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Poliment incorrect ou impoliment correct ?

5 Janvier 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Que je vous raconte :

Tout ça parce que dans mon quotidien préféré, je suis tombé hier sur un article évoquant la politesse.

Figurez-vous que l'autre jour, je m'en vais -comme je le fais souvent- rendre visite à ma petite boulangère.

Mais avant d'entrer dans la boutique, je croise quelques personnes que je salue «  à ma façon » (vous verrez comment d'ici quelques lignes) et avec lesquelles je papote un peu.

Arrive alors un monsieur, un poil plus âgé que moi, et afin de le saluer, comme je l'ai fait précédemment, je retire mon gant droit et j'ôte ma casquette,

Ce qui me vaut de sa part la réflexion suivante, accompagnée d'un grand éclat de rire :

« Ben dites-donc, vous, vous avez été élevé à l'ancienne ! »

Seul reste à rire le monsieur auteur de ces paroles.

 

Poliment incorrect ou impoliment correct ?

Et il ajoute : « Ah, ben moi, j'enlève pas mon chapeau, il fait trop froid... »

Je reste un peu circonspect, mais  tout est dit dès le début de cette réplique...  

Ah, ben MOI!  Je... personnellement... tout seul...

 

Je me permets cependant d'ajouter mon grain de sel :

« Je ne sais comment je dois interpréter votre expression à l'ancienne, mais je remercie mes parents de m'avoir inculqué un certain nombre de pratiques…

C'est pas à mon âge que je vais changer!

Il est maintenant trop tard ! »

 

Le monsieur a continué son chemin, nous laissant sur le trottoir sans qu'aucun d'entre nous n'ajoute de commentaire.

Je suis ensuite entré dans la boulangerie et, fidèle à mon habitude, j'ai dit : 

« Bonjour m'sieurs-dames... »

Seule la boulangère a répondu par un « Bonjour monsieur ! »

 

Les bras chargés de baguettes et de viennoiseries, une cliente s'apprêtait à sortir.

Je me suis alors permis de lui ouvrir la porte. Normal, non ?

J'attends cependant encore son « Merci... »

 

Et alors ?

Ben je me fiche de passer pour un extra-terrestre, un dinosaure, un vieux con réac, un original, ou un je-ne-sais-quoi...

Poliment incorrect ou impoliment correct ?

Mais c'est pas demain que je vais croiser des gens sans « m'occuper » d'eux.

Je continuerai à me soucier de mon « environnement »… au sens le plus large du terme.

Même si cela (vous?) fait sourire !

Seule question qui me préoccupe malicieusement :

Suis-je donc si poliment incorrect... ou impoliment correct ?

Est-ce que, par hasard, mes pratiques dérangent ?

 

Peu importe, mais en reprenant les mots de mon ami Alain-le-Chérancéen, j'ajoute même que j'assume mes « grognements de vieux grincheux !!! »

 

Salut à vous !

 

 

 

 

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Meilleurs voeux 2015

1 Janvier 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Meilleurs voeux 2015

Les photos jointes ont  été réalisées ce matin du premier janvier 2015.

Vol du Dream Surfer... Caméra Möbius sur le nez...

Puis une  petite marche de 3 km autour du Montaigu.

 

Faisait pas bien chaud.

Le givre avait décoré la nature.

Quelques feuilles... une bogue de châtaigne, une fougère...

Mon numérique n'a pu rester insensible au charme des paillettes!

 

Féérique!

 

 

Meilleurs voeux 2015
Meilleurs voeux 2015
Meilleurs voeux 2015
Meilleurs voeux 2015

Et puis, démarrer l'année en pratiquant trois des  activités qui me réjouissent pleinement... 

 

Vol, marche, photo...

Manquait plus que le VTT... et quelques autres "bricoles" parmi mes nombreux hobbies!

 

Entamer l'année de cette façon, que rêver  de mieux?
 
 
Mailleurs voeux à tous.
Que l'année 2015 vous soit douce et féconde.
Meilleurs voeux 2015
Meilleurs voeux 2015
Meilleurs voeux 2015
Meilleurs voeux 2015
Meilleurs voeux 2015
Meilleurs voeux 2015
Meilleurs voeux 2015
Meilleurs voeux 2015
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J'vous connais !

31 Décembre 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Tranches de vie

Que je vous raconte.

Il fait un froid sec sous le soleil d'hiver,

Peu ou pas de vent : même l'éolienne de La Roche est immobile. C'est dire !

Je décide alors de filer au Montaigu, mon Dream Surfer « sous le bras »... vous savez bien, ce motoplaneur équipé d'une petite caméra qui peut varier les plans et que je peux commander depuis mon émetteur.

Le parking, et ma voiture, facilement reconnaissable avec sa caisse de toit!

Le parking, et ma voiture, facilement reconnaissable avec sa caisse de toit!

Décollage du parking.

Et mon petit modèle diffuse le cri suraigu de son hélice dans le silence du Montaigu, jusqu'à ce que je coupe le moteur.

Le Dream Surfer plane en silence… et filme.

La Chapelle Saint Michel, Hambers et ses éoliennes.

La Chapelle Saint Michel, Hambers et ses éoliennes.

Arrive un monsieur.

Il porte un trépied pliant qu'il tient derrière son dos.

« Je peux vous observer ? J'espère que je ne vous dérange pas ?

- Non, non... »

Il reste un moment sans parler, observe mon modèle qui filme les environs, puis il finit par me dire :

« Mais j'vous connais !

- Ah bon ? Moi, j'ai pas l'impression, mais comment me connaissez-vous ?

- Ben par votre blog !

- Vraiment ? »

Et lui d'expliquer :

« J'aime me promener au Montaigu, j'y viens assez souvent... Et un jour que je cherchais un schéma de balade dans le coin, j'ai tapé des trucs sur Google, qui m'a proposé d'entrer dans votre blog.

- Ah, c'est donc ça !

- En plus,  quand je vous ai aperçu tout à l'heure, habillé de rouge et noir… j'ai tout de suite compris que je tenais-là le bonhomme dont je lis les écrits avec un énorme plaisir !

J'ai même acheté votre bouquin sur les années 50! »

A droite, l'ombre du modèle prêt à se poser. Au fond, le p'tit bonhomme en rouge!

A droite, l'ombre du modèle prêt à se poser. Au fond, le p'tit bonhomme en rouge!

Moi, un peu embarrassé… (mais flatté tout de même ! Chut, gardez ça pour vous!)

« Ravi d'apprendre que… Pourrais-je savoir ce qui vous attire dans ma prose ? »

 

Et le monsieur de poursuivre : 

« Je me retrouve pleinement dans ce que vous faites. Vous avez une approche de la Nature qui correspond à la mienne. Je suis capable de m'asseoir sur mon tabouret pliant pendant de très longues minutes en espérant voir surgir du bois une biche, un lapin…

Je suis capable de m'arrêter devant un tout petit coquelicot qui pousse là de façon incongrue. Je suis capable de regarder les nuages se déformer au fil du vent.

J'aime me promener dans les chemins creux. J'adore flâner le long du halage de la Mayenne, à pied, ou à vélo. D'ailleurs, j'ai mon VTT dans la voiture. J'ai hésité à le sortir, et aujourd'hui, finalement, je suis parti à pied…

Et puis j'adore vos billets d'humeur ! »

 

Pendant que je pilote, ma petite tête engendre des idées confuses : 

« Tu vois Bernard, où te mène ton goût pour l'écriture, ta manie de la mise en scène, ton narcissisme en quelque sorte.»

Puis je demande à mon interlocuteur de se reculer quelque peu afin que je puisse atterrir mon Dream Surfer sans faire prendre de risques.

 

Arrive alors un jeune homme à VTT.

Qui commence à poser lui aussi des questions sur le moteur, le matériau utilisé, les batteries, la caméra...

Au fil de la conversation, mon marcheur me dit avoir mis en chantier une réplique de gabarre comme celles qui naviguaient sur la Loire, et qu'il compte la radio-commander avec… un ensemble Robbe qui date des années 70 !

Pour du vintage, ça c'est du vintage !

 

La discussion à trois se poursuit longuement.

 

Je refais un vol. Toujours filmant.

Vue vers le mont Rochard

Vue vers le mont Rochard

Atterrissage… autres questions.

Puis mon jeune vététiste finit par nous remercier d'avoir pu discuter avec des personnes plus âgées que lui, exprimant le grand plaisir qu'il avait à tirer profit de leur expérience.

Il enfourche son bicycle afin de redescendre vers Bais, et disparaît au détour du  bois de sapins.

 

Mon marcheur regarde sa montre, et juge qu'il est temps pour lui aussi de rentrer à la maison… St Georges sur Erve…

Il remonte dans sa voiture.

 

Je remballe mon matériel, et je prends le chemin du retour.

 

Voilà comment on peut passer un bien bel après-midi au soleil d'hiver.

             Simplement.

                         Naturellement.

 

 

 

J'vous connais !
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Pas pleurer

29 Décembre 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Tranches de vie

 

Pas pleurer...

Je viens de terminer...  Que dis-je? Je viens de dévorer un roman... en quelques heures... 280 pages...
Un roman intitulé "Pas pleurer". (Lydie Salvayre, Editions du Seuil)
 
Mais c'est pas parce qu'il a été couronné Goncourt 2014...  J'ai horreur des modes!
 
Non, c'est parce qu'il évoque des "choses" que je suis sans doute en mesure d'appréhender un peu  plus fort que les Français de souche.
Parce que tous mes ancêtres sont issus de la belle Espagne.
Maternels comme paternels.
 
 

Pas pleurer...

 
 
 
 
15:55
 
À : Munoz Florence, Jacques MUNOZ, CHEVREUIL marie jo Philippe, Mireille MUNOZ new, Pascal Duarté, Michel Duarté, Jean-Louis Duarté
 
 
 
 
 
Bonjour à tous
 
Je viens de terminer... en quelques heures... 280 pages...
La lecture d'un roman... moi qui ne suis pas fan du genre.
Un roman intitulé "Pas pleurer".
Commencé hier en fin d'après-midi.
Bouclé aujourd'hui à 14h30.
 
C'est pas parce qu'il a été Goncourt 2014...
 
Non, c'est parce qu'il évoque des choses que nous autres, nous sommes en mesure d'appréhender sans doute encore plus fort que les Français de souche.
 
Je ne vous dirai pas.
Je ne vous décrirai pas.
Mais à la lecture de certains passages, je me suis retrouvé quelques grosses dizaines d'années en arrière.
Je n'ai pas lu les mots.
Je les ai ENTENDUS.
Je n'ai pas traduit les mots.
Je les ai intégrés.
Je n'ai pas imaginé.
J'ai vécu certaines scènes.
 
Et j'ai revu en particulier le grand-père Duarté dire tout le mépris qu'il avait envers le clergé espagnol...
Comme certains personnages de ce livre.
 
Oui, j'ai "vivi" des moments émouvants, avec des néologismes dont pouvait faire preuve la grand-mère Antonia.
Confitura de pomas...
Le tout ponctué de jolis jurons comme on sait les mitonner en Espagne.
Madre mia, coño, y me caga en Dios...
 
Je n'ai jamais formulé le moindre conseil quant aux lectures que chacun peut faire.
Ni dans mon blog, ni oralement... jamais!
Mais aujourd'hui, je déroge à la règle.
Volontairement.
 
Si vous en avez la possibilité, prenez ce livre, parcourez-le... et je serais bien étonné que vous n'alliez au bout sans avoir une pensée pour  nos ascendants ibères...
 
Hasta luego.
Mon grand-père José-Bernardino Duarté, ma mère Marietta, ma grand-mère Antonia  née Sanchez

Mon grand-père José-Bernardino Duarté, ma mère Marietta, ma grand-mère Antonia née Sanchez

Parce que j'ai encore en bouche la saveur du dominical lapin au riz, à la murciana... (recette issue de la province de Murcie)

 

J'ai encore le souvenir âcre des cigarillos fumés en fin de repas par les hommes.

Je salive encore au simple mot mantecados.

Et je revois la bouteille d'anisette "Anis del Mono".

Tous ces repas au cours desquels ressurgissaient  les zébrures qui avaient fissuré la belle unité des Républicains.

Mais où tout le monde s'accordait pour dire, espérer, rêver, que demain serait un jour meilleur.

Avec une figure emblématique qu'était la tía Catalina, la soeur de ma grand-mère Antonia, qui à l'hiver de sa vie, allongée sur son lit d'hôpital, avait encore la fougue de brandir le poing fermé en scandant:   No pasarán...‏

 

Devant moi,  une bouteille "Anis del mono", récupérée chez mes grands-parents, et qui contient encore de la liqueur "d'époque"!  Sur le cliché ancien,  au premier plan...Devant moi,  une bouteille "Anis del mono", récupérée chez mes grands-parents, et qui contient encore de la liqueur "d'époque"!  Sur le cliché ancien,  au premier plan...Devant moi,  une bouteille "Anis del mono", récupérée chez mes grands-parents, et qui contient encore de la liqueur "d'époque"!  Sur le cliché ancien,  au premier plan...

Devant moi, une bouteille "Anis del mono", récupérée chez mes grands-parents, et qui contient encore de la liqueur "d'époque"! Sur le cliché ancien, au premier plan...

Mais à propos de ce roman...
Je ne vous dirai pas.
Je ne vous décrirai pas.
Même si à la lecture de certains passages, je me suis retrouvé quelques grosses dizaines d'années en arrière.
Parce que je n'ai pas lu les mots.
Je les ai ENTENDUS.
Je n'ai pas traduit les mots.
Je les ai INGERES.
Je n'ai pas imaginé certaines scènes.
Je les ai VECUES.
 
Et j'ai revu en particulier mon  grand-père maternel José-Bernardino Duarté dire tout le mépris qu'il avait envers le clergé espagnol...
Comme certains personnages de ce livre.
Avec les mêmes arguments.
 
 
Photohèque pour la plupart des documents de cet article: Pascal Duarté

Photohèque pour la plupart des documents de cet article: Pascal Duarté

Oui, à la lecture de ce roman, j'ai "vivi" des moments émouvants.
Ravivés par des néologismes dont pouvait également faire preuve ma grand-mère Antonia.  Comme quand elle écrivait sur ses pots de confitures:
Confitura de pomas...  alors qu'elle aurait dû  écrire: mermelada de manzanas.
Ma grand-mère Antonia qui, à l'image de Montsé, avait fabriqué un étonnant sabir composé de mots espagnols francisés, à moins que ce ne soit l'inverse.
Madre mia! 
Qué barbaridad!

 

 

Car  au détour de certaines pages du roman, j'ai déniché de biens  jolis jurons comme on sait les mitonner en Espagne.
Madre mia, coño, hijo de puta, me caga en Dios...
Pour ne citer que ceux-là!
 
 
Pas pleurer
Je n'ai jamais formulé le moindre conseil quant aux lectures que chacun peut faire. Jamais poussé les gens à lire tel ouvrage plutôt que tel autre.
Ni sur ce  blog, ni oralement... jamais!
Mais aujourd'hui, je déroge à la règle.
Volontairement.
 
 
Pas pleurer
Si vous en avez la possibilité, prenez ce livre, parcourez-le... et je serais bien étonné que vous n'alliez au bout sans avoir une petite pensée pour  mes ascendants ibères...
Même si vos racines sont ailleurs!
 
Hasta luego.
 
PS: il est toutefois dommage qu'on n'ait pas cru bon de fournir aux lecteurs uniquement francophones un lexique avec la traduction de plusieurs passages. Parce que certains d'entre eux sont savoureux! Et parfois même difficiles à traduire en français! Pour ma part, tout au long de ma lecture, et parce que j'ai la chance de baragouiner un peu d'espagnol,  j'ai inséré des annotations au crayon à papier afin que mon épouse puisse éprouver le même plaisir que le mien...  
de manera que ella pueda comprender, captar el significado de las palabras!
 
Je suppose que vous avez "comprendi!"
Pas pleurer
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L'utopie... de la vie Auchan

15 Décembre 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Dans l'article précédent,  je vous avais narré mon incursion dans une très grand magasin.

 Noël  oblige... ou presque! 

Suite à quoi, mon esprit toujours effervescent en était arrivé à phosphorer sans doute un peu trop!

Parce que dans cette gigantesque caverne d'Ali Baba...

J'avais donc imaginé...

Et comme j'aime bien partager, j'en avais fait part à l'enseigne, via l'option "Nous contacter".

Et qu'est-ce que je leur avais proposé?

Ben... Voyez plutôt:

Rappel de votre demande initiale :
Motif d'insatisfaction : Bonjour

Hier, j'étais comme "perdu" dans ce magasin...
L'allée centrale est d'une longueur impressionnante.
Du plafond pendent d'innombrables pancartes censées indiquer ce que chaque rayon contient.
Ouais, j'aimerais savoir combien de clients s'y réfèrent.
Mais, au siècle du « tout communicant » j'aurais plutôt une suggestion à  formuler : et pourquoi monsieur Auchan ne créerait-il pas une « appli» pour smartphone qui servirait de guide aux clients ?
Sur mon écran, je tape : « Chocolats », et j'entends alors une voix qui me dit : « Avancez sur 20 mètres, contournez le rayon des casseroles. Virez à  gauche face au papier hygiénique, puis à  droite? Vous êtes arrivé à destination !»
Ce serait bonnard, non ?

A vous lire.

Bernard Munoz

 

 

Suite à quoi, je viens de recevoir le message suivant:(Copier/coller)

Bonjour Monsieur MUNOZ,
Nous avons pris bonne note de votre remarque certes interessante mais un peu difficile à réaliser. Nous la transmettons à notre centrale toute idée nouvelle pouvant améliorer notre fonctionnement étant la bienvenue 
A très bientôt chez Auchan et sur www.Auchan.fr,
L'équipe DIRECTION
AUCHAN LE MANS 

Répondre à ce message - Poser une autre question 

La vie aux Champs...

La vie aux Champs...

J'ai donc cliqué sur "Répondre à ce message", et j'ai rédigé:

Bonjour

et merci pour votre réponse, qu'il n'était peut-être pas nécessaire de prendre au tout premier degré.

Mais un peu d'humour ne nuit pas au dialogue, n'est-ce pas?

Et puis quand on voit le progrès technologique avancer à grands pas... on peut se prendre à rêver.

Et enfin, de façon tout à fait immodeste () je souris en ajoutant ces lignes:

Les précurseurs sont des gens incompris.

Ou encore:

Les précurseurs ont le tort d'avoir raison... beaucoup trôt tôt.

Qui sait si dans quelque temps on ne verra pas fleurir ma proposition qui s'avère actuellement utopique?

Sur ce, je vous souhaite une très agréable journée!

 

 

Mais, cela m'est revenu tel un boomerang: (copier/coller)

Nous sommes desoles de vous informer que votre message n a pas
pu etre remis a un ou plusieurs de ses destinataires.
Ceci est un message automatique genere par le serveur mwinf5d14.orange.fr.
Merci de ne pas y repondre.

This is the mail system at host mwinf5d14.orange.fr.
I'm sorry to have to inform you that your message could not
be delivered to one or more recipients.

                 The mail system

<noreply@auchan.fr>: host auchan.fr[207.126.147.10] said: 550
5.7.1 Bonne journe x4si6207921wjf.110 - gsmtp
 

Comme quoi, même au siècle du "tout communicant" , ben la communication n'est pas si facile.

Bof...

Dans la mesure où la météo me le permettra, le campagnard que je suis partira faire une virée dans les chemins creux, ce qu'on pourrait également appeler "faire un tour... aux champs"!

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Quand un rat des champs se prend pour le rat des villes…

9 Décembre 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Tranches de vie

En cette période d'avant Noël, c'est fou de voir combien les gens peuvent être atteints de la « fièvre acheteuse ».

Et je n'y échappe pas !

 

Du fond de ma campagne, il m'arrive d'être contraint de quitter mes champs pour aller vers la ville, là où je serai en mesure de passer commande au bonhomme Noël afin de répondre aux lettres qu'il a reçues.

Hier, je suis donc parti en compagnie de mon épouse vers une enseigne qui prône la vie « Auchan ». Normal, pour un rat des champs !

Je dois dire que j'ai été agréablement surpris par le peu de monde (relatif) croisé dans les allées…

 

Quand un rat des champs se prend pour le rat des villes…

Et à chaque fois que je l'ai pu, je me suis installé sur un des bancs présents dans la galerie marchande… observant les gens qui passent, attendant patiemment que ma « mère Noël » visite les nombreuses boutiques de cette caverne d'Ali Baba.

 

Pour m'entendre un fois interpeller :

« Pardon monsieur, où sont les toilettes dans ce coin ? »

Et moi de répondre malicieusement:

« Pour le petit coin vous voulez dire? C'est sur juste en face de vous. »

Mais je peux comprendre ce visiteur, noyé par le flot de pancartes dont l'abondance brouille la vue au point qu'aucune d'elles ne soit « visible ».

 

Ou bien, alors que j'étais assis sur un autre banc :

« Pardon, monsieur, le sac sur votre gauche, il est à vous ?

- Heu, non. Pourquoi ?…

- Parce que ma femme a oublié le sien, et on le cherche partout ! »

Vérification faite, c'était bien l'objet convoité… et fort heureusement, il renfermait la totalité de son contenu initial.

L'épouse arrive, fort essoufflée, se rend compte immédiatement  qu'on a retrouvé son petit trésor, et dit :

« Je viens de croiser une dame qui avait le même sac, et je lui ai demandé où elle l'avait trouvé… J'ai cru comprendre que je l'avais un peu froissée. Mais Ouf ! Merci monsieur d'avoir surveillé notre sac."

Ben, à vrai dire, ma chère dame, je ne l'avais même pas remarqué ! 

 

J'ai également eu tout loisir d'observer les gens qu'attiraient des sortes de bornes interactives, qui proposaient de jouer… et gagner des lots.

Mais auparavant, il fallait entrer son nom, son adresse, son mail et son N° de téléphone.

Ah, la belle trouvaille bien lucrative, qui permet de se constituer à très bon compte un joli fichier de clients potentiels qu'on pourra relancer via le Net ou le téléphone.

Fichier que l'on pourra également revendre à d'autres organismes intéressés.

Busines is busines !

Et moi dans tout ça ? Ben... j'ai pas jugé utile de « jouer ».

 

Quand un rat des champs se prend pour le rat des villes…

Quand enfin nous sommes entrés dans le magasin-titre…

 

Et là, sitôt les « portiques » franchis, j'ai éprouvé comme un malaise.

L'allée centrale est d'une longueur impressionnante.

(Entre la porte Nord et la porte Sud de la galerie marchande, Google Earth donne 352 mètres...)

Du plafond pendent d'innombrables pancartes censées indiquer ce que chaque rayon contient.

Ouais, j'aimerais savoir combien de clients s'y réfèrent.

Mais, au siècle du « tout communicant » j'aurais plutôt une suggestion à formuler : et pourquoi monsieur Auchan ne créerait-il pas une « appli » pour smartphone qui servirait de guide aux clients ?

Sur mon écran, je tape : « Chocolats », et j'entends alors une voix qui me dit : « Avancez sur 20 mètres, contournez le rayon des casseroles. Virez à gauche face au papier hygiénique, puis à droite… Vous êtes arrivé à destination ! »

On pourrait même envisager que chaque chariot soit muni d'un écran et qu'une flèche vous indique le moment opportun pour tourner, jusqu'au "Vous êtes arrivé à destination!

Ce serait bonnard, non ?

 

Bref, j'ai poussé le chariot… avancé, reculé, tourné à droite, tourné à gauche...

 

Quand un rat des champs se prend pour le rat des villes…

 

Et j'étais comme dans un auto-cuiseur : pressuré, pressurisé, oppressé… N'ayant qu'une hâte : sortir !

 

La pression monte!

La pression monte!

Quand l'heure de la délivrance a fini par sonner.

J'ai alors remonté la galerie marchande, où j'ai croisé le père Noël en compagnie de son fidèle renne.

Tous les deux gonflés à bloc !

Quand un rat des champs se prend pour le rat des villes…

En me disant tout bas :

« Dans le temps, les commerces s'installaient au plus près de leur clientèle potentielle.

Maintenant, afin d'effectuer leurs achats, ce sont les clients qui font le déplacement vers les commerces situés dans des conglomérats à l'extérieur des villes.

Et il est même des personnes pour s'étonner que le centre des villes devienne un désert commercial…

Allons donc ! »

 

C'est à cet instant précis que du fond d'une boutique, j'ai vu une dame faire coucou à un passant. Elle a traversé ses rayons, et au moment de franchir les portiques, s'est consciencieusement pliée afin de passer inaperçue au regard des capteurs qui comptabilisent le taux d'entrée et de sortie.

Je rappelle que ce « mouchard » est là pour  faire un ratio par rapport aux achats effectués.

La dame a bisouillé la personne rencontrée, a papoté quelque peu… et tout aussi souplement qu'elle l'avait fait pour sortir incognito, elle a de nouveau courbé l'échine pour retrouver sa place de vendeuse.

En guise de soumission?

Ah... la belle époque que nous vivons !

 

Je me suis ensuite dirigé vers la sortie, la fort bien nommée « Porte des Chimères ! »*

 

Quand un rat des champs se prend pour le rat des villes…

Et puis sur le tourniquet qui donne le tournis, ce dernier message :

A bientôt !


 

Heu… je crains fort que ce ne soit pas avant l'année prochaine quand même…

Parce que le rat « Auchan » des vrais champs que je suis ne souhaite guère rendre visite aux rats des villes… ou de leurs zones commerciales !

Et malgré la fatigue engendrée par ce brouhaha, j'avais encore le loisir de me livrer à une dernière boutade :

Moi qui étais crevé, usé, éreinté… je n'avais absolument pas l'intention de mourir... Auchan d'honneur !


 

Quand un rat des champs se prend pour le rat des villes…

*Dans la mythologie grecque, la chimère est une créature fantastique malfaisante. Elle est généralement décrite comme un hybride avec une tête de lion, un corps (et une autre tête) de chèvre, et une queue de serpent.

Fille de Typhon et d'Échidna, elle ravageait la région de Lycie (en Asie mineure), quand le héros Bellérophon reçut du roi Iobatès l'ordre de la tuer. Il y parvint en chevauchant le cheval ailé Pégase.

La symbolique de la chimère est vaste et son nom a été repris pour désigner, dans un sens étendu, toutes les créatures composites possédant les attributs de plusieurs animaux ainsi que les rêves ou les fantasmes et les utopies impossibles.

 

 

 

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Taranis et Google Earth

6 Décembre 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Modélisme

Je vous ai déjà parlé des multiples facettes de cet émetteur  Taranis.

 

Et de sa capacité à enregistrer un vol, si le modèle est équipé d'un capteur GPS.

http://bernardino.over-blog.net/2014/08/emetteur-taranis-frsky.html

 

C'était le cas aujourdh'ui avec mon Solius.

 

De retour à la maison, j'ai donc ouvert le logiciel OpenTxCompanion. A partir de la carte microSD contenue dans l'émetteur, j'ai téléchargé le log du jour (ainsi se nomme le fichier contenant les paramètres du vol) 

 

Ce qui, après avoir sélectionné tous les points,  m'a permis d'obtenir:

Taranis et Google Earth
Taranis et Google Earth

J'ai ensuite cliqué en bas à gauche sur l'icone Google Earth, et une autre page s'est ouverte, affichant le tracé du vol, avec le point de décollage indiqué par la croix rouge:

Taranis et Google Earth

Et puis... alors que le pointeur de la souris se trouvait sur le tracé orange, j'ai effectué tout à fait par hasard  un clic  droit.

Pour voir apparaître un menu déroulant.

Taranis et Google Earth

J'ai alors fait un Clic gauche sur "Afficher le profil d'élévation"... pour voir.

Et un bandeau s'est finalement affiché au bas de l'écran:

Taranis et Google Earth

Où j'ai pu découvrir avec grande satisfaction tout un tas de paramètres, dont la vitesse instantanée.

Il suffit ensuite de promener le curseur de la souris pour obtenir les détails à un moment précis du vol.

J'en étais à 40 minutes et 26 secondes de vol

J'en étais à 40 minutes et 26 secondes de vol

Temps de vol écoulé, vitesse instantanée, pente en pourcentage, distance parcourue, altitude max...

Bref, tout un tas de réponses à certaines questions que me posent les spectateurs, dont celle qui me revient souvent:

"A quelle vitesse ça vole vos engins?"

 

Je peux maintenant dire que mon Solius a fait une pointe de presque 90 km/h...

Modeste, sans doute... mais...

 

Et alors?

Certains d'entre vous vont sourire face à "ma découverte"... en se disant: "Ben ça fait un bon moment que je savais  tout ça..."

Mais pour ma part, je n'avais pas encore trouvé cette combine sur le Net.

 

Reste que sur un vol ayant duré environ 45 minutes, mon modèle a parcouru une distance de 12.8km

Ce qui équivaut à une vitesse moyenne de 17km/h... si les chiffres enregistrés par le GPS et renvoyés par Google Earth s'avèrent aussi fiables que possible!

Et là... je ne saurais être affirmatif...

 

Bons vols à tous!

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PS:  Si vous lisez le premier commentaire qui suit, vous vous demanderez sans doute à quoi fait référence Philippe.

Or donc, quelqu'un m'a fait remarquer que:

Définir une vitesse en fonction d'un positionnement incertain relève de la foi religieuse.

Ce à quoi j'ai répondu:

Je t'invite donc à relire un passage de ma prose qui dit:

"...si les chiffres enregistrés par le GPS et renvoyés par Google Earth s'avèrent aussi fiables que possible!

Et là... je ne saurais être affirmatif..."

Il est donc évident que je n'ai pas la foi du charbonnier.

Il me semblait de ce fait que chacun pouvait savoir où se situait ma foi....  qui n'a cependant rien d'une foi religieuse!

Et pour sourire un peu, cette phrase:

"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"  

D'un certain François Rabelais, religieux atypique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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De l'homo erectus à l'homo connectus ?

3 Décembre 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

A chaque fois que mon esprit n'est plus accaparé par des tâches bassement matérielles, une info parue les jours passés dans les médias n'a cessé de me trotter par la tête.

Et je me suis souvenu,

Le Lycée, la classe de Sciences Expérimentales, les cours de philo.

On nous posait un problème, on en débattait... oralement.

Le prof apportait les connaissances nécessaires en faisant référence à Platon, Diogène, Aristote…

Et ensuite ?

Ben il nous dictait une phrase, la ponctuant de la traditionnelle formule :

« C'est le sujet de votre nouvelle dissertation. Copies à me rendre pour le ... »

Quelques jours plus tard, il relevait les copies, leur accordait une note. Il évaluait...

Tout comme le fait la personne chargée d'un examen,  pouvant  être à l'origine du précieux sésame... ou du recalage!

Le Certificat d'Etudes de ma mère

Le Certificat d'Etudes de ma mère

J'avais en horreur  ces dissertations…

Mais aujourd'hui, je me suis imposé le sujet à moi-même ! Curieux, n'est-ce pas ?

 

« Ne plus apprendre à écrire avec un stylo, mais avec un clavier. En Finlande, dès la rentrée 2016, l’écriture cursive (dite aussi "en attaché", à l'aide d'un crayon ou d'un stylo) ne sera plus enseignée aux élèves du primaire. Les cours d’écriture seront remplacés par de la dactylographie, discipline jugée plus utile.

Développez.»

 

Je ne vais certes pas me livrer au schéma classique de la dissert'.

Mais cette info m'interpelle et bouscule carrément mes mécanismes de pensée.

Moi, qui ai passé une bonne partie de ma vie dans des classes… élève, puis instit'.

Moi qui ai maudit le porte-plume agressif aux doigts du gamin que j'étais en raison de sa base métallique.

Moi qui ai enseigné à des enfants de CP comment calligraphier aussi proprement que possible.

Douce encre violette...

Douce encre violette...

Moi qui, enfin, ai découvert les bienfaits du traitement de texte…

 

Ben moi, je m'interroge.

 

Au nom de quels principes va-t-on zigouiller l'écriture manuscrite à l'école primaire?

Parce que c'est du temps « perdu » dans les apprentissages fondamentaux?

Parce que cela représente une contrainte tant au niveau des enseignants que des élèves ?

Parce que… c'est ringard d'écrire à la main ?

Alors, vive le modernisme!

Se profile pourtant au-dessus de nos têtes une véritable épée de Damoclès, qui ne tient que par un minuscule fil...

Un fil électrique.

 

Que deviendrait en effet notre société si tout à coup l'électricité venait à manquer ?

Plus d'ordinateurs, plus de tablettes, plus de smartphones…

Plus de paiements bancaires par carte bleue…

Plus d'ascenseurs...

Plus de soins dans les hôpitaux...

Plus rien !

De l'homo erectus à l'homo connectus ?

Vous comprenez dès lors que l'homme déconnecté de sa perfusion informatique serait devenu carrément infirme, impotent, moribond!

 

Et puis, ne plus noter furtivement une adresse, un N° de téléphone…

N'envoyer des condoléances ou une carte d'anniversaire que par message virtuel…

Ne plus être en mesure d'écrire à la main sur le sable de la plage ou sur un morceau de papier :

« Je t'aime »... « Gros bisous »...

 

Non merci, c'est pas pour moi !

 

 

Mais suite à cette info, j'ai parcouru de nombreuses pages… sur le Net (ben oui, faut quand même vivre avec son temps!)

 

Pour apprendre qu'aux USA les dirigeants des grandes entreprises informatiques envoient leurs enfants dans des écoles… traditionnelles !

 

Où même si on utilise un génial tableau interactif,  on apprendrait encore à écrire avec la main, où on enseignerait encore le calcul mental, où on demanderait encore aux élèves d'apprendre des textes, des poésies…

Curieux, non ?

 

Loin de moi pourtant l'idée de me caler sur des pratiques pédagogiques ancestrales. Je pense que mes anciens élèves pourraient témoigner sur le sujet…

Deux témoignages "manuscrits" réalisés par mes élèves de CM2... avec humour!
Deux témoignages "manuscrits" réalisés par mes élèves de CM2... avec humour!

Deux témoignages "manuscrits" réalisés par mes élèves de CM2... avec humour!

Par ailleurs, je ne suis pas le dernier, loin s'en faut, à utiliser les nouveaux moyens « branchés », « connectés »....

 

Mais je me dis : « Jusqu'où  faut-il ne pas aller ? »

 

Si je pouvais donc me permettre de donner un conseil à ceux qui sont chargés de prendre des décisions à la place du bon peuple…

Si je pouvais dire à ces gens qui ont reçu mandat de nous représenter…

 

J'aurais envie de leur dire :

« Hâtez-vous… mais lentement »

Dans une société où priment l'immédiateté, le « tout-de-suite », le « sur-le-champ », le « dare-dare »

Ayez la sagesse de prendre  votre temps.

 

Laissez les Finlandais et autres Etas-Uniens expérimenter leurs méthodes pédagogiques ainsi que leurs contenus.

J'ai encore en mémoire la réforme des maths modernes, ou l'apprentissage de la lecture par la méthode globale… dont on a constaté au bout de très peu de temps les ravages que cela pouvait entraîner.

 

Tout comme pour mon prof de philosophie, il sera toujours temps d'évaluer les « bienfaits(?) » consécutifs à la suppression de l'écriture cursive à l'école primaire.

A moins qu'il n'y ait une volonté réelle ou inconsciente de nous faire gentiment passer du stade homo erectus à celui d'homo connectus…

De l'homo erectus à l'homo connectus ?

Mais ceci est une autre histoire !

Qui demanderait de nombreux développements sur ce que représente la trace laissée par l'Homme tout au long de l'Histoire,

Qui demanderait de savantes études quant à l'usage de la main et la fabrication des outils qui n'en sont que ses prolongements… intellectuels!

 

Moi, je veux bien être un homo erectus, de temps à autre connectus…

Mais surtout pas rien qu'un homo connectus !

 

J'ai pas un disque dur à la place du cerveau. (Même s'il s'agirait d'un SSD!)

Et encore moins un micro-processeur quad core  ( donc à 4 coeurs)  bardé de barrettes de RAM à la place de mon seul et unique coeur…

 

 

PS : précisons que  si ce texte a été rédigé sur ordinateur, il convient tout de même que je vous rassure: 

 

Je sais encore me servir d'un outil 

 

 

ancestral qu'on appelle le crayon. 

 

 

 

Autre témoignage de mes élèves, où figurent en bonne place côte à côte un des ordinateurs de l'école et un crayon!.  Avec quelques autres objets qui scellaient notre complicité. C'était dans le temps, en 1998... au siècle dernier! Au temps des dinosaures!!!

Autre témoignage de mes élèves, où figurent en bonne place côte à côte un des ordinateurs de l'école et un crayon!. Avec quelques autres objets qui scellaient notre complicité. C'était dans le temps, en 1998... au siècle dernier! Au temps des dinosaures!!!

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Bien voir... et être vu! Crotte alors!

29 Novembre 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Vous savez toutes et tous à quel point j'aime arpenter les chemins de notre bocage.

A pied ou à VTT.

Lorsque je suis un point moins courageux, je fais une courte marche dans mon petit village.

Et ce matin, j'ai entrepris de filer vers l'ouest, direction Carrefour Contact...

Mais vous savez aussi sans doute que j'ai toujours l'oeil qui traîne...

"Bien voir!"

A ce propos, sur l'avenue de Normandie, je suis tombé face à un panneau publicitaire qui...

Mais voyez plutôt:

Bien voir... et être vu!  Crotte alors!
Bien voir... et être vu!  Crotte alors!

Bien voir et être vu!

Notre sécurité passe par là...

 

Mais là où est placé le panneau, et avec son papier quelque peu bouchonné, il me semble difficile d'en tirer profit.

 

BIEN VOIR, c'est une chose.

ETRE VU, c'en est une autre.

Mais ne dénigrons pas cette campagne d'information en direction des usagers de la route.

 

Je continue ma virée, et je passe par le plan d'eau.

Là, je constate que la remise en état des berges semble terminée.

Et toujours méditant sur la pertinence de bien voir et être vu... mon regard tombe sur...

 

 

Une magnifique crotte de chien!

Une magnifique crotte de chien!

Bien fraîche, presque encore fumante.

Ce genre de rencontre a le don de me foutre en pétard!

Tolèrerait-on qu'un être humain dépose ses excréments là où bon lui semble???

Et pourquoi l'accepter d'un animal?

 

Bref, j'ai pesté... et j'ai poursuivi ma marche, en faisant bien attention où je mettais les pieds.

 

Et puis après avoir traversé le bourg,  j'ai attaqué la légère grimpette qui caractérise la rue de Oy-Mittelberg.

Mais tout en regardant autour de moi  le plus attentivement possible afin de ne pas effectuer une rencontre trop "glissante", j'ai fini par m'arrêter devant quelques trémières.

Jolies trémières qui ont donné une seconde floraison.

 

Bien voir... et être vu!  Crotte alors!
Bien voir... et être vu!  Crotte alors!

C'est alors qu'en contemplant ces fleurs gracieuses, je me suis dit qu'il serait préférable que les possesseurs de canidés sèment des graines de trémières.

Ce serait nettement mieux que des crottes de chien!!!

 

Pas vrai?

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PS1: je voudrais juste signaler que je rencontre parfois des propriétaires d'animaux qui ont la délicatesse de se promener avec un sac plastique afin d'éliminer toutes traces gênantes pour autrui.

Qu'ils en soient  remerciés et félicités!

 

 

Bien voir... et être vu!  Crotte alors!

PS2: Arrêté municipal ville de Royan (extraits)

Des sacs pour ramasser les déjections canines sont mis, gratuitement, à votre disposition à l'accueil de l'Hôtel de Ville, à l'office du tourisme à l'annexe de la poste du Parc.

Par ailleurs, 47 "toutounet" (distributeurs gratuits de sacs), ont été installées en différents endroits de la ville :

Garder nos rues et nos trottoirs propres, c’est non seulement respecter autrui mais aussi participer à l’image de notre ville. N’oublions pas que l’entretien et le nettoyage de nos rues et trottoirs a un coût et que celui-ci est acquitté par le contribuable.

Enfin, la Ville de Royan rappelle que par un arrêté en date du 25 avril 2002 tout contrevenant s’expose à une amende.

Article I : il est fait obligation aux personnes accompagnées d’un chien de procéder immédiatement, par tout moyen approprié, au ramassage des déjections que cet animal abandonne sur toute partie de la voie publique y compris dans les caniveaux ainsi que dans les squares, parcs, jardins et espaces publics.

Article II : Monsieur le Directeur Général des Services de la Mairie, Monsieur le Commissaire de Police, Monsieur le Commandant de Gendarmerie et Tous Agents de la Force Publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.

 

PS3:   Arrêté Ville de Paris:

http://www.paris.fr/pratique/proprete-des-rues/proprete-canine/p1301

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Soleil d'automne, où es-tu?

26 Novembre 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale, #Tranches de vie

Après avoir connu un septembre et un octobre plutôt favorables, nous abordions novembre avec des conditions nettement moins clémentes.

Il suffisait de constater mes statistiques sur Endomondo pour voir à quel point j'avais pu me montrer paresseux.

La faute au temps gris, à la pluie... et sans doute aussi à un certain manque de motivation de ma part.

Mais dis-moi, soleil, où es-tu?

Il s'avère tout de même que cet après-midi, j'ai fini par enfourcher mon VTT électrique afin de voir si je n'avais pas tout à fait perdu l'usage de mes jambes.

Mais de gros nuages d'un gris presque noir traînaient lourdement en raclant l'horizon, rendant l'atmosphère peu sereine...

Dans de telles conditions, à quoi bon prendre l'appareil photo?

Dans la montée  vers Champgnêteux, les phares des voitures lançaient une lumière blafarde.

Mon éclairage à LED était là -en principe- pour que les conducteurs me voient...

Puis direction Hambers, Le Tay.

Ensuite à droite, vers la Guinebaudière...

Au carrefour, je prends tout droit, Grazay.

Par places m'arrivent des odeurs de bois brûlé... douces senteurs émanant des cheminées avec des nuances diverses.

Sauf à un endroit, où je me suis fait carrément agresser par l'âcreté de matières plastiques qu'on cramait!

Direction Jublains, via la charmante Chapelle de Doucé...

Et petit à petit... je rêve?

Mais non! Le soleil a dû entendre ma complainte.

Les nuages daignent peu à peu m'offrir quelques petits arpents de ciel bleu.

Lentement, timidement...

Jusqu'à ce que le paysage qui me semblait atrocement lugubre prenne des tons chauds.

Des couleurs tentantes, de celles qui me font stopper pour effectuer quelques clichés.

Sans numérique, ce sera donc mon smartphone qui sera mis à contribution...

 

 

 

Soleil d'automne, où es-tu?
Soleil d'automne, où es-tu?
Soleil d'automne, où es-tu?

Quelques kilomètres...

Et le soleil se montre encore un peu plus vaillant.

Autres clichés sur le bord de la route.

 

Soleil d'automne, où es-tu?
Soleil d'automne, où es-tu?

J'arrive au petit pont du Consent.

C'est un chêne majestueux qui m'offre l'occasion d'effectuer une autre pause...

Soleil d'automne, où es-tu?
Soleil d'automne, où es-tu?

Et puis soudain, je prends un flash dans les yeux!

J'ai le soleil pile derrière moi, et il tape comme un malade sur mon rétroviseur!

Soleil d'automne, où es-tu?

J'enfourche à nouveau mon fier coursier, et dans la grimpette menant au moulin de Lingé, mes narines sont tentées soit par les relents de fumier, soit par l'odeur aigrelette des choux du champ voisin...

J'arrive à Hambers.

La quiétude du plan d'eau est troublée par les rugissements d'une tronçonneuse.

Une halte pour se désaltérer, et je file maintenant vers Bais.

Sur ma droite, j'aperçois la masse du Montaigu qui s'obscurcit à nouveau.

Soleil d'automne, où es-tu?
Soleil d'automne, où es-tu?

Passage devant le château de Montesson, toujours aussi majestueux...

Soleil d'automne, où es-tu?

Et retour à la maison...

Pour assister à un magnifique feu d'artifice.

 

 

Soleil d'automne, où es-tu?
Soleil d'automne, où es-tu?

Comme quoi, contrairement à ce que j'avais pu craindre, le soleil est toujours là!

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