Beau brochet
Ce n'était pas une femelle, sinon, j'aurais écrit "belle brochette"!
Trève de plaisanterie.
Fin d'après-midi, on frappe au carreau de mon atelier... C'est notre ami Jean-Pierre.
"Tu sais l'autre matin quand on s'est rencontrés, je t'avais dit que j'irais à la pêche.
Ben j'en reviens, et j'ai une petite surprise..."
Il retourne vers le coffre de sa voiture, pour en extraire... un brochet.
Un de ceux qu'il a pris tout dernièrement. Mais je me ferai discret sur l'endroit, bien évidemment!
a
Encore bien vivant et qui manifeste son mécontentement d'avoir été sorti de l'eau.
"Donne-moi un couteau, je vais te le préparer!"
En ouvrant la panse de la bestiole, on finit par découvrir un gardon... 17 cm de long! Presque intact!
Quant au brochet lui-même, c'est 68 cm hors tout. Pas mal, non?
Jean-Pierre nous a donc éviscéré cette belle prise...
Et nous avons scrupuleusement suivi ses recommandations, avant la mise au congélateur.
Nul doute que ce poisson très prisé des gourmets fera l'objet d'un prochain repas de famille.
Merci encore!
Ciel en feu
Couvre-feu ou pas. Le ciel, il s'en moque, lui; et il s'enflamme joyeusement!
Le grand tour par le Vaublin et La Roche
C'est un circuit que j'ai maintes fois effectué à VTT.
Mais en raison des circonstances du moment... j'ai préféré l'entamer à pied.
Pour ce faire, j'ai chaussé de bonnes godasses montantes... et je suis parti dans le chemin dit de "La Chapelle".
Où je suis tombé sur les traces d'un animal qui semble avoir éprouvé d'énormes difficultés pour retrouver l'entrée de son terrier!
Un peu plus loin, c'en est un autre qui a carrément creusé une galerie..
Et j'ai continué d'escalader le raidillon...
La hauteur de neige accumulée dans ce chemin creux était parfois étonnante!
J'y ai pourtant croisé un intrépide vététiste.
Avant même d'être parvenu tout là-haut, j'ai encore pu admirer d'étonnantes créations...
La Haute Brosse...
Et juste avant la Chauvière, ce magnifique petit coeur... N'oubliez pas qu'en ce 14 février, nous fêtons la saint Valentin! Clin d'oeil de la nature?
Arrivé au Vaublin, j'ai traversé la route qui mène à Villaines la Juhel. Puis léger virage à gauche afin d'entamer la descente vers Bais à partir de La Roche.
C'est là que j'ai pu apercevoir très nettement d'autres traces de pneus VTT... Il y a vraiment des enragés!!!
Un peu plus bas... des congères... sales... Qui a parlé d'érosion?
Plus j'approche du creux de ce vallon, plus le chemin est humide, jusqu'à ce qu'il se transforme en véritable ruisseau.
Malgré mes grosses godasses, je n'ai alors d'autre solution que de contourner par le champ, tout comme d'autres l'ont fait avant moi... marcheurs ou vététistes... les traces en attestent!
je débouche enfin presque en face du Carrefour Contact... Longue avenue de Normandie... Virage à droite vers le plan d'eau, où je retrouve mes perles de glace insérées dans les branchages au ras de l'eau...
Rue Henri Quentin... où des cris d'oiseau attirent mon regard: une buse est aux prises avec des corvidés... et un peu plus loin, des vanneaux...
Passage devant l'église... rue de Oy-Mittelberg... et retour au bercail.
Mais, me demanderez-vous peut-être , ça fait combien de kilomètres?
Là, je dois vous avouer que j'étais parti après avoir installé une appli afin de remplacer Endomondo qui fonctionnait si bien, mais qui a totalement disparu des applications. Dommage.
Runtastic ne m'a pas donné satisfaction... Je reviendrai sans doute vers Strava... même si je n'ai pas encore trouvé la combine pour qu'il prenne en compte la marche.
Au bilan donc, presque 7 km, avec de fréquents arrêts pour admirer le spectacle et prendre des clichés...
Dont je vous ai proposé une sélection tout au long de ce billet.
Have fun!
--------------------------Tracé réalisé à l'aide de VisuGpx----------------------------
Congères et perles de glace
Brrrr... il fait froid. Et on a tendance à se couver les pattes à la maison.
Mais il arrive un moment où les jambes demandent un minimum d'activité.
C'est pourquoi aujourd'hui j'ai décidé de sortir à pied... non sans avoir reçu les recommandations de mon épouse toujours un peu craintive:
"Fais attention de ne pas glisser sur une plaque de glace! Tu as déjà donné avec ton VTT, n'est-ce pas?"
J'ai donc quitté mon lotissement pour escalader la côte de la Haute Brosse... et découvrir les sculptures étranges réalisées par ce fichu vent d'Est qui boutait la neige hors des champs.
(carte du parcours en fin d'article)
Arrivé au sommet de la côte, je tourne à gauche direction la Chauvière... Là encore, la poudreuse s'est accumulée à certains endroits... Jusqu'à boucher le passage!
Demi-tour... pour croiser un marcheur qui me demande:
"C'est comment d'où vous venez, parce que de l'autre côté, j'ai pas pu aller plus loin?"
- Ben moi aussi, j'ai dû rebrousser chemin!
- Ah... ben, on verra! Bonne promenade."
Je reviens donc à la Haute Brosse, je fais une cinquantaine de mètres... et là encore: stop! Chemin quasiment bouché!
Je n'ai plus qu'à redescendre dans le village, et faire un tour du plan d'eau. Qui n'est pas gelé.
Mais qui m'offre de bien jolies perles de glace!
Et puis je remonte le cours de l'Aron qui, face à ses concurrents du plan d'eau, ne veut pas être en reste. Il me propose sa version personnelle. Tout aussi inattendue.
J'embringue ensuite la rue Henri Quentin, dans laquelle je vais croiser un couple.... que je ne reconnaîtrai qu'en étant vraiment très proche. Faut dire que "déguisés" comme ils le sont en raison du froid intense, l'identification s'avère un peu compliquée.
Passage devant le coquet lavoir... l'église, avec tout là-haut son coq qui doit se les geler. (pardon pour cette familiarité de langage!)
Et retour à la case départ avec environ 5 kilomètres au compteur.
C'est l'hiver! Et il offre des spectacles parfois féeriques dont il faut savoir profiter!
Le pilote est éjecté de son avion en plein vol
En raison de violentes turbulences rencontrées en vol, le pilote est éjecté de sa carlingue.
Mais si, mais si, ça peut arriver!
Figurez-vous que le pilote auquel je fais référence est habituellement installé dans une cabine à ciel ouvert.
Avait-il omis de serrer convenablement ses différentes sangles?
Toujours est-il qu'on l'a retrouvé plusieurs jours après son accident. Mais on ne s'est aperçu que tardivement de la catastrophe en raison d'une épaisse couche de neige sous laquelle gisait son corps...
Emile s'en est pourtant miraculeusement sorti!
Incroyable, n'est-ce pas?
Et pourtant!
Ai-je le droit aujourd'hui de vous proposer un joli titre bien accrocheur?.
Un de ces titres que l'on trouve en page d'accueil de certains sites et qui, en aiguisant la curiosité parfois malsaine qui peut régner en nous, n'ont d'autre but que de déclencher un clic... et un autre clic... Il paraît que financièrement le système est très efficace!
Rassurez-vous! Mon pilote est en plastique. Il ne possède d'ailleurs que le buste!
Et il est habituellement installé dans un biplan en bois juché tout en haut d'un mât en guise de girouette.
Il faut dire que ce vétéran a déjà subi quelques "jolies" mésaventures.
Pour exemple: Son avion s'est un jour crashé sur ma pelouse, et sous l'effet du choc, le casque était brisé. Si bien que le pauvre bonhomme avait perdu une partie de son cerveau. Il m'avait alors fallu procéder à une singulière chirurgie plastique(?) afin de reconstituer la silhouette... avec du plastique, bien sûr!
J'avais également réparé l'avion, et j'avais ré-installé tout ce petit monde au sommet du mât.
Puis durant de longs mois, Emile a continué de piloter son biplan, parfois dans des conditions climatiques très peu favorables...
Mais il avait toujours été en mesure de surmonter les difficultés.
Par contre, avec la méchante bise qui nous vient de l'Est depuis plusieurs jours... les turbulences ont été trop fortes, et, comme je l'écrivais en début de ce billet... il s'est fait virer de son siège comme un malpropre... pour "atterrir" -sans utilisation d'un parachute- quelques mètres plus bas, dans la neige. Ce qui a dû amortir le choc.
Il est bien évident que je m'en vais le replacer tout là-haut... quand les conditions météorologiques seront plus clémentes. Evidemment!
Mais je vous vois perplexe(s)... avec un petit sourire en coin... En vous disant: "Ah... ce pauvre Bernardino, c'est lui qui s'est fracassé le crâne. Il a complètement perdu la tête!"
Non, non... je vais bien.
Mais si j'ai décidé aujourd'hui de rédiger ce billet d'humeur un peu fantaisiste, c'est que je tente à ma façon de lutter contre la morosité ambiante.
Covid par-ci, covid par-là. Couvre-feu. Vaccinations... Re-Confinement?
La situation inédite que nous vivons actuellement (et qui dure) méritait bien un délire de ma part, non?
PS: par contre, dans le cas présent, cela n'a rien d'une galéjade:
Quand la neige s'invite à Bais
On nous l'avait annoncée... et elle est arrivée.
D'abord timidement, en tout petits flocons légers.
Et au fil des heures, les bataillons ont trouvé du renfort. Si bien qu'au matin...
Un engin était passé pour raboter la neige... mais lorsque je suis sorti, ça glissait nettement moins aux endroits "vierges" de tout traitement.
Et puis dans la matinée, c'est le soleil qui a pointé le bout de son nez...
J'ai alors chaussé mes grosses godasses, et j''ai simplement fait le tour de la maison.
Pour prendre plaisir à voir une ribambelle de gamins s'adonner aux joies de la luge dans l'herbage pentu juste à côté du lotissement.
Et puis en me penchant... j'ai pu m'apitoyer sur le sort de ces quelques jonquilles... transies de froid.
Vous me direz qu'elles ne devaient pas être les seules à "cailler". La chatte des voisins...
Le petit Prince et son renard n'étaient pas mieux lotis...
Mais cela n'empêchait quelques intrépides vététistes de dévaler à toute allure le bosquet voisin... sans pneus spéciaux!
Alors que mon pilote "Emile" prenait plaisir à divaguer dans un ciel immensément bleu...
Et pour finir? Ben... je vais vous proposer une énigme avec la photo qui suit.
Vous ne voyez pas? C'est tout simplement le banc sur lequel je m'assois très souvent. Il est pourtant placé sous le balcon... Mais en raison d'un vent impétueux, il s'est retrouvé lui aussi avec une couverture blanche!
Et voilà!
Emetteur Radiomaster
Lorsque j'ai acquis mon premier ensemble de télécommande, c'était vers les années 70... il m'a fallu débourser plus d'un mois de salaire. Pour un produit très basique alimenté par ... des piles!
Quelque temps plus tard, je suis passé à la marque Multiplex... dont j'ai suivi l'évolution... pour en arriver aux émetteurs programmables tels que MPX3010 ou MPX4000.
Puis sont arrivés les modules en 2.4GHz. Avec lesquels nous n'avions plus à craindre les brouillages.
Et puis... et puis... j'ai fini par acheter une Taranis... programmable elle aussi, basée sur un système nommé OpenTX. C'est là que la logique développée chez Multiplex m'a été très profitable. Sauf que j'étais bloqué au niveau des récepteurs à lui greffer: à savoir Frsky en interne, ou ASSAN grâce à un module externe.
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Mais il y a quelques mois, j'ai vu passer une "pub" d'un distributeur aux yeux bridés, qui vantait les mérites d'un émetteur nommé Radiomaster. Et ce "jouet" était multiprotocole, c'est à dire qu'on pouvait lui adjoindre des récepteurs issus de nombreux fabricants.
Je n'en avais pas franchement besoin, mais ma curiosité naturelle m'a poussé à m'offrir cet émetteur.
Je l'ai reçu quelque temps après la commande, et j'ai commencé à mettre mon nez dans le programme basé sur OpenTX..
Faut quand même avouer que les possibilités de ce bidule sont impressionnantes... et que les bases acquises avec mes émetteurs précédents n'ont pas été de trop!
Passons donc sur le prix de l'engin (moins de 150€), apte à la télémétrie...
Et programmable à souhait.
Il est encore au moins tout un pan que je ne maîtrise pas: c'est la gestion des différentes fenêtres, où je me mélange trop facilement les pinceaux. Faudra que je travaille ce chapitre un peu plus assidûment. (accessible par le bouton en bas à gauche: "Gestion des écrans")
Toujours est-il qu'après avoir bidouillé l'engin uniquement dans mon atelier, je suis sorti aujourd'hui afin de lui offrir son baptême du feu.
Entre deux averses, sur mon "modélodrome" du Montaigu.
J'avais choisi une aile volante en polypropylène expansé... au prix exorbitant! (Si l'essai s'avère foireux, mieux vaut ne pas avoir risqué un modèle plus sophistiqué!)
Flying Wing nommé Rainbow2... dont j'ai utilisé un cliché personnel afin d'illustrer le menu "choix du modèle". Ce que cet émetteur permet facilement! J'aime bien personnaliser mes "bidules"!
Visite pré-vol, comme d'hab!
Et hop! C'est parti.
Paysage enneigé au Montaigu
Rien que pour le plaisir...
Je suis allé au Montaigu... En prenant mes précautions, car la route était parfois bien givrée.
La caméra Mobius sur le dos du petit SkySurfer.
On met la vidéo en route.
Et puis une fois revenu devant mon écran de PC, je visionne... J'extrais quelques images...
Et voici ma "sélection"
Il neige sur Bais!
Que je vous dise: un hiver sans la magie de la neige, ce n'est pas un hiver!
En ce mois de janvier très particulier... la météo nous en prévoyait... et tel un gamin, je l'attendais.
Elle est arrivée, d'abord faiblement en tout petits flocons.
Puis au fur et à mesure, ils ont grossi.
Je me suis collé au carreau de ma baie vitrée, et j'ai admiré...
Puis il a fallu envisager une sortie afin de se procurer du pain...
J'ai enfilé de bonnes chaussures... et bien évidemment, je n'ai surtout pas oublié mon appareil photo!
Pour faire un clic par-ci, puis un clic par-là...
Pour me rendre compte que l'énergie électrique est importante... la preuve!
Un petit détour par la rue Henri Quentin, et son charmant lavoir...
L'Aron... au parcours réaménagé.
Arrivée à la queue du plan d'eau...
Un peu plus loin, à l'emplacement du camping, une maman tire deux enfants installés dans une luge. Cris de joie..
Et tout au bout du plan d'eau, je peux apercevoir le clocher..
Et puis quelques traces... oiseau, homme, chien...
Retour face à la mairie.. Où je croise ce panneau, d'une efficacité redoutable!
Mais juste avant de traverser, je m'amuse à "figer" la devanture de la fleuriste... Ses produits sont forcément au frais!
Je passe à nouveau près de l'église... avec son coq sans doute un peu frigorifié tout là-haut!
Et puis en remontant le lotissement des petits champs, je croise un drôle d'attelage... L'un qui pousse, et l'autre qui essaie de contrôler avec une cordelette. Si ça se mettait à déraper... allez savoir!
Moi, je les reconnais... Mais eux, comme la plupart des gens que j'ai croisés ce matin, m'adressent un interrogateur:
"C'est qui?"
Faut bien avouer que déguisé comme je le suis... barbe cachée et sans lunettes... je peux comprendre. Eux?
Ils ramènent un groupe électrogène afin de réalimenter une maison privée de courant... maison dont les volets roulants sont tous électriques!!! Comme quoi, là encore, l'énergie est primordiale.
Et puis en arrivant à la maison, j'entends de nombreux cris... Fatalement, et comme à chaque fois qu'il neige, le pré en pente derrière chez moi a été investi par toute une bande de lugeurs qui s'en donnent à coeur joie.
Combien de temps durera cet épisode? Peu Importe!
J'ai eu ma séquence "blanche"... et tout comme un certain nombre de gens sans doute, j'en suis ravi!
Quand mon SkySurfer survole la chapelle de Montaigu
La nuit a été froide, très froide...
Et la météo annonce un ciel dégagé au moins pour la matinée. Avec un vent quasi nul!
Qu'à cela ne tienne... Il suffit de bien se couvrir... et dans la mesure où il est encore dans l'ombre, d'aller jouer non pas côté Nord comme je le fais si souvent, mais sur la façade Ouest, pour décoller à partir de la prairie qui se trouve en contrebas dans l'axe de la chapelle.
Sortie du modèle... (Les bovidés ne sont pas encore le museau collé à la clôture, ils n'arriveront qu'à la fin de mes vols! J'ai beau être d'origine espagnole, je ne me sens pas l'âme d'un torero!)
Visite pré-vol... Obligatoire en aviation grandeur... Et pas inutile en modèle réduit. Puis mise en route de la caméra installée sur le dos... Vous aurez remarqué que je lui ai fabriqué un "joli" carénage aérodynamique à l'aide d'une imprimante 3D. Pièce gruyérée de petits trous afin que je puisse appuyer sur les boutons et visionner les voyants lumineux sans avoir à tout démonter.
Et hop, c'est parti!
Toutes les 10 secondes, la télémétrie annonce l'altitude via le haut parleur installé dans l'émetteur. Je ne dépasserai jamais 120 mètres/sol.
Un passage bas pour les besoins d'un petit selfie... avec l'ombre du modèle se projetant au sol.
Mais ça, je ne saurai si c'est réussi qu'après être redescendu à Bais pour visionner les 4 vidéos réalisées ce jour.
Sur certaines images, vous apercevrez pile dans l'axe le capot vert transparent du motoplaneur... et sur d'autres, il se trouve sur la droite, dans la mesure où après l'atterrissage j'ai légèrement fait pivoter la petite Moebius. Caméra toujours aussi étonnante par la qualité des clichés qu'on peut en extraire. (Logiciel VLC Media Player... Video... Ralentir le débit du film avec la touche "moins" du pavé numérique... et Faire une capture d'écran)
J'avais donc environ 15 minutes de film... J'en ai "tiré" 31 captures... allégées en Mo, et j'ai encore fait du tri pour ne conserver que ce qui me semblait intéressant.
Voici donc ma sélection.
Voici donc le résultat de mes tribulations matinales, en espérant que ces clichés vous seront agréables.