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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50
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Faut pas être superstitieux!

24 Septembre 2011 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

Ce matin, je mets le nez au carreau, et dans l'air  calme de cet automne naissant,  j'aperçois au loin  une paisible montgolfière.

Je vais alors chercher mon appareil photo à gros zoom.. Mais les accus sont morts.  J'échange donc contre un jeu que je pense meilleur... Le zoom sort... mais la grosse boule ronde  a déjà disparu derrière les arbres sur la ligne d'horizon. Zut...  ça commence pas bien.

La dernière fois que j'ai vu des montgolfières, c'était au départ de Digoin, et après, ça s'est pas bien passé du tout...

Mais faut pas être superstitieux!

 

Ma femme se lève.

Je lui explique.

Mais elle me fait remarquer plus prosaïquement... qu'il n'y plus de pain!

Bon...

J'enfourche mon vélo et je descends dans le bourg.

Mais pour entrer dans la boulangerie, au lieu de prendre la porte de droite comme à mon habitude, allez savoir pourquoi, je passe par celle de gauche, ce que je ne fais jamais!

 

 

DSCN3003.JPG

 

Je sors en me disant que cette journée part complètement de travers, que je me suis peut-être levé du pied gauche, et que... et que....

Mais faut pas être superstitieux, n'est-ce pas?

 

 

Petit déjeuner terminé, je prépare mon VTT afin de filer vers le Montaigu.

Je m'y vois déjà assis sur un banc, et j'envisage avec délices le spectacle du soleil encore bas sur l'horizon  éclairant  la plaine d'Evron et, tout à droite,  les façades "Est" des immeubles de Laval.

 

 

 

 

DSCN3005.JPG

J'escalade gaillardement la côte de la Beslière, puis celle du Bois-Mabon. J'enchaine avec les Ormeaux.

Et au moment où je m'apprête à basculer vers  le Val-Auray, je sens vaciller mon pneu arrière. En un clin d'oeil, j'ai compris: crevaison!!!

Qui a murmuré  que j'étais superstitieux?

 

Je me dis alors que c'est le moment opportun de sortir la bombe "miracle" qui se trouve dans ma sacoche de selle.

Mais en observant  le cliché ci-contre, vous pourrez constater  à quel point elle s'est avérée efficace!!!

J'avais à peine parcouru 3km à vélo... il ne me restait plus qu'a faire l'inverse, mais à pied!!!!

 

Quand je vous disais que cette journée démarrait mal!!!

Je n'avais pourtant pas eu l'impression d'être superstitieux!!!

 

J'entame donc le retour vers Bais.

Dans le ciel, j'entends un bruit que je commence à (re)connaître: il s'agit d'un passionné d'autogyre qui nous survole de temps à autre...

Et moi, je pousse mon vélo.DSCN3008.JPG

 

 

Au sommet de la côte près du carrefour de la Beslière, je me laisse aller à quelques clichés.DSCN3012.JPG Des coquelicots, le château de Montesson en arrière plan....

 

DSCN3014.JPGDans l'ultime descente, j'aperçois sur le talus, des fraises sauvages... Je m'arrête afin d'en déguster quelques-unes..

 

 

 

 

 

 

 

 

.

 

Rue Henri quentin et son lavoir...DSCN3015.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis arrivée à la maison.

 

Démontage... et je trouve une belle épine incrustée dans le pneu!

Comme il est presque lisse, j'en profite pour le changer...

 

 

 

epine.jpg

Mais je peste contre ces petits tracas qui ont en partie gâché ma journée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La prochaine fois que je vois des montgolfières...

Mais non, Bernard, faut pas être superstitieux!!!

 

 

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Les écureuils

22 Septembre 2011 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

PDSCN3000.JPGar  ce matin ensoleillé de septembre, je décide de faire une petite sortie à vélo…


Direction  l’ancienne voie ferrée Laval/Mayenne/Javron/Pré en Pail/Alençon. Que j’emprunte du côté de La Chapelle au Riboul.

Je pars vers le Nord... Loupfougères... Villaines la Juhel...

 


 


D'innombrables toiles d'araignées sont emperlées de rosée...DSCN2977.JPGC'est vrai qu'il fait  frisquet sous la voûte des arbres, et mon thermomètre n’affiche que 13 petits degrés

Les zones « à découvert » sont donc bienvenues pour réchauffer le bonhomme !


Officiellement, nous sommes donc  en automne depuis hier… mais la végétation nous le signale avec ostentation.

Les arbres commencent à perdre leur verdure et arborent des couleurs en dégradé du plus bel effet.

Le sol   se tapisse lentement  de feuilles multicolores.

Sous les châtaigniers, des bogues épineuses n’entravent pas le cheminement de mon fidèle VTT.

 

 

DSCN2987.JPG

Il en est tout autrement lorsque je passe sous les chênes. En arbres « généreux » qu’ils sont, ils  ont semé par places des quantités industrielles de glands sur lesquels mes roues  semblent se dérober comme si elles se trouvaient  sur des billes.  Peu confortable en réalité.

 

 

DSCN2978.JPG

 

 

 

 

 

Je trouve par-ci par-là encore quelques mûres, dont un gisement très propice avec des fruits de belle taille. Au retour de ma balade, mes doigts en conserveront encore quelques délicieuses traces.

 

Par moments  je suis submergé par d’énormes  bouffées aigrelettes… Hé oui,  nous sommes en pleine période d’ensilage.

Au beau milieu du chemin,  j’aperçois soudain un cèpe, intact. Je le laisse en place pour qui voudra le joindre à sa cueillette. Il est vrai que sur les talus, on peut apercevoir  d’autres espèces, pas forcément toutes comestibles.


J’ai mon baladeur MP3 sur les oreilles. S’enchaînent des morceaux tels que la symphonie N°1 « Titan » de Mahler, ou le 1er concerto pour violon de Mozart, ou bien encore… mais mon téléphone portable sonne.


Coup de frein, je décroche.

C’est mon frère Jacques.

« Dis-donc, t’en as de la veine de faire du vélo ! Je te suis à la trace sur Internet au travers du logiciel Endomondo installé sur ton smartphone… »

Et le voilà qui me situe avec exactitude, me donne la durée du trajet ainsi que  le nombre de km déjà parcourus ! 


« Mais ton GPS n’a pas dû fonctionner depuis le début, parce que ton parcours démarre loin de ton domicile !

- Hé, non, frérot, je suis venu rejoindre la voie ferrée avec mon VTT sur le porte-vélo de la voiture!

-          Ah, bon, j’aime mieux ça ! »


Quoi qu’il en soit, l’espionnage ainsi réalisé par mon frère Jacques me donne une idée : comme je roule  souvent seul, personne  ne sait jamais où je me trouve. La prochaine fois, avant de partir, je mettrai en route le PC de ma femme branché sur Endomono, et ainsi elle pourra suivre mon périple !!! Bien au chaud!!!

 

J’avais décidé de faire demi-tour au quinzième km… qui arrive.

Je repars alors dans l’autre sens.

Un magnifique geai me file sous le nez en braillant… (Notons que les ornithologues disent qu'il cacarde, cajole ou jase.)

Quelques kilomètres encore, et cette fois c’est un oiseau de proie qui décolle côté « tunnel ».DSCN2981.JPG Il va ainsi parcourir une bonne distance avant de trouver dans la haie une trouée lui permettant de récupérer un espace de vol davantage à sa convenance.

 

Et puis…  quelques kilomètres encore…

Et… au milieu du chemin, que vois-je soudain?

Un écureuil !!! Assis sur ses pattes de derrière, il s’applique à décortiquer une noisette.

Il ne m’a pas vu. Je m’arrête aussitôt, et je saute sur  l’appareil photo !

Mais il est beaucoup plus prompt que moi : vite, il détale et disparaît dans le fourré voisin.


Quelques kilomètres encore… et cette fois, c’est un autre éécureuil gros plancureuil qui débouche sur ma droite.

Il va courir ainsi une vingtaine de mètres devant moi, puis bifurquer à gauche… et disparaître lui aussi !

Jamais deux sans trois,  me dis-je ! 

 

Alors que j’en termine avec mon parcours, je vois traverser… un autre écureuil!!!

Mais celui-là va avoir la bonne idée de grimper dans un arbuste.

Je dégaine prestement mon appareil photo… et je tente de suivre ses cabrioles.

Un vrai funambule. D’une vivacité étonnante.

Je « mitraille » comme je peux. Mais « Panache »  n’est ni facile à  distinguer au milieu de la ramée, ni facile à suivre dans ses évolutions…

Je reste là planté un bon moment, émerveillé par le spectacle qui m’est offert… jusqu’au moment où mon acrobate va  disparaître définitivement.

A mon grand regret.

 

DSCN2984.JPGSuite à cette première sortie  de l' automne, je rentre chez moi non sans avoir  "enregistré"  quelques splendides  images.

 


Dont mes trois écureuils ont été de gentils réalisateurs.

 

 

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Obsolescence programmée

7 Septembre 2011 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Je viens de découvrir cette magnifique expression pas plus tard que ce matin!

Mais ce n'est qu'une partie de ce que j'ai pu apprendre...

Tout ça parce que devant une batterie d'ordinateur portable vieillissante, j'ai eu la « bonne » idée d'en commander une autre.

J'ai fait comme nombre d'entre vous: j'ai tapé les références de ma batterie dans Google, et après comparaison de différentes propositions, j'ai cliqué sur « Commander »

Alors que l'adresse du site se terminait par .fr, j'ai eu la surprise de voir ma batterie arriver de... Hong Kong !

 

Depuis, j'ai touvé ceci:

http://www.100000volts.com/news.php?id=8

INFORMATION IMPORTANTE

Certains sites chinois (bien camouflés en sites Français) ne respectant pas la réglementation (sans mention légale, versement de TVA à l'état Français, charges sociales de salariés Français, taxes de recyclage environnementales )... proposent à bas prix batteries et chargeurs. Disposant pour certains d'un nom de domaine ".fr", tout y est fait pour donner l'illusion que le site est Français : les internautes ignorent qu'ils sont sur un site Chinois...

 

 

Mais je n'étais pas au bout de mes surprises !

Installation de la batterie dans le PC, mise en charge, et quand le voyant vert finit par s'allumer indiquant qu'elle s'est gavée d'électrons, j'arrête tout ; je débranche le 220V, et je rallume.

Procédure de redémarrage normale... puis au bout de quelques secondes, écran noir, arrêt complet du PC... DSCN2861.JPG

Tests divers... Recherches sur le Net... Questionnement auprès de gens dont les compétences en informatique semblent établies.

J'en déduis sans doute hâtivement que ma batterie est défaillante... ou pas compatible? Et pourtant, il est écrit dessus que...

Retour à l'envoyeur. Quelques semaines plus tard, je reçois une autre batterie... au comportement en tous points similaire!

Je passe alors sur les nombreuses heures que je vais consacrer à essayer de comprendre, pour en arriver rapidement à expliciter le titre de mon papier.

Figurez-vous que ces fichues batteries comportent à l'intérieur un circuit électronique muni d'une puce (Eprom). L'ordinateur communique avec ce « mouchard » pour vérifier la provenance du produit, et s'il l'accepte,  enregistre le nombre de démarrages, de recharges, la durée d'utilisation...

La preuve, c'est qu'en déconnectant le pack de batterie  (les bâtonnets mauves sur le cliché  précédent)  et la fameuse plaquette (photo ci-dessous) , le logiciel chargé de gérer l'alimentation me fournit quand même des indications comme si le pack était branché !!!

Et quand j'insère un pack d'accus strictement neuf rechargé avec mon matériel de modélisme... j'obtiens les mêmes données erratiques !!! Conformes à celles de la plaquette utilisée sur la vieille batterie, et non celles du pack batterie inséré!

Je vous livre alors ce que me dit un de camarades, lui-même vendeur et réparateur d'ordinateurs: 

 "Sur les fameuses platines, y'a comme un bidule qui dit au PC si ta batterieDSCN2860.JPG
est d'origine ou pas... (voir photo ci-contre)   Cas des cartouches d'encre sur les imprimantes, et cas
également de ta nouvelle batterie dite compatible, achetée en Chine, qui
démarre 20 secondes et qui arrête le PC!
T'aurais dû acheter une batterie labellisée Toshiba!
Ce même mouchard embarque un compteur caché, qui totalise le nombre
d'allumages, le nombre d'heures d'utilisation... et qui est programmé pour
déclarer la batterie morte au bout d'un certain temps!
Tu peux toujours mettre des accus Li-ion neufs, ton PC va s'aligner sur les infos de
la platine!!!"
(c'est vrai que j'ai branché la platine sans le pack d'accu au derrière... et

que j'ai quand même obtenu à l'écran  le taux d'usure de la vieille batterie!!!)
Et mon copain de poursuivre:
"Sauf à être électronicien talentueux... t'as plus que tes yeux pour pleurer!
Mais rassure-toi, de nombreux appareils fonctionnent de la sorte. Les
téléviseurs par exemple, ou certains téléphones..."

 
J'ai alors téléphoné chez Toshiba... où une charmante dame m'a dit que je  devrais solutionner le problème en effectuant  une mise à jour du BIOS, ce que j'ai fait...
Résultat: néant, c'est toujours la même chose.

Alors ?

Ben voilà : j'ai compris au moins une chose, c'est que de nombreux appareils sont programmés pour tomber en rade au bout d'un certain temps.

Sur le site dont je donne le lien ci-après, on vend d'ailleurs un  système chargé de ré-initialiser la platine. Et dont on dit (traduction faite par Google): 

Batterie EEPROM Works est conçu pour simplifier le processus de réparation de batterie d'ordinateur portable. Ce processus peut être divisé en deux parties: le remplacement des cellules(pack batterie) et la fixation du contenu de l'EEPROM (la platine) ou flash intégré du contrôleur de batterie d'ordinateur portable. Alors que le remplacement des cellules est facile et peut être faite par tout technicien qui peut travailler avec une machine à souder, fixation EEPROM est très compliquée et importante tâche et peut être faite que par le personnel avec des compétences et des équipements spéciaux.
Battery EEPROM Works rend ce processus aussi simple que 1-2-3. Le technicien a juste besoin de se connecter à l'adaptateur de puces EEPROM et appuyez sur le bouton. Tous les travaux nécessaires seront effectués par le logiciel. Les données de la batterie portable va ressembler une nouvelle marque: Capacité de charge complet sera le même que vous avez entré et reflétera réelle capacité de cellules, le compte Cycles sera mis à zéro, et date de fabrication sera changé à ce jour le système actuel, Drapeau échec permanent seront enlevés et tous les autres changements nécessaires seront apportées aussi. Batterie EEPROM Works supporte un grand nombre de batteries d'ordinateurs portables de différentes marques.

 

http://www.fileguru.com/Smart-Battery-Workshop/info



Et alors?

Ben au bout d'un certain temps donc, ces appareils ne sont plus fonctionnels, et deviennent  obsolètes...

D'où cette magnifique expression : obsolescence programmée !

 

Cherchez bien autour de vous, et vous devriez comprendre un certain nombre de choses.

Mais si vous voulez en savoir davantage sur cette obsolescence programmée, vous trouverez en fin d'article quelques  liens vers des sites fort bien documentés.

Liens qui m'ont été fournis par mon ami Christian, qui lui aussi peste contre ces pratiques.


Amis consommateurs, continuons donc de consommer.

De gré... ou de force !!!  

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Liens vers des sites traitant de l'obsolescence programmée:

 

http://www.ecologie.tv/economie/l-obsolescence-programmee-un-mythe-ou-une-realite-09082011-3530.html
http://www.siteduzero.com/news-62-39477-l-obsolescence-programmee-un-gaspillage-de-masse.html

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Pret-a-jeter/3714422,CmC=3714270.html


http://www.lessentiel.lu/lup/infographie/obsolescence_objets/index1.html

 

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PS:    un de mes correspondants  vient de m'adresser ce commentaire malicieux

"L'être humain n'est-il pas lui-même le plus bel exemple d'obsolescence programmée?"

Mais je me refuse à comparer l'Homme avec  de vulgaires appareils!

Et pourtant...

Certains "pionniers" de la recherche scientifique ou médicale auraient   bien envie de  trifouiller dans  les gènes avec plaisir, ce potentiel génétique  qui est   pour notre corps ce que les Eprom sont aux machines...

Parce que ça, au moins, c'est bien connu: "Là où y'a d'la gêne..."

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Marcher, goûter, faire voler….

3 Septembre 2011 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

 En ce début de septembre où le soleil semble reprendre de la vigueur, je sens des fourmis dans les jambes.

Et à la vue des hirondelles qui tournoient par endroits, j’entreprends un truc un peu fou… rien qu’un peu.

Je  sors mon sac à dos. FILE0007.JPG

J’y  entrepose une bouteille thermos avec de la boisson fraîche, mon émetteur de radio-commande, une batterie de rechange, un pull… 

Je me  pose une casquette sur le crâne, et sous le bras gauche, je place mon motoplaneur Electro-Junior.

Lecteur MP3 raccordé à mes écouteurs, avec lecture aléatoire des pistes… et c’est parti.

Objectif ? rejoindre le chemin qui passe au-dessus de Bais et qui suit une courbe  de niveau exposée au Sud.

http://www.visugpx.com/?i=1314989602 FILE0027.JPG

 

 De là-haut, on jouit d’un spectacle intéressant : la vue embrasse l’horizon  depuis le Mont Rochard jusqu’aux collines d’Hardanges.

Premier arrêt dans un herbage près de la Chauvière.

Malher, Symphonie Titan…

Je lance mon modèle, avec le moteur… Accrochage de  quelques petites ascendances.

      

Sur le chemin, un tracteur  s’avance lentement. Aux commandes, je reconnais Xavier, le maître des lieux. Je fais atterrir mon  modèle. Xavier s’arrête, et nous entamons la discussion.

Habitué de mon blog, il revient malicieusement sur la rencontre que j’ai pu faire récemment avec un de ses collègues… me précisant bien que tous les « paysans » ne sont pas du même acabit !  Et heureusement…

http://bernardino.over-blog.net/article-de-la-solidarite-paysanne-81298781.html

 

Quelques mots encore. Il repart vers sa ferme, et je relance mon planeur.

Mais la brise n’est pas bien axée, et la portance aléatoire.

Je décide donc de poser afin d’aller voir plus loin.

Mozart, concerto pour clarinette…

 

Passant près de la Chauvière, j’avise sur le sol de toutes petites poires. FILE0021.JPG

J’en ramasse quelques-unes. Elles ont un goût râpeux… et me rappellent le poiré, sorte de cidre où les poires ont remplacé les pommes.

Un peu plus loin, je tombe sur un verger, d’où j’extrais justement deux ou trois pommes rouges. Elles sont sucrées à souhait et me permettent d’étancher la soif.

Je descends maintenant  dans le chemin creux qui mène au Vaublin. Sa  fraîcheur est bienfaisante.

Par endroits, des bogues de châtaignes pas encore mûres  tapissent le sol…

Mendelssohn, Symphonie Ecossaise…

C’est alors que je rencontre madame B. Tout étonnée de me voir sortir du chemin avec un planeur sous le bras.

Je lui explique mon périple.

Elle qui a subi dans sa chair quelques vilaines morsures dues à un « crabe » qu’elle semble avoir maintenant maîtrisé, elle est contente de me voir ainsi trotter allègrement, et me dit  que les gens seraient bien inspirés de goûter aux petits plaisirs de la vie.

« Comme vous le faites ! » ajoute-t-elle avec un large sourire. (voir commentaire en fin de texte)

 

Je reprends la marche.

Passant derrière le hameau La Roche, j’avise un petit pêcher, auquel je chipe un fruit.

FILE0015.JPGLe côté  exposé au soleil est tiède et bien mûr. L’autre face est presque  froide, et nettement plus dure à croquer !

Puis je redémarre.

Mozart, Requiem…

De temps à autre, je prélève quelques mûres, dont la saison s’achève.

Mais je me garde bien de succomber au charme des  jolies prunelles dont le goût est encore  très astringent.

 

Je débouche enfin dans le champ au-dessus duquel deux buses semblent attendre de jouer avec mon planeur.

Je m’installe confortablement.

Et je lance le modèle.

Beethoven, Symphonie Pastorale

La portance est cette fois nettement meilleure. L’altitude atteinte sera souvent impressionnante.

Tout au long de ce vol, je m’accorde quelques pauses  pour me désaltérer, pour jouir du spectacle, ou tout simplement pour rêvasser. FILE0005.JPG

Je décide enfin d’arrêter ma séance  alors que le chrono affiche 1h40minutes.

Et je reprends le chemin du retour.

Schubert, Symphonie « La grande ». FILE0028.JPG

 

Au détour d’un virage, quelques toutes petites pommes jonchent le sol : je me souviens alors de nos bagarres  de gamins avec des lance-pommes, ce qui réveille soudain un douleur bizarre à l’oeil gauche, lui qui avait un jour été victime d’un impact violent.

Quelques mûres encore… Deux ou trois noisettes que je casse à l’aide d’un caillou.

 

 

 

 

FILE0017.JPGLe mignon  calvaire où Maxence prenait son  « petit goûter »…

La  source qui génère d’habitude  un petit ruisseau à travers le chemin… mais qui semble en mauvaise santé par ces temps de disette pluviale.

Beethoven, concerto pour piano l’Empereur…

 

 

 

 

 

Puis le chemin qui descend vers « Les Petits Champs ». FILE0029.JPG

La lumière du soleil qui plonge vers l’Ouest joue avec les branchages et l’ombre nichée au creux du « boyau » de verdure.

Mozart, concerto pour basson.

 

Puis je débouche dans mon lotissement…

Retour au bercail.

Environ 8 km de marche, 1h40 de vol…

Contrat rempli !!!!

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Pour visualiser mon parcours, l'horaire, les altitudes, un détour vers cet excellent site qu'est visugpx:

http://www.visugpx.com/?i=1314989602

 

Enregistrement à l'aide de mon Nokia 5800 équipé de Endomondo

 

----------------------------  Commentaire -------------------------------

J'ai reçu par mail un commentaire d'une de mes lectrices qui écrivait:

On a demandé un jour au Dalaï Lama :
" Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité?"
Et il a répondu :
"Les Hommes... Parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent. Ensuite,  ils perdent de l'argent pour retrouver la santé.
Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent, de telle sorte qu'ils finissent par ne  vivre ni le présent ni le futur.
Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir,  et meurent.... comme s'ils n'avaient jamais vécu!... "
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En vacances à Digoin

25 Août 2011 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie

FILE0010.JPGBen voilà, je suis rentré chez moi...

Non sans difficultés, suite à un   accident mortel qui a bloqué toute circulation du côté de Moulins. 

 

 

Mais durant ces 13 jours passés sur l'agréable camping de Digoin, j'ai pu tout à loisir  

  • visiter des sites touristiques (Cluny, Paray le Monial...),DSCN2796.JPG
  • pédaler sur les voies vertes le long du canal...la voie ferrée. 
  • emprunter des petites routes dans la  campagne...
  • dénicher des coins sympathiques...
  • rencontrer des gens fort intéressants.
  • savourer la gastronomie locale, et les "liquides" du crû bourguignon...

Cela aura été l'occasion de réaliser également quelques clichés "classiques", et  d'autres un peu plus insolites...

 

 

Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont rendu ce séjour agréable.

Je pense aux animatrices(teurs) d'ObservaLoire, et en particulier à Monique et Jean-Pierre,  responsables du camping "La Chevrette" à Digoin.

http://www.lachevrette.com/


 

C'est avec plaisir que je retournerai  leur rendre visite.

Mais si vous désirez en savoir davantage, rendez-vous sur l'album photos:

 

https://picasaweb.google.com/Bernardino53/Digoin2011?authuser=0&feat=directlink

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Camping car rural

15 Août 2011 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie

Cela fait quelques jours que j'ai planté ma caravane sur le camping de Digoin,  en Bourgogne, à la limite de la région Auvergne.

 

Avec pour objectif de visiter les environs, et « explorer » à VTT les nombreuses voies vertes aménagées sur d'anciennes voies ferrées, ou le long des canaux.

A ce propos, le camping de Digoin a pour originalité de se trouver sur un ancien « grand bassin » qui a été comblé, et près duquel subsiste une portion de canal utilisée par le club de joutes local. Seuls restent en bout du camping l'ancienne maison éclusière et les vestiges de l'écluse.

 

Mais ce matin, le ciel est gris, le plafond bas... DSCN2725.JPG

 

Il a d'ailleurs plu une grande partie de  la nuit... abondamment!

 

Et les bassines flottent...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

Une « rayon de soleil » vient pourtant vient d'éclairer ma journée.

 

Avec la vision d'un drôle de caravanier. DSCN2721.JPG

Pensez!

Comme véhicule tracteur, il utilise un Hanomag « collector »...

Et comme caravane? une remorque paysanne bâchée!

 

Le tout en parfait état de marche : pas une trace de rouille, pas une dégoulinure d'huile.

 

Notre homme vient tout juste de passer devant nous afin de poursuivre son périple !

 

Un grand salut du bras, le tout accompagné d'un large sourire...

Auquel nous avons bien évidemment répondu.

 

Puis l'attelage a escaladé le raidillon permettant de sortir du camping, non sans lâcher quelques hoquets accompagnés  par quelques gracieuses volutes de fumée.

 

C'est alors que j'ai pu voir à l'arrière de la remorque deux plaques intéressantes.

La première, « B »... ce qui voudrait dire que notre curieux caravanier est d'origine belge.

 

La seconde « 30 »... vitesse limite de ce singulier attelage!

Pas d'autoroute, pas de voie rapide.

L'éloge de la lenteur!!!

 

Escargot de Bourgogne!!!

 

Ah, comme j'aurais aimé partager quelques instants avec ce caravanier pas comme les autres !

 

Bonnes vacances, monsieur le poète!

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De la solidarité paysanne…

10 Août 2011 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Me promenant ce  jour à VTT sur l’ancienne ligne de chemin de fer aménagée en voie verte, j’arrive à  la gare de Javron... : Terminus! Tout le monde descend!

Mais, avisant mon fidèle GPS équipé de Mémory Map, je m’aperçois qu’il est possible de poursuivre vers le Nord en direction de l’Orne toute proche.

Je franchis donc la RN 12 et me voici sur une petite route goudronnée. ( voir trait mauve  carte ci-dessous)

Je bifurque à droite en direction de la Douanière, et 300 mètres plus loin j’aperçois une bonne dizaine de bovidés gambadant  hors de leur prairie.

La majorité de la troupe me laissera passer, sauf deux  plus volages que les autres, qui vont donc galoper devant moi. Javron-les-vaches.jpg

J’arrive à un carrefour ; les bestioles  décident de bifurquer dans le chemin à gauche.

Je décide alors d’aller à droite en direction de Boissé.

Là, je m'adresse à un habitant et je lui  explique ma découverte.

« Ah, des vaches blanches ? Je sais ! Elles appartiennent  sans doute au maire de Gandelain. Je vais le prévenir. »

Mais la route s’arrête, je suis contraint de faire demi-tour.

Et pour ne pas retrouver le troupeau en vadrouille, je décide de prendre sur ma droite.

Mais, j’ai à peine fait 500 mètres que je re-tombe sur mes deux vaches libertines qui, m’apercevant, se mettent à galoper de plus belle.

Je me dis qu’elles vont bien finir par trouver une entrée  de champ dans laquelle elles pourront se réfugier…

 

Ben non, parce lorsque je rejoins la D3 venant de St Aignan de Couptrain,  elles tournent à gauche en direction de Javron.

Là, le problème est nettement plus grave, car la circulation y est plus dense.

D’ailleurs, un premier véhicule arrive à notre rencontre.

Le conducteur de la camionnette  me fait signe qu’il va tenter de les obliger à entrer dans le chemin  sur ma gauche…

Arrivent  derrière moi deux autres véhicules, qui mettent les warnings.

Puis, venant de Javron, un paysan au volant d’un tracteur, bien "au chaud dans sa cabine"....

Je pointe mon doigt en direction des vaches, espérant qu’il va s’arrêter pour nous aider à « ranger » les bestioles…

 

C’est alors qu’à notre grande surprise, il lève les bras au ciel  avec un geste des mains en arrière vers les épaules, comme pour nous signifier :

« Je m’en tape, c’est pas mes vaches ! » VACHE.jpg

Et il accélère un grand coup, disparaissant derrière le premier virage !

Je m’approche alors d’un break Volvo immatriculé dans le 49.

Son conducteur a tout vu de la scène, et il me dit.

« Oh, je sais, j’ai déjà eu maille à partir avec cet individu… Pas intéressant le bonhomme ! 

En arrivant à Javron, je vais voir ce que je peux faire. »

Puis d’autres véhicules se pointent,  dont un gros camion… faisant  fuir les vaches qui escaladent le talus et  entrent affolées dans un champ de maïs.

Bon, ben au moins, là, elle sont garées.

Tout le monde reprend la route... En espérant que les vaches ne causeront pas d'accident..

J’arrive à un  carrefour en même temps qu’un  break R21venant de Chevrigny .

J’aborde le conducteur auquel j’explique la situation… et l’attitude du gus sur son tracteur, qu’il semble connaître !

Mon interlocuteur est apparemment lui aussi paysan, et il me dit : « Je retourne vite fait à la maison, et je téléphone au propriétaire des bêtes, que je connais. »

Juste à ce moment-là, arrive une voiture avec deux personnes âgées, un brin inquiètes, qui nous disent : 

« Y’a deux vaches sur la route… 

-         On sait, on sait… on essaie de solutionner le problème ! »

 

Et nous  nous quittons.

Je  reprends alors mon chemin en direction de la gare de Javron…

 

Mais le cœur n’y est pas, car au fond de moi-même gronde une profonde colère à l’encontre de ce %$£#… de paysan sur son tracteur,  dont le sens de la solidarité est sans doute  la plus grande( ?)   qualité qu’il puisse posséder !!! 

 

PS: en cas d'accident... rencontre d'un auto ou d'une moto avec ces bestioles en divagation, quelle part de responsabilité pourrait incomber à mon paysan qui est resté enfermé dans sa cabine de tracteur? 

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Vive la photo numérique !

7 Août 2011 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Si vous êtes en mesure de lire ce billet d’humeur, c’est que vous avez accès à un ordinateur ou bien que vous possédez un de ces téléphones et  autres tablettes capables de surfer sur le Net.

Et dans ce cas,  il m’étonnerait fort que vous ne manipuliez un quelconque moyen de réaliser des clichés… avec la capacité  de les reproduire aisément  en grand nombre.

Ah, il est bien loin le temps où l’on possédait un seul appareil photo par famille, géré la plupart du temps par le mâle dominant… personnage que l’on retrouvait rarement sur les clichés,  dans la mesure où il se trouvait presque toujours derrière le viseur !

 

 trépied 001Puis sont apparus des appareils moins onéreux, avec des capacités « tous usages ».

J’ai dû obtenir un appareil personnel vers mes 17 ans… 

J’utilisais alors des pellicules « noir et blanc »… parce que la « couleur », ça dépassait largement mon budget d’alors… 

Ou bien des diapos… tributaires d’un projecteur si on ne réalisait pas un tirage papier.

Et puis, il n’était pas question de mitrailler sans considération. Je réfléchissais avant d’appuyer sur le déclic. « Cette photo vaut-elle vraiment le coup ? »

Autres questions  que je ne manquais jamais de me poser: « Que ferai-je de ce cliché une fois développé ? Quelle sera sa destination ? L’offrir à quelqu’un ? Le sortir de temps en temps (seul ou à plusieurs) afin de retrouver les impressions ressenties lors de la prise de vues? Faire en sorte que mes successeurs puissent retrouver une trace du passé et la trombine de leurs ancêtres ? Rêver que la postérité s’en empare ?… 

Ou tout simplement s’exprimer par le biais de l’image…» vlcsnap-2011-05-09-18h55m28s22

 

A l’heure du numérique, je ne suis pas vraiment certain que nous soyons nombreux à partager ces états d’âme.

Parce que nous sommes tous plus ou moins devenus des photophages !

Et hop , un petit déclic par-ci, un petit déclic par-là…Message de type  MMS ou mail avec  pièce jointe…

Tout dans l’instantanéité…

Mais ces clichés-là seront sans doute éphémères.

 

Certains d’entre eux  auront peut-être une vie un poil plus longue… s’il sont déposés sur des sites de partage comme Picasa Album…

 

Mais que faire de tous les autres?

Et c’est là que  je me pose une sérieuse question. DISQUE.jpg

A quoi sert donc d’accumuler sur un disque dur des centaines, voire des milliers de clichés ?

 

Pour ma part, j’ai acquis la quasi certitude que ces photos numériques ne « vieilliront » que si elles sont tirées sur papier…

Dans le cas contraire, elles sont condamnées à mourir en même temps que leur support  octété et bité…

A ce propos, que faites-vous maintenant de vos premières photos numériques conservées sur des disquettes ? Je suppose que vous ne possédez même plus de lecteur 3 ½  pour les exploiter!!!!

 

Si je m’en réfère à l’Histoire, la durée de vie de tous les documents,  quels qu’ils soient, est intimement liée à la pérennité de leur support. Dont il faudra prendre grand soin… Voir à ce propos les peintures rupestres réalisés par nos glorieux ancêtres.

 

Nous avons donc  la chance de pouvoir exploiter de nombreux documents qui sont   parvenus jusqu’à nous : manuscrits, œuvres d’art,  peintures sculptures,  monuments…

Dont les « supports» ont traversé les siècles avec plus ou moins de bonheur.

 

Et ce n’est pas l’histoire liée à la pierre de Rosette qui me démentira !

Témoignage qui nous a permis de « comprendre »  d’autres types d’expression.

 

Mais son auteur en avait-il conscience ? HUMPE169roneo.jpg

Peu importe. 

 

Avant de conclure,  et pour illustrer mon billet, j’aurais aimé avoir le talent de réaliser un dessin humoristique.

On y verrait un type équipé d’un marteau et d’un burin, taillant la pierre pour y inscrire des caractères… ou des visages,  et un autre derrière lui en train de vociférer :

« Alors ces 50 exemplaires ? ça va demander encore combien de temps ??? »

 

Mais en écrivant ces lignes, je laisse moi aussi un document… qui sera sans doute éphémère.

Pour l’heure,  j’exploite au maximum les immenses possibilités  technologiques… dont la photo numérique est l’une des composantes!

 

Avec toutes les facilités de duplication possibles… sans marteau et sans burin !!!!

 

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Caméscope de poche HD

1 Août 2011 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

Si vous avez suivi mes "aventures" sur ce blog, vous savez déjà que je mêle avec plaisir l'aéromodélisme et les prises de vues aériennes.

J'ai commencé en 1986, avec un lourd  Kodak Instamatic... et sa pellicule en cassette. 

Décollage, prise d'altitude, cadrage, cliché, atterro, ré-armement du film, re-décollage, re-prise d'altitude...

 

La "Préhistoire"!

Vous me direz que cela  constituait un excellent entraînement pour fignoler les décollages et les atterrissages... Camescope Lidl

 

Tout au long des années passées, j'ai donc suivi l'évolution des appareils photographiques... avec "l'explosion du numérique",  l'apparition des formidables  keycams...

 

Et j'en suis tout naturellement arrivé à l'objet de ma causerie du jour.

Il s'agit d'un caméscope de poche trouvé chez Lidl.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSCN2668.JPG

Marque Silvercrest...

Quelques mots sur ses caractéristiques:

Résolution vidéo Full HD (1920x1080).

 

Appareil photo 5 millions de pixels.

Ecran orientable  16:9  et tactile (oui oui!!!)

 

Fourni avec carte mémoire SD 2Go (extensible  jusqu'à16Go), cordons divers (dont HDMI), une housse,  deux batteries lithium et chargeur. (Possibilité de charger aussi via la prise USB) 

 

trépied2

 

  

 

Sa forme profilée et son poids minime (102 grammes) se prêtaient  à une installation dans mon vecteur favori, à savoir l'Easy Glider.

 

 

Il n'en fallait pas davantage pour que je "craque", surtout que je n'investissais pas une fortune. L'engin était proposé pour 99.99€ avec une garantie de...3 ans!

 

 

 

Mes premiers essais se sont avérés faciles, sans même avoir recours à la notice fournie sur livret papier. 

 

(Très bon point à signaler, car de nos jours... une fâcheuse tendance fait émigrer la documentation  vers le CD d'accompagnement!)  

   http://www.service.targa.de/dokumente/63671_SilverCrest_Camcorder_SCA5A1_DE_AT_CH_FR_NL_IT.pdf

 

On peut lire les prises de vue sur l'écran, mais il est préférable de raccorder le camescope soit à une TV, soit au PC, qui le détecte tel une carte mémoire.

 

Le traitement des images "photos" est sans souci...

Mais c'est lorsqu'il m'a fallu envisager lecture et/ou montage des films que les ennuis ont commencé. 

(Il faut bien se résoudre à éliminer les séquences trop longues et/ou inutiles, n'est-ce pas?)

 

En effet, la Haute Définition est "pilotée" via un CODEC (COdeur/DECodeur) nommé H264.

Et certains PC ne sont pas en mesure de le gérer en natif.

 

Configuration de mon PC sous Windows XP SP3:

AMD Athlon(tm) 64x Dual Core Processor 6000+ 3.08GHz, 2 Go de RAM...

 

Remarquons  bien aussi   que le format des images fourni par mon camescope est "large" (soit 16:9),  par opposition à l'ancien format 4:3, ce qui,  en réduisant cette fraction au même dénominateur, fournirait du 16:12....

Avec  "mon"  Windows XP donc, le lecteur  Windows Media Player se montre récalcitrant. Quant à Windows Movie Maker, logiciel basique de montage,  il plantait  carrément  sur ma machine.

Ulead Vidéo Studio7 et Pinnacle9 en faisaient autant...  softs pas prévus pour du 16:9... Qu'en est-il des versions plus récentes dont je ne dispose pas encore? Peut-être qu'avec Studio HD15???. 

Pourtant plus récent, MovieXone 4 ne s'en tirait pas non plus... 

Et Corel video studio Pro X4 en version évaluation figeait mon écran!

 

Une des premières choses à faire fut  donc de  récupérer ce fameux Codec via le Net.

http://www.clubic.com/telecharger-fiche26882-combined-community-codec-pack.html

  camera HD5

Toujours est-il  que l'excellent VLC Media Player lit toujours très correctement les vidéos , et qu'il permet de réaliser des captures d'écran au format natif, à savoir 1920x1080 sans perte de qualité.  (environ 3Mo par photo)

 

Notons qu'un film de  9 minutes  issu de la caméra (sans traitement)  fournit un lourd  fichier de 560Mo. Vive la HD!!!!

 

J'en déduis donc que la carte fournie (2Go) devrait permettre d'enregistrer environ une demi-heure... (à tester!)

 

Pour extraire des photos , je me sers également  de Virtualdub,  lecteur un poil plus compliqué dans son maniement  que VLC, mais  qui  permet de faire un arrêt sur image de façon beaucoup  plus précise. (Poids d'un fichier ainsi extrait: 1.3Mo)

http://www.virtualdub-fr.org/telechargement

 

Et je dois dire que je ne suis pas du tout mécontent de la qualité obtenue. Voir ci-dessous une vue du bourg d'Hambers (53160). 

 Mais, me direz-vous,  c'est quoi ce truc à gauche de l'écran?

Ben,  une pale d'hélice repliée, voyons!  Hambers

 

Autre exemple: l'album Picasa réalisé avec des photos de Bais.

https://picasaweb.google.com/Bernardino53/VuesDeBaisCameraHauteDefinition?authuser=0&feat=directlink#

 

 

Mais n'ayant pas résolu  mes problèmes liés à l'exploitation de la vidéo, je suis retourné sur le Net... et j'ai appris un certain nombre de choses.

A savoir que Windows 7 est en mesure de gérer le Codec H264...

J'ai pu le vérifier sur mon netbook équipé de Win7 "basique", même s'il tousse un peu,  et fait saccader les images. Mais on ne lui en voudra pas... je ne l'avais pas acheté pour faire du montage vidéo! (L'usage qui lui est principalement dévolu est la gestion de la messagerie lors de mes déplacements)

 

J'ai toutefois  trouvé des softs capables de me rendre  service sur mon PC de bureau équipé XP.

J'ai essayé  AVS VIDEO CONVERTER 8.0 (shareware),  http://www.avs4you.com/  mais je ne m'en suis pas vraiment bien tiré.
Je lui préfère Quick Media Converter

http://quick-media-converter.softonic.fr/

 

  Les Bleuets

A propos du cliché ci-dessus: je suis en bas à droite, au croisement  des allées.

 

Je règle mon convertisseur sur  AVI --->   DivX   --->  DivX (AVI)  16:9  (important, car si on laisse en 4:3, on va obtenir des images boudinées comme si elles étaient  passées entre les mâchoires d'un étau!).

Ensuite,  il faut prendre patience,  le temps que le processeur fasse son boulot! (40 minutes pour le fichier de 560Mo)!

 

J'avoue avoir laissé tomber le format MPEG qui, bien que plus "léger", semble altérer un peu  trop la qualité des images obtenues. Mais je n'avais peut-être pas opté pour les bons choix...? Pas facile d'y voir clair dans ces logiciels, tant les options proposées sont nombreuses!!!

  

Pour info, ce même film de 9 minutes  transformé  en AVI me revient à 178 Mo...

 

Une fois mes fichiers convertis , il m'est alors possible de procéder au montage... de préférence avec un logiciel qui découpe lui-même les séquences, ça me fait moins de boulot!.

 

 Vlcsnap-2011-08-03-14h58m09s250

Le château de Montesson (53160) Bais

 

 

Et maintenant??? Ben...y'a quand même des heures à passer!

Parce que  le temps consacré au montage,  c'est le prix à payer si on ne veut pas "raser" les spectateurs avec des films trop longs.

C'est ainsi que, afin d'éviter "le rasage", je m'efforce de faire "court", et j'insère des commentaires ou autres "titres" afin  d'agrémenter la vidéo!

Mais ne tirez pas sur la pianiste, il fait ce qu'il peut...!

 

Toujours est-il que, même si j'ai dû galérer au niveau "montage vidéo", (rassurez-vous,  je galère encore!)  je ne regrette surtout pas mon achat.

 

Et ce n'est pas mon copain Manu qui me démentira... lui qui peste d'avoir raté la promo Lidl!!!

Je lui ai donc conseillé trois options:

- soit il est patient et attend une nouvelle promo...

- soit il fait un tour chez Medion, avec la référence    MD 86427 Seule la marque change. 

- soit il va voir du côté de chez Toshiba,  dont la la série Camiléo propose des appareils semblables au mien:  http://www.toshiba-multimedia.com/eu/camileo-camcorders/s20/

 

 

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http://www.youtube.com/watch?v=Lw7qO3RAWhE

  Vidéo pas encore "travaillée" afin de ne pas trop perdre en qualité, mais  forcément  moins bonne que ce qui sort de la caméra et ce,   en raison d'au moins deux facteurs: ma conversion, puis la compression chez l'hébergeur....

 

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PS: j'ai téléchargé une version "évaluation" de Avid Pinnacle Studio 15.

Qui digère sans problème les vidéos HD issues de la caméra.

http://www.avid.com/FR/products/family/Studio

Mais... lorsque j'ai ensuite  créé mon film en AVI, il est  "redescendu" de 1980 à 720 pixels.... 

Dommage.

Et je ne suis pas certain qu'on puisse éviter cela...

Fallait-il alors choisir MPEG4 au lieu de AVI?

Je vais encore consacrer du temps à explorer ce logiciel!!!

Comme quoi, filmer, c'est rien... Suffit d'appuyer sur un bouton.

Mais c'est après que cela devient.....   ¤$%ù@#...  

 

http://www.youtube.com/watch?v=JXef3yCMUIQ

   

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Narines au vent…

30 Juillet 2011 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

 Hier, comme j’aime à le faire fréquemment, j’ai enfourché mon vélo afin de parcourir quelques kilomètres dans mon bocage. Direction Trans.

La plupart du temps, c’est l’œil qui se régale, et mon nez semble parfois se montrer  jaloux.

Mais ce jour-là, mes organes olfactifs en ont eu pour leur argent.

 

Cela a commencé dans un chemin vers « Les Etangs », du côté de « Cuissebelle ».Viree-Trans-Chpgtx-Montaigu-010--1-.jpg

Les feuilles  sur le sol avaient macéré dans l’eau généreusement fournie par les dernières pluies, et sous l’effet de la chaleur revenue, elles dégageaient une drôle d’odeur…

Un peu plus loin, je tombe sur deux coulemelles, discrètes à l’odorat.

 

Quelques centaines de mètres encore, et les résineux accaparent l’espace olfactif…

Je débouche à un carrefour. Et une odeur de vase  arrive au premier plan… nauséeuse.

 

Puis de très nombreux kilomètres s’enchaînent sans aucune autre  impression nasale marquante.

C’est au pied du Montaigu que je vais retrouver  des senteurs.

Celles de crottins  abandonnés par les chevaux des randonneurs équestres.

 

A nouveau des résineux qui, sous la caresse du soleil encore pointé vers l’Est, m’adressent leur message de bienvenue.

Mais au bout d’une centaine de mètres, je suis agressé par une odeur caractéristique : un champignon que j’identifie comme étant  le célébrissime  « Phallus puant »…

Pédalons un peu plus vite afin de fuir rapidement cet endroit !

Puis, peu après le « Carrefour des pommiers »,  je me trouve devant un passage qui s’avère souvent difficile ;  endroit où,  après chaque épisode pluvieux,  l’eau s’accumule en grandes flaques. Aujourd'hui, la terre y est molle, mes pneus s’y enfoncent… et favorisent sans doute l’émission de senteurs grasses.

C’est en retrouvant le sol dur que j’aperçois le long de la haie  une... « guignette », sorte de bâton ayant la forme d’un « Y » majuscule. Viree-Trans-Chpgtx-Montaigu-010--3--copie-1.jpgMe revient alors à l’esprit  l’image insolite de ce pêcheur  près d’une écluse du canal « Nantes à Brest » : il avait tout simplement « béquillé » son vélo à l’aide d’un tel accessoire !

J'en profite pour  l'imiter...  plus par jeu que par nécessité!

 

Le chemin  grimpe un peu. Les rayons du soleil se faufilent  entre les interstices de la  haie, ce qui provoque au sol de grosses taches lumineuses contrastant avec l’ombre  du « tunnel ».

Dans le pré voisin, des vaches alanguies… mais je n’avais pas eu besoin de les voir : j’avais deviné  leur présence bien avant !

 

J’arrive à la Haute Beucherie.

Ce sont maintenant quelques  chevaux qui me gratifient de leur lourde senteur d’urine.

Un salut des habitants, qui viennent de tondre leur pelouse. Mais je l’aurais deviné les yeux fermés !!! L’herbe fraîche ne dégage-t-elle pas  une odeur caractéristique ?

 

intineraire.jpgJe m’engouffre alors dans le petit chemin en descente…  et le ruisselet  manifeste discrètement sa présence  à la fois sonore et odorante.

Qui a dit que l’eau était inodore ? Je peux vous assurer  que je reconnaîtrais celle-là entre mille !!!

Afin de faire durer le plaisir, je maintiens une légère pression sur les freins.

 

Et avant même que je ne  débouche en pleine lumière à la Beltière, une suave odeur de  troncs fraîchement sciés remontait déjà  dans le chemin.

 

Sur ma gauche, je jouis maintenant d’un vaste panorama,   allant du Montaigu aux collines d’Hardanges.

Je m’arrête pour profiter à nouveau du spectacle…

 

A partir de là, ce ne sera  plus que de la descente jusqu’à mon domicile…

A gauche, en direction du Bois-Mabon, ce sont des blés sur pied.

Sitôt le carrefour franchi, c’est de la paille  qui m’offre ses effluves, différentes de celles des céréales non coupées…Viree-Trans-Chpgtx-Montaigu-010--7-.jpg

 

Nuance me direz-vous ?  Que nenni : la différence est notable.

 

Puis des gigantesques thuyas… odeur de térébinthe…

 

Quelques clichés.

Et je me laisse glisser jusqu’au lavoir  très fleuri de la rue Henri Quentin.

 

Retour au bercail.

Fin du voyage olfactif ?

Non, pas tout à fait... ma femme mitonne un plat dont elle a le secret!!!

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  http://www.archive-host.com/files/1135942/975d26f4e4c058099b0f3ac3508f6d31a4449ecd/odeurs.kml

 

 

http://www.archive-host.com/files/1135870/975d26f4e4c058099b0f3ac3508f6d31a4449ecd/odeurs.gpx

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