geocaching
Géocaching en forêt de Bellebranche
Mercredi 13h15... Mon smartphone sonne... C'est mon ami Félix qui me propose d'aller faire un tour en forêt de Bellebranche.
Dans la mesure où mon emploi du temps est suffisamment élastique, je le rejoins à Evron et nous mettons cap au Sud.
Arrêt près du plan d'eau dit de Curecy, et nous entamons la boucle dans le sens anti-horaire. Pour découvrir la cache N°2, qui s'avère être particulièrement ingénieuse.
Nous enchaînons avec la 3... dont l'indice est bien à l'abri... avec cette photo spoiler:
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Il nous faudra effectuer nombre de contorsions pour enfin découvrir cette fichue boîte vraiment fort bien à l'abri.
Avec la 4, c'est cuicui... Et c'est en sortant d'un petit chemin que nous croisons 4 personnes... Avec lesquelles nous entamons la causette...
"Vous marchez?
- Si on peut dire. En fait nous pratiquons le géocaching..."
Moyennant quoi, il nous faudra expliquer,,,
Et tout en marchant, nous approchons de la cache N°5, avec un gros arbre comme spoiler, et cet indice: "Levez les yeux"
Six paires d'yeux s'affairent donc à détailler le moindre détail, quand Maïwenn propose: "On dirait qu'il y a une boîte, là!"
Elle a raison. Et immédiatement, elle suggère de grimper! Son grand-père lui fait alors la courte échelle. Et nous récupérons le logbook que nous remplissons avec soin.
Suite à la remarque de la fillette: "Ah ben on continue, c'est trop bien!", nos accompagnateurs décident de modifier leur balade, de façon à poursuivre les découvertes.
La grand-mère nous questionne afin de prendre le maximum de renseignements. Quant aux deux gamins, ils se piquent au jeu, demandant à combien de mètres se trouve la prochaine cache, revenant vers mon smartphone pour détailler la photo spoiler, observer les arbres qui pourraient correspondre à l'indice.
Et nous progressons ainsi de cache en cache... faisant en sorte de ne pas avoir trouvé, et laisser aux deux enfants le plaisir de débusquer "le trésor". Je revois encore le regard épanoui d'Edgar (4 ans) lorsqu'il a mis la main sur un hérisson, un escargot ou un reptile!
Mais ses petites jambes commencent à montrer des signes de fatigue...
Arrive le moment où l'on trouve la letterbox, et son tampon.
Et comme nous avons pris la précaution de noter tous les indices permettant d'accéder à la cache bonus, nous voici à quatre pattes dans l'herbe en train d'effectuer des calculs, avec l'aide de Maïwenn, bien sûr!
Mais dans la mesure où nous avons cheminé en tenant compte des petites jambes d'Edgar, nous n'aurons que le temps de nous rendre à la bonus, que nous laisserons découvrir par papy et sa petite-fille.
Tout au long du périple, les grands-parents ont pris de nombreux clichés... Et j'aurais bien voulu être petite souris pour assister au débriefing des gamins après leur retour à la maison familiale!
Les parents ont dû être submergés!
La carte ci-dessus montre les caches trouvées (en jaune). Il nous restera donc à finir ce circuit, avec les 6 caches situées de l'autre côté de la route.
Juste avant de conclure: heureusement que nous avions enregistré les caches avant notre départ, car Félix et moi étions la plupart du temps sans réseau! Il nous a fallu attendre jeudi matin pour comprendre ce qui semble être à l'origine de cette déficience. Une antenne apparemment victime de malveillance du côté de Changé!
Quel bilan pouvons-nous tirer de cette sortie?
Remercier tout d'abord Carreth, le poseur, pour la qualité et la diversité de ses caches.
Et nous réjouir d'avoir partagé de bien jolis moments avec deux gamins et leurs grands-parents qui nous ont semblé "vaccinés"!
Cela fait aussi partie des joies que peut procurer le géocaching!
De l'eau, de la boue, et peu de caches
Mercredi 7 septembre 2022.
La nuit a été mouvementée, particulièrement autour de Montpellier, avec des cumuls de pluie impressionnants.
Mais ce matin, la météo semble nous accorder une trêve.
J’en profite pour enfourcher mon fier coursier, direction l’abbaye de Valmagne.
Où je n’ai aucune difficulté pour trouver la première cache que je visais. Sauf qu’elle se trouvait au pied d’un platane, au milieu d’un tas d’immondices. Fallait avoir envie de se la faire.
Puis je prends la direction du domaine de Bessilles, en faisant un léger crochet vers une boîte située au bas d’une vigne… Mais pour y accéder… les pluies de la nuit ont opéré un joli boulot.
Je décide de ne pas aller plus avant, le retour vers la route sera cependant plus que laborieux !
Je fais une pause à l’entrée du chemin qui mène au mas Sainte Marie.
Quand, juché sur un petit tracteur, un viticulteur s’arrête à ma hauteur, ouvre sa cabine, et me propose de remonter avec lui afin que je puisse doucher mon VTT !
Super sympa, le bonhomme.
Arrivé au domaine de Bessilles, je cherche une nouvelle cache, sans résultat. Je m’en vais voir l’hôtesse du point vélo… qui me dit que cette cache a la fâcheuse manie de disparaître.
Elle me propose alors de rendre visite à une autre boîte, située sur le domaine ; mais il faut faire un peu d’escalade ! Non merci, j’ai déjà assez souffert.
On observe ensemble la carte des circuits vélos, et elle me conseille de suivre l’itinéraire A1 afin de rejoindre Mèze.
Circuit qui peut me conduire tout près du parc des Dinosaures. Deux caches possibles...
Léger crochet. Traversée de flaques et de grandes mares de boue, encore et encore…
Tout ça pour me rendre compte que le parc est fermé !
C’est bien ma veine !
Devant le constat d’un énième échec, je décide de rentrer, non sans passer par la station de lavage « Eléphant Bleu »
Et au moment où je la quitte, je vois arriver deux vététistes aux roues bien crottées ! Y’a pas que moi !
Bilan des courses : presque 24 km, une seule cache trouvée, une grosse déception alliée à une fatigue physique évidente.
On essaiera de faire mieux la prochaine fois !
Géocaching, graffitis, fromage et chocolat...
En ce début juillet particulièrement agrémenté de soleil... j'aime bien sortir afin de profiter un max de la nature.
Que ce soit à travers l'aéromodélisme, le VTT ou le géocaching, je dispose là de trois champs d'action divers et parfois complémentaires.
Pour le géocaching, je suis la plupart du temps flanqué de mon coéquipier Félix... qui ne pratique pas le vélo!
Mais ces derniers temps, il n'était pas disponible. Et moi, je piaffais quelque peu, tout simplement parce que je "scorais" 2.994 caches à mon compteur, et que je lorgnais les 3.000. Il m'en manquait donc 6...
Et puisque je me trouvais seul, pourquoi ne pas envisager une sortie avec mon VTT vers un gisement intéressant du côté d'Alençon... Nombreuses caches disposées le long de la voie verte aménagée à partir de l'ancienne voie ferrée qui remontait de Mayenne/Pré en Pail?
Et c'est ainsi que j'ai mis mon coursier sur le porte-vélo au cul de la bagnole, direction l'Orne voisine.
Arrêt sur le parking destiné aux utilisateurs de cette voie verte... et c'est parti, vers l'Ouest...
J'enchaîne les découvertes... sans trop m'attarder aux caches qui me résistent.
Arrivé au terme de la "descente", je fais demi-tour pour repartir en direction d'Alençon... et enfin signer ma 3.000ème découverte!
Grâce à mon VTT électrique, la distance entre deux caches me semble relativement courte...
Jusqu'à ce que j'arrive face à la GC9F1VG intitulée "La voie verte - des cailloux."
Avec cette photo indice:
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Guidé par le GPS, je m'approche du point zéro, et je déniche aisément la boîte... sous le regard de deux personnages installés à l'autre bout du pont.
J'inscris mon pseudo sur le logbook... puis je m'approche d'eux.
Ce sont des "graffeurs" qui ont entrepris une oeuvre sur un grand pan de mur... L'odeur dégagée par leurs aérosols est particulièrement envoutante... et la conversation s'engage.
Bien évidemment, ils m'interrogent pour savoir à quoi je joue... j'explique, et ils me confient que le géocaching pourrait peut-être leur apporter une certaine notoriété.
Je raconte d'ailleurs qu'à Laval, un géocacheur a concocté une "adventure lab" intitulée "Street art in Laval"
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Je serais volontiers resté plus longtemps avec eux, mais j'avais envie de conforter le nombre de mes découvertes... je les ai donc quittés, en leur promettant de les revoir à mon retour...
J'ai donc ré-enfourché mon VTT, jusqu'à ce que je parvienne au bout de la voie aménagée, après quoi, j'ai fait demi-tour.
Sous le pont, j'ai à nouveau papoté avec mes deux lascars... et en les quittant, je les ai salués amicalement.
Revenu à mon point de départ, j'ai remis mon coursier sur son support, non sans avoir remarqué qu'une cache se trouvait à portée de tir... Je m'y suis donc rendu en voiture... GC4VMZC
CHAPELLE DE L’ENFANT JESUS DE PRAGUE - DAMIGNY
Et j'ai commencé à chercher, smartphone en main, jusqu'à ce que je croise un monsieur qui avait déjà enfilé son casque et qui s'apprêtait à quitter les lieux.
"Vous cherchez quelque chose?
- Heu non, je pratique un jeu de piste, et je souhaite trouver une petite boîte qui se trouve près de cette chapelle.
- Ah, mais c'est intéressant! Est-ce que je peux chercher avec vous?
- Bien sûr!"
Et nous voici tous les deux à fouiner, jusqu'à ce que, après m'être agenouillé... je trouve!
L'homme est ravi! Et après que j'aie eu logué, il me propose:
" Avec cette chaleur, vous avez peut-être soif?
- Non je vous remercie, j'ai mon bidon dans la voiture.
- Mais vous avez peut-être une petite faim?"
Et le voilà qui ouvre le coffre installé à l'arrière de son scooter, pour en sortir deux boîtes... qu'il me présente. "Servez-vous!" me dit-il.
Ce qui me permet de déguster deux ou trois morceaux de Cantal frais, puis quelques morceaux de chocolat noir!
Et lui de m'expliquer: "Nous venons d'accueillir un groupe de marcheurs à qui nous avons fait visiter la chapelle, puis nous leur avons offert une petite collation. Vous savez, les gens qui viennent ici sont forcément nos amis!"
J'en suis resté baba.
Je l'ai remercié pour la chaleur de son accueil... Puis je suis retourné à la voiture.
Juste avant de conclure, je voudrais vous inviter à revenir sur le titre de ma publication:
"Géocaching, graffitis, fromage et chocolat"
Je suppose que, si au départ il vous a intrigué, vous savez maintenant le pourquoi du comment!
Je suis ravi de vous avoir rapporté une expérience fort enrichissante grâce au géocaching!
Et que dire du côté chaleureux des gens que j'ai pu rencontrer?
Reprise VTT après très longue pause
Il faut dire que si je n'ai pas été très courageux, la météo ne m'a guère poussé à l'être.
Mais en ce dimanche très ensoleillé, j'ai eu comme un déclic, et j'ai enfourché ma bécane... avec une petite idée derrière la tête. Mais vous saurez plus tard!
Je suis donc parti en direction d'Hambers, vent dans le dos. Il est évident que ça aide.
Traversée du hameau de Chellé, et arrivée à l'arrière du plan d'eau de Gué de Selle... Où dépassant de nombreux marcheurs, je finis par bifurquer à droite, dans un chemin débutant par une énorme flaque d'eau.
Mon objectif? Aller dénicher la toute nouvelle cache posée par mon neveu Christophe. Coordonnées en main, je tourne un peu avant de mettre la main sur la jolie boîte.
Et quand j'écris "dénicher"... c'est bien le cas tout de même. Joli travail auquel j'accorderai un Point Favori. Et déroulant le logbook, que vois-je? Mes amis Pierre et Magali ont été les premiers à trouver. Malicieux et sachant que je n'allais pas tarder à les imiter, ils y ont inscrit: "Coucou Bernard". Belle complicité, n'est-ce pas?
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J'effectue ensuite un demi-tour pour me retrouver sur l'anneau qui fait le tour de l'étang... Passage devant la guinguette et ses Rosalies très colorées. Actionnées elles aussi à la force des mollets.
Un arrêt boisson près d'un arbre en fleurs...
Et je continue sur la liaison qui m'emmène vers Sainte Gemmes le Robert. Toute cette partie de mon circuit était relativement plate. C'est maintenant que les choses sérieuses vont commencer, en attaquant la côte vers la Grande Barre.
Mon smartphone se met à bipper. Je m'arrête, pour découvrir un message de géocacheurs signalant leur échec à propos de ma cache "Statue du Mont Rochard". Je n'ai donc plus qu'à tourner à droite afin de me rendre sur place, et constater que ces débutants n'ont pas encore toutes les ficelles pour débusquer des caches classiques, car la boîte est toujours bien en place.
Là encore je fais demi-tour, pour bifurquer ensuite à droite vers Longuelaine, La Pagerie, l'Hermangerie, Vaugroux...
Au sommet d'une bosse, je m'arrête pour prendre une photo de Bais...
Descente vers le bourg, et je ponctue ma sortie par un traditionnel tour de notre plan d'eau.
Bilan des courses:
Strava me crédite de 34.450km.
Quant à ma batterie, elle est loin d'être à genoux puisqu'elle me dit posséder encore une autonomie de 40km en assistance "boost"
Toujours est-il qu'en cette fin février, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir déjà attaqué le printemps!
Les vieux de la vielle font du géocaching
En ce 22 décembre, mon acolyte Félix et moi avions un premier objectif: finaliser la cache Quizz Musique GC89D0G posée à Mayenne près de l'ancienne gare par l'ami Xavier.
Cache un peu particulière faisant partie de la catégorie "Reverse". A savoir qu'on nous donne rendez-vous à un endroit précis, et après avoir téléchargé un petit fichier indispensable, on part vers le point final où doit se trouver la boîte,
Sauf que, nos premières tentatives ont été foireuses.
J'ai donc contacté le poseur en lui faisant part de nos problèmes, et il nous a gentiment fourni les derniers "tuyaux" nécessaires.
Moyennant quoi, nous avons mis la main sur la "finale".
Puis nous sommes partis en direction de la Mayenne. Où nous avions à dénicher 3 boîtes, les 49, 50 et 51, répertoriées "#Le halage en aval de Montflours".
Mais comment accéder au halage pourtant si proche, pour lequel aucun chemin court ne semble à portée?
Qu'à cela ne tienne!
Nous avons stationné la voiture près de la ferme de l'Ame... franchi une première clôture de barbelés, puis une deuxième. Partie de rigolade entre deux vieux copains dont l'un appuie le pied sur le fil du bas tout en maintenant celui du haut avec la main afin de procurer une "ouverture" à l'autre! Les vieux de la vielle à quatre pattes dans l'herbe!
Cependant, si vous suivez un tant soit peu nos tribulations, vous avez dû comprendre que rien ne nous arrête!
Mais après cet exercice physique, à nous les 3 caches à venir!
Nous avons donc rapidement résolu les N° 49 et 50!
Je voudrais toutefois m'attarder sur la 51, pour laquelle on avait ce sibyllin renseignement:
"Avant tout, soyez observateur, manipulez délicatement.
C'est une Difficulté D3 (sur une échelle de 5), fournir un indice ou une photo spoiler réduirait la difficulté."
Une fois arrivés sur zone... on se doutait bien de l'endroit où il allait falloir glisser nos menottes.
Sauf que les premières investigations nous font tomber sur un leurre. Mentionnant avec malice "Trop facile!"
On continue de chercher... sous l'oeil peu amène de certains marcheurs.
Jusqu'à ce se présente un trio. La femme la plus âgée engage la conversation...
On explique gentiment ce qu'on cherche.
Sa fille embraie en posant de nombreuses questions, sous le regard de son fils, un ado d'environ 17/18 ans... qui ne dit mot...
Mais qui, après avoir observé tout ce joli monde, finit par laisser filtrer au travers de son épais cache col (il fait moins deux degrés) cette phrase narquoise et assassine:
"Ce serait pas ça par hasard que vous chercheriez?"
"Bravo Lorenzo," clame alors sa mère d'un air triomphant!
Ben ouais! Lorenzo avait mis la main sur le joli camouflage après lequel nous nous échinions.
Il a bien évidemment fallu continuer les explications, jusqu'à ce que la mère de l'ado nous dise:
"Mais c'est bonnard, vot' truc! Comment on fait pour pouvoir jouer à ça?"
Bref, j'ai toujours pensé qu'il y avait moldu et moldu.
En l'occurrence les trois moldus croisés ce jour vont sans aucun doute rejoindre nos rangs.
Et ça, comme le dit la dame, "Ben c'est bonnard!"
Merci aux Fouilloux pour cette série de caches, et un PF particulier pour celle-ci! (PF= Point Favori attribué quand on a particulièrement savouré)
Et comme il nous restait un peu de temps, nous avons effectué un léger(?) crochet afin de "cueillir" les récentes caches "In memoriam" posées par Drager 53 à l'entrée des cimetières.
C'est d'ailleurs grâce à ce dernier que j'ai appris ce qu'était un taphophile!
Deux boîtes assez facilement trouvées.
Et contents de notre journée avec un score de 6 caches "found it", nous avons regagné nos pénates.
La soirée s'est achevée en compagnie de nos épouses respectives autour d'une pizza.
Il fallait bien qu'on "arrose" dignement notre dernière sortie de l'année!
Après quoi nous avons convenu de nous retrouver début 2022 pour continuer notre petit jeu et engranger des découvertes parfois "subtiles", comme en témoigne ce panneau accroché à la charpente d'un lavoir...
Endroit que nous n'aurions jamais eu l'opportunité de visiter sans le géocaching!
Bonne année à toutes et à tous!
Géocaching au bois de l'Huisserie
Lundi 18 octobre...
Un ciel gris et bas... Je me dis que ce n'est pas un temps à mettre un "paroissien" dehors.
Sauf que... vers 13h15, je reçois un message ainsi libellé: "Si tu es disponible, je t'attends pour une sortie géocaching!"
Je pars à rire, en me demandant si mon acolyte n'est pas en train de plaisanter. Je me saisis donc du téléphone... et il me confirme qu'il est vraiment sérieux!
Qu'à cela ne tienne. Je prends mon véhicule, et sur la corniche du mont Rochard, un épais brouillard procure une visibilité vraiment réduite.
Arrivée à Evron... où je fais part de ma tiédeur. Mais mon ami Félix se montre très (trop?) persuasif...
Et nous voilà partis en direction du bois de l'Huisserie.
Il faut bien avouer que la recherche de caches au plus près de chez nous devient difficile, tant nous avons "ratissé" le terrain.
De plus, la série que nous avons entamée fait partie de ce que l'on appelle un géoArt. A savoir que toutes ces caches identifiées par un point d'interrogation sur fond bleu forment un G majuscule. Mais leur position sur la carte est fictive.
Pour obtenir les véritables coordonnées GPS, il faut auparavant déchiffrer les énigmes proposées par le poseur, à savoir Olivier du Team CBO.
Et je dois avouer que j'en ai bavé! Même avec utilisation d'un magnifique outil en ligne tel que GCODE. Il m'a fallu faire appel à des chevronnés afin d'obtenir le petit (grand?) coup de pouce m'orientant peu ou prou vers la solution. (Merci à Christine, aux Fouilloux, et à quelques autres.
Ayant décodé l'emplacement exact de ces 53 caches, j'avais proposé à mon ami Félix d'aller gambader dans ce bois.
Une première sortie se solde par 7 caches trouvées. Une deuxième, et encore 7 caches.
Mais revenons à ce lundi 18 octobre...
Au fur et à mesure que nous approchons de Laval, le brouillard se transforme en bruine... Tenace et incessante.
Nous débarquons près du centre équestre, et la chasse commence. Heureusement que nous sommes en sous-bois, l'eau du ciel nous touche moins que si nous étions en terrain découvert.
Et nous enchaînons les "trouvailles".
Jusqu'à ce que mon compagnon soit aux anges en découvrant qu'il va pouvoir (enfin) mettre en oeuvre ses talents de grimpeur.
La boîte contenant le livre de bord (nommé logbook) se trouve tout en haut de ce têtard!
Félix aura encore l'occasion de jouer les alpinistes sur la N° 17.
Sachant que la gentille(?) bruine nous accompagne encore et toujours.
Au détour d'un chemin, cette cabane...
Et puis... et puis... il faut bien reconnaître que nos vêtements censés nous protéger de l'humidité finissent par demander une trêve.
Et puis... et puis... je caressais le secret espoir d'atteindre 2.600 caches trouvées... (ce qui fut fait sur la N° 26... curieux, non?) Et qu'avec 13 caches obtenues aujourd'hui, j'ai dépassé de 3 unités.
Retour à la voiture.
Et c'est confortablement installé à l'abri que je questionne mon smartphone. L'application STRAVA nous crédite de 6.890km... avec une moyenne inférieure à 15minutes/km... soit légèrement plus que 4km/h... sous la pluie:
Pourquoi une telle distance, alors que les caches pourraient se trouver à minimum 170 mètres l'une de l'autre? Sans doute parce que le poseur a voulu occuper le maximum de terrain.
Vous trouverez ci-dessous la trace enregistrée par Strava... avec des "zigouineries" autour de certains points où le GPS se montrait imprécis pour nous indiquer l'emplacement exact. Heureusement, nous avions à notre disposition tout un fichier avec la photo de chaque environnement de cache... Ce qui nous a conduits très souvent près de l'arbre au pied duquel se cachait la boîte. (Merci à Gipsy 53😉)
Pour dresser un rapide bilan: nous en sommes à 27 caches trouvées sur 53 (la Mayenne?)... Il nous en reste donc encore 26... sachant que la partie Est du bois est nettement plus tourmentée du point de vue relief.
Mes pauvres guiboles vont encore être mises à contribution.
Mais quand on aime...
Géocaching autour d'Erquy
Le Club d'Aéromodélisme de Bais auquel j'appartiens avait programmé une "sortie vol de pente en bord de mer" pour le samedi 25 septembre 2021.
Mais, dans la mesure où mon "vieux" complice Félix possède un pied à terre tout près d'Erquy, il avait proposé qu'on partage sa demeure en arrivant dès le mercredi après-midi.
Ce qui nous permit d'effectuer un vol dans la soirée en nous rendant au cap.
,
Et le lendemain? Ben un vent anémique et mal orienté! Ce qui nous amena à changer d'activité, dans la mesure où nous sommes également adeptes du géocaching.
Il faut reconnaître que le coin est très fertile, et qu'à chaque fois que nous nous y rendons, nous découvrons de nouvelles caches.
Parmi les différentes sorties effectuées, il en est quelques-unes qui m'ont laissé de très bons souvenirs. Je citerai par exemple "l'adventure" de Plévenon, ratée en juillet faute de réseau 4G.
Ou bien celle intitulée "La vie en rose d'Erquy" offrant de bien jolis panoramas.
Nous avons également poussé nos investigations de l'autre côté du Val André, le long du GR34... montées et descentes garanties!
Une série nous a particulièrement plu: "le chemin des mille visages" près de Lamballe... Un artiste local utilisant chaque tronc disponible afin d'y exécuter une sculpture. GC9A5NN
Je crois quand même que le "must" a été réalisé le samedi après-midi.
Direction "Les Sables d'Or" où après deux caches relativement faciles, nous décidons d'attaquer "Les Sables d'Or vue d'en haut" (GC8YKTK), puis "Le quai Barrier". (GC903FD)
Il faut dire que cette dernière se trouve tout en bas, près de la carrière de granit rose. Et si la descente est "technique", que dire de la remontée? Très physique!!! S'apparentant presque à de l'escalade. Mon équipier m'a largué, m'attendant sagement tout là-haut avec un large sourire!!!
Puis nous avons traversé la route afin d'entamer la série "suspendue". GC94NJ9
C'était apparemment un cheminement en sous-bois et plat! Pas pour me déplaire. Mais, le poseur précisait qu'il fallait tout d'abord aller à un point précis afin d'y récupérer un outil indispensable. Et nous y avons découvert? Une "guignette"!
Un long morceau de bois au bout duquel se trouve une fourche en V.
Nous avons dès lors compris que les boîtes allaient se trouver en hauteur, et que l'outil s'avérait indispensable, dans la mesure où il est impossible d'escalader les pins! (Ce qui m'a valu cette réplique de la part de mon cousin Pascal: "Un fourché pour les caches hautes, ça évite de déchirer un jean 😜
Hein? Bernard, souvenir d'une rencontre fortuite sur la corniche de Pail!)
Et comme ces fichues boîtes ne se trouvaient pas au bord du chemin, il nous a fallu adopter le mode "brousse" pour nous frayer un passage au milieu des branches et des fougères!
Arrive le dimanche matin, où le vent semble cette fois plus propice au modélisme... mais je crois que mon équipier avait dans l'idée de parcourir le Cap à la recherche des nouvelles caches...
Là encore, la moisson a été plutôt bonne, et les jambes mises une nouvelle fois à rude épreuve par les montées successives.
De retour au parking... nous avons découvert toute une bande de modélistes venus de la région parisienne. Et nous? Ben devant l'affluence, nous avons jugé plus sage de laisser nos modèles dans le coffre!
Bilan de cette sortie: 10 minutes de vol, le palier 2.500 caches dépassé avec 2.537 découvertes (soit 62 au cours de ce séjour...)
Quelques "dégustations locales" ayant agrémenté notre escapade!
Et de nombreux kilomètres parcourus à pied...
Qui après ça pourrait prétendre que le géocaching n'est pas un sport?😀
Circuit géocaching de Pierre Fontaine
Lorsque ce matin, je sors mon smartphone du mode avion, des alertes défilent, signifiant que de nouvelles caches viennent d'être publiées...
Et je me dis qu'il serait normal d'aller faire un tour du côté de Sainte Gemmes le Robert pour au moins deux raisons.
1- C'est tout près de chez moi.
2- Le circuit a été concocté par mon neveu Christophe, lui qui m'a initié à ce jeu.
Je me dois donc de ...
Je monte dans ma bagnole, pour ensuite, chaussé de grosses godasses et bien couvert, entamer le périple en commençant par cette n°1... à pied.
Sympa...
Sauf que la pluie va s'inviter bêtement, et qu'elle me fera interrompre ma promenade avant d'avoir tout déniché...
Un peu dépité, j'arrêterai ma quête après avoir engrangé 8 caches tout de même.
Il faudra donc que j'y retourne.
Et, dans la mesure où le ciel a daigné s'éclaircir durant le repas, j'y suis retourné l'après-midi... Mais cette fois, j'avais pris la précaution de mettre mon VTT électrique sur le porte vélo,
C'est ainsi que j'ai repris le chemin à partir de la n°1.
En repassant là où j'avais déjà marché le matin. C'est nettement moins usant pour mes vieilles guibolles! D'autant plus que parfois ça monte dur!!! Heureusement, les descentes dans le vallon sont sympathiques, mais il faut presque aussitôt entamer une autre grimpette!
Le challenge de l'après-midi consistait donc à découvrir 6 caches, plus la bonus!
Je les ai toutes trouvées, avec plus ou moins de difficulté.
Au final, j'ai réalisé toutes les caches en FTF...(premier à trouver... First To Find)
Un exploit pour un type comme moi qui ne court pourtant pas systématiquement après ce genre de challenge.
Pour conclure, je peux affirmer que le travail effectué est digne de GRV53. (c'est le pseudo de mon neveu Christophe)
Caches variées, parfois vicieuses.
Logbooks impeccables.
Du boulot de pro.
Merci à mon neveu de m'avoir initié à ce jeu, et gros MERCI à lui pour la réalisation de ce circuit très vallonné que je vous encourage vivement à réaliser.
Quand mon Solius retrouve une seconde jeunesse
Solius Mulitplex... modèle en mousse qui fut décrié par les puristes ne voyant que par les fuselages en fibre et les ailes coffrées.
Le mien est sorti des ateliers en juin 2013... cela fera bientôt 8 ans... Et puis est arrivé le Héron du même distributeur... Modèle plus sophistiqué qui a fini par supplanter mon "vieux" Solius.
Jusqu'à ce que tout dernièrement, je me penche sur son cas et les souvenirs qui lui sont liés. Particulièrement l'annnée 2015 où j'ai séjourné au pied du Puy Mary, avec des vols mémorables au col du Redondet par exemple.
Il a repris du service tel qu'il était à l'origine... mais pourquoi ne pas lui adjoindre des volets, ces fameux "accessoires" qui le différenciaient profondément du Héron?
Ce que je viens de tester en vol ce matin... non sans être passé auparavant à la chapelle... qui a été prétexte à la "fabrication" d'une Earth Cache"... Pour laquelle il me fallait des réponses aux questions posées ainsi qu'un cliché attestant ma visite...
Puis je suis descendu dans l'enclos juste au-dessous... Installation de l'anémomètre... qui n'a jamais indiqué plus que 12km/h.
Vérification prévol comme d'hab... et je lance en m'aidant du moteur.
Gain d'altitude confortable, et je baisse les volets. Immédiatement le modèle change de comportement: vol plus lent, taux de chute moindre... sympa comme tout...
Avec cet "artifice" la boucle est encore plus facile...
On rentre les volets, et on les passe en négatif... accélération instantanée... les ailerons se montrent plus mordants... et les tonneaux s'exécutent d'une manière très confortable... de même que la tenue en vol dos.
Et puis... et c'est sans doute la raison principale pour laquelle je lorgnais ces volets? qu'est-ce ça va donner "crocodiles sortis"? A savoir volets baissés et ailerons relevés.
Là, je dois dire que je suis encore plus satisfait de ma bidouille! Quand Solius avait du mal à ralentir avec les seuls ailerons relevés... Il est incontestable que l'atterrissage est bien plus confortable avec la mixture actuelle.
Alors? Si je dois tirer un bilan de cette expérience... Il me faut avouer que l'utilisation des volets est devenue pour moi une pratique naturelle. Il faut bien évidemment apprendre à s'en servir, car ces fichus volets risquent de s'avérer plus néfastes qu'utiles lors de manipulations inadaptées.
Mais quand on pense les maîtriser... les essayer, c'est les adopter!
C'est ainsi que je suis retourné à la voiture, fort satisfait de l'intervention sur mon "vieux" planeur... non sans avoir salué au passage les chèvres dont la mission est de maintenir en prairie cette zone qui avait été envahie par la fougère aigre!
Une fin d'année flamboyante
Drôle de titre pour évoquer une année si particulière que ce millésime plutôt foireux...
Un de mes correspondants ne le qualifie-t-il pas ainsi: 2020... L'an foiré...
Mais en ce 31 décembre, j'avais quand même envie de conjurer le sort et me faire plaisir.
C'est sous un soleil radieux que je suis parti en direction de Rouessé Vassé, afin de dénicher une cache parue tout dernièrement... et je la loguais ainsi:
"Il fallait bien terminer l'année sur une note un point optimiste.
Moi qui visais le score de 2000... Il m'en manquera un petit peu.
Ce sera peut-être pour 2021... Qui sait?"
Et j'agrémentais le tout avec une photo souvenir.
Déjà satisfait de mon coup, je filai vers le Montaigu... pour effectuer quelques vols avec mon joli SkySurfer équipé de sa caméra Moebius...
Là encore, quelques clichés...
Et très content d'avoir pu pratiquer deux de mes activités favorites, je rentrais me mettre au chaud.... avec l'idée de peut-être ajouter une sortie VTT dans l'après-midi.
Mais, c'était sans compter sur le coquin de sort ...
Car vers 13 heures, mon compagnon Félix-le-géocacheur me téléphone.
"Tu fais quoi cet après-midi?
- Heu... Rien de spécial…
- ça ne te tenterait pas d’aller dénicher quelques caches ?
- Ah... pourquoi pas! »
Je le rejoins donc à Evron et nous mettons le cap vers les 2 récentes labcaches de Parné sur Roc... Jolie petite cité de caractère.
Nous récupérons les différents indices qui nous permettront d'obtenir les coordonnées de la cache bonus.
Et comme il nous reste du temps, nous décidons de filer vers Changé, pour un autre circuit "Labcache".
Au lavoir, ça commence pourtant mal… car l’indice à prélever nous échappe totalement. Je décide alors de téléphoner au poseur, qui me dit : « Ouvre grand tes yeux, et examine attentivement en haut à droite du panneau explicatif... »
Et là, bingo, tout s’éclaire.
Nous poursuivons notre parcours… et mon compteur affiche un nombre qui se rapproche de 2000 caches trouvées.
Score qui sera atteint à 16h45 lors de la découverte du la 5ème labcache de Changé.
Munis des différents indices glanés çà et là, nous nous dirigeons ensuite vers la cache bonus, fort bien camouflée sous les racines d’un gros arbre… Et pour laquelle il nous faudra faire fonctionner notre matière grise afin de pouvoir ouvrir le boîtier !
Avec cette découverte, j’en suis à 2001...
Mon ami Félix était forcément radieux ! Il avait réussi son pari : me faire atteindre 2000 avant la fin de l’année, projet qui avait été contrecarré en raison du reconfinement.
Mais il n’avait pas pour autant dit son dernier mot, car il voulait mettre la main sur la night-cache qui se trouve à la sortie de Monsûrs. Il m’avait d’ailleurs fait part de son intention avant d’entamer notre périple.
Lorsque nous quittons Changé, le soleil couchant pare le ciel de couleurs flamboyantes... et nous filons vers notre nouvel objectif, où la nuit commence à tomber quand nous arrivons au parking.
A partir de là, il va nous falloir éclairer les différents troncs d’arbres afin de débusquer des gommettes réfléchissantes qui devraient nous guider vers la boîte finale.
Imaginez alors deux « gamins » munis de lampes torches se promenant au milieu des bois en pleine nuit.
Faut être un peu fou, non ?
Je passe sur nos différentes péripéties, et nous finissons enfin par arriver sur la « 3 gommettes », au pied de laquelle se trouve une boîte contenant une clé...
Relisant le descriptif de la cache, je comprends que la boîte finale se trouve dans un rayon de 10 mètres, près d’un gros chêne. Félix et sa lampe frontale, moi avec ma torche, et tout à coup : Bingo ! Elle est là.
Nous pouvons alors ouvrir le cadenas à l’aide de la clé… pour découvrir...
N’oublions pas que cette cache a été posée à l’occasion d’Halloween 2018… c'est pourquoi les toiles d’araignées ne déparent pas le thème, n’est-ce pas Magali ?
Magali et Pierre, les poseurs, à qui j’envoie une photo de la chose... Merci à à eux pour nous avoir permis de dénicher notre première cache nocturne.
Comme le veut la règle du géocaching, nous apposons nos pseudos sur le livre de bord...
Après avoir soigneusement refermé la boîte, nous remettons en place la clé… et fiers de nos « exploits », nous filons vers Evron, où nous prendrons grand plaisir à arroser « le cul de l’an » !
Et au final? J'ai emmagasiné 19 caches dans la journée...
J'ai même dépassé de deux unités les 2000...
Ce à quoi je ne m'attendais surtout pas!
Sacré Félix!
A qui j'avais dit qu'atteindre les 2000 avant la fin de l'année me semblait utopique...
Et lui, son verre à la main, de répliquer avec un large sourire...
"Tu me dis souvent que j'ai peut-être raison, mais là, j'ai sûrement raison, non?"😃