Julie North et la linogravure
J'avais reçu un carton d'invitation afin d'assister au vernissage d'une exposition.
Je me suis donc rendu dans les locaux de la caisse locale de Crédit Mutuel où j'ai pu rencontrer l'artiste Julie North.
Ayant apporté du matériel, elle nous a expliqué sa méthode de travail qui consiste à reproduire un dessin en relief sur une sorte de lino. Le tout étant réalisé "en négatif".
Si vous voulez voir en détail la chaîne de "fabrication", il vous sera possible de visionner une vidéo dont le lien figure en fin d'article..
Et vous verrez que l'un des principaux outils se nomme la gouge, avec laquelle on va "creuser" le lino...
Lorsque ce long travail de précision est terminé, on va procéder à l'encrage d'une rouleau...
Rouleau qui va déposer ensuite son encre sur la matrice.
Matrice qui va recevoir le papier destiné au tirage.
A ce stade, il faut exercer une pression régulière afin que l'encrage s'effectue aussi régulièrement que possible. Utilisation d'une rondelle munie d'une feuille de bambou, cuillère en bois... doucement, patiemment...
Après quoi... on peut (enfin!) admirer le fruit de son travail...
Pour des surfaces plus importantes, il peut s'avérer utile d'utiliser une presse à vis... et se faire aider par une jeune admiratrice!
Le peu de temps disponible a contraint l'artiste à ne nous présenter que des réalisations en noir et blanc. Mais elle a détaillé le long processus lorsqu'il s'agit de produire des oeuvres utilisant davantage de couleurs... pour lesquelles il faut toujours commencer par la plus claire et terminer par la plus foncée.
Au cours de la discussion qui a suivi, Julie North nous a expliqué qu'elle pouvait recevoir des visiteurs ou bien un groupe d'environ quatre personnes afin d'animer un atelier.
Elle réside à la Biochère sur la commune de Saint Pierre sur Orthe.
Contacts via son site Internet ou par mail. Voir ci-dessous.
Mais pour l'heure, cette exposition est accessible à tout public, dans les locaux du Crédit Mutuel de Bais jusqu'au 28 mars 2019.
Pour découvrir un peu plus cette artiste, vous pouvez faire un détour via son site Internet... rédigé dans la langue de Shakespeare. Hier soir, on aurait d'ailleurs pu perfectionner sa pratique de l'anglais dans la mesure où de nombreux invités étaient des britanniques... qui, si j'en juge par leur densité dans certaines communes voisines. semblent apprécier notre région!
Merci à Julie North de nous avoir initiés à son art!
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Julie North, Printmaker, Yorkshire| linocut, drypoint, wix.com
Hand-pulled linocut prints and drypoint prints
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Démonstration d'un oiseau en linogravure avec l'artiste Anne Pargny
L'artiste du mois d'Avril 2016, Anne Pargny réalise dans cette vidéo un oiseau en utilisant la technique de la linogravure. Matériel utilisé : - plaque de linoléum : http://bit.ly/1S8UKRQ - ...
Démarchage téléphonique : florilège
C’est la plupart du temps au moment des repas que retentissent les appels téléphoniques où l’on va me proposer des trucs et des bidules dont je n’ai que faire.
Cependant, loin de me courroucer, ces appels sont pour moi des sujets de divertissement… dont je vous livre un florilège.
L’autre jour, ça sonne. S’affiche un numéro que je ne connais pas, mais comme j’ai l’esprit joueur, je décroche.
« Allô monsieur Munoz ?
- Oui.
- Bonjour… Je suis la secrétaire de madame Irma, la voyante qui...
- Heu, que je lui dis, votre patronne n’est pas une bonne voyante ! »
Et à l’autre au bout du fil, sur un ton furibard :
« Mais comment pouvez-vous dire ça ?
- Ben… Si elle était si voyante que ça, dans sa boule de cristal, elle aurait vu que je ne crois pas à toutes vos balivernes, et cela vous aurait évité de perdre votre temps.... Au revoir Madame ! »
Et boum, je raccroche !
Une autre fois :
Même entame de dialogue à propos d’un voyante (encore!)… Je suis la secrétaire… et gna gna gna et gna gna gna…
Et pendant que je lui laisse débiter son chapelet, moi, goguenard, je balance à tout-va des « Ouiiii, ouuuuiii »… en modulant ma voix de façon ironique, jusqu’à ce que, avec une exaspération non feinte, elle me jette:
« Mais enfin monsieur, qu’est-ce que vous avez à me dire tout le temps OUI OUI OUI? »
Et moi, d’un calme olympien, de répondre :
« Mais madame, d’abord on garde son sang-froid, on se calme… et vous remarquerez que je reste poli, j’aurais pu… Au revoir madame ! »
Et boum, je raccroche !
Dans le domaine de l’habitat maintenant, dont nous sommes abreuvés :
« Allo, monsieur Minouse ? Je m’appelle Jean-François. (Et moi j’suis le pape François! NDR) C’est pour vous dire que vous allez recevoir votre certificat pour payer moins d’impôts…
- Ben non, j’vais rien recevoir !
- Ah, pourquoi ?
- Ben parce que je n’ai rien demandé… Au revoir monsieur ! »
Et boum, je raccroche !
Variante dans mes réponses :
« Je ne suis pas propriétaire du logement que j’habite ! »
Ce qui est totalement faux, mais qui a le don de générer cette réponse :
« Ah, excusez-moi… Au revoir monsieur ! »
Ce stratagème fonctionne à tous les coups.
A propos de je ne sais plus quelle offre tout aussi inutile que les autres, je décroche, et je commence :
« Allô, was sagen-sie ?
- Pardon, monsieur, je ne vous comprends pas !
- Allô, was wollen-sie ?
- S’il vous plaît, monsieur, parlez français…
- Ich verstehe nicht !
- Euh… je ne vous comprends pas !
- WAS SAGEN-SIE ?(avec une grosse voix en détachant les syllabes) Donnerwetter !!! »
Jusqu’à ce que mon interlocutrice se fende d’un poli :
« Désolé, monsieur, mais je ne vous ai pas compris. Au revoir, monsieur ! »
Et cette fois c’est elle qui raccroche. Dommage, j’aurais bien joué encore un petit peu…
Allez, une toute dernière pour la route :
« Allô, monsieur Munoz ?
- Oui, bonjour.
- Je vous téléphone…
- Oui, je vois bien que vous me téléphonez… Qu’est-ce que vous avez à me vendre ?
- Rien du tout…
- Bon, alors, je rectifie : qu’allez-vous me proposer ?
- C’est à propos de votre assurance habitation, une complémentaire… »
Et là, je coupe :
« En ce cas, veuillez déjà me dire où je suis assuré, et si vous êtes si bien informé, me dire ce qui, dans le contrat, justifierait un complément d’assurance... »
A l’autre bout du fil, je perçois très nettement que mon interlocuteur éprouve un grand sentiment de solitude. Le prompteur qui défile sur son écran d’ordinateur ne dispose pas de cette rubrique.
Je le laisse mariner quelque temps, et je reprends :
« Y’a pas ça dans votre questionnaire, hein ? »
Un temps encore, et j’ajoute :
« Ben… C’est tout ce que vous avez à me dire ? En ce cas, monsieur, permettez-moi de vous souhaiter une bonne fin de journée ! »
J’aurais également pu vous narrer les nombreuses fois où l’on m’a appelé pour me signaler que j’avais gagné un cadeau... Avec mon indéfectible réponse :
« Mademoiselle, c’est très gentil à vous, mais je n’en ai pas besoin ! Alors… Permettez-moi de vous l’offrir ! »
Confusion garantie.
Ah, si ! Face à une demoiselle qui insistait lourdement afin que j’accepte son cadeau, j’ai fini pas lui glisser :
« Ce cadeau, vous pouvez vous le mettre dans la partie la plus charnue de votre noble personne ! »
Ah… je sais… Sur le fond, c’était d’un goujaterie sans nom ; mais sur la forme, admirez le style !
Parce que jamais je ne me suis emporté…
J’ai en effet remarqué avec malice qu’il était très facile de déstabiliser les gens qui m’appellent.
Alors, si vous aussi vous voulez vous amuser...
Tempête Freya
On nous avait annoncé une tempête... une de celles que l'hiver nous concocte avec soin.
Les gens de la Météo l'avaient baptisée Freya... Même prénom que la mythique Freyja évoquée ci-dessous?
Le nom Freyja est issu d'un terme germanique signifiant « dame » (cf. fru ou Frau en scandinave ou en allemand).
En vieux norrois comme en islandais moderne, Frú a pour sens « maîtresse, dame, femme ». Dans les autres langues modernes, le vocable est devenu Frue (danois), Fru (suédois), Frau (allemand), Vrouw (néerlandais).
On pourrait la considérer comme l'équivalent de Vénus pour sa symbolique de la beauté, mais aussi de Minerve du fait de ses attributs guerriers. Il est probable qu'elle soit la descendante mythologique la plus directe de Nerthus.
La Mayenne ne semblait pourtant pas incluse dans le lot des départements "à hauts risques"... juste une vigilance jaune.
Ouais, moi, j'veux bien! Mais toute la nuit ça a sifflé, secoué, bastonné.
Dans la maison, le moindre trou de serrure, le plus petit interstice disponible se transformait en un magnifique sifflet qui modulait ses sons en fonction de la vélocité du souffle.
Belle nuit... bonne nuit!
Et pendant que j'étais dans mon petit lit douillet, je pensais à celles ou ceux qui se doivent d'être dehors par ce temps de chien...
Plus prosaïquement, je m'imaginais la torture que devaient subir mes arbres à vent...
Ben j'ai pas été déçu... Parce que, au matin, je suis allé faire l'état des lieux.
Vous me direz: "Il y en avait tellement... ça éclaircit l'horizon!"
OK... C'est la loi de la nature: les plus fragiles sont éliminés en premier.
Sauf que je suis persuadé que par le passé, la météo nous avait annoncé des trucs plus méchants... qui ont accouché d'une souris!
Bah... c'est pas bien grave! Y'a pire dans la vie.
Je vais procéder au tri... réparer ce qui peut l'être, éliminer les complètement bancals.
Voire remettre en route ma petite imprimante...
Parce qu'avec un temps pareil, que voulez-vous que j'aille traîner dehors?
Faire du VTT? Marcher? Tenter de mettre un modèle réduit en l'air? Faudrait être complètement fou!!!
Quoi qu'il en soit, par cette journée ventilée à l'extrême, permettez-moi de vous souhaiter... bon vent!!!
Vente forcée?
Petit coup de gueule matinal, ça dégage les bronches, paraît-il!
Venons-en aux faits!
Comme tout utilisateur d'informatique soucieux de son matériel, j'avais installé sur mon PC un logiciel nommé Malwarebytes.
Que de temps à autre je faisais fonctionner en alternance avec Avast afin de voir si je n'avais pas chopé une cochonnerie du style virus, cheval de Troie, ou autre faribole.
Et puis un jour, j'ai dû cliquer malencontreusement sur un bidule qui m'a proposé de passer à la version "premium", pour un essai de 15 jours.
Tout dernièrement, j'ai vu apparaître dans le coin inférieur droit de mon écran un message"alarmatif" disant que je n'avais plus que quelques jours pour utiliser la version "trial" gratuite.... et qu'il fallait songer à passer à la caisse.
Jusqu'à ce matin, ou le "gentil" (?) logiciel m'annonce avoir trouvé un cheval de Troie.
Heu? Je demande alors à mon antivirus Avast de chercher.... et Avast reste muet sur ce Cheval de Troie.
Je file chez Secuser.com... coup d'antiseptique... rien non plus.
Sauf que dans le message de Malwarebytes, il est fait référence à over.blog.
Tiens tiens! Et si j'ouvrais mon blog, pour voir?
Et là, grosse surprise, plus aucune photo ne s'affiche!
Ni une ni deux, je décide de supprimer Malwarebytes... qui rechigne à quitter la scène...
Re-démarrage de ma bécane... Forcément plus de message émanant de Malwarebytes...
Un petit tour vers mon blog... et? Et, et... les photos s'affichent normalement!!!
Que dois-je en déduire?
Ma conclusion vous paraîtra sans doute un peu hâtive...
Mais j'ai bien l'impression que le "gentil" logiciel chargé de surveiller les cochonneries m'en a glissé une entièrement bidon (bloquant tout de même en partie mon PC)... dans le simple et unique but de me pousser vers la version payante.
Je veux bien me tromper dans mon analyse... mais j'ai de gros doutes...
Bosch Indego 1200 changer la batterie
Comme j'ai pu vous le narrer par le passé, je suis "l'heureux" possesseur d'un robot de tonte... qui fait le boulot à ma place.
http://bernardino.over-blog.net/2017/04/la-chevre.html
La Chèvre, qui a connu quelques soucis, puisqu'il m'a fallu la renvoyer chez Bosch par deux fois déjà.
Il s'avère qu'après avoir remisé mon robot durant l'hiver, la reprise me semble difficile.
Conformément à ce que je sais des batteries en tous genres, j'avais entreposé la bestiole avec une batterie ni pleine, ni déchargée... et lors de la remise en service, cette dernière peine à retrouver son tonus.
En effet, à chaque fois que je lui demande de tondre, ma chèvre renâcle en m'affichant "Batterie faible... Indego démarrera quand la batterie..." Gna gna gna...
Je m'en suis inquiété auprès des services techniques du fabricant...
Où l'on ma "gentiment" répondu que si j'avais besoin de leurs services, il fallait renvoyer le robot ainsi que sa station de charge.
J'ai répondu que mon zinzin avait déjà fait le voyage deux fois... et qu'il me semblait plus pertinent pour moi d'acheter une batterie neuve.
Réponse de mon interlocuteur:
"Vous ne pouvez pas ouvrir le robot! Faut nous le retourner!
Mais vous pouvez appliquer la procédure suivante:
Nous vous invitons à faire un redémarrage:
-Enlevez la tondeuse de la station de charge. Tournez la clé de contact rouge située sous la tondeuse de 180 degrés dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour mettre la tondeuse hors tension. Mettez la station de charge hors tension et attendez que la LED verte s’éteigne.
-Tournez la clé de contact rouge de 180 degrés dans le sens des aiguilles d’une montre pour remettre la tondeuse sous tension puis remettez-la sur la station de charge.
-Remettez la station de charge sous tension et attendez que la LED verte se rallume. Appuyez sur une touche pour redémarrer le robot. Au bout de quelques secondes, l’écran de la machine s’allume et le produit se synchronise.
Si le problème persiste et le robot ne se charge pas nous vous invitons à renvoyer le robot et la base en atelier Bosch. Il se peut également être un problème au niveau de contact entre le robot et la base. Pour ce faire merci de contacter le SAV au 0811360122 choix 3.
OK, j'ai essayé... je n'ai pas constaté une nette amélioration.
Mais " pourquoi-t-est-ce" que je ne peux pas ouvrir le robot? Suis-je donc si maladroit ou incompétent?
Re-réponse: "Vous ne pouvez pas ouvrir le robot! Faut nous le retourner!"
ET POURQUOI?
Je ne possède pas les bonnes clés? Si j'interromps l'alimentation électrique je perds les données internes comme sur certaines bagnoles qu'il faut reparamétrer? Quoi encore?
D'autres l'ont fait, la preuve:
http://grauonline.de/wordpress/?page_id=219
Ben j'attends toujours la réponse!
Et pourtant, sur le Net, on trouve des batteries destinées à mon robot. Si on les vend, c'est que le bipède lambda doit être capable d'effectuer l'opération chez lui.
Bref, je nage en plein mystère...
Si, parmi mes gentils lecteurs, il se trouve une personne en mesure de me "dépanner", je suis preneur.

En tout état de cause, je me dirige vers la solution suivante.
- J'applique à nouveau la procédure que l'on m'a adressée... Je fais plusieurs charges... pour voir si la batterie revient à un niveau presque normal.
- Réponse "oui"... alors tout va bien, je laisse tomber.
- Réponse "Non"! J'ouvre la bête, je recharge la batterie avec mes chargeurs dédiés au modélisme
- La charge tient... c'est donc moindre mal.
- La charge ne tient pas... je lui place une nouvelle batterie.
- La machine redémarre... Tout va bien.
- La machine refuse d'obtempérer! Alors là, je retournerai cette fichue bestiole vers le SAV Bosch.
Mais j'avoue que cette situation m'irrite quelque peu!
Câblage interne de Indego 1200 Connect. La batterie doit se trouver dans le compartiment noir avec des trous.
PS: Il apparaît très nettement que les fabricants entravent de plus en plus fréquemment l'accès à leurs appareils!
On ne compte plus les smartphones, tablettes et autres ordinateurs portables pour lesquels l'accès à la batterie est extrêmement difficile. Sachant que c'est le point faible de ces appareils, quand la batterie lâche... le premier réflexe est d'aller acheter un remplaçant.
Pour ma part, j'apparente cette situation à ce qu'on appelle l'obsolescence programmée.
Sujet que j'ai maintes fois traité sur ce blog! Et que je dénonce avec véhémence!
Images et VTT via Gué de Selle
Il fait beau, le soleil brille. Hop! J'enfourche mon VTT électronique afin d'effectuer un "long" circuit.
(Parcours enregistré via l'appli Endomondo; la carte se trouve tout à la fin de cet article)
Cap au Sud... J'entame par une bonne grimpette, avec arrêt près de la cabane du cantonnier. Faut dire que ce virage, je le connais (trop) bien: 16 janvier 2016, un froid matin, avec une traîtresse plaque de verglas dont mon épaule se souvient encore...
Longue descente vers Sainte gemmes le Robert, où le contrôleur de vitesse m'indique 35 km/h. Traversée du village cahotique, due à un revêtement pitoyable! Sortie du bourg, et virage à droite...
Sur cette sympathique voie verte, je m'arrête de ci de là afin d'emmagasiner quelques clichés... anodins.
Lorsque je parviens près du petit pont qui enjambe le ruisseau nommé Dinard, une bande d'étourneaux décrit de jolies arabesques... Vite, je sors le numérique. Malheureusement, le résultat ne sera pas ce que j'en espérais...
J'arrive en bordure du lac. Mise à niveau de ma bouteille d'eau... Puis je roule lentement sur la digue, pour m'arrêter près de la cabane installée par l'Hôtel. Dont le succès est tel qu'elle est réservée jusqu'à une date lointaine, paraît-il!
Quelques clichés encore... Au loin l'antenne du Rochard.
Puis la chapelle de Montaigu...
Quelques jeux sans importance avec des troncs biscornus...
Puis des jeux d'eau...
Une île vraiment déserte?...
Une mangrove...
Et j'ai enfin bouclé le tour du plan d'eau pour repartir en direction du centre équestre... Sauf que mon regard est attiré par un drôle de calvaire... équipé d'un miroir!
Avec lequel je ne peux m'empêcher de jouer, forcément!
Je continue gentiment mon chemin... La Grande Coudrière et son joli manoir... La forêt... Hameau de Chellé avec ses énigmatiques ruines... Et virage à droite en direction du Montaigu. Au pied duquel je parviens en empruntant le petit chemin situé au-dessus de "La Mare". Reprenant la route goudronnée, je vire à droite afin de parvenir au chemin creux qui va me conduire au carrefour des Pommiers.
Encore quelques facéties photographiques, avec des troncs entremêlés.
Traversée de la route qui file à droite vers Sainte Gemmes... et reprise du chemin creux. Avec un raidillon où je m'embourbe carrément. Ce qui m'oblige à mettre pied à terre et à pousser péniblement ma monture.
Un peu plus loin... La nature m'offre encore prétexte à délirer.
Je reprends mon chemin, qui grimpe allègrement, avec d'innombrables morceaux de branches qui rendent mon équilibre instable... Jusqu'à ce que je m'arrête à nouveau.
Clichés réalisés avec mon numérique au sol, déclenchement par wifi via mon smartphone.
Et on repart, direction la Beucherie... où, tenant une longe entre les mains une anglaise fait faire des exercices à un tout petit cheval blanc. Elle me salue, je lui réponds... et je m'engouffre dans le boyau vert... dont je sors à la Beslière.
Pour découvrir un peu plus bas la toiture du château de Montesson.
Juste avant que je ne bifurque vers le plan d'eau de Bais, la borne destinée aux véhicules électriques me fait quelque peu "fantasmer". Ah, zut, j'ai pas pris les bonnes prises pour recharger la batterie de mon propre VTT !
Mais... trouve-t-on ce genre de borne le long d'itinéraires tels que la Vélo-Francette ou la Loire à Vélo... voire le long du halage de la Mayenne? Serait-ce une si mauvaise idée? M'enfin!
Après avoir effectué le tour du plan d'eau de Bais, je rentre "à l'écurie" avec 30 km au compteur.
Ne me demandez pas combien de temps j'ai mis! Ce n'est pas pas le centre de mes préoccupations.
Mais j'ai pris un bon bol d'air, un petit paquet de photos plus ou moins insolites... et beaucoup de plaisir.
Ce sera donc tout pour aujourd'hui!
Rainbow 2 survitaminée
C'est le printemps
En ce mois de février qui se termine, le thermomètre s'affole...
Mais qui s'en plaindrait?
Surtout pas moi!
D'autant plus que mon VTT électrique piaffe d'impatience au fond du garage!
Alors? Après avoir embarqué mes habituels "outils" que sont smartphone, numérique, boisson... j'enfourche mon fier coursier, direction Hambers... que je traverse pour bifurquer à droite vers Jublains...
Où m'attend mon fidèle compagnon, le soldat romain.

Alors que le compteur affiche presque 12 km... Je décide de prendre le chemin du retour, avec un léger vent de face. Heureusement, les électrons allègent ma dépense énergétique... surtout dans la côte de la Saulaie.
Retour à Hambers, où je ne peux refaire le plein d'eau, pour la bonne et simple raison que le petit bloc sanitaire est fermé! Dommage.
Et comme je me sens encore quelques fourmis dans les mollets, je décide d'attaquer mon "Géant" qui n'a rien à voir avec le Ventoux ou le Galibier. Soyons modeste: le mien se nomme Montaigu. Mais il suffit à mon bonheur.
Avant même d'atteindre son sommet, je constate avec plaisir que je ne suis pas le seul à avoir mis le nez dehors.
J'arrive à la chapelle.

Où, utilisant tous les recoins des vestiges muraux, des enfants jouent à cache-cache. Leurs cris joyeux égaient ce site beaucoup plus calme en temps "normal".
Tout en buvant le soleil, j'y stationne un bon moment... pour profiter du large panorama que les visiteurs semblent apprécier. Au travers de leurs échanges verbaux, je peux comprendre qu'ils essayent d'identifier le nom des différentes communes que l'on aperçoit au loin.
Et hop... c'est parti pour la descente vers le village de Montaigu dans lequel je ne vais pas me rendre puisque je tourne à gauche afin d'emprunter le joli chemin typique de notre bocage.
Quand un arbre très fourchu m'incite à m'arrêter... pour que je puisse tenter quelques fantaisies photographiques.
Et pendant cette longue pause, je vais voir passer des piétons et des cavaliers comme jamais je n'avais pu en voir à cet endroit.
Une nouvelle fois, je remonte en selle... direction le carrefour des Pommiers... Tout droit... vers la Basse-Beucherie... la Beslière...
D'où, au sortir du chemin, je découvre Bais nichée dans sa cuvette, ainsi que la toiture caractéristique du château de Montesson.
De retour au bercail, je constate avec satisfaction que malgré la trentaine de kilomètres parcourus, la batterie affiche encore une belle autonomie!
Et si au cours de ma virée je n'ai vu aucune hirondelle annonciatrice du printemps, je peux quand même vous assurer que je n'étais pas le seul à considérer qu'il avait pris un peu d'avance...
Comme un point sur un i, la lune...
Ce matin, dans un ciel très pur...
La lune
Ce qui m'a remis en mémoire le texte dont figure ci-dessous un extrait....
Alfred de MUSSET (1810 - 1857)
Ballade à la lune
C'était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d'un fil,
Dans l'ombre,
Ta face et ton profil ?
Es-tu l'oeil du ciel borgne ?
Quel chérubin cafard
Nous lorgne
Sous ton masque blafard ?
N'es-tu rien qu'une boule,
Qu'un grand faucheux bien gras
Qui roule
Sans pattes et sans bras ?
Le brouillard a tout pris...
En ce matin frisquet de février... le brouillard semblait avoir englué une bonne partie de mon horizon...
Mais dans la cuvette de Bais, il n'avait pu empêcher le soleil de s'infiltrer par quelques petits trous.
Qu'à cela ne tienne: j'enfourne deux ailes volantes dans la voiture, et je file vers le Montaigu.
Sauf que, dès le chemin de la Beslière, le spectacle qui s'offre à moi me contraint à l'arrêt.
Une langue de brume tente de s'infiltrer entre les éoliennes et le château de Montesson. Mââââgique!
Quelques clichés, une vidéo... et je repars vers ce qui était mon objectif premier.
Sur la petite route que j'utilise habituellement comme "champ d'aviation", j'ai la chance de pouvoir bénéficier d'une trouée. Et je balance mon aile Rainbow II. Avec ses deux gros yeux jaunes qui devraient transpercer le brouillard!
Sauf que, les 4 éoliennes d'Hambers que je devinais tout au fond de l'horizon... ben... petit à petit, elles finissent par s'estomper... pour finalement disparaître de ma vue.
Le volume d'évolution de mon petit oiseau se restreint graduellement... et je loue la capacité de mon modèle à pouvoir évoluer tout près de moi... toujours plus près, et sans prendre d'altitude... ce qui signifierait perte de contrôle visuel... avec les conséquences que je vous laisse imaginer.
Jusqu'au moment où il me paraît déraisonnable de poursuivre ce petit jeu.
Atterrissage obligé.
Pour me "consoler" de ce vol écourté, je me livre à quelques prises de vues...
Puis je monte au parking...
Encore quelques clichés grappillés en cours de route...
Et comme la crasse ne semble pas vouloir céder de terrain, je finis par capituler...
Mon "carnet de vol" ne va guère capitaliser sur ce ce coup-là... mais en contrepartie, j'aurai bénéficié d'un spectacle qui méritait tout de même de mettre son nez dehors!