Quand les murs parlent
Samedi matin, je me rends à l’hôpital de Laval, service ophtalmo…
En sortant de consultation, je m’arrête aux toilettes, et je découvre avec joie un écriteau ainsi libellé (j’ai respecté l’orthographe ainsi que la mise en page):
APRES CHAQUE PASSAGE POURRIEZ-VOUS
TIREZ LA CHASSE D’EAU.
Chargée de gérer une envie subite, une main anonyme a quand même pris le temps de rédiger ce commentaire au stylo bille bleu :
« Vaudrait mieux faire appel au plombier, parce que votre chasse, elle manque de pression ! »
Mais une phrase en "chasse" une autre... Car après avoir entouré le « Z » situé à la fin de TIREZ, une autre main avait laissé cet autre commentaire, relié au "Z" par une flèche:
« Moi, j’aurais mis un R à la fin de TIRER… »
Bref, ne tirez ni sur la secrétaire ayant rédigé ce panonceau, ni sur le plombier: ils font ce qu’ils peuvent !!!
Le tout, c'est que dans ces toilettes, on continue d'y trouver du papier, afin que les gens puissent... s'exprimer!!!!
Avec aisance(s), bien entendu...
Vous voyez que vouvoyer c'est pas si facile...
"Vous voyez que vouvoyer c'est peut-être pas si facile..."
Cette curieuse phrase m'est revenue en mémoire cette nuit, alors que j'écoutais tranquillement une émission de France Culture. On y évoquait Marguerite Duras, son oeuvre, et les relations avec son dernier compagnon nommé Yann Andréa
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yann_Andr%C3%A9a
Ils se vouvoyaient... Et pourquoi pas?
Jusque-là, rien d'anormal à mes yeux.
Un peu plus tard, je "tombe" sur une autre émission où l'on évoque le trentième anniversaire de la mort du Sétois Georges Brassens (29/10/81). Et on diffuse un enregistrement dans lequel il chante en duo avec Charles Trénet... puis ils échangent quelques propos.
Qui suscitent ce commentaire du présentateur, goguenard:
"Ah, ces deux-là se vouvoient!!!"
J'ai eu comme l'impression qu'il trouvait cela ringard...
C'est alors que je me suis
souvenu d'une anecdote scolaire... où l'un de mes élèves, nouveau dans la classe, me tutoyait comme du bon pain.
Ce qui n'était pas dans les "traditions" du "Mammouth"! (C'est ainsi qu'un certain Ministre évoquait l'Education Nationale dont il avait la charge...)
A l'époque, la règle était de vouvoyer le Maître, n'est-il pas?
Il paraît que de nos jours, c'est majoritairement j'te tutoie et j't'appelle par ton prénom... Question de mode?
M'enfin...
Cela m'avait inspiré la saynète que je vous livre en annexe.
Que les enfants avaient mise en scène et interprétaient avec fougue... tout comme les autres extraits théâtraux qu'ils s'empressaient d'apprendre et de jouer...
Texte à dire, texte à lire, texte à jouer... Je n'avais aucun besoin de les motiver! Quand Plaisir rime avec Pédagogie... Et vice versa!
Mais auparavant, ce texte avait suscité chez mes petits élèves de CM2 une discussion fort intéressante, avec des questions du style:
- qui a-t-on le droit de tutoyer? (le droit)
- qui faut-il absolument vouvoyer? (le devoir)
La Morale en action... Droits et devoirs de chacun... .
Vaste sujet.
Alors, ringard le vouvoiement?
Quand on entend les "Grands"(?) de ce Monde se tutoyer a qui mieux mieux... faut p'têt pas être trop surpris.
Pour ma part, il est des gens que je ne m'aventurerai jamais à tutoyer.
Le vouvoiement impose une sorte de barrière qui délimite un minimum de respect...
Forme de noblesse dans les relations... ou de savoureux mépris parfois!
Je n'ai pourtant pas envie de revenir sur le fameux épisode du "Casse-toi pauvre c...!"
Mieux vaut en rire, peut-être!
Rire...
Comme l'écrivait le bon docteur Rabelais...
"Il vaut mieux traiter du rire que des larmes
Parce que rire est le propre de l’homme.
VIVEZ JOYEUX..."
Bonne lecture (à haute voix si possible, et en duo...)
-----------Vous voyez? Vouvoyer?---------------------
Homme1: Vouvoyer les gens?
Homme2: Non, je ne vois rien.
Homme1: Mais je ne vous demande pas si vous voyez les gens!
Homme2: Ah! Alors, que me demandez-vous?
Homme1: Je vous demande si vous, vous vouvoyez les gens.
Homme2: Inutile de bégayer comme ça, je vous ai déjà dit que je ne voyais personne!
Homme1: Mais, décidément, vous ne comprenez rien! Je vous demande si vous dites "Vous" aux gens!
Homme2: Ah bon! Voyez! Quand vous expliquez clairement, ça va nettement mieux. Bon, tout dépend à qui je m'adresse: parfois je dis "Vous", parfois je dis "Tu".
Homme1: Alors tu tutoies.
Homme2: Pardon?
Homme1: Je te demande si toi, tu tutoies les gens.
Homme2: Cette fois, c'est vous qui ne comprenez rien. Je vous ai déjà dit que cela dépendait. Parfois je dis "Vous", parfois je dis "Tu".
Homme1: Alors si je vous comprends bien, vous, vous tutoyez les gens que vous ne vouvoyez pas.
Homme2: Evidemment!
Homme1: En ce qui vous concerne, dois-je vous vouvoyer, ou puis-je te tutoyer?
Homme2: On ne se connaît pas; mieux vaudrait que nous nous vouvoyions. Après, on verra, n'est-ce pas?
Homme1: Si tu veux, pardon, si vous voulez.
Homme2: Vous voyez, c'est pas facile…
Homme1: Non, désolé, mais je ne vois rien.
Homme2: Tant pis. Tais-toi.
(Se parlant à lui-même) Tue-toi à expliquer aux gens que vouvoyer, c'est difficile…
Homme1: Pardon?
Homme2: Tue-toi à tutoyer les gens…
Homme1: Mais je n'ai pas l'intention de tuer quelqu'un!
Homme2: Moi non plus ! Vous voyez que c'est facile de se comprendre! Pour une fois que nous sommes d'accord!
(Et ils se séparent)
Bernard Munoz
15/09/99
Z’avez pas vu ma bagnole ?
Lorsque le rat des champs que je suis se retrouve plongé dans l’univers quotidien du rat des villes, il lui arrive parfois de sourire.
Plantons le décor de ce samedi après-midi, où d'innombrables rats des villes se regroupent sur les parkings des grandes
surfaces.
Pour des raisons d’achat informatique envisagé par ma fille, j’ai donc dû me rendre chez Auchan… Vous savez bien, la vie Auchan… sympa, pour un rat des champs !
Mais une fois l’affaire traitée, je retourne très vite dans ma voiture qui, le hasard a bien fait les choses, se trouve stationnée pile dans l’alignement de l’entrée principale, au ras d’un grand poteau sur lequel sont fixés de puissants projecteurs. Difficile de la louper, n’est-ce pas ?
Et là, j’observe…
Quand soudain, je vois apparaître un petit groupe de trois personnes : la mère quadragénaire, sa mère sexagénaire, et la petite « dizagénaire ». Trois générations donc.
La plus jeune et la plus vieille portent à chaque bras un lourd sac Auchan. L’intermédiaire laisse pendouiller au bout de son bras gauche une roue avant de VTT, toute neuve, sans pneu.
Ellle agite frénétiquement au-dessus de sa tête sa main droite dont le pouce manipule une télécommande de voiture. Toutes les trois semblent très agitées. Je les vois ainsi passer une fois, puis une deuxième fois… puis une troisième fois… Toujours aussi nerveuses.
Manifestement, elles ne retrouvent pas leur véhicule, perdu sur cet immense parking où toutes les bagnoles se ressemblent.
« Mais où est donc passée notre voiture ? On l’a pourtant garée sur ce fichu parking ? Ouais! Mais où ??? »
Et moi de m’amuser à les voir se faufiler entre les véhicules, se séparer quelque peu afin de quadriller davantage le terrain, aller à droite, partir à gauche, revenir sur leurs pas... se retourner... se mettre sur la pointe des pieds afin de gagner de la hauteur...
Regardant si des feux ne se mettraient pas à clignoter, ou tendant l’oreille afin d’entendre le salvateur déclic des portes qui se déverrouillent…
Elles ont dû finir par retrouver leur auto… parce que je ne les ai pas revues.
Mais cette amusante anecdote m’a fait cogiter. Ah! J’ai omis de vous signaler que je me trouvais à « Petite Forêt » près de Valenciennes, non loin de l’endroit
où l’on fabrique des Toyota Yaris. D’où cette "fulgurante" idée :
Je m'en vais donc proposer à monsieur Toyota un gadget que j’aimerais voir ajouté à la longue liste des équipements électroniques dont nos voitures commencent à se gaver.
En appuyant sur la télécommande, celle-ci émettrait un bip bip devenant plus aigu si on se rapproche de sa bagnole, ou s’assourdissant si on s’en éloigne. Fastoche, non?
Je suis persuadé que ce dispositif rendrait service aux nombreuses personnes qui oublient de mémoriser l’endroit où est parquée leur chère bagnole!
Et je ne réclame même pas de copyright. Parce que le rat des champs que je suis est nettement au-dessus de ces mesquines tracasseries urbaines !!!!
PS1: en "bon" modéliste que je suis, et afin de loger mes grands planeurs, j'ai installé sur ma Toyota Avensis une grosse caisse de toit... repérable de très loin!!!! Qui a dit que j'avais besoin du gadget proposé? Un de mes amis n'écrivait-il pas: "Enfin Bernard, de quoi te plains tu ? Tu as déjà, comme moi d'ailleurs, un cercueil à planeurs sur le toit ! Je dois dire, distrait comme je suis, qu'il m'a souvent permis de retrouver ma pépémobile sur le parking de grandes surfaces ou ailleurs."
PS2: Curieusement, ce sujet pourtant anodin semble donc intéresser pas mal de gens!!!
Parmi les autres réactions qui me sont parvenues, je vous livre celle-ci, émanant d'un type dont le boulot est... médecin.
"Moi j'ai toujours rêvé d'une petite trappe sur le toit de la voiture qui s'ouvrirait avec la télécommande et qui laisserait échapper un
ballon rouge accroché par une ficelle à la voiture."
Un médecin rêveur, un type pas sérieux!
PS3: On m'a aussi fait remarquer que la télécommande des bagnoles n'avait une portée que de quelques mètres... Alors si elle ne possède pas une portée suffisante, que les "savants" se mettent à bosser sur un système plus performant... A quoi on les paie, hein? Il existe pourtant déjà des systèmes basés sur le GPS pour retrouver sa voiture. Par exemple: http://nonigpsplot.softonic.fr/windowsmobile ou encore ça: http://www.blog-n8.fr/applications/retrouvez-facilement-votre-voiture-grace-a-parking-2-07664/
et aussi ça: http://nonigpsplot.softonic.fr/pocketpc
Ou bien qu'on détourne nos radio-commandes en 2.4GHZ de leur fonction initiale: certaines ne sont-elles pas équipées d'un test de portée?
On m'a aussi proposé cette solution... écologique: "Quand je sors de ma bagnole, je colle une ventouse
débouche-wc sur le toit! Et ça, au moins, on le verra de loin, et d'autant mieux que je lui mettrai une rallonge au bout de laquelle flottera un rouleau de papier hygiénique...
Le seul hic, c'est si:
-tout le monde en fait autant...
-un mec dont les wc sont bouchés me pique ma ventouse! Et là, c'est moi qui risque d'être dans la m....."
PS4:
Et puis, crotte après tout... chacun a le droit de rêver... Non?
"N'oublions jamais que le droit au rêve ne prend toute sa valeur
qu'accompagné du droit à la lucidité."
(Georges Charpak et Henri Broch / Devenez sorciers devenez savants)
En avion...
Vous dire que j'aime les avions serait un pléonasme.
Vous dire que j'aime les voyages en avion serait un peu inexact.
En effet, j'ai horreur de tout ce qui précède et tout ce qui suit lesdits voyages.
Poireauter de longues minutes avant de savoir vers quelle porte il faudra se rendre... pour quelquefois apprendre qu'il y a eu changement de stratégie...
Passer à la fouille, enlever son ceinturon, ses godasses, sa montre... se faire "caresser" par un agent...
Non franchement, je peux comprendre, mais ça m'agace!
Et puis encore attendre... parce que souvent le bel avion a du retard.
Quand enfin on embarque.
On décolle, et après, on admire à travers le hublot...
Et quand on débarque... l'épreuve des tourniquets à bagages: j'y suis toujours allergique!
Pensez donc que toutes ces formalités occupent davantage de temps que le voyage lui-même...
Mais tout dernièrement, j'ai eu le plaisir de partir pour un week-end vers l'Alsace.
Décollage de Rennes à bord d'un MD83 et atterrissage à Strasbourg.
http://fr.wikipedia.org/wiki/McDonnell_Douglas_MD-80
Une grosse heure de vol par conditions météo sereines.
Sachant que la ligne droite entre ces deux aéroports passait au-dessus du Nord-Mayenne, je m'étais fixé un objectif: tenter d'apercevoir mon bocage vu du ciel.
A l'aller, j'ai eu la chance
d'être collé à un hublot côté droit ... Mais nous avons rapidement débouché au-dessus de la couche de nuages... Mer ouateuse éblouissante, sauf que pour voir en bas...
c'est râpé. Les trouées n'apparaîtront qu'en vue de la la Sologne et ses étangs.
Pour le retour, je joue des coudes afin de me placer à nouveau juste derrière un hublot. Côté droit ou côté gauche?
Allons-y pour la gauche.
L'air est aussi calme qu'à l'aller, mais le ciel est nettement plus pur.
Je me régale en contemplant les différentes formes du paysage:
des bois, des champs rectangulaires, puis du bocage, des marais, des villes... Une étonnante variété.
Et je scrute.
Quand le commandant de bord annonce.
"Atterrissage prévu dans 20 minutes à Rennes Saint-Jacques, nous
entamons la descente."
Le ciel s'est quelque peu encrassé...
Et tout à coup, une forme caractéristique, là, en bas!
Mais... c'est le bois du Tay, 7 km à l'ouest de chez moi!!!
Non? Si... J'hésite un peu... Je décide alors de suivre des yeux la route rectiligne qui file vers l'Est...
Et alors?
Je reconnais très exactement mon village: Bais.
Vite, je me saisis de mon caméscope de poche, et je filme... tout en faisant mes commentaires, à l'intention de mes compagnons de voyage, peut-être?
Je prends aussi quelques photos... Mais le contrejour me permettra-t-il de réaliser des clichés exploitables?
http://www.youtube.com/watch?v=y3jlLDe4y2k&feature=player_embedded#!
(Passer en HD plein écran)
Lorsque je revois ou que je ré-écoute la séquence... je crois entendre un gamin surexcité:
"Là, le bois du Tay... Et la route de Mayenne... Bais, et son plan d'eau... Authentique, ah, incroyable...Authentique...
Et là, le grand étang d'Aron!"
Je n'en crois pas mes yeux.
Je vais ainsi survoler Moulay au Sud de Mayenne, apercevoir le long ruban lumineux de la rivière Mayenne filant
vers le Sud. Dans la brume, on aperçoit Laval.
Au fur et à mesure de la descente, les détails au sol vont devenir de plus en plus identifiables. Saint Pierre la Cour et son usine Lafarge...
L'autoroute et ses échangeurs.
La banlieue de Rennes, l'usine Citroën...
Puis l'atterrisage... pas vraiment en douceur!
J'ai hâte de rentrer chez moi afin de savoir si mes prises de vues sont exploitables...
Hélas... aucune photo ne le sera. Mais j'aurai un peu plus de chance avec le film dont j'ai extrait quelques images, afin de vous faire comparer ce que j'ai vu du ciel et ce que Google Earth offre dans sa banque de données.
Je ne me suis pas trompé.
C'est bien Bais que nous avons survolé... Mais j'ai failli le rater.
Il s'en est fallu en effet de quelques secondes.
Parce que le sol défile vite quand on vole à 800km/h!!!
Toujours est-il que je ne suis pas près d'oublier ce vol!
Il restera pour moi un magnifique souvenir!
Windows et/ou Linux Ubuntu
Je viens de me faire titiller par un de mes collègues qui raillait les utilisateurs
de Linux.
Affirmant: "On m'a dit que que cet Opérateur Système (OS) nécessitait de mettre fréquemment les mains dans le cambouis, que c'était compliqué et surtout, que certains logiciels ne tournaient que sous Windows..."
Et que donc, je pouvais "aller me faire voir" avec mon Linux.
Doucement l'ami!!!
Je suis le premier à reconnaître que certaines applications n'ont été développées que pour du Windows.
Ce qui répond à la naturelle loi de l'offre et de la demande...
Bien qu'un poil utopique, je ne suis tout de même pas naïf...
Les gens qui gagnent leur vie en créant des logiciels ciblent "le plus grand nombre".
Et c'est normal.
Tout comme les hackers ou les créateurs de virus ciblent plus "facilement" Windows, n'est-il pas!!!!
Mais position dominante = quasi monopole... et vice-versa!
C'est pourquoi je me prends à rêver que les utilisateurs de Linux soient plus nombreux. Peut-être alors que les choses pourraient évoluer.
Quoi qu'il en soit, je pense que Linux répond aux besoins d'une grande quantité de gens qui utilisent leur ordinateur pour:
- surfer sur le Net,
- envoyer/recevoir des mails,
- avoir accès à une suite bureautique
- et manipuler leurs photos numériques.
Ajoutons-y un poil de vidéo et d'audio...
Mais là, on parle déjà d'utilisateurs un peu avertis.
Et avec Linux comme OS, point besoin de bourse délier, pas d'argent à dépenser en licences ou droits d'utilisation.
Qui dit alors mieux, en terme de rapport qualité/prix?
Et je ne parle même pas de la rapidité d'exécution sous Linux, qui fait apparaître Windows comme une sorte de lambin!
Il va de soi que si je n'étais pas contraint d'utiliser Windows pour des applications spécifiques, ben, ça fait longtemps que j'aurais éliminé Microsoft de mes machines.
C'est pourquoi au démarrage de mes ordinateurs, en fonction de mes besoins du moment, j'ai accès soit à Windows soit à Linux-Ubuntu, par le simple biais d'un dual boot...
Deux outils différents et adaptés à ma demande, c'est tout de même mieux qu'un
seul, non?
Mais comme évoqué dans d'autres "coups de gueule" de ce blog, je ne prétends pas détenir LA vérité, et n'ai aucune envie de clamer de façon péremptoire ce qui pourrait être comparable à la foi du charbonnier.
Dans le domaine de l'informatique ou du modélisme... ou ailleurs!
Je ne cherche à convertir personne...
Mais, plutôt que d'argumenter avec des "On m'a dit que..." je préfère expérimenter, tâter, chercher, me documenter, comparer...
Ensuite, j'essaie de partager ma petite expérience d'utilisateur. Si elle peut profiter à d'autres.
Et puis après, chacun fait ce qu'il veut!
Au nom de la Liberté...
Faut pas être superstitieux!
Ce matin, je mets le nez au carreau, et dans l'air calme de cet automne naissant, j'aperçois au loin une paisible montgolfière.
Je vais alors chercher mon appareil photo à gros zoom.. Mais les accus sont morts. J'échange donc contre un jeu que je pense meilleur... Le zoom sort... mais la grosse boule ronde a déjà disparu derrière les arbres sur la ligne d'horizon. Zut... ça commence pas bien.
La dernière fois que j'ai vu des montgolfières, c'était au départ de Digoin, et après, ça s'est pas bien passé du tout...
Mais faut pas être superstitieux!
Ma femme se lève.
Je lui explique.
Mais elle me fait remarquer plus prosaïquement... qu'il n'y plus de pain!
Bon...
J'enfourche mon vélo et je descends dans le bourg.
Mais pour entrer dans la boulangerie, au lieu de prendre la porte de droite comme à mon habitude, allez savoir pourquoi, je passe par celle de gauche, ce que je ne fais jamais!
Je sors en me disant que cette journée part complètement de travers, que je me suis peut-être levé du pied gauche, et que... et que....
Mais faut pas être superstitieux, n'est-ce pas?
Petit déjeuner terminé, je prépare mon VTT afin de filer vers le Montaigu.
Je m'y vois déjà assis sur un banc, et j'envisage avec délices le spectacle du soleil encore bas sur l'horizon éclairant la plaine d'Evron et, tout à droite, les façades "Est" des immeubles de Laval.
J'escalade gaillardement la côte de la Beslière, puis celle du Bois-Mabon. J'enchaine avec les Ormeaux.
Et au moment où je m'apprête à basculer vers le Val-Auray, je sens vaciller mon pneu arrière. En un clin d'oeil, j'ai compris: crevaison!!!
Qui a murmuré que j'étais superstitieux?
Je me dis alors que c'est le moment opportun de sortir la bombe "miracle" qui se trouve dans ma sacoche de selle.
Mais en observant le cliché ci-contre, vous pourrez constater à quel point elle s'est avérée efficace!!!
J'avais à peine parcouru 3km à vélo... il ne me restait plus qu'a faire l'inverse, mais à pied!!!!
Quand je vous disais que cette journée démarrait mal!!!
Je n'avais pourtant pas eu l'impression d'être superstitieux!!!
J'entame donc le retour vers Bais.
Dans le ciel, j'entends un bruit que je commence à (re)connaître: il s'agit d'un passionné d'autogyre qui nous survole de temps à autre...
Et moi, je pousse mon vélo.
Au sommet de la côte près du carrefour de la Beslière, je me laisse aller à quelques clichés. Des coquelicots, le château de Montesson en arrière
plan....
Dans l'ultime
descente, j'aperçois sur le talus, des fraises sauvages... Je m'arrête afin d'en déguster quelques-unes..
.
Rue Henri quentin et son lavoir...
Puis arrivée à la maison.
Démontage... et je trouve une belle épine incrustée dans le pneu!
Comme il est presque lisse, j'en profite pour le changer...
Mais je peste contre ces petits tracas qui ont en partie gâché ma journée.
La prochaine fois que je vois des montgolfières...
Mais non, Bernard, faut pas être superstitieux!!!
Les écureuils
Par ce matin ensoleillé de septembre, je décide de faire
une petite sortie à vélo…
Direction l’ancienne voie ferrée Laval/Mayenne/Javron/Pré en Pail/Alençon. Que j’emprunte du côté de La Chapelle au Riboul.
Je pars vers le Nord... Loupfougères... Villaines la Juhel...
D'innombrables toiles d'araignées sont emperlées de rosée...C'est vrai qu'il fait frisquet sous la voûte des arbres, et mon
thermomètre n’affiche que 13 petits degrés
Les zones « à découvert » sont donc bienvenues pour réchauffer le bonhomme !
Officiellement, nous sommes donc en automne depuis hier… mais la végétation nous le signale avec ostentation.
Les arbres commencent à perdre leur verdure et arborent des couleurs en dégradé du plus bel effet.
Le sol se tapisse lentement de feuilles multicolores.
Sous les châtaigniers, des bogues épineuses n’entravent pas le cheminement de mon fidèle VTT.
Il en est tout autrement lorsque je passe sous les chênes. En arbres « généreux » qu’ils sont, ils ont semé par places des quantités industrielles de glands sur lesquels mes roues semblent se dérober comme si elles se trouvaient sur des billes. Peu confortable en réalité.
Je trouve par-ci par-là encore quelques mûres, dont un gisement très propice avec des fruits de belle taille. Au retour de ma balade, mes doigts en conserveront encore quelques délicieuses traces.
Par moments je suis submergé par d’énormes bouffées aigrelettes… Hé oui, nous sommes en pleine période d’ensilage.
Au beau milieu du chemin, j’aperçois soudain un cèpe, intact. Je le laisse en place pour qui voudra le joindre à sa cueillette. Il est vrai que sur les talus, on peut apercevoir d’autres espèces, pas forcément toutes comestibles.
J’ai mon baladeur MP3 sur les oreilles. S’enchaînent des morceaux tels que la symphonie N°1 « Titan » de Mahler, ou le 1er concerto pour violon de Mozart, ou bien encore… mais mon téléphone portable sonne.
Coup de frein, je décroche.
C’est mon frère Jacques.
« Dis-donc, t’en as de la veine de faire du vélo ! Je te suis à la trace sur Internet au travers du logiciel Endomondo installé sur ton smartphone… »
Et le voilà qui me situe avec exactitude, me donne la durée du trajet ainsi que le nombre de km déjà parcourus !
« Mais ton GPS n’a pas dû fonctionner depuis le début, parce que ton parcours démarre loin de ton domicile !
- Hé, non, frérot, je suis venu rejoindre la voie ferrée avec mon VTT sur le porte-vélo de la voiture!
- Ah, bon, j’aime mieux ça ! »
Quoi qu’il en soit, l’espionnage ainsi réalisé par mon frère Jacques me donne une idée : comme je roule souvent seul, personne ne sait jamais où je me trouve. La prochaine fois, avant de partir, je mettrai en route le PC de ma femme branché sur Endomono, et ainsi elle pourra suivre mon périple !!! Bien au chaud!!!
J’avais décidé de faire demi-tour au quinzième km… qui arrive.
Je repars alors dans l’autre sens.
Un magnifique geai me file sous le nez en braillant… (Notons que les ornithologues disent qu'il cacarde, cajole ou jase.)
Quelques kilomètres encore, et cette fois c’est un oiseau de proie qui décolle côté « tunnel ». Il va ainsi parcourir une bonne distance avant de trouver
dans la haie une trouée lui permettant de récupérer un espace de vol davantage à sa convenance.
Et puis… quelques kilomètres encore…
Et… au milieu du chemin, que vois-je soudain?
Un écureuil !!! Assis sur ses pattes de derrière, il s’applique à décortiquer une noisette.
Il ne m’a pas vu. Je m’arrête aussitôt, et je saute sur l’appareil photo !
Mais il est beaucoup plus prompt que moi : vite, il détale et disparaît dans le fourré voisin.
Quelques kilomètres encore… et cette fois, c’est un autre écureuil qui débouche sur ma droite.
Il va courir ainsi une vingtaine de mètres devant moi, puis bifurquer à gauche… et disparaître lui aussi !
Jamais deux sans trois, me dis-je !
Alors que j’en termine avec mon parcours, je vois traverser… un autre écureuil!!!
Mais celui-là va avoir la bonne idée de grimper dans un arbuste.
Je dégaine prestement mon appareil photo… et je tente de suivre ses cabrioles.
Un vrai funambule. D’une vivacité étonnante.
Je « mitraille » comme je peux. Mais « Panache » n’est ni facile à distinguer au milieu de la ramée, ni facile à suivre dans ses évolutions…
Je reste là planté un bon moment, émerveillé par le spectacle qui m’est offert… jusqu’au moment où mon acrobate va disparaître définitivement.
A mon grand regret.
Suite à cette première sortie de l' automne, je rentre chez moi non sans avoir "enregistré" quelques splendides images.
Dont mes trois écureuils ont été de gentils réalisateurs.
Obsolescence programmée
Je viens de découvrir cette magnifique expression pas plus tard que ce matin!
Mais ce n'est qu'une partie de ce que j'ai pu apprendre...
Tout ça parce que devant une batterie d'ordinateur portable vieillissante, j'ai eu la « bonne » idée d'en commander une autre.
J'ai fait comme nombre d'entre vous: j'ai tapé les références de ma batterie dans Google, et après comparaison de différentes propositions, j'ai cliqué sur « Commander »
Alors que l'adresse du site se terminait par .fr, j'ai eu la surprise de voir ma batterie arriver de... Hong Kong !
Depuis, j'ai touvé ceci:
http://www.100000volts.com/news.php?id=8
Certains sites chinois (bien camouflés en sites Français) ne respectant pas la réglementation (sans mention légale, versement de TVA à l'état Français, charges sociales de salariés Français, taxes de recyclage environnementales )... proposent à bas prix batteries et chargeurs. Disposant pour certains d'un nom de domaine ".fr", tout y est fait pour donner l'illusion que le site est Français : les internautes ignorent qu'ils sont sur un site Chinois...
Mais je n'étais pas au bout de mes surprises !
Installation de la batterie dans le PC, mise en charge, et quand le voyant vert finit par s'allumer indiquant qu'elle s'est gavée d'électrons, j'arrête tout ; je débranche le 220V, et je rallume.
Procédure de redémarrage normale... puis au bout de quelques secondes, écran noir, arrêt complet du PC...
Tests divers... Recherches sur le Net... Questionnement auprès de gens dont les compétences en informatique semblent établies.
J'en déduis sans doute hâtivement que ma batterie est défaillante... ou pas compatible? Et pourtant, il est écrit dessus que...
Retour à l'envoyeur. Quelques semaines plus tard, je reçois une autre batterie... au comportement en tous points similaire!
Je passe alors sur les nombreuses heures que je vais consacrer à essayer de comprendre, pour en arriver rapidement à expliciter le titre de mon papier.
Figurez-vous que ces fichues batteries comportent à l'intérieur un circuit électronique muni d'une puce (Eprom). L'ordinateur communique avec ce « mouchard » pour vérifier la provenance du produit, et s'il l'accepte, enregistre le nombre de démarrages, de recharges, la durée d'utilisation...
La preuve, c'est qu'en déconnectant le pack de batterie (les bâtonnets mauves sur le cliché précédent) et la fameuse plaquette (photo ci-dessous) , le logiciel chargé de gérer l'alimentation me fournit quand même des indications comme si le pack était branché !!!
Et quand j'insère un pack d'accus strictement neuf rechargé avec mon matériel de modélisme... j'obtiens les mêmes données erratiques !!! Conformes à celles de la plaquette utilisée sur la vieille batterie, et non celles du pack batterie inséré!
Je vous livre alors ce que me dit un de camarades, lui-même vendeur et réparateur d'ordinateurs:
"Sur les fameuses platines, y'a comme un bidule qui dit au PC si ta batterie
est d'origine ou pas... (voir photo ci-contre) Cas des cartouches d'encre sur les imprimantes, et cas
également de ta nouvelle batterie dite compatible, achetée en Chine, qui
démarre 20 secondes et qui arrête le PC!
T'aurais dû acheter une batterie labellisée Toshiba!
Ce même mouchard embarque un compteur caché, qui totalise le nombre
d'allumages, le nombre d'heures d'utilisation... et qui est programmé pour
déclarer la batterie morte au bout d'un certain temps!
Tu peux toujours mettre des accus Li-ion neufs, ton PC va s'aligner sur les infos de
la platine!!!"
(c'est vrai que j'ai branché la platine sans le pack d'accu au derrière... et
que j'ai quand même obtenu à l'écran le taux d'usure de la vieille batterie!!!)
Et mon copain de poursuivre:
"Sauf à être électronicien talentueux... t'as plus que tes yeux pour pleurer!
Mais rassure-toi, de nombreux appareils fonctionnent de la sorte. Les
téléviseurs par exemple, ou certains téléphones..."
J'ai alors téléphoné chez Toshiba... où une charmante dame m'a dit que je devrais solutionner le problème en effectuant une mise à jour du BIOS, ce que
j'ai fait...
Résultat: néant, c'est toujours la même chose.
Alors ?
Ben voilà : j'ai compris au moins une chose, c'est que de nombreux appareils sont programmés pour tomber en rade au bout d'un certain temps.
Sur le site dont je donne le lien ci-après, on vend d'ailleurs un système chargé de ré-initialiser la platine. Et dont on dit (traduction faite par Google):
Batterie EEPROM Works est conçu pour simplifier le processus de réparation de batterie
d'ordinateur portable. Ce processus peut être divisé en deux parties: le remplacement des cellules(pack batterie) et la fixation du contenu de l'EEPROM (la platine) ou flash intégré du
contrôleur de batterie d'ordinateur portable. Alors que le remplacement des cellules est facile et peut être faite par tout technicien qui peut travailler avec une machine à souder, fixation
EEPROM est très compliquée et importante tâche et peut être faite que par le personnel avec des compétences et des équipements spéciaux.
Battery EEPROM Works rend ce processus aussi simple que 1-2-3. Le technicien a juste besoin de se connecter à l'adaptateur de puces EEPROM et appuyez sur le bouton. Tous les travaux nécessaires
seront effectués par le logiciel. Les données de la batterie portable va ressembler une nouvelle marque: Capacité de charge complet sera le même que vous avez entré et reflétera réelle capacité
de cellules, le compte Cycles sera mis à zéro, et date de fabrication sera changé à ce jour le système actuel, Drapeau échec permanent seront enlevés et tous les autres changements nécessaires
seront apportées aussi. Batterie EEPROM Works supporte un grand nombre de batteries d'ordinateurs portables de différentes marques.
http://www.fileguru.com/Smart-Battery-Workshop/info
Et alors?
Ben au bout d'un certain temps donc, ces appareils ne sont plus fonctionnels, et deviennent obsolètes...
D'où cette magnifique expression : obsolescence programmée !
Cherchez bien autour de vous, et vous devriez comprendre un certain nombre de choses.
Mais si vous voulez en savoir davantage sur cette obsolescence programmée, vous trouverez en fin d'article quelques liens vers des sites fort bien documentés.
Liens qui m'ont été fournis par mon ami Christian, qui lui aussi peste contre ces pratiques.
Amis consommateurs, continuons donc de consommer.
De gré... ou de force !!!
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Liens vers des sites traitant de l'obsolescence programmée:
http://www.ecologie.tv/economie/l-obsolescence-programmee-un-mythe-ou-une-realite-09082011-3530.html http://www.siteduzero.com/news-62-39477-l-obsolescence-programmee-un-gaspillage-de-masse.html http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Pret-a-jeter/3714422,CmC=3714270.html
http://www.lessentiel.lu/lup/infographie/obsolescence_objets/index1.html
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PS: un de mes correspondants vient de m'adresser ce commentaire malicieux
"L'être humain n'est-il pas lui-même le plus bel exemple d'obsolescence programmée?"
Mais je me refuse à comparer l'Homme avec de vulgaires appareils!
Et pourtant...
Certains "pionniers" de la recherche scientifique ou médicale auraient bien envie de trifouiller dans les gènes avec plaisir, ce potentiel génétique qui est pour notre corps ce que les Eprom sont aux machines...
Parce que ça, au moins, c'est bien connu: "Là où y'a d'la gêne..."
Marcher, goûter, faire voler….
En ce début de septembre où le soleil semble reprendre de la vigueur, je sens des fourmis dans les jambes.
Et à la vue des hirondelles qui tournoient par endroits, j’entreprends un truc un peu fou… rien qu’un peu.
Je sors mon sac à dos.
J’y entrepose une bouteille thermos avec de la boisson fraîche, mon émetteur de radio-commande, une batterie de rechange, un pull…
Je me pose une casquette sur le crâne, et sous le bras gauche, je place mon motoplaneur Electro-Junior.
Lecteur MP3 raccordé à mes écouteurs, avec lecture aléatoire des pistes… et c’est parti.
Objectif ? rejoindre le chemin qui passe au-dessus de Bais et qui suit une courbe de niveau exposée au Sud.
http://www.visugpx.com/?i=1314989602
De là-haut, on jouit d’un spectacle intéressant : la vue embrasse l’horizon depuis le Mont Rochard jusqu’aux collines d’Hardanges.
Premier arrêt dans un herbage près de la Chauvière.
Malher, Symphonie Titan…
Je lance mon modèle, avec le moteur… Accrochage de quelques petites ascendances.
Sur le chemin, un tracteur s’avance lentement. Aux commandes, je reconnais Xavier, le maître des lieux. Je fais atterrir mon modèle. Xavier s’arrête, et nous entamons la discussion.
Habitué de mon blog, il revient malicieusement sur la rencontre que j’ai pu faire récemment avec un de ses collègues… me précisant bien que tous les « paysans » ne sont pas du même acabit ! Et heureusement…
http://bernardino.over-blog.net/article-de-la-solidarite-paysanne-81298781.html
Quelques mots encore. Il repart vers sa ferme, et je relance mon planeur.
Mais la brise n’est pas bien axée, et la portance aléatoire.
Je décide donc de poser afin d’aller voir plus loin.
Passant près de la Chauvière, j’avise sur le sol de toutes petites poires.
J’en ramasse quelques-unes. Elles ont un goût râpeux… et me rappellent le poiré, sorte de cidre où les poires ont remplacé les pommes.
Un peu plus loin, je tombe sur un verger, d’où j’extrais justement deux ou trois pommes rouges. Elles sont sucrées à souhait et me permettent d’étancher la soif.
Je descends maintenant dans le chemin creux qui mène au Vaublin. Sa fraîcheur est bienfaisante.
Par endroits, des bogues de châtaignes pas encore mûres tapissent le sol…
Mendelssohn, Symphonie Ecossaise…
C’est alors que je rencontre madame B. Tout étonnée de me voir sortir du chemin avec un planeur sous le bras.
Je lui explique mon périple.
Elle qui a subi dans sa chair quelques vilaines morsures dues à un « crabe » qu’elle semble avoir maintenant maîtrisé, elle est contente de me voir ainsi trotter allègrement, et me dit que les gens seraient bien inspirés de goûter aux petits plaisirs de la vie.
« Comme vous le faites ! » ajoute-t-elle avec un large sourire. (voir commentaire en fin de texte)
Je reprends la marche.
Passant derrière le hameau La Roche, j’avise un petit pêcher, auquel je chipe un fruit.
Le côté exposé au soleil est tiède et bien mûr.
L’autre face est presque froide, et nettement plus dure à croquer !
Puis je redémarre.
Mozart, Requiem…
De temps à autre, je prélève quelques mûres, dont la saison s’achève.
Mais je me garde bien de succomber au charme des jolies prunelles dont le goût est encore très astringent.
Je débouche enfin dans le champ au-dessus duquel deux buses semblent attendre de jouer avec mon planeur.
Je m’installe confortablement.
Et je lance le modèle.
Beethoven, Symphonie Pastorale
La portance est cette fois nettement meilleure. L’altitude atteinte sera souvent impressionnante.
Tout au long de ce vol, je m’accorde quelques pauses pour me désaltérer,
pour jouir du spectacle, ou tout simplement pour rêvasser.
Je décide enfin d’arrêter ma séance alors que le chrono affiche 1h40minutes.
Et je reprends le chemin du retour.
Schubert, Symphonie « La grande ».
Au détour d’un virage, quelques toutes petites pommes jonchent le sol : je me souviens alors de nos bagarres de gamins avec des lance-pommes, ce qui réveille soudain un douleur bizarre à l’oeil gauche, lui qui avait un jour été victime d’un impact violent.
Quelques mûres encore… Deux ou trois noisettes que je casse à l’aide d’un caillou.
Le mignon calvaire où Maxence prenait
son « petit goûter »…
La source qui génère d’habitude un petit ruisseau à travers le chemin… mais qui semble en mauvaise santé par ces temps de disette pluviale.
Beethoven, concerto pour piano l’Empereur…
Puis le chemin qui descend vers « Les Petits Champs ».
La lumière du soleil qui plonge vers l’Ouest joue avec les branchages et l’ombre nichée au creux du « boyau » de verdure.
Mozart, concerto pour basson.
Puis je débouche dans mon lotissement…
Retour au bercail.
Environ 8 km de marche, 1h40 de vol…
Contrat rempli !!!!
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Pour visualiser mon parcours, l'horaire, les altitudes, un détour vers cet excellent site qu'est visugpx:
http://www.visugpx.com/?i=1314989602
Enregistrement à l'aide de mon Nokia 5800 équipé de Endomondo
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J'ai reçu par mail un commentaire d'une de mes lectrices qui écrivait:
" Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité?"
Et il a répondu :
"Les Hommes... Parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent. Ensuite, ils perdent de l'argent pour retrouver la santé.
En vacances à Digoin
Ben voilà, je suis rentré
chez moi...
Non sans difficultés, suite à un accident mortel qui a bloqué toute circulation du côté de Moulins.
Mais durant ces 13 jours passés sur l'agréable camping de Digoin, j'ai pu tout à loisir
-
visiter des sites touristiques (Cluny, Paray le Monial...),
- pédaler sur les voies vertes le long du canal...la voie ferrée.
- emprunter des petites routes dans la campagne...
- dénicher des coins sympathiques...
- rencontrer des gens fort intéressants.
- savourer la gastronomie locale, et les "liquides" du crû bourguignon...
Cela aura été l'occasion de réaliser également quelques clichés "classiques", et d'autres un peu plus insolites...
Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont rendu ce séjour agréable.
Je pense aux animatrices(teurs) d'ObservaLoire, et en particulier à Monique et Jean-Pierre, responsables du camping "La Chevrette" à Digoin.
http://www.lachevrette.com/
C'est avec plaisir que je retournerai leur rendre visite.
Mais si vous désirez en savoir davantage, rendez-vous sur l'album photos:
https://picasaweb.google.com/Bernardino53/Digoin2011?authuser=0&feat=directlink