Geocaching et autres loisirs au Montaigu
Voilà-t-y pas que je reçois un jour un message dont je reprends grosso modo la teneur!
"Dis-donc, toi qui es si accro aux nouvelles technologies, tu n'as jamais essayé le geocaching?"
Ah, vous allez bien sûr me demander: Kézako, le géocaching?
Ben c'est comme qui dirait une chasse au trésor, que l'on pratique en utilisant un GPS.
Je ne vais pas vous en expliquer toutes les subtilités, il vous suffit de faire un détour via ce site par exemple:
Et puis l'idée est tombée au fond de mon sac à malices, jusqu'à ce que...
Parce que ce matin, je suis sorti avec un planeur sous le bras, direction le Montaigu.
Un petit vent de SSO caresse les pentes du parking.
Je décide de jeter, et bien que la portance soit relativement faible, j'effectue un vol de 30 minutes pour seulement 40 secondes de moteur.
Mais tout en pilotant, me revenait cette idée:
Y'aurait pas une cachette dans le coin?
Je pose mon planeur, je le range, et j'allume mon smartphone.
Téléchargement de l'appli "Geocaching"... pour découvrir qu'en effet, une cache se trouve près de la chapelle.
Mise en route de l'outil, qui me guide pile poil au pied d'un arbre.
J'en fais le tour, pour détailler deux gros cailloux bizarrement très proches.
Je soulève l'un d'entre eux, et... je déniche une sorte de boîte Tupperware, contenant une petit bric à brac composé d'un carnet, un crayon...
Voilà, j'ai fait ma première "trouvaille".
J'y ai inscrit mon passage...
Et en redescendant vers le parking, j'ai eu tout loisir d'observer les ouvriers de la Communauté de communes qui semblent aménager les différents enclos prévus pour accueilir très bientôt des tondeuses naturelles, à savoir un lot de chèvres brouteuses!
Il faut dire qu'en ce moment, "mon" Montaigu est en train de changer d'aspect...
Et pas qu'un peu!!!
Fougères rasées, buissons d'épines ratiboisés... et piquets de châtaignier qui poussent comme des champignons!
D'ailleurs, on entend le martèlement de la machine destinée à les enfoncer; elle fait le même bruit, mais en nettement plus sonore, que le pivert tirant une rafale de bec sur un tronc!
Et puis, après être rentré chez moi, je suis allé faire un tour sur le site https://www.geocaching.com/ afin de signaler au dépositaire de la boîte du Montaigu que j'avais déniché son trésor...
Mais, dans la mesure où la carte signale d'autres caches autour de chez moi, aurai-je envie d'aller en découvrir encore quelques-unes?
Franchirai-je le pas d'en déposer moi-même?
L'expérience est encore bien trop fraîche pour que je puisse vous donner une réponse!
Une autre question reste toutefois en suspens: pourvu que l'arbre au pied duquel est caché "le trésor" ne fasse pas lui aussi les frais du puissant élagage dont est l'objet actuellement "ma" colline!
Pour piloter confortablement, il me serait dès lors impossible d'utiliser ce siège écologique!!!
Ma coccinelle
Dimanche matin.
Toute la nuit, le vent a hurlé.
S'infiltrant et s'insinuant dans le moindre interstice mis à sa disposition...
Le sommeil a de ce fait été perturbé, très perturbé...
Mais au moment du petit déjeuner, je m'aperçois que je n'ai sans doute pas été le seul à subir la furie d'Eole.
Parce que sur la nappe, je découvre une petite coccinelle!
Comment est-elle entrée là? Mystère!
Elle doit néanmoins se trouver nettement plus au calme à l'intérieur de la maison!
Je commence à croquer ma traditionnelle pomme matinale, tout en détaillant le minuscule animal... ses petits points, son corps arrondi... et soudain, sortant de sa léthargie, la petite bête à bon Dieu se met à "rouler".
Agitant ses minuscules pattes, elle traverse une partie de la table, pour s'arrêter en plein désert.
Et dans ma tête encore perturbée par les nuisances nocturnes, cette idée saugrenue germe en mon esprit: et si je réalisais un cliché?
Je m'en vais donc récupérer un appareil photo... mise au point... clic, clic...
Et hop, j'ai dans la boîte la minuscule bestiole, perdue sur l'immensité de la table...
Je pose alors ma pomme entamée à côté de la bestiole, afin de donner l'échelle... Autres clics...
Et puis tout à coup, la voilà qui se remet en route, direction le vase tout proche.
Pensant peut-être y trouver refuge!
Et si je captais une vidéo?
Sauf que c'est le moment précis où la batterie de mon numérique tombe en rade!!! GRRRRR
Je passe dans la pièce d'à côté pour changer d'appareil, et quand je reviens... plus de coccinelle!
Je m'approche alors du bouquet un peu défraîchi, et je trouve...
Lovée au milieu des feuilles encore vertes...
Elle est là, immobile...
Tout pendant que je vais prendre mon petit déjeuner, elle reste sur ce rameau...
Pour soudain s'envoler direction le plafond...
Où je décide enfin de lui laisser prendre un repos bien mérité.
Mais en tendant l'oreille, on aurait pu entendre...
C'était sans doute pour elle une façon de faire ... une mise au(x) point(s)!
Ou de mettre les points sur les "i"...
Allez savoir!
La pensée du jour
Pour mon anniversaire qui échoit chaque 20 novembre, parmi les différents cadeaux reçus cette année se trouvaient trois ouvrages un peu particuliers.
L'un d'eux est un livre dont la page de droite est... entièrement vierge.
Seule la page de gauche comporte une citation... tout comme la couverture:
"The best and most beautiful things in the world cannot be seen or even touched.
They must be felt with the heart." Helen Keller
Traduction: "Les meilleures et les plus belles choses au monde ne peuvent pas être vues ou même touchées.
Elles doivent être ressenties avec le coeur."
Parce que ce curieux livre inachevé, presque inentamé, qui reste donc à écrire, il est en langue anglaise!
Un autre ouvrage est une sorte d'éphéméride intitulé "Sagesses du Monde en 365 jours".
Un troisième est d'un format plus classique.
"Espoirs... 130 clés de la pensée occidentale"
Chacun d'entre eux propose donc des citations empruntées à des philosophes ou des auteurs connus, mais également issues de la sagesse populaire et anonyme.
Il en est une pourtant que j'aimerais pouvoir mettre en exergue à propos de mon blog:
"Il est plus beau d'éclairer que de briller seulement.
De même est-il plus beau de transmettre aux autres
ce qu'on a contemplé, que de contempler seulement."
Et peut-être me demanderez-vous qui est l'auteur de cette phrase?
Un certain Thomas d'Aquin... (1225-1274)
Mais pourquoi diable m'a-t-on offert ces ouvrages au thème relativement proche?
Si vous avez des suggestions...
Donner son temps
Donner son temps...
Voilà bien une expression qui me taquine.
Combien de fois ai-je entendu des gens qui, s'exprimant sur leur engagement dans une association caritative, sportive ou autre, ne manquent pas de dire :
« Je donne mon temps en faveur de... »
En ce qui me concerne, et tant pis si vous prenez cela pour de l'égoïsme, je ne donne pas mon temps, et je ne souhaite pas le donner.
D'abord parce que je ne le maîtrise pas totalement, qu'il me file entre les doigts…
Et qu'il arrivera un jour où mon sablier s'arrêtera définitivement de couler.
Cela voudra dire que je suis parti pour mon ultime voyage, celui dont je n'ai encore jamais vu personne revenir !
« Alors, me demanderez-vous, si tu ne le donnes pas, que fais-tu de ton temps ? »
Disons que je tente de l'occuper aussi fertilement que possible, pour moi, d'abord.
C'est ainsi que je m'adonne à mes multiples passions que sont entre autres la lecture, la marche, le VTT, l'aéromodélisme, l'informatique, la photo…
Sans oublier ma famille, mes amis...
Mais, et vous l'aurez sans doute remarqué, je ne manque pas de partager ce temps au travers de certaines publications, ou de certaines activités.
Ne me dites surtout pas que je me pose en donneur de leçons.
Leçons à propos desquelles mon métier aurait pu me fournir un piédestal... une estrade.
Car même du temps où j'avais devant moi une assemblée de têtes blondes, je n'ai jamais pensé que j'avais des leçons à donner.
J'avais des savoirs à partager. J'avais des valeurs à partager. J'avais mon plaisir d'enseigner à partager.
J'avais certes des domaines de connaissance où j'étais plus performant que mes élèves.
Mais je n'ai jamais oublié qu'ils pouvaient eux aussi m'apporter quelque chose.
Ce fut souvent le cas… et ce ne sont pas mes dernières rencontres qui vont me permettre de penser le contraire !
Le monde de l'éducation ? Je le voyais comme un monde d'échanges…
Tout comme le monde associatif, et même l'univers caritatif.
Je n'ai aucunement l'intention de dénigrer celles et ceux qui s'engagent sur cette voie, mais vous ne m'empêcherez pas de vous demander si, dans votre entourage, vous n'avez jamais connu des gens qui s'investissent pour servir, certes, mais également pour se servir…
Se servir, par exemple, d'une notoriété que va leur conférer leur nouveau rôle.
Jusqu'où vont-ils placer le curseur ?
Entre celui qui « se donne » sans compter, et celui qui, même tacitement, espère un retour sur investissement... il y a toute une palette.
En cette période où la France vient d'être durement touchée dans sa chair par les attentats du 13 novembre 2015, où les gens éprouvent le besoin de se rapprocher, de partager leur peine, peut-être trouverez-vous mes propos déplacés.
Mais je voulais tout simplement vous faire partager ma réflexion…
Peut-être est-ce une façon pour moi d'offrir à mon esprit une sorte d'évasion par rapport aux tourments environnants.
Et signifier avec force que l'être humain a sûrement davantage à gagner en partageant qu'en s'opposant...
Signé: Bernardino, l'utopiste de service
La revanche de mes trémières
Si vous êtes habitué(e) de ce blog, vous savez la passion que je "nourris"(?) pour les roses trémières.
J'ai essayé d'en faire pousser un peu partout... chez moi, et même en dehors... y compris le long de certaines artères de mon village. Faites une petite recherche sur mon blog, et vous comprendrez...)
Sauf que certaines plantes se sont installées dans des endroits à risques.
Je veux bien entendu évoquer celles qui ont émergé le long de la clôture entre ma parcelle et l'herbage voisin.
A plusieurs reprises, les bovidés ont montré qu'ils nourrissaient eux aussi une passion "dévorante" pour les trémières... au point de les bouffer toutes crues!
Pour exemple:
Mais hier, en procédant à quelques travaux d'entretien sur mon talus, je découvre...
A côté d'un queuton "rouché" par les ruminants et complètement desséché, je découvre deux toutes jeunes fleurs qui tentent timidement de faire leur place au soleil.
C'est vrai qu'à deux, on se sent un peu plus fort(es), sans doute!
Et moi, tout guilleret, je me dis que ces pousses encore frêles ont bien du courage de vouloir montrer leur museau... parce que dans l'herbage voisin se trouvent encore de jeunes bovins, qui ne manqueront sans doute pas, le moment venu, de leur faire la fête .
Quoi qu'il en soit, je considère cette nouvelle poussée de vie comme étant la revanche que prennent mes trémières face à un adversaire nettement plus "gourmand" qu'elles.
Et pendant ce temps, frétillante de joie en raison de la clémence des tempratures, une abeille butine sur une fleur de pissenlit.
Jolie Nature, qui offre à celles et ceux qui prennent le temps de l'observer, de bien belles images, n'est-ce pas?
Quand le Montaigu émerge de la brume
Jeudi matin.
La météo a prévu un ciel couvert.
Ce n'est pourtant pas ce que je constate en mettant le nez au carreau.
Dans la mesure où le soleil se montre caressant... faire voler un modèle réduit? Partir à VTT?
Le temps de prendre mon petit déjeuner... et je remarque un banc de brume arrivant par la droite. Les crêtes du bois de Vaution semblent également se faire happer.
Ce ne sera donc ni VTT, ni modélisme. Mais j'emporterai tout de même un modèle réduit équipé d'une caméra... on ne sait jamais
Je file alors au Montaigu, pour voir si d'en haut...
Et en effet, je suis au-dessus de la mêlée.
Tout autour de moi, le paysage est enveloppé de ouate...
Seule, la chapelle se dresse fièrement au soleil.
On voit tout juste dépasser la cime des éoliennes d'Hambers.
Au sol, les herbes sont emperlées de rosée, et les arbres projettent leurs ombres au travers de lumières diaphanes.
Dans le ciel, un avion trace son sillon blanc en direction de l'Ouest.
J'attends patiemment que le fond des vallées se dégage, afin que je puisse profiter de vues différentes.
Mais la situation semble stable. Très stable... surtout au ras du sol où le vent paraît anémique.
Oserai-je faire décoller mon modèle muni de sa caméra afin qu'elle me procure un plus large panorama que celui perçu par son bipède de pilote?
Mais je redoute que la brume ne l'engloutiise soudain en vol, et je préfère jouer la sagesse.
Ayant vainement attendu une évolution... je décide de redescendre pour "visiter" de près les éoliennes d'Hambers, qui se trouvent par instants à demi broutées par la brume...
Entre les deux, seul, à peine visible, le tout petit pied d'une éolienne... décapitée par la brume. (cliquer sur l'image pour agrandir)
Et comme la situation n'évolue pas, je décide de rentrer chez moi afin de visionner sur grand écran les prises de vues réalisées au cours de ma sortie.
Une selection d'images se trouve ici:
Curieux spectacle, n'est-il pas?