Mise en scène
Voilà-t-y pas qu'un jour, je reçois un appel émanant d'un ami, me disant en substance:
"Est-ce que tu te souviens du soir où l'on t'a demandé si un autre livre était en préparation?"

Ce à quoi j'avais répondu que, pour l'instant... j'étais déjà fort surpris moi-même d'avoir édité trois ouvrages.
Et mon compère de poursuivre:
"On t'avait amené à nous confier que tu avais des écrits en vrac... dont on avait réussi à te soutirer une copie... J'ai montré ça à un copain aux talents certains de comédien... et il m'a certifié après lecture qu'il verrait bien une utilisation de toute ta production..."

Mais comment? Parce que moi, je ne voyais pas bien ce qu'on pouvait tirer de tout ça.
C'était sans compter sur l'obstination de mon ami... qui en avait aussi parlé aux membres de la bibliothèque de son patelin... intéressés -paraît-il- en vue d'une animation locale.
Retour téléphonique: "Serais-tu d'accord pour participer à une rencontre avec du public?
- Euh... pourquoi pas... mais comment vois-tu ça?
- Pour l'instant, je retiens une date à la salle de Sainte-Gemmes le Robert... je vois avec mon comédien, et je te tiens au courant..."
Puis, silence radio... Jusqu'à ce que l'on me convie à rencontrer le comédien.
C'était hier... Nous avons échangé à bâtons rompus... et j'ai vu alors se dessiner une présentation théâtralisée de l'Ecole... du moins celle que j'ai connue... plus ou moins déformée par les yeux d'un "instituteur original" et d'un comédien!
Où les auditeurs-spectateurs seraient amenés à participer sous forme de témoignages...
Dans une salle aux murs desquels figureraient des cartes "Vidal-Lablache", des gravures Rossignol... Avec un tableau noir aux réglures Sieyès arborant la date et la Morale du jour... De vieux bouquins scolaires aux 4 coins de la classe d'un soir...
Au programme, on mettrait bien évidemment une récré, au cours de laquelle les participants auraient la possibilité d'utiliser des plumes, de l'encre violette, des buvards...
Voilà. Ce ne sont que des grands traits... mais j'avoue que ce projet me gratte la cervelle.
Alors, si vous avez des idées... si vous pensez pouvoir être des nôtres ce soir-là... n'hésitez pas à m'en faire part!
Et, si en plus, vous figurez parmi mes ancien(ne)s élèves, avec des souvenirs que vous avez envie de partager...
Cogitez bien!
"Spectacle" prévu pour novembre 2019... à Sainte-Gemmes le Robert.
Qu'on se le dise!
(Roulement de tambour du garde-champêtre!)
Fermez le ban!
Sur la voie verte vers Mayenne
Cela faisait un petit moment que je n'avais pas sorti un modèle réduit. Il fait beau, je décide alors de filer vers le Montaigu... Où la crasse s'accroche malheureusement à la cime des arbres. D'ailleurs, au loin, on distingue une langue nuageuse qui masque en partie les éoliennes d'Hardanges. Inutile d'insister!
Je redescends donc un peu dépité.
Et en sortant de voiture, qu'est-ce que j'aperçois? Vite, un trépied, le smartphone juché dessus, et on s'amuse un petit peu... (photo non truquée, j'insiste!)
Combien de "clones"?
Le repas se termine et, abandonnant l'idée de faire du modélisme, je décide de filer vers la gare de Villaines la Juhel afin d'emprunter la voie verte qui monte jusqu'à Javron. J'installe mon Pégase électrique sur le porte-vélo... et... et... je suis stoppé net dans mon élan, car à Champgenêteux, je me trouve dans un brouillard impénétrable. Il me faut donc là encore changer de stratégie. Mon choix se porte un poil plus au Sud: gare de la Chapelle au Riboul.
D'où je peux filer vers l'Ouest en direction de Mayenne. Et sous un soleil radieux!
Par endroit, le sol est jonché de feuilles multicolores, avec un prédominance du jaune...

Ayant atteint la borne qui se trouve à trois kilomètres de Mayenne, je décide d'effectuer un demi-tour.
Pour m'arrêter près d'un champ aux jolies fleurs bleues. https://fr.wikipedia.org/wiki/Phacélie_à_feuilles_de_tanaisie
Un peu plus loin, je découvre un tronc enjolivé de ronces... aux feuilles rouges.
Pendant que je prends ma photo, un groupe de cyclistes aux maillots bigarrés me double... Et ça papote, et ça discute... à plein la largeur du chemin.
Je n'en ai cure, et je poursuis ma route vers l'Est, pour m'arrêter une nouvelle fois, afin "d'admirer"(???) ce que l'on peut faire avec le cours d'un ruisseau. Rectifié et busé tout droit d'un côté du pont... Avec une sinuosité qui me paraît plus naturelle en aval...
Je voudrais pouvoir m'arrêter partout afin de profiter pleinement des couleurs de l'automne... nettement plus agréables sous le soleil que sous la pluie.
Autre arrêt, pour jouer avec la pancarte qui signale humoristiquement l'approche d'un carrefour...
C'est alors qu'un autre groupe me dépasse. Mais, me remettant vite en selle, je rattrape ces "jeunots" avec assez d'aisance pour provoquer chez certains une petite curiosité. Et j'ai une fois encore droit à "C'est de la triche"! Bof
Ayant atteint la gare d'Hardanges, je décide de faire à nouveau demi-tour.
Le chemin redescend gentiment vers mon point de départ.
Encore quelques clichés, pour le plaisir.
Et je retrouve Scénic sur lequel je hisse mon cheval "ailé".
Bilan de la sortie... Un bon bol d'air, quelques photos, la rencontre avec des marcheurs... et 27km au compteur!
C'est tout de même mieux que de rester "cutté" devant sa télé, non?
A cause de la guerre
A gauche mes grands-parents Duarté... A droite, les Munoz. Rue du Bignon à Villaines la Juhel, en 1943, pour le mariage de mes parents.
En ce 11 novembre 2018.... 100 ans après la fin des hostilités.
Alors qu'on rend hommage à tous ceux qui ont eu à souffrir de cette affreuse guerre.
Moi aussi je me souviens...
Je me souviens de mes grands-parents paternels et maternels.
1914... 1915... 1916... La plupart des hommes étant affectés aux tâches militaires (ouvriers d'armement, soldats...), la France avait besoin de bras.
C'est la raison pour laquelle de nombreux jeunes Espagnols ont franchi les Pyrénées, afin d'effectuer les indispensables travaux agricoles: moissons, cueillette des fruits, vendanges...
Leur tâche accomplie, ils repartaient vers leur pays natal... jusqu'à ce que certains décident de le quitter pour toujours et "débarquer" en France où, non seulement ils pouvaient trouver du travail, mais être reconnus avec davantage de dignité.
Migrants économiques s'il en est! (Et un peu politiques aussi... il me serait possible de développer!)
Combien de fois n'ai-je entendu mon grand-père Duarté m'expliquer les raisons de son "exil". L'arrivée de sa jeune femme, de ses frères... La formation de la "tribu" espagnole en terre française. L'éreintant travail dans la carrière de Fontaine Riant(!) à Sées dans l'Orne.
L'arrivée à Averton... puis à Villaines la Juhel...
Et le petit-fils d'immigrés que je suis se doit de leur rendre hommage.
Eux qui m'ont transmis des valeurs humanistes que j'essaie de porter aussi haut que possible.
Et que j'espère avoir pu transmettre à mes propres enfants, à mon petit-fils...
Et peut-être aussi à mes jeunes élèves de CM...
Indispensable devoir de mémoire.
Clips pour caddie
Que je vous raconte.
Ma femme se "promène" dans une grande surface.
Soudain mon smartphone sonne. "On m'a piqué mon chariot de courses, je n'en ai plus... Viens à mon secours!"
Me saisissant d'un caddie sous le petit préau, je le conduis vers le rayon dans lequel m'attend mon épouse.
La suite? C'est que j'ai retrouvé notre chariot, qu'un dame avait confondu avec le sien.
D'où l'idée: comment faire afin d'éviter ce genre de méprise? Et de cogitations en cogitations, j'en suis arrivé à concevoir un gadget.
Que j'ai tripatouillé dans tous les sens!
A l'origine: un bidule à clipser sur la barre du caddie, avec une plaquette afin d'y glisser la liste de courses. Avec ça, quand on se met à pousser la charrette, on doit voir si c'est le sien ou pas, non?
Mais auparavant, il m'a fallu aller mesurer le diamètre de la barre. Ce qui m'a valu quelques interrogations de la part des clients de notre supérette. Imaginez un type qui se promène avec un pied à coulisses... chargé de prendre des mesures? Tout ça n'a-t-il pas l'air louche?
Toujours est-il que j'ai réalisé un premier prototype.
Puis je me suis dit qu'on pouvait lui adjoindre un porte- jeton... voire de personnaliser l'objet.
Et puis, je me suis dit plus tard que cette plaquette pouvait s'avérer encombrante si on souhaitait avoir mon gadget à portée de main.
J'ai donc remis en route le logiciel Sketchup... afin d'obtenir un produit plus "ramassé", mais toujours avec le porte-jeton.
A l'aide de mon imprimante Anet 8, j'ai réalisé ainsi quelques exemplaires, qui semblaient intéresser... intriguer...
Et puis, toujours pensant, je me suis dit que mon gadget disposait d'un volume inutilisé...
D'où l'idée de confectionner une petite boîte à l'intérieur de laquelle on pourrait entreposer ses médicaments pour la journée...
Toujours est-il que lorsque mon épouse se promène dans les rayons de la supérette locale... j'observe les personnes présentes, qui "zyeutent" mon gadget avec curiosité, et il me faut parfois répondre à quelques petites questions.
Voici donc l'histoire de mon "invention"... qui n'est peut-être pas encore achevée.
Parce qu'il se pourrait que je lui greffe une oeillet afin qu'on puisse le suspendre à un porte-clés...
Parce qu'il serait possible de lui adjoindre un porte-crayon, un porte calepin...
Parce que certains me disent que je devrais déposer un brevet, voire envisager une commercialisation de ce truc banal que je n'avais encore jamais vu nulle part.
Ouais... si certain(e)s se sentent des âmes d'entrepreneurs...
PS: à savoir Petit Sondage.... Lequel de ces gadgets vous semble le plus correspondre à votre attente? ... la première version avec sa plaquette, ou la seconde avec sa boîte?😊
Post scriptum: l'avis d'une utilisatrice, pas objectif pour deux sous:
Wanted
Photo d'un dangereux terroriste prise ce matin sur le site du Montaigu. Commune d'Hambers en Mayenne.
Si vous le croisez, veuillez immédiatement alerter les forces de l'ordre.
En effet, suite à la prochaine entrée en vigueur d'une série de lois visant à protéger nos concitoyens, cet individu doit être mis hors d'état de nuire dans les plus brefs délais.
Quand un moteur refait son apparition
Il était une fois...
Faisons fonctionner la machine à remonter le temps.
Nous sommes en 1985. J'ai conçu un petit modèle... inspiré à la fois d'un Chipmunk et d'un Zlin... Je l'ai nommé Zliny.
Lorsque je le fais évoluer sur la piste des Ailes du Maine, cet avion ne laisse pas les spectateurs indifférents.
De par sa silhouette? Sa décoration? le bruit de son moteur?
Tiens, justement, parlons-en du moteur!
A l'époque, je rédige des articles pour la revue MRA. Et quand je touche quelques "piges", il m'arrive de les investir dans du nouveau matériel. C'est sans doute dans de telles circonstances que j'ai dû débarquer au Mans chez Kayser, rue Montoise , ou bien chez Le Guellec, Radio Maquettes... afin d'acquérir un moteur 4 temps (Four Strokes en anglais, d'où sa dénomination FS). Presque un luxe pour l'époque.
Moteur à la cylindrée de 6.5cm3 et au bruit feutré, que j'ai greffé sur ma nouvelle cellule.
Le modèle volait si bien que chez Air Loisirs on envisagea d'en sortir un kit que chacun pourrait acheter, construire, et faire voler. Je ne sais plus pour quelles raisons le projet tomba à l'eau... mais quelques anecdotes sont bien ancrées dans ma mémoire.
La première se rapporte au fameux moteur. Ma femme m'accompagnait souvent sur le terrain. Et me voyant piloter un modèle qu'elle ne connaissait pas encore, elle s'exclama: "Il est à toi cet avion? Mais, dis-moi, il est équipé d'un moteur 4 temps? Tu ne m'en avais rien dit, hein, petit cachotier!!!"
La seconde est moins drôle... puisque avant même que j'aie eu le temps de prendre des photos et dessiner une esquisse de plan pour en faire un article... mon bel avion rencontra la trajectoire d'un concurrent... et qu'il termina ainsi sa trop brève carrière.
L'histoire ne s'arrête cependant pas là... Car ce modèle m'avait tellement plu, que je décidai d'en reconstruire un... mais un tout petit peu plus gros.
Que je dénommai Atoll... Allez savoir pourquoi. Il aurait pu s'appeler Zliny aussi... M'enfin!
Né en 1988, celui-là eut davantage de chance, puisqu'il profita d'une longue carrière, fut l'objet d'un article...
Quelques 20 ans plus tard, on me demanda s'il n'était pas à vendre... et comme mon atelier commençait à se faire trop petit et que j'avais pratiquement abandonné les moteurs thermiques au profit des électriques... je le cédai à un camarade de club.
C'est alors que germa une idée "saugrenue" dans la tête de mon copain Stéphane.
Reprendre ce modèle pour encore l'agrandir. découper les pièces à l'aide d'un outil numérique... Ce "brain storming" donna naissance à un Zliny de 2.50m d'envergure, propulsé par un moteur à essence.
Et puis pourquoi ne pas revenir aux sources? Et proposer aux membres de notre club un "petit"' Zliny aux cotes de son ancêtre? Mais je laisserai Stéphane vous raconter tout cela!
Toujours est-il que l'autre jour, en fouinant dans mon capharnaüm, je retombe sur mon fameux moteur 4 temps! Et que cette trouvaille régénère tous les souvenirs évoqués précédemment!
Crasseux comme pas, gommé à l'huile de ricin, il n'avait guère bonne mine!
Je décidai alors de le laisser macérer dans un mélange destiné à le débarrasser de sa gangue... Passage à la brosse métallique fine...
Confection d'un support grâce à ma petite imprimante 3D.
Et mon moteur OS 40 FS va se retrouver sur une étagère du salon...
Où il me rappellera une foule de souvenirs!
J'ai encore gagné!
Ah, comme c'est merveilleux Internet!
Comment pourrais-je m'en passer? J'vous l'demande...
Figurez-vous qu'aujourd'hui encore, on m'apprend que j'ai gagné... Mais si, mais si!
Ah, comme j'aimerais savoir ce que le hasard me réserve... Sauf que, étant d'un naturel plutôt méfiant, je mets à la trappe tous ces mails à l'origine douteuse, et qui n'ont qu'un seul but: vous appâter afin de vous soutirer un peu (voire beaucoup) de pognon!
Et ce même jour, c'est le Ministère des Finances qui m'annonce...
On va me rembourser 450 €! Vraiment sympa, le Trésor Public... Mon cher Trésor... Ah, si j'osais, j'irais même jusqu'à écrire "Mon amour!"
Et non content de me rembourser 450€, le fisc m'annonce dans un autre mail que je vais recevoir encore des sous.
Mais là, mon Trésor, tu te mélanges un peu les pinceaux.
Parce que dans l'objet du mail, tu parles de 228.35€... et un peu plus loin, tu évoques 460€! Moi, j'préfère 460... hein? Si ça ne te dérange pas...
Bon, je vous fais grâce des fautes d'orthographe, parce que le Ministère des Finances est pourtant très strict sur les règles de grammaire. Mais si, mais si!
Mais le fin du fin (si par hasard j'avais encore des doutes sur l'authenticité des documents évoqués), on me prévient gentiment que je dois me méfier des mails frauduleux. Vous êtes trop aimable, cher ami! Votre bonté naturelle vous perdra, mon Trésor!
Soyons tout de même un peu sérieux.
Parce que là... manquent pas d'air les salopards qui osent vous envoyer de tels courriels... Des escrocs au grand coeur, qui vous font miroiter la lune.
Bref... je viens quand même de perdre un cadeau offert par Orange, ainsi que 910€ dont le fisc est prêt à me gratifier!
Et moi, d'un revers de manche, je mets tout ça à la poubelle et je me gausse de ces offres royales.
Ah, mon bon monsieur!
Face à l'appât du gain.... Pourquoi suis-je donc si méfiant?
J'vous l'demande!
Bonne chance à vous.
J'ai peur au volant!
Ben ouais... Excusez-moi, mais j'ai de plus en plus la trouille de prendre le volant.
Sans doute parce qu'avec l'âge, j'ai bien conscience de ne plus avoir les mêmes réflexes qu'à 20 ans.
Mais tout autant lorsque je constate le comportement de certains automobilistes.
Que dire alors lorsqu'il s'agit de poids lourds?
Les faits:
Je rentrais chez moi ce mercredi 17 octobre 2018... Fin d'après-midi...
Régulateur calé à 84km/h, sachant qu'il indique 3 de plus que mon navigateur GPS ou les "radars" qui informent de votre vitesse.
Sortie de Grazay, montée vers le croisement de la route Jublains/La Chapelle au Riboul.... Descente vers la Levrie et le bois du Tay...
Depuis un certain temps déjà, j'ai un camion vert qui me talonne à plein rétro...
Et tout à coup... Non? Il ne va pas me doubler là?
Mais si...!!! Le conducteur entame sa manoeuvre après les premières flèches de rabattement... et c'est parti pour enjamber la ligne continue sur toute sa longueur.
Sauf que.... mon véhicule est équipé d'une petite caméra. Ce qu'on appelle communément "Dashcam". (qualité de l'image médiocre, mais pour 15€...)

Discrète dashcam, qui se met toute seule en route dès que je démarre le moteur, qui enregistre par séquences de 5 minutes, et qui efface les fichiers devenus inutiles lorsque la carte mémoire est pleine. Et qui s'arrête 2 minutes après coupure du contact.
Moyennant quoi, je peux vous livrer le témoignage filmé. Irréfutable, n'est-ce pas?
Je ne ferai aucun autre commentaire.
Je vous en laisse le soin!
Pour info: comment transformer son smartphone en dashcam... ou caméra embarquée.
http://www.prodigemobile.com/tutoriel/mobile-camera-embarquee-auto/