Que d'E-motion!
Faut que je vous raconte !
Ce matin, j'enfourche mon petit vélo électrifié en direction de… et puis en cours de route, j'avise une pancarte « Route des Gazelles ». Et comme ça me plaît bien… je me dis : « Allons-y ! »
Mais ça monte plutôt raide.
Je parviens à un carrefour où l'on peut lire : « Route forestière interdite à tous véhicules »
Bof… allons-y quand même.
A ma droite, un ruisseau distille son gentil babil en sautillant sur les cailloux.
L'odeur des pins sciés côtoie agréablement celle des feuillus.
Je pédale quasiment toujours à l'ombre, mais qu'est-ce que ça monte !!!
Je vais d'ailleurs perdre la première barre de la batterie après avoir parcouru moins de 6km…
Cela ne m'était jamais arrivé !!!
(Dans l'après-midi, un petit détour vers Endomondo me permettra de comprendre que j'ai avalé 450 mètres de dénivelé en un peu plus de 6 km… soit une pente moyenne d'environ 7%!)
Je parviens enfin au col de la Molède, où je rencontre un couple de Vététistes charmants…
Avec lequel j'échange quelques propos.
La dame suggère de me prendre en photo.
Et je plonge ensuite dans la descente vers Albepierre. Avec des pentes à plus de 10 %.
Ayant rattrapé la route goudronnée, je savoure mon plaisir.
Puis je bifurque à droite afin de regagner la chapelle de Bredons par le sentier de randonnée qui surplombe la vallée de l'Alagnon.
Caillouteux à souhait… sourceux à la moindre occasion…
Gare à la chute !
La fontaine de Bredons est atteinte... et hop, à gauche pour une folle glissade sur la route bitumée qui me conduira au camping.
Où Annie m'accueille avec un grand :
« Alors, c'était comment ?
- Ben je crois que même avec l'assistance électrique, je n'en ai jamais tant bavé.
- Des photos ?
- Ouais, j'vais te montrer..»
Mais, mais... où est l'appareil photo ?
C'est alors que je comprends le scénario : avec les cahots du sentier avant la fontaine, il a dû en profiter pour sortir de sa sacoche.
Vite je saute dans la voiture… Je croise des marcheurs, à qui je demande si par hasard..
Non, ils n'ont rien vu.
On change alors de stratégie : je remets mon VTT sur le porte-vélo, et Annie m'accompagne jusqu' à l'entrée du sentier…
Et je repars à VTT vers la fontaine… En très légère descente
Je scrute..
Un km… rien
Deux km… toujours rien..
Et tout à coup, ben en vue sur le sol… que vois-je gisant dans l'herbe au milieu du sentier ?
Mon appareil photo !
Je le relève délicatement, et je l'allume : il fonctionne.
Je veux téléphoner ma joie… mais je n'ai pas de réseau...
Je reprends alors le chemin à l'envers, et je ne mégote pas sur l'assistance.
Puis, à la faveur du dernier virage, j'aperçois mon épouse qui a, elle aussi, tenté de me téléphoner.
Du plus loin que je la vois, je brandis la canne selfie à laquelle était accroché mon numérique.
Elle comprend alors que l'opération a été menée avec succès !!!
Tout est bien qui finit bien…
Mais… Après avoir déjà connu de belles émotions à Châtillon en Diois, où j'avais perdu mon numérique, que j'avais miraculeusement récupéré, que va-t-il m'arriver encore maintenant ?
Jamais deux sans trois !
Les joies du camping
La pratique du camping réserve parfois de bien cocasses situations.
Scène 1 :
Dans une douche j'entends un gamin qui beugle :
« J'aime pas la douche ! »
Et son père de lui répondre :
« Mais si tu te laves pas, tu vas être sale…
- J'm'en fiche d'êt' sale… J'aime pas la douche… »
Le tout émis au travers de profonds sanglots…
Et le gosse d'ajouter :
« J'préfère quand c'est maman qui me fait des câlins…
- Ouais, mais si tu te laves pas, maman trouvera que tu sens mauvais… et elle aura pas envie de te faire des câlins !
- M'en fous... j'aime pas la douche ! »
Scène 2 :
J'entre dans le local où l'on fait la vaisselle.
Un homme sifflote joyeusement tout en tournicotant son éponge sur le cul d'une casserole qui semble avoir déjà bien vécu.
Je lance un « bonsoir » convaincu.
Le mec ne répond pas et continue de torcher sa casserole.
Arrive son épouse.
Il s'adresse alors à elle :
« Tiens, tu peux récupérer la cocotte... »
Il se remet à siffloter.
Et moi, dans tout ça ?
Ben j'entame gaillardement le sifflotement de l'Internationale. (C'est la luuuutte finaaaaale... »)
Et subitement, mon voisin de merle cesse son tour de chant !
Scène 3 :
Dans la mesure où le vent est tombé, je sors mon Dream Surfer pour lui faire effectuer son traditionnel vol du soir.
Faut dire que j'ai juste à côté de mon emplacement une zone bitumée, idéale pour réaliser de jolis atterrissages.
S'approche une dame d'âge mûr, vêtue d'un pull rose flashy du plus bel effet(?) ; elle me lance en rigolant :
« Alors, on est retombé en enfance ? »
Encore une qui se croit intéressante!
J'y suis pourtant habitué… Mais ce genre de propos a toujours le don de m'agacer.
Et moi, dans tout ça ?
« Ah, là, ma p'tite dame, vous commettez une première erreur…
- Euh... pourquoi ?
- Ben, faut savoir que l'enfance, je ne l'ai jamais quittée… Et toc !
Et si tant est que -pour ma part- je sois retombé en enfance comme vous le dites, je ne pense pas que ce soit pire que d'être entré prématurément en sénescence, si vous voyez ce que je veux dire ! »
La p'tite dame a piqué son fard, et s'est tirée pour se calfeutrer dans son fourgon camping-car décoré comme un fourgon mortuaire.
Mais si, mais… Tout noir avec des vitres teintées en noir.
Un fourgon sans doute issu de chez Leclerc Pompes Funèbres…
Fin de l'acte 1
La suite ?
Dans un prochain numéro peut-être ?
Frelon asiatique... pique... pique...
Lundi soir, mon téléphone sonne:
"Dis-moi Bernard, si tu veux observer des frelons asiatiques de près, tu viens voir sous mon cabanon de jardin... Le nid fait actuellement la taille d'un gros pamplemousse.
- Ok à demain matin!"
Ce mardi, me voici donc parti par un dédale de petits chemins qui serpentent au milieu de jardinets.
Moi qui suis Baidicéens depuis un bon nombre d'années, je n'avais jamais exploré ce coin!
Etonnant, non?
Et en compagnie de mon "informateur", je découvre...
"Approche si tu veux..." que me propose mon comparse...
"Heu, moi, j'préfère jouer du zoom...
- Attends, je vais secouer le bidule avec un manche, ça va les faire sortir!"
Ben ça les a fait sortir en effet...
Et tout ce petit monde de vouzouner... jusqu'à ce que j'entende:
"Ah la vache, y'en a un qui m'a piqué à la paupière!"
De fait, on aperçoit un petit point rouge... mais ça ne gonfle pas.
C'est alors que mon compagnon ajoute:
"J'avais l'intention de les zigouiller, mais là, ça va pas être long!!!"
Pour ma part, j'ai quitté prudemment les lieux, et toujours muni de mon appareil numérique, j'ai emprunté la rue Oy-Mittelberg, où j'ai eu tout loisir de m'approcher des trémières... et de leurs occupants... sans prendre le moindre risque.
Parce que les frelons, qu'ils soient asiatiques ou non, moi, j'aime pas très!!!
Chacun ses goûts, n'est-ce pas?
PS: en cours de journée, je me suis préoccupé de la santé de "mon piqué".
M'apprenant qu'il avait dû consulter le médecin parce que le pourtour de l'oeil avait beaucoup gonflé... on lui a prescrit un traitement à base de cortisone...
Plusieurs heures après la piqûre, la douleur ressentie était "non négligeable"... voire importante.
Comme quoi... Il convient de se méfier de ces bestioles!!!
On a volé Internet!
"Bernard?"
- RRRRR...
- T'as l'poste?
- Tu dis?
- J'te d'mande si t'as l'poste...
- Non... et j'dormais bien...
- Ben mets-toi le casque sur les oreilles..
- Et pourquoi?
- Tu te rends compte, on a volé Internet!
- Mais on peut pas voler Internet!
- Si, si, ils le disent dans la radio..."
Et moi, faisant un effort considérable pour lever une paupière, j'aperçois les digits du réveil qui indiquent... 4h22
"Ouais , on verra ça demain matin...
- Mais tu te rends compte, on décrit des trucs... c'est pas possible!"
J'ai donc mis le casque audio sur les oreilles, j'ai chopé France Inter, et en effet, on décrivait un monde apocalyptique.
Avec des reportages "en direct".
Changeons de station, pour voir.
Ben aucune ne faisait état d'un tel cataclysme.
J'ai tourné le dos, j'ai laissé retomber ma paupière, et je me suis rendormi.
Mais au matin, un doute subsistait toutefois dans ma cervelle encore embrumée.
J'ai donc allumé mon PC... et là, devant mes yeux presque émerveillés, j'ai retrouvé Internet.
Avec toute sa magie!
C'est qu'on avait sans doute eu le temps de réparer "la toile" durant la nuit...
J'avais cependant une petite idée derrière la tête, car je sais que sur France Inter, on diffuse parfois aussi des émissions de "Science fiction"...
Et en consultant les programmes...
Ben voilà... il était là, le "canular".
C'est alors que je me suis aussi souvenu.
L'émission d'Orson Wells...
Et la panique que cela engendra.
http://www.wat.tv/video/canular-orson-welles-sur-martiens-1dsox_2exyh_.html
Si vous souhaitez écouter l'émission qui a quelque peu affolé mon épouse:
http://www.franceinter.fr/emission-cherie-jai-reboote-le-shaker
Mais essayez quand même d'imaginer qu'un jour Internet puisse devenir inopérant...
Brrrr!
Je n'ose même pas y penser...
I will survive...
Juste dans l'axe des pattes de devant, que voyez-vous?
Quelques trognons, n'est-ce pas?
Ben, il y a encore quelques minutes se dressaient là 3 ou 4 fières hampes de trémières.
Vous me direz: "Mais quelle idée de pousser à cet endroit si accidentogène pour une fleur?"
J'en sais fichtrement rien...
Quand je pense à d'aucun(e)s qui ne parviennent pas à en faire pousser sur leur terrain.
Bref, la bestiole a bouffé la feuille, l'argent de la feuille et la trémière qui va avec.
Amen!
Le texte dont vous venez de prendre connaissance figurait dans un mail que j'avais adressé en privé à quelques-uns de mes correspondants habituels... il y a quelques jours.
Mais, non contentes d'avoir décapité mes trémières, les bestioles sont revenues une nouvelle fois à la charge quelques jours plus tard, pour ne rien laisser du tout de la cépée du haut... et ratatiner un tout petit peu plus bas ce qui témoignait encore du carnage précédent.
Quelques jours s'écoulent encore...
Et ce matin, que vois-je?
Tout au bout d'un manchon décharné, une timide fleur rose, unique rescapée du massacre.
Ben faut avoir envie de vivre!!!
Non, c'est même pas avoir envie de vivre, c'est montrer sa volonté de survivre.
D'où mon titre: I will survive!
Mais pour combien de temps encore?
https://www.youtube.com/watch?v=PNDl41HfvxI
Ah.... Si je pouvais faire en sorte de sauver cette fleur...
/https%3A%2F%2Fwww.paroles-musique.com%2Fartiste%2Fphoto%2Fg%2Fgloria_gaynor-2671.jpg)
Traduction Gloria Gaynor I Will Survive lyrics - traductions musique
Traduction de I Will Survive - Gloria Gaynor Visiteurs (Jour/Sem/Mois)3 - 14 - 447 Fiche traduction I Will Survive Gloria Gaynor lyrics Langue : Réseaux : Autres traductions de Gloria Gaynor #1 par
http://www.paroles-musique.com/traduction-Gloria_Gaynor-I_Will_Survive-lyrics,t25115
Epilogue...
Il était une trémière...re..
Et ron et ron petit patapon
Il était une trémière...re...
Qui finit dans l' bedon don don
Qui finit dans l'bedon
Et en tendant l'oreille, on pouvait entendre près du bedon, une petite voix étranglée qui disait:
Badineries florales et butineries...
Je suis allé faire évoluer un de mes planeurs sur la butte de la Roche.
Vent de Sud à Sud-Ouest, chaleur importante, au point que les jeunes bovidés qui viennent d'habitude systématiquement à ma rencontre sont restés planqués à l'ombre d'une haie.
Et au moment de ranger mon modèle dans le coffre...
Un insecte butine sur une fleur de chardon
Je sors mon smartphone que je colle au ras, afin d'obtenir le plus gros plan possible...
Et voilà ce que ça donne:
Et comme il y avait d'autres fleurs sauvages juste à côté, je vous propose une deuxième séquence:
Les épouvantails de Saint Thomas de Courceriers
Saint Thomas de Courceriers? Vous connaissez?
Je vous pardonne de ne pas le connaître, mais à l'approche de l'été, ce village du Nord-Est mayennais voit naître de bien curieux personnages.
Que l'on trouve dans le bourg...
Mais également le long d'un parcours fléché...
Chaque personnage est affublé d'un numéro... et lors de ma visite ce 21 juin, j'ai répertorié presque un soixantaine "d'épouvantails".
Le théme choisi pour cette saison 2015 était la musique.
On a donc pu voir nombre de trompettistes ou de violonistes.
Mais également un chef d'orchestre... une danseuse...une gitane..
Et quantité de guitaristes.
La suite en images ici:
Comptez toutefois sur une distance d'environ 5 km si vous voulez faire le tour de tous les personnages.
Bonne balade!
Dans le même esprit, il y a quelques années à Villeneuve les Maguelone, un parcours pédestre ou cycliste, avec des "épouvantails animés", certains par le vent, d'autres par les visiteurs eux-mêmes... qui, en actionnant une manivelle ou tout autre mécanisme, mettaient en route de la musique, remplissaient une chasse d'eau...
J'en pique pour la Nature
J'en "pique" pour la Nature... c'est le moins qu'on puisse dire.
Mais attendez un peu, vous comprendrez pourquoi j'aime aussi jouer avec les mots.
Lundi 15 juin, je ne suis guère courageux. Ouais, appelez ça une crise de motivation si vous le voulez, mais depuis un certain temps, chaque jour ... je remets au lendemain.
Disons plutôt qu'il s'agit d'une crise de procrastination.
Mais aujourd'hui, c'est décidé: je sors mon VTT.
Je suis donc parti sans trop savoir où j'allais fourrer mon nez.
Et tout en pédalant calmement, je reste fidèle à mon habitude qui consiste à zyeuter les petites fleurs.
Mais le temps gris ne les met guère en valeur.
Tournant-virant, je parviens au parking du Montaigu... Je m'assois sur un banc, et je contemple le paysage.
Et puis, sans trop y prêter attention, je regarde mon pneu avant, et j'y découvre...
Une magnifique épine, une de celles qui vous laissent en principe de "bons" souvenirs.
Je décide de ne pas y toucher, et je plonge dans la descente qui doit me ramener vers Bais, par la route.
Car il est hors de question que j'emprunte un chemin creux. Je n'ai surtout pas envie de voir ma roue avant complètement dégonflée et devoir rentrer à pied tout en poussant ma bécane.
J'arrive près du plan d'eau: ça a l'air de tenir.
Je prends plaisir à en faire le tour... et je tombe sur de jolis coquelicots...
Que je m'empresse de photographier, bien évidemment!
Avouez que j'ai de quoi être particulièrement satisfait de réaliser quelques photos, parce que je m'apprêtais à rentrer bredouille!
Quoi qu'il en soit, et alors que mon pneu ne semble toujours pas broncher, je finis par prendre le chemin de ma maison...
Lorsque je mets pied à terre, mon compteur affiche 40.440km... et je peux dire avec un grand soulagement que je n'ai pas manqué d'air!
Mais voyons voir maintenant cette méchante épine...
Je la retire? Ou je ne la retire pas?
Bof, rien que pour voir combien elle mesure, hein...
Et là, ben j'ai pas de quoi être déçu!!!
Le pneu émet alors un léger et très gentil chuintement tout en se dégonflant avec tristesse. Cela malgré le liquide anti-crevaison injecté par mes soins dans la chambre à air...
Faut quand même dire que "l'épée" est de belle taille.
Demain, je sais ce qui m'attend (Veuillez toutefois patienter un peu jusqu'au Post Scriptum!!!): je n'aurai plus qu'à démonter la roue afin d'effectuer la remise en état de mon "vélocipède".
Pour que je puisse à nouveau me promener dans la Nature.
Vous savez bien: j'en pique pour elle!
PS 1: lundi soir, juste avant d'aller me coucher, je descends au garage prendre des nouvelles de mon pneu crevé. Contrairement à mon attente, je ne le trouve pas complètement affaissé. Il lui reste encore suffisamment de pression qui devrait permettre de rouler.
Je décide de lui refiler un coup de pompe à 3.5kg... pour voir!
PS 2: mardi matin, je redescends... et je trouve mon pneu pétant de santé! Il n'a rien perdu depuis la veille. Je ne vais donc pas devoir jouer de la rustine.
Merci donc donc aux pneus de marque Schwalbe, et sans doute surtout au liquide "anti-crevaison" qui a colmaté efficacement la plaie!
http://www.probikeshop.fr/no-flats-joes-liquide-preventif-anti-crevaison-5-ml/1267.html
Complètement déplacé...
Se déplacer sans adopter une attitude complètement déplacée..
That is the question.
Pourquoi donc ce matin aborder ce problème?
Sans doute parce que je reviens d'une virée au Portugal et que, à un moment donné, je me suis interrogé sur le sujet.
De tous temps, l'Homme a éprouvé le besoin de bouger, d'aller voir plus loin, et dans ce domaine les Portugais ont été des pionniers: Magellan, Vasco de Gama pour ne citer que les plus célèbres.
Pour faire avancer leurs caravelles, ils ont su tirer profit de la force motrice du vent, gratuite et écologique.
Faisons maintenant un bond dans le temps afin de nous retrouver au 21ème siècle.
Le besoin de "bouger" est encore plus prononcé et les moyens sont pléthoriques.
A pied, à cheval, à bicyclette, en voiture, en autocar, en avion...
Mais visitant Braga, et le mont Bom Jésus, j'ai découvert un funiculaire très particulier, puisqu'il fonctionne... à l'eau.
En effet, une cuve placée sous la cabine haute se remplit. Accusant alors une masse supérieure à celle d'en bas, elle va la faire remonter gratuitement! Et ainsi de suite!
Et puis je me suis penché sur d'autres moyens de transports.
Le tram, le téléphérique, le tuk tuk...
Qui ont tous besoin d'énergie pour fonctionner.
Ayant la possibilité de lire le tableau de bord de mon autobus, j'ai pu observer que le véhicule consommait environ 27 litres de carburant aux 100km... pour 53 passagers.
Un rapide calcul...
Et je me retrouve avec ce résultat: 0.5 l de gazole aux 100km par passager.
Pas mal, n'est-ce pas?
Quand je pense que ma bagnole bouffe environ 6l/100km, et que si je me déplace seul, ça fait 12 fois plus que le bus, et que même si nous sommes 4 dans la voiture, ça fait encore du 1.5l/100km/passager...
Pour le retour vers la France, j'ai pris l'avion... un Boeing 737 relativement neuf...
Via les haut-parleurs, on nous a fourni un certain nombre de renseignements, dont la consommation. Décidément, le problème me pousuivait.
"Et alors?" me demanderez-vous.
J'ai appris que notre avion consommerait 4500 litres de kérosène sur la distance Séville/ Nantes, soit 1400 km. Là encore, une rapide règle de trois.
Sachant que nous étions 180 sur ce vol, j'obtiens une conso de 1.78l par passager aux 100km.
Mieux que ma bagnole, mais quand même 3 fois plus que le car.
Je me suis soudain remis en mémoire les embarras de circulation typiques des villes portugaises.
C'est sans doute la raison pour laquelle je n'ai jamais autant vu de petites voitures, dont la célèbre Smart.
Facile à garer, consommant peu...
Et puis une image m'est revenue. Nous étions dans le village fortifié de Obidos.
Mon regard est attiré par des Twizy très colorées.
Vous savez, ce curieux petit engin produit par Renault et propulsé par un moteur électrique...
Idéal pour circuler en ville, n'est-ce pas?
M'approchant de ces véhicules, je découvre la pub dont ils se parent:
"Zéro CO2 Tours"
Autrement dit: promenez-vous sans agresser la planète. Aucun dégagement de CO2!
Génial!!!
Ah, que voilà une belle formule, écologique, sympathique et très "porteuse" du point de vue marketing.
Sauf que, un tout petit peu plus bas se trouvait un autre Twizy orange, avec un câble dans le pif, que j'ai suivi ce câble, et qu'il m'a conduit vers... un groupe électrogène pétaradant!
Là, je me suis dit: "Faudrait pas nous prendre pour des c..."!
Parce que c'est bien beau de prôner les véhicules "propres", mais faut aussi savoir comment on produit leur énergie.
Faut aussi se poser la question de savoir si on n'érode pas la planète en utilisant des matériaux "douteux" tels que le lithium, le samarium et autres terres rares entrant dans la compositon des moteurs électriques ou des batteries.
Quid de leur extraction et de leur recyclage?
Vous me direz que je suis le premier à utiliser un VTT à Assistance Electrique.
Et que là encore on a tenté de me berner en me disant que dans les descentes, je rechargeais la batterie.
M'ouais! Quand j'ai dit au vendeur que j'allais installer un wattmètre pour contrôler, il a fait la gueule.
Ben, pourquoi alors le voyant "recharge" s'allume-t-il sur mon contrôleur lorsque je suis à l'arrêt et que je serre les freins?
Je veux bien passer pour un gogo... mais y'a des limites.
Voilà... en omettant volontairement le cas des voitures hybrides, je n'ai pas la prétention d'avoir fait le tour de la question; mais j'avais à coeur de dire combien le problème est complexe... et que si l'être humain souhaite encore se déplacer, il va lui falloir faire preuve d'imagination afin de changer ses schémas énergétiques.
Les ressources fossiles ne sont pas inépuisables.
Que cela ne vous empêche pas d'effectuer de jolis voyages!
Y compris à pied pour se rendre à Compostelle!
Mais en ce qui me concerne, j'essaierai -autant que faire se peut- de me déplacer sans adopter une attitude complètement déplacée..
Au-dessus de Noirmoutier en Boeing 737
Venant d'effectuer un voyage "Découverte du Portugal" avec retour en avion, j'étais en attente de mon vol sur sur l'aéroport de Séville.
Au loin, on aperçoit un groupe d'Airbus A400... dont l'un s'est écrasé dernièrement dans les environs...
Notre vol doit s'effectuer sur un Boeing 737 de la compagnie Transavia, filiale d'Air France.
Renseignements pris après mon retour... J'apprends que l'appareil est récent puisque sa mise en service date du 23/03/2014.
Accueil sympathique par le personnel de bord...
Puis décollage pour un vol de 1400km avec une durée prévue de 1h50 minutes.
L'altitude de croisière est atteinte assez rapidement, et nous survolons l'Espagne du Sud au Nord.
J'ai pu récupérer le trajet sur Internet. D'où j'ai extrait le passage qui m'intéresse plus particulièrement...
Je me suis arrêté sur la courte séquence au cours de laquelle le pilote nous a gratifiés d'un survol de Noirmoutier... peut-être parce qu'il devait attendre son tour pour se poser à Nantes.
Toujours est-il que nous avons pu admirer Noirmoutier et son pont... l'avion virant à gauche, j'étais du bon côté!
Leçon de géographie en direct...
Nous avons ensuite survolé le lac de Grand-Lieu.
Avant de toucher terre sur l'aéroport de Nantes Atlantique... où le service de sécurité m'a interdit de photographier l'avion.
"Plan Vigie-Pirate" qu'elle m'a intimé, la dame!
Bof, c'est pas grave, Internet est truffé de photos concernant cet avion...
Si vous le souhaitez, tapez F-GZHL dans un moteur de recherche, et vous saurez tout (ou presque) de ce modèle fort élégant avec ses winglets en bout d'aile!