Baldi Drone Race
Quand le club local organise une course de drones...
Avec des pilotes internationaux, excusez du peu.
Le but du jeu? Effectuer un parcours matérialisé par des portiques, des ponts... une sorte de slalom couru par poules de 4 avec élimination à chaque run.
Les pilotes sont équipés d'un casque avec écran sur lequel ils visualisent en direct ce que voit leur appareil.
Tout ceci nécessite forcément un déploiement de technologie qui impressionne.
Chargeurs, accus...
Afin d'assurer l'alimentation en courant de tout ce petit monde, il a fallu tirer des câbles électriques dédiés à la manifestation.
Les concurrents non en course peuvent suivre les évolutions de leurs futurs adversaires sur des écrans... ce qui leur permet par la même occasion de mieux mémoriser le circuit.
Et pendant ce temps, les pilotes en action sont concentrés sur leur pilotage.
Il arrive parfois qu'un modèle rate une porte, ou trébuche au sol, rebondisse...
Mais souvent, ça repart sans trop de dommages, car ces appareils sont particulièrement robustes.
La course peut cependant s'arrêter brutalement lorsque le drone se trouve pris dans les filets de protection.
A noter que chaque appareil est muni d'une puce électronique chargée de contrôler la régularité du parcours ainsi que le chronométrage. L'informatique a d'ailleurs envahi tous les stands! Des concurrents jusqu'aux organisateurs!
Quatre hélices tripales, quatre moteurs "brushless"... des accus lithium... et une mini-caméra émettrice.
Toujours est-il que cette attraction constitue une toute première en Mayenne et dans les Coëvrons, prouvant, si besoin en était, que notre département figure parmi les plus actifs au niveau des nouvelles technologies.
N'est-il pas déjà pionnier dans le domaine de la réalité virtuelle avec "Laval virtual"?
Ce Béluga, quel drôle d'avion!
Mercredi 12 avril... c'est la saint Jules. Mais aucun rapport avec ce qui va suivre! Et toc.
En fait, je suis assis sur mon banc devant la maison, et je prends ma dose de soleil. Quand, levant le nez vers les nuages (totalement absents ce jour-là!), j'aperçois quelques traînées blanches sillonnant le ciel.
Et sur ma gauche... un avion filant vers le Sud-Ouest... apparemment volant à une altitude nettement inférieure à celle de ses congénères...
Et puis cette forme bizarre... un fuselage qui semble d'une hauteur supérieure à la normale...
Dans ma petite tête de "spotter", une idée germe immédiatement: "Ne serait-ce pas un...?"
Je me rentre bien vite afin d'aller consulter sur mon ordinateur un site que j'affectionne particulièrement.
Et là, bingo: il s'agit bien d'un Béluga.
Passant très légèrement à l'Est de Bais, volant à environ à 7000 mètres d'altitude.
Appareil aux formes facilement reconnaissables, avec un fuselage très haut sur lequel le soleil se reflète fort bien.
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F-GSTC - Airbus A300-608ST Beluga - Airbus Transport International - Flightradar24
F-GSTC / FGSTC (Airbus Transport International) - Aircraft info, flight history, flight schedule and flight playback
"Mon" Beluga N° 3 vient donc de Hambourg et il se rend à Saint Nazaire.
Que transporte-t-il?
Si j'en crois les renseignements glanés ici et là, son ventre doit contenir un fuselage d'Airbus.
http://www.airbus.com/aircraftfamilies/freighter/beluga/
En effet, les différents éléments constituant ces avions sont construits un peu partout en Europe, pour être rapatriés finalement sur le site d'assemblage.
Si le coeur vous en dit, vous pourrez aller consulter cette page qui vous détaillera l'aventure "Béluga"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Airbus_A300-600ST
Vous pourrez également reproduire le vol de "mon" Béluga ce 12 avril en cliquant ici:
https://www.flightradar24.com/data/aircraft/f-gstc#d0a1662
Plaisir futile qui fut le mien ce jour-là...
Plaisir gratuit de savoir que, dans le ciel au-dessus de ma tête, passe un des maillons de l'aventure aéronautique.
PS: j'évoquais un jour avec une personne le fameux site flight radar, et je disais tout mon contentement d'observer la carte et d'identifier les avions qui sillonnaient le ciel au-dessus de Bais. Ou d'ailleurs...
Quelle ne fut pas ma surprise de l'entendre dire:
"Bof! Je trouve ça d'un niaiserie sans nom..."
Inutile de vous dire que notre conversation fut très rapidement close!
Increvable qu'ils disaient...
J'étais parti ce matin, fier comme Artaban, avec la ferme intention de profiter du soleil printannier.
Mon VTT électronique m'aide à escalader la côte de la Ligerie.
Passage devant la petite maison du cantonnier.
Puis on bascule vers Sainte Gemmes le Robert, où je passe comme une flèche devant le panneau indiquant la vitesse: 41 km/h.
Quand je pense que le vainqueur du dernier Paris/Roubaix l'a emporté avec une moyenne de 45.2km/h, sur un parcours où les pavés vous cassent un bonhomme...
Bref.
Je bifurque à droite pour emprunter la liaison vers Mézangers... où, atteignant tout juste les premières maisons... je me rends compte que la roue arrière me fait zigzaguer.
Le diagnostic est vite effectué!
Faut quand même savoir que mes chambres à air sont équipées d'un liquide dit "Anti crevaison", m'ayant jusqu'alors rendu service.
Mais devant la grosseur de l'intruse...
Je sors alors ma bombe miracle.
Et après avoir bien suivi le mode d'emploi, j'injecte.
Le pneu se regonfle impeccable!
Et comme on me dit qu'il vaut mieux laisser (provisoirement) la responsable de cette crevaison, je repars, confiant, mais pas trop quand même.
Tout se passe bien jusqu'à 200 mètres du plan d'eau de Gué de Selle, où d'un seul coup, je me retrouve sur la jante!
Je crois avoir compris que l'épine a déserté le pneu, et que, ce faisant, le liquide n'a pu obstruer la fuite!
C'est là que le téléphone portable, capable d'enregistrer le parcours, se révèle également utile pour téléphoner!
"Allo? Michel?
-Oui!
- Je suis bloqué à Gué de Selle suite à une crevaison! Tu peux venir me chercher?"
J'ai donc attendu quelques minutes que mon dépanneur me récupère.
Installation de ma bécane sur le porte-vélos, avec retour à Bais, guère triomphant... et pour cause.
Si je devais toutefois faire un commentaire à propos de mon VTT électrique, je crois que le système "entraînement par la roue arrière" implique un montage/démontage assez complexe, qui me pose problème à chaque crevaison.
C'est la raison pour laquelle mon choix se porterait aujourd'hui vers un VTT avec moteur au pédalier.
Mais je n'ai guère envie d'investir dans un nouveau coursier! Increvable!
Dealer? Mais je leur ai dit, Chef!
Entamons ce gai propos par un calembour... ça ne peut pas faire de mal.
Que je vous raconte quand même.
Christophe, le responsable de la supérette locale, ne m'avait-il pas proposé de mettre aux caisses quelques exemplaires de mes publications? Avec ce clin d'oeil: "Nous sommes là aussi pour promouvoir les produits locaux!"
Ce qui fut fait promptement
Avec périodiquement, ce petit rappel: "Stock épuisé, vous pourriez m'approvisionner s'il vous plaît?"
Ce dimanche matin donc, je m'apprêtais à effectuer ma mission, mais auparavant, il me fallait m'arrêter à la boulangerie prendre du pain.
Je descends de voiture, et je "tombe" sur Jean-Michel, un gendarme qui me dit:
"Ah, faut que je vous prenne un bouquin..."
Et moi de répondre:
"Mais j'en ai dans la voiture
- Chic! Avec une dédicace bien sûr!"
Penché sur le capot de ma bagnole, je rédige... et j'encaisse la monnaie.
Arrive Philippe, qui apostrophe:
"Tiens le voilà parti à dealer dans le bourg. Il va proposer son opuscule à tous les passants!"
S'engage alors une conversation où la blague va bon train à propos du deal (d'où mon titre).
Ce même Philippe me disant:
"Es-tu là demain en fin de matinée, parce que non seulement je veux ton bouquin dédicacé, mais je veux aussi la photo où l'on voit mon gamin tout crotté lors d'un concours de planeurs (chapitre intitulé "Droit au but", page 149)"
S'approche alors une dame qui, intriguée de voir ces bonshommes échanger de la monnaie et se passer le bouquin de mains en mains, finit par me dire:
"Ah, il est rigolo le dessin de la couverture..."
Et mes deux compères de lui expliquer alors en quelle occasion était née cette caricature, qu'elle correspondait à l'esprit du bonhomme... bref, tous les deux ponctuant que le "original" était amplement justifié.
"Ah, ben, laissez-moi juste le temps d'aller retirer de l'argent au distributeur tout proche, et je reviens pour vous en acheter un moi aussi!"
Et le deal, alors? ben ça continue donc de "trafiquer" sur le bord du trottoir, sous la haute surveillance d'un gendarme!
Je me repenche sur le capot de la voiture, pour une nouvelle dédicace:
"A Marie..." Qui m'explique alors qu'elle connaît bien les instits qui oeuvraient à Jublains...
Echange de souvenirs.
Et je peux enfin traverser la rue pour me rendre à la boulangerie.
Où m'accueille une ancienne parente d'élève:
"Ah, je l'ai acheté ton bouquin. Je me suis bien marré! D'autant plus que dans un des chapitres, j'ai reconnu mon neveu Richard... Mais j'ai pas de dédicace, moi! Faudra combler cette lacune...
- Pas de problème, on va arranger ça."
Et la boulangère d'ajouter:
"Mais moi, je l'ai pas encore acheté, votre livre. Je peux en avoir un aussi?"
Retour à la voiture.
Rédaction d'une autre dédicace...
Et voilà!
J'ai quand même fini par remplir ma mission en approvisionnant la supérette, et je suis rentré à la maison, tout content de mes rencontres.
C'est ainsi qu'un dimanche des Rameaux, j'ai dealé au vu et au su de tout le monde, sous le regard bienveillant d'un membre de la maréchaussée, apparemment pour le plus grand plaisir de mes concitoyens!
Et du mien, pardi!
Les Virus, c'est increvable!
Je viens de recevoir un courriel qui me surprend encore.
A savoir qu'il y a 32 ans de cela, j'ai créé un tout petit modèle de planeur radio-commandé. Nommé "Virus", il est paru en plan encarté dans la revue MRA... sachant que le rédac'chef pensait à une plaisanterie de ma part.
Il devait sans doute bien connaître ma réputation de galopin en culottes courtes.
Vraiment dubitatif, il avait auparavant envoyé le plan à deux modélistes éloignés géographiquement... afin de tester la chose.
Puis, après avoir construit et fait voler l'engin, ces derniers lui avaient répondu que ce modèle était super!
Voici donc le mail du jour, sans autres commentaires, sinon les photos jointes; merci à leur auteur:
Bonjour,
Je t'amène ce courriel de la part de Laurent B. qui en a été destinataire auparavant.
Merci de m'expliquer le rapport Virus/Munoz/Bernardino.
Une petite contribution bretonne et finistérienne d'un amateur de planeur RC.
Il y a 25 ans, j'avais vu voler ce mini-planeur qu'est le VIRUS au Menez-Hom.
Séduit par son look, son encombrement et le profil jedelski, si caractéristique, j'ai récupéré la revue MRA qui a fait paraître le plan encarté de Bernard MUNOZ en novembre 1986.
L'opération de construction est maintenant achevée. Mon modèle attend juste l'électronique pour aller voler sur les dunes nord-finistériennes.
Cordialement
Christian B.
Exploit d'expo...
Une photo publiée sur Facebook, m'amène à vous rapporter l'histoire qui va suivre.
Parce que sur Facebook, on voit la photo d'une voiture chargée de modèles réduits.
Mais quand vous aurez vu celle que je vous propose...
Alors, en avant pour cet exploit!
Extrait de mon recueil "Délices d'hélices et d'ailes lisses", toujours disponible!
Exploit d’expo
Une exposition, ah que voilà une bonne occasion pour un club de se faire connaître, de montrer au bon public ce à quoi les membres de l'association peuvent bien occuper leurs dix doigts. Et puis cela permet aussi de faire du rangement dans son atelier... Mon ami Djipy (c'est l'anglicisation de ses initiales JP, pour Jean-Pierre) adore toutes ces manifestations où l'on bouge, où l'on s'active, où l'on déborde d'énergie!
Plusieurs jours avant la date fatidique, il a déjà rangé tout son matériel, prêt à enfourner le maximum de choses dans sa Mégane Scénic flambant neuve.
Et Djipy n'est pas manchot ! On va voir ce que l'on va voir !
Le samedi, dès l'aurore, notre ami commence le chargement : et une petite place pour ce planeur... et une moyenne place pour cet avion , et une très grosse place pour le Jodel... Et un petit trou pour glisser un fuselage, et un autre pour insérer une paire d'ailes...
Oh! Il y aura bien encore une petite place pour ce petit modèle...
Et c'est ainsi que Djipy remplit la "Scénic". Impressionnant spectacle ...
Puis notre héros s'installe au volant. Démarrage, passage de la première, quelques dizaines de mètres plus loin, on engage la seconde; puis tout naturellement vient la troisième. Mais là, allez-donc savoir pourquoi, le levier de vitesses a dû grandir, pas moyen de passer la troisième. L'aile du Jodel se trouve sur la trajectoire.
Qu'auriez-vous fait à la place de Djipy? S'arrêter, tout décharger, ranger plus rationnellement, diminuer le chargement?
La voiture semble bien remplie. Il reste peut-être encore une petite place dans la boîte à gants ? Un conseil, évitez de partir ainsi en vacances, Madame n'aimerait sans doute pas...
Vous ne connaissez pas Djipy: il faut que ça passe... ou que ça casse. Quand vous aurez appris qu'il y avait une bonne quinzaine de kilomètres à parcourir.
Le tout fut effectué en seconde. Je ne vous dis pas le nombre de véhicules qui doublèrent le convoi exceptionnel roulant à vitesse modérée, et pour cause!
A l'arrivée, Djipy nous raconta sa mésaventure avec un grand éclat de rire.
L'exposition eut lieu tout le week-end
Le dimanche soir, nouvelle opération de rangement : mais chat échaudé... Djipy ne se ferait pas avoir. On range la Scénic en vérifiant que le levier de vitesse est libre de ses mouvements. C'est tout bon! La voiture est bourrée à bloc : juste un dernier panneau d'affichage à rentrer... mais cela coince quelque part. C'est alors que, délicatement, j'entrouvre la porte arrière droite afin de donner un peu d'aisance au chargement... et tout s'écroule. On remet les éléments du puzzle en place puis Djipy s'apprête à refermer le hayon. Malheur! Des stabs et des dérives risquent de se faire déchiqueter.
"Tant pis, tonne notre bon Djipy, on va pas s'emm... pour si peu; y'a qu'à rentrer chez nous avec la porte arrière ouverte; ça nous rafraîchira les idées!"
C'est ainsi qu'il effectua le trajet retour avec un puissant aérofrein déployé... Toujours à vitesse réduite!
Le lendemain... je devais rencontrer son épouse. En parlant du nez, Françoise m'annonça qu'elle avait chopé un bon rhume et qu'elle s'était gelée.
En parlant de son mari, elle disait qu'il était heureux; il clamait à qui voulait l'entendre : "On n'a rien perdu en route!"
C'est là sans doute que résidait l'exploit !
C'est dans les vieux pots...
Pourquoi, précisément aujourd'hui, ai-je fourré mon nez dans les étagères de mon sous-sol?
Peut-être à la recherche d'un oiseau rare...
Toujours est-il que j'ai sorti une aile, puis une autre... que j'ai cherché le fuselage qui leur correspondait... et que je me suis dit que ce modèle pourrait reprendre du service!
Depuis quand n'a-t-il pas pris l'air?
Je suis bien incapable de le dire. Mais dans la mesure où, de planeur pur il a été converti en électrique... cela doit remonter à quelques années, voire quelques lustres!
Bref, ma façon d'immatriculer mes engins me permet toutefois de vous dire qu'il est sorti de mon atelier en juillet 1998.
Que en avril 1999, il s'est vu offrir une présentation dans la revue MRA.,
Alors qu'il pesait 1600 grammes dans sa version initiale, équipé moteur et accu, il n'a pris que 50 grammes!
Sauf que, il possédait encore à ce jour un "vieux" récepteur en 41MHz... et que j'ai forcément souhaité le moderniser quelque peu en insérant un moderne Rx 2.4GHz.
Après quoi, je suis monté à la Roche.
Test des gouvernes... du moteur... et hop, je lance face au vent. sans moulinette
L'engin se met à la verticale, je corrige en poussant à la profondeur... et boum, il se retrouve vaché dans l'herbe quelques mètres plus loin
Gasp, mon débattement sur cet axe est nettement trop fort.
Je fais quelques bips bips sur l'émetteur afin de corriger le tir... et je relance.
C'est mieux, mais encore trop chatouilleux.
Atterrissage... et nouvelle diminution.
Cette fois, le maniement des manettes est nettement plus cool.
Mon motoplaneur Upwind a retrouvé le plaisir d'évoluer dans un vent dont météociel indique qu'il doit osciller entre 15 et 30 km/h dans les rafales, ce que confirme mon anémomètre..
Ce modèle taille sa route comme un grand, passe très joliment la boucle, tient le vol dos de façon honnête... Bref, j'ai retrouvé ce que j'avais écrit à son propos lors de sa présentation dans la revue.
Et puis mes cervicales commençant à demander quelques ménagements, je finis par entamer le circuit d'approche.
L'index droit gigote sur la manette des aéro-freins jusqu'au toucher.
Plouf... Arrêt sans trop de douceur dans cette herbe grassouillette.
J'ai donc accru mon carnet de vol d'une heure... en utilisant un modèle âgé de presque 19 ans!
Et j'y ai trouvé un plaisir absolument intact!
Comme quoi, c'est dans les vieux pots... Vous connaissez la suite!
En direction du bois du Tay
Cela faisait quelque temps que mon VTT n'était pas sorti.
Et comme la météo se montrait clémente, j'ai décidé de l'enfourcher.
Direction Hambers, puis je vire à droite après l'église pour filer vers le but de ma promenade.
Lorsque je suis arrivé à la fontaine, je me désaltère grandement et je refais le plein du bidon.
Et je m'en vais ensuite tout là-haut.
Aucune voiture, pas un seul promeneur. J'ai tout loisir de prendre quelques clichés de la clairière, de la chapelle...
Après quoi j'emprunte la longue ligne droite qui me conduira au gîte. Apparemment peu occupé en ce moment. Calme, très calme...
Et encore une longue ligne droite bosselée qui me voit déboucher sur la route Hambers/La Chapelle au Riboul!
Tournant à gauche, je reviens donc sur mes pas.
Le petit bourg d'Hambers m'accueille avec ses panneaux "rigolos"... Mais personne ne m'offrira un seul verre de Bordeaux! Cru qui ne figure d'ailleurs pas dans ma "Musette"!
Un petit tour au plan d'eau fort bien aménagé avec sanitaires, point d'eau, barbecue, aire pour camping-car... Point à partir duquel les randonneurs et autre vététistes peuvent rayonner pour effectuer de magnifiques promenades dans notre charmant bocage et ses chemins creux.
Et ensuite, Montaigu or not Montaigu? Allez, soyons fou! La batterie sera un peu plus sollicitée pour pallier la carence de mon genou droit qui commence à manifester son mécontentement.
Arrivé au sommet, j'aperçois un radio-amateur qui, profitant de ce promontoire naturel, converse avec l'un de ses correspondants.
Je m'assois dans l'herbe pour contempler le paysage, et me désaltérer une fois encore.
Et puis il faut bien se résigner à rentrer, sans oublier d'admirer le feu d'artifice blanc des cerisiers... sur le déclin, qui va laisser place aux différents jaunes des ajoncs et des colzas, ces derniers commençant tout juste à pointer le bout de leur nez. Mais d'ici quelques jours, du haut du Montaigu, on pourra voir d'immenses taches d'or tranchant avec le vert de la campagne.
Retour à la base, avec 23 km au compteur.
"Peut mieux faire" dirait un enseignant chargé d'apprécier ma prestation.
Mais je me contente de ce parcours. On verra une prochaine fois!
Géochaching dans la forêt de Sillé
Ce vendredi, il faisait un temps que j'avais jugé "impropice" pour faire du VTT ou envoyer en l'air mes petits z'avions. Alors? Ben, allons-y pour du géocaching!
Avec un objectif: cinq caches à débusquer afin de porter mon "score" de 235 à 240.
Cela me semblait possible en me rendant du côté de la grande forêt domaniale de Sillé le Guilaume.
Première cache facilement trouvée "Les étangs secrets #4"
https://www.geocaching.com/seek/cache_details.aspx?wp=GC41KC1
Direction maintenant vers "Les étangs secrets #1".
Alors que j'étais resté bredouille un première fois en prenant à droite, je contourne cette fois le petit plan d'eau par la gauche, et je trouve assez facilement la boîte.
J'entame ensuite l'escalade afin de trouver la cache nommée
Et là, je vais en baver un peu plus. Car la belle est fort bien camouflée au milieu d'un amas de gros cailloux. Après quoi, un peu de repos est le bienvenu.
Et je pars en direction de la "Croix Maigret Sillé 2".
C'est le moment de tester mon gadget présenté tout dernièrement. Avis fort mitigé... S'il est intéressant tant qu'on marche, cet appendice proéminent devient vite gênant dès qu'on se baisse ou qu'on fouille. Heureusement, il se démonte instantanément.
Là, je vais d'abord trouver une ciste... bidule concurrent de géocaching. Mais je ne découvrirai pas ce que je cherche... Y compris à la deuxième tentative sur le chemin du retour, Cache pour laquelle un précédent chercheur a signalé avoir été bredouille le 23/01//17. La dernière mention de "found it" remontant à juillet 2015... Au vu de quoi, il me semble que le poseur de cache serait bien inspiré d'aller voir sur place si cette dernière est encore opérationnelle.
Je m'en vais alors, toujours à pied, vers
Pas de souci. Mais le "carnet de bord étant plein et humide, je procède à la maintenance.
Au retour, je m'amuse à réaliser quelques clichés...
Mon objectif n'étant pas atteint, je décide alors de filer vers un village au Nord de Sillé, où je trouve facilement ma 5ème cache.
Mais comme il en existe d'autres tout à côté, je me dirige vers l'église, où je me casse "proprement" la figure sur les marches très glissantes, sans débusquer la cache qui aurait dû y être. (Signalée non trouvée par 5 personnes avant moi... ce qui motivera un message à son propriétaire pour lui demander de bien vouloir se rendre sur place...)
Et je continue, vers le terrain de sports.
Une bande de gamins s'ébat tout à l'autre bout. Je me dis alors qu'ils ne vont pas s'occuper de moi. Muni des renseignements fournis par Cgéo, je me glisse dans le fourré... où je trouve la cache.
Et au moment où j'en sors, arrivent à vélo deux garçonnets qui, surpris de me voir, me demandent:
"Ben, m'sieur, qu'est-ce que vous faites là?"
Il a bien fallu que j'explique. Avais-je d'autres solutions?
Suite à quoi, l'un de mes jeunes interlocuteurs appelle ses copains, qui ne m'avaient pas remarqué. Toute la bande est maintenant autour de moi, me posant d'innombrables questions, auxquelles je réponds, avec l'aide fort intéressante de l'un des gamins qui connaissait géocaching.
"Ouais, mon frère, il fait ça aussi!"
Ils observent la carte des caches sur mon smartphone. Puis au moment de nous nous quitter, je précise avec force qu'ils se doivent de respecter les règles.
C'est au moment de mettre le cap vers Bais que je me rends compte qu'une autre cache se trouve à quelques dizaines de mètres à droite de la route.
Hop, je m'y rends, et alors que je suis à peine descendu de la voiture, je vois arriver comme un bolide sur son vélo l'un des gamins rencontrés précédemment. Il avait eu le temps de repérer cet endroit!
Nous découvrons donc ensemble cette boîte, qui sera ma 7ème "conquête".
Si je devais dresser un bilan de la journée...
Il est somme toute intéressant. Mais je déplore que des caches soient un poil négligées par leurs propriétaires.
Pour ma part, je me cantonne à 4 boîtes placées, considérant qu'il vaut mieux en posséder peu, mais les entretenir correctement.
Et puis, aurais-je "converti" quelques gamins à ce passionnant jeu de piste?
Ce qui serait une excellente chose à mes yeux!
Bon géocaching à toutes et à tous.
Pour partir chercher les caches "mains dans les poches"
Si vous avez suivi ce blog, vous devez savoir que l'une de mes occupations concerne le géocaching.
Sorte de jeu de piste que l'on pratique à l'aide d'un smartphone équipé d'un GPS.
Oui mais voilà. Sur des distances un peu longues, mon bras gauche (en particulier ) se montre mécontent de tenir l'outil, surtout quand il est accompagné de sa batterie de secours.
D'où l'idée de bricoler un petit quelque chose qui me permettrait de me promener les mains dans les poches.
Pour ce faire, je suis parti d'un support élastique utilisé avec les caméras style GoPro ou autres SJ Cam par exemple.
Un petit morceau de tôle alu récupéré chez mon menuisier habituel. Coudé bien comme faut (le bout de métal, voyons, pas le menuisier, bien sûr!) afin qu'il puisse se glisser par le haut dans le support du boitier de l'appareil photo.
Au bout de ce "Z", j'ai vissé un support de récupération, pièce noire sur le cliché. Cet accessoire provient d'un kit fourni avec les supports à ventouses destinés à fixer les GPS sur le pare-brise.
Sur ce dernier, je glisse la housse déjà utilisée sur le guidon de mon VTT...
Et à l'intérieur? Le smartphone.
Et une fois que c'est fini? Ben on essaie pour voir ce que ça donne. Ah, c'est un peu curieux je vous l'accorde!
Mais tout cet accastillage me permet d'embarquer "confortablement" ce dont j'ai besoin pour la pratique de mon loisir. (Enfin presque... faut souvent posséder un crayon pour "loguer" sur le livret inséré dans la boîte-cache)
Je peux même accrocher une batterie annexe (bloc orange noir sur le cliché précédent) . Vous aurez sans doute compris qu'un après-midi de géocaching vide proprement la batterie du smartphone. Sont en fonctionnement quasi permanent: l'antenne GPS, l'antenne téléphone, ET... l'écran! Tout ce petit monde se montrant très vorace en énergie électrique!
C'est la raison pour laquelle j'utilise depuis déjà fort longtemps ces batteries annexes qui me permettent de tenir la charge. Et dans la mesure où Qui peut le plus peut le moins, j'ai opté pour un boitier dont la capacité est de 5000mA. Fixation sur une des bretelles avec une simple bande velcro...
Me reste maintenant à expérimenter sur le terrain, pour de vrai! Voir si ça ne brinquebale pas trop dans tous les sens. Et si ce n'est pas plus gênant que la solution utilisée précédemment.
Mais a priori, je ne pense pas être trop déçu par ma nouvelle bidouille... qui me laisse les mains totalement libres, (c'est le but recherché!) même tout près de l'endroit où je dois fouiner avec mes deux petites paluches afin de trouver les jolies caches.
Affaire à suivre!