Caméra embarquée sur Easy Glider
Alors que la veille nous avions un soleil radieux, ce dimanche est d'une affligeante tristesse. Gris et froid! Pensez que nous avons perdu 12 degrés par rapport à la veille.
Comment occuper ses mains désoeuvrées?
En installant une caméra sur un modèle réduit.
Pas un keycam, non! Parce que ça fait un bout de temps que je pratique.
Non, il s'agissait cette fois d'utiliser une caméra un peu plus perfectionnée.
Que j'avais déjà mise sur un antique Easy Glider, mais sa fixation ne me satisfaisait guère.
J'ai donc repris le chantier avec l'Easy Glider Pro.
Une languette de contre-plaqué 3mm collée sur le flanc droit.
Une vis nylon diamètre 6mm afin d'arrimer le tout.
Système fort discret qui n'amoindrira guère les performance de mon oiseau quand il sera délesté de son chargement.
Et pour la mise en route du film, il suffit de glisser son petit doigt entre le fuselage et la caméra.
Quant à l'écran, sa disposition permet de visualiser le cadrage avant de lancer.
Mieux qu'avec les Keycam sans écran! (Mais c'est pas le même prix non plus!)
Et, confort suprême, si je veux changer la batterie de propulsion, je peux même ôter la verrière du modèle sans rien avoir à démonter, car son système de fixation est différent de celui utilisé sur l'Easy Glider première génération!
Mais, me direz-vous, comment il va se comporter en vol cet oiseau ainsi modifié?
Ben on sent quand même la surcharge pondérale: hé, avec les 115 grammes supplémentaires, ça grimpe forcément un peu moins vite!
Et puis si le planeur est à peine déstabilisé latéralement, il l'est beaucoup plus longitudinalement, puisque la caméra se trouve en avant du centre de gravité.
Il serait donc nécessaire soit de reculer l'accu de propulsion, soit de lester le cul afin de retrouver un centrage correct
Mais globalement, ça ne se comporte pas si mal.
Malgré la grisaille, j'ai donc filmé, et j'ai extrait quelques images que je vous livre afin de vous donner une idée du résultat obtenu...
Juste une petite remarque:
Mais ça fait partie du jeu, n'est-ce pas?
Dernier détail qui a son importance: les clichés extraits des films via le logiciel VLC sont au format 1920x1080 et "pèsent" environ 3Mo pièce.
Pas mal quand même!
Attendons alors patiemment le soleil afin de réaliser des photos un peu plus lumineuses!
Sainte Suzanne et Google Maps
En ce mardi ensoleillé, je décide de parcourir une quinzaine de km pour aller faire une petit tour à Sainte-Suzanne, notre cité médiévale mayennaise.
Et juste au moment où je m'apprête à garer mon véhicule sur la place Ambroise de Loré, je vois arriver une drôle de voiture avec une jolie bulle bleue au-dessus du toit.
Qui se range tout à côté de moi!
Mais bon sang, mais c'est bien sûr!
Il s'agit d'une ces machines destinées à photographier les rues et les routes afin d'incorporer les images au site Google Maps/ Google Street!
Un jeune homme descend de la voiture, immatriculée en Allemagne... et nous engageons la conversation... en français, puisqu'il me confiera être du Mans.
Il me dit alors être équipé d'une électronique impressionnante, avec un GPS dont l'écran serait plutôt celui d'un PC portable de bonnes dimensions.
A ma question:
"Mais vous ne rencontrez jamais quelques petits problèmes avec la population?"
Il me répond:
"Ah si, ça arrive parfois, que les gens nous qualifient d'espions."
Et il fait référence au procès intenté par cet homme dont la photo avait créé le buz: n'avait-il pas été pris en flagrant délit, lâchant sa vessie dans son jardin, malheureusement visible de la route!
Notoriété nettement plus embarrasante que celle acquise par le Manneken Pis!
Puis il me confie qu'en raison de la hauteur de son équipement, il a parfois des soucis avec les enseignes... un peu basses à son goût!
Je le laisse compulser ses documents, et en compagnie de mon épouse, j'entame le tour des remparts, pour enfin pénétrer dans la ville intérieure.
Face à l'office de Tourisme, une terrasse ensoleillée est là pour nous accueillir.
Et nous commandons bien évidemment... une bière locale nommée "Suzannaise".
http://www.brasserie-la-suzannaise.fr/
Deux groupes d'enfants reviennent du château et descendent en rang vers le parking où leur car les attend.
Arrive alors dans l'autre sens... une troupe d'Asiatiques!
Ce qui suscite chez notre cabaretier la remarque suivante:
"Est-ce l'effet de l'émission TV sur les plus beaux villages de France?
Mais nous commençons à voir débarquer de plus en plus de Japonais!
Il semble que leurs Tours Opérators aient placé notre cité sur le chemin les conduisant au Mont Saint-Michel."
Ce que confirmera d'ailleurs l'hôtesse à l'Office de Tourisme.
Alors que certains de ces visiteurs font chauffer la carte mémoire de leurs appareils photos, d'autres filment tout en marchant avec rapidité.
Spectacle un peu cocasse, il est vrai.
Mais contrairement à ces japonais que j'avais pu croiser au château de Chambord, mes touristes suzannais semblent avoir le temps de s'éparpiller dans les ruelles, voire même d'engager la conversation avec les habitants qu'ils croisent.
Mais si la télé, Google Maps, et même les Japonais s'intéressent à Sainte-Suzanne...
Voilà une saison touristique qui semble démarrer sous de bons auspices...
N'est-il pas?
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PS: ce mercredi 5 juin, j'apprends que Sainte Suzanne est médaille de bronze au palmarès de l'édition 2013 consacrée au "Village préféré des Français"!
Félicitations à tous les artisans de cette réussite.
La Mayenne, étonnante, par Nature !
Vous dire que j'aime la Mayenne serait un doux pléonasme.
Non seulement j'aime, mais j'aime aussi à la faire aimer.
Que je vous raconte.
Il y a quelque temps de cela, je suis contacté par une amie qui vécut dix ans à Bais, et qui me dit en substance :
«Je fais partie d'un groupe de marcheurs ornais. Et chacun d'entre nous a pour mission de dénicher de jolis coins où il serait possible d'effectuer une rando pour la journée, avec des circuits modulables en fonction des aptitudes physiques de chacun. Toi qui connais bien le coin, tu pourrais pas... ? »
C'est ainsi qu'en mars, nous prîmes rendez-vous afin qu'un petit groupe puisse tester le programme à mettre en œuvre.
Parti du Bois du Tay pour rejoindre le Montaigu via Hambers, et retour au Tay, il se montra apparemment séduit...
C'est sans doute la raison pour laquelle je reçus quelque temps plus tard une confirmation que tous ces Ornais souhaitaient découvrir notre bocage.
Mais cette fois en grand groupe.
http://www.mayenne-tourisme.com/Decouvrez/La-Mayenne-cote-nature/Le-bocage-mayennais
Nous sommes donc lundi 3 juin.
Dans la clairière au bois du Tay arrivent quelques voitures immatriculées 61.
Bien qu'un peu tempéré par une petite brise de Nord-Est, le soleil est là.
Un groupe de 30 personnes attaque alors la « descente » vers Hambers.
Marche relativement facile dans des chemins creux typiques de notre bocage.
C'est au plan d'eau d'Hambers que nous retrouvons Jean-Pierre, chargé de la logistique : dans sa camionnette, il transporte glacières et paniers à victuailles.
Quelques commentaires sont déjà émis :
« Nous sommes étonnés par la qualité des chemins. Ils sont remarquablement entretenus. Et le site d'Hambers est vraiment magnifique.
Quant aux dames, elles apprécient les toilettes et le point d'eau !
C'est pas toujours qu'on pense à elles ! »
Une collation est prise, et tout le monde repart vers le Montaigu.
Quelques passages se montrent particulièrement « sourceux », en particulier du côté de la Tressinière : l'eau court au milieu du chemin, et les grosses godasses sont maculées de boue.
Toucheronde, où les randonneurs remarquent des linteaux très particuliers.
Puis la chapelle St Michel se fait de plus en plus nette.
Un détour par le village de Montaigu. Arrêt près du gadège, qui ravive quelques bons vieux souvenirs. Et ascension du dernier raidillon conduisant à la chapelle.
Là encore, étonnement des participants qui découvrent un panorama splendide, où l'on peut « lire » Sainte-Suzanne la médiévale, Evron la cité du Babybel, Neau et sa dolomie, Mézangers et son étang du Gué de Selle...
Sous les rayons du soleil d'Est, on aperçoit Laval.
Plus près de nous, le hameau de Chéllé, Jublains la romaine, Mayenne, Hambers, et le bois du Tay d'où nous sommes partis quelques heures plus tôt.
Questions sur l'Ermitage du Montaigu, les éoliennes... et tout ce petit monde redescend vers le refuge des Grands Bois où nous attendent d'autres participants venus pour l'après-midi seulement.
Il est presque 13 heures. L'ambiance est fort chaleureuse.
Quelques autres commentaires.
« C'est étonnant de trouver des aménagements comme ce refuge, avec toilettes, point d'eau, abri pour pique-niquer... »
A l'issue du copieux repas, le groupe se scinde en deux :
une petite moitié va effectuer une marche autour du Montaigu, 4 km au rythme des « anciens » du groupe.
Une grosse moitié composée des plus vaillants, qui file en direction du carrefour des pommiers, la Beslière, Bais, la Haute Brosse, la Chauvière, la Roche, l'Hôtellerie, avec retour au Bois du Tay.
La encore, j'entends des remarques élogieuses sur la façon étonnante dont tous les chemins sont mis en valeur, le patrimoine conservé, le soin apporté aux visiteurs quand on leur propose des tables de pique-nique et des toilettes.
Il est presque 18 heures.
Paniers et glacières sortent à nouveau des véhicules.
C'est l'occasion pour mes amis ornais de me faire découvrir la teurgoule.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Teurgoule
Certains randonneurs ont 27 km dans les jambes, et tous apprécient la journée dans un cadre qu'ils qualifient de splendide.
Etonnante Mayenne qui les conduit à me confier :
« Quand on voit tous les chemins que nous n'avons pas encore empruntés, et l'infrastructure des lieux, on n'a qu'une seule envie : Re-ve-nir !»
Mais c'est quand vous voulez.
Car même si les Mayennais ont la fâcheuse réputation d'être pour la plupart des taiseux, nous sommes toujours prêts à vous accueillir, et à vous étonner dans notre
Mayenne, étonnante, par Nature !
Scènes de la vie rurale... en photos:
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/Rando61#
- La rando du matin enregistrée par mon GPS:
http://www.visugpx.com/index.php?i=1370283481
http://www.visugpx.com/index.php?i=1370283481&ign
- La petite rando de l'après-midi
http://www.visugpx.com/index.php?i=1370283606
http://www.visugpx.com/index.php?i=1370283606&ign
Le Montaigu
site classé d’intérêt national au même titre que les gorges du Tarn.
Le Montaigu et ses abords situés sur la commune d’Hambers renferment un patrimoine naturel et culturel remarquable, des richesses floristiques et faunistiques nombreuses.
Il est doté d’une chapelle et d’un ermitage qui accueillaient au Moyen Âge les pèlerins qui se rendaient au Mont Saint Michel.
Le bocage est bien préservé ainsi que les villages et hameaux restés traditionnels.
http://www.mayenne-tourisme.com/
Une vidéo intéressante
Ma boîte aux lettres... boîte à malices !
« Ah, me direz-vous, qu'est-ce qu'il peut y avoir d'intéressant à disserter sur un boîte aux lettres ? »
Faut que je vous raconte,
Hier soir, c'était la fête des voisins.
Nous nous trouvions un grosse dizaine de familles en haut du lotissement, à profiter du répit que la météo avait bien voulu nous accorder.
Chacun apporte son panier et met tout sur la table, à disposition des autres convives.
Ce qui permet de picorer au gré de ses envies.
Moment fort convivial, qui s'est prolongé fort tard.
Mais au cours de la conversation, l'une des organisatrices évoque la distribution des papillons... et ajoute :
« Moi, y'a une boîte aux lettres que j'aime bien, c'est celle du n°9 ! »
Et les autres de questionner :
« Mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle a donc de particulier, cette boîte ?
- Vous ne l'avez jamais vue ? Allez-y faire un tour, et vous comprendrez !»
Le problème étant posé, il me faut donc revenir sur cette boîte.
Véritable boîte à malices.
Qui intrigue, perturbe, amuse...
Mais demandez donc au facteur habituel, ou au livreur de journaux, ce qu'ils en pensent de cette boîte ! Eux qui n'ont même pas à descendre de voiture pour effectuer leur livraison !
Et puis, elle est rouge, ce qui la singularise de toutes les autres, n'est-il pas ?
Ensuite, elle est équipée d'un gadget sur lequel je voudrais revenir.
Figurez-vous qu'il y a de cela quelques bonnes années, je regardais une émission de TV enfantine en compagnie de mon petit-fils qui, avisant une boîte « US Mail » me dit :
« Elles sont chouettes leurs boîtes aux lettres ! Les Américains, ils savent tout de suite si on a déposé des trucs dedans ! »
Il n'en fallait pas davantage pour déclencher un projet.
C'est ainsi que nous nous mîmes à l'ouvrage afin de « bricoler » la boîte de chez nous.
Tâtonnement expérimental, méthode des essais et des erreurs afin de trouver le bon compromis. Et réalisation du bidule !
Le mécanisme est fort simple : dès qu'on pousse l'opercule afin de glisser du courrier, cela libère le bras qui, sous l'effet de la masselotte en plomb redresse le tout !
Si bien que de ma baie vitrée, je sais tout de suite si je dois descendre récupérer mes envois ou si je peux rester au chaud.
Vous me direz qu'après la mise en service, j'ai observé quelques préposés qui se demandaient bien quel était ce truc démoniaque, et qui, croyant avoir fait une bêtise, tentaient de remettre tout cela à l'horizontale, soit en tordant le petit bout de métal soit en l'insérant dans le morceau de tube.
Toujours est-il que l'une des participantes à la fête des voisins ne put s'empêcher de glisser cette remarque :
« Ah, ça , c'est bien l'invention d'un type paresseux, qui n'a pas envie de se mouiller inutilement surtout s'il n'y a rien dans sa boîte ! »
Paresseux, peut-être, mais sans doute un poil ingénieux quand même, non ?
Voire même peut-être malicieux !
Comme quoi, l'esprit créatif d'un paresseux et de son petit-fils est parfois source de discussions, n'est-ce pas ?
Réparer une carte graphique
Il y a quelque temps, j'ai vu l'écran de mon PC afficher des couleurs bizarres.
Et puis plus rien: écran noir.
Par contre, au démarrage ou à l'arrêt, j'entendais la petite musique indiquant que le reste semblait fonctionner.
Je n'ai donc pas tardé à comprendre que la carte graphique venait de lâcher.
J'ai démonté, pour m'apercevoir que 4 de ses condensateurs avaient pété.
Dans l'urgence, j'ai bien évidemment acheté une nouvelle carte... et mon PC est reparti.
Mais j'ai horreur de jeter.
Je me suis alors tourné vers mon ami Gilles qui manie le fer à souder avec aisance, et j'ai sollicité son aide.
Il m'a gentiment répondu que le changement de 4 condensateurs ne coûterait pas une fortune et qu'il pourrait essayer de les remplacer.
Quelques jours se sont écoulés, et Gilles m'a appelé pour me demander de passer chez lui.
J'ai récupéré ma "vieille" carte graphique.
Je l'ai remise à son emplacement
Et alors?
Ben mon ordinateur est reparti comme avant.
Ce que confirme d'ailleurs cette copie d'écran, faisant état d'une NVIDIA-GeForce 8600 GT.
Si donc pareille mésaventure vous arrive, sachez que moyennant quelques euros (ou pour une poignée de Dollars!*), il vous sera possible de ne pas trop participer au gaspillage ambiant!
Pour ma part, je me retrouve maintenant avec une carte graphique de rechange, qui pourra toujours rendre service chez moi, ou chez des amis!
Et encore merci à Gilles!
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*Pour une poignée de Dollars:
http://www.youtube.com/watch?v=VPdWSxmbFPc
Au pays des matins calmes
Il est des matins, comme ça, où l'atmosphère vous rend serein.
Il faut dire qu'après une entame de printemps qui a montré fort peu de compréhension vis à vis des bipèdes engourdis par l'hiver, le moindre rayon de soleil déclenche quelques envies.
Et ce matin, je décide de filer vers le Montaigu.
A mon arrivée, le ciel est encore d'une limpidité étonnante.
Le vent est totalement absent.
Le regard plonge vers l'horizon lointain, et le soleil d'Est illumine les façades des maisons qui apparaissent très claires au milieu de la Nature verdoyante.
Une buse décolle d'un piquet juste au bord de la route.
La reverrai-je?
J'assemble alors mon Easy Glider.
Vérification des gouvernes, et je lance en direction du Sud.
Le moto-planeur escalade l'azur dans le ronronnement feutré de son moteur électrique... puis je coupe.
Le vol est devenu entièrement silencieux.
Derrière moi, une bande d'oisillons braillards s'agite dans un bosquet.
Venu d'une direction que je ne parviens pas à déterminer: "Coucou... Coucou... Coucou..."
Pas très varié comme thème, mais pourtant fort agréable à entendre.
L'air est si calme que je peux aisément lâcher les manches de mon émetteur. Le modèle évolue lentement, avec grâce. Sans avoir besoin de son pilote.
Petit à petit me parvient le grondement d'un quadriréacteur qui trace quelques sillons blancs dans un ciel toujours bleu. Il file vers le Sud-Ouest, se fait de plus en plus petit, pour disparaître dans un fond de brume.
Puis le silence revient.
De temps à autre, il me faut remettre du moteur afin de regagner un peu d'altitude.
Et au fur et à mesure que le vol s'avance, je vois bourgeonner quelques petits cumulus.
L'air s'est en effet réchauffé, et l'atmosphère commence à générer de minuscules montgolfières invisibles, simplement matérialisées par un nuage blanc... qui finira par se dissiper dans peu de temps
Mon planeur profite de chacune de ces petites ascendances, qu'il signale assez nettement, lorsqu'il les "touche", par un mouvement brusque de l'aile qui entre en contact avec l'air plus chaud.
Il ne reste alors plus qu'à enrouler, lentement, calmement.
Tracer des cercles, comme le font si bien les buses.
Tiens, justement, en voilà une qui s'approche.
Tout en pilotant, j'observe son comportement très joueur.
Elle se laisse porter par les courants, puis tout à coup replie ses ailes et chute de quelques dizaines de mètres, pour les rouvrir brutalement et rebondir comme une balle!
Elle semble jouer au yoyo, comme si elle se trouvait sur un manège "Montagnes russes".
Une autre vient la rejoindre.
Les deux rapaces se livrent à une sorte de ballet aérien très mélodieux.
Puis ils disparaissent en direction de la chapelle.
Sans m'être rendu vraiment compte du temps qui passe... je jette un oeil sur mon chrono, qui affiche déjà 25 minutes de vol.
Curieusement, je considère que j'en ai assez.
Procédure pour la prise de terrain, et atterrissage au cours duquel mon modèle va rouler quelques dizaines de mètres.
Quelques clichés.
Puis je m'installe sur un banc afin de bien profiter du spectacle.
Là encore, le temps ne compte pas.
Quelle sera la durée de ma rêverie?
Je ne saurai vous dire.
Mais saoulé de... calme et de bien-être! je redescends vers Bais, après avoir séjourné ainsi quelque temps ... au pays des matins calmes.
Smartphone Androïd: mémoire pleine
Vous possédez un smartphone qui vous informe parfois de son incapacité à faire une mise à jour, tout ça parce que sa mémoire interne est pleine?
Et tout comme moi, ça vous agace profondément, je suppose!
Alors... Comment pallier l'insuffisance de mémoire interne de ce fichu téléphone? (Le mien est un Samsung Ace GT-S5839i)
Irritant! Tout ça parce que la mémoire interne de quelques petits Mo est pleine, alors que la carte SD de 16 Go est quasiment vide!
Grrrrrrrr...........
Je me suis longtemps posé la question... j'ai parfois trouvé des solutions... complexes, qui imposaient de mettre les mains dans le cambouis, écrire des lignes de commande sous DOS, partitionner la carte mémoire...
Avec les nombreux risques de voir un téléphone devenu complètement inopérant suite à une fausse manoeuvre.
Jusqu'à ce que hier, je mette enfin la main sur une solution somme toute assez simple et peu risquée.
Il faut donc rooter le téléphone() afin de devenir super user
et obtenir les droits de bidouiller la bécane (comme dans Linux).
C'est presque du chinois, hein?
Pas d'inquiétude, vous allez voir, ça n'a rien de sorcier.
Je vous avouerais tout de même que ma connaissance des différentes versions "Linux" m'a été fort utile pour comprendre la situation.
Mais là, tout se passe à partir d'un PC équipé de Windows... donc sans souci.
Afin de pouvoir utiliser le logiciel Link2SD permettant de transférer certaines applis vers la carte SD (c'est tout à fait ce qu'on cherche, n'est-ce pas?), il faut donc commencer par rooter le zinzin.
Logiciel de root (et d'enlèvement du root si on veut retrouver la configuration initiale)
http://www.tutoriels-android.com/2012/09/rooter-un-samsung-galaxy-ace.html
Comment rooter
http://forums.cnetfrance.fr/topic/1170024-root-android--rooter-c-est-quoi-au-juste/
Installer Link2SD logiciel de transfert des applis vers la carte SD
https://play.google.com/store/apps/details?id=com.buak.Link2SD&feature=search_result#?t=W251bGwsMSwxLDEsImNvbS5idWFrLkxpbmsyU0QiXQ..
Opération effectuée chez moi avec succès et en quelques minutes ce samedi 25 mai 2013
PS1: avant de se lancer dans le "rootage", il est préférable d'opérer une prudente et complète sauvegarde du téléphone grâce au logiciel Kies fourni par Samsung.
PS2: vous remarquerez que je n'ai pas fait de "copier coller" à partir des sites vers lesquels je vous renvoie. Tout ça parce que j'estime ne pas avoir le droit de m'approprier un travail qui ne m'appartient pas. J'espère tout simplement que les liens fonctionneront le plus longtemps possible!
Et encore merci à la communauté agissante que l'on peut rencontrer sur Internet!
Have fun!
Ne rien faire, c’est un travail intérieur!
Sur ce promontoire qu'est le Montaigu, j'aime à ne rien faire.
Ne rien faire d'autre... qu'observer la Nature.
...Ou bien prendre plaisir à faire évoluer des planeurs modèles réduits.
C'était le cas hier après-midi.
Alors que je suis sur le parking côté Sud, mon émetteur entre les mains, casquette vissée sur la tête, j'aperçois un homme qui se dirige lentement vers moi. Il pointe parfois mon planeur qui, à la manière d'une buse, trace des cercles sous un gros nuage noir.
Puis il m'adresse la parole :
« Alors, votre modèle, il emporte une caméra aujourd'hui ?»
Tiens, l'homme semble me connaître.
« Non, non, pas cette fois-ci... »
Et il enchaîne :
« Mais je vous connais, je suis un fidèle de votre blog... »
Ah, voilà qui éclaire un peu ma lanterne. Mais si peu!.
Et à petites bribes, il me fournit des éléments qui vont me permettre de l'identifier.
Mais c'est bien sûr !
Il s'agit de... non, non, je ne vous le dirai pas.
Sachez simplement que nous portons le même prénom, que nous avons eu un parcours professionnel assez semblable... et que... et que...
Mais nous ne nous sommes jamais rencontrés "physiquement".
La portance devenant faiblarde, je fais atterrir mon oiseau, et nous finissons tous les deux assis sur le banc le plus proche.
Regards parallèles droit devant nous, en direction de la plaine d'Evron.
Magnifique, calme...
« Je suis venu au Montaigu aujourd'hui parce que j'avais envie de prendre des clichés ; je pense que la luminosité va changer en fonction des nuages. Et avec les champs de colza au loin... »
Tiens, là encore un point commun : l'homme est amateur de photo.
Mais n'est-il venu que pour faire de la photo? N'est-il pas venu là afin de "trouver" autre chose?
Peu importe.
(Le lendemain, il me fera partager son album, dans lequel j'ai puisé les clichés illustrant cet article. Merci Bernard !)
La conversation va bon train.
Il évoque mes « Chroniques des années 50... »
Et s'épanche sur ses propres souvenirs.
Mais pudiquement, sobrement, à la manière des Mayennais dont nous vantons le caractère.
Et nous savourons tous les deux le temps présent.
Mais le ciel s'obscurcit graduellement. Quelques gouttes... Un éclair... L'orage s'approche.
Nous décidons alors de mettre un terme à notre entretien, en nous réjouissant d'avoir pu concrétiser une rencontre, une vraie, sans le truchement de la machine informatique
Et je redescends vers Bais.
Mais mon esprit vagabonde.
Evidemment, il n'a rien d'autre à faire!
Ah! Ne rien faire....
Je ne peux alors m'empêcher de faire référence à un bonhomme aux contours étranges, un certain Albert Cossery. Vous comprendre pourquoi d'ici peu..
Fin du premier acte.
Le rideau tombe.
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Ce matin, lever de rideau : le soleil est là, guilleret, mais frisquet.
Une nuit est passée(*), au cours de laquelle je me suis inévitablement replongé dans mes pensées de la veille,
Et si je retournais à la rencontre de Albert Cossery ?
Cet aristocrate de la plume qui écrivait:
(*) Le sommeil permet de penser d’une autre manière, en se situant hors du monde.
Je tombe alors sur une page Internet rapportant un entretien que l'auteur avait accordé à la revue « Le Magazine Littéraire »
Je lis, et je relis...
Tout en relisant, je picore... ça et là.
Prélevant un certain nombre d'aphorismes qui font parfois l'éloge de la paresse.
Ah! Ne rien faire...
Je vous laisse donc découvrir ci-dessous le petit florilège élaboré à partir des "sentences" d'Albert Cossery...
Florilège que je ne manquerai pas de reprendre prochainement, lorsque, assis sur mon banc du Montaigu, face au bocage Mayennais... je serai en train de ne rien faire!
Seul, ou accompagné!
Et cela me permettra peut-être d'ajouter un nouvel acte à ma pièce de théâtre...
Qui se joue sur l'immense scène du grand théâtre de la Vie !
"Pour moi, la vie c’est formidable et j’ai la chance de pouvoir la poursuivre."
Albert Cossery.
Quelques pensées d'Albert Cossery:
En Orient, chacun élabore sa propre philosophie de la vie, sa propre sagesse, parce qu’on prend le temps de regarder le monde passer.
Lorsqu’on a découvert l’imposture dans laquelle vit le monde, la seule révolte possible c’est la dérision.
On ne peut pas écouter un ministre sans rire...
Pour moi, c’est essentiel de pouvoir se lever et d’aller dans la rue pour observer le spectacle du monde.
Quand nous étions jeunes, avec mes frères, nous ne cherchions pas à « gagner de l’argent », mais à en « trouver », là où il y en avait.
La vraie richesse, c’est de pouvoir vivre sans travailler.
J’aimerais qu’après avoir lu un de mes livres, les gens n’aillent pas travailler le lendemain, qu’ils comprennent que l’ambition de vivre est suffisante, que nulle autre ambition ne vaut !
Je n’ai jamais été l’esclave de rien ni de personne. C’est la possession qui vous rend esclave.
Ne rien faire, c’est un travail intérieur. L’oisiveté est indispensable à la réflexion.
Le principal, c’est d’être vivant : c’est la seule fierté dont on peut se prévaloir!
Pour moi, la vie c’est formidable et j’ai la chance de pouvoir la poursuivre.
Albert Cossery.
http://www.magazine-litteraire.com/actualite/hommage/albert-cossery-egyptien-saint-germain-24-06-2008-35310
Quand je m'éclate...
Juste une petite histoire, pour "rigoler"... ou pour "s'éclater"!
Après avoir connu des déboires avec Windows8 de mon PC portable... V'là-t-y pas que c'est la mécanique qui déraille!
Hier après-midi, mon PC de bureau (sous XP) m'a gratifié soudain de couleurs psychédéliques... avant de partir complètement en vrille.
Je n'ai pas mis longtemps à comprendre que la carte graphique venait de lâcher.
J'ai allongé l'engin sur la table d'opération, et j'ai ouvert afin de procéder à une autopsie...
Là, j'ai vu!
Trois condensateurs sur 4 sont explosés par le haut.
Réf: FZ 87 1500 6.3V
Ce qui donne sans doute maintenant une explication à la mini-détonation entendue ce dimanche midi, et pour laquelle toutes les personnes présentes étaient d'accord: le bruit semblait trouver son origine du côté de mon ordinateur.
Mais pas de fumée, pas d'odeur électrique, le PC qui continue de fonctionner... jusqu'à ce lundi après-midi.
J'ai mis l'engin sur la table d'opération, et j'ai ouvert afin de procéder à une autopsie...
Là, j'ai vu!
Trois condensateurs sur 4 sont explosés par le haut.
Réf: FZ 87 1500 6.3V
Ce qui donne sans doute maintenant une explication à la mini-détonation entendue ce dimanche midi, et pour laquelle toutes les personnes présentes étaient d'accord pour localiser son origine du côté de mon ordinateur.
Mais pas de fumée, pas d'odeur électrique, le PC qui continue de fonctionner... jusqu'à ce lundi après-midi.
Un petit tour sur Internet a confirmé la panne et sa fréquence assez courante.
Ce mardi matin, j'ai donc "couru" vers Mayenne où j'ai acheté une autre carte, puis j'ai effectué le remplacement, et ça re-fonctionne.
Moi qui n'aime pas jeter et dont l'une des devises est "Faire durer", je me pose juste une petite question: est-il envisageable de remplacer ces condensateurs?
Plus par jeu ou par plaisir que par nécessité, bien sûr...
Mais n'y a-t-il pas eu d'autres dégâts collatéraux nettement moins visibles qui rendraient le remplacement complètement utopique!
Un petit tour sur Internet a confirmé la panne et sa fréquence assez courante.
Ce mardi matin, j'ai donc "couru" vers Mayenne où j'ai acheté une autre carte, puis j'ai effectué le remplacement, et ça re-fonctionne.
Moi qui n'aime pas jeter et dont l'une des devises est "Faire durer", je me pose juste une petite question: est-il envisageable de remplacer ces condensateurs?
Plus par jeu ou par plaisir que par nécessité, bien sûr...
Mais n'y a-t-il pas eu d'autres dégâts collatéraux nettement moins visibles qui rendraient le remplacement complètement utopique?
That is the question!
Au fait, c'est quoi la poésie ?
Figurez-vous que cette question m'est arrivée subitement, dans des circonstances que je vais me faire un plaisir de vous décrire.
Par ce samedi après-midi ensoleillé, j'ai accroché mon VTT sur le porte-vélo, et me voilà parti vers la gare de Villaines.
Là, j'enfourche mon fier coursier, et je prends la direction de Javron les Chapelles, sur l'ancienne voie ferrée magnifiquement aménagée pour les promeneurs.
Par endroits, le sol est jonché de gommettes blanches.
Il suffit de lever la tête pour s'apercevoir qu'au-dessus se trouve la touffe blanche de nombreux cerisiers sauvages.
Et avec un peu de chance, on peut même cadrer un oiseau qui s'égosille à pleins poumons. Je me dis alors béatement que le bonheur, c'est peut-être ça, tout simplement.
Mais la poésie, que vient-elle faire là-dedans ?
Car c'est au milieu de cette ancienne voie ferrée que me revient en mémoire la rencontre faite ce matin avec mon amie CC. (Oui, elle arbore des initiales doubles, comme BB, mais je les ai volontairement changées afin qu'elle ne puisse pas se reconnaître! lol)
Elle qui me disait : « Dis-donc quand est-ce que tu nous sors un livre de poésie?
- Euh ?
- Ben ouais... j'ai craqué à la lecture de ton dernier texte posté sur le blog... J'aurais tant aimé... et avec la liaison, parce que je trouve que ça sonne mieux !
- Tu te moques ?
- Non, non, j'ai trouvé ce texte très poétique... et je me suis dit qu'en cherchant bien, tu devais en avoir d'autres comme ça sous le coude... et qu'une compilation... »
Je me suis mis à sourire, expliquant que tout le monde n'avait pas forcément perçu le texte de la même manière ; tel cet autre correspondant qui m'avait envoyé un mail pour m'expliquer que la méthode d'atterrissage que j'y décrivais se nommait atterrissage en glissade....
Elle a souri de cette réplique...
Puis nous avons bavardé encore un peu... et nous nous sommes quittés.
Jusqu'à ce que ce sur mon VTT, au beau milieu de l'après-midi, me revienne cette fameuse question :
« Au fait, c'est quoi la poésie ? »
Le spectacle des pétales de cerisiers ?
Le tronc d'un arbre obstruant un ruisseau ?
Le chant des oiseaux dans les branches ?
A partager sous forme de photo ?
A l'aide d'un texte ?
Texte dont il faudra alors sûrement travailler le fond, la forme, la musique des mots, les émotions qu'il suscite...
Vous me direz que dans ce domaine, un énoncé de problème, c'est pas très poétique,,,
Et pourtant...
Parce que tout en pédalant, je n'ai pu m'empêcher de repenser à la formidable épopée que j'ai vécue lorsque mes "garnements" de CM2 avaient entrepris de détourner la fable de La Fontaine « Le Corbeau et le Renard ».
A la manière de Raymond Queneau dans « Exercice de style », ils avaient rédigé un nombre impressionnant de versions dont celle-ci :
« Un renard pesant 1gramme
un corbeau pesant 3mètres et
un fromage pesant 2 litres,
Calculer le poids de l'arbre en mm !
Alors ?
« C'est quoi la poésie ? »
Je reste sans réponse... Et pourtant !
Car ce même après-midi, j'arrive à un carrefour où se trouve une mamie poussant poussette.
Je m'arrête pour la laisser passer.
Tout comme une jeune maman accompagnée de deux gentils garçonnets à vélo que je croise au même instant.
Nous avons donc cessé de pédaler.
Et comme il a envie de me signaler l'arrêt de son chronomètre, le logiciel Endomondo installé sur mon smartphone se met à « chanter » :
« Tiempo pausado automaticamente » (Ben ouais, je le fais causer en espagnol!)
http://www.endomondo.com/help/android
L'un des gamins me regarde surpris.
Quelques instants de pause...
Et quand la poussette est passée, j'appuie à nouveau sur les pédales.
Mais Endomondo dans tout ça?
Toujours très docile...
Afin de me faire comprendre qu'il a repris l'enregistrement du parcours, il m'annonce cette fois:
« Tiempo resumido automaticamente."
Le gamin ouvre ses yeux tout ronds, et fixe avec insistance mes lèvres, qui n'ont absolument pas bougé.
Mais d'où vient cette voix qui l'intrigue?
Moi je le sais : elle vient d'une région de mon corps, tout près de l'estomac... la poche de mon vêtement dans laquelle j'ai rangé mon smartphone « causeur »!
C'est alors que, pensant avoir trouvé la solution de l'énigme, le gamin crie soudain à tue-tête :
« Hé ! M'man, regarde le monsieur, il est ventriloque ! »
Et ça, si c'est pas de la poésie...
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Pour visualiser le parcours du jour... enregistré grâce à Endomondo et mon smartphone "causeur":