A propos de mon livre...
Ma jeune soeur ne m'avait-elle pas adressé un courriel qui débutait ainsi:
"A propos de ton livre...
Dis quand l'écriras-tu?
Dis, quand le feras-tu?
Car le temps qui passe ne se rattrape guère...
Le temps qui passe ne se rattrape pas!"
Ce qui avait constitué un facteur déclenchant!
Il n'y avait plus à reculer: il fallait que je me mette -enfin- sérieusement au travail.
Cela fait donc quelques semaines que mon opuscule est édité.
Que le nombre de personnes l'ayant acheté me surprend...
Et qu'au niveau des surprises...
Lisez plutôt:
Hier matin, rentrant de ma balade à pied vers le Montaigu, je croise deux personnes... L’une à la sortie de la boulangerie, l’autre un peu plus loin, près du mur où croissent les roses trémières que j’ai semées là clandestinement !
Et qui prospèrent !
L’une et l’autre de mes rencontres :
« On pourrait pas avoir un bouquin sur vos souvenirs de gamin ? »
Cet après-midi, je m'en vais chez la coiffeuse.
Et sur le trottoir une dame, ancienne parente d'élève, qui m'arrête:
"Ah, Bernard, j'ai commencé votre livre. J'arrive au chapitre le camion. C'est rudement bien. C'est facile à lire. Je me régale!"
A signaler que d'habitude la dame s'adresse à moi en y allant d'un "Monsieur Munoz"... Etonnant, non? Comment expliquer cette soudaine familiarité? Qui ne me gêne pas, bien au contraire!
Quelques pas encore, et je passe devant un commerce. Les jeunes patrons sont sur le pas de la porte.
M'apercevant, il m'interpellent!
Je fais un crochet:
"Alors, et votre bouquin? C'est la gloire, hein! Tout le monde à Bais en parle!
On peut en avoir un?
- Ben quand j'aurai refait mon stock, début de semaine prochaine. Je n’arrive pas à fournir…"
Arrive une jeune dame, la trentaine. Qui nous entend causer du fameux livre.
S'adressant aux commerçants:
"Ah! moi, ma belle-mère l'a apporté l'autre soir à la maison.
J'ai juste eu le temps d'en lire un chapitre, parce qu'elle me l'a vite repris des mains, en me disant qu'elle le dévorait.
Si les autres valent le seul chapitre que j'ai lu: les cabinets!
Ben ça promet!!!
Ah, c'est trop!!!"
Fin de journée, afin de renouveler mon ordonnance, j'avais rendez-vous chez le toubib, qui m'avait dit au téléphone:
"Ben faudra m'apporter un bouquin, n'est-ce pas? Avec une dédicace!"
Forcément, je me suis exécuté.
A (nom du toubib)…
Guérisseur de mes maux
Ce qui me permet ainsi d’écrire encore mes mots risibles…
PS : cette dédicace n’est pas remboursée par la Sécu !
Et enfin, dans la soirée.
Cet appel téléphonique :
« Je viens de lire votre bouquin. Je me suis régalée. J’y ai retrouvé plein de souvenirs personnels : les métiers, les jeux, les odeurs, les couleurs, les bruits… Merci à vous.
Mais dois-je-vous dire que vous m’avez donné envie ?
Envie de vous imiter, et de me lancer moi aussi à écrire.
Pour que les générations à venir sachent comment nous vivions… »
Et mon interlocutrice de commencer à rédiger oralement son récit…
Poursuivant :
« Si j’ai besoin, pourrais-je m’adresser à vous pour me donner un petit coup de main ? »
J’ai hésité à vous faire part de ces quelques témoignages.
Mais je me dis quand même que je vous devais un retour sur ce fameux bouquin destiné à une diffusion restreinte, et que l’on m’a « poussé » à publier... bien au-delà du cercle familial!
Il mériterait maintenant presque à lui seul un roman entier !
Je me dois aussi de préciser que si j’ai réussi à faire lire des gens qui ne sont pas de « grands » lecteurs, et faire écrire des personnes qui n’auraient pas osé…
Ben… J’ai obtenu là une des immenses satisfactions qui font suite à cette modeste publication.
Et je ne parle même pas des jolis moments passés chez les gens lorsque je vais effectuer moi-même la livraison de mon opuscule.
Conséquences inattendues, mais ô combien réjouissantes !
Merci à tous !
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PS: cette autre remarque obtenue quelque temps après..............
"Ton livre est, comment dirais-je... parce que tu utilises parfois un vocabulaire choisi, faut pas que je dise une banalité... ton livre est ... gouleyant!!! c'est ça... gouleyant!
PS3: pour faire suite au commentaire qui a été posté par un lecteur de ce blog. Comment se procurer ce petit livre, pour lequel on me réclame de récidiver!
Brèves images en descendant du Montaigu
Ce matin, le ciel semble convalescent.
Il faut dire qu'après ces longues journées de bruine, de pluie et de vent, il devient nécessaire de savourer l'instant présent!
Le soleil perce à travers de légers bancs de brume, et cela suffira à mon bonheur.
Je vais enfin pouvoir aller traîner dans les chemins de mon bocage.
Armé d'un appareil photo, du Nokia GPS enregistreur de parcours, et de mon baladeur diffusant de la musique dans mes écouteurs, je pars vers le Montaigu.
Choix pas forcément judicieux, car je vais avoir le vent de face durant presque toute la montée.
Bruckner... Requiem... http://www.youtube.com/watch?v=hSN3vvvp4YI
Après 5 km pile, j'arrive sur le banc du parking. Je m'y assois, et je contemple la campagne qui s'étend à mes pieds. Sous le soleil, seuls quelques gros damiers jaunes de colza tranchent nettement avec le vert sombre qui domine
Tiens, le coucou. J'ai quelques pièces dans ma poche, ça tombe bien!
Puis je monte à la chapelle.
Là, je m'installe sur l'arbre coupé qui me sert habituellement de trône.
Face à moi, Hambers, Jublains, Mayenne...
Mais une bise aigre transperce férocement ma polaire rouge...
Le fût du tronc est gorgé d'eau, et mon jeans ne tarde pas à devenir tout humide.
Vite, j'abandonne la place, non sans avoir observé au sol de nombreuses pelotes de réjections... souvenez-vous, la chouette effraie qui niche sous la cloche de la chapelle!
Et je m'engouffre dans l'épaisse végétation, bien à l'abri du vent que j'entends gémir dans les arbres.
Soudain, un petit lapin sort du fourré, il bifurque très rapidement vers la descente, ne me laissant comme souvenir qu'un toupet blanc qui effectue de brusques sauts...
Un pois sauteur!...
Même pas eu le temps de dégainer l'appareil photo!
Quelques dizaines de mètres sur ce qui semble être une piste de descente VTT...
Et hop, un autre toupet blanc qui détale vivement.
Tournant à droite, je longe maintenant une corniche sur laquelle je vais découvrir un rocher à la forme bizarre.
Je voudrais me prendre en photo assis dessus, mais j'ai oublié mon trépied aux jambes molles, celui qui peut s'entortiller aux branches.
Tant pis, je vais suspendre mon appareil numérique à une branche, en espérant que le vent ne le fasse pas tourner.
C'est alors que, à travers une trouée d'arbres, je vois apparaître une buse.
Utilisant les courants frappant la colline pour gagner de l'altitude, elle pratique le vol de pente,
Assis sur mon rocher, je vais alors m'amuser pendant un bon moment à imaginer que j'ai un émetteur dans les mains, et que je pilote l'oiseau!
Concerto pour clarinette de Mozart.
http://www.youtube.com/watch?v=K98Rwo1fI1U
Après s'être immobilisé en vol stationnaire, l'oiseau va brusquement se laisser tomber à la verticale tel un caillou.
Vision fugitive... malheur au petit animal qui servira de proie!
Je reprends la marche en descente. Dans mes écouteurs, Wagner, le Hollandais volant.
A quelques dizaines de mètres, un magnifique geai ne m'a pas vu venir. Je m'apprête à dégainer mon numérique... mais l'oiseau ne m'en laisse pas le temps: il part vivement en poussant des cris aigus.
Je suis toujours à l'abri du vent.
Mais débouchant au carrefour de la Caillardière, je me fais agresser par les rafales.
Sur la route, un papillon: se cramponnant au goudron, il a toutes les peines du monde à ne pas se faire emporter par le vent ... Mais si une voiture passe...
Plus loin, quelques chevaux dans un pré où fourmillent les boutons d'or...
Pointillisme à la Sisley!
Un peu plus loin encore, des genêts éclatants illuminent le bleu du ciel.
Au carrefour des Ormeaux, c'est le gazouillis du ruisseau qui m'attire. Je vais rester là un bon moment, charmé par la scène.
Je repars.
Sur le talus à gauche, des marguerites ploient leur frêles tiges.
A droite, le vent fripon retrousse la jupette jaune des fleurs de colza!
Ah, le coquin...
Le Bois-Mabon... sur la haie, des myosotis, des rugosas.
J'attaque la côte de la Beslière.
Quelques vues sur le château de Montesson.
Le champ offre de magnifiques ondulations dues au vent qui balaie le coteau.
Juste avant le lotissement du Montaigu, je retrouve l'abri du talus.
J'aperçois la pancarte d'entrée du bourg.
Beethoven, l'Hymne à la joie!
http://www.youtube.com/watch?v=U8lpPZdBYL0
Le lavoir de la rue Henri Quentin...
L'Eglise...
Au sortir de la boulangerie:
"Ah, vous tombez bien! On pourrait avoir votre livre?
- Mais bien sûr... sauf qu'il faudra attendre la prochaine livraison"
Rue de Oy Mittelberg.
Et là encore, je rencontre quelqu'un:
" J'ai appris par le journal, votre bouquin... je pourrais pas..."
Et pendant qu'on bavarde, une magnifique chenille grasse et dodue se trémousse sur le mur aux roses trémières!
Là, contrairement aux situations rencontrées avec les petits lapins ou les oiseaux, j'ai tout le temps de cadrer!
Mon périple s'achève.
J'ai dix kilomètres au compteur...
Et matière à partager le plaisir éprouvé au long de cette balade.
L'Etrier
Il y a quelque temps de cela, j'ai découvert dans ma boîte mail l'invitation suivante:
Nathalie et Alain Galesne vous invitent à l'inauguration du restaurant L'Etrier de Vimarcé, qui vous ouvre ses
portes spécialement le
samedi 12 mai à 11h
pour une présentation de l'activité (cuisine au four à bois de fouaces angevines), des dégustations et des échanges.
Je reviens tout juste de Vimarcé.
J'y ai bien entendu rencontré Nathalie et Alain Galesne.
Et nous avons choqué nos verres.
La spécialité du lieu? Les fouaces célébrées parFrançois Rabelais!
http://www.commeautrefouee.com/les_fouaces_historique.html
Cuites au feu de bois devant les convives, les Fouaces de l'ETRIER sont garnies à volonté de:
- Rillettes
- Beurre au sel de Guérande
- Gratiné de légumes
- Poulet sauce Layon (recette unique)
- Fromage gratiné
- Ganache de chocolat faite maison
Le tout arrosé d'un vin qui sait parler de son terroir!
La Fouace est une galette de pâte à pain, fine, qui gonfle au four à bois t
Dans la petite salle de ce tout nouveau restaurant régnait une ambiance très conviviale.
Parmi les "convives" qui exprimaient pleinement leur bonheur de voir rouvrir un
commerce, d'anciens Vimarcéens, dont les ouvriers bourreliers ayant travaillé dans ce local, avant
qu'il ne devienne épicerie... pour s'endormir quelques années... et qu'il ne ressuscite aujourd'hui!
Chacun s'accordait à dire que cette ouverture redonnerait un peu de souffle à ce petit bourg paisible.
Au fil de mes rencontres, j'ai croisé le Maire de la commune, le responsable tourisme au sein du SVET des Coëvrons, des membres d'associations...
Et puis aussi des amoureux de notre région, au point de s'y investir fortement.
Je citerai:
- "Le Bistrot d'Izé", tenu par des motards originaires de Toulouse
http://restaurant-letrier.pagesperso-orange.fr/amis_avec_lieux_superbes_087.htm
ou:
http://www.facebook.com/pierrepptlv
ou bien encore :
- "Lhomme Vert" à Saint Pierre sur Orthe... dont la very british patronne assure une ambiance fortement festive grâce à son accordéon!!
Et, dès qu'elle le peut, elle n'hésite pas à se faire épauler par d'autres musiciens!
Le site, rédigé en anglais: (Dis madame "Homme Vert", on
pourrait pas en avoir une version française?heureusement, il y a Google traduction!)
http://www.upstandinghommevert.com/
Saluons tous ces aventuriers qui tentent de dynamiser notre territoire en y apportant une touche personnelle... teintée d'un poil d'exotisme!
Bonne chance à eux!
http://restaurant-letrier.pagesperso-orange.fr/accueil_038.htm
PS: et comment mettre le pied à l'Etrier?
Ben, c'est facile, dans Vimarcé, le resto est juste en face l'église, et il fait l'angle avec la
rue qui mène à... la Petite Folie!!!
La montgolfière
Avisant une fin de journée qui s'annonçait pour une fois printannière, je propose à mon épouse d'aller faire une petite promenade au Montaigu. Mais j'ai aussi l'intention de traquer photographiquement la chouette qui niche sous la cloche de la chapelle. (voir texte qui précède, intitulé: C'est chouette!)
Sauf qu'une fois là-haut, il m'est impossible de réaliser mon souhait: je suis en effet beaucoup trop bas par rapport à l'aire de nichage.
Tant pis, nous profitons du calme que dégage le lieu, l'atmosphère est sereine, la température fort douce...
Nous nous prélassons sur un banc, en admirant notre bocage qui s'étend vers le Sud et vers l'Ouest aussi loin que peut porter la vue. Vers le Nord, la ligne d'horizon s'arrête aux collines d'Hardanges et au Mont du Saule... Et quelques pales d'éoliennes dont on ne voit que l'extrémité, immobiles.
Quand tout à coup, lorgnant du côté de Gué de Selle et son étang, j'aperçois une petite boule colorée qui semble s'élever lentement dans le ciel. Elle
contraste avec le halo blanc que diffuse la carrière "Dolomie" de Neau...
Il ne peut s'agir que d'une montgolfière dont "le commandant de bord" a saisi l'opportunité du temps calme afin d'effectuer un petit vol.
Et là, je me dis que je suis un sacré petit veinard! Car j'ai eu l'heureuse idée d'emporter un appareil photo plus "zoomant" que celui utilisé lors de mes
virées à pied ou à VTT.
Je vais donc réaliser une série de clichés... plus ou moins zoomés, avec ou sans premier plan...
Et même le vent m'est favorable: le très faible courant d'air pousse la grosse boule vers le Montaigu!!!
De temps à autre la bulle multicolore semble amorcer une descente, bien vite compensée par un bruyant coup de brûleur que l'on perçoit de plus en plus nettement.
L'aérostat se rapproche... les flammes rugissent par intermittence.
On perçoit même les paroles des occupants de la nacelle... sans les comprendre toutefois.
Je me prends parfois à rêver que la montgolfière va venir survoler la chapelle... et j'entrevois alors le cliché du siècle.
Arrivée au-dessus
d'Hambers, la montgolfière amorce un léger virage vers l'Est...
Elle avance en effectuant de courtes ondulations dans le plan vertical: et hop, un petit coup de brûleur permet de reprendre de l'altitude.
En dérivant vers Bais, le ballon à air chaud risque d'être caché par la luxuriante végétation située côté Nord de la colline... et je ne voudrais pourtant pas le perdre de vue.
Je décide alors de retourner précipitemment à la voiture, afin de tenter un pari un peu fou: assister à l'atterrissage. Mais où?
C'est alors que, débouchant au virage de la Caillardière, je me rends compte que le ballon semble se diriger vers une prairie située sur la Gueffière. C'est sur ma route! Chouette!
J'en ai très rapidement confirmation quand je vois arriver le 4x4 tractant la remorque chargée de récupérer l'engin.
Jour de chance!
Quelques clichés au zoom.
Puis je parviens dans le pré où l'on m'accueille avec joie.
Là, se trouve bien sûr le pilote Jacques Triquet, accompagné par deux personnes de Jublains qui viennent de fêter un anniversaire en effectuant une virée en ballon. Et, micro à la main, Benoît Prospéro, reporter de la radio départementale France Bleu Mayenne!
Le vent étant insignifiant, la bulle reste immobile un bon moment, avant que l'on ne décide de la dégonfler.
J'assiste à toute la manoeuvre.
Et une fois que tout est remballé, le pilote coiffé de son bonnet noir sacrifie à la tradition. Il sort flûtes et bouteille de champagne afin d'arroser l'événement.
Je suis même convié à
trinquer!!!!
Tchin tchin!!!
Un poète n'avait-il pas écrit:
"Le bonheur est dans le pré... cours-y vite, cours-y vite..."
Revenons toutefois sur un détail: depuis le début, tous ont remarqué mon appareil numérique avec lequel je "mitraille".
Je ne suis donc pas surpris lorsqu'on va me demander s'il serait possible de récupérer mes photos.
"Sans problème... j'ai le vol du début à la fin, mais contrairement à vous, moi, c'est vu du sol!"
J'ai à peine le temps de répondre que je vais être fort surpris d'entendre cette question, posée par le pilote:
"Dis-moi, je vois que tu t'intéresses à la photo... ça te plairait de m'accompagner quand mon photographe attitré n'est pas disponible?"
Et que croyez-vous que fut ma réponse????
Les bulles du champagne se sont mises à danser encore plus fort dans ma tête!!!!
Je vais donc faire comme Brassens; mais lui, il guettait l'orage.
Parce que si je suis intéressé par les nimbus, les cirrus et surtout les cumulus générateurs d'ascendances pour mes planeurs... à l'inverse du bon Georges, je vais lorgner le ciel en lui adressant ma prière:.
"Maître des Cieux, faites que les conditions de la météo soient propices au vol d'une montgolfière, et ne vous inquiétez pas trop si le photographe habituel est indisponible!" (Ben quoi, n'en feriez-vous pas autant?)
Et depuis ce jour où j'ai "trouvé" un ballon dans un pré, trottine dans ma tête, à la manière d'une lancinante comptine que je m'adresse à moi-même:
"Le bonheur est dans le pré... cours-y vite, cours-y vite..."
PS: je viens de rencontrer madame et monsieur Foubert, les passagers de la montgolfière. Nous avons échangé nos clichés. Ce qui me permet de vous offrir une vue prise de la nacelle, où l'on distingue l'ombre du ballon sur le sol, puis la chapelle du Montaigu, où j'étais placé, et le bourg de Bais en haut à gauche de l'écran. Sur la droite, l'antenne relais du Rochard.
C'est chouette!
Il était une fois une petite chapelle qui trônait au sommet d'une colline.
Elle était exposée à tous les vents...
Tout autour, l'herbe était si rase qu'on aurait dit de la moquette.
Et au milieu de tout ça, des milliers de petites billes rondes laissées par les innombrables lapins qui peuplent le lieu.
C'était la chapelle dédiée à saint Michel, sur la colline de Montaigu.
On dit qu'autrefois, il y aurait eu un important ermitage, ce que laisseraient supposer les murs qui courent côté Sud, et attenant au bâtiment actuel, les bases de constructions côté Nord.
Il y eut bien quelques tentatives de fouilles...
Mais rien qui puisse vraiment donner corps à l'hypothèse.
Et pourtant, il se dit que cette chapelle n'était peut-être pas très loin d'une voie romaine... ( proximité avec le camp du Rubricaire et la cité romaine de Jublains) ou plus vraisemblablement sur un chemin montais... A savoir qu'elle figurait sur le tracé d'un des itinéraires empruntés par les pélerins afin de se rendre au célèbre Mont Saint Michel
http://www.mont-saint-michel.net/
Aujourd'hui, on n'y célèbre plus qu'une messe le 29 septembre, jour où l'on fête le saint...
Mais de moines, ou d'ermites, point! Sauf que... attendez plutôt la suite!
Il n'empêche que ce haut lieu attire de nombreux touristes, car la vue y est imprenable. Mieux qu'au mont des Avaloirs, pourtant point culminant de l'ouest.
Et si j'ajoute que le site du Montaigu a été aussi adopté par de nombreux vététistes, randonneurs ou cyclistes, voire des marathoniens, vous aurez
compris qu'il s'agit d'un lieu quasi mythique chez nous.
C'est aussi sans doute pourquoi je me plais à "coller" ma caméra de poche sur le dos de mon motoplaneur électrique, afin de réaliser quelques films.
Mon idée a dû faire son chemin, car mon camarade de club Lénaïck a entrepris une démarche similaire à la mienne.
Mais il utilise un engin nommé quadricoptère, sorte d'hélico muni de 4 hélices, ce qui permet de faire du vol stationnaire, et ainsi tenter de réaliser un cadrage un peu plus "serré".
Equipée d'un
"fish-eye", sa caméra offre l'avantage de posséder un très grand angle permettant de filmer très très près, avec un champ vraiment large; mais elle a le gros inconvénient de "bomber"
les formes situées un peu en arrière plan.... Et puis, elle coûte beaucoup plus cher que ma caméra à 30 euros!
V'là-ty pas que le 1er mai dans l'après-midi, Lénaïck est donc allé filmer les lieux touristiques des proches alentours... dont le Montaigu.
Et en visionnant ses images, quelle ne fut pas sa surprise!
Zoomant sur la petite cloche
située au-dessus du portail de la chapelle, il aperçut....
Un truc vraiment très chouette!!!!
Et comme me faisait remarquer un spécialiste des oiseaux: "Au vu des déchets qui encombrent son aire... ça doit faire un bon moment qu'elle niche là, c't' bestiole... "
Comme quoi, le site est tout de même habité...
Hanté même, peut-être!!!!
Par ce cousin des hiboux qui ne vit pourtant pas à la cloche de bois!
PS1: je suis retourné le lendemain pour essayer de voir la "chouette" sous sa cloche. Et qu'ai-je trouvé au pied de l'édifice? De nombreuses pelotes de réjections,
qui trahissent justement la présence d'un rapace nocturne. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pelote_de_r%C3%A9jection
PS2: confirmé par un ornitholgue... qui a écrit:
"Il s'agit bien d'une chouette effraie. Même dans la pénombre de son abri, on distingue nettement le V formé par son visage, caractéristique de l'espèce."
La rédaction
De récents événements m’ont conduit à « redescendre » du côté de Château-Gontier, et d’y retrouver d’anciens profs du Lycée : Liliane et Pierre Neveu, qui enseignaient le français tous les deux, alors que Pierre avait ajouté le latin à sa valise pédagogique…
Nous avons bien entendu évoqué quelques souvenirs communs. Du style:
"Traduisez en latin: Le train de marchandises s’arrête à la gare de Chemazé !
- Mais M’sieur, du temps des Romains, y’avait pas de train…
- Débrouillez-vous, nous disait-il avec malice, trouvez un néologisme, une périphrase… »
C’est dans cet esprit que j’ai « subi » leurs cours !
Et il doit m’en rester quelque chose !
Nous avons échangé nos adresses électroniques, afin de poursuivre notre conversation via Internet.
A quel moment ai-je évoqué « La rédaction » ? Mystère !
Mais j’ai promis à mes « Maîtres » de leur faire part d’un de mes souvenirs du joli temps où j’étais pensionnaire
au vénérable « bahut » situé juste à côté de la chapelle du Géneteil, dont le directeur était
Monsieur Cruizziat.
En quelle classe étais-je ? Je dirais 6ème... 5ème ... mais peu importe.
Toujours est-il qu’un midi, en sortant du réfectoire, un de mes copains me dit qu’il n’avait pas été très inspiré par le dernier sujet de "rédac' ", qui nous demandait de traiter un rêve…un cauchemar... Je ne sais plus avec précision, mais ponctué du traditionnel:" Racontez… »
Et moi quelque peu inquiet de lui demander : « C’est pour quand ? ».
Mon sang ne fit qu’un tour lorsque tomba le verdict : « Mais, malheureux, c’est pour le cours de français de c’t’aprèm’ ! »
Aïe… aïe… aïe… Voilà qui ne faisait pas mon affaire.
J’avais dû négliger mon cahier de textes; ou bien, préoccupé par l’état de santé rémanent de ma mère, je devais avoir occulté une partie de mes obligations scolaires.
Le cauchemar tout éveillé!!!
Mais, malgré une situation quelque peu tendue, j’envisageai très vite qu’il me restait une planche de salut.
Nous autres les internes, ne disposions-nous pas d’une « petite étude » entre 13h30 et 13h55, juste avant la reprise des cours ?
C’est alors que je me mis furieusement au travail, en rédigeant sans brouillon, directement « au propre ».
(Vous me direz qu’en fonction de la médiocre qualité de ma calligraphie, la différence devait être minime !)
En délayant un peu, il ne me fut pas trop difficile d’atteindre le fatidique nombre de lignes imposé par le minimum syndical !
Je me souviens fort bien avoir décrit un rêve qui se terminait brutalement :
Mon frère Jacky venait de me réveiller en sursaut, en me balançant de violents coups de polochons sur la tête!
Et le moment venu, je rendis ma copie… à la fois fier d’avoir rempli mon "devoir", mais quelque peu honteux d’avoir bâclé le boulot…ce qui apparemment ne me ressemblait guère.
Puis j’attendis le retour des copies corrigées, avec plus ou moins de sérénité.
Mais comme dans tout bon feuilleton, nous devons être en présence de rebondissements.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, s’adressant à l’ensemble de la classe, le prof se mit à… vanter les mérites de ma rédaction !
« Style bref, haché, sans détails superflus, haletant… exactement ce que l’on ressent dans un mauvais rêve. Excellent devoir ! »
"Style haché, sans fioritures!"
Et pour cause: je n'avais pas vraiment eu le temps de fignoler le travail!!
Et ce style devait davantage traduire le stress éprouvé au moment de la rédaction... car je voulais absolument éviter le
zéro que j'aurais naturellement mérité pour devoir non rendu!
Je me vis donc attribuer la meilleure note...
J'étais fort content de mon coup!
Mais par la suite, il me fallut affronter les sarcasmes de mes petits copains, qui criaient à l’injustice.
« Ouais, c’est dégueulasse, tu fais un truc n’importe comment, et nous, on s’est fait ch…r à raconter un machin qui tienne la route, et toi… »
Bref, ce fut un beau tollé dès la sortie du cours.
Mais ne vous ai-je pas encore dit que j’aimais la rédaction ?
C’était un exercice qui ne me posait guère de problème.
Cet épisode de « la rédac’» eut-il comme chef d’orchestre madame ou monsieur Neveu ?
Je ne saurais le dire..
Mais plus d’un demi siècle plus tard, je me plais à citer mon cousin Pascal, qui clame très haut à mon intention, sur un ton fataliste:
« Bah, de toutes façons, c’est dans tes gènes, t’y peux rien… c’est comme ça…
Hé… on aimerait quand même bien -nous aussi- avoir hérité de ta mère Marietta ! »
Faut-il préciser que si elle rédigeait joliment, ma mère calligraphiait également de façon fort esthétique… ce que malheureusement elle ne m’a pas transmis. (voir ci-dessus)
Mais avec un « bon » traitement de texte, maintenant, je n’ai plus aucun problème !
QR Code... qu'est-ce que c'est?
A moins que vous ne soyez initié, je vous vois en train de plisser du nez, et
vous gratter la tête.... tout en grommelant:"
"QR Code, quès ako?"
Vous connaissez le code barre (plus très barbare!) que l'on trouve maintenant partout, et vous savez que ce code barre contient un certain nombre d'informations qu'un lecteur optique va pouvoir décoder... voir ce qui se passe à la caisse de votre supermarché.
Le code barre ci-contre correspond aux références de mon bouquin "Chroniques des années 50 en Mayenne"
Mais vous n'avez peut-être pas encore remarqué cet autre code qui se présente sous forme d'un carré composé d'autres petits carrés juxtaposés.
Alors, ce QR Code, qu'est-ce que c'est?
.
J'avoue avoir été un certain temps à me demander ce que pouvait donc être ce QR Code, que l'on voit fleurir de plus en plus souvent, et surtout à quoi il pouvait bien servir...
Le QR Code (QR pour Quick Reponse= réponse rapide) est un code barre à 2 dimensions qui permet de stocker des informations numériques en bien plus grand nombre que son homologue à barres.
Il peut s'agir de texte, d'adresses de site web, de cartes de visites, de références quelconques...
Pour le déchiffrer, il faut bien évidemment posséder un appareil capable de communiquer avec ces petits carrés...
Et où cela devient fort intéressant, c'est qu'un téléphone mobile équipé d'un appareil photo sur lequel on a installé un logiciel idoine va "décoder" ce code...
Mais pour quoi faire?
C'est ainsi que je suis parti à la recherche d'autres infos sur le Net, et j'en ai appris un peu plus...
J'ai ensuite cherché à savoir si mon téléphone portable était compatible... Réponse positive.
Allons donc voir plus loin!
C'est alors que je suis allé récupérer sur Internet un logiciel apte à lire ces fameux QR Codes. En ce qui me concerne, j'ai opté pour NeoReader. get.neoreader.com
Et après?
Au hasard de mes lectures, je suis tout simplement tombé sur un magazine, qui arborait au coin d'une publicité un de ces QR Codes. J'ai ouvert Neo Reader... qui a fait la mise au point sur les carrés, puis m'a proposé d'ouvrir une adresse Internet... Plus besoin de taper l'URL!
Je me suis amusé avec d'autres QR Codes trouvés çà et là... Puis j'ai eu envie de créer mes propres carrés magiques.
Un petit tour sur un moteur de recherche, et j'ai accédé à un site qui proposait de faire le travail en ligne.
http://www.code-qr.net/creer-un-code-qr.php
ou encore (liste infinie....)
http://www.123qr.com/#
Je vous livre alors le QR Code que j'ai créé, et qui permet à tout un chacun d'accéder directement à... ce blog que vous êtes en train de
lire!
Et puis, me direz-vous, c'est quoi le QR Code vert en début d'article? C'est tout simplement... ma carte de visite! Avec tout ce qui figure habituellement sur un bristol: nom, prénom, adresse, téléphone, site Internet...
Essayez, vous verrez...
Et après, me demanderez-vous encore?
Gadget, tout ça!!!
Ben... je me dis que les dé veloppements de ce gadget peuvent peut-être s'avérer intéressants... pour payer directement sans carte bleue (il paraît que c'est déjà "monnaie courante" en Asie!), ou transporter son propre dossier médical, acheminer des colis, suivre une commande, questionner son compte en banque...
Que sais-je encore ?
Mais les publicitaires semblent déjà utiliser le filon, eux qui disposent maintenant au bas de leurs pubs un petit carré incitant les Internautes à visiter leur site
web!
Rien que pour l'exemple: ma femme vient de recevoir ce matin un courrier sur lequel figure dans l'angle supérieur droit... un QR Code.
On m'a également signalé qu'on en trouve parfois sur les timbres de La Poste..
Voyez qu'on n'a pas fini d'en voir de ces petits carrés "magiques"!
Bon gré, mal gré...
Vidéo de la chapelle du Montaigu
Cela faisait un certain temps que je n'avais pas filmé à partir d'un modèle réduit.
C'est en allant faire un tour à la chapelle du Montaigu que j'ai eu envie de sortir à nouveau mon motoplaneur Easy Glider et la petite caméra.
En effet, d'importants travaux de déboisement ont été effectués tout dernièrement,
et le panorama qui s'offre maintenant aux visiteurs est très dégagé. On aime... ou on n'aime pas!
Mais dans la mesure où les arbres ont en partie disparu, cela m'offrait la possibilité de faire décoller mon modèle juste à côté de la chapelle.
Il faut reconnaître que la vue s'étend maintenant sans obstacles du
Mont Rochard et son antenne (juste sous le stab gauche),
en passant par le bois de Crun, Sainte Gemmes le Robert, Sainte Suzanne, Evron, Neau, Mézangers, l'étang de Gué de Selle, Jublains, Mayenne,
Hambers (ci-dessous), le
bois du Tay (derrière la tache jaune de colza tout au fond),
les collines
d'Hardanges et de Pail...
Plus de 270°...
Et d'en haut, mon modèle pouvait même filmer Bais! (Dans l'axe du fuselage)
Avril est le mois où les champs de colza illuminent la verdure de leur jaune flamboyant... C'est aussi le mois où l'on peut entendre le coucou... dont le répertoire est malgré tout fort limité!
Malheureusement, si j'ai quand même pu bénéficier du "son et lumière" offert par le coucou et les colzas... le jour choisi n'était pas des plus propices. Jugez plutôt:: vent d'Ouest en rafales, générant de "joyeuses" turbulences qui ont malmené le planeur, temps couvert, luminosité insuffisante, et pour couronner le tout, une "magnifique" averse de grêle alors que je prenais ma vidéo.
Mars et ses giboulées en avril!!!!
J'ai alors entamé rapidement la procédure d'atterrissage... qui se fait obligatoirement dans les ronces et restes de troncs coupés.
Pas vraiment l'idéal...
Bonjour les éraflures un peu partout sur le matériau dont est fait l'Easy Glider... Sans parler des risques de rencontrer un gros bloc de granite!
Je suis alors rentré à la maison, pour me rendre compte que ma caméra était tombée en panne: elle s'était arrêtée bien trop tôt!... (il y a des jours comme ça où la poisse...)
Quoi qu'il en soit, au travers de la courte vidéo... un peu turbulente, (mais je vous ai prévenus que ça secouait sévère en l'air), vous pourrez quand même "voir" les résultats du déboisement.
Faites donc sagement un arrêt sur image...et essayez de vous repérer!
http://www.youtube.com/watch?v=qDcb-tMT2m0
PS: vous me direz que l'arrière de mon modèle est un peu trop "présent" sur les images que je vous propose aujourd'hui... et que même sur son support, la caméra semble gigoter pas mal! C'est vrai, mais lorsque je pose ma petite "keycam" sur le velcro de l'aile, je n'ai pas de "viseur"... et je ne sais pas vraiment quel est le cadrage. Tout au pif! C'est une fois redescendu chez moi que je découvre le résultat sur l'écran de mon PC... Soyez donc indulgents!
En visite à la Ferté Alais
L'autre samedi, j'étais à Etampes pour le mariage d'une nièce.
Pour la nuit, j'ai réservé une chambre au gîte "le Clos du Séquoïa" à D'huison-Longueville (je vous le recommande!)
http://closdusequoia.com/index.php
Et dimanche matin, c'était "quartier libre"!
La bonne aubaine! Parce que pas très loin se trouve le repaire de l'Amicale Jean-Baptiste Salis.
J'en ai donc profité pour effectuer les quelques km me séparant du plateau de Cerny... sur lequel soufflait une bise glaciale.
Vous comprendrez que même dans les hangars dont les tôles scandaient le rythme des rafales, il ne faisait vraiment pas chaud. Observez bien ma femme sur l'un des
clichés dans le diaporama que je vous propose en fin d'article.
Et pour vous en convaincre, cette remarque de la dame à l'accueil:
"Vous ferez bien attention en sortant du hangar avant d'entrer dans celui où se trouve le B17; le vent s'est engouffré dans la porte, et j'ai failli
décoller!"
Ou encore cette autre réflexion alors que, musant dans la boutique, j'ai rencontré un pilote, engoncé dans sa veste de vol,
qui m'a déclaré:
"Ben aujourd'hui, c'est pas la peine d'aller se faire secouer, d'autant plus que le vent est plein travers. Soyons prudents!"
Nous avons poursuivi notre conversation en évoquant la Shuttleworth Collection, ou Duxford... voire Hendon.... autres lieux mythiques que j'ai pu visiter par le
passé, lorsque notre club de modélisme effectuait des échanges avec celui de Hertford en Grande Bretagne.
Voici donc un petit reportage, sans prétention, avec des clichés pris en fonction de mes coups de coeur...
N'oubliez pas d'ouvrir en haut à droite l'onglet "Options" et cochez "Afficher les commentaires."
Vous aurez ainsi droit au nom du modèle et à quelques remarques.
La taille des bonshommes donne aussi l'échelle... entre le Pitts (ci-dessous) , et le B17 (plus haut)!
A propos du B17, visionnant le cliché où je lève les yeux énamourés vers Pink Lady, un ami me fit ce commentaire:
"Mais pourquoi que tu regardes sous les jupes des filles?" Référence à Souchon peut-être?
Album chez Flickr, avec liens vers d'autres sites fournissant des détails sur les avions:
http://flic.kr/s/aHsjyYiCLd
http://www.flickr.com//photos/22950196@N08/sets/72157629472646076/show/
Et si vous voulez en savoir un peu plus sur ce lieu incontournable pour tous les passionnés d'aviation:
http://www.lescasquesdecuir.com/index.php
http://memorial.flight.free.fr/
Have fun!
Vendredi 13
Etes-vous paraskevidékatriaphobe?
Qués ako? me demanderez-vous.
Voilà qui justifie effectivement un minimum d'explication(s)!
Alors que ce matin j'écoutais ma station de radio préférée, j'ai entendu une charmante journaliste évoquer cette
paraskevidékatriaphobie. (A prononcer 10 fois de suite, et de plus en plus vite sans dérailler!)
Heureusement qu'elle venait de dire juste avant qu'il s'agissait de la peur qu'éprouvent certains à propos du
vendredi 13.
Hé oui, nous sommes un vendredi 13.
Synonyme de jour de chance pour les uns.... Générateur d'intenses trouilles pour les autres.
Bref, une magnifique invention pour faire un buzz... mais aussi générer des revenus.
Mais à qui profite donc "le crime"?
Ben je vous laisse deviner.
Mais il va sans dire que les nombreuses officines proposant des tickets de toutes sortes se frottent les
mains!
Un reportage donnait la parole à une vendeuse de morpions et autres grattotrucs qui expliquait que ce jour-là,
elle devait impérativement recourir à au moins une personne supplémentaire, dans le but de réduire la file d'attente devant son guichet.
Et qui sera donc le gagnant dans tout ça?
Surtout pas moi, parce que je ne donne jamais le moindre kopeck à la FdJ.
Mais si le coeur vous en dit, et que vous n'êtes pas paraskevidékatriaphobe, rendez vous le plus vite possible chez votre
marchand de bonheur!
Pour en savoir un peu plus: http://fr.wikipedia.org/wiki/Vendredi_treize