des appareils leur permettant de foncer, et juste de lever le pied aux endroits « stratégiques », pour mieux ré-appuyer sur le champignon quelques hectomètres plus loin.
Que ces outils soient utilisés pour impunément enfreindre la loi me perturbe (je pèse mes mots!), et qu’ils soient interdits ne me choque pas.
Mais il existe d’autres appareils basés sur le GPS, qui possèdent une banque de données incluant toutes les portions de routes et la vitesse tolérée.
Le mien, fourni par Nokia, s’appelle OVI… et il ne manque jamais de me rappeler à l’ordre : « Vous dépassez la vitesse autorisée. »
Et bien évidemment, je lève le pied.
C'est pourquoi je trouverais aberrant que ces indicateurs "dépassement de vitesse" soient aussi interdits!
Car ils constituent une indéniable aide à la conduite... et devraient être installés d'office sur tous les
véhicules!
Par ailleurs, puisqu’on voudrait que les automobilistes soient respectueux des panneaux, je suggère aux Pouvoirs publics de faire un effort en matière de signalisation. J’ai souvenir d’avoir traversé un département où la couleur des bandes de marquage au sol correspondait à une vitesse autorisée. Simple, efficace ; on savait à tout moment si on était dans une zone 30, 50, 70….
Trop simple sans doute, puisque cette solution est restée au stade expérimental.
Et puis encore: pourquoi les véhicules que l’on dit de plus en plus intelligents (sic) ne seraient-ils pas en mesure de « lire » les panneaux et de nous signaler nos dépassements de vitesse ?
Et encore/encore: quand généralisera-t-on le système "tête haute", consistant à projeter sur le pare-brise l'indication de la vitesse?
Autre facteur de ma révolte :
Actuellement, si on a un budget intéressant, on peut s’offrir des stages permettant de récupérer un maximum de points sur son permis.
Pas très équitable tout ça…
J'ai beau utiliser en permanence le régulateur de vitesse dont mon véhicule est équipé, sans Ovi/Nokia, je ne sais jamais avec certitude à combien est plafonnée la vitesse sur la portion de route que j'emprunte... Et ça, j'aimerais qu'on m'aide à le savoir!
Pour conclure : j’ai bien l’impression que derrière la volonté de ralentir la courbe croissante des victimes de la route, se cachent aussi des intentions nettement moins nobles…
Je ne suis pas loin de penser qu’on veut nous piéger par tous les moyens… y compris la majorité d’automobilistes qui essaient de respecter la loi... Tout le monde dans le même sac: les inconscients, les nantis, les haut-placés, au même rang que les innombrables citoyens qui ne souhaitent pas être traités comme des délinquants potentiels…
Mais la pédagogie: que dalle!
L’aide à la conduite : pas mieux!
« Vous aider à rouler dans les normes? Mais vous n’y pensez pas cher monsieur… Faudrait tout de même pas être naïf ! »
Par conséquent, fliquage à bloc!!! Du moment que certains se mettent du pognon
dans les fouilles. (Il paraît d'ailleurs que les recettes générées par les radars seraient en baisse... n'aurait-on pas trouvé un "bon" moyen pour redresser la courbe????).
Voilà...
Conduire me fait de plus en plus
*****! (censuré par mes propres soins !)
Je rêve avec force d'un véhicule automatique qui irait tout seul là où je veux aller, comme le font les chariots dans les usines, ou les
minibus sans conducteurs qu'on vient d'expérimenter tout dernièrement à La Rochelle...
Bernard Munoz, qui a encore tous ses points sur son permis... mais sans doute plus pour très longtemps!
Réseau SFR en panne
Cela fait un certain temps que mon téléphone mobile connaît des passages à vide lorsque je me trouve à Bais (mon domicile)
Et là, depuis trois jours, plus rien... pas de réseau.
Ce matin, j'ai donc téléphoné à l'assistance...
Je préfère passer sous silence les réponses qui m'ont été fournies.
J'ai contacté un certain nombre de clients mécontents... peut-être allons-nous mener une action collective.
En attendant, voici la copie d'un courriel adressé chez Leclerc Mobile, qui utilise la couverture SFR.
Ne vous privez pas, faites comme moi!
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Mail adressé à Leclerc Mobile
Depuis quelques mois la couverture du réseau SFR est plutôt aléatoire sur la commune de Bais (53160). Cela fait maintenant trois jours que tous ceux devant transiter par les tuyaux SFR ont de gros problèmes. Ce matin dans les commerces, nombreuses étaient les personnes qui exprimaient leur ras le bol! Pas de réseau du tout...
Pratique pour les médecins ou ambulanciers...
Ayant souscrit un abonnement chez Leclerc Mobile (transitant via SFR), j'ai contacté l'assistance... où l'on m'a répondu que le réseau était
valide... peut-être ma carte SIM? Sauf qu'en effectuant 6km, mon téléphone a retrouvé du réseau et s'est remis à fonctionner. J'en ai fait état à deux de vos opérateurs... Mais nous avons à
chaque fois entamé un dialogue de sourds!
Pour qui nous prend-on? Des invalides cérébraux?
Et pendant ce temps-là, vous n'oubliez quand même pas de nous ponctionner des sous.
Il me serait agréable de:
- recevoir un courrier rapidement me disant exactement quels sont vos rapports avec SFR, et dans quel état se trouve le relais des
Batailles.
- constater que vous avez fait un petit geste commercial afin de me dédommager des préjudices subis.
A vous lire.
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PS1: mon appel téléphonique au service client en date du 12/05 à 11:53:13 a duré 9 minutes01, et on m'a "joyeusement" prélevé... 3.52€ que je ne reverrai sans doute jamais! Voir ci-dessous:
PS2: informées de la chose, les correspondantes de la presse locale ont mené leur enquête.
Et le Courrier de la Mayenne a fait paraître sur le sujet un petit article daté du jeudi 19 mai. Ouest-France a emboîté le pas vendredi 20, signalant que madame le Maire de Bais avait contacté l'opérateur SFR, et qu'elle attendait une réponse.
Et maintenant, si je dois téléphoner à l'assistance pour faire part du ras le bol exprimé par les Baidicéens, on ne pourra plus me dire: "Ah, ben... on savait pas!"
C'est toujours ça... en espérant que le problème sera résolu ! Et on me pompera encore quelques Euros!!
PS3: des utilisateurs de SFR m'ont dit voir apparaître de temps en temps sur l'écran de leur téléphone le fameux logo 3G. Est-ce à dire que SFR
tenterait de mette en oeuvre ce service haut débit à la place du bas débit Edge (signalé par "E")
Auquel cas, il serait plus pertinent que les abonnés soient informés de la chose, et qu'on leur dise:
"Nous sommes actuellement en train de procéder à des ajustements qui, à terme, devraient vous apporter un confort d'utilisation.
Conscients de la gêne occasionnée, nous vous demandons d'être patients jusqu'à la stabilisation du réseau."
Ce discours, je suis en mesure de le comprendre, et de l'admettre.
Mais une fois encore, comme dit l'humoriste Anne Roumanoff: "On ne nous dit pas tout!!!!"
Et c'est bien dommage...