Dardo Modelhob
Il était une fois...
Cela pourrait débuter ainsi. Parce que notre ami Stéphane Jetman avait décidé de fêter son demi-siècle.
Ce fut donc hier soir l'occasion de re-croiser bon nombre de copains modélistes que les hasards de la vie avaient éloignés de mes rencontres.
Je me suis trouvé à table à côté de deux "jeunots", dont je ne vous donnerai que les prénoms: Olivier et Laurent...
Et sont revenues à la surface de nombreuses anecdotes concernant tel ou tel pilote, tel ou tel modèle... Mon Virus faisant partie de ceux-là...
Et puis un autre planeur qui semble-t-il avait laissé des traces chez mes voisins.
Je veux parler du Dardo.
Produit par la firme espagnole Modelhob... Fuselage fibre, ailes polystyrène coffré... Au look sans doute inspiré du Dassel germanique avec ses ailes en flèches...D'ailleurs, si l'on traduit Dardo en français... cela donne ne donne-t-il pas "Flèche"?
Bref, la conversation allait bon train, lorsque j'ai balancé mon pavé dans la mare:
"Hé, les gars, un Dardo? J'en ai un exemplaire qui dort sur mes étagères depuis pas mal d'années?
- Non?
- Si!
- Et dans quel état il se trouve?
- Volable... Je vous enverrai des photos...vous pourrez juger par vous-mêmes."
Si j'en crois les annotations que porte mon modèle, il est sorti de mes ateliers en juillet 87.
Grande visite en décembre 96 avec ré-entoilage au film adhésif...
Lorsque j'ai fait glisser la verrière (maintenue en place grâce à une scie à métaux), je me suis marré en découvrant les servos!
De taille respectable: un pour la profondeur, un pour chacun des ailerons... parce que j'avais dû virer le système de renvoi initialement prévu... Faut dire qu'à une certaine époque, ces fichus servos coûtaient la peau des fesses, et qu'on faisait tout notre possible pour n'en utiliser que le minimum syndical. Hein Laurent, lorsque tu as acheté ceux qui devaient équiper ton Virus?
Les plus perspicaces d'entre vous auront également remarqué un quatrième servo actionnant à la fois la dérive et.... le crochet de remorquage!
Ben voilà... l'anniversaire de notre ami Stéphane m'a permis d'exhumer un modèle vieux de 31 ans...
Un de ces modèles "vintage" qui ne déparerait sans doute pas lors de la rencontre vol de pente à Millau.
Tout comme le Kilt, alors produit par Coopaéro, et dont mon ami Félix recherche vainement un exemplaire... Si vous avez ça dans vos "tiroirs"...
Bref...
Bon anniversaire, Stéphane, et grand merci pour ces délicieux moments.
PS: faudra que je vous parle un jour de mon Alpha Multiplex, né en juillet 1976... et qui pourrait reprendre l'air en lui changeant uniquement récepteur et batterie... pour le mettre au goût du jour! Mais pour lequel je possède encore une radio en 27MHz!
Mon objet voyageur débarque à Londres
Vous souvenez-vous de mon objet voyageur nommé "Wings of Peace"?
Après avoir visité la France, les Pays-Bas, l'Allemagne, le Danemark, l'Islande...
Etre revenu en Allemagne pour filer vers la Grande Bretagne.
Le voici au coeur de Londres!
Etape 776.
Placé dans la géocache GC7N84M
Nombre de kilomètres parcourus 30.879
Ah, je rêve de le voir filer vers l'aéroport de Heathrow pour qu'un géocacheur lui fasse prendre l'avion et l'emporter vers d'autres lointains horizons...
N'est-ce pas ce qui lui arrivé déjà à plusieurs reprises? L'avion, il doit commencer à connaître.
Affaire à suivre.
Jolie rencontre
Ce midi, mon smartphone vibre pour m'annoncer une nouvelle cache sur Sillé le Guillaume.
Il se trouve qu'hier j'ai pédalé, et sans doute un peu trop présumé de mes forces. Alors pourquoi ne pas changer d'activité et passer au géocaching... avec des caches ne nécessitant pas trop de marche.
Après le repas, je décide donc de filer vers la Sarthe voisine.
Chapelle Saint Paul... que je connais déjà dans la mesure où une cache s'y trouvait lors de l'opération "Printemps des poètes".
Un peu plus loin se trouve une récente "mystery" qu'il faudra élucider. Ses questions portent sur la forteresse... et grâce à Internet, la solution est vite trouvée... de même que la cache.
Tiens, le village de Neuvillalais n'est pas très loin. Pourquoi ne pas y retourner afin de dénicher la cache "Lavoir de Neuveillalais N°2" qui m'avait résisté lors d'un précédent passage?
Ben, le moins qu'on puisse dire c'est que l'indice "Près de Théo" a été difficile à interpréter, et à trouver. Mais en examinant la charpente avec beaucoup de soin, j'ai fini par mettre la main sur un tout petit tube...
Sacré Théo... Il m'a fallu en effet un certain temps avant que je ne le démasque.
Mais il m'a ensuite conseillé de regarder par terre en remontant vers la route.
Et là... grâce au vent soutenu... les noix tombaient.
Je me suis penché et j'ai cueilli. Jusqu'à ce que l'une d'entre elles me frappe le crâne.
Merci quand même, Théo!
Puis j'ai poursuivi ma route, allant de-ci de-là... pour trouver de très grands panneaux photovoltaïques...
Encore quelques caches telles que la chapelle de Verniette

Puis du côté de Bernay en Champagne.

Un peu plus loin, découverte de l'imposant château de Sourches...
Pour arriver à un château d'eau dont les coordonnées sont: N 48° 04.493 W 000° 09.029
Je commence à chercher près de la croix, lorsque je vois débouler une maman et un bambin aux boucles blondes qui me dit:
"Chuuuuut.... on joue à cache-cache!"
Et je lui renvoie:
"Ben moi, je joue à géocache!"
Surgit alors l'aîné des deux ( 7 ans) qui s'exclame:
"Trouvés!"

Mais ma réponse a suscité une certaine curiosité au sein du trio.
Il me faut donc expliquer, et je demande alors malicieusement le concours du plus grand, dont j'apprendrai plus tard qu'il se prénomme Gabin... Et qui, suivant mes petits conseils, finira par dénicher la boîte.
"Maman, maman, c'est trop bien ce jeu-là... il faut qu'on s'inscrive, hein, dis, maman? Et puis la semaine prochaine, hein, tu nous emmènes faire du géocaching?"
Nous nous sommes quittés, après que je leur aie communiqué quelques renseignements pour pouvoir débuter...
Et comme la pluie arrivait, j'ai mis le cap vers Bais, accompagné par le doux ronronnement des essuie-glaces. Heureux de ma rencontre!
Mais là ne s'arrêtait pas ma surprise, car à peine avais-je ouvert la messagerie sur mon PC de bureau que j'y trouvais ce qui suit:
" Coucou c'est Gabin, nous te remercions pour cette belle expérience.
A très vite, j'espère !
Gabin, Gaspard et Vanessa. "
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce dynamique trio a été presque aussi rapide que la lumière pour faire les démarches afin de s'inscrire sur le site géocaching!
Nul doute que ces trois-là vont vivre avec passion leur nouveau jeu...
Et pour moi, cette rencontre est une sorte de cerise sur le gâteau.
Bienvenue aux "petits nouveaux"! La relève est assurée...

Just for fun
Quand on met en vol un modèle réduit, on a souvent envie de conserver un petit souvenir...
Soit au travers d'une photo... Soit à l'aide d'une vidéo...
Mais si on se trouve à "voler" en solitaire comme c'est devenu souvent mon cas, il faut inventer des moyens afin de réaliser des selfies.
Jusqu'à présent, mes vidéos étaient réalisées avec la caméra fixée sur ma casquette ou mon casque de vélo.
Mais si le procédé s'avérait intéressant pour cadrer le modèle en vol, j'avais observé que chaque mouvement de tête devenait difficile à supporter pour les spectateurs.
Il me fallait donc trouver une astuce.
C'est ainsi qu'hier j'ai sorti ma petite caméra SJCam... fixée sur un baudrier.
Elle prend donc place au niveau de ma poitrine, et les mouvements de mon torse sont nettement moins amples que ceux de ma tête.
Afin de vérifier le bon cadrage et savoir si la camera filmait, j'ai confectionné deux rallonges grâce à mon imprimante Anet 3D
Dans la mesure où l'écran est éloigné de mon corps, je peux facilement contrôler visuellement l'inclinaison de l'objectif...
Et autre avantage, l'émetteur passe au-dessous aisément.
Moyennant quoi je peux allumer/éteindre mon appareil quand je veux...
Il me suffit au retour à la maison de visionner... d'enfourner les séquences dans le logiciel de montage Movie Maker...
Prélever quelques instantanés...
Et j'obtiens:
Quand Orange me prend pour une bille
Bernard Munoz Bais, le 04/10/18
9 Résidence les Petits Champs
53160 BAIS
Orange Service Clients Internet
TSA 10 018
59 878 Lille Cedex 9
Monsieur
Si je décide de vous adresser ce courrier, c’est parce que je suis quelque peu exaspéré de vos « conseillers » par tchat.
Posons donc le problème :
Attaché au service public et client Orange depuis l’origine, j’ai constaté que j’avais subi une perte importante dans le débit montant Internet. A savoir que si j’avais toujours très correctement du 25Kbps en descendant, le montant avait chuté sans explication de 3,5 à 0,7.
Ce qui est fort gênant lorsque je dois envoyer des fichiers lourds via Wetransfer.
J’ai donc tenté un premier contact avec vos services.
Qui me serinent en permanence que « tout va très bien madame la marquise ! »
Deuxième contact, où j’ai vraiment l’impression d’être pris pour une bille, et où je mets un terme à l’échange face à un type buté qui répète sans cesse que mon débit est dans les normes.
Je demande simplement à ce qu’on m’explique pourquoi mes voisins ont tous du « montant » supérieur au mien… débit qui n’a subi aucun changement chez eux… et la réponse… vous la connaissez !
Personne chez Orange ne semblerait capable de me dire pourquoi j’ai perdu en qualité de « montant » ?
Je tiens tout de suite à préciser que chez moi, rien n’a changé au niveau de l’installation ou des appareils…
Alors ?
Ben… j’en ai marre de me faire prendre pour une oie incapable de comprendre rien à rien.
Vous voudrez donc bien me dire ce que en pareil cas vous avez l’intention de faire.
Avec mes remerciements anticipés.
Bernard Munoz
PS : par le passé, alors que je rencontrais quelques problèmes en téléphonie mobile, l’un de vos conseillers avait fini par me dire: « Ben... si vous trouvez que c’est mieux ailleurs, on ne vous retient pas ! » Suivant ses conseils à la lettre, on ne m’a pas retenu… Et je suis allé voir ailleurs.
Dream Surfer, vidéo et VTT
Par ce dimanche matin ensoleillé, alors que le vent ne s'est pas encore levé, je décide d'aller au Montaigu.
J'enfourne dans la voiture un Dream Surfer, celui-là même qui avait pris un bain forcé dans l'étang de Thau.
Et je lui colle sur le dos une petite caméra Mobius.
Alignement sur la piste, et c'est parti!
La caméra réalise des vidéos dont je vais extraire quelques images lorsque je serai devant l'écran de mon PC.
Passages bas pour quelques selfies.
Puis atterrissage afin de pivoter la caméra et obtenir un plan différent.
Redécollage...
Mais le vent commence à pointer le bout de son nez... et comme il est légèrement travers, les haies à proximité génèrent de bien belles turbulences.
Re- atterrissage... et cette fois la caméra se verra fixée sur la poignée de l'émetteur.
Ce qui me permettra d'obtenir les images à suivre.
Ayant satisfait mon désir d'effectuer quelques vols avec prises de vues, je file vers le parking du Montaigu... où je découvre bon nombre de vététistes participant à l'une des épreuves de "La Mayenne à VTT".
"La Transcoëvrons"
Et comme l'heure avance, je décide de rentrer au bercail, fort satisfait de ma sortie matinale.
Le clin d'oeil du matin
Il y a peu, je vous ai narré dans le menu détail la mésaventure qui m'est arrivée alors que je séjournais près de l'étang de Thau.
Où, faisant évoluer un modèle réduit, j'ai vu ce dernier échapper totalement à mon contrôle pour finir à la flotte...
Texte que j'avais intitulé "Amerrissage forcé". A retrouver en suivant ce lien.
http://bernardino.over-blog.net/2018/09/amerrissage-force.html
Et ce matin, dans mon quotidien préféré, que vois-je?
Un avion de ligne a fini son atterrissage dans l'eau.
Comme quoi, hein, y'a pas qu'à moi que ça arrive?
Ce qui m'a inspiré cette petite plaisanterie à deux balles!
Fort heureusement, tout le monde s'en sort bien.
Il paraît toutefois que le pilote était chargé d'une mission: vérifier la flottabilité de son appareil.
Là, je pense que chez Boeing, va y avoir des choses à revoir!
Le circuit des trois plans d'eau
Septembre 2018...
Le ciel est d'une incroyable limpidité et le thermomètre bat des records de chaleur.
Il n'en faut pas davantage pour que j'aie envie de sortir.
Préparation du sac à dos... de la bouteille avec boisson. Vérification de la pression des pneus... Mise en route de Endomondo... et c'est parti, direction le premier plan d'eau, à savoir celui du Gué de Selle.
Pour ce faire, il me faut escalader le col du mont Rochard. Et c'est dans cette partie du circuit que j'apprécie particulièrement les électrons.
Descente vers Sainte Gemmes le Robert Et dans la traversée du bourg... où le mauvais état de la route génère des cahots, ce dont profitera mon feu clignotant rouge arrière pour se barrer. Une voiture l'évitera de justesse.
Puis j'emprunte la liaison en toute sécurité, et j'arrive à ma première étape.
J'en profite pour refaire le plein de mon bidon.
Contournement de ce vaste étang, et arrêt pour quelques clichés...
Ayant presque bouclé la boucle, je ressors au niveau de la route qui va me conduire vers la Grande Coudrière.
Je traverse ensuite le hameau de Chellé, où une charmante petite maison m'invite à faire un arrêt.
Un peu plus loin, je croise la route qui file à droite vers le Montaigu et sa chapelle.
Pour arriver à mon deuxième plan d'eau: celui d'Hambers.
Mais, en apercevant des scolaires qui courent autour, je me dis que je n'ai aucune chance de retrouver mon héron qui s'était posé sur la pancarte "Pêche interdite"... C'était lundi... et l'oiseau s'est envolé avant que je ne puisse sortir mon appareil photo. Dommage!
Juste au moment où je m'apprête à partir, on me hèle. Un couple, parent d'une "Romaine" dont je vous ai parlé sur ce blog.
http://bernardino.over-blog.net/2018/04/place-au-theatre.html
Papotage... Sur cet été qui n'en finit plus... Les châtaignes... les coings... Le vélo électrique...
Et je les quitte pour escalader la côte de la Bolinère qui me conduit à l'entrée du Foyer de handicapés, les Bleuets.
Là où un curieux couple m'accueille.
Puis j'entame la descente. Partie du circuit que je n'apprécie pourtant pas du tout. Il suffit d'observer l'important dénivelé à droite du goudron. Sur cette route à la circulation relativement dense, j'ai toujours peur d'être obligé de serrer à droite... Et si mes roues se prennent l'ornière... Je vous laisse imaginer la suite.
Tiens, à propos d'imaginer: ne pourrait-on imaginer qu'un jour on puisse bénéficier d'une liaison "douce" entre Hambers et Bais? A l'instar de ce qui se met en place entre Jublains et la chapelle de Doucé...
Au loin, se profile la caractéristique toiture du château de Montesson. Et juste à gauche de la route, un pommier... avec des fruits rouges qui me rappellent la couverture de mon livre de lecture quand j'étais au CP: ah! la fameuse méthode Boscher, que les moins de septante ans ne peuvent pas connaître!
Je chipe une pomme... juteuse à souhait.
Et je repars vers ma dernière étape, le plan d'eau de Bais.
Retour au bercail après une virée de 30 kilomètres.
Et mon VTT indique qu'il possède encore 80% de la charge... Bonnard!
Pour conclure? Ben même si certain(e)s considèrent que d'avoir un VTT électrique c'est de la triche....
je me suis fait rudement plaisir!
N'est-ce pas là l'essentiel?

Vous avez dit illectronisme?
Si vous n'avez jamais entendu parler d'illectronisme, vous ignorez par conséquent la signification de ce nouveau mot. Il va donc vous falloir attendre un peu et aller plus loin dans la lecture de mon billet du jour.
Plantons le décor.
Cela fait déjà un bon moment que j'ai constaté une anomalie à propos de ma connexion internet. Rien à signaler pour le débit descendant qui flirte toujours avec les 25 Mbps.
Mais pour le montant, lui qui oscillait entre 3 et 4 Mbps, ben il est descendu à 0.7Mbps. Et ne retrouve plus le taux qui était le sien. Là où je mettais 5 minutes pour envoyer un fichier lourd, il me faut maintenant environ 25 à 30 minutes.
Ce que constatant, je décide d'appeler l'assistance Orange.
"Tuuut, tuuut...
Si c'est pour **** tapez 1
Si c'est pour ### tapez 2"
Si c'est pour....
Pour qu'au final une voix de synthèse me dise que tous les opérateurs sont occupés et qu'il conviendra de renouveler ma requête.
Bon! Changeons de stratégie. J'opte alors pour le "chat". Pas le gentil minet, non, le "tchatte", à savoir une conversation en direct par Internet avec une charmante personne.
Là, c'est beaucoup mieux, puisque j'obtiens une connexion quasi instantanément.
"Bonjour, je suis Sonia, que puis-je faire pour vous?"
J'explique... tout en m'empressant d'ajouter que j'ai déjà fait tout le tintouin qu'on nous demande de faire à chaque fois qu'on s'adresse à l'assistance: brancher débrancher, rallumer....
Et dans la foulée, afin que mon interlocutrice ne me prenne pas pour une bille, j'ajoute:
"Dans la mesure où je ne pense pas être de ceux qui sont atteints d'illectronisme, inutile de m'embobiner avec des arguments qui ne tiennent pas la route!"
Et sur l'écran du dialogue, que vois-je soudain apparaître?
Une série de points d'exclamation.
La suite de notre échange me permettra de comprendre que la gentille Sonia ignore tout de la signification d'illectronisme.
Je crois alors venu le moment de vous fournir la traduction:
L'illectronisme est un néologisme, traduction de information-illiteracy, qui transpose le concept d'illettrisme dans le domaine de l'informatique : il s'agit d'un manque ou d'une absence totale de connaissance des clés nécessaires à l'utilisation et à la création des ressources électroniques.
Finissons-en avec mon recours chez Orange:
"Votre ligne est normale... Un technicien vous appellera dans l'après-midi de demain."
J'attends de pied ferme et avec beaucoup d'impatience pour voir ce que ce spécialiste me donnera comme arguments convaincants.
Mais à propos d'illectronisme...
Combien de gens vont se trouver de plus en plus handicapés face à cette galopante course aux nouvelles technologies?
Plus de guichets...
On ferme la Poste.
On ferme la gare.
On ferme la perception...
On ferme........
Circulez, y'a rien à voir! Veuillez formuler vos demandes via Internet!
Il est des jours où le septuagénaire pas encore trop déconnecté que je suis voit le peu de cheveux qui lui restent sur la tête se hérisser face à tout ça!
Et c'est sûrement pas fini...
Va y avoir du boulot pour éviter que la fracture numérique ne s'accroisse!
Et c'est le vieil instit' que je suis qui parle!
C'est d'la triche!
Depuis que, fier comme Artaban, je me promène au guidon d'un VTT à assistance électrique, je ne saurais dire combien de fois j'ai entendu cette réplique:
"C'est d'la triche!"
Ah, bon?
Il est vrai que les médias nous ont mis la puce à l'oreille à propos de pratiques douteuses dans le sport cycliste de haut niveau. Où il convient de surpasser l'adversaire...
Je me souviens d'un reportage au cours duquel un vendeur de cycles montrait comment installer un moteur électrique dans le cadre d'un vélo de course. Venait ensuite la démonstration avec deux compétiteurs moyens, mais de niveau sensiblement identique.
Celui qui utilisait le vélo "amélioré" mettait systématiquement la pâtée à l'autre.
Mais moi, je ne pratique pas la compétition, et je ne cache aucunement le fait d'avoir des électrons dans le cadre.
Alors est-ce de ma part vraiment de la triche? Si c'était pour prendre l'avantage sur un concurrent, je répondrais par l'affirmative.
Mais je ne lèse personne...
Toujours est-il que lorsqu'on me lance le fameux "C'est d'la triche!", je réponds souvent par cette pirouette:
Quand au fil des ans le corps humain peine, et qu'on n'éprouve plus autant de plaisir qu'auparavant, que vaut-il mieux faire?
Abandonner totalement le vélo... pour se vautrer dans son canapé en dévorant les programmes TV avec un pack de bières à portée de main?
Ou bien continuer à appuyer sur les pédales? Parce que si je n'appuie pas, l'assistance ne se mettra pas en route!
Et de la sorte, tout en sillonnant les petites routes ou chemins creux de notre merveilleux bocage, et toujours avec autant de plaisir, je continue à faire de l'exercice physique... A mon niveau, certes. Mais c'est tout de même mieux que rien, non?
Bref, chacun en pensera ce qu'il veut.
Mais en ce qui me concerne, la seule philosophie que je développe tient dans cette maxime:
"Se donner les moyens de continuer à se faire plaisir!"
Pour le reste...