Histoire d'un crash avec Dream Surfer
Ce vendredi 12, je me suis retrouvé tout penaud, avec un modèle au nez totalement biscornu.
Cela me semblait tellement spectaculaire que j’ai « étalé » quelques photos en direction de mes proches,
Et parce qu’il connaît un peu le milieu des choses de l’air, (son épouse travaille pour une société aéronautique d’Alençon), mon cousin Michel m’a adressé cette remarque :
« On t’envoie le BEA » Bureau d'Enquêtes et d'Analyses pour la sécurité de l'aviation civile
https://www.bea.aero/
Je lui ai répondu que cela me semblait inutile.
Parce que j’ai moi-même mené ma propre enquête, qui n’a pas duré trop longtemps...
J'exclus la faute de pilotage, parce que je pense être en mesure de distinguer une mauvaise manoeuvre que j'aurais d'ailleurs l'humilité d'avouer…
Reste à chercher ailleurs. A savoir que... quand on veut obtenir davantage de puissance, on peut installer un moteur plus gros, qui entraînera donc une hélice de plus grand diamètre. Mais sur le modèle envisagé, impossible ou presque, sinon, on va saucissonner le fuselage !
Il est donc nécessaire de jouer sur d’autres paramètres afin de tirer davantage de puissance d'un moteur électrique... On applique alors la célèbre formule P=UI
Si, pour des raisons de standardisation des accus, on veut conserver le même voltage (U), la seule ressource réside dans l'augmentation de l'ampérage (I). Et en conservant un moteur de taille similaire, on va lui demander de délivrer un kV plus important (kV= nb de tours par Volt). J'avais un 1700, j’ai donc opté pour un 2200 kV... Qui va faire tourner l’hélice plus vite.
La notice du contrôleur indique que ce dernier peut absorber un « surAmpérage » momentané. Soit... Et c'est ce qui s'est passé jusqu'à hier...
Sauf que cette fois, au cours du vol habituellement calme, je suis parti dans une sarabande acrobatique pendant laquelle j'ai sollicité davantage le moteur, donc le contrôleur, qui, n'ayant pas eu le temps de refroidir comme à son habitude, a attrapé une suée, et a joué momentanément les abonnés absents... pour se remettre gentiment à fonctionner juste après avoir eu le temps de refroidir. (chacun manifeste sa mauvaise humeur comme il l'entend!)
J'avais déjà connu un peu ça avec un autre modèle qui, si on sollicitait un peu trop sa motorisation, voyait le contrôleur "couper" le moteur, mais laissait encore du jus pour alimenter la réception. Je pouvais ramener mon modèle au sol sans encombre.
Une autre fois, c'est le contrôleur lui-même qui, après avoir laissé échapper une jolie traînée bleuâtre du plus bel effet, a pris feu dans le fuselage, avec les conséquences que l'on imagine.
Dans le cas présent, le contrôleur, sans doute nettement trop sollicité, a coupé carrément le courant... et boum!
La solution? Installer un contrôleur capable d'encaisser plus de 30 Ampères.... ou, si on garde l'actuel, ne pas trop lui tirer sur la « gueule ».
Il me semble toutefois nettement plus raisonnable de passer à un contrôleur plus costaud.
Mon analyse vous semble-t-elle cohérente, parce que, pour l'instant, je ne vois pas d'autre explication à mon crash.😏
En guise de conclusion, et pour répondre à mon cousin Michel:
Une fois encore, (comme souvent d’ailleurs) l’origine du crash est humaine.
Pas directement comme lors d’une mauvaise appréciation des distances, de l’altitude, ou de la vitesse ce qui conduit à un décrochage…
Mais en amont, par un mauvais choix qu’a effectué le bipède que je suis.
Et que dit le BEA quant à la proportion des crashs dû au maillon faible qu’est l’être humain ?
Retour brutal vers la planète, chez moi sans conséquences autres que matérielles… c’est déjà ça !
Reprise du VTT
La dernière fois que j'étais sorti faire du VTT, je suis rentré déçu... fort déçu... pour de multiples raisons.
Mais aujourd'hui, profitant d'un soleil qui tardait pourtant à pointer le bout de son nez, je suis parti, avec un seul objectif, ou presque: "gommer" ce souvenir désagréable.
Il faut aussi avouer que, dans la mesure où j'avais eu froid aux oreilles, j'avais demandé au père Noël de m'apporter un accessoire fort utile à mon goût.
A savoir un bandeau couvrant donc les oreilles, et, cerise sur le gâteau, équipé d'un récepteur bluetooth connectable à mon smartphone! Avec le logiciel Endomondo qui égrène les kilomètres ainsi que le temps, et Radio Classique agrémentant mon parcours...
Le luxe, pour une somme astronomique de... 9.90€!
Gadget qui, à l'usage, s'avérera en effet très confortable...
Mais revenons au début de mon périple: L'Hôtellerie, la voie ferrée, virage à gauche après le centre équestre de La Chapelle au Riboul...
Et puis le bois du Tay, avec arrêt à la fontaine, que je vois de nouveau couler avec une grande satisfaction... elle qui était tarie depuis un bon moment!
Pendant que j'effectue la mise à niveau de mon bidon, je papote quelque peu avec un dame venue spécialement d'Aron, pour dit-elle "donner à boire à mes orchidées qui apprécient cette eau! Avec celle du robinet, elles finissaient toutes par tourner de l'oeil!"
Puis je repars en direction d'Hambers, où traversant le bourg, je m'amuse à chaque fois, me demandant comment on peut entrer cette voiture dans le garage!
Arrêt au plan d'eau...
Et photo-souvenir rue des sports! Il fallait bien ça quand même pour un sportif de haut niveau comme moi!
Et comme je ne me sens pas trop mal, je décide de filer vers le Montaigu.
Ma batterie perd son premier graphe à 16km. Aurait-elle été insuffisamment chargée? Aurait-elle vieilli? Serait-elle victime du froid qui diminue les performances des accumulateurs? Aurais-je tapé dedans un peu plus que d'habitude? Allez savoir...
Un arrêt au parking, où je retrouve des vététistes qui, d'après ce que je crois comprendre de leurs échanges, sont en train d'aménager une descente à travers bois sur l'autre flanc: tremplins, virages relevés et autres fantaisies.
Et j'entame enfin la descente vers Bais.
Où j'arrive avec presque 26 km au compteur.
Ce qui, pour une reprise après une longue période d'interruption due à des conditions climatiques peu favorables, me semble fort sympathique.
Je vais maintenant guetter un autre créneau météo... avec l'espoir de prendre encore un peu de plaisir!
Imprimer en 3D une maquette de planeur
Depuis que je possède une imprimante en 3D, moi qui n'en voyais pas l'utilité, me voilà parti pour tenter quelques audaces!
C'est ainsi que, ayant "feuilleté" le site thingiverse, j'ai déniché des fichiers permettant de réaliser une maquette de planeur grandeur DG-1000.
https://www.thingiverse.com/thing:2236567/apps
Et pourquoi pas?
Une première tentative, avec réglage "contact" sur l'ensemble du plateau.
Processus très long... et lorsqu'il faut ébavurer l'échafaudage absolument nécessaire dans cette configuration, je casse une partie de l'aile, ainsi qu'un demi stabilisateur.
Il me faut donc envisager une autre stratégie.
J'ouvre alors le fichier avec 3D Builder... et en ajoutant un "cube" qui va chevaucher mon fuselage dans le sens de la longueur, il me suffit alors de "soustraire" pour obtenir une demi-coquille.
Retour dans Repetier... et rotation de l'ensemble afin que le plan de coupe touche le plateau. Aile à la verticale.
Et c'est parti pour.... un certain temps!
Jusqu'à ce que, enfin, l'extrudeur laisse filer son dernier filament sur le délicat et minuscule winglet!
On démoule, pour se rendre compte que le nez du fuselage s'est malheureusement redressé. On verra par la suite.
Retour dans Repetier, et demande de transformer le modèle par symétrie.
Re-démarrage de l'impression pour la seconde demi-coquille.
Quand les deux moitiés sont prêtes, il faut procéder au collage, tout en tenant compte de l'écartement du nez... On pince, on colle, on pince, on colle... (cyanolit et accélérateur en bombe)
Puis "lissage" avec de l'enduit à l'eau.
Voici donc où j'en suis.
J'ai obtenu une maquette de planeur, mesurant 41 cm d'envergure.
Bien sûr, le mien ne volera pas.
Mais d'autres ont déjà tenté l'expérience de réaliser un modèle volant réalisé uniquement avec des éléments provenant d'une imprimante 3D
https://3dlabprint.com/shop/easymax-001/
https://www.thingiverse.com/tag:sailplane
https://www.thingiverse.com/thing:2086413
Affaire à suivre!
Quand le brouillard joue les trouble-fête
Cela faisait un bon moment que se succédaient les tempêtes aux jolis noms tels que Carmen ou Eléanor.
Et moi, pendant ce temps-là, privé de VTT ou de vol avec mes modèles réduits, je rongeais mon frein!
Jusqu'à ce que ce matin, ô miracle, il me soit possible d'apercevoir (enfin) la lune dans le ciel, et que mes moulins à vent soient réduits au chômage!
Chouette! Je "jette" deux modèles dans la voiture et, me voilà, le coeur gai comme celui d'un pinson, qui file vers le Montaigu.
Sauf qu'au chemin de la Beslière, s'offre (déjà) à moi un spectacle fort sympathique(?)...

Je m'arrête... un ou deux clichés... et je repars en direction de mon habituel terrain de jeux.
Rapide mise en oeuvre du petit Dream Surfer.
Décollage...
Et petit à petit, venant sournoisement de l'Est, s'insinue une sorte de ouate fibreuse, ce qui ne présage rien de bon.
Pourtant, au loin, je peux apercevoir le chantier de construction des éoliennes d'Hardanges-l'Oasis.
Mais malgré les gants douillets, mes doigts commencent à signaler leur mécontentement face au froid et à l'humidité.
Atterrissage... Réchauffage... et redécollage.
Jusqu'à ce que...
Là, ça devient carrément trop risqué de voir mon joli modèle se faire avaler par le brouillard.
Je totalise à peine 12 minutes de vol. Mais, face à cette "poisse" qui joue les trouble-fête, il est préférable d'abréger la séance.
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
PS destiné aux pointilleux sur l'orthographe: à propos de ce "trouble-fête" et concernant son pluriel, je me suis conformé aux indications de monsieur Larousse.
Cartes en relief ou l'effet sérendipité
Je cherche, je cherche... un moyen d'obtenir des volumes en 3D à partir de simples photographies... et d'un smartphone.
Mais voilà... je bute!
J'ai pourtant pris mon ami Lagapette sous toutes les coutures, rien n'y fait. Je n'obtiens pas ce que je voudrais!
Que ce soit avec des applis pour Androïd ou pour PC... Résultats décevants.
Mais voilà-t-y pas qu'au détour de mes recherches, je tombe sur...
http://jthatch.com/Terrain2STL/
Où j'apprends qu'une jeune Startup américaine a mis en ligne une solution permettant de générer un STL à partir d’un plan récupéré sur googlemap
En savoir plus sur https://www.references3d.com/creer-un-modele-3d-a-partir-d-une-image-2d/#Tdm2VJjVHJZAOSKQ.99
C'est alors que je change complètement de cap, et je m'en vais tester le bidule.
Direction la baie du Mont Saint Michel.
Je récupère le fichier STL... que j'envoie illico vers l'outil de gestion Repetier équipant ma petite imprimante Anet8.
Sauf que la surface étant trop importante pour la dimension du plateau, il me faudra procéder à une mise à l'échelle. Et me montrer modeste quant à la dimension de sortie; sinon, bonjour le temps d'impression et la quantité de plastique à bouffer. Je teste, n'est-ce pas?
La machine se met ensuite en route.... et l'on voit le travail avancer.
Quelques dizaines de minutes plus tard, je récupère un petit rectangle (en noir, j'aurais mieux fait d'utiliser du blanc!)
Mais on distingue bien la forme de la baie...au relief vraiment modeste.
Je tenterai la prochaine fois avec une zone que je connais bien, à savoir Grenoble et sa montée vers la station de Autrans-Méaudre. Là, au moins, il y a des dénivelés conséquents.
Ou bien la pointe bretonne...
Voilà comment on découvre des "gadgets" alors qu'on ne les cherchait pas.
Tiens, à ce propos, comment se nomme une découverte par hasard?
Rassurez-vous, je ne vais pas faire le malin... j'avais oublié.
Alors, tout comme j'ai pu le faire, utilisez un moteur de recherche qui vous donnera la réponse! la sérendipité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9rendipit%C3%A9
Et vous y découvrirez que parmi les nombreux exemples de découvertes et inventions liées au hasard, on peut citer : le four à micro-ondes, la pénicilline, le Post-it, le téflon, l'aspartame, le Viagra, ou encore le super-amas galactique Laniakea.
C'est pas beau le hasard?
Avec mes meilleurs voeux 2018
Mon fidèle compagnon Lagapette s'associe pleinement à mon désir de vous présenter les meilleurs voeux pour l'année 2018.
Que ce blog vous soit toujours agréable, et qu'il vous permette de partager les bons moments qui sont les miens.
"Pardon? Tu dis quoi?"
Euh, c'est Lagapette qui me remonte (gentiment?) les bretelles parce que, selon lui, j'aurais dû écrire:
"Que ce blog vous soit toujours agréable, et qu'il vous permette de partager les bons moments qui sont les nôtres!"
Il a pas tort, le gars!
.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué
Ce matin, on m'a transféré un mail... dont je connaissais déjà la teneur; mais je ne peux résister au plaisir de vous faire partager les inepties pondues par des gens qui n'ont sans doute jamais mis les pieds dans une classe.
Rédiger et fabriquer des définitions tarabiscotées, ampoulées, pédantes, pour le plaisir, à la manière de Jules Renard par exemple...avec comme arrière-pensée de s'approprier le fonctionnement d'un dictionnaire... je ne m'en suis pas privé, et mes élèves étaient conscients du jeu... très formateur.
Mais dans le cas présent?
Je vous laisse découvrir, parce que ça vaut son pesant de crème fortement épicée destinée à relever les plats, autrement dit, ça vaut son pesant de moutarde.
Bonne lecture!
Obsolescence programmée et repair café
Obsolescence programmée? Koitesse?
Sous ce vocable un peu hermétique se cache une pratique utilisée par les industriels afin de raccourcir le temps pendant lequel on pourra utiliser leurs appareils, avant qu'ils ne soient bons à mettre au rebut.
Pratique quelque peu amorale et qui me hérisse.
J'avais déjà traité le sujet..
.http://bernardino.over-blog.net/article-obsolescence-programmee-83622877.html
Mais pourquoi donc est-ce que je reviens à la charge?
Tout simplement en raison de deux "articles" entrés en conjonction et découverts dans mon quotidien Ouest-France.
Le premier évoque la mise en place prochaine d'un "repair" café à Mayenne.
Redonner vie à ses objets et les faire durer avec une approche citoyenne... Beau programme, n'est-ce pas?
Je vous laisse le soin d'en prendre connaissance plus en détails. (cliquer sur l'image afin de la faire apparaître en plus gros à l'écran)
Le second document? il émane directement d'un fabricant de pneus bien connu en France... et à l'étranger; je veux parler de Michelin.
Qui dit NON à l'obsolescence programmée, jusqu'à en faire un argument publicitaire!
Il fallait oser...
Là encore, je vous laisse le soin de découvrir la jolie "publicité que nous propose le manufacturier de Clermont Ferrand... qui ajoute même à ses arguments le côté écologiste qui va bien!
Le vert écolo... vertueux!
Mais pourquoi ferait-on la fine bouche face à une telle démarche?
Pour ma part, je souhaiterais voir fleurir une foule de "repair café's".
Cela pourrait même constituer mon voeu pour l'année à venir... et toutes les autres d'ailleurs!
Sans plaisir...
Il est des jours où...
On sent bien que la motivation n'est pas au rendez-vous.
Et pourtant, mon épouse me dit:
"Tu ne profites donc pas du beau temps? Tu pourrais aller faire voler, ou bien prendre ton VTT... Non?"
Ben il a fallu que je me force très fort, très très fort, pour que je me décide à sortir mon vélocipède électrique.
Et je suis parti sans ambition, avec la toute petite intention de n'effectuer qu'un mini tour.
Direction Le Montaigu.
Peu sensible au lotissement des Petits Champs, le vent de Nord-Nord-Est se montre réellement présent. Et bien que protégées par des gants, mes mains picotent.
Virage de la Caillardière, juste avant d'attaquer le raidillon... changement de vitesse... crac, la chaîne qui saute!
Un peu plus loin, je manque de perdre mes oreillettes qui, par miracle, tombent au sol sans être passées dans les rayons...
Au parking, assis sur un banc et à l'abri du vent, je profite "gourmandement" du soleil.
Et puis je décide de redescendre via Hambers... Mais, par moments, le fichu vent me prend pleine face.
Sur un cahot, l'un des supports fixés au guidon se fait la malle...
Que dire du retour au bercail? Il me semble long, fort long, même si je prends le temps de jouer avec mon ombre...
Hé... On se divertit comme on peu, n'est-ce pas?
Arrivé à Bais, je m'offre un petit détour vers le plan d'eau... là où l'air est calme.
Et je boucle enfin mon circuit, avec le désagréable sentiment de n'avoir pris aucun plaisir!
Bof, on fera mieux la prochaine fois!