Montée Historique du Montaigu 2018
Ce matin, attiré par les pétarades, je mes suis rendu au départ de cette montée historique.
Mieux qu'un long discours... ces quelques instantanés afin de se replonger dans l'ambiance.
Have fun
PS1: cliquer sur le cliché afin de l'afficher en grand.
PS2: échanges avec la jeune femme qui se trouve dans le panier d'un side... le V and B...
"Ainsi donc, c'est vous qui faites le singe sur un crapaud?"
Rires de sa part... et sa réponse, qui ne manque pas de sel:
""Ben parfois, il y a comme ça des alliances apparemment contre nature, mais ça donne des résultats fort plaisants!"
Ou cette autre boutade: "Les conducteurs de side ont le droit de mettre la main au panier!"
Fermez le ban!
A en perdre la tête
Si vous avez suivi ce blog depuis quelque temps, vous savez que j'avais "hérité" d'un certain nombre de modèles après le décès de mon ami JiPé.
Parmi ceux-ci, se trouvait un joli petit biplan nommé Gémini.
Voilà-t-y pas qu'un jour, alors que mon modèle décrit un certain nombre de cabrioles dans le ciel, je vois un bidule se détacher et foncer vers le sol...
Mais dans le cas présent, il est nettement préférable de suivre des yeux son avion plutôt que la pièce qui tombe.
Après l'atterrissage, je m'aperçois que la fugueuse n'est autre que la cabine et... sa pilote!
Je décide d'arpenter la zone où je suppose pouvoir retrouver mon bien... Sans résultat.
Et je quitte la Mayenne quelques jours plus tard pour excursionner en Corse.
Le lendemain de mon retour, je file au Montaigu... et je reprends mes recherches... le long de la berme, dans le champ de maïs... Toujours bredouille!
Quelques jours encore... pour me rendre à nouveau au Montaigu, mais cette fois afin d'y effectuer un dépannage informatique.
Sauf qu'en passant à l'endroit que j'utilise d'habitude, je trouve toute une équipe affairée à installer des stands et autres barnums en vue de la manifestation intitulée "Montée historique du Montaigu à motos".
Je m'arrête afin de saluer tout ce petit monde... D'où émane, sans grande surprise, la proposition de me faire jouer les reporters-photographes.
En échange, je demande à ces bénévoles de jeter un oeil par terre, si par hasard, il leur arrivait de trouver ma pilote.
Quand tout à coup, l'un d'eux me fait remarquer un truc bleu au sol... Je me baisse et?
Ben si! L'élément que je recherchais se trouve bien là... éparpillé en mille morceaux, suite au passage de la broyeuse entretenant la berme!
Mais comme sur mon Gémini j'ai déjà ré-installé un autre pilote + une verrière ... il me semble que je vais laisser reposer la pauvre Barbie... elle qui, un jour où elle s'envoyait en l'air, a si brutalement perdu la tête!
Histoire décoiffante
Mon robot de tonte ayant fait des adeptes, je me suis retrouvé à prodiguer des "conseils"...
C'est ainsi que j'ai accompagné le projet d'un couple que j'appellerai Marcel et Juliette.
Qui, dans la mesure où il y avait différentes zones de tonte, ont fini par acquérir un robot Gardena Sileno.
J'ai également été sollicité lors de la pose du fil délimitant le terrain à tondre, puis le fil "retour à la base", ainsi que la station de charge.
Et hier, tout semblant enfin prêt pour la mise en route zone 1... on tapote sur les différents éléments du clavier... et la machine se met en route!
Arrive alors un ami du couple... d'abord épaté, se mettant ensuite à poser de multiples questions, dont celle-ci:
"Et si le robot rencontre un obstacle?
- Attendons de voir comment il se comportera face au petit massif arboré. N'est-ce pas?"
Sans problème. Montée sur silent-blocs, la carrosserie avec détecteur de choc intime l'ordre d'arrêter: l'engin amorce un léger recul et repart dans une autre direction.
"Ouais, mais si c'est quelqu'un?"
Et notre gaillard de se positionner sur la trajectoire.
Même comportement: arrêt, recul et redémarrage avec modification du cap...
Voulant pousser les investigations plus loin, notre testeur s'empare de la casquette appartenant à Marcel, et la pose devant le robot... Pour tenter de tester l'effet mulching?(1)
Le couvre-chef tout vert n'est apparemment pas assez lourd pour déclencher les détecteurs de choc.
Et le robot semble s'amuser à la manière d'un chiot qui pousserait une balle. Rires...
Jusqu'au moment où le sol commence à s'incliner vers le bas, offrant ainsi vers l'avant un espace un peu plus important que la hauteur de tonte.
Et la casquette? Elle se trouve subitement avalée... émergeant enfin à l'arrière du robot... dans un état quelque peu délabré!
Certains des témoins se sont mis à rire (discrètement) ... mais pas tous! Je vous l'assure...
"Bon, ben, Marcel, j'ai plus qu'à te payer une casquette neuve...
- Laisse tomber, c'était une casquette de réclame, et puis elle était plus tout neuve."
Ah, là, c'est sûr, elle n'est plus toute neuve. Loin s'en faut. Les trois couteaux équipant le disque de coupe ont assuré leur boulot avec le maximum de conscience professionnelle!
Mais, bien que possédant maintenant une casquette "mulchée", notre ami Marcel cachait mal sa déception, et il était presque aussi vert que son noble couvre-chef aux accents écologistes!
N'est-ce pas là une histoire qui "décoiffe"?
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(1) C’est l’action de broyer finement l’herbe avec la tondeuse de manière à ce qu’elle s’insinue entre les brins de pelouse, qu’elle s’y décompose et nourrisse le gazon par la même occasion.
Avec mon nouveau VTTe Haibike
Vendredi matin. Le soleil rit dans un ciel sans nuages. Je consulte toutefois la météo, qui annonce une dégradation orageuse dans l'après-midi. Ce que voyant, ma moitié me conseille d'aller faire ma virée sans trop attendre.
Remplissage du bidon pour la boisson, vérification des pneus... mise en route de Endomondo, à la fois sur mon smartphone et sur le PC. Ce qui permettra à mon épouse de savoir où je suis en cas de pépin.
Et hop, direction la côte de la Beucherie. Qui s'escalade en position Standard; avec basculement vers Sainte Gemmes le Robert où l'indicateur d'entrée de bourg m'indique 45 km/h.
Un arrêt boisson... et j'emprunte ensuite la liaison vers Mézangers.
Les récentes et abondantes pluies ont raviné le chemin, à tel point qu'à un moment, ma roue avant s'en trouve déséquilibrée et que je frôle la chute!
Arrivée à l'étang de Gué de Selle. Je complète mon bidon, et je poursuis en direction de la digue afin d'effectuer quelques clichés.
C'est alors que je vois arriver un avion de tourisme, qui se met à effectuer des virages très très serrés... sans doute pour permettre à ses passagers d'admirer leur demeure...
Puis il se stabilise et prend la direction de l'Est.
Passage près du célèbre restaurant "Le Relais du Gué de Selle"... et de sa cabane dans l'arbre.
Pour sortir près du centre équestre... Chellé... Patte d'oie vers le site du Montaigu... une photo.
Je continue vers Hambers...Château de Montesson, et plan d'eau de Bais.
Quel bilan tirer de cette sortie?
J'ai parcouru 30 kilomètres, en puisant dans l'assistance lorsque mes jambes commençaient à souffrir.
La batterie n'était pas pleine au départ, puisque j'avais déjà effectué 10km.
Le tableau ci-dessous résume la situation. A savoir qu'il me restait 60% d'énergie dans la batterie. Et minimum 37 km possibles!
Assistance | reste km | Reste batterie |
---|---|---|
High | 37 | Solde 60% |
Standard | 45 | Solde 60% |
Eco | 69 | Solde 60% |
L'autonomie de mon nouveau coursier est donc un atout non négligeable.
Son "pilotage" est quelque peu différent de mon feu BH E-Motion... et il suffira de quelques autres virées pour peaufiner la chose.
Mais une fois encore, je ne saurais dire tout le bien que je pense de ces vélos munis d'électrons!
Les Boucles de la Mayenne 2018
Samedi après-midi... Direction Pré en Pail et la côte de Mévitte. Pour assister aux 3 tours du circuit final de l'étape "Boucles de la Mayenne".
L'opportunité de trouver une place sur la gauche 15 mètres après la ligne d'arrivée... La course en direct grâce au grand écran... Les commentaires d'un "spécialiste" en la personne de Daniel Mangeas, ex-speaker du Tour de France... Intarissable!
Un beau vainqueur du jour, avec Nacer Bouhanni.
Et un impressionnant maillot jaune nommé Mathieu Van der Poël.
Bon sang ne saurait mentir puisque son père était cycliste de haut niveau, et son grand-père? Raymond Poulidor!
Et l'occasion pour moi de retrouver bon nombre de mes anciens collègues administrateurs du Crédit Mutuel, fortement investi dans cette manifestation.
Une bien belle journée!
Des nouvelles de mon objet voyageur en Islande
Un petit rappel pour celles ou ceux qui prendraient le train en marche.
Le géocaching permet de mettre en circulation ce qu'on appelle des objets voyageurs (Travel Bugs en anglais, soit TB)
C'est ainsi que le 12 mars 2016, j'ai déposé un TB dans une cache près de mon domicile en France...
Nommé par mes soins Wings of Peace... il a parcouru déjà plusieurs milliers de km... Et ce, grâce à des géocacheurs bienveillants qui le "promènent".
Ma chance a été de voir mon TB récupéré par des Néerlandais qui l'ont embarqué vers les Seychelles...
Puis il est passé entre les mains d'un Allemand qui l'a ramené en Europe, lui faisant visiter l'Allemagne et le Danemark.
Après quoi, il a confié mon TB à une boîte située dans l'aéroport de Hambourg... où il a séjourné quelque temps.
Mais depuis peu, tout s'accélère.
Un géocacheur au pseudo de stsgeo lui a fait survoler l'Allemagne jusqu'à l'aéroport de Francfort... pour ensuite le faire bondir jusqu'en Islande!!!
Où il se trouve au moment où je rédige ces lignes!
Et le voyage n'est sans doute pas fini!
Affaire à suivre!
A travers ce lien:
https://www.geocaching.com/track/map_gm.aspx?ID=6489806
Heu-reux!
Acte 1.
Le Montaigu sans vent... La pétole en quelque sorte... Les 4 éoliennes d'Hambers sont à l'arrêt. Les autres moulinent timidement avec une imperceptible brise qui se cherche.
Au loin, un champ tranche sur les différents tons de vert ambiant... avec sa multitude de coquelicots qui pètent la santé. Ils ignorent sans doute le glyphosate, eux!
Le coucou égrène sa lancinante mélopée... Et moi j'ai quelques sous dans ma poche. C'est bon signe.
A part ça, mon Easy Glider m'a gratifié d'un vol supérieur à 20 minutes... pour seulement 70 secondes de moteur.
Dans la quiétude d'un paysage paisible.
Serait-il décent de se plaindre?
Acte 2
Je suis assis dans l'herbe et je profite.
Mon smartphone résonne. Je m'en vais lire le SMS qui dit:
Bonne nouvelle! Maxence est reçu à la paces. (Première Année Commune Etudes Sanitaires) Quand on connaît le taux d'échecs, il y a de quoi bondir de joie!
Je réponds immédiatement pour exprimer toute ma fierté de Papy!
Acte 3
Alors que je savoure mon plaisir, je sens passer comme une bouffée de chaleur. Hop! Je relance mon planeur... qui s'en va illico rejoindre deux buses que je n'avais pas vues, se mettant à piauler à intervalles réguliers. Et tout ce petit monde de grimper gentiment.
Mon regard se porte plus volontiers vers l'un des volatiles qui semble jouer à modifier la forme de sa voilure. Je suis tellement intéressé par le spectacle que, au risque de perdre de vue mon modèle, je préfère poser afin de jouir pleinement de l'instant.
Et tout à coup, ce même oiseau replie ses ailes, se laisse tomber, les rouvre, rebondit, referme...
Réitérant l'opération plusieurs fois... jusqu'à ce qu'il plonge carrément très bas, pour déployer la voilure et "rebondir" et à l'issue de sa "ressource, se poser à la cime d'un arbre.
Je n'avais que mes yeux pour "filmer". J'ai cependant sorti mon smartphone... zoom numérique à 4 maxi... L'acrobate est certes peu visible sur le cliché, mais il méritait bien que je ramène un petit souvenir de lui!
Epilogue?
Ne l'ai-je pas déjà écrit à la fin de l'acte 1... alors que j'ignorais tout de ce qui m'attendait!!!
Perles d'eau
Juste pour le plaisir, pour mon plaisir...
Cette nuit, il a plu...
Beaucoup.
Au matin, je descends récupérer mon journal dans la boîte aux lettres... et une perle me saute aux yeux... là, sur une petite feuille posée négligemment par terre...
Plus grosse que les autres... telle une loupe qui déformerait la vision des choses.
Il n'en fallait pas davantage pour que je sorte mon "arme" favorite... dont la puissance se mesure en millions de ... pixels!
Un regard ne coûte rien. Tout simple, voire naïf...
Ne serait-ce pas là comme une certaine forme de "richesse"?
Have fun!
Mon nouveau VTT
Ah... fichue société de consommation!
Après 4 ans de bons et loyaux services, mon VTT électrique est soudainement tombé en panne... Et LE spécialiste de l'électrique chez qui je l'avais acheté m'a déclaré être incapable de trouver la solution, sauf à le renvoyer chez le fabricant en Espagne.
Passons sur les différentes étapes qui m'ont amené à racheter un bidule neuf.
Ce matin, c'était sa quatrième sortie. Grâce à ma petite imprimante 3D, je lui ai confectionné différents accessoires, tels que porte bidon, supports d'éclairage avant et arrière, boucle pour sacoche de selle...
Et je suis parti en direction de Jublains, afin de rendre visite à mon vieux copain le soldat romain.
Dont la tête était "embrumée" par de grandes toiles d'araignées
.
En sortant de Jublains, je tombe sur une grande affiche qui annonçait une exposition intitulée "Une vie de vents". Le vent, vous le savez, ça m'interpelle!!!
Je cale mon VTT à l'entrée de la salle, près du dieu barbu..
Et je prends tout mon temps pour effectuer la visite.
Après quoi je repars en direction de mon domicile... sous un ciel menaçant...
Que dire de mon nouveau "destrier" auquel je vais devoir m'habituer?
Le moteur ne se trouve plus sur la roue arrière, mais au niveau du pédalier... ce qui devrait constituer un réel avantage lors d'une crevaison. Je me souviens des galères lorsqu'il m'avait fallu "désosser" le bazar avec ses presque 7 kg!!!
Le pédalier ne possède plus qu'un plateau... Le pouce gauche n'ayant donc plus qu'à gérer le boitier de commande.
L'assistance est plafonnée à "high", ce qui signifie que j'ai perdu l'option "boost".
En revanche l'aide est nettement plus progressive qu'avec mon ancien VTT; ajoutons que dans la mesure où la batterie est montée de 9 à 12 A et que le moteur Yamaha passe pour moins gourmand, l'autonomie me semble avoir subi un gros coup de pouce.
Il va pourtant falloir que je trouve une béquille pour ce vélo... parce que si je m'arrête pour prendre un cliché et que je n'ai pas un poteau à ma disposition, l'opération devient critique. Or, cette béquille n'est pas "standard"... et "LE spécialiste de l'électrique chez qui je l'ai acheté" n'en avait pas en stock... Flux tendu... et merde!
Reste que, tout à mon plaisir de pédaler avec aisance, je me suis tout de même arrêté à plusieurs reprises...
- Pour prendre quelques clichés... (Que deviendrais-je sans appareil photo?)
- Pour "humer" la douce senteur des acacias dont les pétales jonchaient le sol après le gros orage de la veille...
- Et presque m'étourdir du fort bruissement des abeilles dans ce même bosquet aux fleurs blanches. Ah, le miel d'acacia!
Puis je suis revenu à Hambers... où j'ai pu refaire le plein de mon bidon et papoter avec quelques pêcheurs de connaissance
Reprise de la sortie avec la montée vers le Montaigu... et de curieux effets graphiques suite à de récents semis...
Ascension vers la chapelle... pour apercevoir au loin un champ peuplé d'innombrables coquelicots.
Quand arrive un jeune Vététiste... ancien élève, que je reconnais aisément...et avec lequel nous échangeons longuement.
Encore deux ou trois clichés...
Et puis c'est la descente vers Bais.
Ma femme a suivi tout mon parcours en direct sur l'écran du PC grâce au logiciel Endomondo...
J'ai réalisé une sortie d'environ 29 km...
Et mon ordinateur de bord me disait posséder encore 70% de charge au niveau de la batterie. Serait-il exagérément optimiste?
Mais, aussi curieux que cela puisse paraître, en ce dimanche de fête des mères, je n'ai même pas pensé à effeuiller la marguerite!
Chirurgie réparatrice sur un grand paon de nuit
Mardi matin
Je vois arriver mon voisin avec une caissette sous le bras. Tiens, aurait-il trouvé un trésor? Presque. Parce que, après avoir délicatement soulevé le couvercle, je découvre un énorme papillon... avec l'aile droite cassée, et repliée vers l'intérieur!
Il m'explique qu'il travaillait à débroussailler la haie près de son plan d'eau, qu'Il a d'abord pris ça pour une drôle de feuille, avant de s'apercevoir qu'il s'agissait en fait d'un grand papillon.
Se procurant alors une caissette... il y dépose sa trouvaille, finit son travail, en se disant que son voisin "aéromodéliste et bricolo sur les bords devrait avoir une solution".
Parce que si on relâche la petite bête en l'état, elle est forcément condamnée.
Ni une ni deux. Aidé de mon complice, je tente un collage à la cyanolit.
Il me faut dès à présent expliquer que ce type de colle a été développé par les Américains lors de la guerre du Vietnam pour suturer certaines plaies... et que les chirurgiens en font actuellement grand usage. Faites une recherche sur le Net, et vous m'en direz des nouvelles!
Nous avons donc recollé... avec un petit coup d'accélérateur en bombe, qui a sans doute eu pour effet d'estourbir le grand paon.
Et puis nous avons remis le papillon dans sa caisse... en salle de réveil.
Mercredi matin.
Je file chez Michel afin de prendre des nouvelles de notre patient.
Il gesticule dans sa boîte.
"On essaie de lui faire prendre son envol?"
Une fois... deux fois...
Le grand paon de nuit touche lourdement le sol au bout de quelques mètres.
Devant absolument s'en aller, mon comparse me confie la bestiole, en me souhaitant bonne chance.
Je pose mon protégé dans l'herbe. Il tremble de tous ses membres.
Je reviens une dizaine de minutes plus tard: il semble calmé.
A nouveau je le dépose au creux de ma main, que j'agite verticalement. Partira? Partira pas?
Deux ou trois autres tentatives... mais le vol est chaotique. ll faut que mon "oiseau" s'habitue à sa prothèse...et le peu de colle ajoutée le déséquilibre sans doute. Sans oublier que, suite à notre collage, l'incidence de l'aile droite n'est peut-être pas symétrique à la gauche.
Il lui faut réapprendre à voler.
Tant pis. Je le dépose sur mes thuyas...
Quand je retourne le voir quelques minutes plus tard, je constate qu'il n'a pas bougé.
Une nouvelle fois, je le place au creux de ma main... que j'agite.
Et tout à coup, le voilà qui bat des ailes, hésite, puis s'envole. Pour disparaître au pignon de ma maison!
Youpi! Opération de chirurgie réparatrice réussie!
Reste à savoir maintenant ce que deviendra "notre" papillon...
Peut-être que, si nous l'avons sauvé, il reviendra un jour nous rendre visite avec ses enfants? Qui sait?