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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

billet d'humeur

Mes deux fois 1000 bornes… au goût sucré.

27 Septembre 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

cerises2Je vous ai narré combien j'avais savouré le fait d'avoir accompli 1000 km avec mon « nouveau » vélo...

J’ai continué de rouler... juin... juillet...

Empruntant avec bonheur  mes petits chemins creux mayennais.

C’était le temps des cerises ! Délicieuses guignes sauvages… parfois aigrelettes, et sucrées.

 

 

 

 

 

Puis je me suis rendu en Côte d’Or, sur le canal de Bourgogne.

Ce fut   souvent  l’occasion de rencontres enrichissantes, comme  celle effectuée avec un belge flamingant que j’avais aperçu montant sa petite toile sur le camping de Montbard(21)… Septuagénaire alerte, il me raconta avoir « fait » l’an dernier le canal du Centre. Tout seul, comme un grand ! Et il comptait bien  récidiver en s’attaquant  à Quai-des-prunes--1-.jpgd’autres canaux !

Quai-des-prunes--8-.JPGDurant cette période, ce fut le temps des prunes… aux nombreuses variétés, que j’ai pu chiper sur les berges, et   dont je me suis abondamment nourri !

 

Un peu plus tard, je suis reparti vers le Sud… où, suite à  mon éclatement de pneu sur la caravane,   j'ai dû  m'arrêter à Souillac dans le Lot, haut lieu de la descente en canoë de la rivière Dordogne.

Pays des noix, qui n’étaient pas encore mûres…

J'ai alors  mis à profit le temps de faire venir des pneus neufs... pour pédaler autour de Souillac, visiter Colonges la Rouge, Beynac, Sarlat...

Sarlat où je me suis aussi rendu à vélo,  en  utilisant  l'ancienne voie ferrée joliment aménagée dans le département de la Dordogne. Avec franchissement d'un tunnel (éclairé!) long de 500mètres environ.

 

Ayant repris ma route, je me suis arrêté dans la Haute Garonne, à Avignonet Lauragais, sur le coquet camping « Le  Radel » situé juste en bordure du canal du Midi, à l'écluse d'Embarel.

Très propre, tenu par un couple charmant... dont le mari est un véritable personnage !

http://avignonet-lauragais-camping.over-blog.fr/article-camping-municipal-le-radel-56731240.html

 

 Avignonet 015

 

 

 

 Cette halte a permis enfin d'inscrire à mon palmarès la partie toulousaine du Canal des deux Mers, celle qui me manquait : de Naurouze à Toulouse. Avec cette petite satisfaction personnelle : je suis entré dans le club  de ceux qui ont  parcouru tout le canal du Midi, et dans les deux sens, entre la ville rose et  la Méditerranée. Avignonet-016.jpg

 

Durant ce séjour, j’ai obtenu une autre petite  satisfaction, car mon vélo a dépassé les 2000km!

C’était près de Montgiscard.

 

 

 

 

 

 

Il n’y avait pas  de prunes cette fois,  mais des figues à gogo !

Ah, le temps des figuesdorées,  sucrées… et  très « attachantes »…figues.jpg

  

 

 

 

 

 De ce séjour au seuil de Naurouze, quelques images me reviennent, comme la petite chapelle des bateliers à l’écluse de Negra.Chapelle écluse Négra

Ou mon incursion dans Toulouse…

Je garde en mémoire l’imposante  construction qu’est Port Lauragais, avec son musée du canal.

J’ai apprécié le bitume dont est recouverte la voie cyclable dans tout le département de Haute Garonne…

 

Séjournant ensuite à Mèze (Hérault), j’ai beaucoup moins aimé l’état d’abandon dans lequel se trouvent les berges du côté de Vias…parcours bosselé et difficile, avec des ornières… C’était beaucoup mieux du côté de Portiragnes vers Béziers… et son célèbre escalier d ‘écluses de Fonsérannes.

 

Je suis allé pédaler aussi vers  Frontignan, sur une piste cyclable superbement aménagée, où l’on circule au ras de l’eau avec des lagunes de part et d’autre, jusqu’à Vic la Gardiole. Sous le regard imperturbable de nombreux oiseaux échassiers.

 

Autre grand plaisir qu’a été la découverte de la voie en cours d’aménagement entre Mèze et Balaruc le Vieux(34)… et cette imposante colonie de flamants roses près de Bouzigues.

Piste-cylable-des-Aresquiers--1-.jpgEvoquant cette promenade, je me reprends à rêver  d’une voie « verte » qui permettrait de faire  le tour complet du bassin de Thau à vélo…

 

Et en effectuant ce parcours  début  septembre, ce serait sûrement  le temps des figues !

Mais aussi celui  des raisins !!!

 

 

 

 

 

 

promenade-velo-004.jpg

L’été s'est fait  chasser par  l’automne,  et son cortège de brumes…

 

Je suis (enfin ?) revenu chez  moi, et j’ai repris mon vélo…

Cette fois, pour le temps des mûres… 

 

 

 

 

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Quand le canal flirte avec la ville

21 Septembre 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Septembre 2010…

Le Canal du Midi.

Il me reste  un  dernier tronçon à parcourir : celui qui me permettra d’entrer dans la secte de ceux qui l’ont parcouru en totalité  à vélo!

Je me rends donc en voiture vers l'écluse de Vic,  une dizaine de km au Sud de Toulouse

Mais en ce dimanche matin, je trouve  des bagnoles partout, et il m’est difficile de dénicher une place de stationnement.

Je me mêle malgré tout à la foule,  et j’enfourche mon VTT afin de pénétrer au cœur de  la ville rose.

Levant périodiquement le nez, j’aperçois au travers des feuilles  de platanes de gros avion qui descendent les uns après les autres vers Blagnac, dans  le sifflement caractéristique des réacteurs presque au ralenti…

 

Et sur le halage ?

Il y  règne pour sûr une belle effervescence !!!

Canal-Toulouse--1-.JPGOn trouve des  pédaleurs, des  marcheurs, des joggers.

Seuls, en groupes, en famille.

Avec des tenues parfois hautes en couleurs, écouteurs dans les oreilles. Ceinture avec des fioles de potion magique. Maillots trempés de sueur...

 

Je suis ébahi par la diversité des moyens de locomotion: à pied, en roller,   seuls,  ou en famille dont l'un des membres à roller pousse un landau; en patinette normale ou avec une grosse roue de vélo à l'avant, à vélo de toutes sortes... Bébé dans le siège arrière du vélo de maman ou dans une remorque jaune.

Quelle peut bien être alors l’impression ressentie par ce  couple de retraités anglais pédalant paisiblement vers la Méditerranée, sur des vélos aux  sacoches  bien remplies ?

 

Je dois dire que le comportement de certains  pédaleurs forcenés me surprend : ils foncent comme des malades à la recherche de la performance en zigzaguant parmi les usagers les plus lents, et  pestent parce qu'on ne leur laisse pas suffisamment de place à leurs yeux. Lunettes aérodynamiques et teintées, tenues bariolées… n’auraient-ils pas intérêt à trouver un autre terrain de jeux ?

 

Près d’une écluse, je suis amusé  par ces coureurs qui, après leur jogging, sont arc-boutés sur le   tronc vertical d'un platane; ils semblent vouloir  déplacer l'arbre à la taille imposante. Mais non, ils font leurs  étirements!

 

Et puis d’innombrables images me reviennent…

Ainsi, ce type assis sur un banc, et  qui lit tranquillement  un gros bouquin sur ... Napoléon!

Ou bien ces retraités à vélo,  arrêtés en train de palabrer près du restaurant.

 

 

Et sur le canal lui-même ?

Je découvre quelques  rameurs,   ou bien des plaisanciers à la barre de petits bateaux électriques dotés d’un parasol...

Canal Toulouse (16)Et puis aussi des pénichettes de location, avec des touristes bien souvent britanniques ou hollandais.

 

Mais plus on s’approche de la ville, plus on découvre de coquettes péniches arrimées pour longtemps. Habitations « au long cours »,  avec les bûches entassées sur la rive en vue de passer l'hiver ; agrémentées de  bacs à  fleurs accrochés au bastingage, mais aussi sur  des pontons dans des bacs qui ont les pieds dans l'eau.

D’autres péniches  constituent des habitations plus modestes,  près desquelles stationnent des vélos, avec des étagères aménagées sur le talus de la berge et des tables sur un semblant de terrasse…

Et parmi tous ces bateaux qui reflètent la vie, d'autres  péniches,  tas de tôles rouillées...

 

Approchant de la ville, je traverse un  port  avec de nombreux  bateaux en révision.

Soudain sur ma droite apparaissent des jardins potagers avec leurs cabanons ; c'est alors que  je découvre  cette pancarte insolite: tomates bio à 2€ le kilo...

  Canal-Toulouse--14-.JPG

Un peu plus loin, un  autre port,  au milieu de constructions modernes,  sorte de marina.

 

J’arrive pratiquement au cœur de Toulouse. La cohabitation devient difficile avec la route. On a même dû creuser un « trou » sous le canal afin de faire passer une sorte de « pénétrante », l'autoroute E80 sans doute. Ainsi donc,  bien après la réalisation de Riquet,  on a ajouté un  pont-canal. Curieuse image que celle des bateaux naviguant quelques mètres au-dessus des automobiles !!!

  Pont-Canal-Toulouse.jpg

 

Au cœur de la ville, la vie économique a conquis le canal ; voir ce restaurant-péniche aux formes étranges ressemblant à un hangar: avait-il besoin d’un  permis de construire???? Ses propriétaires paient-ils une taxe d’habitation ou une taxe foncière ? Comment s'alimente-t-il en électricité? Que fait-on  de ses eaux usées ??? 

Questions sans réponse.

 

Autre bateau étrange : ce  sauna/hammam avec ses nombreux appareils climatiseurs électriques comme on en voit accolés aux balcons des appartements. C’est à ce moment que je croise un grand bateau croisière à propulsion électrique… équipé d’une multitude de panneaux photo-voltaïques  disposés au-dessus du pont… (renseignements au 06 88 40 76 21)

 

Et puis j’arrive Pont Saint Sauveur... Esplanade de la Capitainerie.

Canal-Toulouse--2-.JPGJe décide d’arrêter là ma conquête de Toulouse.

Une photo…  et je repars dans l’autre sens en direction de Vic…

 

Tout au long du retour, je revois les images…

 

 

Etonnantes images... laissées par un canal qui flirte avec la ville…  

 

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Autres photos ici:

http://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname=Bernardino53&target=ALBUM&id=5519309086557449937&authkey=Gv1sRgCLCm7Oe07LGCRA&invite=CIf--_wI&feat=email

Ou cet autre lien si le précédent ne fonctionne pas

http://picasaweb.google.com/Bernardino53/LeCanalDuMidiToulouse?feat=directlink

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En guise de post-it...

19 Septembre 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

...ou l'histoire d'une promenade à VTT près de Mèze

 

Si j'aime à me promener le long des canaux ou autres pistes aménagées, j'aime peut-être encore davantage sortir des sentiers battus... jouer à se perdre... hors des univers envahis par le béton...

C'est ainsi qu'un  matin, longeant le bassin de Thau qui se trouve à ma gauche, je suis parti en direction de Marseillan... La Bellonette. (Voir carte ci-dessous, petit trait rouge  partant vers le Sud en direction de la D18, ou un peu plus bas en bleu/violet sur  la copie d'écran réalisée à partir du logiciel memoryMap)

Près du domaine de Bellevue... le panorama sur l'étang de Thau est superbe: les parcs à huîtres et à moules, le Mont saint Clair, Sète... le cordon littoral, et le cap d'Agde. Je descends vers "la Pinède"

Grand Grange itinéraire mmo 

Mais la  route s'arrête... je bifurque  alors sur la droite vers l'étang que je longe pendant quelques hectomètres sur un chemin mal pavé... en m'éloignant de Mèze.

Soudain, angle droit obligatoire vers les terres... puis cul de sac dans une vigne.

Je n'ai pourtant guère envie de  revenir sur mes pas!

Observant le paysage, j'aperçois une maison à environ 300 mètres.(Mas St Jean des Sources?)

Il doit bien y avoir un chemin qui la relie au monde des vivants!

Afin de m'en rapprocher, je continue à pied en longeant une vigne, et je débouche enfin sur un étroit sentier aux herbes sèches particulièrement agressives.

 

Cinquante mètres pour atteindre un semblant de route goudronnée.

Et je repars avec la brise marine dans le dos,  légèrement favorable.

Je traverse  le marais « Près du Baugé »... réserve naturelle, peuplée de nombreux  oiseaux.

J'arrive enfin en vue de Villemarin, sous des résineux qui embaument.

Domaine de Bel Air, croix de Bel-Air... et je débusque un grand figuier.

J'y cueille quelques fruits à peine mûrs, qui me laissent aux mains comme une sorte de latex blanc.

A partir de ce moment, mon guidon va ressembler à ces antiques rubans d'attrape-mouches! J'aurai de plus en plus de mal à décoller mes doigts des freins ou des leviers de vitesse. GrandGrange copie ecran

Ainsi, je suis devenu le post-it vivant de mon vélo!!! Le pense-bête du VTT...

J'avoue que cette image me réjouit!

Je bifurque ensuite sur la D51, et je n'ai guère de peine à suivre une petit tracteur muni d'une remorque pleine de raisins fraîchement cueillis. L'odeur qu'il laisse derrière lui est vraiment agréable.

Mais l'intense  circulation de cette route m'effraie quelque peu.

C'est pourquoi je m'empresse de l'abandonner au plus tôt en tournant à droite vers le Mas de Serveille. Puis virage à gauche vers le Mas du Retour. (le  bien nommé!)

Longue ligne droite sur du goudron... et j'arrive en vue du domaine de la Grand Grange.

Une vigne a été vendangée... je m'en approche et je découvre avec plaisir des grappes que la machine a oubliées. Elles sont toutes poisseuses de jus de raisin, mais au goûter, je m'aperçois qu'il s'agit de blanc muscat. Assis dans l'herbe à l'ombre d'un immense pin parasol qui diffuse généreusement ses parfums de résine, le regard scrutant l'étang de Thau,  je déguste ma grappe, et je m'enduis encore davantage les doigts d'une glu sucrée. Grappes-doigts-poisseux--3-.jpg

Mais qu'est-ce que c'est bon!!!

Je tente quelques photos,  et j'ai ensuite bien du mal à ranger l'appareil dans sa sacoche tant mes doigts sont collants...

Après ces quelques minutes de repos, je reprends mon chemin  vers la D159...

Tout en me promenant entre des vignes de raisin noir non encore vendangées, je laisse sur ma droite l'Ecosite et son lagunage.

J'arrive enfin dans les premiers lotissements de Mèze...où l'on bétonne  avec frénésie...

Puis je débouche vers la  cave coopérative.

Surprise: alors que je m'attendais à savourer une odeur de raisin fraîchement cueilli au milieu d'une intense activité due au ballet des vignerons apportant leur récolte, je découvre que l'immense bâtiment est devenu... mairie annexe... Déception...

Je poursuis alors ma virée en empruntant l'ancienne voie ferrée aménagée en piste cyclable, pour déboucher sur l'entrée du  port.

J'adosse mon VTT sur un banc et,  avant de tremper mes mains dans l'eau  pour les débarrasser de la glu, je descends vers  les rochers où des colonies d'oursins ont élu domicile.

 

Puis je lave mes lèvres... c'est alors que le salé de l'eau se mêle suavement au sucré de mes dégustations précédentes.

 

Grappes-doigts-poisseux.jpg

Je remonte en selle pour longer les nombreux restaurants rive gauche du port. Passage par la Plagette,  puis sous le mur des Pénitents... le port des barques.

 

Le parc et ses jeux de boules...

Arrivée sur le terrain de tambourin coincé entre l'étang et le  camping...

Fin du voyage.

Mon compteur affiche alors 22 petits kilomètres.

 

Mais il me faut maintenant nettoyer mon guidon ainsi que les poignées: vous savez, la colle du post-it!!!

 

L'heure du repas approchant, j'aurai droit en apéritif à un petit verre bien frais... muscat de Frontignan oblige! Les-pieds-en-eventail.jpg

 

 

 

 

Mais pourquoi vous ai-je raconté tout ça?

Peut-être à cause du post-it évoqué précédemment!

 

Celui que l'on rédige en vue de ne rien oublier...

 

  -o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

 

  Détails de ce parcours avec Geoportail:

http://www.geoportail.fr/visu2D.docg=djoxLjEqYzptZXRyb3BvbGUqY3Y6MS4wKnZ2OjEuMSp4eTozLjU1OTk0MTQ0NTkwNzU1OXw0My40MTIwODYzMTAzNTA4NypzOjYqcHY6MS4wKnA6ZGVjb3V2ZXJ0ZSpsOlBob3RvfDF8Njd8MCxTY2FufDF8NjV8Mg%3D%3D

 

 

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C'est la crise!

19 Septembre 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Je campe à Mèze, dans l'Hérault... sur les bords de l'étang de Thau, face à la ville de Sète chère à Brassens...

Voyant arriver un soir deux camping-cars anglais d'une taille respectable,  mon voisin d'en face me glisse malicieusement: « C'est la crise... »

 

Ben voyons! Deux engins mesurant  au moins 8 mètres de long, hauts comme une maison de plain-pied, qui ont un mal de chien à se garer chacun sur un emplacement de 10m sur 7...

Un autre campeur est béat d'admiration devant ces « merveilles technologiques »,  et comparant  ces bijoux au paquet de sous  qu'il a mis dans son propre camping-car,  il estime leur valeur à plus de... 150.OOO euros. Hé... Une belle maison itinérante... sur 6 pneus!camping-car.jpg

C'est la crise, vous dis-je!

 

Pour preuve? L'un des ces mêmes voyageurs sur roulettes  me disant un matin, dans un impeccable français où perce à peine l'accent british: 

« Ben vous savez, le poisson,  il  est cher ici, et il n'y a guère de choix... »

Voyez  bien que  c'est la crise!

 

Autre preuve?

Ce citoyen suisse, bientôt à la retraite(?), qui l'autre soir me dit devoir émigrer prochainement vers la France, parce que la vie en Helvétie est devenue trop chère.

Les assurances maladies hors de prix; les médocs très chers et de plus en plus « dé-remboursés », à tel point qu'il va chercher son aspirine à Pontarlier!

Et même le chocolat Lindt, un temps figure de proue de la Suisse, qu'il achète chez nous!!

"Et j'vous parle pas de la viande...!"

Longue pause...

« Un jour, on pourra plus...  et encore, je suis pas dans les plus malheureux...

Vous savez, on parle de la Suisse comme un pays riche, mais c'est mal réparti... entre ceux qui sont pétés de tunes, et les autres... »

« Les riches, ils sont de plus en plus riches, en Suisse... mais les pauvres... on n'en parle pas.

Parce qu'il y a aussi des pauvres chez nous... sans système social comme chez vous!

Y'a même pas de syndicats pour élever la voix... même si parfois chez vous,  ils gueulent par principe, mais ça nous manque!!!"

Et puis après un long soupir:

"Le jour où ça va péter... »

Tout ça avec l'adorable accent chantant de nos amis helvètes francophones...

On connaissait les travailleurs immigrés… il faudra compter maintenant avec les retraités immigrés… d’origine suisse !

Petite question toutefois : notre Helvète sera-t-il   l'objet d'une reconduite à la frontière???

La crise, vous dis-je!

 

Meze divers 002-copie-1Mais c'est peut-être pas celle du bâtiment... à moins que ce ne soit celle du logement !

A voir  ces maisons que l'on construit ici partout. A Marseillan, à Mèze, à Montagnac (1er prix pour un terrain : 59.000Euros... et pas en bordure de mer…)

Très convoitée, cette partie proche du littoral  est devenue un immense chantier de construction. On y manque de place... tout est bon pour élever des murs et des lotissements et des résidences...

Coincée entre la mer et l'étang, la ville  de Sète est elle-même soumise à la frénésie bétonnière; les promoteurs ont réussi  à y conquérir vers le Sud l'immense trou de la carrière,  ainsi que  la lagune,  afin d'y construire des résidences aux tons orangés...

C'est que la  demande semble  nettement supérieure à l'offre! D'ailleurs les bureaux des agences et promoteurs immobiliers sont  chaque année plus nombreux.

Voyez bien que c'est la crise!

 

Malgré tout, je voudrais terminer sur un  clin d'œil, en vous  livrant  le message de cetMeze divers 003te immense  pancarte publicitaire érigée au pied du mont Saint Clair, tout près de la Marina: (je n'ai hélas  pas eu le temps de prendre la photo!)

« Ici, devenez propriétaires d'une  maison avec vue sur la mer... et parmi les oiseaux. »

Alors qu'une main anonyme a ajouté avec un pinceau noir:

« Non, merci!

Signé: les zoizos! » (sic!)

 

Quand je vous disais que c'était la crise!!!

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Le tuyau, la chaussure, et le pneu...

7 Septembre 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Jeudi 26 août, bien décidé à rencontrer le soleil, j'accroche ma caravane, direction le Sud.

Il fait beau, tout va bien.

Premier arrêt pour des raisons «physiologiques », et je m'aperçois qu'un bout de tuyau utilisé pour la vidange des eaux usées est sorti du coffre de caravane: il traîne par terre, ce qui a raboté le système de vissage en laiton. Je tente d'extraire le tout par dessous, mais, n'y parvenant pas, j'entortille alors le tuyau autour de la flèche caravane... Incident mineur.

 

Second arrêt vers midi pour des raisons « alimentaires ». L'aire choisie est très ombragée, avec des tables entourées de noisetiers. Juste avant le repas, je m'en vais faire ma petite récolte. L'estomac enfin lesté, nous remontons en voiture. Mais...

Une odeur tenace semble avoir envahi le véhicule. Je finis par m'arrêter, pour constater que ma chaussure gauche a écrasé un étron sans doute déposé derrière un noisetier sur l'aire précédente.

Pied gauche? Mais ne dit-on pas que cela porte chance!!!! (Attendez la suite...)

Changement rapide de godasses, et les « polluées » sont enfermées dans un sac plastique... jusqu'à la prochaine étape.

Second incident mineur.

 

Le thermomètre de la voiture indique un température qui monte allègrement... 35... 36... 37...

A une quarantaine de km au Nord de Cahors, je prends mon ticket au péage autoroutier de Gignac... Nous sommes alors à 41°C...

 

Crevaisons-006.jpgJ'ai à peine fait 2km qu'éclate alors un bruit inquiétant. Je pense alors avoir un problème au pneu avant droit de la voiture. Mise en route des warnings, arrêt sur la bande d'urgence. Nous enfilons nos gilets fluos, puis nous passons rapidement de l'autre côté de la barrière de sécurité.

Aïe! C'est le pneu droit de la caravane qui a lâché. Il a sans doute éclaté sous l'effet de la chaleur intense, et il a perdu dans la bagarre toute sa bande de roulement.

Qui a dit que mettre le pied gauche dans la m... portait chance, hein???

Je me saisis du téléphone portable:

« Allo, le 17?

  • - Ici peloton de gendarmerie... Que vous arrive-t-il? »

J'explique qu'il n'y a que des dégâts matériels.

 

« Où êtes-vous?  Demande ensuite le gendarme.

- Je circule en Nord/Sud. Je viens de franchir le péage de Gignac, que j'aperçois en regardant vers le Nord.

- Pas assez précis pour vous situer...

- Je peux vous fournir mes cordonnées GPS...

- Inutile, je n'ai pas les moyens de les exploiter.

- Ah bon... »

 

Me voilà un peu décontenancé...

Toujours le téléphone collé à l'oreille, je finis par effectuer une trentaine de mètres vers le Nord, et je trouve un petit panneau sur lequel je lis un nombre à 4 chiffres. Je m'empresse de le communiquer à mon correspondant, qui semble alors avoir des renseignements exploitables.

 

A partir de ce moment, il va suffire d'attendre le dépanneur, et se mettre en rapport avec Inter Mutuelles Assistance. Mais un gros morceau de caoutchouc traîne sur le milieu de la chaussée. Et cela m'inquiète pour la sécurité des autres usagers de l'autoroute. C'est pourquoi je me munis du triangle de signalisation que j'agite ostensiblement, et je marche plus en amont afin de donner l'alerte. D'un signe de la main, les routiers me disent qu'ils ont compris, et actionnent le clignotant vers la gauche pour dégager au maximum. Crevaisons-003.jpgMais, à mon grand étonnement, de nombreux automobilistes semblent ne pas tenir compte de mes gestes! Ils accélèrent comme des malades et doublent tout ce qui se trouve à leur portée!!!

Les patrouilleurs arrivent quelque temps plus tard. Ils balisent mon attelage voiture-caravane, puis enlèvent l'obstacle de caoutchouc.

Peu de temps après, c'est le dépanneur qui fait son apparition et grâce à ma roue de secours dont j'avais vérifié la pression avant le départ, il effectue la remise en état...

Je peux alors poursuivre ma route...

 

Mais... une question me taraude: comment se fait-il que la gendarmerie ne puisse localiser des « sinistrés » uniquement avec leur position GPS? La plupart des véhicules sont maintenant dotés de cet accessoire... Et au PC « alerte » une simple liaison Internet vers Google Earth, voire Mapquest, permettrait d'entrer les coordonnées et de « voir » où se trouvent précisément les paumés de la route!!!

 

Suite à cette mésaventure, aurais-je la chance, cette fois, qu'un responsable de la sécurité routière entende ma remarque???

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Juste une "petite" question d'éducation...

21 Juillet 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Hier au soir, avec mon épouse, afin de  fêter quelque anniversaire, nous décidons de nous rendre dans un restaurant un peu "chic" de la région.  Histoire de nous offrir un petit plaisir. serveurrestogimp.jpg

 

L'employé qui nous accueille est  élégamment vêtu de noir et blanc, et il arbore un joli noeud papillon.

Il  nous installe à notre table: "Madame et monsieur les professeurs, je vous souhaite une bonne soirée!"

Nous pensions être là incognito...  mais il est vrai que nous étions très proches de nos bases.

 

Et de fil en aiguille, il nous apprend que c'est l'une de ses jeunes  collègues qui lui a  révélé notre ex-profession.

Quelques instants plus tard, nous découvrons "l'indicatrice"... effectivement, c'est une  de celles que nous avons croisées  au détour d'une classe, une de  nos nombreuses anciennes élèves. Tout sourire.

Elle aussi porte une tenue faite de noir et blanc, stricte, mais  c'est souvent la règle dans l'hôtellerie un peu stylée.

 

Cela nous amène  tout naturellement à parler scolarité, éducation, relation avec les parents d'élèves...

Et de confidences en confidences, notre chef de rang finit par nous glisser une anecdote.

Que je vais essayer de vous transcrire.

 

"Tout dernièrement, j'ai  accueilli un apprenti. Il avait 16 ans, et avait choisi(?) de faire carrière dans l'hôtellerie.

La règle ici veut que le tutoiement soit proscrit, et comme je l'ai fait maintes fois avec d'autres apprentis, je me suis adressé à lui en le vouvoyant. 

Ce qui a eu l'air de le surprendre.

J'ai expliqué comment fonctionnait un établissement tel que le nôtre...   l'organigramme, l'aspect hiérarchique, le respect des clients et des autres employés....

Mais j'ai eu vraiment l'impression de prêcher dans le désert...

Puis je lui ai donné les consignes du jour.

C'est alors qu'il s'est rebiffé en me disant:

"Dis-donc, même ma mère elle me commande pas! Alors c'est pas toi qui vas me commander, hein? J'suis pas là pour recevoir des ordres!"

 

Que dire d'une telle réaction?

Mais il  paraîtrait  que ce ne soit pas si rare...

 

Notre homme en noir et blanc  s'est ensuite montré  nostalgique:

"L'éducation n'est plus ce qu'elle était, et il y a des parents qui sont loin d'assumer leurs responsabiltés.

Je suis père de deux enfants, et  j'espère bien pouvoir leur transmettre un minimum de valeurs..."

 

Juste une "petite" question d'éducation... n'est-il pas?

Sur laquelle on pourrait  cependant   disserter   durant de longues heures!

 

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Nokia 5800 XpressMusic

13 Juillet 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Qtek2020i--1-.JPGIl y a quelque temps de cela, j’avais hérité d’un Smartphone  Qtek 2020i, car il était devenu obsolète dans l’entreprise où de nombreux collaborateurs l’utilisaient. Société de consommation, quand tu nous tiens...

Mais moi, j’avais trouvé ce cadeau magnifique !

Pensez qu’il faisait téléphone (hé oui, quand même), qu’il fonctionnait comme un mini-ordinateur avec traitement de texte, agenda, tableur…

Doté d’un appareil photo… d’un  lecteur de fichiers son ou vidéo…

Qu’il était capable de se connecter Internet via WIFI, ou par le réseau téléphonique GSM…

Et si j’ajoute qu’il était également bluetooth…

Cette dernière option m’avait offert la possibilité d’acquérir un récepteur GPS/bluetooth; et   mon « téléphone » était devenu capable de me guider sur la route, de m’avertir des radars… 

Et en lui ajoutant le logiciel MemoryMap, je pouvais faire du VTT  en sachant  avec grande précision où je me trouvais, enregistrer mon parcours, visualiser tout ça sur Google Earth…

Le bon-heur !

Mais un jour… ce brave « téléphone » a commencé à me donner des signes de fatigue.

 

Je me suis donc tourné vers Internet afin de fouiner si je ne pouvais pas trouver  quelque chose dans le genre, sans trop casser ma tirelire.

 

DSCN1481.JPGEt voilà-t-y pas que je déniche chez Nokia un bidule nommé 5800 XpressMusic. Ouais, c’est bien joli, mais cela dépasse largement le  budget envisagé!

Je continue de chercher, et je tombe sur sa promo chez Auchan !

Je m’en vais donc acquérir le joujou… pour lequel on me précise qu’il est aussi équipé d’origine d’un logiciel de navigation.  « Gratuit ! » que me dit la vendeuse. « Et à vie ! »

  http://www.nokia.fr/services-et-applications/ovi-cartes/accueil

 

Alors ?

 Ben… ça fait quelques mois que j’utilise mon Nokia 5800…

Avec grande satisfaction… sauf en ce qui concerne ses connexions Internet intempestives. Je vous ai narré  les faits dans le menu détail. Et je n’ai eu d’autre solution que de lui faire annihiler ces connexions non souhaitées qui bouffaient mon crédit.

http://bernardino.over-blog.net/article-glisser-sur-une-peau-d-orange-47664554.html

Passons rapidement  sur  ce (gros) souci que j’ai en partie solutionné…DSCN1482.JPG

Mais  je découvre fréquemment  de façon ludique  des applications dont mon Nokia  tire profit avec une belle élégance.

 

Sachez tout d’abord qu’il fait en mieux tout ce que faisait mon Qtek. (exception faite dela connexion Internet via Orange!)

Que les mises à jours me sont signalées périodiquement par Nokia, et que cela s’effectue très facilement à partir de mon  ordinateur PC.

J’ajoute que le logiciel de navigation  voit sa cartographie évoluer régulièrement en tenant compte des différents aménagements routiers.

Je viens aussi  de découvrir que les radars fixes sont maintenant inclus dans la base de données !

 

Toujours à partir du site Nokia, d’innombrables applications peuvent être  téléchargées, dont certaines sont entièrement gratuites.

http://www.nokia.fr/

 

DSCN1484.JPGPour preuve, je viens  d’installer un niveau à bulles… bien pratique pour caler ma caravane. Gadget me direz-vous… peut-être !

 

Et puis  je tombe sur le logiciel Endomondo : http://www.endomondo.com/login

Un truc balaise que j’utilise maintenant comme tracker lorsque je sors faire du VTT en forêt…

 

Ben… je n’ai pas encore fini d’explorer les possibilités offertes par mon Nokia XpressMusic... avec lequel j'écoute aussi la bande FM grâce à son récepteur  radio  RDS. 

 

Ah, j’oubliais de vous dire un DSCN1483.JPGtruc quand même très  important : je m’en sers aussi (accessoirement?) pour téléphoner !!!!

 

Et puis un dernier détail : je suppose qu'au travers de  votre boîte mail  vous avez été parfois contactés pour  des chaînes  qui vous promettent un téléphone gratuit si vous renvoyez le message à dix personnes... ou autre faiboles du même style!

http://bernardino.over-blog.net/article-7294042.html

 

Non, non, là, il n’y a rien à gagner ! Et je ne suis même pas sponsorisé par Nokia pour les propos que je viens de tenir.

 

Ma joyeuse démarche est entièrement gra-tui-te !!!

Qu'on se le dise!!!

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Le vélo, c'est bien beau .... mais faut pédaler!

14 Juin 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Cela faisait  longtemps que je n'avais ni marché ni pédalé... et je sentais que je m'encroûtais.
 
Alors je me suis botté le cul, et je l'ai posé sur ma selle.Pocket-PC-Medion--1-.JPG

J'ai installé sur le guidon mon fidèle et antique Medion 95000, dont j'ai modifié le système de prises, qui me semble plus rationnel.

A noter que je lui ai commandé une batterie neuve via ebay... Parce que celle d'origine s'écroule en très peu de temps! (Même épaulée par la batterie branchée en parallèle, le bidule noir dont on voit sortir un fil rouge et un fil noir)

 

Le tracé est issu du logiciel MemoryMap, qui a enregistré tous les points sur la carte pendant mon périple... ( voir la carte ci-dessous: circuit couleur vieux rose)

 
J'étais parti pour faire un petit tour... un classique 15 bornes...
Et au fil des km, je me suis senti pas trop mal.
 
J'ai même escaladé le Montaigu! (Point culminant de mon parcours marqué d'un point rouge sur le graphique "altitude". Je sais, c'est pas le Ventoux ou l'Alpe d'Huez,  mais à mon niveau...)
 
C'est ainsi qu'à l'arrivée,  le compteur du VTT  m'a affiché presque 28 km... 
Cela faisait bien longtemps que je n'avais réalisé une telle distance, même sur du plat le long d'un canal!
Et aujourd'hui, non seulement c'était pas plat... mais tout n'était pas sur route, loin s'en faut.velo-du-14-juin-2010.jpg
J'ai  en effet parcouru du sous-bois, des chemins de terre défoncés.  Mais j'ai  aussi découvert des  chemins magnifiques,  étroits, encaissés, que je n'avais encore jamais parcourus. Il a fallu que je mette le pied à terre sur certains passages trop pentus, ou non roulants...

J'ai longé des plans d'eau, traversé des endroits où les coquelicots avaient presque pris possession des jeunes blés....

Partout, ça sentait bon le foin coupé...

 

Un lapin de garenne a traversé le chemin comme un fou... Il a failli me faire tomber.!

 Un peu plus loin, j'ai cueilli un petit bouquet d'églantines... que j'ai offert à mon épouse à l'arrivée.
Et puis en cours de route,  il m'a fallu regonfler deux fois ma roue arrière, qui recommence à pisser par la valve un liquide vert émeraude (bidule qui rend les chambres moins sensibles aux crevaisons qu'ils disent!)... Je vais donc devoir changer chambre et pneu, et comme ça je serai tranquille.
 
Bref, à part les épisodes qui "me gonflent"... le reste est très plaisant.
 
Petits plaisirs diront certains.
 
Ouais, mais tant qu'on peut encore appuyer sur les pédales.... Hein?
Moi qui n'étais surtout pas sportif...

Je m'étonne moi-même!

 

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Un week-end à histoire(s)

5 Juin 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

L'Histoire s'écrit-elle avec un « H » majuscule? L'histoire par le petit bout de la lorgnette s'écrit-elle avec un « h » minuscule? Mais toutes ces « histoires » rassemblées ne sont-elles pas les histoires des humains?

Attention toutefois à la chronologie!!!

 

Acte 1

Vendredi 4 juin,

Je suis convié à Villaines la Juhel pour l'inauguration d'une exposition dédiée à Robert Buron: on fête en 2010 le centenaire de sa naissance.

BuronExpo visible à la Médiathèque de Villaines du 4 juin au 28 août 2010.

Quelques dates:

En 1945, il est parachuté en Mayenne, dont sa femme est originaire. Il déclarera « Je fus élu avant de connaître vraiment la Mayenne ». Son oncle est le docteur Faligant, qui devient conseiller général de Craon. Il est élu député de la Mayenne et le reste jusqu'à 1959.

Il est élu conseiller général de Villaines-la-Juhel en octobre 1951, puis maire de la commune en 1953, poste qu'il conservera jusqu'en mars 1970.

Il est maire de Laval de 1971 à sa mort en 1973.

Plusieurs fois Secrétaire d'Etat et Ministre, signataire des accords d'Evian qui mettent fin, en mars 1962, à la guerre d'Algérie, Robert Buron a laissé une très forte empreinte dans le terroir mayennais,

Voir Wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Buron.

 

 

Acte 3

Samedi 5 juin

A quelques 30 kilomètres de Villaines la Juhel se trouve la charmante cité de Moulay. Sur laquelle doit passer la déviation contournant Mayenne. Mais voilà-t-y pas qu'en effectuant les travaux de terrassement, on met à jour des trucs bizarres. L'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) est alors chargé d'un immense chantier de fouilles (11ha) s'étendant sur le tracé prévu pour la déviation. Et en ce week-end de juin, une opération « Portes Ouvertes » est organisée sur le site. . .

 

Moulay fouillesJe m'en vais donc profiter de l'aubaine et apprendre sur le terrain tout un tas de choses concernant nos ancêtres, les Gaulois. « Plus grand site actuellement identifié sur le Massif Armoricain, l'Oppidum de Moulay fait partie des dix plus vastes sites connus pour la Gaule. Cette agglomération fortifiée était selon toute vraisemblance le chef-lieu de la cité gauloise des Diablinthes, peuple dont le territoire occupait l'actuel tiers nord du département de la Mayenne... »

Un chapitre de la « Grande Histoire »! De ceux qui ont laissé une immense empreinte sur le territoire mayennais.

http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Sites_archeologiques/p-909-Moulay.htm

 

Mais me direz-vous, où est passé  l'acte 2?  Aurais-je des problèmes avec la chronologie historique?

Ah, c'est vrai, j'avais oublié... Alors passons à l'...

 

Acte 2

Parce que je ne vous ai pas expliqué pour quelles raisons j'étais acteur dans l'acte 1 du vendredi 5 juin! Rassurez-vous, j'y étais en tant que modeste « figurant »!

C'est que les organisateurs de l'expo « Robert Buron » ne sont autres que les membres de l'association « Oribus »... http://oribus.fr/

Oribus 78Qu'ils ont déjà édité un bouquin sur le canton de Villaines... et que par le plus grand des hasards ils sont tombés sur mes historiettes. Vous savez, celles que je distille sur ce blog sous la rubrique « Chroniques des  années 50 »... Et, autre hasard, je suis natif de Villaines la Juhel. (Ah, cette fois, vous avez reconstitué une partie du puzzle!)

J'avais rédigé en son temps une petite page sur mes souvenirs de la « Rue du Bignon » de Villaines où je suis né... la revue l'Oribus a donc décidé de publier  mes souvenirs de gamin dans le dernier numéro (78).

Tout ceci coïncidant avec le vernissage de l'expo...

Comme quoi la Grande Histoire peut rejoindre la toute petite histoire (ou inversement!), celle que l'on voit par le petit bout de la lorgnette... Celle qui ne laisse qu'une toute petite empreinte sur le territoire mayennais,

Fin de l'acte 2... et de la pièce!

Tomber du rideau.

Le figurant vous salue bien...

 

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Bernard Chardon... Nourriture spirituelle?...

23 Mai 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

En ce week-end de Pentecôte presque caniculaire, les Amis de Bernard Chardon (ABC) organisaient une exposition de ses toiles à la chapelle du Bois du Tay (53160 Hambers, près de Bais).

Prêtre atypique, ce personnage attachant nous offre ses couleurs avec générosité.

Il est également auteur de nombreux vitraux...

 

http://www.ami-bernard-chardon.com/

 

Je ne me  prive pas de cette  nourriture artistique dans un lieu habituellement consacré aux nourritures spirituelles.

 

Et pourtant, les nourritures terrestres sont toutes proches!

Car, pendant la visite, mes narines sont "agacées" par une forte odeur de viande grillée... qui contraste avec la fraîcheur habituelle du lieu.

 

Au  cours de ma visite, je prends  plaisir à feuilleter la dernière publication: Bernard Chardon visite les fables de la Fontaine... Chardon-La-Fontaine.jpg

Je savoure... Et j'achète l'ouvrage.

 

Puis je quitte la Chapelle pour m'asseoir sur un banc bien  à l'ombre,  juste à côté de l'entrée. Je peux tout à loisir  constater  à nouveau combien la clairière est abondamment remplie de gens venus pour pique-niquer. Ils savourent le calme du lieu,  et  leur repas traîne en longueur.

 

A ma gauche, une autre  famille se prélasse sur une  couverture dépliée  à même le sol herbeux.

Installé à  quelques mètres afin de ne pas enfumer tout son monde, le patriarche s'active à faire griller des morceaux  de viande sur un barbecue portatif.

C'est donc lui qui "embaumait" l'exposition avec une odeur d'encens pas vraiment très catholique!

 

Le repas semble pourtant s'achever.

Echangeant quelques mots qui me semblent être en langue arabe, les plus  jeunes enfants quittent alors "la cène" et s'en vont  taper dans un ballon de foot.

Puis on  sort la  bouteille "thermos".  La mère de famille verse délicatement le thé  chaud  dans de petites tasses.

Chacun déguste.

 

Je suis toujours seul sur mon banc.

C'est alors que, sortant du groupe,   une jeune femme s'avance vers moi.

Elle me salue, et  me propose très poliment:

"Voulez-vous un morceau de poulet?

-???  (Etonnement!)

- Nous en avons fait trop griller, si cela vous chante, nous pouvons vous en offrir..."

 

Je suis fort surpris...

Ainsi donc, on m'offre cette fois une véritable  nourriture terrestre!

Mais  je décline poliment l'invitation:   je n'ai pas vraiment faim... (il est en effet 16h30)... et il faut signaler ce détail amusant:  le poulet figurait à mon menu du  midi!!!

 

J'avoue  pourtant que je ne m'attendais pas à une telle situation en ce saint dimanche de Pentecôte!

Magnifique fable dont il me resterait cependant à écrire la morale.

 

Mais ne devrais-je pas  demander  l'aide du bon la Fontaine et de son complice l'abbé Chardon?

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