La passion plein les yeux…
Figurez-vous qu’hier, je rencontre une dame qui me dit :
« Je suis allé faire un tour sur votre blog… Sympa !
Et puis j’ai bien aimé la photo où l’on voit un modèle réduit se refléter dans vos deux verres de lunettes !
Faut l’faire ! »
Ben… j’avoue que je ne l’ai pas fait exprès. Contrairement à la photo ci-dessous, prise le long du Canal du Midi ou j’avais réellement entrepris une « savante( ?) » mise en scène avec le rétroviseur de mon VTT.
Pour le planeur dans les lunettes, allons-y d’une petite explication.
- « Vous savez que j’ai pris l’habitude d’installer une mini caméra sur mes modèles réduits. Cette fois-ci, elle se trouvait sur le bord d’attaque de l’aile gauche du motoplaneur.
A la fin du vol, je suis allé récupérer l’oiseau posé au sol, et je suis revenu vers ma voiture afin de stopper l’enregistrement du film et débrancher la batterie fournissant l’énergie au modèle.
C’est sur le chemin du retour, alors que je tenais encore mon EasyGlider dans la main droite, que la petite caméra-espion a enregistré cette curieuse séquence.
Et la dame d’ajouter :
- « Faut dire quand même que cette photo tirée du film symbolise bien à elle seule votre passion pour le modèle réduit et la prise de vues ! De plus, elle m’a fait penser à l’oncle Picsou, dans les yeux duquel la pupille se transforme parfois en dollars !!!
- Ah bon… Serais-je cupide comme le personnage de Disney ?
- Non, non, mais vous sembliez en avoir plein les yeux, ébloui, émerveillé…
- Dans ce cas, si on voit les choses de cette façon, on pourra trouver un terrain d’entente. »
Et puis nous nous sommes quittés.
Ensuite…je me suis dit que « plein les yeux »… ben… j’avais failli ne plus pouvoir en bénéficier, dans la mesure où mes cristallins s’opacifiaient, ne me permettant plus de piloter en toute sécurité.
J’ai été sur le point d’arrêter
le modélisme… et tout ce qui tourne autour.
Mais une opération a remis tout ça en ordre.
Et depuis, même si cette photo insolite est le pur fruit du hasard, je ne manque jamais l’occasion d’en prendre « plein les yeux »!
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Et puis quelque temps plus tard... que vois-je apparaître dans Ouest France?
L'article ci-dessous.
Hé, quand on cause un peu trop... V'la comment ça finit!!!!
Rue de nuages
Ce matin,
après avoir scruté le ciel, je suis vite sorti avec mon Easy Glider.
J'ai lancé...
J'ai utilisé 6 secondes de moteur afin de choper la première ascendance.
Et puis 35 minutes de vol...
Que j'ai dû interrompre because je devais redescendre à la maison.
Sinon, je crois que j'y serais encore.
Avez-vous remarqué cette magnifique rue de nuages? Des cumulus bien axés les uns derrière les autres dans le sens du vent...
A noter que le phénomène a été nettement plus perceptible et caractéristique durant le vol...
Une situation que les vélivoles ou les adeptes du vol libre adorent...
Toujours est-il qu'il me suffisait de sauter d'un nuage à l'autre pour (re)trouver une belle ascendance!!!
Mââââââgique!
Documentation:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_de_nuages
http://photos.linternaute.com/photo/1256743/1375957443/1395/rue-de-nuages/
http://apacini.free.fr/showphoto.php?nom=cu0031&theme=cumulus
J'y suis retourné l'après-midi, mais les conditions avaient changé.
J'ai toutefois installé ma keycam HD sur le dos du modèle.
Et puis j'ai extrait quelques photos, visibles ici:
https://picasaweb.google.com/Bernardino53/MontaiguChapelle?feat=directlink
Avertisseurs de radars interdits
Ce matin, je suis en colère…
Encore, me direz-vous !
Ben ouais…
Et pourquoi ?
Suite à une recrudescence d’accidents de la route, nos gouvernants ont cru bon de faire un « buzz » en annonçant hier des mesures drastiques.
« Vous allez voir ce que vous allez voir ! »
Mais ce n'est guère surprenant: nous sommes déjà habitués à ces rodomontades!
Pas de concertation, pas de plan à long terme; on y va au coup par coup... du véritable pilotage à vue...
Je m’empresse pourtant de préciser que :
- Je suis bien conscient de l’effet bénéfique des limitations de vitesse
qui ont fait baisser le nombre des victimes de la route
- c'est une des raisons pour lesquelles je m'efforce de respecter lesdites limitations!!!!
Posons toutefois le problème :
L’Etat français met à disposition des usagers un réseau routier, et donne à ses citoyens le droit de l’utiliser. Avec les les impôts que je paie, il se charge d'entretenir les infrastructures, quand il ne cède pas aux trusts des autoroutes ce qui semble être un véritable pactole...
En contrepartie, ces mêmes usagers ont un certain nombre de devoirs, consignés dans ce qu’on appelle le Code de la route.
Personne n’a en effet le droit de faire n’importe quoi sur le réseau routier.
Pour faire respecter ces lois, les pouvoirs publics ont un arsenal d’outils… dont les radars et les gendarmes.
Mais chacun sait ici que, depuis sa plus petite enfance, l’être humain aime jouer aux gendarmes et aux voleurs.
Sauf que dans le cas présent, les « voleurs » ne volent rien, si ce n’est qu’ils se mettent en infraction par rapport au code.
Comment ?
Tout simplement en ne respectant pas les limitations de vitesses par exemple.
Bien vite on a vu des gens acquérir des appareils leur permettant de foncer, et juste de lever le pied aux endroits « stratégiques », pour mieux ré-appuyer sur le champignon quelques hectomètres plus loin.
Que ces outils soient utilisés pour impunément enfreindre la loi me perturbe (je pèse mes mots!), et qu’ils soient interdits ne me choque pas.
Mais il existe d’autres appareils basés sur le GPS, qui possèdent une banque de données incluant toutes les portions de routes et la vitesse tolérée.
Le mien, fourni par Nokia, s’appelle OVI… et il ne manque jamais de me rappeler à l’ordre : « Vous dépassez la vitesse autorisée. »
Et bien évidemment, je lève le pied.
C'est pourquoi je trouverais aberrant que ces indicateurs "dépassement de vitesse" soient aussi interdits!
Car ils constituent une indéniable aide à la conduite... et devraient être installés d'office sur tous les
véhicules!
Par ailleurs, puisqu’on voudrait que les automobilistes soient respectueux des panneaux, je suggère aux Pouvoirs publics de faire un effort en matière de signalisation. J’ai souvenir d’avoir traversé un département où la couleur des bandes de marquage au sol correspondait à une vitesse autorisée. Simple, efficace ; on savait à tout moment si on était dans une zone 30, 50, 70….
Trop simple sans doute, puisque cette solution est restée au stade expérimental.
Et puis encore: pourquoi les véhicules que l’on dit de plus en plus intelligents (sic) ne seraient-ils pas en mesure de « lire » les panneaux et de nous signaler nos dépassements de vitesse ?
Et encore/encore: quand généralisera-t-on le système "tête haute", consistant à projeter sur le pare-brise l'indication de la vitesse?
Autre facteur de ma révolte :
Actuellement, si on a un budget intéressant, on peut s’offrir des stages permettant de récupérer un maximum de points sur son permis.
Pas très équitable tout ça…
J'ai beau utiliser en permanence le régulateur de vitesse dont mon véhicule est équipé, sans Ovi/Nokia, je ne sais jamais avec certitude à combien est plafonnée la vitesse sur la portion de route que j'emprunte... Et ça, j'aimerais qu'on m'aide à le savoir!
Pour conclure : j’ai bien l’impression que derrière la volonté de ralentir la courbe croissante des victimes de la route, se cachent aussi des intentions nettement moins nobles…
Je ne suis pas loin de penser qu’on veut nous piéger par tous les moyens… y compris la majorité d’automobilistes qui essaient de respecter la loi... Tout le monde dans le même sac: les inconscients, les nantis, les haut-placés, au même rang que les innombrables citoyens qui ne souhaitent pas être traités comme des délinquants potentiels…
Mais la pédagogie: que dalle!
L’aide à la conduite : pas mieux!
« Vous aider à rouler dans les normes? Mais vous n’y pensez pas cher monsieur… Faudrait tout de même pas être naïf ! »
Par conséquent, fliquage à bloc!!! Du moment que certains se mettent du pognon
dans les fouilles. (Il paraît d'ailleurs que les recettes générées par les radars seraient en baisse... n'aurait-on pas trouvé un "bon" moyen pour redresser la courbe????).
Voilà...
Conduire me fait de plus en plus
*****! (censuré par mes propres soins !)
Je rêve avec force d'un véhicule automatique qui irait tout seul là où je veux aller, comme le font les chariots dans les usines, ou les
minibus sans conducteurs qu'on vient d'expérimenter tout dernièrement à La Rochelle...
Bernard Munoz, qui a encore tous ses points sur son permis... mais sans doute plus pour très longtemps!
On ne va pas en faire un roman, hein?
Texte dédié à Sabrina et Johann |
On ne va pas en faire un roman, hein?
Pourquoi donc cette petite question?
Tout simplement parce que ce mardi 10 mai, en milieu d'après-midi, je descends
dans le bourg afin de déposer quelques affiches pour le diaporama «CapNord» devant se dérouler le 3 juin prochain à St Martin de Connée.
Suite à quoi, je me propose d'aller faire ma quotidienne marche...
Mais...
En un premier temps, je croise monsieur Blanchard, marcheur invétéré... Nous échangeons quelques mots. Le beau temps qui perdure, certes... Mais avec en contrepartie cette sécheresse qui préoccupe le monde agricole.
J'arrive ensuite devant l'hôtel/restaurant le «Lion d'Or» où les propriétaires Sabrina et Johann prennent le frais sur la terrasse.
Lui me raille un peu, parce qu'il m'a vu le matin à la banque avec mes affiches, et je lui avais dit que je passerais le voir...
«Ben vous y êtes resté longtemps au Crédit Mutuel!»
Et Sabrina d'embrayer:
«Alors, quand est-ce que vous le faites votre premier roman? Parce que moi j'achète tout de suite!»
Tout ça, en référence à ce qu'elle peut trouver sur mon blog, dont elle dit que «ça se déguste comme du petit lait... Et puis quand je vous lis, je vous vois raconter avec passion...»
Et Johann d'ajouter:
«Ben moi, j'en reprendrais volontiers plus souvent, de vos histoires!
D'ailleurs, j'ai mis le lien de votre blog en «favoris» sur mon ordinateur...»
Arrive Didier l'ambulancier... et il en remet une couche concernant le blog...
Une dame passe, et le tenancier de l'hôtel lui demande des nouvelles de son mari.
Tiens, c'est donc lui le vétéran qui a eu un malaise dimanche lors de la messe donnée en commémoration du 8 mai.
A nouveau quelques échanges, des voeux de prompt rétablissement...
C'est à ce moment que, revenant du cimetière, arrivent les gens qui ont assisté à la sépulture.
Tradition locale: on passe par le bistrot afin de «trinquer» à la mémoire du défunt et à la santé de sa famille...
De nombreuses têtes connues: un bonjour par-ci, un autre par-là..
Puis je finis par quitter tout ce petit monde.
Je m'en vais alors chez Nathalie ma coiffeuse, qui n'avait pas pu assister à la première séance «Cap Nord» et qui souhaitait avoir une affiche...
Là encore, je taille une petite bavette.
Puis direction la pharmacie.
Sur le trottoir, je croise Fred, une voisine du lotissement où je réside.
Echanges de propos sur ses parents, ses enfants; je lui donne des nouvelles de mon ami Jipé, qu'elle connaît: ancien membre de notre club de modèles réduits, il a eu un accident de moto aux conséquences fâcheuses...
J'entre à la pharmacie. Je propose mon affiche. C'est l'occasion de disserter sur les différents modes d'agriculture que nos pédaleurs du «Cap Nord» ont pu rencontrer.
http://bais-capnord.over-blog.com/
Ayant enfin distribué tous mes documents, je me prépare à entamer la marche.
C'est en passant devant la boutique «Fleurs d'Isa», que sur l'autre côté du trottoir, la fleuriste tout sourire m'adresse un grand bonjour, et me demande de mes nouvelles...
Je ne m'attarde pas...
Je m'engage le long du plan d'eau, et je mets en route mon smartphone musical, écouteurs stéréo sur les oreilles.
Je ne rencontre plus personne, jusqu'au moment où je débouche du Foyer Blanche Neige.
C'est Jean-Luc, qui s'arrête à ma hauteur, baisse la vitre de sa voiture, et me dit:
«Alors, tes roses trémières? Ben quelqu'un s'est arrangé pour te les zigouiller?»
Il évoque en effet MES trémières, celles dont j'ai dispersé les graines, et qui ont pris racine rue de Oy Mittelberg: http://bernardino.over-blog.net/article-34148692.html
Mais elles ont été sauvagement coupées au week-end dernier! Par qui? Mystère!
On bavarde longuement, et je reprends la marche.
Pas pour bien longtemps, car je passe devant le garage Bais Automobiles, dont le patron
s'appelle Bruno... Des ouvriers ont creusé un peu partout afin de mettre sa station service aux normes en vigueur. Echanges avec les ouvriers... Le côté tatillon de l'Administration... «Et
puis, questionne Bruno, combien de mes confrères vont devoir fermer boutique, incapables économiquement d'assumer cette dépense?
Désertification des campagnes...»
Hélas...
Et je repars.
Arrivé devant chez Shopi, j'entends:
«Hé Bernard, où que tu vas comme ça?»
C'est mon camarade Stéphane, qui revient de Villaines. Il est fièrement allongé
sur son tricycle motorisé, équipé de matériel
électrique... qu'il a savamment «détourné» de sa fonction
modéliste!
Il me dit tout le plaisir qu'il a d'utiliser son engin, surtout quand il peut (je cite) «faire la nique aux cyclistes déguisés en Tour de France!»
«Je mets la poignée dans le coin, dit-il, et je les double avec un grand sourire!!!
Sans forcer!»
Ben voyons, si tu n'avais pas le moteur, tu serais moins vaillant, n'est-il pas?...
On discute également modélisme; à
lui aussi je donne des nouvelles de Jipé.
C'est au moment où je m'apprête à quitter Stéphane qu'arrive en voiture madame le Maire.
Elle baisse sa vitre, et me pose exactement la même question que celle émise il y a quelques instants par Jean-Luc, son mari!
Ah ces fichues trémières!
Quelques longs échanges encore. Puis nous nous quittons, et je peux enfin attaquer la côte qui monte à la Chauvière.
C'est alors que je me demande si je vais quand même pouvoir terminer mon circuit, ou devoir l'écourter.
Dans mes écouteurs, s'enchaînent Mozart, Beethoven, Haydn... Symphonie N°101 dite "l'horloge! Tic tac... tic tac au rythme de mes pas... et du temps qui passe!
Mais je ne rencontre personne...
Jusqu'au moment où... j'arrive au croisement avec le chemin des Batailles.
Figurez-vous qu'au beau milieu de la route, je vois traverser... un gentil petit grillon.
http://bernardino.over-blog.net/article-quand-les-grillons-s-en-melent-73444211.html
Il s'arrête. Je le prends en photo.
Puis j'attends qu'il reparte. Et lorsqu'il a retrouvé l'herbe et que je suis absolument certain qu'il ne se fera pas écrabouiller par une bagnole, je reprends mon chemin.
Il sera pourtant bien le seul avec lequel je ne pourrai échanger quelques mots!
Virage à droite route de Trans. Re-virage à droite pour m'enfoncer dans le petit chemin creux qui descend jusqu'à mon lotissement.
Et je rentre à la maison.
J'ai parcouru 8 kilomètres... en un temps «re-cord!» Presque 3 heures!!!!
Parce que j'ai rencontré plein de gens...
J'ai abordé plein de sujets.
Mais il n'y a tout même pas de quoi en faire un roman... Non?
Réseau SFR en panne
Cela fait un certain temps que mon téléphone mobile connaît des passages à vide lorsque je me trouve à Bais (mon domicile)
Et là, depuis trois jours, plus rien... pas de réseau.
Ce matin, j'ai donc téléphoné à l'assistance...
Je préfère passer sous silence les réponses qui m'ont été fournies.
J'ai contacté un certain nombre de clients mécontents... peut-être allons-nous mener une action collective.
En attendant, voici la copie d'un courriel adressé chez Leclerc Mobile, qui utilise la couverture SFR.
Ne vous privez pas, faites comme moi!
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Mail adressé à Leclerc Mobile
Depuis quelques mois la couverture du réseau SFR est plutôt aléatoire sur la commune de Bais (53160). Cela fait maintenant trois jours que tous ceux devant transiter par les tuyaux SFR ont de gros problèmes. Ce matin dans les commerces, nombreuses étaient les personnes qui exprimaient leur ras le bol! Pas de réseau du tout...
Pratique pour les médecins ou ambulanciers...
Ayant souscrit un abonnement chez Leclerc Mobile (transitant via SFR), j'ai contacté l'assistance... où l'on m'a répondu que le réseau était
valide... peut-être ma carte SIM? Sauf qu'en effectuant 6km, mon téléphone a retrouvé du réseau et s'est remis à fonctionner. J'en ai fait état à deux de vos opérateurs... Mais nous avons à
chaque fois entamé un dialogue de sourds!
Pour qui nous prend-on? Des invalides cérébraux?
Et pendant ce temps-là, vous n'oubliez quand même pas de nous ponctionner des sous.
Il me serait agréable de:
- recevoir un courrier rapidement me disant exactement quels sont vos rapports avec SFR, et dans quel état se trouve le relais des
Batailles.
- constater que vous avez fait un petit geste commercial afin de me dédommager des préjudices subis.
A vous lire.
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PS1: mon appel téléphonique au service client en date du 12/05 à 11:53:13 a duré 9 minutes01, et on m'a "joyeusement" prélevé... 3.52€ que je ne reverrai sans doute jamais! Voir ci-dessous:
PS2: informées de la chose, les correspondantes de la presse locale ont mené leur enquête.
Et le Courrier de la Mayenne a fait paraître sur le sujet un petit article daté du jeudi 19 mai. Ouest-France a emboîté le pas vendredi 20, signalant que madame le Maire de Bais avait contacté l'opérateur SFR, et qu'elle attendait une réponse.
Et maintenant, si je dois téléphoner à l'assistance pour faire part du ras le bol exprimé par les Baidicéens, on ne pourra plus me dire: "Ah, ben... on savait pas!"
C'est toujours ça... en espérant que le problème sera résolu ! Et on me pompera encore quelques Euros!!
PS3: des utilisateurs de SFR m'ont dit voir apparaître de temps en temps sur l'écran de leur téléphone le fameux logo 3G. Est-ce à dire que SFR
tenterait de mette en oeuvre ce service haut débit à la place du bas débit Edge (signalé par "E")
Auquel cas, il serait plus pertinent que les abonnés soient informés de la chose, et qu'on leur dise:
"Nous sommes actuellement en train de procéder à des ajustements qui, à terme, devraient vous apporter un confort d'utilisation.
Conscients de la gêne occasionnée, nous vous demandons d'être patients jusqu'à la stabilisation du réseau."
Ce discours, je suis en mesure de le comprendre, et de l'admettre.
Mais une fois encore, comme dit l'humoriste Anne Roumanoff: "On ne nous dit pas tout!!!!"
Et c'est bien dommage...
Keycam Haute Définition
Keycam HD720P
J'avais besoin d'une nouvelle caméra "keycam"...
Sur les conseils de mon camarade Sébastien-le-motard, je suis allé visiter ce site:
http://cgi.ebay.com/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=150537546371
Où j'ai pu lire:
Description :
1: 720P High Definition Video 1280x720 H.26430fps .mov
2: 5.0Mega pixels Camera 2592X1944 .jpg
3: Using as a driving recorder 20 minute close-and-continue
4: USB: 2.0
5: PC-Camera: 640x480
6: Mass storage
7: 4G TF card can video about 80 minutes
8. Support up to 32G TF memory card, you’d better use the SDH4 FILSH MEMORY High-Speed Card.
9. Built-in rechargeable high volume Lithium-ion Battery 250mA
10. Built-in Charger manage IC
Suite à quoi, j'ai commandé le joujou le 27 avril....je l'ai reçu le 9 mai au matin.
Dans une enveloppe à bulles, j'ai trouvé la caméra, un cordon USB et un chargeur voiture.
Puis j'ai inséré une carte micro SD de marque "Intégral" classe 4, pour 4Go de mémoire ...
Et alors?
Quelle différence, me direz-vous, entre ces deux modèles apparemment identiques?
Hé bien énormément de choses!
A savoir que la N° 1 est celle que je vous avais présentée dans ces mêmes colonnes il y a quelques temps.
Quant à la seconde, sous la même carrosserie, elle cache un "moteur" beaucoup plus puissant!
Avant de mettre en oeuvre, je me suis donc amusé à "interpréter" la notice rédigée en chinois... mais aussi (et heureusement) dans la langue de Shakespeare!
Mini DV HD720P Mode d'emploi
1 - Pour activer ou désactiver la caméra, appuyer sur le bouton «Power »» jusqu'à ce que le témoin lumineux change de couleur. (Ce sont les mêmes boutons que sur la version 1)
2 - Pour enregistrer une vidéo, caméra éteinte, presser le bouton «Power».... et blablabla... et blablabla...
3- Pour passer en mode photo, caméra éteinte, presser le bouton «Power».... re et blablabla... (voir quelques lignes plus bas)
4- Pour charger l'appareil, utilisez un câble USB fourni et connecter l'appareil à l'ordinateur. Un voyant rouge de charge s'allume.
La HD720p dispose d'une led bicolore:
-
elle est jaune lors du fonctionnement ou pendant la connexion au PC,
-
rouge pour la charge. A signaler qu'elle s'éteint en fin de charge.
Lorsque la batterie de l'appareil est de faible puissance, connecter le chargeur voiture et continuer à travailler.
5- Pour accéder à vos photos et vidéos, connecter l'appareil à votre ordinateur, et appuyez sur le bouton «power » une fois... La cam se comporte
alors comme une clé usb traditionnelle,
6-Pour entrer en mode webcam, appuyer simultanément sur les deux boutons lorsque vous branchez l'appareil à votre
ordinateur. Un pilote n'est pas nécessaire.
--------------------------
Comme évoqué précédemment, les points 2 et 3 ne me semblaient pas très clairs, voici donc ce que je vous propose en résumé:
On considère que la caméra est à chaque fois éteinte.
Allons-y!
2 - Mode vidéo:
Power: allume, éteint, allume. Appui sur déclencheur: ça éteint, et ça filme. (diode toujours éteinte)
3- Mode photo:
Power: allume, éteint, allume. Power à nouveau: éteint, allume. Chaque appui sur déclencheur prend maintenant une photo signalée par éteint, et la diode se rallume quelques secondes plus tard quand l'opération de transfert en mémoire est terminée.
Constatant donc quelques changements par rapport à la version "1",
j'ai bien évidemment procédé à des tests...
Et alors? ...
A première vue, les images sont d'une qualité nettement supérieures par rapport à ce que fournit sa devancière...
Tant au niveau photo qu'au niveau vidéo (où le format mov des films a remplacé AVI...)
Mais je me suis rapidement heurté au problème d'actualisation date/heure. *(Voir ajout en bas de page)
J'ai alors essayé avec le traditionnel programme 808 setclock... sans résultat!
Un petit tour sur le Net et j'ai trouvé ce site:
http://forum.heli4.com/viewtopic.php?f=57&t=36455#p9707207
Où l'on écrivait:
Changer la date et l'heure:
Voici un lien où tout est expliqué (en
anglais) : http://www.rcgroups.com/forums/showpost.php?p=16952818&postcount=12
Il suffit de mettre un fichier texte (timeset.txt) à la racine de la carte. Dans ce fichier, il suffit de mettre la date et l'heure.
Ex : 2011-04-23 15:58:00
Ensuite rallumer la caméra. Elle fait la mise à jour toute seule.
Ma caméra s'est alors montrée docile en affichant l'heure ainsi que la date correctement.
Mes premières conclusions?
Cette keycam HD fournit des images vidéo en 1280x720... d'où l'on peut extraire des clichés au même format. (voir ci-contre)
Elle est certes plus onéreuse que sa "petite soeur", sans toutefois atteindre le prix d'une GoPro par exemple... dont l'objectif presque fish-eye me trouble...
Mais pour 39.98$ (carte SD non comprise), je ne regrette surtout pas mon achat!
P'têt' mêm' que j'vais en acheter une autre!!!!
Ajout du 18/04/12
Un modéliste m'a fait parvenir le lien vers un forum où l'on explique comment télécharger et installer quelques fichiers permettant soit d'occulter la date, soit de la remettre en fonction, avec un arrêt des séquences d'enregistrement à 20minutes, voire davantage.
C'est ici:
http://www.rcgroups.com/forums/showpost.php?p=18166806&postcount=3531
Récupérer les fichiers zip en bas de la page du forum... Dézipper.... suivre les instructions (en anglais, certes, mais avec un traducteur en ligne, on peut s'en tirer!)
A partir de cet autre lien, on peut télécharger un petit logiciel qui va mettre automatiquement votre keycam à l'heure, sans être obligé de générer un fichier txt:
Quand les grillons s'en mêlent...
Un 8 mai de printemps, avec un vent discret venant du Sud-Ouest.
C'est le moment de partir avec l'Electro Junior sous le bras en direction de la pente dite "La Roche".
Tout le long du chemin creux qui conduit au site de vol, les oiseaux s'égosillent et me rappellent qu'ils sont heureux de chanter pour moi.
Par endroits, les acacias en fleurs lancent des effluves aux saveurs de miel.
Après un petit kilomètre de marche, je débouche au-dessus de la Cossonnière.
Je m'installe dans le maigre espace resté en herbe, à gauche du bosquet. (Tout le reste est semé en blé...)
Vérification des gouvernes, et hop, je lance mon modèle le nez pointé vers le Montaigu.
La portance est intéressante, malgré ce vent faible. Jamais mon anémomètre ne dépassera 9km/h...
Les ascendances sont pourtant faciles à détecter. Souvent balisées par des oiseaux tels les corbeaux criards, les buses qui décrivent de jolis cercles ou les nuées d'hirondelles qui virevoltent en tous sens.
Au loin, le coucou lance sa complainte.
Ai-je quelques pièces dans ma poche? Car la croyance locale affirme que si l'on entend le coucou alors qu'on a des sous dans son porte-monnaie, on sera riche pour le restant de l'année...
La situation est bucolique.
Le bonheur en quelque sorte...
Telle est bien ma richesse!
Mais très vite, mes pauvres oreilles vont devoir supporter bien davantage que la douce caresse du vent.
Montez un peu le son de mes vidéos, et vous comprendrez qu'au delà du froufroutement généré par le vent dans le micro, vous allez trouver l'environnement un peu agressif.
Car je suis entouré d'une multitude d'insectes qui chantent bruyamment toute leur joie.
En effet, les agressives stridulations des grillons finissent par devenir lancinantes.
Jamais, je ne les avais entendus de la sorte.
Crin...Crin... Crin ... Crin...Crin... Crin...
Et au bout d'une demi-heure de vol, je fais atterrir mon planeur dans l'herbe un peu folle.
Je me déplace alors de quelques mètres afin de récupérer mon oiseau. C'est alors que sur mon passage, les grillons se taisent... très momentanément, pour reprendre de plus belle une fois que je suis revenu près de mon émetteur.
Quelques photos... une vidéo panoramique.
Le tout en utilisant mon smartphone Nokia.
Mais au fait, ce dernier est équipé d'un lecteur audio.
Je fais alors défiler le menu, et je m'arrête sur... Mozart ... Concerto pour violon N° 3 ... (le violon, autre forme de crincrin!)
Allongé dans l'herbe, la tête dans les nuages, je déguste la musique... mais les crincrins des bestioles parviennent quand même à traverser la barrière de mes écouteurs!
Tant pis, je relance mon planeur...
Une autre demi-heure de vol... et la musique s'arrête.
Nouvel atterrissage. Quelques mètres à nouveau afin de récupérer mon modèle.
Et je choisis cette fois Berlioz... "Harold en Italie". Cette musique, au moins, elle déménage!
Ben elle ne réussira pas davantage à couvrir la voix des grillons!!!
Tant pis!
Je positionne alors mon Nokia en mode vidéo... je mets en route, et je lance mon modèle.
Piloter d'une seule main et tenter de cadrer un planeur soumis aux caprices du vent; voilà bien un exercice de style!
Au bout de quelques secondes, je stoppe le film... et je me concentre enfin rien que sur le pilotage... avec Berlioz dans les oreilles.
Encore une petite demi-heure de vol..
Atterrissage.
Quelques longues minutes encore vautré dans l'herbe, parmi les genêts, les marguerites, et les trèfles.
Puis je décide de rentrer.
Mais au passage, je ne manque pas de cueillir quelques fleurs d'églantines... que j'offrirai à mon épouse dès mon retour à la maison.
Un dernier petit coucou à mes amis les grillons (les cigales du Nord!), à qui je laisse le soin de sonoriser longtemps encore ce joli coin de campagne mayennaise.
Crin...Crin... Crin ... Crin...Crin... Crin...
PS: au niveau des vidéos; mon Nokia les sort au format MP4. Lorsque j'ai voulu les retravailler, afin de couper ce qui pouvait l'être, ajouter un titre... aucun de mes logiciels de montage ne les a acceptées... "Codecs non valides" qu'ils disaient!
J'ai tout juste réussi à les convertir dans un format que Dailymotion a fini par accepter... mais ô surprise, on dirait maintenant que les images défilent en accéléré!!!!
PS2: j'y suis retourné ce lundi 9 mai... Avec un modèle différent... un bel Onyx... et ma nouvelle camera keycam Haute Définition, reçue le matin même... dont je vous reparlerai sans doute d'ici peu... Car elle fournit des images de bonne qualité. Voir celle-ci extraite de la vidéo au moment du lancer:
PS3: ce mardi 10 mai, effectuant ma quasi quotidienne marche, que vois-je traverser la route?
Je vous le donne en mille:
un grillon!!!!
Que je me suis empressé de prendre en photo...
J'ai ensuite attendu qu'il finisse de traverser. Et quand j'ai été certain qu'il ne se ferait pas écrabouiller par une voiture, j'ai poursuivi mon chemin.
L’horreur est humaine…
Si vous exercez une responsabilité au sein d’une association de quelque nature que ce soit, vous savez que vous aurez tôt ou tard à intervenir face à du public.
C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles la structure dont je fais partie propose à ses adhérents des heures de formation sur différents thèmes.
Et je me suis tout naturellement inscrit un jour afin de suivre le cycle « Prise de parole en public ».
Je peux vous assurer que ça aide… mais ça ne fait pas tout… vous verrez !
Depuis quelque temps, nous préparons une réunion au cours de laquelle sera présenté un diaporama.
Et pour mettre toutes les chances de notre côté, nous prenons soin d’effectuer des essais « live » une semaine auparavant.
Le jour venu, toute la partie technique est installée,
vérifiée.
Nous avons également pris la précaution de disposer d’un second vidéo-projecteur.
Hé ! On ne fait pas dans l’amateurisme, n’est-ce pas ?
Avec le même souci, j’ai préparé mon « discours de bienvenue ».
Que j’ai répété chez moi… devant mon ordinateur… en faisant bien attention à ne pas dire un mot pour un autre.
Et le soir convenu, je me retrouve au pupitre… devant une salle composée d’environ 350 personnes.
« Bonsoir mesdames… bonsoir mesdemoiselles… bonsoir messieurs. »
Tout s’enchaîne parfaitement selon les usages et les rites locaux.
Je poursuis :
« J’ai également grand plaisir à accueillir Madame P . Maire de Bais, ainsi que Madame M. Conseillère Générale du canton, qui nous font l’ho…… »
Et allez donc savoir pourquoi, mes yeux sont en avance sur mes paroles, ma pensée semble hésiter, il ne faut pas que je me plante… Mais ma langue fourche, et avec application, je dis :
« J’ai également grand plaisir à accueillir Mme P. Maire de Bais, ainsi que madame M. Conseillère Générale du canton, qui nous font l’horreur de… »
…qui nous font l’horreur !…
Et merde!
Je me retrouve désarçonné, dans la même situation qu’un cavalier effectuant un steeple-chase, alors que son cheval vient juste de se dérober devant l’obstacle.
Inutile de dire que la salle éclate de rire.
Et moi, déshonoré, tout con…fus…
Bien évidemment, je me perds en plates excuses, et tout en prenant la chose avec le sourire, je tente de me ressaisir.
Je recommence donc ma phrase:
« J’ai également grand plaisir à accueillir Madame P. Maire de Bais, ainsi que Madame M, Conseillère Générale du canton, qui nous font l’honneur…… »
En appuyant bien sur chacune des syllabes du mot honneur.
"Voyez, cette fois, je l'ai dit très correctement! N'est-ce pas?"
Rires à nouveau...
A la fin de mon speech, je propose aux deux élues de prendre la parole, comme je le fais habituellement. Mais je m’attends pourtant au pire !
C’est alors qu’avec le plus grand naturel, elles ne manquent pas, l’une comme l’autre, de me chambrer gentiment à propos de mon horrible erreur.
L'humour a fait passer la pilule....
Vous pouvez pourtant constater que l’on peut avoir préparé consciencieusement sa soirée, personne n’est à l’abri d’un impondérable ou d’un obstacle que l’on ne va pas franchir correctement.
Le lendemain de ma funeste bourde, j’ai croisé dans mon village plein de gens ayant assisté à la réunion.
Tous m’ont accueilli avec un large sourire !
Y compris les deux dames qui m’ont dit en substance : «C'était pas grave. Votre erreur a au moins eu pour effet de « détendre l’atmosphère »…
Je m’en serais passé bien volontiers.
Ai-je besoin de vous expliquer pourquoi j’avais intitulé ma rubrique :
L’horreur est humaine…
Mais au-delà de cette remarque... que peut bien cacher un lapsus?
Lapsus Linguae:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lapsus
Symphonie pastorale
Ce lundi après-midi, je décide de filer à pied vers le Montaigu.
Sur mon téléphone Nokia 5800, je mets en route deux applications:
- Endomondo, qui va m’enregistrer le parcours,
- et le lecteur audio…
Pour m’accompagner, je choisis Beethoven, l’étonnante Symphonie n° 6 « Pastorale » aux 5 mouvements.
Musique « champêtre ».
1. Éveil d'impressions agréables en arrivant à la campagne
2. Scène au bord du ruisseau
3. Joyeuse assemblée de paysans
4. Tonnerre - Orage
5. Chant pastoral. Sentiments joyeux et reconnaissants après l'orage
Au milieu du du 2ème mouvement, je rencontre deux promeneurs. Partis de Vaugroux, ils m'expliquent leur parcours via l'Hermangerie, la Basse-Beucherie, les Ormeaux...
Andante molto grosso.
Dans le 3ème mouvement, je longe un champ qui a été parfumé… au lisier !... Lourdes senteurs...
Allegro...
J’attaque le raidillon au pied de la Caillardière… Un peu plus haut, franchissant la barrière de mes écouteurs, les rafales d’un pivert. Nous sommes au 4ème mouvement : Tonnerre, orage…
L’oiseau semble situé dans le petit bois à gauche. Courtes rafales…
Trrrrr Trrrrr Trrrrr
Je m’approche du talus, et je vois soudain une boule verte s'envoler vers le cœur du bosquet…
Vivace...
Je bifurque alors à droite en direction du refuge, où
les pensionnaires du Foyer Blanche
Neige sont en train de collationner.
Dans la montée qui va au parking débute le 5ème mouvement.
Chant pastoral…
Allegretto...
Puis je débouche dans le virage d’où je peux maintenant embrasser tout le paysage sur la plaine d’Evron.
Arrivé au parking, je m’assois sur un banc…
Que pourrais-je maintenant programmer ?
Mozart ! Concerto pour clarinette...
Adagio...
Assis sur mon banc... le regard perdu vers l’horizon, je savoure.
Je voudrais pouvoir revenir avec un souvenir visuel.
C’est alors que je sors le stylet du Nokia afin de prendre une vidéo. Mais l’appareil bippe: « batterie faible »… Le GPS, plus le lecteur audio, plus le bluetooth que j'ai oublé de déconnecter... Tout ce petit monde a tapé généreusement dans la batterie, qui ne devait pas être pleine lors de mon départ...
C’est à ce moment qu’arrive la voiture de Pierre G... accompagné de son épouse. Je m’approche de la portière… On discute. La pluie, le beau temps, la santé, les travaux d'élagage sur le Montaigu...
Puis ils repartent…
Je reste encore un peu afin de profiter du panorama… et de Mozart.
Comme enfin rassasié du spectacle, je reprends mon cheminement.
Quand soudain, mon Nokia « bippe » à nouveau: batterie faible.
Scherzando...
Je sors l’appareil de ma poche… et je m’aperçois que j'ai perdu son stylet.
Demi-tour pour quelques centaines de mètres...
Sans trop de difficulté, je retrouve le fugitif tapi dans l'herbe, à l'endroit même où je me trouvais près de la portière.
Mais devant l'insistance de mon bidule qui piaille « batterie faible », je suis contraint de tout éteindre: je vais devoir me passer de musique...
Qu’à cela ne tienne ! Car dans le chemin creux, ce sont les oiseaux qui prennent le relais, continuant à
leur manière la symphonie pastorale.
Allegro vivace….
Peu après le carrefour des pommiers, je dois contourner d’importantes flaques d’eau générées par les dernières pluies.
Plus loin, quelques arbres aux branches cassées obstruent presque le passage.
Graduellement, mes narines sont titillées par l’odeur de plantes qui évoquent l'huile solaire... et la plage en été!
Curieux, non ?
Suite de montées et de descentes courtes.
Petit à petit, la vue se dégage en direction du Montaigu.
Toujours sur ma gauche, j’aperçois un chêne orné d’innombrables gros points noirs. Sans doute irrités par mon intrusion dans leur territoire, des corbeaux criards s’éparpillent soudain, avant de revenir se poser prestement sur les branches quittées quelques instants auparavant.
J’arrive à la Haute Beucherie. J’y rencontre ses occupants anglais assis à leur terrasse, un « mug » à la main. Mais bien sûr , c’est l’heure du thé !!!!
Ils jouissent d’une vue imprenable vers Jublains, Mayenne, le bois du Tay, les collines d'Hardanges... et contemplent leurs chevaux qui paissent en contrebas.
Largo...
Ils me saluent chaleureusement en agitant leur bras libre, accompagnés qu’ils sont par leurs chiens qui aboient joyeusement.
Je plonge alors dans le chemin couvert.
A ma droite, le ruisselet gazouille joyeusement sur les cailloux.
Tiens, un autre pivert.
Staccato...
Dans la cour de la Beslière, une poule en liberté s'ébroue au bord d'un talus poussiéreux. Puis elle s'éloigne et se trémousse à nouveau, dégageant un nuage de poussière d'autant plus impressionnant que son effet est accentué par le contre-jour.
Avec pour musique de fond celle d'un coq tonitruant qui s'égosille non loin de là.
Allegro con brio...
J’aperçois le bulbe du château de Montesson…
Virage à droite.. Descente vers le lotissement du Montaigu.
Rue Henri Quentin et son lavoir, l'église...
Retour à la maison…
11 km...
D’une promenade pastorale…
Si une hirondelle ne fait pas le printemps….
Vous connaissez tous ce vieux proverbe qui affirme :
« Une hirondelle ne fait pas le printemps. »
En ce vendredi 1er avril, nous étions partis ma femme et moi faire une virée à pied, direction les Grandes Batailles.
L’air est doux, la brise fort calme.
En arrivant du côté des Tertres, nous avisons un agriculteur qui entretient la haie d’une de ses parcelles.
Nous engageons la conversation. Quelques banalités d’usage, sur la pluie, le beau temps…
Et justement, l’homme de la terre nous annonce :
« Ben ça y est, les hirondelles sont revenues. Ce matin, elles avaient retrouvé leurs nids dans mon étable… »
Et immédiatement resurgit dans ma mémoire le vol de ces bolides qui entraient en trombe dans les étables de mon enfance. Avec une précision diabolique, elles franchissaient la porte et finissaient leur course folle pile poil au nid où les attendaient souvent leurs oisillons avides de becquées.
« Au revoir, bonne journée à vous ! nous dit le paysan
- Egalement. »
Et nous poursuivons notre promenade.
Mais si une hirondelle ne fait pas le printemps… on peut tout de même
penser qu’elle l’annonce.
Figurez-vous que le lendemain samedi, je m’en vais seul du côté de La Roche avec la ferme intention de faire évoluer un de mes planeurs en vol de pente.
Arrivé dans la cour, je descends de ma voiture et je salue les occupants du lieu.
C’est alors qu’un marmot d’à peine deux ans pointe son petit doigt vers le ciel. En ce qui le concerne, ce n’est pas le sens du vent qui l’intéresse, lui… Ni la course des nuages.
Mais qu’a-t-il donc bien pu remarquer ?
Je lève le museau, et là, que vois-je ?
Un magnifique Vé, composé d’une bonne quinzaine de volatiles.
A la vision du cou bien allongé vers l’avant, on pourrait penser qu’il s’agit là de cigognes.
Poussés par un bon flux de Sud , les oiseaux filent droit vers le Nord.
Le gamin balbutie quelques paroles que je ne peux décrypter. Ses frères et sa mère arrivent…
Et la maman d’expliquer :
« Ces oiseaux s’en vont sans doute en Alsace, au pays des cigognes. »
J’ai mis mon planeur sous le bras… Je me suis glissé dans le chemin creux qui mène au site de vol.
Et tout au long du petit kilomètre que je dois consacrer à la marche avant de lancer mon planeur vers l’azur, je me suis dit :
« Si une hirondelle ne fait pas le printemps…. Peut-être qu’un vol de migrateurs ??? »
PS: un de mes correspondants me dit qu'il s'agirait
sans doute d'un vol composé de grues cendrées.
Sans doute a-t-il raison.
Quoi qu'il en soit, des oiseaux migrateurs qui remontent vers le Nord... ça doit quand même annoncer le printemps, non?