Festival d'ailes volantes
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Vous pourrez remarquer que leur museau est propre à effrayer l'ennemi!😀
Nom | Envergure en mm | Masse |
Dancing Wing | 580 | 117g |
Swallow | 670 | 400g |
Rainbow2 | 1000 | 424g |
Recoller les aimants d'un moteur brushless
Un moteur bruhsless, kézako?
C'est un moteur électrique qui ne possède pas de charbons contrairement aux ancêtres qui se nommaient Mabuchi 550 ou Speed 400. Que j'ai utilisés lors de mes débuts dans la propulsion de modèles réduits... couplés avec des accus NiCad lourds... C'était en somme la préhistoire!
Puis sont arrivés sur le marché ces fameux moteurs sans balais, et un peu plus tard les accus Li-Po. Deux technologies au rendement bien supérieur. Ce qui a constitué comme une sorte de révolution dans le petit monde du modèle réduit.
Et c'est avec satisfaction que j'ai "upgradé" la plupart de mes modèles à la faveur de ces avancées technologiques.
Mais il faut aujourd'hui que j'évoque l'histoire d'un de ces moteurs. Joliment bleuté... que je greffai un jour avec bonheur sur le nez de mon Mini Mag Multiplex.
Jusqu'à ce qu'il commence à dérailler sérieusement... et que je sois obligé de me livrer à une inspection interne, pour découvrir que quelques aimants s'étaient décollés!
Je pense les avoir remis en place avec de la colle époxy...
Jusqu'à ce que tout dernièrement, ce Mini Mag qui dormait sur une étagère, je lui propose une sortie.
Un vol, deux vols... trois vols. Et au quatrième décollage, je me montre un peu radin quant à la mise des gaz... le bidule accroche la roue gauche dans une herbe haute, et le voilà parti pour effectuer un magnifique soleil faisant taper brutalement sur le sol aile gauche, nez, aile droite... pour s'arrêter... un petit peu déplumé... mais surtout avec un moteur qui refuse de redémarrer.
Là, c'est forcement retour à l'atelier pour inspection. Et quand j'ouvre, ben... la plupart des aimants on repris leur liberté. Décollés... ils bloquent en effet la rotation de la cage externe!
Poubelle or not poubelle? Si vous êtes habitués de ce blog, vous savez que je ne peux me résoudre à jeter sur un coup de tête. Je laisse passer la nuit... et j'élabore une stratégie que je vais rapidement mettre en oeuvre.
Décoller TOUS les aimants, vérifier qu'ils ne sont pas cassés, les décaper proprement afin d'enlever toute trace de colle...
Mais après? Comment les remettre dans la cloche, avec l'espacement nécessaire? C'est là que j'avise une planche de contreplaqué épaisseur 1mm, pour y découper des sortes d'éclisses, qui me permettront de replacer les aimants de façon provisoire...
Arrivé au 14ème aimant, je me rends compte qu'il me reste 2 ou 3mm à combler pour boucler la boucle. je vais donc "zigouiner" un chouïa mes éclisses afin de répartir l'écartement de façon équitable.
Et puis... je verse de la colle cyanolite fluide dans cette cloche... Un coup d'activateur en bombe pour accélérer la prise... et je laisse passer quelques minutes.
A l'aide d'une petite pince, j'entame l'ébavurage de mes éclisses...
Passage d'une mini-meule afin éliminer tout ce qui dépasse..
Finition à l'abrasif 400... et après avoir soufflé la limaille qui fait de la résistance, on tente de remettre tout ça en place.
Il me faudra plusieurs manipulations pour que la cloche tourne à la main sans trop "cruncher"...
Et maintenant, si je tentais un démarrage "conventionnel"?
Donc un testeur de servo qui commande un contrôleur électronique 40 Ampères... Un accu LiPo 3S 2600 mAh fatigué, certes... Mais pour ce que j'ai à en faire aujourd'hui... ça me suffira...
Et on branche. Chouette... Le moteur émet ses bips caractéristiques. C'est plutôt bon signe.
Puis, timidement, sceptiquement, je tourne le potentiomètre du testeur.
Le moteur émet quelques hoquets... et il finit par démarrer!
Ah, bien évidemment, sa rotation s'accompagne d'un bruit de ferraille assez désagréable! Mais il tourne. Je vais donc récupérer du dentifrice qui sera utilisé comme pâte à polir... et remise en route... au ralenti. Le bruit semble diminuer progressivement... mais reste très présent. Faut-il y voir l'usure des roulements? Ce qui est fort possible. Car ce moteur a beaucoup tourné... et il me rappelle mes séjours à la neige au cours desquels il évoluait avec des skis dans le parc de l'Escandille à Autrans. Ou bien les vacances à Mèze... à la sortie du camping, au bord de l'étang de Thau.
Souvenirs... souvenirs...
Mais revenons à nos moutons avec le passage à l'étape suivante: on greffe une hélice... qui va forcément charger le moteur. Parce que s'il tourne "à vide", acceptera-t-il de le faire lorsqu'il sera muni de son outil de travail?
Les images parlent d'elles-mêmes!
Mon moteur semble avoir retrouvé une seconde jeunesse.
Il va de soi que la prochaine étape consistera à placer ce moteur dans le nez d'un modèle pour tester son comportement. Aura-t-il perdu de son efficacité? C'est fort probable puisque les aimants ont subi une légère perte de volume suite à mes travaux de polissage à l'abrasif... La colle maintiendra-t-elle longuement les aimants?
Mais en tout état de cause, je peux vous certifier qu'avant de m'attaquer à ce chantier, je ne donnais pas cher de mes chances!
Donc affaire à suivre...
Aile volante Swallow
Tout ce dont je me souviens de cette aile, c'est que je l'avais commandée au père Noël en ??? Car, contrairement à mon habitude, je n'ai pas noté la date de sortie de mes ateliers sur un endroit quelconque du modèle.
La raison tiendrait sans doute au fait que mes premiers essais n'ont pas correspondu à mes attentes.
Si j'en crois le descriptif trouvé chez Banggood... on annonce un poids volant de 450 grammes. avec un accu de propulsion Lipo 3s 1500MAh. Comme en atteste le cliché joint, j'arrive à 545 grammes. Ce qui confère à l'engin une charge alaire "joufflue", demandant par conséquent une vitesse de vol "passionnante"... pardonnez-moi ce doux euphémisme!
C'est sans doute la raison pour laquelle cet oiseau n'a jamais été fini... et que je ne lui ai pas posé la moindre déco.
Mais... l'autre jour, en fouinant dans mes "trésors", je redécouvre la bestiole, en me disant que peut-être?
J'ai donc repris le chantier, avec pour objectif "cure d'amaigrissement".
L'un des seuls paramètres sur lesquels je pouvais jouer n'était-il pas la batterie?
J'en ai déniché une en 3S, capacité 950mAH... pour une masse de 66grammes.
Autre élément à prendre en compte: le moteur, placé à l'arrière...
J'ai donc charcuté le cul afin de l'avancer d'environ 4 cm... J'avais juste une entaille à prévoir dans les surfaces mobiles pour permettre à l'hélice de ne pas brouter le matériau
Et après de nombreux essais sur la balance... j'ai pu constater que j'avais descendu la masse du joujou de 545 à 400 grammes. Soit environ 26% en moins! Excusez du peu...
Mais comme il me fallait quand même faire sortir du nez la batterie afin d'obtenir un centrage correct, je me suis lancé dans la confection d'une "tronche"... réalisée grâce à l'une des mes imprimantes 3D.
Moyennant quoi, il m'était plus facile de jongler avec ce fichu centrage qui, sur une aile volante est encore plus tatillon que sur un modèle conventionnel.
Et puis? Il m'a fallu attendre que la météo se montre clémente. Ah, ce fichu vent d'Est.
Quand enfin il se fut calmé, je suis allé au Montaigu... Vérifications d'usage... et je lance. Un premier vol "palpitant", pour ne pas dire chaotique... au cours duquel je réalise que le trim d'ailerons agit à l'envers de ce que je souhaiterais. J'avais déjà rencontré ce même problème sur un émetteur Multiplex 4000 où chaque "bouton" est considéré comme un élément de commande à part.
Atterrissage sportif... quelques bips bips sur l'émetteur afin de corriger ma bévue, diminuer les débattements, ajouter de l'exponentiel... et avancer un petit peu la batterie.
Deuxième lancer... et là, comme c'est relativement courant avec les moteurs propulsifs, l'hélice "caresse" ma main droite, pour y sculpter(?) une très jolie entaille.
Rapide tour de piste, pour constater que le mustang semble un peu moins furieux... atterrissage à la va-comme-j'te-pousse... et direction la boîte à gants de la voiture afin de trouver la trousse à médicaments... Puis retour à la maison... La matinée a été suffisamment mouvementée comme ça.
Sauf que dans la nuit... j'ai pensé à balancer une petite annonce, rédigée comme suit:
"Recherche... Suite à un lancer sans doute peu académique de ma petite aile volante Swallow, je recherche une hélice de type végan, voire végétarien!


Au matin, je me remets alors au boulot afin d'étudier une rampe de lancement...
Et voilà ce que donne la première esquisse!
Le modèle est alors posé sur un rail en U, dans lequel passent un élastique et une ficelle. Elastique arrimé tendu quelques mètres plus loin tandis que la ficelle est bloquée dans un système à pédale (voir clichés).
Il suffit de mettre tout ça en ordre de marche... et les deux mains tranquillement posées sur l'émetteur, appuyer sur la pédale rouge.
Premier essai non concluant, car j'ai prudemment trop peu tendu l'élastique.
Deuxième tentative. Et hop... Swallow quitte prestement sa rampe de lancement... J'ai juste à actionner le moteur dès qu'elle s'est libérée de tout accessoire.
Et alors?
Le système est sécurisant... il va de soi! Il ne demande que quelques minutes d'installation...
Il est cependant améliorable... en délaissant le morceau d'épicéa pour le remplacer par un bidule plus esthétique. Là, j'ai eu recours à mon voisin Michel qui a plus d'un tour dans son sac, et qui m'a dit: "Je vais réfléchir, et quand j'ai quelque chose qui semble cohérent, je te tiens au courant!"
Je ne saurais terminer ce bref descriptif en évoquant le vol de cette "hirondelle".
Ben c'est du tonique. Je dépasse rarement mi-gaz... et c'est suffisant pour voir débouler ce petit engin à une vitesse folle, dans le miaulement de son hélice. Si je cabre et que je mets plein pot, il suffit de pousser le manche d'ailerons dans un coin pour escalader le ciel à la verticale en décrivant des tonneaux que l'on enchaine par paquets de je-sais-pas-combien!.
Dire que Swallow n'aime pas le vol lent fera sourire les moustachus du modélisme. Même si elle est moins lourde que prévue... elle prévient gentiment en se dandinant d'une aile sur l'autre afin de faire passer le message: "Hé, Bernard, je ne vais pas assez vite! Si tu me ralentis encore un petit peu, je décroche, et ça risque d'être violent!"😉
Mieux vaut donc prendre en compte cet avertissement!
Quand je pense que certains équipent ce modèle avec tout un tas d'accessoires type caméra, retransmission au sol... Bonjour la masse finale et la facilité(?) de pilotage!😁
Et après tout ça? Il me reste à récupérer mon système de catapulte pour pouvoir (enfin) prendre plaisir à faire évoluer cet engin diabolique qui me change radicalement du pilotage en cours avec mes motoplaneurs au vol lent et majestueux!
Là, plus question d'aller traquer la bulle. C'est tout au moteur... métal hurlant!
Pour une durée d'environ 10 minutes par vol avec cette batterie. C'est bien assez éprouvant comme ça!
Je me dis quand même qu'avec l'âge, on perd sûrement des réflexes, c'est d'une évidence presque biblique.
Mais tant que je peux faire le fou avec Swallow, pourquoi m'en priverais-je?
Motoplaneur Karina
Allez savoir dans quelles conditions j'ai acquis cet élégant modèle?
Une chose est certaine: c'est qu'il vient de chez feu Coopaéro.... et que sur son aile droite figure l'inscription Mars 2000.
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Je me souviens l'avoir équipé d'un speed 480 réducté... sans doute alimenté par des accus NiCad... et que déjà à l'époque je lui trouvais des qualités voilières hors du commun... alors qu'il pesait pourtant plus lourd qu'aujourd'hui
Je l'ai emmené dans mes bagages lors des séjours à la neige du côté d'Autrans.
Et puis je l'ai sans doute oublié pendant un certain temps, avant que je ne procède à une rénovation de la chaîne de propulsion... En 2016 si j'en crois la note sur l'accu...
Et puis... et puis, poussé par la montée en puissance des modèles en mousse que je pouvais utiliser en "tous terrains", je l'ai abandonné car il ne me permettait pas d'exploiter des sites sur lesquels l'atterrissage aurait fortement endommagé son joli entoilage translucide.
Sauf que l'autre jour, voyant son empennage dépasser d'une de mes étagères, j'ai eu envie de me pencher sur son cas. Et j'en ai profité pour pianoter sur ma toute récente acquisition, à savoir un émetteur multiprotocole Radiomaster 16S.
Et puis et puis, profitant d'un début de matinée sans vent, je me suis rendu au Montaigu afin de (re)-tester la bestiole dans des conditions aussi neutres que possible.
Vérification pré-vol, comme d'hab... et on lance. Même pas eu à retoucher le moindre trim!
Quant au taux de montée... ben c'est tonique... 10 secondes suffisent à emmener l'oiseau à une altitude confortable.
Et après? Ben j'ai eu l'impression d'être aux manches d'un planeur de vol libre sur lequel j'aurais installé une radio-commande. Si on n'y touche pas, mon petit Karina vole tout seul... Tiens, il soulève une aile. Et si je tentais d'enrouler... Mais si, dans cet air que je croyais neutre, mon oiseau rencontre de mini-souffles qui ralentissent sa descente! Epoustouflant!
Vous me direz que ses caractéristiques se rapprochent de celles rencontrées en planeur lancer main.
Une masse de 718 grammes pour 27.8 dm² de surface, ce qui lui confère une charge alaire de 25.9 g/dm²... Une plume!
En contemplant le vol lent et majestueux de mon "renaissant", j'ai éprouvé un sentiment de béatitude rare.
Pensez! Pour à peine 2 minutes de moteur, sans effet de pente et à 8 heures au soleil par une température à peine supérieure à zéro... j'ai réussi à lui faire tenir l'air 30 minutes!
J'ai arrêté lorsque j'ai cru raisonnable de poser afin de vérifier la charge de l'accu... qui n'était pas plein au départ. Le test indiquant qu'on approchait de 20% de charge résiduelle... mieux valait en effet ne pas trop encore taper dans l'accu... Ces Li-po n'aimant guère qu'on les amène aux limites inférieures.
Alors? Tout content de moi, j'ai commencé à activer mon smartphone afin de réaliser quelques clichés joyeux!
Et puis je me suis rendu près d'un champ de colza... Pour encore faire clic et clic...
Et puis je suis remonté jusqu'au parking... pour, là encore, me livrer à quelques fantaisies...
Et puis, et puis... la figure emblématique de notre commune... le fameux château de Montesson...
Avant de conclure ce petit papier, je voudrais juste livrer quelques détails supplémentaires concernant mon planeur Karina.
Fuselage en fibre de verre, ailes en D-Box (bord d'attaque coffré sur une mousse synthétique) et recouvrement au Solar Film.
Le moteur actuel? Un brushless Protronik DM 2215 / KV 1150 entraînant une hélice repliable 8x6.
Accu Lipo 3 éléments 950 mAh pesant 66 grammes...
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Si j'ajoute à cela le fait qu'avec son envergure de 1.80m l'oiseau entre tout monté dans mon véhicule, je vous laisse supposer qu'il va reprendre du service... uniquement là où je pourrai le faire atterrir sur de l'herbe pas agressive!
Mais en raison de ses qualités voilières, Karina m'a à nouveau conquis.
Et puis, un dernier point à soulever. Vous savez sans doute que nos "joyeux" technocrates ont élaboré un chapelet de lois dites "lois drones", afin de contrôler un max tous ces "irresponsables" qui font joujou avec des "drones"... en assimilant les aéromodélistes avec les dronistes, qui n'ont pourtant pas la même façon de pratiquer.
Les "joyeux technocrates" ont arbitrairement fixé une limite de 800grammes au-dessus de laquelle l'aéronef sans personne à bord (dénomination officielle) doit répondre à tout un tas de contraintes.
Mais, mon oiseau pèse moins de 800 grammes!... il est donc entièrement libre!!! Et moi avec...
Ah, toute cette histoire me fait surgir en mémoire un dicton qui me plaît bien:
"C'est dans les vieux pots qu'on fait la bonne soupe".
Je ne veux pas dire par-là que mon Karina est un vieux pot... il en serait profondément vexé... Mais il produit une excellent soupe que je vais continuer à déguster délicieusement!
PS: j'ai essayé de retrouver sur le Net des modèles aux caractéristiques voisines du mien... Peut-être chez Airtech... dans la série des planeurs au bord d'attaque D-Box https://www.airtech-rc.com
https://www.airtech-rc.com/pr265677/e-light-quadro-rtf-electrique
Ou bien https://www.topmodelcz.cz
La pinède du Montaigu n'est plus
Alors? me demanderez-vous, pour quelle raison procède-t-on à cet abattage massif?
Je vous répondrai sobrement que depuis un certain temps j'avais pu observer des arbres couchés... avec des mines qui ne respiraient pas la santé...
Petit retour en arrière: lundi matin, je découvre le chantier... en me disant que ça va ratiboiser dur.
Mardi matin, je retourne, et là, j'ai l'opportunité de discuter avec les bûcherons, qui confirment mes craintes: abattage drastique à cause d'un insecte parasite nommé scolyte. Ce dernier pond des oeufs sous l'écorce, puis les larves rongent le bois, creusent des galeries, et cela finit par tuer les épicéas.
Se pose dès lors la question de savoir quelle solution adopter. Là, je vais fournir l'argument que l'on n'a pas manqué de me donner:
"Déjà que l'épicéa n'a pas grande valeur marchande... mais quand il est bouffé à ce point, il ne vaut plus grand-chose... Pour info, nous avons été contactés afin d'effectuer le même travail du côté de Saulges; sauf que là-bas, tous les arbres étaient contaminés. Les propriétaires avaient trop attendu. Ils ont donc dû payer pour l'abattage, et re-payer pour se débarrasser du bois invendable! Avec les épicéas du Montaigu, certains troncs sont récupérables: palettes, cageots, emballages divers..."
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Voilà donc la situation... et si comme me le confiait l'un des ouvriers, "on rencontre des gens qui ne veulent pas comprendre... ben que voulez-vous? Essayez donc de donner à boire à un âne qui n'a pas soif..."
Plein de bon sens le bonhomme!
Et ensuite? D'après mes informations, il est envisagé de redonner au site son aspect d'autrefois... Certaines parcelles sont régulièrement traitées pour combattre la fougère aigle, et avec l'aide des chèvres, elles commencent à retrouver de l'herbe. N'oublions pas que cet espace était utilisé en tant que pâturage.
Petit retour sur les engins de chantier... La machine verte est de marque John Deere... et les bûcherons me l'ont proposée pour 500.000 Euros!
Je suis resté longtemps à détailler son fonctionnement... Avec un bras au bout duquel se trouve planquée une tronçonneuse...
Avec de puissants galets crantés qui manient le tronc comme si c'était une vulgaire allumette afin de l'ébarber complètement.
Sciage, abattage, échenillage, coupe en tronçons d'égale longueur... une minute, et parfois moins!
Un autre engin également articulé se charge de récupérer les billes de bois, et remorque pleine s'en va les déposer près du parking...
Et puis en redescendant vers la voiture, je me suis arrêté près de l'un des gros bidules noirs qui se trouvaient çà et là, en me demandant bien à quoi ils pouvaient servir!
Chacun d'entre eux contient une importante réserve de carburant dont ces machines doivent se montrer particulièrement friandes. Avec fermeture cadenassée... afin de décourager les éventuels voleurs!
Pour compléter mon reportage, et si le coeur vous en dit... vous pourrez toujours aller jeter un oeil sur différents sites:
https://www.deere.fr/assets/publications/index.html?id=b576cc6f#1
https://www.cesse-et-fils.com/
Dernier détail fourni par le patron de l'entreprise: "Y'a des jours où je me demande si c'est bien raisonnable d'investir dans un matériel aussi coûteux! Mais dans la mesure où le travail de bûcheron est particulièrement pénible, on ne trouve plus de gens à embaucher... Et pourtant, autrefois, l'ambiance sur les chantiers était géniale!"
Autres temps, autres moeurs!
Suite à la parution de cet article... ayant déclenché quelques commentaires "houleux" sur Facebook..., j'ai reçu deux messages:
Le premier émanant de la société ayant effectué le travail:
Bonjour Monsieur,
Nous vous remercions pour ce joli article, un texte qui retrace parfaitement la réalité avec de très jolies photos
Au plaisir de vous revoir.



Lune...
Lune...
L'une...
L'autre? Oui, celle qui promène son unique oeil dans le ciel à la manière d'un Cyclope.
Lune... toi qui intrigues. Toi qui inspires... Toi qui fascines... Toi qui joues avec les mers en les gonflant ou les dégonflant au travers du phénomène des marées...
Toi qui joues à cache-cache avec le moindre obstacle... buisson, toit, maison..
Toi que l'on dit responsable de tant d'insomnies lorsque tu es pleine... Parce que non contente de changer ta forme, tu te permets aussi de varier tes couleurs...
Toi qui bien souvent es le premier être que je rencontre lorsque je descends chercher mon journal.
Et qui, suivant l'humeur du jour, me fais sortir l'appareil numérique pour que je me livre à un jeu si stérile qu'il déclencherait le rire des gens bien pensants...
Mais ce matin, ton oeil semblait me regarder de travers.
J'ai tenté de le poser sagement sur différents supports... calmement... délicatement...
Mais rien n'y faisait... Après chaque photo prise, je ne pouvais m'empêcher de penser.
Penser à un être cher qui lutte actuellement contre cette saloperie de virus...
Mais tu n'y es absolument pour rien.
Continue malgré tout de nous intriguer...🙄
Voire de hanter nos esprits...
Re-naissance

C'est loin l'Amérique? - Photo / VTT / Billets d'humeur / Géocaching / Modélisme / Années 50
Ah... il est des jours qui réservent de bien belles surprises! Figurez-vous que ce matin, je trouve en commentaire de mon blog le texte suivant: Buenas tardes, Me cruze por su blog buscando un plano
https://bernardino.over-blog.net/2020/03/c-est-loin-l-amerique.html
Pas facile de se faire entendre...
Je dédie ce texte à Raymond Devos, qui aurait eu le talent d'en tirer un sketch mémorable.
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Par ce beau matin de mars, j'avise ma boîte aux lettres avec le système déclenché.
Faut vous dire que mon petits-fils et moi avions mis au point cet avertisseur suite à une remarque du gamin qu'il était : "Dis, papy, pourquoi chez nous c'est pas comme dans les dessins animés où un truc se relève quand le facteur il a mis du courrier?"
Et comme notre gadget fonctionnait pas trop mal, l'un de mes voisins s'en inspira afin d'équiper lui aussi sa boîte.
Or donc ce matin... j'ouvre, et je découvre un paquet... destiné à une anglaise qui réside non loin de chez moi, au 9 RUELLE des Petits Champs. Alors que mon adresse est 9 RESIDENCE des Petits Champs.
Ce n'est pas la première fois... D'habitude, lorsqu'il s'agit d'un simple courrier, je fais le facteur-bis et je glisse le pli à travers la fente.
Sauf que dans le cas présent... si je m'en vais rendre visite à ma britannique... et qu'elle n'est pas là, je suis contraint de revenir avec le paquet sous le bras.
Dans la mesure où sur "l'étiquette-adressage" figure un numéro de portable, j'appelle... Répondeur banal: "Vous êtes en relation avec... et après le bip sonore...".
OK... Changeons de stratégie. C'est du Chronopost, je m'en vais les contacter. 3631
Et à partir de cet instant, j'entre dans une scène digne d'Ubu roi ou les "ronds de cuir"... sauf que à aucun moment je n'aurai un interlocuteur crédible au bout du fil. Qu'il soit robot nommé Léonard, ou qu'il soit humain!
Si c'est pour ceci tapez 1... si c'est pour cela tapez 2...
Repartons via Internet... même scénario ou presque. Y compris lorsque je découvre que l'on peut "chatter" avec le fameux Léonard, qui se focalise sur le mot "colis", et qui sempiternellement me demande le N° idoine.
Alors je fournis le N° de suivi, et on me répond invariablement: "Votre colis a été livré ce jour à 9h47!"
Ouais, mais pas à la bonne adresse. Et manifestement les intellos qui ont conçu ces magnifiques outils de communication n'ont pas prévu l'entrée: "Colis remis, à une mauvaise adresse"!
Et puis c'est pas MON colis! Zut alors!
Bref.... Après avoir ainsi tourné en rond un bon moment... Je m'apprête à baisser les bras. Et basta...
Mais comme dans toute bonne pièce de théâtre, il faut s'attendre à des rebondissements.
Parce que mon portable sonne... et j'entends une voix masculine qui me demande en anglais si j'avais tenté de... (Pour une fois que j'ai un être humain, un vrai, en chair et en os... youpi!)
"Oui, parce que j'ai un colis pour vous.
- I' don't understand
- Do you speak french?
- Nooooo..."
Ah, m' v'là bien. Ce type est tout aussi imperméable que mes robots précédents!
Je rassemble alors mon anglais de cuisine afin de tenter de faire comprendre que...
Mais systématiquement, j'ai: "I' don't understand!" Robotiquement, imperturbablement...
Ben, que voulez-vous que je fasse? Je raccroche, non sans m'être fendu d'une formule de politesse... que mon interlocuteur n'aura peut-être même pas pigée... (C'est d'ailleurs très curieux cette manie qu'ont certains britanniques, de débarquer chez nous mais de se montrer totalement réfractaires à la langue de Molière! Sans doute un vieux réflexe issu du Commonwealth, lorsque les british régnaient en maîtres sur le monde du commerce. Tu parles pas anglais, va te faire voir...)
Et puis soudain, une autre idée... Le site de la commune ne propose-t-il pas un N° de téléphone où l'on peut contacter l'agence postale? Allons-y!
Pour m'entendre dire par une vraie voix cette fois: "Ben vous avez de la chance😁 que ce soient nos services qui aient acheminé le paquet! (sic)."
Et moi de répondre: "Euh... Et si ça avait été un autre transporteur, peut-être que le colis aurait été déposé à la bonne adresse! Non?"
Bref... quelque minutes s'écoulent, et mon portable sonne à nouveau. C'est ma préposée m'informant qu'on lui a raconté l'histoire, qu'elle va passer à la fin de sa tournée récupérer le bébé... Ajoutant, toute confuse:
"Ah... C'est un de mes jeunes collègues... Il n'a pas dû faire la différence entre RUELLE et RESIDENCE. Excusez-nous!"
Ben voyons!!! Suffit de savoir lire, ou de faire preuve d'un minimum de... de je-ne-sais-quoi d'ailleurs!
Vive les intérimaires qui, à l'inverse des vieux facteur(trices) d'antan, ne connaissent absolument pas le terrain !
Pour conclure: Quelques heures se sont écoulées depuis l'incident... et je n'ai eu aucun retour concernant ce colis.
Je suppose que cette fois, il est arrivé à bon port!😄
En traversant une nuée de sansonnets
Nous nous rendions à Villaines la Juhel.
Quand peu après Champgenêteux...
Mais la vidéo parle d'elle-même!
Le circuit des 3 plans d'eau
Le ciel est laiteux, mais la température clémente incite à enfourcher son VTT, d'autant plus que la météo annonce une dégradation pour le lendemain.
Préparation habituelle... et puis on s'en va escalader la côte du mont Rochard... C'est dur pour une mise en jambes, mais je n'ai aucun scrupule à solliciter le moteur électrique, surtout avec ce vent de face un peu gênant. Et puis on bascule vers Sainte Gemmes le Robert... où je m'arrête afin de me désaltérer.
C'est là que je suis apostrophé par l'un des 6 membres d'un groupe de retraités... à propos justement de ma boisson.
"Ah, ben j'vous d'mande pas c'qu'y a dedans... mais ça doit ben doper!
- Hé non, je ne vous dirai pas! Top secret.
- Mais dites-donc, vous avez un moteur sur vot ' vélo!
- Quand les jambes se font vieilles, il faut se donner les moyens de pouvoir encore se faire plaisir. Non?
- Ah, ouais, mais vous êt's pas si vieux qu'ça!
- Heu... Je vais vous poser la question qui tue. Vous me donnez quel âge?
- Oh, ben j'dirais... pas 70 non, 65... kèkchose comme ça!"
C'est là que j'annonce fièrement: "Vous êtes trop gentil... parce que j'en ai 76 au compteur!
- Ah, ben dame bon diou, là, ça change tout! Ben je n'ai 10 de moins qu'vous! Vantiers ben, si dans 10 ans j'suis 'core comme vous, j'veux ben signer tout d'suite!"
Puis on s'est souhaité bonne route mutuellement, et tout comme eux, j'ai emprunté la liaison qui mène vers Gué de Selle
En arrivant juste à l'entrée de Mézangers, mes narines frétillent grâces aux effluves de ce très joli mimosa.
Quelques sinuosités encore, pour parvenir au plan d'eau du Gué de Selle, qui semble comme à marée basse suite au vidage dont il a fait dernièrement l'objet.
Ah, j'allais oublier la cabane dans les arbres que propose l'Hôtel/Restaurant du Relais de Gué de Selle, qui ne doit guère recevoir grand monde par les temps qui courent!
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En suivant les berges de ce plan d'eau au plus près, je vais rencontrer de très nombreux grands-parents accompagnés de leurs petits enfants... vacances scolaires obligent.
Puis je reprends la route qui file vers le centre équestre, le manoir de la Grande Coudrière.
Pour parvenir au hameau de Chellé, dont les ruines me semblent toujours aussi mystérieuses...
Hambers, deuxième plan d'eau rencontré lors de ma virée du jour... Et une halte afin de se désaltérer.
Après quelques minutes de pause, j'enfourche à nouveau ma bécane, pour escalader la très courte mais rude côte de la Bolinière...avec sollicitation de l'assistance... Longue descente vers Marche, faux plat vers le château de Montesson, où je me fais un plaisir d'effectuer une halte.
Lorsque je suis arrivé à cet endroit, il ne me reste plus qu'à faire le tour du troisième plan d'eau, celui de Bais... avant le retour à la maison.
L'application Strava me crédite d'un distance estimée à 31.400km.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas dépassé 3 dizaines!
Si vous souhaitez "survoler" ma sortie du jour... il vous suffira tout simplement de cliquer sur le lien ci-dessous. Et quand vous l'aurez visionnée, vous n'aurez pas les jambes lourdes!
https://www.relive.cc/view/vRO7n8BJxyv
Mais comme disait mon interlocuteur de Sainte- Gemmes: "Vaut cor' mieux avoir un moteur électrique que d'rester chez soi à rien foutre!"😁
Relive Le circuit des 3 plans d'eau
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