Exemple de politesse
Juste un tout petit billet.
Je me trouve en compagnie de mon épouse dans la file d'attente de notre supérette.
Arrive une seconde caissière qui propose de dédoubler la file.
La dame devant moi oriente son chariot vers le nouveau poste de "déchargement".
C'est alors qu'un des garçonnets qui l'accompagne se tourne vers elle et lui:
" M'man, t'es sûre que le monsieur il était pas avant nous?"
Avant même la réponse de la mère, j'ai embrayé pour le rassurer en lui certifiant qu'il n'avait pas "triché".
Et j'ai cru bon de dire tout haut, aussi bien au gamin qu'à sa mère, tout le bien que je pensais de ce comportement.
De nos jours, on a tellement tendance à signaler ce qui va mal...
Il est plus gratifiant pour tout le monde de signaler les "BA".
Parfums d'automne
Oui, je sais... nous ne sommes que le 19 septembre, et c'est l'été, du moins sur le calendrier.
Mais... venant de l'Est, une bise acide souffle avec hargne.
Elle vous pénètre rien qu'à l'entendre hurler dans les branchages.
Et ce vent turbulent ne permet pas de faire voler quoi que ce soit. Je serais bien aller me camoufler dans les chemins creux avec mon VTT... mais lorsque je lui ai rendu visite tout dernièrement, mon chirurgien m'a fait les gros yeux! "Une chute aurait des conséquences..."
Bref... je suis quand même parti vers le Montaigu, où j'ai entrepris une marche. En prenant bien soin de rester à couvert le plus souvent possible. Au-dessus de moi, les arbres gémissaient; ils se tordaient sous les rafales. Mais moi, au creux du chemin, je ne sentais pratiquement rien.
Et déjà, tout annonçait l'automne... la fraîcheur de l'atmosphère, la lumière moins incisive, et les couleurs d'où le vert s'estompe peu à peu.
Ce qui m'a donné l'occasion de sortir mon smartphone afin de réaliser quelques clichés...
Avec des fougères, des ronces, ou de petites fleurs anodines. (cliquer sur les photos pour les afficher en plus grand)
Au sol sont déjà tombées quelques bogues de châtaignier, inutilisables, mais la récolte semble prometteuse.
Empruntant momentanément un morceau de route, je constate que les maïs sont coupés... Là, c'est sûr, l'automne approche!
Et puis en ayant pris tout mon temps, je termine ma boucle avec une pause sur le banc près du parking.
Au loin, j'aperçois l'étang de Gué de Selle, la dolomie de Neau...
Et je reste là les pieds ballants, l'esprit vagabond, tout en offrant à mes ripatons le jeu de la balançoire!
Lorsqu'une rafale emporte tout sur son passage, avec des feuilles devenues soudain complètement folles.
C'est alors que j'ai commencé à réciter, vieux souvenir d'école, un extrait du poème rédigé par Anna de Noailles:
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s’envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les étangs demain.
L'automne, un poème d'Anna de Noailles
Voici venu le froid radieux de septembre : Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ; Mais la maison a l'air sévère, ce matin, Et le laisse dehors qui sanglote au jardin. Comme toutes les
Rencontre amicale du Club d'Aéromodélisme de Bais
Il y a bien longtemps de ça, le club d'Aéromodélisme de Bais organisait un meeting annuel ouvert au public sur le Terrain de Boyère.
Mais au fil du temps... il a fallu modifier la stratégie face aux contraintes administratives et au changement de terrain.
Nous nous sommes rabattus sur d'autres types de manifestation du style exposition, et rencontres amicales.
C'était le cas dimanche 15 septembre 2019, où la nouvelle équipe en place avait convié les clubs voisins.
Il faut dire que la météo a été la première à nous offrir ses faveurs avec un ciel sans nuages et pratiquement pas de vent!
Et aux dires des participants de longue date, on n'avait jamais vu autant de voitures stationnées aux Ecottays où la cour pourtant vaste s'est avérée trop petite!
Nous avons eu la surprise de voir "débarquer" un grand nombre de pilotes représentant les clubs suivants:
Alençon, la Ferté Bernard, Le Mans, Lessay (50), Mayenne (1 et 2), Laval, La Flèche, La Chatre sur le Loir
Les 4 clubs de la Mayenne étaient donc présents.
Dans le parc des modèles, des petits, des gros... des en bois, des en matériaux composites, des en mousse de polypropylène...
Il y en avait pour tous les goûts et à tous les prix! Avec des pilotes cependant animés par une même passion.
Et puis vers onze heures, visite de madame le Maire, à qui l'on offre le café... s'excusant presque de n'être là que pour peu de temps, mais qui repart tout de même après l'apéro... Non sans nous avoir dit toute sa satisfaction de voir renaître notre club avec une ambiance fort sympathique.
Mais auparavant, traditionnelle photo de groupe... sur laquelle ne figureront pas ceux qui sont arrivés en début d'après-midi. Ils grossiront les rangs d'un groupe de passionnés déjà fort intéressant!
Au cours du repas, les échanges vont bon train, et certains se remémorent avec délices... les nombreuses anecdotes dont j'ai fait mes choux gras en les compilant dans un petit bouquin justement intitulé: "Délices d'hélices et d'ailes lisses..." Et mon plus proche voisin n'était autre que le héros de la première histoire, n'est-ce pas Yves-Robert?
Dans la mesure où il n'y avait aucune compétition et pas de présentation au public, chacun a pu faire évoluer ses modèles à son rythme... Mais l'entonnoir conduisant à la piste était parfois bien encombré!
Si je devais retenir quelques temps forts, je citerais les présentations faites par nos deux compères arborant des tee-shirts "Ch'ti pilot Team"... Stéphane et Thomas.
( La chti team: l'un a été pilote sur Transall puis pilote de démo sur Cap 232 dans l'Armée de l'Air; dans le civil a fait 100 H de Fouga Magister avec Jack Krine et des démos en meeting sur planeur Pilatus B4. Le second est le responsable Ouest de l'association Mach2.2 qui fait la promotion des avions a réaction en modèles réduits. Note rédigée par notre président)
Pilotes d'un très haut niveau présentant de manière quasi professionnelle des modèles d'exception.
Je pense en particulier au Rafale équipé d'un réacteur ou à l'Extra 330 SC... dont le propriétaire avait piloté exactement le même, à l'échelle 1, pour participer à des championnats de voltige aérienne...
Et puis vers 18 heures, nous avons été prévenus par radio que les ULM qui stationnent aux Ecottays demandaient à atterrir. Ils revenaient d'une excursion à plusieurs parmi lesquels figurait un modèle d'autogyre.
Petit à petit, les pilotes ont commencé à démonter leurs modèles, pour les ranger méticuleusement dans leurs véhicules.
Et venir ensuite nous saluer avant leur départ, pour nous dire tout le plaisir qui avait été le leur.
Dans la soirée, notre président diffusait le message suivant, qui résumait parfaitement la journée:
Et juste pour conclure, ce petit mot émis par un fidèle modéliste qui avait participé à nos tout premiers meetings de Boyère...
"Merci à vous tous pour ce nouveau départ pour 30 années supplémentaires."
René modéliste de la Manche
Un pluriel plutôt singulier
Dialogue:
"Dis, p'pa, c'est quoi un pluriel en grammaire?
- Ben, c'est quand y'en a plusieurs... voyons.
- Mais plusieurs, ça commence à combien?
- M'enfin, c'est évident, ça commence à deux...
- Ben alors, quand on n'a qu'un an, ça fait pas plusieurs...
- Mais tu m'agaces à la fin. Pourquoi toutes ces questions???
- Ben, p'pa, dans l'Ouest France d'aujourd'hui, ils ont écrit:
Si l'espace en question n'a qu'un an, c'est pas du pluriel!
- Je vais te dire, gamin, ta question à propos de ce pluriel inadapté est très singulière. Mais c'est une tournure de phrase que l'on entend partout.
- D'accord, p'pa, mais comment on devrait dire alors?
- Heu... peut-être tout simplement... fête son premier anniversaire... non?
- Merci, p'pa! Au fait, pour mamie, est-ce qu'on peut dire qu'elle va fêter ses 90 ans?
- Tout à fait... parce que ça fait bien longtemps qu'elle a fêté ses un an, elle!!!"
L’Union européenne harmonise la réglementation des drones
Amis aéromodélistes, il me faut absolument revenir sur l'article paru précédemment à propos de mon petit Zéphyr.
Car un lecteur m'a adressé un lien et voici ce nous attend... abaissement de la masse des modèles "loisirs" de 800 à 250 grammes:
Tout ça parce que l'on fait l'amalgame entre les muti-rotoristes et les aéromodélistes!
Mais bon Dieu, c'est tout de même pas la même chose!
Et c'est pas non plus la même utilisation!
Quand le législateur prendra-t-il enfin conscience qu'il y a une énorme différence entre des modèles qui décollent et atterrissent à la verticale (ce que tout le monde appelle à tort drones), et nos modèles réduits qui sont obligés de décoller ou d'atterrir en tangentant le sol?
Les premiers peuvent intrusivement partir d'un espace très restreint... voire en ville, ce que certains dronistes n'ont pas manqué de faire!
Nous, impossible, on ne peut absolument pas envisager cette hypothèse. Et en plus, nos modèles sont incapables de faire du vol stationnaire! Type de vol que les bipèdes au sol considèrent comme instrusif, agaçant... et je ne parle pas du bruit engendré par ces multi-rotors.
Il me faut rendre hommage à l'auteur de cette splendide caricature: je veux bien évidemment évoquer mon ami Gérard Pierre-Bès, parti rejoindre les nuages...😔
Et merde! Quoi qu'il advienne, je continuerai d'aller faire voler mes motoplaneurs au Montaigu!
Là où je rencontre des gens qui m'abordent avec le sourire et ne me trouvent pas emmerdant du tout! Bien au contraire...
Ah, si... Et dans tout ça, que fait notre Fédération Française d'Aéro-Modélisme pour les pratiquants de la discipline du style loisir tel que je le pratique?
Je me demande pourquoi je paie encore une licence!!!😔
L'article dans son intégralité:
Afin de favoriser ce marché en plein essor, l’Union européenne a instauré une charte commune à tous les pays membres. Ce «code du ciel» visant à harmoniser la réglementation des drones entrera en vigueur à partir de juillet 2020.
Depuis cinq ans, le marché des drones a pris son envol, et il est temps qu’il s’harmonise. Ces petits engins volants télécommandés devraient avoir encore de beaux jours devant eux, le chiffre d’affaires du marché ne cessant de croître. À titre d’exemple, plus d’un million de drones ont été vendus par l’entreprise Parrot depuis son lancement dans le secteur en 2010. Les drones ont de plus récemment conquis de nouveaux marchés, notamment dans le secteur professionnel (commerce en ligne avec Amazon et Google, construction, sécurité etc.).
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C’est pourquoi l’Union européenne a adopté ce mardi un règlement commun concernant les drones qui survolent l’ensemble du ciel européen, afin de «garantir la sûreté et la sécurité des opérations de drones en Europe». Cette loi sera applicable dès juillet 2020 et se substituera progressivement aux réglementations nationales sur un délai de trois ans. La loi contient deux objectifs: protéger la vie privée des individus par l’intermédiaire de règles restrictives, et faciliter la tâche des entreprises grâce à l’harmonisation des règles.
«L’Europe sera la première région du monde à se doter d’un ensemble complet de règles garantissant des opérations sûres et durables des drones»
En effet, pour l’instant les réglementations concernant les drones sont nationales, ce qui peut rendre complexes les démarches d’un opérateur de drones français voulant travailler ailleurs en Europe, où il doit se soumettre à des règles et des procédures administratives différentes en fonction des pays. Le rapport de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) affirme que désormais «une fois que les opérateurs de drones ont reçu une autorisation dans l’état d’enregistrement, ils sont autorisés à circuler librement dans l’Union européenne. Cela signifie qu’ils peuvent utiliser leurs drones de manière transparente lorsqu’ils voyagent dans l’UE ou lorsqu’ils développent une entreprise impliquant des drones dans toute l’Europe. Une bonne nouvelle pour Patrick Ky, le directeur exécutif de l’Agence européenne de la sécurité aérienne. Il affirme ainsi que «l’Europe sera la première région du monde à se doter d’un ensemble complet de règles garantissant des opérations sûres et durables des drones, tant pour les activités commerciales que pour les loisirs. Des règles communes contribueront à favoriser les investissements, l’innovation et la croissance dans ce secteur prometteur».
Ce qui va changer pour la France
Pour l’instant, la France est soumise à la réglementation votée en 2016. La principale règle fixe un seuil de 800 grammes, au-delà duquel le drone doit être immatriculé et doté d’un dispositif de signalement sonore et lumineux. De plus, l’utilisateur d’un drone supérieur à cette masse doit avoir suivi une formation de télépilote. Concernant les survols de zones interdites (zones militaires, centrales nucléaires, etc.), «par maladresse ou négligence», ces actes peuvent valoir jusqu’à un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.
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Dans la nouvelle réglementation, l’enregistrement des drones et l’inscription de leur propriétaire sur un fichier national devront se faire dès que le drone pèse 250 grammes (au lieu de 800 grammes actuellement en France). Tous ces drones enregistrés devront également être équipés d’un système de «barrière électronique» afin d’empêcher les intrusions dans les zones interdites. La réglementation est encore plus lourde pour les drones de 900 grammes et plus, qui devront être dotés d’un transpondeur leur permettant d’être identifiés à distance. Pour l’AESA, «cela contribuera à mieux prévenir des événements similaires à ceux de 2018 aux aéroports de Gatwick et d’Heathrow».
Concernant la limitation des vols, actuellement la réglementation française interdit toute utilisation de drone au-dessus d’une zone habitée sans autorisation spéciale. Désormais, tous les modèles de moins de 25 kg (la catégorie dite «ouverte»), c’est-à-dire tous les drones disponibles dans le commerce, ne nécessite pas d’autorisation spéciale, tant que ces drones sont pilotés à vue, qu’ils ne dépassent pas une altitude de 120 mètres de haut, et qu’ils ne survolent pas un rassemblement de personnes.
Petit motoplaneur Zéphyr
Il est des moments où j'aime retrouver de vieux compagnons de vol.
Ce fut le cas pour ce petit modèle dont l'envergure atteint à peine 1.50 mètre.
Il est sorti de mon atelier en juillet 1998... cela fait donc plus de 21 ans.
Et comme nombre de ses collègues, il n'a guère subi de mauvais traitements... il suffit de bien observer le cliché pour constater son état de fraîcheur.
Il devait être propulsé à l'ancienne! J'entends par-là le fait que son moteur devait être un bidule à charbon et les accus des cadmium-nickel. Lourd tout ça...
Je l'ai mis au goût du jour, à savoir que j'ai installé un moteur brushless au rendement bien supérieur, et pour alimenter le tout, je lui ai fourni un accu Li-Po en 2S d'une capacité de 1800mA.
Un mini récepteur Frsky 4 voies pesant moins de 3 grammes... et coûtant 8€ chez Banggood!
Passage sur la balance, et le monstre prêt au vol, accuse une masse de 661 grammes!
Ce détail pourra vous paraître anodin mais...
Car depuis la sortie de mon petit Zéphyr, on a connu de gros changements dans la gestion des aéromodélistes. Que l'on a assimilés aux utilisateurs de drones... avec des lois coercitives...
Fixant plus ou moins arbitrairement à 800 grammes et plus la masse des bidules volants sans pilote à bord qui sont soumis à réglementation.
Comme vous pourrez le constater, mon "jouet" échappe à tout ça, et je peux, en théorie, le faire évoluer où bon me semble.
Ce qui ne veut pas dire n'importe où, comme ont pu le faire certains adeptes des drones multirotors.
Après quelques essais destinés à affiner les réglages, mon Zéphyr est donc à nouveau opérationnel.
Moteur lancé à fond, il grimpe littéralement à la verticale, et je n'ai besoin que de 10 petites secondes pour considérer qu'il a atteint une altitude raisonnable.
Et après, il n'en finit pas de descendre... sauf s'il attrape une ascendance thermique qui me permettra de prolonger durablement le vol.
Voilà pour ajourd'hui.
Ne serait-ce que pour prouver combien l'aéromodélisme peut se pratiquer sans dépenser des sommes folles!
Et pour fêter ça, une très courte vidéo, réalisée smartphone sur un trépied.
Montage sommaire avec windows Movie maker...
Le tout suffisant à mon bonheur!
Accès à la vidéo en cliquant ci-dessous:
Quand on n'aura plus que des écrans...
Plantons le décor: mercredi, j'avais rendez-vous chez le chirurgien qui a placé ma prothèse d'épaule.
Je me présente à l'accueil de la clinique, et tout comme à la poissonnerie, après avoir cliqué sur l'écran de la borne, je prends un ticket afin d'attendre mon tour. Lorsqu'il se présente, on me dit gentiment: "Ben non, c'était pas la peine de rester là, fallait aller directement au service radiologie! Vous suivez la ligne verte!"
Bon, j'ai eu affaire à une gentille dame..
Arrivé au service radiologie, je me retrouve face à deux écrans en guise d'accueil. Je choisis celui de droite sur lequel je lis:
"Veuillez insérer votre carte vitale..."
Pour ma part, je suis encore en mesure de dialoguer avec une machine... mais sur ma gauche un couple tente de se dépatouiller, clique par-ci... clique par-là... Touche retour... Et on reprend à zéro...
Ce que voyant, un jeune homme en blouse blanche finit par se déplacer et assiste alors mes naufragés de l'écran.
A la fin de la longue procédure, on me demande d'apposer ma signature sur la vitre... la machine crache un ticket... et je comprends qu'il va me falloir suivre les pas verts collés au sol afin de me rendre dans la salle d'attente. Où je n'attendrai guère longtemps.
La radio se passe sous la houlette d'une jeune femme... qui me demande de me rhabiller... et de retourner au guichet en suivant la ligne mauve, pour qu'on me fournisse divers documents papier. Non sans avoir tapoté mon code sur l'écran d'un terminal carte bleue.
Nanti de mes papiers, je monte alors dans l'ascenseur, je tapote sur l'écran: "quatrième étage" et je débarque au secrétariat de mon chirurgien, où une charmante dame me signale qu'il y a un grosse heure de retard, et que, si je souhaite sortir de la clinique pour me restaurer...
Sauf que le temps dont je dispose ne me laisse guère le choix du restaurant... et je me retrouve au ... Mac Do... tout proche!
Où, ne connaissant pas les codes et usages du lieu, je suis forcément un peu perdu!
Ce qui n'échappe pas à l'un des employés, qui s'approche, en me proposant son assistance.
Là encore, un écran... avec des bigs machins, et autres spécialités locales qui ne m'inspirent guère.
Je finis par composer mon menu puis celui de mon épouse... Et ensuite?
On me signale alors que je dois embarquer le chevalet à poser sur notre table... et on viendra nous servir.
Peu de temps après, tout de noir vêtue, arrive une jeune femme avec un plateau et nos salades.
Mais c'est le premier mercredi qui suit immédiatement la rentrée scolaire, et la salle comporte un grande proportion de parents (seuls ou en couple) qui offrent le Mac Do à leur(s) progéniture(s)
Tout en dégustant ma salade... j'observe, j'écoute.
Juste à côté se trouve un papa avec un drôle de Maxime!
"Maxime, assieds-toi! Maxime, parle moins fort! Maxime, ne monte pas sur les sièges! Maxime, ne joue pas avec les rideaux! Maxime, pense à manger! Maxime... Maxime..."
Un peu plus loin, une gamine habillée de rouge se trémousse à genoux sur une table...
A toutes les tables on peut observer quantité de gens qui s'affairent sur l'écran de leur smartphone, qu'ils soient seuls ou en groupe.
Et dans cette immense cantine que je trouve très bruyante, on voit galoper en tous sens des "fourmis noires" avec un filet sur la tête. Plateau en main, elles cherchent le chevalet destinataire des plats commandés via les écrans placés à l'entrée.
Le ballet continue ainsi tout durant notre repas.
Arrive le moment fatidique du dessert glacé. "Et comment que j'fais moi pour le récupérer?"
Je me lève pour aller vers un guichet. Près duquel un employé qui, voyant bien que je suis dans la panade, prend mon ticket de caisse, et m'annonce: "Pas de problème, je m'occupe de votre plateau!"
Plateau qu'il me remet quelques instants plus tard, et je peux ainsi retourner à ma table pour savourer un sundae au chocolat.
Quand je suis sorti de cet établissment, j'avais la tête comme un melon.
Et cette drôle d'impression de ne pas être en phase avec ces pratiques importées des States finissait par me hanter.
Quant au vieil instit' que je suis, il se posait la question de savoir comment les petits volatiles qui peuplaient cette bruyante volière se comportaient lorsqu'ils étaient en classe!
Au final, je me suis restauré, car c'était bien là le but de la manoeuvre, et j'ai contenté ma faim!
Et puis... j'ai découvert un monde fort éloigné de mes pratiques quotidiennes.
C'est ainsi que lorsque je mourrai (si toutefois je meurs) ben je mourrai moins idiot... ne serait-ce que par le fait d'avoir réussi à maîtriser des écrans en tous genres.
Sauf que quand nous n'aurons plus que des écrans pour "dialoguer"???
BBRRRRRRRR..... Cela me fait froid dans le dos!
Quand j'observe un insecte fouisseur
J'étais parti au Montaigu dans l'espoir de faire voler un modèle. Mais face aux caprices du vent qui ne cessait de changer de force et d'orientation, j'ai fini par m'installer sur le banc qui donne en perspective la plaine d'Evron.
Quand, laissant traîner mon regard au sol, j'aperçois une bestiole qui s'agite, va et vient, semble chercher... et qui, tout à coup libère l'opercule d'un trou!
Je continue d'observer mon infatigable travailleur, qui s'envole, revient se poser, semble propulser derrière lui de minuscules cailloux...
Vite, je file vers la voiture récupérer mon smartphone que j'installe au bout d'une canne selfie. Cela devrait me permettre de prendre des images au plus près de l'action. En espérant ne pas effrayer mon sujet.
L'insecte pénètre parfois tout entier dans la cavité... et en sort quelques instants plus tard... s'en va chercher ce qui me semble être un cadavre de petite sauterelle... puis un autre, qu'il enfourne précautionneusement dans la grotte!
Et puis je crois comprendre que mon travailleur semble vouloir reboucher le trou, à l'aide de poussière mais également avec de tout petits cailloux... en grattant le sol comme le font parfois les chiens avec leurs pattes de derrière. Ou bien en transportant la charge avec les mandibules...
Petit caillou après petit caillou... Voyage après voyage... la cavité se trouve complètement obturée!
Vous remarquerez que dans ses mouvements, la bestiole a vraiment "nettoyé" les abords du trou. Comparez les images du début et celles de la fin...
Et puis? Sans que je sache pourquoi, mon forçat a disparu, ne laissant à la surface du sol que de maigres indices à peine perceptibles pour un oeil non averti...
Alors, me direz-vous, c'était quoi cette bestiole? Ben... mes connaissances en la matière étant plutôt médiocres, j'ai tenté une recherche sur le Net. Pour trouver un bidule qui semblait assez proche de ce que j'avais pu observer... avec quelques interrogations quant aux stries au bout de l'abdomen.
Mais je ne doute pas que parmi mes lecteurs on trouvera un entomologiste averti qui pourra attester ou non de mon interprétation.
Toujours est-il que j'ai passé de bien jolis moments à contempler ce spectacle offert très gracieusement par Dame Nature!
Libellule cabossée
Comme chaque matin, je contourne la maison afin de récupérer le journal dans la boîte aux lettres.
Mais? Que fait ce tout petit animal posé dans l'allée? Apparemment inerte... la vie semble l'avoir quitté.
Délicatement, je le ramasse pour le poser sur la table de la terrasse...
Et tout comme un gamin qui aime inventer des histoires, je commence à délirer.
Qu'est venu faire chez moi cet odonate en s'éloignant de ce qui est son habitat favori?
C'est alors que je me suis remémoré...
L'histoire du grand paon de nuit que m'avait apporté mon voisin Michel.
http://bernardino.over-blog.net/2018/05/chirurgie-reparatrice.html
Ma pauvre libellule avait-elle appris que je possédais quelque(s) connaissance(s) dans les choses volantes?
Savait-elle aussi que j'avais réussi à remettre en vol un grand paon de nuit avec de la colle cyanolite (Ah, être maître des colles tout en étant ancien maître d'école !)

Toujours est-il que je n'ai rien pu tenter sur ce gracile cadavre... vraiment très cabossé !
Dommage!
Deux "Héron" Multiplex au Montaigu
Héron, et ron petit patapon...
Banal comme mise en route d'un article. Ouais, mais on n'est pas forcément toujours inspiré.
Faut dire que le Héron Multiplex est devenu mon PTT... Traduisez ce sigle par Planeur Tout Terrain! Voire Planeur Très Tranquille.
J'ai déjà eu l'occasion sur ce blog de dire tout le bien que j'en pense... Et rien que pour prouver mon attachement à ce modèle, ben j'en ai un deuxième sous le coude... au cas où! Déco perso à base de rouge.
Le premier utilise la planche de décals fournie par MPX; à base de bleu. Il a déjà un paquet d'heures de vol. Et ses rides commencent à se faire de plus en plus profondes au fur et à mesure qu'il avance en âge.
Lorsque tout dernièrement mon ami Félix m'a proposé d'effectuer un séjour en sa compagnie dans la résidence qu'il a rénovée du côté d'Erquy... il faisait bien évidemment partie de mes bagages

Sauf que lors d'un atterro pourtant "normal", ce fichu Héron a joué aux ricochets sur une touffe de bruyère, ce qui l'a propulsé plus loin en accélérant... pour achever sa glissade le groin contre un gros caillou à qui je n'avais rien demandé! Stoppé net!!!
Les ailes ont giclé... et le fuselage s'est "fendu la pipe", à certains endroits où j'avais déjà dû mettre de la colle. Et les clés d'ailes? ben elles avaient pris un drôle de gauchissement qui rendait leur réinstallation sur le fuseau impossible.
Quant aux charnières des volets ou ailerons... seul le miraculeux adhésif Blenderm pourrait tenter de les rendre à nouveau efficientes...
De retour à la maison... que faire? Bof... ce brave Héron méritait bien de prendre sa retraite. J'ai alors consulté des pages Internet, et j'ai fini par commander un nouveau kit.
Mais c'est plus fort que moi, je ne peux que très rarement me résoudre à jeter...
C'est pourquoi j'ai tenté de redresser ces "tubes" carrés qui étaient salement tordus... J'ai même ajouté deux aimants afin que tout ça reste plaqué à l'intérieur du fuselage.
Et puis, et puis... la météo n'annonçait-elle pas en ce dimanche matin un petit vent de Nord-Ouest, ce qui me convient parfaitement pour utiliser la déclivité du Montaigu.
J'ai donc enfourné le vieux et le jeune Héron dans la bagnole, et je suis parti en direction de mon terrain de vol.
Où j'ai pu me rendre compte que si les éoliennes d'Hardanges et d'Hambers tournaient, moi, je n'avais pas un souffle à ma disposition!
Je me suis alors dit que ce serait d'excellentes conditions pour comparer mes deux Héron!
Premier vol avec le vieux et son moteur MPX... Pour 10 secondes de moteur, la télémétrie me donne une montée vers 70 mètres, et perte d'environ 5 mètres au plané toutes les fameuses 10 secondes. J'effectue un vol de 10 minutes.

On change... Et avec son moteur Turnigy, le jeune Héron se montre plus vigoureux, atteignant 90 mètres durant le même temps moteur. Taux de chute identique au plané. Dix minutes de vol également.
Alors que mes deux modèles sont au sol arrive le gars Roland avec sa super 5. Qui s'arrête. On discute de tout et de rien, de son jardin au lieu-dit La Mare... de sa vigne, de ses arbres fruitiers, de la sécheresse ambiante...
Et puis petit à petit, le vent semble se lever...
Je reprends le vieux Héron... que je balance vers les cieux...
Et là, je constate avec béatitude que la machine à créer des montgolfières naturelles s'est manifestement mise en route!!!
Avec une efficacité presque hors norme. Pensez qu'il m'est arrivé de mettre mon Héron en vol dos, volets en négatifs, donc un poil porteurs dans cette configuration... et de prendre 25 mètres d'altitude en 10 secondes... Qu'après un piqué pour enchaîner tonneau + looping mon modèle se retrouvait à une altitude supérieure à celle d'entrée de figure!
Qu'ayant à plusieurs reprises entamé la procédure d'atterrissage, mon Héron m'a signalé une ascendance... que je me suis empressé d'exploiter.
Dans ces conditions hyper-favorables, j'ai fait monter mon oiseau jusqu'à 260 mètres d'altitude... mais que dans ce cas-là, il faut être d'une vigilance extrême afin de ne pas le perdre de vue.
L'altimètre montrait donc lui aussi son contentement tandis que le chrono égrenait les minutes.
Jusqu'à ce que mon épaule gauche finisse par me supplier d'interrompre le vol... pour lequel j'ai fini par me fixer une sorte de challenge en poussant sa durée jusqu'à une heure!!!
Prise de terrain... sortie et modulation des aérofreins... pour un atterro aux pieds!
C'est mon copain Lagapette qui était content!!!
Et moi donc!!!