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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50
Articles récents

Vézède présente ses voeux (GPB)

25 Janvier 2008 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

V--z--de-pr--sente-ses-voeux-2008-copie-2.jpg
Je viens de recevoir une carte en directe ligne du Midi...Arles... au dos de laquelle je  pouvais lire cette maxime:
"
Le véritable  ami est celui qui pense encore à toi quand il croit que tu l'as oublié!"

Dixit GPB, qui ajoute que des pensées comme celles-là, il a de quoi en écrire un recueil, trouvable dans toutes les bonnes drogueries! Bien sûr.
Ou encore:
"La nostalgie, c'est quand tu te retournes  sur ton passé, et que tu vois ton avenir en face..."

Pour ceux qui ne connaîtraient pas Gérard Pierre-Bès, GPB pour les intimes,  il est l'auteur d'une célèbre notice de planeur vol libre nommé D-Un... Il (s') 'illustra  (dans) certaines revues en publiant des dessins ou des aventures "burlesques". C'est lui qui pendant de nombreuses années vint apporter une touche haute en couleurs  en illustrant  ma rubrique "Histoire du mois"  dans la revue MRA.
Il continue de publier dans la revue "Vol libre",  où il tient la rubrique "Céhyxe et Vézède"...
Nous échangeons épisodiquement des courrriers, par écrit (notre homme n'a pas de mail...)

Cette fois-ci, notre homme signait sa carte de voeux par un jeu de mots rappelant une aile volante Fauvel (à moins que ce ne soit un clin d'oeil aux années "Front Populaire", allez savoir avec ce farceur)
Avé.... 36!!!

Allez, GPB, même si les biroutes des années actuelles ne sont pas aussi vigoureuses que celles des années 60, garde ta verve pour pondre encore de magnifiques croquis dont tu as le secret.
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Assistance Orange

23 Janvier 2008 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Alléché par un encart dans la page d'accueil Orange qui nous invitait à mieux comprendre tout un tas de choses, dont la Livebox, et ne trouvant pas réponse à mes interrogations, j'ai fini par m'adresser au service assistance, via le mail... pour demander à quoi pouvait servir la prise en long située au-dessus de la prise USB (d sur le croquis).
Grâce au copier/coller, je vous livre le résultat de mes "investigations"...


Livebox-Inventel.jpg


















-----Message d'origine-----
De : Assistance technique [mailto:assistance.technique.internet@orange.fr]
Envoyé : mercredi 23 janvier 2008 04:54
À : Bernard.Munoz
Objet : Re: Les Options (KMMxxxxxxxxxxxx)
 
Bonjour,
 
Dans votre e-mail du 21/01/08 vous nous faites part de votre demande concernant le dysfonctionnement de votre système d’exploitation Windows XP.
  
Le message d’origine suit :
------------------------
Numéro de Compte : xxxxxxxxxx
Adresse Mail : xxxxxxxxx@wanadoo.fr
 
Votre demande concerne : Les Options
Votre problème porte sur : Autres options
 
Votre question :
A quoi sert la prise en longueur au-dessus de la prise USB sur ma Livebox Inventel? Emplacement pour carte adaptateur PCMCIA? Pourrait-on y faire lire des cartes mémoires grâce à un adaptateur? Autre utilisation?

Nous tenons à vous préciser que notre Assistance Technique prend exclusivement en compte les questions liées à l'usage des services et  produits Orange. C'est pourquoi, nous ne sommes pas en mesure de répondre à votre demande.

Nous vous invitons à contacter le fournisseur de votre matériel informatique ou bien le service technique de Microsoft sur le 08 25 82 78 29.

Merci de votre confiance et bonne navigation avec Orange Internet.

Bien cordialement.

Le service client Orange

 


www.orange.fr
*******************************
------------------------------- 
Et ma réponse à la réponse de Orange :
 
Bonjour
 
Sauf erreur de ma part, vous ne répondez donc pas à ma question... sachant que je n'ai jamais fait état d'un dysfonctionnement de mon système d'exploitation Windows XP!!! Je ne me suis sans doute pas adressé au service idoine et... compétent...
Il est toutefois regrettable que vous éludiez ainsi un questionnement que vous qualifiez peut-être d'incongru... C'est bien dommage... Mais quand je pose la question de savoir à quoi peut bien correspondre la prise en long sur ma livebox Inventel, et que vous trouvez à me donner en pâture cette seule phrase: "Nous vous invitons à contacter le fournisseur de votre matériel informatique ou bien le service technique de Microsoft sur le 08 25 82 78 29", je ne peux m'empêcher de sourire!!!
 
Appliquant à la lettre vos conseils, je garde confiance, certes!!!
 
Avec toute ma cordialité amusée.

Bernard Munoz
--------------------------------
Ah, je rêve que mon courrier soit lu par une collaboratrice répondant au doux prénom de Clémentine, ou Navel... sans pépins, bien sûr!
Souvenez-vous: j'avais déjà été  fort amusé de mes échanges à propos de "Livebox et bluetoth"...
Y aura-t-il une suite à ce passionnant feuilleton concernant cette prise en long??
Vous le saurez (peut-être!) en écoutant le prochain épisode de notre grande saga intitulée "Orange et ses pépins!" 
Mais en attendant, vous pouvez toujours contacter chez Orange le service client internet de ma part; d'autant plus que cette prise ne sert apparemment A RIEN ...du moins pour l'instant... Mais ça, je l'ai trouvé depuis... sur un forum!!!

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Easy Glider... glandeur

13 Janvier 2008 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

J’avais consulté la météo, qui prévoyait un vent de Sud-Ouest. Et j’avais lancé l’information par mail à mes copains de club afin de faire une sortie vol de pente. Seul Stéphane avait répondu.
Vers 14 heures, nos planeurs comme bagages, nous devisions donc  allègrement,  Stéphane et moi, cheminant dans le sentier de randonnée qui nous menait vers la pente convoitée.
Mes chaussures roulaient sur le tapis de glands qui jonchaient le sol…
Avant-l-atterro-copie-2.jpgSurgit  soudain une réflexion faite par mon petit-fils qui adore arpenter  les chemins creux de notre bocage. Il devait avoir   dans les 5 ans.
« Dis, Papy, pourquoi  les arbres qui sont autour du chemin on les appelle des chênes, alors qu’ils font des glands ? On devrait les appeler des glandiers ! Les pommiers donnent des pommes, les cerisiers donnent des cerises, hein, Papy ?»
Logique, non ?
Nous avançons dans ce boyau végétal, avec l’accompagnement musical du vent dans les branchages.
Parfois, nous devons contourner les nombreuses branches de bois mort, jetées au sol lors des journées tempétueuses que nous venons de connaître.
Puis nous débouchons dans la prairie en pente qui sera le théâtre de nos exploits.
Stéphane assemble son Easy Glider électrique (qu'il appelle Zizi Glandeur); moi, je prépare mon Solution…
Et nous lançons.
La portance est fort généreuse. Utilisant la force éolienne, nos modèles grimpent allègrement.
Stéphane s ‘amuse à « gâcher » comme il dit. A savoir que lorsque son Easy Glider se trouve très haut, il le fait redescendre « à donf ».
Puis il interrompt son vol, et contemple le paysage.Easy-Glider-dans-le-ch--ne-La-Roche-004-copie-1.jpg
Arrive alors Pascal, un troisième larron modéliste.
Je pose mon modèle après une heure de vol.
Stéphane relance. Et s’amuse avec le vent qui a forci.
Je sors mon appareil photo numérique…
Tiens, et si on faisait une petit vidéo  de ce  fameux « Zizi Glandeur »?
Stéphane me dit alors que pour poser, ce serait bien d’arriver par le haut du champ, dans la trouée faite entre deux grands chênes. (voir ci-contre) Moi, je suis sceptique…
Mais écoutez plutôt  la fin  de l’enregistrement sonore accompagnant les images :
Moi : « Tu veux poser,  Stéphane ?
-         Ouais !
-         Vas-y, j’observe !
-        
-         Ben alors, ça pose pas ? Toi qui disais que tu savais poser ton « Zizi » dans un mouchoir !
-         Euh, ben… ça recule au contraire.
-         D’accord, mais les chênes sont derrière ! »
 
Et sur les images, on voit un planeur qui se dandine, qui recule, tente de repartir vers le large.
Fin de la séquence.Easy-Glider-dans-le-ch--ne-La-Roche-015.jpg
 
Le vent ayant encore  forci, j’assemble mon Micro Floh tout plastique, petite bombe de 1.12m d’envergure, modèle chargé comme une mule…
Juste avant de lancer, j’entends comme un bruit de fagot qu’on piétine, et des jurons !
Le Zizi Glandeur vient de se poser… dans un chêne. Une mauvaise rafale, une appréciation de la distance un peu foireuse… et voilà le résultat.
Nous sommes trois au pied de l’arbre.  Pascal essaie de grimper… mais impossible d’atteindre les branches hautes… Stéphane tente de mettre le moteur électrique en route afin de dégager le modèle. Mais seul le cliquetis des pales d’hélice sur les branchettes résonne comme un aveu d’impuissance. Stéphane peste de plus belle.
Et moi de conseiller :
« Il suffirait d’avoir une ficelle lestée à un bout… de lancer vers les branches… j’ai déjà récupéré des modèles de cette façon, surtout quand je pratiquais le vol libre… !  "
Et Stéphane d'ajouter: "Ouais, mais j’ai pas de ficelle. Je téléphonerais bien à  à Noël de m’en apporter…  ou bien une échelle...»
Je tends donc mon téléphone portable à mon camarade, qui explique son désarroi.
Trop impatient, Stéphane se saisit de branchages morts, et les jette vers son modèle.
Curieusement, le chêne les conserve pratiquement tous dans ses branches ! Serait-ce comme une vengeance exercée par le bois de chêne? Il faut savoir que l’Easy Glider est constitué uniquement de polypropylène expansé… pas de bois, pas un seul morceau de balsa !
Réaction d’entraide avec son copain balsa ? Ou bien représailles d’un arbre qui sait que certains modélistes n’ont pas hésité à tronçonner un de ses congénères afin de récupérer leur modèle ?
Peu de temps après, tel Zorro,  arrive Noël, "le grand Noël, le beau Noël, avec son cheval et son grand lasso… "
Euh, non, sans son cheval, qu’est-ce que je chante-là ? Mais avec son « lasso » !
Deux lancers suffiront à faire descendre l’oiseau.Easy-Glider-dans-le-ch--ne-La-Roche-013.jpg
Evaluant les dégâts, Stéphane promet alors : « Bof, il va aller directement  à la poubelle, t’as vu la gueule qu’il a ?
-         Laisse passer la nuit, lui dis-je, mais si tu le mets dans une poubelle, tu me dis laquelle, hein ?»
 
Tels les Trois Mousquetaires (qui étaient quatre, c’est bien connu !),  nous reprenons le chemin du retour… nos pieds roulant sur le tapis de glands.
 
Dimanche matin, j’avais un mail de Stéphane ainsi libellé :
Salut Bernard
Le ZIZIGLANDEUR  est à nouveau prêt à aller dans un chêne.
A+
Stéphane 
Autrement dit, en précisant qu'il était prêt à remettre son modèle dans un chêne, Stéphane se disait déjà prêt pour la glandée... prêt à donner des glands en nourriture à...  son Zizi Glandeur!
 
Car  avant de terminer cette histoire, il serait bon d'effectuer un petit détour de vocabulaire :
cochon-propre.gifAutrefois, on emmenait les cochons… à la glandée, afin de leur faire  manger des glands, et il fallait quelqu’un pour les surveiller :  c'était le glandeur !!!!.
Ce travail n’étant pas très fatigant…  ceci explique sans doute que l’expression soit passée dans le langage courant.
Glander, c’est rester à ne rien faire, ou dans un sens plus large, ne pas travailler, être peu productif.
 
Ah, ce cher Stéphane, accompagné de son « Zizi Glandeur »,   toujours prêt à « glander »!!!
 
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Meilleurs voeux pour 2008

1 Janvier 2008 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Et que l'on puisse encore longtemps bénéficier  du spectacle offert par la Nature! 

 

La Mayenne du côté de Montgiroux  (promenade à vélo du 12/11/07)

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Vive les chaînes!

28 Décembre 2007 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Je viens tout juste de recevoir un  mail d'un de mes lecteurs. Qui a lu le texte  "Libérez-moi des chaînes". Je ne résiste pas au plaisir d'effectuer un copier/coller!

Merci à lui!

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Petit rappel de l'année 2007: 

 Je voudrais REMERCIER tout ceux qui m'ont envoyé des e-mails en chaînes pendant toute cette année, car grâce à votre bonté: 

1- J'ai lu 170 fois que MSN Hotmail allait supprimer mon compte.

2- J'ai accumulé environ 3000 ans de malheur et je suis mort au moins 67 fois à cause de toutes les chaînes que je n'ai pas renvoyées! 

 3- Quand je sors d'IKEA, je ne regarde personne, car j'ai peur qu'il (ou elle) m'emmène dans un hôtel, qu'il (ou elle) me drogue, pour après m'enlever un rein afin de  le revendre au marché noir! 

 4- J'ai versé aussi toutes mes économies sur le compte de Noëlie et surtout sur celui d'Amy BRUCE, une pauvre petite fille qui était malade à l'hôpital plus de 7 000 fois (c'est drôle, cette petite fille a toujours 8 ans depuis 1995...) 

5- Mon GSM Nokia gratuit n'est jamais arrivé, ni les entrées que j'avais gagnées... Merci Anna Swelung! 

6- J'ai inscrit mon prénom parmi 3000 autres sur une pétition, et j'ai peut-être sauvé une espèce menacée d'écureuil nain à poil dur en Biélorussie orientale. 

 7- Je connais la recette pour ne plus être seul en amour: il suffit d'écrire le prénom d'une personne sur un papier en pensant très fort à elle,  puis de se "gratter le cul" (sic) en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre autour d'une Renault 4L (pas facile de trouver une 4L) 

8- J'ai lu au moins 25 tomes de tous les préceptes du DALAI LAMA,  et j'ai accumulé du bonheur pour au moins les 4690 prochaines années que j'ai encore à vivre!!!

 9- Sans oublier les 50 fois ou j'ai dû scruter mon écran nuit et jour pour détecter le fameux message qui contenait cet enfoiré de virus pour lequel  même Microsoft, Mac Affee, Norton Symantec etc... étaient incapables d'avoir l'anti dote....   et qui, non content de bousiller le disque dur avec la flamme olympique, risquait de flinguer la chaîne stéréo, la télé, la cafetière, et même le sani-broyeur !!!!!! 

IMPORTANT: si tu n'envoies pas cet e-mail dans les prochaines 10 secondes à au moins 8500 personnes, un dinosaure venu de l'espace viendra bouffer toute ta famille demain à 17h 30min 47 secondes!

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Ah, ah, ah!!! Bien plus rigolo que les mises en garde de hoaxbuster ou hoaxkiller!!! Mais est-ce que cela sera  tout aussi inefficace? 

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Mes bouchons d’amour

19 Décembre 2007 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Qui n’a pas porté une oreille attentive à cette opération nommée « Bouchons d’amour » ?

Mouvement caritatif qui consiste à collecter les bouchons en plastique des bouteilles d’eau minérale… Les bouchons  seront ensuite  recyclés sous forme de palettes. L’argent  récupéré  par la vente de ce plastique sert  à financer du matériel pour handicapés…

Noble cause.

Quand charité et écologie  se rejoignent…

 

 Alors, en "bon" citoyen, j’ai donc patiemment mis de côté mes petits bouchons bleus… qui, contrairement aux verres,  ne sont pas collectés par la déchetterie locale.

Et la semaine dernière, fort satisfait d’avoir eu un comportement « vert »,  j’ai répondu à l’appel d’une association  qui demandait de déposer ces bouchons dans le hall d’une grande surface.

 J’en avais environ 2 kg, ce qui fait déjà un volume respectable… et j’ai pris ma petite voiture pour me rendre au point de collecte.

  Quelques jours plus tard, mon quotidien  relatait l’opération au travers d’un article illustré d’une photo, avec ce titre :

«  800kg de bouchons collectés ! »

Les responsables locaux posaient entre deux gros sacs,  l’air satisfait. Sacs dans lesquels se trouvaient  aussi "Mes bouchons d'amour"... Et moi donc très satisfait aussi d’avoir participé au succès que semblait avoir rencontré cette opération.

Prenant connaissance de tout l’article, j’apprends alors  que ces bouchons vont être transportés au chef-lieu du département pour y être triés… Puis ils prendront la route en direction de la Belgique où ils seront recyclés  afin de fabriquer des palettes en plastique.  (Combien de litres de carburant pour faire fonctionner tous ces véhicules ?)

 

Mais la vraie question est :  combien cela va-t-il rapporter à « Bouchons d’amour »?

J’apprends que la tonne de bouchons est achetée maximum 190 Euros. Soit 0.19€ le kg…

Un rapide calcul me permet donc de comprendre que mes deux kilos de bouchons auront rapporté à l’association la somme astronomique de…  38  centimes d’Euro! Voilà une prise de conscience qui m'en "bouche" un coin"! !

 

Surtout que,  continuant ma réflexion, je calcule encore: pour me rendre de mon domicile au point de collecte et retour, j’ai fait 40km, ce qui au prix actuel du gazole représente une dépense de 3.66€. Les bénévoles auront brûlé eux aussi du carburant pour emmener leur butin au dépôt central.  Des camions auront consommé du gazole pour acheminer les bouchons vers la Belgique… Et on en consommera encore pour faire fondre les bouchons afin de mouler les palettes…

Les pétroliers (vente de carburant) et l'Etat (recettes sur les taxes générées par le carburant)   auront donc gagné bien davantage que l'association!!!

Vous dire mon profond étonnement suite à l’analyse de la situation  est un doux euphémisme!  

 D'autant plus que je me pose maintenant très sincèrement la question de savoir si ma démarche -que je croyais profondément  citoyenne-  est respectueuse de la gestion des ressources énergétiques…

Loin de moi l’idée de croire à l’inutilité de l’action menée par  les bénévoles qui donnent de leur temps et de leur énergie pour une œuvre  humanitaire. J'ai du respect pour leurs engagements.

 

 Mais…

Je ne sais pas si lors d'une prochaine opération « Bouchons d’amour » je ne déposerai pas directement quelques euros au fond du sac destiné à la collecte ! 

L'Etat et les pétroliers ne prélèveront pas au passage!!!!

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Libérez-moi des chaînes!

7 Décembre 2007 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

...
Une fois encore...  ce  matin on m'invite à faire suivre un message.  Une chaîne dite de... solidarité!

Toujours pour la bonne cause, bien évidemment!

La recette est connue: on fait appel à l'émotionnel, pas au rationnel!

Alors,  permettez-moi ce coup de gueule, car  il n'est pas de jour où ma boîte aux lettres ne comporte un bidule de ce genre. Hier, c'était pour Carolle qui avait le cancer; avant hier, Noélie leucémique (qui est réellement morte depuis le lancement de la campagne destinée à la sauver!), avant avant hier: la cuvette des WC équipée d'un sournoise  aiguille qui filerait le Sida... j'en passe et des meilleures. Ou encore: "Attention, virus qui , sous forme de flamme olympique, bouffe le disque dur..."

Ben voyons! 
Dans le même genre que Google qui refilerait 43 euros en bon d'achat si on fait suivre à 5 personnes,  Nokia offrait dernièrement des téléphones, voires des PC portables. J'en ai déjà plein mon grenier (non, je déconne!!!)

Faut pas être naïf!!!


N'empêche que les parents de Noëlie tentent d'alerter l'opinion publique en disant "halte"!

Nokia essaie de son côté d'enrayer la propagation de cette fausse bonne-nouvelle!

Alors, inutile donc  de m'envoyer ce genre de message:  je ne suis pas docile, une sorte de tête de mule; parce que depuis tout petit, je suis rétif aux "faites suivre". (Qui a dit que j'ai pas grandi?)
D'autant plus que la plupart du temps, il s'agit de bobards. (des hoax en anglais)

 Dans la mesure où je n'ai JAMAIS fait suivre quoi que ce soit , j'aurais pourtant pu craindre de mourir subitement écrasé par un camion au sortir de chez moi,  ou bien dévoré tout cru par mon écran subitement devenu enragé, ou l'un de mes proches aurait pu être victime de je ne sais quel sortilège... Ou encore...

Non, non,  rassurez-vous, tout va bien...

Puis-je toutefois me permettre ce petit conseil? Par solidarité en quelque sorte!

Un bon réflexe avant de faire "et clic et clic et clic..."?
Allez sur l'un des sites suivants: hoaxbuster ou hoaxkiller. (Là, Google peut réellement rendre service en fournissant l'adresse des sites en question!)

Et pour ce qui est donc de Google qui refilerait quelques Euros, il suffit d'aller là:
http://www.hoaxkiller.fr/hoax/2007/google_10_ans.htm

A chacun de se faire une opinion.

Bon Internet à tous

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Entre nous soit dit...

29 Novembre 2007 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Entre  nous soit dit…
 
 
Je voudrais commencer mon entretien du jour par cette blague dont se délectait un de mes camarades de classe, qui interrogeait les nouveaux venus dans notre groupe:
« Quelle est la différence entre une cigogne ? »
Ses interlocuteurs interloqués et interdits réagissaient de façons diverses devant cette question incongrue.
Ils finissaient tous par donner leur langue au chat. Forcément !
C’est alors que mon facétieux camarade fournissait  la solution :
« La différence entre une cigogne ?  Ben, y’en n’a pas !!! »
Et d’asséner à ses auditeurs médusés :
«  Elle a les pattes identiques…. Surtout la gauche ! »
Sur ces entrefaites, il s’en allait toujours aussi guilleret, ravi d’avoir entretenu le suspense un certain temps.
Mais pourquoi donc cette blagounette ?
Puisque nous sommes entre  nous, je vais vous faire une confidence.
J’étais hier à l’écoute de la radio, qui diffusait par l’entremise de France Inter une chronique intitulée « blog à part ». Cette dernière renvoyait vers une adresse Internet  dont l’auteure brocardait la société de consommation… Textes pleins d’humour, que je lus avec plaisir, pour tomber sur l’un d’entre  eux  qui,  dans un entrefilet,   évoquait du papier toilettes spécial enfants, avec taille des  feuilles adaptée aux petites mains, faciles à séparer puisque conçues  « … avec des pointillés très distincts entre  chaque feuille ! »
Diantre…  On n’arrête pas le progrès… Joindre l’inutile à l’agréable !
Mais j’aurais préféré « avec des pointillés entre deux feuilles ».
Arrive midi…
J’en étais benoîtement à la fin de mon repas, au stade des entremets…C’est alors qu’on sonne à ma porte… C’est mon voisin à qui je dis : « Entre  donc ! »
Et celui-ci d’entreprendre : « Peux-tu m’accorder une entrevue ? Parce que j’ai un petit tuyau informatique à te demander, si tu en as le temps,  vu que j’ai entrepris quelques travaux d’entretien ; je suis en train de repeindre mes toilettes, et entre  chaque couche, la notice préconise de laisser quelques heures… »
J’étais donc assis le cul   entre deux chaises : finir mon entremets ou différer ma réponse.
Déjà préoccupé par l’expression de ce matin «entre  chaque feuille », je choisis d’entrer dans le vif du sujet.
« Mais, dis-moi Michel,  pourquoi entre chaque couche ? Soit tu dis entre deux couches, soit tu dis après chaque couche… Pour être « entre », il faut deux choses… Je ne peux pas être assis entre une chaise ! Ta maison est entre la mienne et celle de Vincent…  Dans la crèche, le petit Jésus se trouvait bien   entre le boeuf et l’âne gris ! »
C’est alors que nous entreprîmes une discussion sur la signification de la préposition entre, et qu’entre-temps, nous eûmes toutefois  la possibilité de boire un petit café…
C’est tout juste si nous n’en oubliâmes pas l’objet de son entrevue !
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Le lion

9 Novembre 2007 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Chroniques des années 50

 

 

Lorsque j'étais écolier, le Maître régnait sur un empire dont les bornes atteignaient tout juste l'enceinte de l'école… et un peu au-delà ! Ses jugements étaient indiscutables, tout comme devait l’être son savoir, car il ne semblait jamais consulter la bible qu'était l'unique dictionnaire Petit Larousse de cette classe.  La sévérité du Maître se devait d’être  à la hauteur de sa noble tâche; et lorsque nous avions fait quelque bêtise, il était inutile d'aller nous plaindre auprès de nos parents.

 Pourtant, je me plaisais à imaginer qu'un autre personnage lui disputait son autorité.  Ce personnage, ne l'avait-on pas enfermé dans une cage grillagée?  De plus, il trônait bien en évidence au milieu de la pièce, son corps de fonte était prolongé par une queue qui montait vers le plafond, puis bifurquait à angle droit avant de disparaître dans le mur.  Il reposait sur quatre pieds dont la forme rappelait les pattes d'un lion, Roi de l’Afrique ! Il était plutôt silencieux, et n’intervenait jamais au  cours des leçons.  Pourtant. il lui arrivait de ronronner bruyamment, lorsqu'on l'avait trop bien nourri.  En effet, il faisait l'objet d'un culte assidu, dont les "vieux" de quatorze ans étaient les grands prêtres.  Ces élèves, qui devaient passer le Certificat d'Etudes, lui préparaient ses repas quotidiens.  Pour le petit déjeuner, il s'ouvrait l'appétit avec du papier froissé, du fagot, et enfin du bois coupé menu à la hachette par les grands, ceux du Certif. Ce cérémonial se déroulait dans le bûcher ; et à l'évocation du mot « bûcher » surgissait l'image de Jeanne d'Arc brûlée vive par la faute de l’infâme évêque Cauchon.  En plat de résistance, mon fauve ingurgitait quelques seaux de charbon. On m'avait bien expliqué que des mineurs descendaient au fond de la terre pour extraire ce combustible.  Mais comment la Nature avait-­elle pu fabriquer de tels boulets, bien lisses, tous identiques, parfois ornés de deux au trois équateurs en leur milieu?

 Toujours est-il que mon fauve avalait sans sourciller ses différentes rations.  Mais lorsqu'on l'avait un peu trop gavé, il se mettait à ronfler: il en rougissait de plaisir, et rayonnait de bonheur.  C'est alors qu'avait lieu le miracle.  Son corps devenait translucide, et l'on pouvait distinguer tout ce que contenaient ses intestins.  C'était comme quand le Maître, profitant du malheur des autres, saisissait l'opportunité d'un bras cassé pour récupérer les radiographies de la victime : nous pouvions  ainsi  "voir" l'humérus, le radius et le cubitus.  Comme j'aimais ces leçons de sciences!

 Mon fauve, c'était vraiment le Roi; en classe, il marquait son territoire à l'odeur; parfois à l'aide d'une fumée épaisse et irrespirable; parfois il lâchait jusque sur le parquet quelque braise incandescente; c'est peut-être pourquoi, nous autres, les « petits », nous ne pouvions pas l'approcher; nous devions, comme au zoo, rester derrière les grilles.

Inévitablement, je me prenais à rêver que le royaume de mon fauve figurait sur les cartes de géographie "Vidal-Lablache" qui ornaient les murs de la classe.  Ses territoires, dont l'A.O.F. et l'A.E.F., m'apparaissaient en vert sale et marron délavé qui symbolisaient            mal à mes yeux sa Toute-puissance sur le continent africain.

 C'est grâce à Tintin, le célèbre compagnon du capitaine Haddock, que j'avais appris à connaître l'Afrique ainsi que  l'existence du Congo… ( et aussi certains jolis jurons tels que Australopithèques, bachibouzouks, ou mille millions de mille sabords!) Mais cela, bien évidemment, à l'insu du Maître; car à cette époque, les albums n'étaient pas en odeur de sainteté dans les écoles ( on ne disait pas encore B.D.); nous faisions donc circuler discrètement "le sceptre d'Ottokar" ou "les 7 boules de cristal", sachant que nous prenions des risques délicieux... En matière de littérature, Victor Hugo était le Maître incontesté, mais son poème "Océano nox" demeurait bien mystérieux pour le jeune enfant que j'étais.  J'y préférais le bon La Fontaine, ou les aventures de l'enfant d'éléphant, au bord du fleuve Limpopo.

 Au printemps, avec le retour des hirondelles, mon fauve disparaissait de la classe.  Tout comme les cloches partaient pour Rome à Pâques, je m'imaginais qu'il retournait en Afrique afin d'inspecter son royaume, et faire des réserves de chaleur qu'il nous distribuerait à son retour.  Effectuait-il un voyage inverse à celui des oiseaux migrateurs?  Hibernait-il, prenant la place des ours  ou des marmottes ?  Je  n'ai jamais bien su...

 Ce fauve n'était qu'un banal ...  poêle à charbon!

Mais il avait pris dans mon imaginaire une place de choix.

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Les chaussures

28 Octobre 2007 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Chroniques des années 50

Lorsque j’ai eu environ cinq ans, je suis tombé malade, et après avoir consulté plusieurs médecins, mon père décida de m’envoyer me refaire une santé chez sa sœur Clémence(1). Elle habitait Mèze, dans l’Hérault pays natal de mes parents, « là où le climat et les produits locaux fabriquent des centenaires» (2) disait mon père en rigolant. Clémence vivait au bord de l’étang de Thau dans cette petite ville qui a rapidement prospéré en raison du développement des huîtres et des moules   «cultivées » dans l’étang salé.
Son mari, Edmond, était de souche provençale… il avait hérité de ses parents une petite vigne qu’il allait exploiter fort tôt le matin, au  mas de «Min Trou » (la fermette de « mon trou» ); il s’y rendait en vélo. Mais il exerçait la profession de cordonnier.
Ils avaient eu un fils prénommé André, mort prématurément à l’âge de … 5 ans.
Je suis arrivé dans cette famille un peu comme le nouvel enfant du couple. J’y ai été choyé…
En dehors du travail des pêcheurs et des vignerons, ce séjour d’environ un an m’a permis d’observer pendant de longues heures mon oncle dans son petit atelier.
C’étaient surtout des dames qui venaient. Mon oncle observait les chaussures, évaluait les travaux à effectuer, et si la dame était d’accord, il fixait une date pour la restitution et il terminait l’entrevue en inscrivant à la craie, sous la semelle, le nom du propriétaire. Il est bien évident que je n’avais pas vu tous les client(e)s de mon oncle; mais je me livrais à un jeu passionnant: rien qu’en observant les chaussures alignées sur les étagères, je tentais d’imaginer le personnage qui pouvait glisser ses pieds dedans. Et le choix était vaste: il y avait les fins escarpins, les talons hauts, les espadrilles, les chaussures à lanières, les somptueux souliers de cérémonie, les petits petons des gamins, les bottines, les gros godillots des vignerons…
Curieusement, lorsque les dames revenaient récupérer leur bien, leur style correspondait assez souvent à l’image que j’avais pu m’en faire. Mais le portrait des rares hommes qui entraient dans la boutique collait lui aussi assez bien à mon portrait imaginaire!
Quelques années plus tard, j’ai aussi passé de longues heures chez un autre cordonnier; c’était à Villaines la Juhel, là où je séjournais souvent aux vacances scolaires.
Prosper ressemelait les chaussures. Il me disait qu’il était originaire d’Izé. Moi, je ne connaissais pas! « Mais, me disait-il, c’est facile, tu sors de Villaines, tu prends la route de Trans, là où il y a le canon sur la place du monument aux morts, et devant l’église tu tournes en direction d’Izé! » Ouais… Je connaissais Mèze, à 800 km de là, mais je ne connaissais pas la proche géographie de la Mayenne!
Chez Prosper, je me livrais aux mêmes jeux que chez mon oncle. Mais Prosper s’avérait nettement plus bavard qu’Edmond: il commentait   son travail, me donnait le nom des outils, m’expliquait leur maniement, justifiait l’emploi des différents matériaux utilisés pour remettre en état les souliers de « ses dames »!
Dans cet univers fait exclusivement de godasses, on aurait pu s’attendre à une ambiance « odeur de pieds »… Et bien non, les deux échoppes que j’ai pu fréquenter embaumaient le cuir, le caoutchouc, et la furieuse colle néoprène. Celle qui a la particularité d’être collable alors qu’elle semble sèche! Et pour laquelle il faut taper à grands coups de marteau sur la semelle afin de solidariser les pièces à assembler.
Cela sentait nettement plus fort juste en face, chez l’horloger Jean Schneyder, lorsqu’il fallait nettoyer les horloges comtoises à l’ammoniaque.
Mais le gros souci de mes deux artisans, c’étaient les séduisants talons aiguilles. Ce n’était pas une sinécure que de percer un trou bien droit dans ces fichus talons à la tige fort étroite, et ensuite trouver la cheville métallique qui conviendrait…
Chez Prosper, j’ai souvent refait le Monde... Surtout quand je suis devenu adolescent. La cordonnerie, c’était le salon où l’on cause: on abordait tous les sujets… comme chez le coiffeur!
J’ai eu l’occasion  de rencontrer un autre cordonnier… lorsque j’ai été   pensionnaire au Lycée. Le jeudi jour de congé, nous pouvions bénéficier d’une longue récré de 10 à 11. Et nous en profitions pour massacrer gaillardement nos baskets lors de parties de foot acharnées. Quand nos godasses demandaient une remise en état, nous demandions à la concierge du « Bahut» la permission d‘aller voir « Ouin-ouin », le cordonnier qui habitait juste en face de sa loge. Le pauvre homme possédait un affreux bec de lièvre qui handicapait son élocution, et nous ne comprenions pas toujours ce qu’il disait; lorsqu’il nous indiquait le prix à payer, il finissait par l’écrire nerveusement à la craie sur la semelle, puis ajoutait: « H’as homp’is? » (Tu as compris?) Il se raclait la gorge et dans la foulée envoyait un violent crachat sur la semelle qu’il essuyait prestement avec le revers de la main. Si on avait les sous, on payait, sinon, nos parents s’en chargeraient lorsqu’ils viendraient nous chercher.
Pour faire durer leurs baskets, mes copains les frères Levasseur avaient mis au point une technique épatante: l’un était droitier, l’autre était gaucher. Chacun sait qu’au foot la chaussure qui s’use le plus rapidement est celle dont on se sert le plus souvent. Et lorsque leur « pied favori » était usé presque au point   de jeter leurs baskets, ils les échangeaient afin de prolonger l'usage de leurs godasses! Ce devait être aux alentours de la classe de 4 ème ou 5ème...
 
Un jeudi matin, jour de marché à Château Gontier, je vois avec surprise arriver mes parents.
Qui, constatant l’état de mes godasses, se proposent de demander un billet de sortie au surveillant général afin de me chausser avec des souliers convenables. Chez le marchand, j’eus toutes les peines du monde à tenter d’expliquer que je souhaitais avant tout des chaussures « utilitaires », comprenez par là, des chaussures permettant de shooter lors des récrés.
Peine perdue, on était à l’entrée des grands froids: je me retrouvai avec des chaussures après-skis fourrées, fermeture à glissière, épaisse semelle… Et mon père d’ajouter: « Vu que tu grandis du pied en ce moment, on a bien fait de te les prendre un peu plus grandes; avec une semelle dedans, elles te dureront plus longtemps! »
(détails qui ont leur importance, vous verrez pourquoi dans peu de temps)
 
Intérieurement, je pestais, mais…
On me ramena vers ma pension, et comme la grande récré n’était pas encore finie, les copains m’incorporèrent   dans une des équipes afin de terminer la partie.
C’est alors que voulant effectuer une reprise de volée à la façon du grand Pelé, je vis le bout de la semelle droite attraper la balle, et… un caillou proéminent. Bilan des courses: ma godasse toute neuve bâillait béatement. Temps d’utilisation entre l’achat et le shoot: moins de 20 minutes!
 
Je fus donc contraint de réutiliser mes vieilles baskets.

Mais quand je rentrais certains samedis, mes parents s’étonnaient de ne pas voir mes jolis après-skis! Et pour cause, ils étaient restés bien sagement rangés au fond de mon placard. Et comme je n’avais pas suffisamment d’argent de poche, je ne pouvais envisager de faire procéder à une réparation chez Ouin-ouin!   Réclamer de l’argent à mes parents? Il aurait fallu expliquer pour quelles chaussures ils devaient payer.
Je vous laisse cependant imaginer l’accueil qui me fut réservé le jour de la sortie pour cause de grandes vacances!
Si seulement, avant de rentrer chez moi, j’avais pu   refiler ma godasse béante à mon oncle Edmond ou à Prosper!
 
 
Légende photos:
(1) tout en haut, avec ma tante Clémence sur l'esplanade à Mèze
(2) article paru dans le Midi Libre en octobre 2007... pour fêter les 100 ans d'Edmond! J'ai rédigé ce texte sur les souliers en 2005...
(3) la boîte à clous d'un cordonnier
(4) la classe de première au Lycée de Château Gontier. Je suis au premier rang, le second en partant de la gauche, la mine triste, les mains jointes... Et pourtant  mes chaussures semblent en bon état!
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