Vrai ou faux mail?
- pas nominatif
- rédigé en anglais
- si on clique sur Amazon.com tout en bas, on obtient une réponse indiquant que le site n'est pas valide
- et Avast braille en disant qu'il a évincé une menace (voir le "pavé sur fond vert")
- ne surtout pas donner suite à Update now!
- l'adresse mail de l'expéditeur ressemble, certes, car elle contient le mot amazon, mais elle n'a rien à voir avec les contacts que j'ai pu avoir avec Amazon lors de mes achats...
- la vraie adresse: Amazon Prime <prime@amazon.fr>
- la fausse adresse: biIIing@amazon.com <sec_notice05service@cs-amazonaws5635.com>

Les arnaqueurs utilisent en fait des "armes" traditionnelles. (liste non exhaustive!)
- Susciter une émotion
- Appâter financièrement par le gain d'un cadeau ou un remboursement quelconque...
- Flatter le futur couillonné
- Menacer de la fermeture du compte
- ...

PS: je préfère "perdre" un hypothétique cadeau,
que de "gagner" un authentique débit sur mon compte bancaire!
Causerie Sainte Gemmes le Robert
Encore un article dans la presse départementale.
Article signé Jeanine Bondiguel, une ancienne instit' elle aussi!
Qui a été ma collègue à l'école de Bais.
Ce qui explique sans doute pourquoi elle semble bien connaître le système éducatif ainsi que le bonhomme!
Mais, chuuuuut! Vous ne le répéterez à personne, hein?
Faites en sorte que cela reste entre nous!!!
Au "pas de charge"...
Au... "pas de charge"!
Voilà bien qui résumait la situation après avoir constaté que j'avais égaré le cordon de charge nécessaire à ma monte connectée!
Qu'avais-je bien pu en faire? Un cordon équipé à une extrémité de la classique prise USB, et de l'autre... un ingénieux système avec deux petits aimants venant se coller directement au cul de la montre afin de la charger.
Mais sans cordon de charge spécifique? Poubelle?
Non, je ne peux me résoudre à cette éventualité.
C'est pourquoi j'ai demandé à mon bureau "Recherche et développement" de bien vouloir me proposer une solution.
Je suis donc parti du côté de Thingiverse où j'ai déniché un fichier 3D concernant une pince qui ne nécessitait aucun ressort. Téléchargement... Un petit tour vers 3D Builder afin de "bricoler" cette pince pour qu'elle s'adapte à l'usage que je lui destinais... et on imprime.
Mais ensuite, comment réaliser les contacts?
Un premier essai avec des têtes d'épingle sera très décevant. Quand l'une fait contact, l'autre est encore dans le vide.
C'est alors que je me suis inspiré d'un autre de mes cordons de charge.
En fouinant dans ma "boîte à rabiot", j'ai déniché des broches destinées à fixer les bracelets de montre justement!
Vous aurez pu remarquer que chaque extrémité est munie d'un petit ergot télescopique assujetti à un mini ressort. On coupe la pièce en deux avec un petit disque à tronçonner... sans perdre le ressort.
Perçage de la pince plastique avec l'écartement qui va bien. Récupération d'un cordon USB classique dont les fils près de la prise sont à la limite de la coupure.
Dénuder, souder... Insérer les deux picots dans le plastique...
Vérification minutieuse que l'on n'a pas fait d'inversion de polarité...
Et... On connecte? On connecte pas?
Bof... perdu pour perdu! Je branche.
Et là...
Ben ça marche!!!
Une fois encore, j'ai trouvé une solution afin de faire durer mes objets.
L'obsolescence, même si elle n'est pas programmée comme c'était le cas présent, ben c'est pas pour moi!
Ma montre est repartie... pour un certain temps... Normal, quand on est une montre destinée à donner l'heure... et même davantage! (tension artérielle, podomètre, messages, sommeil...)
Peut-être retrouverai-je son cordon avant qu'elle ne rende l'âme?
Les gravures "Rossignol"
Je suis en train de préparer la soirée du 15 novembre.
Et afin de mettre dans l'ambiance les "anciens" élèves, voire les élèves "anciens", je me suis amusé à scanner des gravures extraites du livre "L'école de monsieur Rossignol".
Qui se souvient de ces gravures qui ornaient les murs de la classe?
Histoire, géographie, sciences, élocution, ménage, artisanat....
Mais d'après les témoignages que j'ai pu recevoir avant même cette animation, il faut absolument revenir sur ce monument de l'Histoire pédagogique.
Sur lequel je ne ferai aucun commentaire!
Si ce n'est que ce document sera exposé dans la salle grâce à la complicité du Musée de L'Ecole Publique à Laval.
Franchir la voie ferrée
Fallait sûrement être très motivé pour que le loir qui "sommeille" en moi reste éveillé jusqu'à des heures indues! Tout ça dans le simple but d'assister à un spectacle son et lumière...
Mais pas n'importe lequel.
J'avais en effet appris qu'une opération très particulière devait se dérouler à Conlie (72) dans la nuit de samedi 2 à dimanche 3 novembre.
Le but de la manoeuvre? Faire jouer à saute-moutons trois pales d'éoliennes... devant franchir la voie ferrée. Leur taille empêchait de passer sous le pont voisin!
Mais la météo annonçait une tempête nommée Amélie... Jouera? Jouera pas?
Très au courant des choses qui se passent chez Energie Team, mon compère Michel m'informe que la manoeuvre est maintenue.
OK, je prépare tout mon petit matériel et à 23 heures, nous filons vers la gare de Conlie, en évitant d'emprunter les routes barrées pour l'occasion.
Le vent se montre clément, et la pluie très discrète.
Mais... les spectateurs sont cantonnés derrière un grillage, assez éloigné des opérations.
C'est alors que mon coéquipier avise une gros engin agricole, et qu'il m'enjoint d'aller m'installer sur la plate-forme près de la cabine.

De là-haut, j'y vois nettement mieux... Mais nous sommes tout de même à plus de 300 mètres, et en biais. Avec un arbuste, une haie et un poteau qui masquent en partie le champ de vision..
L'attente commence... Il paraît qu'on doit laisser passer un train de marchandises...
Qu'on ne verra pas!
Attache des élingues de couleur bleue...
Et on lève....

jusqu'à ce que la pale se vide de son eau!
Lentement... avec une belle coordination entre les deux grutiers...
Le vent ne semble pas forcir... mais quelques gouttelettes m'obligent à nettoyer périodiquement mes objectifs...
Après avoir été délesté de son chargement, le camion replie sa remorque à la manière d'une canne à pêche télescopique...
Puis, guidé par un autre véhicule, il effectue le parcours en passant sous le pont... et vient se positionner sur la route de l'autre côté de la voie...
......
Du haut de mon perchoir, j'observe un léger balancement de cette immense pale: presque 75m de long, 4 mètres de corde (largeur) pour 16 tonnes!
Et là... dans la mesure où la haie s'interpose... ben je ne vois plus grand'chose!
Je décide alors de descendre de mon poste d'observation... pour me positionner sur la route, dans l'axe du chargement... Où les projecteurs éblouissent mon appareil photo.
Dans cette belle nuit noire, il restera donc encore deux manoeuvres identiques à effectuer.
Mais nous en avons assez vu pour aujourd'hui... Il est presque 3 heures du matin... Et la fatigue se fait nettement sentir...
De plus, nous sommes quelque peu frigorifiés! Nous décidons alors très sagement de rentrer dans nos foyers, où une couette bien douillette nous attend!
Mais ce spectacle son et lumière inhabituel méritait qu'on y consacre quelques heures! N'est-ce pas?
Pales de Conlie en attente
Nous savions Michel et moi que des pales d'éoliennes devaient faire l'objet d'une manipulation très spéciale.
Nous nous sommes donc rendus près de la gare à Conlie (72), où nous avons pu observer trois camions portant chacun une looooonnnnngue pale d'éolienne.
Le but de la manoeuvre?
A l'aide de deux grues, faire passer chaque pale par-dessus la voie ferrée afin qu'un autre camion puisse effectuer le transport jusqu'au site d'installation. (Points bleus sur la carte)

Les opérations devraient démarrer dans la nuit de samedi 2 à dimanche 3 novembre 2019, si le vent souffle à moins de 12m/s (43km/h environ). Ce qui n'est pas garanti du tout au vu des prévisions météorologiques.
En attendant, j'ai pu prendre quelques clichés...
Note:
La Ferme Eolienne Plaine Conlinoise est composée de 2 aérogénérateurs d’une puissance unitaire de 4.2MW
Marque Vestas Réf: V150-4.2 MW™
Diamètre du rotor : 150 mètres (une pale=73.7m)
/https%3A%2F%2Fwww.vestas.com%2F~%2Fmedia%2Fvestas%2Ffrontpage%2Fco2-neutral.png%3Fh%3D75%26w%3D150%23width%3D150%26height%3D75)
Our 4 MW platform is designed for a broad range of wind and site conditions, onshore and offshore enabling you to mix turbines across your site or portfolio of sites, delivering industry-leading ...
https://www.vestas.com/en/products/4%20mw%20platform/v150%204_2_mw
C'est quoi la Mayenne?
Ah... difficile question que l'on m'a posée hier.
"C'est quoi la Mayenne? Personne ne sait où ça se trouve..."
Alors moi de tenter... "Heu.. Ouais, un département enclavé au milieu des autres... avec une population d'environ 300.000 habitants... Grosso-modo celle de Nantes.
- Et ça se situe où?"
Là, je m'en vais reprendre une anecdote que me citait mon copain René qui, lors d'un congrès de toubibs, avait été confronté au même problème. Et qui avait été "sulcuté" par la réponse d'un de ses jeunes confrères: "Ben tu sais, quand on part de Paris pour aller en Bretagne, c'est là qu'on s'arrête pour pisser!"
Essayons d'être un poil plus sérieux.
Rassemblant mes maigres connaissances historiques, je repris (non sans avoir vérifié sur mon smartphone):
" Les départements ont été créés pendant la Révolution française par les députés de l'Assemblée nationale constituante, en décembre 1789. Leur nombre, leurs limites et leur nom ont été décidés le 26 février 1790."
- Mais quelle est l'identité de ce département? A part la rivière Mayenne...
- Ben... disons qu'il a été composé d'un quart par un bout de Bretagne, un quart de Normandie, un quart d'Anjou, un quart du Maine... et un grand quart de... quart d'heure mayennais!
Mon interlocuteur m'a alors regardé de travers, en me disant que ça faisait plus de quatre quarts!
J'ai alors souri en le renvoyant à Marcel Pagnol, qui n'était bien évidemment pas Mayennais, mais qui avait le sens de la répartie:
César : Eh bien, pour la dixième fois, je vais te l'expliquer, le picon-citron-curaçao. (Il s'installe derrière le comptoir.) Approche-toi ! (Marius s'avance, et va suivre de près l'opération. César prend un grand verre, une carafe et trois bouteilles. Tout en parlant, il compose le breuvage.) Tu mets d'abord un tiers de curaçao. Fais attention : un tout petit tiers. Bon. Maintenant, un tiers de citron. Un peu plus gros. Bon. Ensuite, un BON tiers de Picon. Regarde la couleur. Regarde comme c'est joli. Et à la fin, un grand tiers d'eau. Voilà.
Marius : Et ça fait quatre tiers.
César : Exactement. J'espère que cette fois, tu as compris. (Il boit une gorgée du mélange)
Marius : Dans un verre, il n'y a que trois tiers.
César : Mais, imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers !
Marius : Eh non, ça ne dépend pas. Même dans un arrosoir, on ne peut mettre que trois tiers.
César (triomphant) : Alors, explique-moi comment j'en ai mis quatre dans ce verre !
Marius : Ça, c'est de l'Arithmétique.
Marcel Pagnol, Marius, Acte I, scène 2.
Et voilà comment César m'a sauvé la mise.
J'aurais préféré m'en remettre à Alfred Jarry et son roi Ubu... Mayennais pur jus! M'enfin...
Quant à savoir: "C'est quoi la Mayenne?" A vrai dire, je n'ai toujours pas de réponse simple à fournir!!!
Moi, mes souliers...
A force de faire du géocaching... mes godasses ont rendu l'âme.
Mais elles n'ont pas perdu le moral, la preuve...😊
Moi mes souliers...
Tous les souliers qui bougent dans les cités
Souliers de gueux et souliers de guerre
Un jour cesseront d'user les planchers
Peut être cette semaine
PS: une de mes lectrices m'a écrit: " Ha! oui...quand même! faut demander au père Noël une nouvelle paire! Lol..."
Ce à quoi j'ai répondu: "Oh, mais il est prévoyant, le gars, il avait prévu!"

Histoire de culs terreux
La pratique du géocaching conduit parfois à des situations "bucoliques".
Afin de préserver un peu le mystère qui entoure certaines caches, je ne vous dirai pas où nous avions décidé de traîner nos bottes, mon ami Félix et moi.
Toujours est-il qu'après avoir essuyé un échec sur une cache que nous aurions dû voir "telle un phare", nous avons poursuivi notre route, à la recherche d'une autre pour laquelle nous étions prévenus. Le poseur n' avait-il pas écrit dans la description:
"Aurez-vous assez d'eau?
Aurez-vous assez de doigts pour boucher les trous?
Serez-vous assez patients?
Y-aura-t'il encore la cache? (disparue avant même la demande de publication...)
Trouverez-vous le point final, sous la forme :
N 48° 22.ABC W 000° 04.DEF
Or donc, accompagné de Félix et sa maxi Vittel, je déniche l'objet de notre convoitise. Une "bestiole" située derrière un tronc, tout en haut d'un talus dont l'aspect fort glissant ne nous échappe pas.
Mon collègue escalade non sans mal, et arrivé tout là-haut...
"Bernard, faut que tu montes aussi, y'a au moins 3 trous à boucher!"
La situation mérite que je vous explique: j'ai déjà rencontré ce type de cache composée d'un tube PVC, dans lequel on trouve un "flotteur" contenant le logbook. En général le bidule n'est percé que d'un seul trou. Mais là, il y avait sept tubes verticaux reliés entre eux!
Je tente à mon tour l'escalade... J'arrive au sommet tant bien, que mal... et un doigt sur un trou, Félix sur les deux autres, je verse... sachant que notre tuyauterie comporte donc sept tubes à remplir!
On voit grimper les boites flottantes... lentement au fur et à mesure que je verse.... et puis ce petit monde s'arrête à un cm du goulot. Merde!
Avec ma main libre et ma pince à épiler, je tente... rien à faire..
Félix me dit alors: "Tu bouches tout ce que tu peux; et moi je retourne vite-fait à la rivière remplir ma bouteille."
Sauf que dans la descente, mon comparse se met à glisser, glisser... pour dévaler le talus sur les fesses.
J'vous dis pas l'état du jean's.
Et moi, tout là-haut, pensif... J'vais tout de même pas rester là comme un con... primé.
Tiens, à propos de comprimé! Si je bouchais les trous à l'aide de branchettes se trouvant à portée de la main?
J'ai donc mis mon plan à exécution...
Quand je vois revenir mon copain... tout fier avec sa bouteille d'eau à la main.
J'vous dis pas la tête qu'il a faite, lorsque je lui ai annoncé, tout fier de moi:
"Félix, j'ai toutes les boîtes... sans une seule goutte d'eau. Et ça a même pas fui! Forcément"
"Mais comment qu't'as fait?
Mon compagnon de géocaching se demandait bien comment j'avais pu réussir à récupérer les six flotteurs! Sans flotte!!!
J'ai simplement revissé 5 bouchons sur les 7 tubes devant moi... et en soufflant très fort dans le 6ème, le 7ème a fait gicler sa boîte. A une hauteur insoupçonnée!
Il suffisait alors de répéter l'opération, afin de récupérer les six indications nécessaires aux coordonnées GPS, N 48° 22.ABC W 000° 04.DEF, puis redescendre vers le houx dans lequel on nous disait pouvoir trouver le logbook signalant notre passage!
Sauf qu'en redescendant à mon tour, je suis également devenu cul terreux...
Mais je n'avais rien d'un compressé, voire d'un con pressé, mais bien plutôt d'un con primé... au concours Lépine, un cul terreux connaissant les bienfaits de l'air comprimé!
Et voilà donc comment nous sommes devenus des culs terreux, pas mécontents de leur coup!
PS: quand je pense que mon compère Félix a été plombier... spécialiste en tubes PVC et autres fuites d'eau. Et qu'il possède une 2CV camionnette arborant sur ses flancs: "Lafuitedo, plombier"!