Etonnante rencontre
Géocaching... vous savez, la recherche de petites boîtes dissimulées un peu partout...
Je me trouve à Evron... où, après avoir déniché la N°5 qui vient tout juste de paraître, je me dirige vers la N°4 située sur le parking de l'école de musique.
Je descends de voiture... Je commence à chercher...
Surgit un groupe d'adolescentes dont l'une d'entre elles me lance: "Vous faites du géocaching, m'sieur? Bonne chasse aux boîtes..."
Et le groupe disparaît précipitamment dans l'auditorium.
Smartphone à la main, je me remets alors le nez dans la végétation, lorsque j'entends derrière moi:
"Vous avez perdu quelque chose?
- Heu... non... pas vraiment..."
Il ne me reste plus qu'à expliquer.
Et au fil de la conversation, cet octogénaire m'apprend qu'il réside à Evron depuis quelques années seulement. Qu'auparavant il tenait une ferme à Voutré... Mais qu'il est originaire de Montreuil le Chétif... Et il finit par me dire qu'il n'a pas vraiment choisi son métier... Ses parents étaient agriculteurs... son père est entré dans la Résistance... arrêté par les Nazis... transféré au camp de concentration de Buchenwald... et qu'il ne l'a jamais revu vivant.
"Même que si vous allez au Mémorial de la déportation à Mayenne, vous verrez la photo de mon père en entrant à gauche... Jules Lottin."
http://memoiredeguerre.free.fr/deportation/53/deportes53jo.htm
Lottin Jules. Né le 10 janvier 1896 à Averton (53). Il est déporté de Compiègne le 22 janvier 1944 vers le KL Buchenwald. (Matricule: 41713). Il est décédé le 15 mai 1945 avant le rapatriement à Linz.
Après un tel témoignage, je n'avais plus guère envie de chercher une boîte sans importance.
Mais c'était faire fi de la suite.
Alors que je remonte en voiture, mon smartphone sonne:
"Tu serais pas à Evron, par hasard?"
C'est mon ami Félix qui rencontre quelques problèmes pour finaliser sa cache "Mystère" et qui souhaiterait un petit coup de pouce.
" Bouge pas, j'arrive!" me dit-il.
Je le vois en effet débouler quelques petites minutes plus tard.
Je suis bien obligé de fouiner sous la bâche... parce que cette cache, c'est Félix qui l'a posée...
Et un peu plus tard, je me retrouve chez mon ami, devant l'écran de Google Earth afin de fignoler les coordonnées de cette Mystery à paraître.
Tout en bidouillant sur l'ordinateur... je prends conscience de la futilité du géocaching... en me disant que c'est tout de même grâce à cette activité fort banale que j'ai pu croiser la route d'un monsieur qui avait tant de choses à transmettre... un témoignage profond, d'une authenticité émouvante, sincère. Sans aucune trace d'animosité.
Que dire après tout ça?
Ben... que des rencontres comme celle d'aujourd'hui... ça vaut toutes les géocaches que j'ai pu trouver.
Merci infiniment, monsieur le fils de Déporté.
Que votre parole continue son oeuvre de mémoire.
Pour en savoir un peu plus:
https://lesdeportesdesarthe.wordpress.com/grunberg-richard-wladimir/
Musée vivant de l'école à Laval
Que je vous raconte...
Vous en saurez davantage dans quelque temps, mais j'ai deux compères qui se sont mis en tête de faire "un petit quelque chose" à propos de l'Ecole, en "utilisant" le vieil instit que je suis... Sorte de spectacle dont je ne connais moi-même presque rien.
Sauf que pour "planter le décor", mes deux acolytes ont pensé qu'il serait bon de rendre visite au Musée situé à Laval.
C'est pourquoi, en ce début d'année 2019, nous avons tous les trois débarqué dans la cour de cette ancienne école... à laquelle se rattache un souvenir personnel.
Figurez-vous qu'en janvier 1965... élève de l'Ecole Normale, j'y débutais un stage d'un mois dans la classe de Marcel Hareau, maître d'application chargé du Cours Préparatoire. 53 ans d'écart!!! Une paille...
Toujours est-il que mon ami Gérard a expliqué ce qu'il avait l'intention de faire, et ce dont il aurait besoin... On lui a répondu que le Musée pouvait mettre à disposition des documents, du matériel...
Et pendant ce temps-là, je me suis extrait du petit groupe afin de fouiner dans ce merveilleux capharnaüm aux odeurs très particulières.
Je ne vous ferai pas l'inventaire de tous les souvenirs qui sont remontés à la surface... il me faudrait un livre entier...
D'autant plus que, comme le soulignait malicieusement mon grand-père Duarté: "Tu es entré à l'asile des petits à l'âge de deux ans... Et tu n'as jamais su faire autre chose que d'être à l'école..."
C'est vrai... C'est sans doute pourquoi je suis comme une sorte de mémoire vivante d'un monde ayant peut-être pris fin avec le siècle précédent.
Combien d'objets ont réveillé en moi...
Pêle mêle...
La boîte servant à arroser le parquet afin de "fixer" la poussière...
La craie de section carrée extraite des carrières, et celle moulée en plâtre... Les gravures Rossignol... les cartes de géographie avec l'AOF et l'AEF... le Tonkin... Les Terres Australes...
Les différents appareils de projection... le duplicateur à alcool... la blouse grise... les buvards... les bons points... l'ardoise et son crayon d'ardoise...
Non, non... j'arrête là!
Mais je ne peux passer sous silence les agressifs porte-plumes trempés dans les encriers de porcelaine contenant le fameux liquide violet...
Et puis... et puis... J'ai subrepticement demandé si, par hasard, le Musée ne disposerait pas d'un manuel d'apprentissage à la lecture.... intitulé..
Le voyage de Macoco!
Et pourquoi celui-là plus qu'un autre? Oh, tout simplement parce que lors de mon arrivée à Bais, on m'a chargé d'un CP/CE1... avec l'obligation d'utiliser cette méthode de lecture... Dont le fil conducteur est Macoco, petit enfant noir qui parcourt le monde en compagnie du pilote Emile...
Et on m'en a présenté un exemplaire!!!
Souvenirs, souvenirs...
Au risque de passer pour bavard (mais j'assume)... je ne peux terminer ce rapide exposé sans vous conseiller de rendre visite à ce musée... Il est animé par quelques bénévoles passionné(e)s... qui recherchent un autre local que celui occupé actuellement... parce la Mairie de Laval souhaite reprendre possession de "ses biens" au plus tôt.
Je trouve très regrettable (et je pèse mes mots!) que les instances dirigeantes n'aient pas l'envie de soutenir cet important travail de mémoire.
Le point commun de tous les petits Français est assurément l'Ecole... et je ne me résous pas à penser qu'un jour tous les documents rassemblés ici puissent disparaître faute d'un "repreneur".
En attendant, si l'Histoire de l'Ecole vous intéresse, allez faire une visite rue de Bel Air.
Le détour en vaut vraiment la peine!
PS à l'adresse des Maires du département: si vous avez des locaux disponibles... n'hésitez pas à vous manifester!
Laval by night
Je connais certains pères Noël qui essaient d'offrir des cadeaux originaux.
Ce fut encore le cas cette année où nous découvrîmes une enveloppe contenant deux tickets...
https://www.laval53000.fr/la-mayenne-la-riviere/le-vallis-guidonis/
Jeudi 3 janvier 2019... il est 19h45... et nous montons à bord.
Installation vers l'avant du navire près d'un couple qui nous apprendra être de Mayenne.
Ambiance feutrée... Accueil par le capitaine...
Qui nous explique en quoi consiste la croisière... tout en mentionnant qu'il arrivera parfois qu'on soit dérangé par un bruit étrange: c'est l'hélice d'étrave qui, située perpendiculairement à l'hélice propulsive, permet d'orienter le nez afin de viser juste pour entrer dans les écluses...
Et puis imperceptiblement, Vallis Guidonis se met à glisser gentiment à la surface de l'eau.
Direction Nord, vers Changé.
Apéritif accompagné de toasts... tout en admirant les lumières aux reflets colorés à la surface de l'eau...
Passage sous le grand viaduc de chemin de fer... avec les commentaires avertis du commandant de bord.
Et la promenade se poursuit jusqu'à ce nous entrions dans une écluse...
Grondement de la fameuse hélice d'étrave... arrêt... et nous nous élevons de quelques mètres... Sortie du sas...
Tout en continuant notre excellent repas.
Projecteurs braqués vers les rives... notre guide commente: les inondations dont peuvent être victimes les riverains, de curieuses constructions, des bateaux hollandais ou britanniques... le halage, la Loire à vélo, la vélofrancette...
Et les nombreux oiseaux perchés dans les branches... bien à l'abri de leurs éventuels prédateurs!
Quand nous arrivons à Changé, "Vallis Guidonis" effectue un demi-tour afin de reprendre le fil de l'eau...
Ecluses à nouveau... manoeuvres des ventelles et des portes effectuées par l'un des membres d'équipage.
Pendant ce temps, le guide s'installe au poste de pilotage... situé tout à l'avant.
A ce propos, j'ai toujours été frappé par le fait que certains bateaux "d'eau douce" maintiennent la tradition du poste de commande tout à l'arrière... ce qu'imposait autrefois la manipulation de la lourde barre du gouvernail tout à la force des muscles... Mais je peux vous assurer que, moi qui ai parcouru avec mon VTT de nombreux kilomètres le long de différents canaux, j'ai parfois assisté à des spectacles fort cocasses lorsque le marinier tentait de faire entrer son embarcation dans une écluse, alors qu'il ne voit rien sur l'avant... et que le vent s'amuse parfois à contrarier son joujou en le poussant de travers... Tout en sachant que la marge est très étroite entre la largeur de l'écluse et celle de la "péniche". (Voir cliché ci-dessous)

Fermons la parenthèse.
Au cours de la promenade, je sors à plusieurs reprises pour observer le capitaine... et prendre quelques clichés pas déformés par le reflet sur les vitres...
Et le détail qui fait toute la différence?... le porte-clés.
Ce n'est pas la première fois que je le remarque entre les mains des possesseurs de bateaux... mais imaginez que suite à une maladresse cet indispensable accessoire tombe à l'eau? Coulera, coulera pas? Non... observez bien le flotteur! Fort utile pour repêcher le bidule, n'est-ce pas?
Et puis, me direz-vous, est ce que ce bateau peut naviguer tout le temps?
Non... si le cours de la rivière est trop bas, il est facile d'imaginer qu'il va racler le fond.
Mais s'il est trop élevé... il va buter sa tête contre le tablier de certains ponts... construits sans se préoccuper du tirant d'air de certaines bateaux! D'où la présence de gabarits... comme on en trouve sur les routes et autoroutes.
Re-traversée de Laval, magnifiquement illuminée...
Basilique d'Avesnières... Un peu d'histoire...

Demi-tour... Passage devant l'unique bateau-lavoir encore en état... et classé monument historique.
http://www.laval-tourisme.com/activites/patrimoine/musees/le-bateau-lavoir-saint-julien-234390
Passage sous le vieux pont... et arrêt un peu plus loin afin d'admirer les jets d'eau lumineux.
Et puis retour à la case départ... avec un dernier coup d'oeil aux illuminations...
"Vous êtes arrivés à destination!"
On regagne alors la terre ferme, sous le regard amusé du capitaine! Pédagogue averti...
A l'issue de cette visite nocturne... Je me permettrai juste de mentionner le fait suivant. Pourquoi ne pas envisager maintenant la même excursion, mais de jour?
Ce doit être tout aussi intéressant, même si nous n'aurons pas les "lumières de la ville!"
Merci aux deux complices du père Noël (ils se reconnaîtront, n'est-ce pas Florence et Olivier?)
Datif? ou Accusatif?
Il est des matins, comme ça, où on ne pense à rien de spécial.
Mais il va suffire d'un détail pour mettre en oeuvre la machine à remonter le temps.
Figurez-vous que mon regard "tombe" sur la quatrième de couverture du magazine envoyé par ma mutuelle santé.
Et qu'y vois-je?
Tout simplement ça:
"Ben quoi, me demanderez-vous? Qu'y a-t-il d'extraordinaire à propos de cette page?"
Si ça ne vous rappelle rien, pour moi, c'est synonyme de visites chez l'ophtalmo...
Vous savez, ce tableau blanc avec des lettres toutes petites en haut... et un gros ZU en bas...
Mais au-delà de ce ZU... dans ma petite tête s'est mise en route une gentille chansonnette:
Que l'on peut trouver sur le Net ainsi que le prouve la vidéo qui suit:
Chez moi, c'était sans la musique. Mais très scandé...

Scories de mon instruction aux langues... sans doute!
Et immédiatement après ce lancinant aus bei mit nach seit von zu
Un souvenir du gosse que j'étais aux alentours de ma dixième année.
On m'avait mis en pension dans l'honorable Collège de Château-Gontier, qui arborait au fronton de son portail:
Université de France. Rien que ça, Mazette.
J'étais le seul de mon espèce parmi les pensionnaires à fréquenter la classe de monsieur Le Naour... au CM2.
Et quand pour quelque raison que ce soit, le brave homme était absent... je devais m'enquiller toutes les heures de permanence dans cette grande salle aussi longue qu'un jour sans pain.
C'est la raison pour laquelle, afin de me trouver une occupation, les pions me confiaient le cahier d'absence que je trimballais de classe en classe... où j'étais la plupart du temps fort bien accueilli.
Sauf... sauf... lorsque je frappais à la porte de monsieur Guérin.
Je me souviens de ma toute première rencontre avec ce professeur émérite et distingué.
Je toque timidement la lourde porte en bois...
Et derrière, j'entends comme une "gueulante" à laquelle je n'attribue aucune signification...
Deuxième tentative.... Re-gueulante...
Quelques secondes... et s'ouvrant à la vitesse de l'éclair, la porte me donne en spectacle un énergumène gesticulant et vociférant des trucs incompréhensibles.
Fou-rire sur les gradins...
Et moi, apeuré, de me demander ce qui se passait.
J'ai fini par comprendre, que "Toto Guérin" enseignait l'allemand... Qu'il ne s'exprimait qu'en allemand...
Et qu'il m'avait balancé un puissant "Herrein" pour me signifier d'entrer.
Bien que pas forcément ravi d'aller frapper à sa porte, j'ai vécu plus sereinement les autres "Herrein"!
Et puis, l'année suivante, je suis entré en sixième...
Petit-fils d'Espagnols... J'aurais voulu choisir espagnol en première langue... mais ce tout petit collège ne pouvait se permettre le luxe de proposer un tel choix.
C'est alors que, face à cette situation, mon père avait tranché tout net:
"Bon, tu feras pas espagnol, mon fils... Mais faut qu'on se réconcilie avec les Allemands. C'est pas parce qu'ils ont fait péter mon char sur une mine par deux fois... Tu feras allemand première langue, mon fils..."
"Oui, p'pa..."
Il paraît que je n'ai pas été un mauvais élève... Mais j'ai subi ce matraquage linguistique... issu d'une méthode pédagogique "musclée".
Caractérisée par la récitation automatique d'un certain nombre de listes mnémotechniques...
Parmi lesquelles figurait la chansonnette
durch - für -ohne - gegen - um - wider.
Prépositions qui gouvernent l'accusatif
Et l'inévitable litanie des prépositions qui gouvernent le datif, à savoir:
aus bei mit nach seit von zu

Ich hatte etwas zu sagen!
Problèmes de clés...
Vous savez sans doute que pour connecter son PC ou sa tablette avec une box, il est nécessaire d'utiliser une clé de sécurité... appelée parfois clé WEP.
Sauf que l'autre jour, ayant récemment fait l'acquisition d'une tablette neuve, une de mes copines avait reçu la visite d'une de ses propres copines... et que cette dernière n'avait pu effectuer la manoeuvre d'appairement au wifi.
Appelé à la rescousse, je me suis alors rendu sur les "lieux du crime", pour m'apercevoir très rapidement que la brillante(?) dépanneuse avait utilisé, non pas la clé wep, mais le N° de série de la box!!!
Autre scénario:
Ah, la vache!
C'est l'histoire du jour...
Hier, je me trouve attablé en compagnie de bons vivants.
Après le petit coup de rosé pour faire descendre la brioche, on nous propose: "café ou chocolat?"
C'est alors que, voyant la serveuse avec un pichet de lait chaud à la main, mon vis-à-vis affirme:
"Ah, non... moi, j'boirai du lait quand qu'les vaches elles boufferont du raisin..."
Et moi de lui renvoyer illico:
"Ah? j'ai parfois vu des vaches qui avaient forcé sur la consommation de pommes... Je ne crois pas me souvenir qu'à la traite on ait obtenu du cidre!"
"Cré bon Dieu! que me lâche le buveur de vin! J'y avais pas pensé!
Mais vous, vous êtes fort!
Personne ne me l'avait faite avant!"
Comme quoi...

Le brouillard a tout mis dans son sac de coton
Le brouillard a tout mis
Dans son sac de coton
Le brouillard a tout pris
Autour de ma maison...
Maurice Carême
Je partais faire voler vers le Montaigu.
Lorsque, arrivant au sommet de la Beslière, j'aperçois le château de Montesson qui émerge de la brume...
Mais tout autour, la ouate semble avoir du mal à se dégager du sol...
Forcément, je m'arrête... et clic!
Puis je remonte en voiture, direction le parking... d'où je vais surplomber la plaine des Coëvrons.
Emergeant de la brume, la silhouette un peu massive de la basilique d'Evron tente de se faire une place au soleil...
Quelques molles fumées tentent d'escalader le ciel, sans grande conviction...
Des bruits me parviennent, lointains, feutrés... Parmi lesquels... Mais? ne dirait-on pas le roulement d'un train?
Vers la droite, je cherche les bâtiments de la Dolomie de Neau, que j'ai du mal à distinguer... Quant au plan d'eau de Gué de Selle... inutile: il a été complètement absorbé... ingurgité... avalé pour la masse ouatinée.
Et puis je reste là, à contempler le paysage... de longues minutes... en me disant que les clichés ne réussiront pas à traduire ce que je ressens.
Au fait? N'étais-je pas venu là pour faire évoluer un modèle?
Face au spectacle qui m'est offert, la motivation principale est devenue secondaire; mais je remplirai tout de même mon contrat en filant côté Nord de la butte.
Où, ce coquin et paresseux soleil n'a pas encore fait l'effort nécessaire pour se trouver un peu plus haut dans le ciel... moi je serai dans l'ombre... mais j'enverrai ma petite aile volante se chauffer en altitude, là où elle aura la chance d'évoluer en pleine lumière.
Elle s'en donnera à coeur joie, en multipliant les cabrioles et les passages rapides dans le cri aigu de son hélice.
Pour le plus grand plaisir de son pilote encore totalement sous le charme...
Plus tu joues, et plus tu gagnes moins!
Dans le domaine du jeu... y'en a toujours au moins un qui gagne.
C'est bien connu.
Si LE gagnant est fort satisfait d'avoir atteint son but, combien sont ceux qui ont investi plus ou moins de pognon dans une hypothétique mise de fonds, dont le principal bénéficiaire est celui qui aura organisé le jeu!
Je ne vous parlerai pas de la FDJ, du PMU, ou des différents casinos...
Non, non... Je prélèverai simplement mon exemple dans ma revue TV hebdomadaire.
Ainsi donc, supposons que je sois tenté par les 200€ que l'on promet au gagnant.
- Première option:
- La ligne Audiotel n° 0 892 12 09 12 (0,50 € TTC la minute hors surcoût éventuel opérateur).
Ce qui, somme toute ne semble pas très onéreux. Mais combien de temps avant de pouvoir déposer sa réponse...?
- Seconde option:
- SMS + 74 400 (0,75 € TTC par SMS + prix d’un SMS X 4 maximum).
en envoyant au 74400 le mot ARGENT. Si la réponse est bonne, il recevra un nouveau SMS lui demandant de renvoyer son numéro de téléphone(!!!), nom, prénom et adresse complète. Un SMS de retour lui indiquera alors qu’il est bien inscrit pour participer au tirage au sort qui sera effectué parmi l’ensemble des bonnes réponses à la date indiquée sur le visuel du jeu. Pour toute la durée du jeu, une seule participation par joueur (même nom et/ou même adresse et/ou même téléphone) pour le présent jeu, sera remboursée comme suit :
– Par SMS au tarif maximum soit de 3,00 €uros (ce qui correspond à la tarification SMS+ pour 4 SMS)
– Par Audiotel, au temps réel de communication passé, avec un plafond maximum de 1,50 € par appel correspondant à 3 minutes de connexion.
Pas besoin d'avoir fait les grandes écoles pour comprendre que l'organisateur du jeu va vite récupérer ses 200€... voire nettement plus!
Ah... faut quand même mentionner qu'on peut se faire rembourser son appel pour 1.50€ maximum ou son SMS pour 3€ maxi. Qui a dit que l'organisateur n'était pas philanthrope?
Hein? Elle est pas belle la vie?
Post Scriptum: Ah, j'ai oublié de mentionner une chose importante. Chaque joueur est prié de bien vouloir fournir un certain nombre de renseignements... qui constitueront un fichier d'adresses avec numéros de téléphone... que l'organisateur pourra (éventuellement,) monnayer, non?
C'est qui gagne? Hein?
Dois-je préciser que je n'ai pas jugé utile de jouer!
Points du jour
Ce matin, en allant chercher le journal... mon regard est attiré par quelques perles qui scintillent dans le maigre faisceau lumineux des LEDs... dont l'énergie est fournie par le soleil via des capteurs.
Et puis ce soir, au moment où le soleil enflamme l'horizon... avec une puissance infinie...
Deux extrémités de la journée aux couleurs très différentes...
Qui me laissent toujours autant admiratif des spectacles magiques dont la nature a le secret.
Aile volante Mini Rainbow Wing
Par un joli(?) jour d'octobre au ciel bas et gris... je déambule sur le Net... pour tomber sur un mini arc-en-ciel!
Il s'agit en fait d'une toute petite aile volante en EPP... donc quasiment incassable, et dont le prix défie toute concurrence puisqu'elle est affichée à 15.85€, port compris!
Et comme j'ai envie de me faire plaisir... bing, un coup de Paypal... et c'est parti.
Que sait-on de cet engin?
Marque d'article: DW HOBBY Nom de l'article: Mini Rainbow EPP 600mm Wingspan RC Airplane Kit Matériel: EPP Envergure: 600mm Longueur: 300mm Poids volant: 110 g |
Moteur: C10 2900kv ESC: 10A Hélice: 5x3 Servos: 2.5g * 2 Batterie: 2s 400-600mAh |
J'en profite pour commander le moteur, le variateur, la batterie..
Le petit colis me parvient quelque temps plus tard... et dans la mesure où je suis accaparé par un autre sujet... je mets provisoirement de côté.
Pour ré-activer le projet... un jour pluvieux... toujours sans arc-en-ciel.
L'assemblage ne demande pas un investissement/temps extraordinaire... et comme tous les collages s'effectuent à la cyanolite... le bidule est opérationnel très rapidement.
Ne possédant au niveau des réglages que la position du centre de gravité... je ne sais rien quant à la valeur que je dois donner aux deux élevons pour le vol "normal"... et rien non plus sur les débattements. On verra ça sur le terrain!
Or donc, un matin sans vent, je file vers un champ herbeux... je tâte les gouvernes...
Et "J'y vas-t-y, j'y vas-t-y pas?
Pis comment qu'on fait pour lancer?"
La solution qui me semble la plus pertinente consiste à saisir l'engin par le bout de l'aile et hop!
Là, je comprends très vite deux choses:
- j'ai été fort généreux au niveau des débattements...
- le centre de gravité est sans doute un poil top arrière!
Retour à l'atelier où, afin de dompter le cheval sauvage, je procède à quelques aménagements... avec ajout d'un chouïa de plomb dans le nez.
Deux ou trois nouveaux lancers pour affiner le neutre des gouvernes... établir les débattements à 4mm de chaque côté... et 50% d'exponentiel... pour me retrouver alors aux manches d'un petit bolide fort sympa à piloter!
N'empêche que cette mini aile s'avère très véloce. Sans doute que I'impression de vitesse est accentuée par la taille rikiki de l'engin et le miaulement de l'hélice propulsive. Toujours est-il qu'on peut alors enchaîner les tonneaux, les loopings... maintenir le vol dos... sans aucune difficulté! Tout ça dans un mouchoir de poche! (ou presque!)
Mais il est également possible de faire évoluer Flying Wing très lentement... au point de pouvoir se l'amener dans le creux de la main!
Je ne m'étendrai pas plus longtemps sur le sujet... dont la masse finale atteint... 110 grammes!
Bien loin des fatidiques 800g au-dessus desquels il faut procéder à la déclaration auprès de la DGAC/AlphaTango...
La morale de mon histoire? C'est qu'en ce qui me concerne, je n'ai pas besoin d'un investissement financier ébouriffant pour me faire plaisir...
Mon petit véhicule tolère la présence de cette aile sur la plage arrière.
Et un tout petit bout de champ suffit pour effectuer un vol de 12 minutes.
Alors, que demander de plus?