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DROLE DE MANIF...

19 Mai 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

J'étais "monté" dans la capitale pour assister à un colloque intitulé : "Impact médiatique des activités aériennes liées à la pratique des engins volants radio commandés et retombées financières plus parti­culièrement au niveau des hôtels "


Ouf ! Tout un programme, n'est-ce pas ? Débouchant d'une magnifique avenue, je fus soudain abasourdi : une foule considérable avait envahi le bitume. A perte de vue, un long flot humain bariolé, avec banderoles, dra­peaux, oriflammes.

A un agent de police qui se trouvait là, je demandai combien ils pouvaient être, tant cette masse m'impressionnait. 100 000 ! d'après les comptages officiels...

Je me décidai à aller voir de plus près ce cor­tège, et je me retrouvai entouré d'une grosse majorité de "mâles" - tiens, presque pas de femmes, c'est dommage... - Ce qui me frappa tout d'abord, c'était leur tenue : casquettes en général de couleur vive, lunettes de soleil bien calées sur le nez, et petit chiffon dépassant de la poche gauche. Serait-ce des boulistes ? Car un détail m'intriguait toutefois : leur couvre­-chef arborait des badges en métal représen­tant des avions (on appelle ça des pin's paraît-­il). De même, sur les blousons fleurissaient des macarons "Patrouille de France, Tomcat, MM Pilote, US Air Force...

Je ne comprenais toujours pas. Je lus alors quelques slogans :

- Aéro, t'es foutu, tes élèves sont dans la rue ! - Non aux monopoles, non aux vedettes, non au pouvoir d'achat qui baisse.

- Halte aux abus.

- Détaxation du méthanol.

- Pour une revalorisation substantielle de notre loisir.

-Application totale des accords de la Ferté ­Allais et de Cergy - Pontoise.

- Augmentation du nombre de licenciés.

- Négociations immédiates avec nos représen­tants.

Au fait, ils étaient où, les représentants ?

Me déplaçant difficilement vers la tête du cor­tège, je reconnus différents élus des Fédérations Régionales. En fin de cortège, des manifestants fraternisaient.

C'est vers ceux-là que je dirigeai mes pas. "Pourquoi manifestez-vous" ?

- "Nous sommes là pour demander que les apprentis-pilotes de modèles réduits soient AUTONOMES le plus rapidement possible " Enfin je venais de comprendre !

Entre deux slogans repris en choeur, l'un des manifestants me jeta alors:

"Moi, j'en ai marre, j'ai un modèle réduit que j'ai acheté tout construit, je me suis adressé à un club, j'y vais une fois par mois, et depuis six mois que je fais ça, eh ben j'sais pas encore me débrouiller tout seul !"

"Aéro, t'es foutu, tes élèves sont dans la rue !" Beugla-t-il soudain.

"Expliquez-vous, cher monsieur; je remplis souvent le rôle de moniteur dans mon club, et je suis prêt à vous dire que moi aussi je ren­contre des difficultés pour apprendre aux élèves. Je m'efforce effectivement de les rendre autonomes le plus rapidement possible.

Pour y parvenir, un certain nombre de condi­tions me semblent incontournables et restent à remplir.

L'élève-pilote doit être capable de : -s'astreindre à un entraînement régulier dont la durée sera variable selon les individus (plus il est jeune, mieux cela vaut en général) ;

- présenter un modèle aussi sain que possible.
- démarrer et régler seul son moteur ;

- effectuer un décollage sans assistance, même orale.

- ET SURTOUT ATTERRIR SANS CASSE. "

Je lui donnais ainsi ma façon de voir les choses, lui exposant les stages de formation des moniteurs qu'organise le CLAP, ceux pro­posés dans les stations de vacances en direc­tion des élèves, et puis ceux de la FFAM desti­nés aux pilotes de démonstrations ou aux remorqueurs...

Quand il reprit un tonitruant :

"Aéro, t'es foutu, tes élèves sont dans la rue !" II m'avait complètement oublié. Je pensai alors à la chanson d'Edith Piaf : "Emporté par la foule qui m'entraîne, se déchaîne..." Incommunicabilité totale entre deux "parti­sans".

Au fait, j'étais "descendu" dans la capitale pour quoi faire ?

Juste à ce moment, venant à peine de m'extir­per de la manifestation des aéromodélistes, je me retrouvai face à un autre défilé. C'était celui des producteurs de balsa qui récla­maient... je ne sais quoi d'ailleurs, car ils par­laient dans une langue provenant apparem­ment d'Amérique du Sud. Comment avaient-ils fait la traversée ?

Sans doute sur un radeau comme le Kon-tikki, mais ils n'étaient que trois... eux ! Et je crois bien qu'ils demandaient l'appui des Pouvoirs Publics.

Mais qui pourrait les entendre, et les faire accéder à une certaine autonomie ?


Une main s'abattit sur mon épaule : "Arrête de gigoter comme ça, tu m'empêches de dormir !"


C'était ma charmante épouse qui venait de me sortir d'un rêve dantesque ! ·

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Vous rêvez d'être riche?

2 Mai 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur


Nous vivons une époque formidable.

Qui permet tous les rêves, même les plus « fous ».

La preuve:


« VOUS AVEZ peu d'expérience mais le GRAND REVE d'être un jour RICHE , d'avoir de belles voitures, une grande maison et de profiter du luxe! »

Ce matin, je suis tombé sur une petite annonce ainsi libellée.

Accrocheuse à souhait.

Juste à droite de l'encart, une somptueuse voiture de sports, rouge elle aussi...

Je vous fais grâce de la suite du texte.


Lorsque j'ai vu cette annonce, j'ai eu comme une bouffée de révolte.


Mais pourquoi me direz-vous?


Tout simplement parce que...
Je n' ai jamais rêvé d'être riche.

Je n'ai jamais rêvé d'avoir une grosse bagnole pour épater la galerie.

Je n'ai jamais rêvé  d'avoir une graaaannnnnnddddde maison.

Je n'ai jamais rêvé profiter du luxe.


Et c'est grave Docteur?

J'ai juste eu besoin d'un métier épanouissant... d'une famille... de contacts...
Parce que j'ai maintenant juste besoin d'avoir un peu d'oseille pour subvenir à mes besoins, me loger, me nourrir, me faire des petits plaisirs, en faire à ceux que j'aime...

J'ai juste besoin d'une voiture capable de me véhiculer, de tracter ma caravane aux beaux jours afin de découvrir de nouveaux paysages, visiter de nouvelles contrées, rencontrer d'autres gens...

J'ai juste besoin d'un toit suffisamment vaste pour me permettre de vivre aisément, accueillir ceux qui voudront bien franchir le seuil...

Bien qu'ayant plus de 50 ans, je n'ai toujours pas de Rollex. Une « sans marque » suffit à me fournir l'heure, la date... et la tendance météo! (ça c'est peut-être un luxe... inutile!)


Vous croyez, Docteur, que je suis un mec pas normal?

Parce que moi, je ne rêve pas d'être RICHE!

Non, je rêve bêtement d'un monde plus juste, où les richesses seraient moins mal réparties, où chacun pourrait manger à sa faim, se faire soigner, se loger...

D'un monde où la richesse serait plus humaine que monétaire.


Comment? Pardon? Que dites-vous, Docteur?

Que je suis un "nanti"...
Que je ne suis pas un « winner »?


Ah bon? Et ça se soigne?

Non... Ah...........


Vous dites aussi qu'on a conduit des gens à l'asile pour moins que ça?

Euh...


Tout ça me laisse sans voix.

Et j'ai vraiment l'impression que nous vivons dans un monde de fous!!!

Mais qui sont les « vrais » fous?

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Au fil de la conversation

21 Avril 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Quand on n'a rien de particulier à faire, on flâne, on muse, on baguenaude.

C'était le cas l'autre matin, où je déambulais dans les allées d'une grande surface.

Derrière moi, j'entends soudain grommeler.

« Grrr... les câbles...Bon Dieu...Grrrr... oukisont...Grrr »

Je me retourne.

Et mon regard « tombe » sur l'arrière d'une silhouette immense.

Je n'aperçois en effet que le dos d'un type à la stature de sumotori.

Apparemment, c'est lui qui râle.

Il semble chercher un cordon.

Il est accompagné d'une dame, septuagénaire... coquette, à la silhouette très fine, qui contraste étonnamment avec celle du molosse.

Je tends un peu l'oreille...

 

Ils ont l'air tellement dans la mouise que je m'immisce timidement dans leur conversation: 

« Excusez-moi, mais j'ai cru comprendre que vous recherchiez un cordon pour relier l'imprimante à votre PC... »

C'est alors que s'illumine le regard de la petite dame qui n'avait pas encore prononcé un seul mot.

« Oui, c'est exactement ça, monsieur, nous recherchons un fil pour notre imprimante, parce que notre brave toutou a mangé l'autre... »

Le sumotori continue de grommeler.

« Grrr... les câbles...Bon Dieu...Grrrr... oukisont...Grrr

Forcément, pas un seul vendeur...

Grrr... Jamais là quand on en a besoin... »

J'ose toutefois suggérer:

« Ici, vous êtes à l'espace électro-ménager, télévision...

Vous trouverez votre bonheur en sortant; juste sur votre gauche, vous entrerez dans l'espace culturel; et au rayon informatique, tous les câbles nécessaires. »

Le sumotori continue de grommeler.

La petite dame me remercie.

Elle semble vouloir lui expliquer quelque chose.

Mais il lui répond par une série de borborygmes.

Ils sortent tous les deux.

Je n'ai toujours pas vu le côté « face » du molosse.

Dans ma tête commence alors une sorte de délire sous forme de BD.

Scénario:

De retour chez elle, on voit la petite dame sermonner son Toutou, lui dire qu'il est pas pas mignon... et qu'on va lui prélever le prix de ce cordon sur les sous qu'il a dans sa tirelire...

Et en accompagnement musical, « Le Youki » du chanteur Gotainer!!!(*)

 

Je sors du magasin, le sourire aux lèvres.

J'allume mon auto-radio, et juste à ce moment, j'entends une pub au cours de laquelle on met en scène un couple qui tente d'installer les périphériques de son ordinateur.

Le type s'énerve (tiens, lui aussi...), car il ne reste plus que l'imprimante à raccorder.

C'est alors que la dame le calme en lui disant : 

« Mais Chéri, c'est pas grave!

Avec notre nouvelle imprimante de marque xxxxx, il n'y a que le courant électrique à brancher. C'est une imprimante sans fil qui se connecte grâce au wifi! »

Benoitement, j'ai souri... en pensant au couple « sumotori »...

 

J'espère toutefois qu'au rayon informatique ils auront trouvé leur bonheur...  au fil de leur conversation!

 

(*) http://www.youtube.com/watch?v=ZwVy2Xjm3wM

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En avant la musique

10 Avril 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

 "Je vous parle d'un temps

Que les moins de vingt ans

Ne peuvent pas connaître.."

 

Pardonne-moi, Charles(*), d'avoir emprunté quelques-unes de tes paroles. C'est pour la bonne cause !

Car je connais au moins un modéliste qui apprécie; parce qu'en plus de connaître le pilotage, il connaît également la musique. Etonnant, non ?  

Mais il est d'abord modéliste.

"Je vous parle d'un temps... "

Tout ça pour évoquer ses débuts de pilote.

On ne sait d'ailleurs plus lequel des deux, du père ou du fils, fut tenté par l'aéromodélisme. Mais on sait que leur projet débuta par la construction d'un Prima. Une fois construit ce petit avion ne demandait qu'à prendre l'air, bien sûr!

Mais on a beau être enthousiaste, on n'en demeure pas moins prudent ! On contacta donc un modéliste chevronné, un ténor du pilotage, avec lequel on prit rendez-vous. Lui, il "connaissait la musique."

 

Le jour dit, à l'heure dite, Michel et son fils se retrouvèrent à l'endroit convenu.

On attendit le pilote "moustachu"... qui se fit attendre. Il avait dû bouffer la partition et avait de ce fait oublié le rendez-vous.

Mais le petit Alain piaffait d'impatience : il voulait voir voler son avion. "Dis, P'pa, on l'essaye quand même ?

- Non c'est pas raisonnable, répondit le père ; on ne sait pas piloter, et on va tout casser du premier coup."

  Le temps passant, le petit Alain se fit plus pressant.

"Dis, P'pa, j'voudrais voir voler l'avion…"

Et le "P'pa" qui ne voulait pas déplaire à son fils, décide de tenter un essai. On ne serait pas venu pour rien !

Un coup de baguette sur l'hélice, et le moteur fut mis en route; il égrena ses notes claires pour la plus grande joie de nos deux compères (Etait-ce en clef de sol ?)

On accéléra, et le petit oiseau de balsa entame son premier vol, que l'on pourrait hélas comparer... au chant du cygne. Ce fut en effet une envolée lyrique, qui se termina par une fausse note en un énorme "couac".

Car le petit avion épris de liberté disparut soudain à la vue de nos compères, pour qui ce premier bout d'essai s'achevait sur un joli désastre. On a beau connaître la musique, on n'en est pas pour autant capable de mener un modèle réduit tel un chef d'orchestre, à la baguette...

Il fallut tenter de récupérer l'oiseau, qui ne se trouvait plus à leur portée. Peine perdue.

 

Le lendemain, Michel revint sur le terrain de ses exploits. Bien décidé à mettre la main sur son modèle.

  Après avoir arpenté quelques hectares, il tomba nez à nez avec son joujou posé... en bordure d'un étang. Lac des cygnes?

 C'est alors que "P'pa" commença par injurier son modèle, pour avoir pris la clef des champs sans autorisation. Mais il se ravisa bien vite. "Il ne faut pas brusquer les modèles réduits... ils risquent de s'en souvenir... "

"P'pa" Michel, lui, se souvient fort bien de cette mésaventure, qu'il me raconta avec forces détails un jour de pique-nique avec les modélistes du Menez Hom début juillet 2001.

Le tout ponctué par de grands éclats de rire.

Et il s'empressait d'ajouter: "C'est une histoire vraie, celle-là ! Au bémol près !"

Mais on n'en doute pas mon cher Michel. Comme toutes tes histoires.

Et pour mettre de l'entrain, Michel avait apporté dans le pré qui nous accueillait ce jour-là une petite batterie (en 12 volts, il ne donne pas encore dans les percussions... quoique... ). Tout ça pour alimenter son clavier, son ampli... Et il y allait d'une chanson à boire par-ci, d'un tango par-là, ou bien d'une valse de Vienne. Eh oui ! On a le droit d'avoir des goûts éclectiques !

 

Tiens, ça me rappelle un autre souvenir.

 Imaginez quelques modélistes présents sur la pente. Un petit planeur bleu du nom de Panda virevolte, fait des cabrioles, monte, descend, tourne, semble danser comme une valse chaloupée.

Et qui se trouve aux manches ?

 Notre ami Michel, bien sûr ! Qui chante à pleins poumons une valse de Vienne! Le Beau Danube Bleu, je crois. (En hommage à la couleur de son planeur ?)

 

"Pom'pom, pompompom, pom pom, pompom.

Pom, pom, pompompom, pom pom, pom pom..."

 

Et le Panda décrit dans le ciel de bien jolies courbes.

Quand je vous avais dit que notre ami connaissait la musique.

Et comme maintenant il connaît aussi le pilotage, dont il maîtrise parfaitement les partitions, ses planeurs prennent l'air, et lui il s'occupe de la chanson...

 

(*) Aznavour

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Le principe de précaution

8 Avril 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Il y a quelques jours, je croise deux de mes anciens élèves lors du repas dansant organisé  par l’Amicale de l’école dans laquelle j’ai enseigné quelques décennies. Devenus à leur tour parents d'élèves, Guillaume et Mickaël sont  trentenaires; ils me dépassent d'une tête et des épaules. Ils  sont frères, et n’ont donc pas séjourné  dans ma classe  la même année.

Mais  tous les deux de me rapporter avec quel plaisir ils venaient à l’école… le mardi après-midi !

Pourquoi ce jour-là plus spécialement ?

Figurez-vous que chaque  mardi après-midi  notre école élémentaire fonctionnait "autrement":  les classes étaient      « éparpillées », et chaque instit animait un atelier spécifique. Pour ma part, j’étais chargé de l’atelier aéromodélisme (forcément !), et mes deux gaillards aux aptitudes manuelles avaient bien évidemment  choisi cette option.

Et d’évoquer   passionnément   le suave contact avec le balsa, la douce et énivrante odeur de l’enduit cellulosique, leur appréhension vaincue envers la scie sauteuse électrique qu'ils trouvaient très bruyante, les premiers essais de leurs planeurs dans le jardinet jouxtant l’école…

Et de souvenirs en souvenirs, d’affirmer qu’ils trouvaient cet enseignement plus concret à leurs yeux.  Se rappelant malicieusement qu’ils étaient venus me demander de refaire une leçon sur les droites parallèles et les perpendiculaires, le jour où ils avaient compris tout l’intérêt de savoir utiliser une équerre !

(Note de l'auteur: Quel bonheur pour un enseignant lorsque ses élèves deviennent demandeurs! La relation pédagogique devient très joyeuse, voire ludique! )

Et de me rappeler les rencontres avec d’autres sections CLAP. Particulièrement la fois où, à Martigné, Guillaume accompagnait son équipier  Frédéric pour suivre  son  planeur semblant vouloir  prendre la clé des champs. Mais trottinant le nez en l’air vers l'oiseau de balsa,  Frédéric  n’avait pas vu arriver la fosse à purin… dans laquelle il  s’était affalé!!!  Au rappel de cette anecdote, rires bien gras pour évoquer également  le retour vers Bais dans  ma voiture, qui conserva longtemps l’odeur tenace de la ruralité profonde !!!

Si Frédéric avait pu récupérer son planeur intact à l'issue de son vol libre, Guillaume quant à lui avait eu moins de "chance" (sic!) : à base de mèche d'amadou, le système  prévu pour obliger  son planeur à redescendre   n’avait pas fonctionné, et il avait perdu le fruit de son travail, avalé par une ascendance. « Ptêt qu’il vole encore  en ce moment ! » ajouta mon gaillard à la mine réjouie …


Nous avons continué à évoquer les déplacements au concours régional, puis au rassemblement national… Avec les parents d’élèves en accompagnateurs…  qui payaient leur place de car et leur nourriture. Nous partions pour  un long week-end…

Et pêle-mêle d’autres souvenirs… Tel le long travail de masquage des ailes avec de l’adhésif… afin de préparer la décoration, qui était effectuée avec des bombes de peinture que j’achetais en solderie…


Et Mickaël  d’ajouter :

«Mais maintenant, faut même pas y penser ! On utilisait de la colle cellulosique, du syntobois, qu’on n’a jamais sniffé ! On savait même pas qu’on aurait pu ! Quant aux cutters… avec lesquels  on ne s’est jamais coupé…  Ah ouais, maintenant, tout est dangereux, et en application du fameux principe de précaution, on préfère interdire plutôt qu’éduquer ! »


Suite à cette pertinente remarque formulée par un jeune homme d’aujourd’hui, il y a eu comme un long silence…

Rompu par le cliquetis des verres qui s’entrechoquent : « Santé, monsieur Munoz, on vous souhaite une longue retraite  ! Prenez soin de vous »


Merci les gars. Je prendrai  mes … précautions !!!

 

PS: les illustrations sont issues de la savoureuse notice réalisée par mon complice Gérard Pierre-Bès,   à propos du planeur  D-UN.. dont je possède encore précieusement quelques boîtes.

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Pourquoi n’essayez-vous pas Linux ?

20 Mars 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Cela fait bien longtemps que j’entends parler de Linux.  Ce système d’exploitation (gratuit) pour ordinateurs que certains voudraient mettre en concurrence face au système Windows (payant)  du géant Microsoft. Notons qu'il existe un autre OS, j'ai nommé le système  "à la pomme ébréchée " de Mac Intosh.

Linux ? Dans le droit fil des nombreux  logiciels libres que l’on peut trouver sur le site Framasoft :  suite bureautique nommée Open Office,  lecteur VLC Media Player….  (Qui possèdent une version tournant sous windows également.)

Mais il se dit tellement de choses sur Linux : qu’il faut « mettre les mains dans le cambouis »  afin de faire fonctionner cet  OS… que de nombreux logiciels ne tourneront jamais que sous Windows… que… et que…

J’ai voulu voir.  J’ai acheté des revues. Je suis allé consulter de nombreux sites. J’ai visité de nombreux forums. 

Pour me rendre compte qu’il n’y avait pas UN ET UNIQUE   Linux, mais plusieurs !

Il  résulte de tout ça que l’utilisateur lambda a forcément du mal à s’y retrouver.

 A chaque fois que j’ai pu, j’ai  téléchargé ce qu’on appelle un Live CD, afin de tester…

J’ai pu constater que les forums étaient très réactifs, et que l’on obtenait rapidement une réponse  à la question posée… mais que chaque formule  Linux avait ses chauds partisans, parfois intolérants vis-à-vis des autres linuxiens. Comme dans une caste….

Au final ?
Après avoir essayé Fedora, Suse, Mandriva, Knoppix, Debian... j'en suis arrivé à considérer que deux systèmes me plaisent bien:
- Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex, 
http://www.ubuntu-fr.org/  qui permet trois options:
    *essayer Linux sans installation sur le disque dur, (Live CD)
    *installer  Linux
sur le disque parallèlement à Windows (grâce au lanceur  Wubi)  comme si c'était un logiciel que l'on pourra ultérieurement enlever avec ajout/suppression de programmes du système windows, (dual boot)
    *ou enfin de l'installer définitivement avec partitionnement du disque. (Windows étant maintenu ou pas... dual boot au démarrage si maintenu)
      
- et l'étonnant Toutoulinux,
http://www.moulinier.net/     qui s'installe sur un live CD (tout comme Ubuntu), mais plus fort encore: sur une clé USB autobootable... On peut donc dès lors emporter avec soi son système d'exploitation, son  navigateur internet et ses favoris, son logiciel de messagerie et ses contacts... Sans oublier la suite bureautique, le "bricoleur" d'images...  et les utiliser sur l'ordinateur de ses hôtes sans risque de détraquer leur machine.
Etonnant vraiment!!!             

Le tout étant d'avoir un PC qui permette de booter sur USB si on travaille avec ToutouLinux. (entrer dans le Bios sitôt le démarrage du PC... touche ESC, ou Del..ou... suivant les ordinateurs)

A noter qu'il existe une version USBuntu http://www.slym.fr/?p=113 aux caractéristiques voisines de  Toutoulinux, mais qu'elle m'a semblé moins intéressante que la version "canine".

Force est de constater que de nombreux « mini ordinateurs portables » (qui semblent actuellement se vendre comme des petits pains)  sont équipés de Linux et d’une suite logicielle nommée Open Office.  Qu'ils permettent de surfer sur le Net via une connexion  Wifi. Qu’ils fonctionnent sans souci pour leurs utilisateurs… 

Mais malgré le nombre important de logiciels libres (gratuits) offerts pour Linux,  l'aéromodéliste que je suis n'y trouve pas  l’équivalent   Windows : simulateur de vol, GPS, synchronisation  impossible(?) avec un Pocket PC... Par ailleurs, certains  périphériques ne trouveront pas de pilotes (drivers) adpatés pour Linux. C'est le cas de la machine Stika à découper le vinyle. Quant au logiciel  qui permet d'échanger les données entre mon émetteur de radiocommande et le PC, il  ignore Linux...

Alors?

Même si je n’ai pas eu à « mettre les mains dans le cambouis » pour utiliser Linux,  que cet OS  est gratuit, que ses versions sont la plupart du temps très conviviales, que j'ai souvent pris plaisir à les découvrir, ce n’est  pas encore  demain que je vais totalement désinstaller Windows de mon PC. Mais comme certaines versions de Linux peuvent cohabiter avec Windows… c’est la solution que j’ai appliquée (Ubuntu), me permettant de choisir  l’option   qui me semble la plus pertinente, en fonction de mes besoins du moment.

Réponse de Normand !

Mais maintenant , lorsqu’on me parlera de Linux, je pourrai avoir l’air moins sot !             

                   

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Lire et délire

20 Mars 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie

A l'intention de ceux qui savent lire...

et de celles qui savent lire!

 

Alors, qu'est-ce qu'on pourrait lire dans le genre lires?

 

lire, des lires... c'est vite dit, d'autant plus que des lires,

même  dans les tirelires d'Italie,  on n’en trouve plus!

 

  lire, lire... c'est tout le contraire de lire,

   tout comme goût est le contraire de goût...

         tout comme mis est le contraire de mis...

              tout comme  cent   est le contraire de cent...

                   tout comme  faut   est le contraire de faux...

 

C'est pas faux?

 

tout comme  ment    est le contraire de ment...

 

      tout comme bile est le contraire de bile...

 

           tout comme  janté   est le contraire de janté...

 

                tout comme rangé   est le contraire de rangé...

 

                     tout comme raison est le contraire de raison...

 

 

 

J'ai pas raison?

 

tout comme  but   est le contraire de but...

et tout comme fini   est le contraire de fini...

 

 

- C’est pas fini?

 

- Si, ..!!!



NB: à propos de ce texte, quelqu'un m'a dit un jour que je frisais le "delirium tremens". Rassurez-vous, il n'en est rien. Pas plus delirium très mince que très épais...

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Orange douce

13 Mars 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Si vous avez suivi les épisodes précédents, vous avez eu tout loisir de comprendcre que j'apprécie tout particulièrement  Orange.
Ce vendredi 13 mars (ça s'invente pas, un vendredi 13!)  je viens d'être contacté par une opératrice dont j'ai oublié le prénom.
Disons qu'elle pourrait s'appeler... Clémentine! Ou Navel... ou Sanguine...
A la voix douce...


Qui me rappelle le courrier que j'avais adressé  en janvier pour faire part de mon désagrément. (A vrai dire, j'avais complètement oublié ma requête.)

Et "Clémentine" de  me demander si ma clé Internet Everywhere fonctionne maintenant de façon correcte...
Je lui réponds par l'affirmative.
Et elle  m'annonce alors:
"Compte tenu de vos déboires, nous allons  faire un geste commercial: je  propose de vous accorder un avoir équivalent à deux mois d'abonnement!"

C'est pas une bonne nouvelle ça?
Ce qui représente environ 70 Euros.

Et puisqu'on est dans les chiffres, saviez-vous qu'il y aurait eu 6880 "vendredi 13" en 4000 ans?
Même avant Jésus Christ, dites donc!!!
Vachement forts les zigues qui calculent ce genre de truc...

Ebouriffant!

Toujours est-il que viens de m'offrir un délicieux jus... d'Orange pour arroser la bonne nouvelle!
Pas de quartier!!!!
A la vôtre!
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Le piquet

23 Février 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

Je  suis sûr que vous n'avez pas eu la chance de voler dans un environnement aussi bucolique que le mien.

 Il y a de cela quelques "bonnes années", la piste de notre club était tracée au beau milieu d'un herbage. Ainsi n'était-il  pas rare de jouer les cow-boys avant ou pendant une séance de vol, car les gentils ruminants qui partageaient le pré que nous louions semblaient irrésistiblement attirés par nos modèles réduits.

Vous me direz que pendant la semaine, afin de protéger une zone à peu près respectable, nous posions une clôture électrique pour délimiter notre territoire. Mais les "sales" bêtes finissaient parfois par abattre les piquets... et laissaient de "grassieux" souvenirs de leur passage. Ces épisodes, nous les rencontroins bien évidemment à l'époque où les bovidés vont paître.


Mais je connais quelques enragés humains qui sont capables de braver les intempéries afin d'ingurgiter leur dose de vol... sinon, c'est l'état de manque assuré.


Je veux vous entretenir d'une de ces fois où... il y a quelques lustres...

C'est l'hiver, il gèle à pierre fendre.

Je rumine dans mon atelier, n'osant braver la froidure.

La sonnette... un homme encagoulé vient me proposer une sortie "vol". Vraiment, je ne suis pas "chaud" ! Il réussit pourtant à me convaincre, et nous voilà partis chacun avec un modèle vers la lieu de nos exploits aéromodélistiques. Rituellement, notre premier boulot est de sortir les piquets de terre, afin de "coucher" la clôture électrique.

Chacun par un bout, nous procédons méthodiquement à l'arrachage des fichus piquets... et pas même une vache pour nous regarder.

Arrivés comme par hasard en même temps à l'angle de la piste, nous nous faisons des politesses, mon compagnon et moi, pour savoir qui aurait l'honneur de s'occuper de l'ultime et dernier piquet. LE piquet "majeur", LE symbolique, celui que nous avons fabriqué en tube de 4 cm de diamètre, inséré dans une cornière, elle-même plantée dans le sol.

Pourquoi tant de précautions ? Nous avions remarqué qu'à l'angle de la piste, les bestioles venaient souvent se frotter, et qu'elles finissaient par mettre par terre notre réseau de fil; et une fois les fils par terre,  à elles la liberté,:et une bouse par-ci, et une bouse par-là. .. notre piste était devenue un "bousodrome". Avec LE piquet nous avions trouvé LA parade !


Michel, le plus costaud des deux, essaie de retirer le piquet "majeur". En vain. J'essaie : pas mieux !

Eh oui ! Le sol gelé a emprisonné LE fameux piquet. Comment dégeler la terre? En la réchauffant bien sûr! L'homme est décidément plein de ressources naturelles ! Lequel des deux souffla à l'autre: "Y'a qu'à uriner* dessus ! A 37°, ça devrait faire fondre la glace !"

*(je ne suis pas sûr que ce verbe ait été celui que.. . mais la bienséance m'oblige à surveiller mon langage...)

Il fallait être fou, ou particulièrement courageux, pour sortir son appendice par un froid pareil. Chacun notre tour, et de façon pudique, nous abreuvons donc notre piquet majeur... deux doses... En vain ! Même quelques ultimes gouttes ne parvinrent pas à débloquer la situation. 


"On a du carburant !" tonna l'un des comparses. Ce n'était plus d'urine que l'on parlait!


Et une grande rasade de méthanol + huile fut versée  au pied du piquet. On y craqua une allumette, avec la satisfaction béate de celui qui se dit : "Rira bien qui rira le dernier!"

Quelques litres de carburant furent ainsi consommés. Toujours en vain !

L'un des deux propose même, dans un ultime effort, de satisfaire à des besoins (sur)naturels. En vain à nouveau.

LE piquet nous narguait, là, au bout de notre piste.

Mais la sagesse nous enjoignit de ne pas tenter un vol. Chacun sait que, s'il n'y a qu'un obstacle, aussi minime soit-il, c'est là qu'on se le paye !


Nous décidâmes sagement de remettre:

    - notre partie de vol à un autre jour

    - et les autres piquets dans leurs trous respectifs, non sans mal d'ailleurs.


C'est ainsi que nous rentrâmes, fort marris, "la queue entre les pattes'... mais avec une grande satisfaction : celle de n'avoir rien cassé ce jour-là !

On se console comme on peut, non ?

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Orange amère... suite (et fin?)

5 Février 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur


Suite du feuilleton débuté avec "le connard à l'Orange"

Samedi matin 31 janvier, mon camarade Manu m'appelle pour me dire qu'il a fait  jouer ses contacts chez Orange; objectif:  tenter d'accélérer le mouvement, ajoutant, promis juré, que l'on doit m'appeler lundi.
Merci à lui.

Lundi  2 février, 8h45.
Un charmante dame m'appelle, me dit qu'elle a pris connaissance de la situation, que je fais malheureusement partie des nombreux possesseurs de cartes SIM non activées. Qu'elle s'occupe personnellement du dossier, et que sous 72 heures maximum, ma carte sera opérationnelle.
Merci Madame.

Ce même lundi, 13h15.
Un monsieur prénommé Dominique se présente comme collaborateur de Orange/FT.
Chouette, n'est-ce pas?

Lui:
"Vous êtes avec un contrat 8Mo +......
Moi:
- Ah, non... je viens de passer à 18Mo avec formule Everywhere!
Lui:
- Ah bon, je ne le vois sur votre profil client...
Moi
- Ah si... Même que ma carte SIM n'est toujours pas activée...
Lui
- Ah bon?
Moi,  mort de rire
- A ce que je vois, la communication interne laisse vraiment à désirer dans les quartiers d'Orange! Vous me téléphonez pour activer ma carte?
Lui
- Ah non, moi je viens vous proposer la télévision gratuite.
Moi
- Alors va falloir que je vous dise à quel point je ne suis pas intéressé par cette offre! Que j'ai déjà déclinée...
Lui
- Mais c'est gratuit!
Moi
- Sauf que je dois aller chercher le décodeur en agence et laisser un chèque de caution de 49 Euros.
Lui
- Non, je peux vous faire envoyer le boîtier gratuitement.
Moi
- Mais la caution?
Lui:
- Ah ben faut quand même  faire le chèque...
Moi
- Et puis il me faudra(it) deux boîtiers CPL parce que ma livebox est très loin de mon TV.
Lui:
- Euh?
Moi:
- Ouais, bon, on n'insiste pas: je ne suis pas intéressé par cette offre!
Lui:
- Dommage. Je vous souhaite au nom d'Orange une agréable journée...
Moi:
- Au revoir Monsieur"
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La suite ci  dessous:

Hier mercredi 4 février, je m'aperçois que ma carte Huawei Internet Everywhere détecte par moments le réseau Orange.
J'essaie de connecter: en vain.
Pourtant, à un moment, je vois s'allumer l'indicateur SMS, me signalant la réception de deux messages. Je réussis à les ouvrir, et je découvre enfin mon N° en 06  lié à la carte USIM.
Ah, y'a du mieux... Mais c'est pas encore parfait.
Je tente alors  de joindre l'assistance... débordée, et on me donne RDV pour ce jeudi matin.
Ce jeudi matin donc, j'allume mon PC portable, afin de tenter une nouvelle connexion.
Le bazar trouve le réseau... puis  annonce  encore et toujours  "Echec!"

C'est alors que je me souviens avec consulté des forums, où l'on parlait d'un paramétrage erroné.
Je vais donc vérifier ces fameux paramètres... Les seuls que je n'ai pas modifiés sont ceux concernant APN. A l'écran, le mien est "orange-home.ie"
 Sur le site Internet, on dit d'essayer trois bidules.
Le premier qui me tend la main est   "orange.fr"
Je le glisse dans la fenêtre dédiée, je relance la connexion, et ô miracle! ça marche!
Je me marre!!!
Car un type de l'assistance doit me téléphoner ce jour entre 11heures et midi...
Et de fait:
Vers 11h45, j'ai  une dame de l'assistance  à qui je  signale que j'ai enfin débourré le bazar tout seul comme un grand. Ce sur  quoi, dans un grand éclat de rire, elle m'a dit: "Bravo! Je vais proposer à mes patrons de vous embaucher, vous nous rendriez grand service!"
Si c'est pas de l'humour, ça lui ressemble, non?

Mais quand je pense que cette histoire  a débuté le 21 janvier pour se terminer le 5 février, et que la notice décrit une mise en oeuvre idyllique... où rien n'est à paramétrer. Si, si!!!

Il y a des jours où j'aurais envie de faire la peau... d'Orange. Amèrement!
Un zeste, ça va, mais trop c'est trop!!!

Bof... il me semble toutefois que suis maintenant  au bout de mes peines!
Enfin, je l'espère!

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