Filmer avec deux Keycams
Si vous êtes habitué(es) de ce blog, vous savez que j'ai plaisir à installer des petites caméras sur le dos de mes modèles.
Nommées Keycams...
On en trouve sur le Net à différents prix... d'une même aspect extérieur, mais dotées de performances très diverses!
Voir ici: http://www.chucklohr.com/808/index.shtml
Les dernières que j'ai pu utiliser sont dénommées #18. Toujours au format porte-clé.
Mais la lignée se poursuit, avec un modèle d'aspect différent et nommé Mobius.
Cette caméra est un peu plus lourde que les précédentes. D'une meilleure résolution, plus facile à utiliser...
https://www.google.fr/search?q=mobius+camera&espv=210&es_sm=93&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=Bvb5Uu97g8nQBY7NgYgF&ved=0CEMQsAQ&biw=1920&bih=965
Et entre autres avantages, elle est paramétrable via un logiciel téléchargeable sur le Net!
D'éminents confrères ont abordé savamment le sujet dans leurs pages, vers lesquelles je vous renvoie très volontiers:
http://www.geeby22.fr/
http://lesscientastiques.over-blog.com/2013/12/mise-%C3%A0-jour-du-firmware-de-la-m%C3%B6bius-actioncam.html
L'objectif que je m'étais fixé aujourd'hui était de mettre en oeuvre la Mobius sur le dos de l'Easy Glider... et afin d'éviter d'avoir à l'image l'hélice quand elle tourne, ce qui n'est guère agréable, j'ai fixé la caméra sur un disque de servo.
Ce dernier est mixé avec la commande des gaz, si bien que lorsque je mets le moteur en route, la caméra pivote vers l'arrière automatiquement.
Et quand le moteur est coupé, on revient en vue "avant", plus classique.
J'ai donc obtenu des vidéos réalisées en même temps par les deux caméras.
Chacune pouvant filmer sa vis-à-vis.
En haut la Mobius en train de pivoter, en bas la Keycam #18 (numérotée 7 par mes soins) filmant la Mobius
L'Easy Glider est très tolérant et emporte ce "surpoids" sans sourciller.
Me reste maintenant à essayer le système de retransmission d'images vers le sol, ce dont la Mobius est capable.
Les essais en atelier étant pour l'instant très concluants, le vecteur sera cette fois mon Dream Surfer, qui possède une hélice à l'arrière de l'aile. Moins gênante que dans le nez pour ce genre de "travail".
http://www.a2pro-online.com/dream-surfer.html
La suite au prochain numéro.
Aglagla!
Vive la Culture
Dans mon Ouest-France de ce dimanche matin... On annonce la venue d'une Ministre. Mais pas n'importe laquelle: la Ministre de la Culture.
Mazette...
Les Grandes Batailles
Curieux titre, n'est-ce pas?
Mais vous devriez bientôt avoir la clé de l'énigme.
Que j'vous raconte....
Suite à ma trachéite d'avant Noël, puis mon angine, et enfin ma gastro... à chaque fois que j'avais l'intention de reprendre la marche, c'était "douloureux", tant dans ma tête (qui manquait de motivation) que dans mes jambes, (que je sentais fort molles... j'ai pas écrit formol, mais c'est tout comme si on les y avait trempées!)
Ce matin donc, dans la mesure où le soleil m'avait envoyé un SMS par lequel il me priait de me remettre en route, et qu'il allait livrer bataille afin de chasser la brume ambiante, j'ai pris mon courage à deux mains... et je suis parti.
Le tour du plan d'eau, pour tester, "pour voir" comme on dit...
Ou plutôt... ne pas voir... les éoliennes d'Hambers, complètement noyées dans la brume!
Et comme ça semblait aller pas trop mal au niveau des guibolles, j'ai filé vers la rue de Normandie...
Pour apercevoir dans une trouée de ciel bleu un gros avion, que j'ai identifié comme appartenant à la compagnie Emirates, la seule que je connaisse ayant peint le ventre de ses modèles avec du rouge.
Et puis, et puis...
Et puis, et puis...
J'ai décidé d'attaquer la côte de la Chauvière, pour constater que là encore, le brouillard avait noyé l'éolienne de La Roche.
Mais j'ai commencé à peiner: c'était comme si dans mes bronches on passait un goupillon à bouteilles hérissé d'aiguilles de pin!
J'ai ralenti ma cadence... afin de souffler plus lentement.
Moi qui ne fume pas...
Livrant bataille, le soleil lance encore un assaut afin de percer la couche ouateuse qui traînasse sur le sol.
Près de la Chauvière, une troupe d'oies se manifeste bruyamment; quelques mâles étendent leur cou à l'horizontale avec un air menaçant. Prêts à livrer bataille...
Devant la Noë Feuvre du Haut, je suis salué par le gros chien qui jappe bruyamment, et pacifiquement, comme à son habitude.
Virage à droite au niveau des Tertres... et je n'ai pas vu les 3 éoliennes de Trans, elles non plus... (Ce qui devrait réjouir mon copain Alain Lantihéole!)
En enchaînant les pas, je marche, je marche... me rendant soudain compte que le corps humain peut fonctionner presque comme une machine, robotiquement, sans réfléchir.
Et pourtant...
Une, deux, une deux...
"La musique qui marche au pas
Cela ne me regarde pas...
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant mon ch'min de petit bonhomme..."
Sous les rayons caressants du soleil encore timide, le talus "fume", laissant s'échapper un léger voile de brume.
Puis j'entame la descente vers "les Grandes Batailles" pour apercevoir un "corbeautier".
Mais qu'est-ce? me direz-vous!
Il s'agit tout simplement d'un chêne dans lequel sont posés de très nombreux corbeaux, qui vont s'enfuir en braillant lorsque je serai trop près d'eux.
Au loin, l'antenne du mont Rochard peine à s'extirper de la brume qui, après avoir gravi la pente côté Evron, dégouline doucement vers la vallée de l'Aron.
C'est alors que j'aperçois dans l'herbe un autre emballage, complètement déguenillé, tout déchaffré, entièrement dépenaillé par la broyeuse chargée d'entretenir les bas-côtés.
Il avait dû contenir des croquettes... ce qui réveille ma gourmandise naturelle envers le chocolat!
Etant parvenu au panneau signalant la sortie de Bais, je retrouve "mon" pot d'échappement, "abandonné" là depuis un certain temps... celui que j'avais déjà vu il y a au moins 3 semaines.
Mais je suis soudain "réveillé" par un grand bruit de sirènes hurlantes. Une ribambelle de voitures "Gendarmerie" file à toute allure en direction d'Izé... Et quelques minutes plus tard, j'aperçois un hélicopère bleu qui prend la même direction.
Pour quoi une telle débauche de la part des forces de l'ordre?
Rue des Alpes Mancelles, face aux bacs à ordures qui vont être mis prochainement en service, des employés peignent des bandes blanches sur la chaussée.
Virage à droite pour prendre la ruelle de la Chapelle.
Et retour au bercail.
Ah... je crois que je vous entends grommeler.
"Ne nous avait-il pas dit qu'il nous donnerait la clé de son énigme?...
Et il ne l'a pas fait!"
Mais non, je n'ai pas oublié. Je ne voulais pas vous la donner trop tôt.
C'est tout.
Parce que j'aurais déjà pu le faire en passant devant "les Grandes Batailles", puis "les Petites Batailles".
C'est là en effet que je me suis pensé:
"Bernard, depuis le temps que tu devais reprendre la marche... ça y est, cette fois, tu as remporté une petite victoire sur toi-même..."
Une petite "Bataille" en quelque sorte.
D'où mon titre!!!
La réforme de l'orthographe
Voilà bien un sujet qui, tel le serpent de mer, revient périodiquement à la surface.
V'là-t-y pas que sur une des mes listes de discussions, l'un des membres fait état d'un article qui lui-même évoque une association "dictant" plus ou moins une réforme de l'orthographe.
Et un autre membre de cette même liste termine son intervention par cette petite phrase:
Tiens, j'aimerais bien avoir l'avis du sieur Munoz sur le sujet.
Ben... j'avoue que je suis resté un moment complètement coi!
En effet, quoi répondre à cette invite?
Et j'ai fini par sortir de ma coquille.
Voici donc en substance ce que j'ai balancé sur la liste, en toute subjectivité:
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Bonjour à tous
Ah, v'là-t-y pas pas qu'on m'interpelle? Ou bien qu'on m'interpèle?
Bref avec "une" L ou deux ailes, le tout est de planer aussi correctement que possible.
Mais "Lesieur" Munoz n'a rien d'une "huile" parmi les Emirs que sont les gardiens de la langue française, je veux parler des seuls qui ont pouvoir (du moins en France) de réformer les règles de l'orthographe: les éminents membres de l'Académie Française.
Qui auraient sans doute davantage tendance à figer tout ça au point de faire du français une langue morte tels le latin ou le grec ancien.
Mais une langue, est-ce que par hasard ce ne serait pas l'un des outils essentiels de communication nécessaire(s) à l'Homme?
Avec son corollaire l'orthographe, qui n'en est qu'un des aspects.... Sans pour autant que l'orthographe ne devienne une fin en soi ou un outil de discrimination.
Précisons donc qu'à mes yeux une langue parlée est par nature "vivante".
Et elle évolue au fil des ans, inventant des mots, important des vocables étrangers, en en exportant aussi. Et puis au fil de leur vie, certains mots tombent en désuétude... faisant le bonheur de ceux qui aiment les "vieilleries"!
Et puis il suffit de constater à quel point les différents francophones ont "modulé" leur "parler"... rien qu'au niveau de l'accent.
Mettez donc face à face un Chti et un Marseillais! Un Québécois ou un Créole...
Bref... tout ça nous entraînerait beaucoup trop loin!
Et je n'ai pas envie de faire davantage le pédant.
Ayant donc eu "le privilège" d'enseigner le français à plus de 600 gamins tout au long de ma carrière, et d'y trouver un plaisir à chaque fois renouvelé, j'aimerais vous dire combien il me semble évident qu'on pourrait être davantage tolérant sur les aberrations de notre belle langue, moi dont l'espagnol a constitué la musique maternelle...
Et à propos d'espagnol... savez-vous que c'est la deuxième langue la plus parlée au monde derrière le mandarin chinois?
Loin devant l'anglais...
J'ajoute que les Espagnols "métropolitains" n'ont pas hésité à effectuer une réforme orthographique drastique... J'ai cependant l'impression qu'une réforme venue d'en haut doit avoir du mal à "passer".
Toujours est-il qu'à mes yeux, une langue est au service de ses utilisateurs, surtout pas le contraire.
Elle en est le reflet...
Et puis l'orthographe n'est pas une fin en soi. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il faut la négliger: non, il faut l'adapter à la situation.
Parce qu'on a le droit d'utiliser le langage et l'ortograf SMS, mais pas avec n'importe qui.
Allez, j'arrête là mes divagations, mais la faute à qui si je m'embarque sur ce sujet? Hein le gars Daniel de Bretagne... breton ou gallo?
Non, je préfère vous renvoyer vers cet article, qui vous fera peut-être mieux comprendre la relation que j'entretenais avec l'orthographe et mes élèves:
http://bernardino.over-blog.net/l-encre-verte-ou-%C3%A9loge-de-l-erreur
Et si d'aventure(s) j'ai laissé filer une "faute" d'orthographe dans ce billet "d'humour", veuillez par avance m'accorder votre clémence!
Voire votre pardon!
Mais je précise que vous devrez rédiger vos notifications à l'encre verte!
Quand la brume s'étire sous le Montaigu
L'autre matin, apercevant le soleil qui pointait le bout de son nez, je décide d'aller au Montaigu faire voler un de mes modèles.
Mais en arrivant au sommet de la Beslière, je me demande si je vais pouvoir réaliser mon projet.
Parce que d'immenses langues de brume s'accrochent à la végétation, léchant le sol avec lenteur...
Et curieusement d'autres flottent à quelques dizaines de mètres au-dessus du sol, noyant le sommet des éoliennes.
Ben, si je ne peux pas jouer des pouces en pilotant, je jouerai peut-être de l'index en appuyant sur le déclic de mon appareil numérique qui m'accompagne partout!
Et lorsque je débouche sur le parking situé en contrebas de la chapelle Saint Michel, j'ai le plaisir de découvrir un spectacle féerique.
Une brume langoureuse rampe le long du sol, se déplaçant de façon imperceptible.
Au loin, je devine la masse sombre de la basilique d'Evron, et sur la gauche le château d'eau proche de la fromagerie Bel (là où l'on fabrique les rondelles rouges des petits "Vache qui rit")
Et un peu plus à droite, la carcasse de l'usine "Dolomie" qui dresse son imposante silhouette au-dessus de Neau.
En tournant légèrement mon regard vers la droite, j'aperçois tout au loin le village gallo-romain de Jublains, mis en lumière par une "rayée de soleil".
Gentil soleil, qui tente d'insérer ses rayons au travers de la masse ouateuse...
Le spectacle est très changeant.
Et par moments, je me trouve pris moi-même dans un brouillard dense qui semble me pénétrer jusqu'aux os.
Combien de temps suis-je resté à contempler ce spectacle?
Aucune idée.
Jusqu'à ce que, enfin, le soleil gagne la partie et s'établisse de façon stable sur notre bocage.
J'ai alors sorti mon petit avion, et je l'ai envoyé en l'air.
Mais dans mes yeux se superposaient deux images: celle de mon modèle radio-commandé, qu'il ne fallait pas perdre de vue, et celle de la campagne enjolivée par la brume.
Et pendant que mon avion flottait doucement dans les airs avec pour toile de fond ce bocage que j'aime tant, j'ai repensé à ma rencontre de dimanche dernier.
Tout récemment donc, alors que sur ce même Montaigu je faisais évoluer un modèle, j'entends derrière moi:
"Tiens, est-ce qu'on peut quand même faire la bise à notre ami Bernard sans déranger son pilotage?"
Et avant même que je ne réponde, j'ai reçu un délicat "poutou" sur la joue droite, et j'ai découvert... Elsa! La gentille Zaza!
Une ancienne élève accompagnée de sa mère.
Zaza qui a eu ensuite ce mot étonnant:
"Alors Bernard , en pleine séance de relaxation?"
Et subitement, j'ai un doute.
Dans la brume de mes souvenirs...
M'a-t-elle dit "relaxation" ou plutôt... "méditation"?
Mais quel que soit le vocable utilisé, il me semble qu'elle avait visé juste!
Vous avez dit "Plaisir"?
Comme vous le savez certainement, j'ai beaucoup de plaisir à pratiquer une activité telle que l'aéromodélisme.
Ce qui me permet aussi d'échanger via des listes de discussion, où juste après le passage du père Noël, j'ai évoqué mon cadeau modélistique, à savoir un Dream Surfer. Avion à propulsion électrique fabriqué en mousse (polypropylène expansé):
Dream Surfer en version terrestre. Mais il peut aussi être muni de skis, de flotteurs... emporter une caméra...
Ce qui m'a valu cette réaction:
"Hello
J’avoue ne pas comprendre cet attrait pour des mousses aussi quelconques aux vertus aéronautiques sans aucune surprise.
Bon, d’un autre coté, plus grand-chose me surprend ou alors ce n’est plus dans mon budget….
Ceci explique cela peut-être."
Hé!
Ce n'est pas la première fois que certains s'expriment avec condescendance (c'est pourtant pas un gros mot, hein!) sur un type de modèle qu'ils trouvent "quelconque et sans vertus aéronautiques"... et particulièrement les modèles en mousse expansée, sans doute moins nobles à leurs yeux que les modèles traditionnels en balsa ou en fibre de verre... nettement plus coûteux.
Dès lors, je n'ai pu m'empêcher d'exposer mon point de vue:
Bonjour
Le peintre Henri Matisse n'écrivait-il pas:
"Il faut toujours faire ce qui vous fait plaisir..."
Me permettrais-je alors d'ajouter aussi modestement que possible...
Que chacun d'entre nous n'a pas la même notion de plaisir.
Que dans notre activité modéliste aux multiples facettes, certains trouveront du plaisir à assembler des petits bouts de bois et que d'autres trouveront ça particulièrement emmerdant.
Que certains s'amuseront à jouer avec les courbes de rendement des moteurs électriques et que d'autres préfèreront faire voler sans se préoccuper de savoir ce qui se passe "sous le capot".
Que certains prendront leur pied avec un modeste deux axes, et que d'autres ne s'épanouiront que s'ils font évoluer un modèle à plusieurs milliers d'Euros.
Que faire évoluer des mousses dans des endroits où l'on ne prendrait pas le risque avec des modèles "conventionnels"...
Que si ces mêmes "mousses" permettent d'explorer des domaines de vol tels que la neige ou l'eau...
Sans compter que les goûts peuvent évoluer avec l'âge ou bien en fonction des conditions familiales et/ou financières...
Que...
Et que encore....
La liste pourrait être bien longue.
Mais s'il m'arrive (très rarement) d'évoquer la question: "Je ne comprends pas...", je me dis que ce n'est pas bien grave.
Parce que si le bipède se trouvant en face de moi donne l'aspect d'un type épanoui, quel que soit le modèle qu'il possède et quel qu'en soit le matériau, je me plais à partager son plaisir.
Have fun...
Bonnes fêtes de fin d'année.
Avec ou sans mousse.... au chocolat!
Et pourquoi ne prendrait-on pas plaisir en faisant voler un avion en papier? (Dessin Gérard Pierre-Bès)
Bof...
Bien faire et laisser dire.
Mais dès le matin, ce (léger?) coup de gueule m'a aidé à décrasser mes bronches qui s'encombrent à nouveau!
Joyeux cul de l'an!
A l'encre de tes doigts...
Tiens, j'en connais qui vont dire une nouvelle fois:
"Notre Mac Gyver local a encore frappé!"
Figurez-vous qu'aujourd'hui je dois imprimer un bon stock de documents, dont la qualité finale est moins importante que d'habitude.
Pour ce faire, je me tourne alors vers mon ancienne imprimante HP Photosmart C4380...
Et là... ben... je me retrouve avec de grandes rayures au travers des aplats noirs!
Zut! La noire est vide, et je n'en ai pas d'avance.
Mais cela m'embête bigrement de vider mon Epson SX425W dont je vous ai déjà raconté l'histoire. (Si je ne m'abuse...)
http://bernardino.over-blog.net/search/si%20je%20m%27abuse/
Soudain, une idée.
Et si????
Je m'en vais fouiner dans mon tiroir à malices pour en extraire... un blister en plastique contenant... des recharges destinées à un stylo plume.
Trente recharges pour 1.50€...
Un coup de cutter pour en ouvrir une... Un petit coup de piston pour en aspirer l'encre...
Puis j'enlève l'adhésif qui obture partiellement le dessus de ma cartouche HP...
Et enfin, par l'un des trous ainsi libérés, j'injecte le produit.
Je rebouche...
Je ré-insère la cartouche 350 dans son logement sur le chariot mobile...
Et je retourne dans LibreOffice pour réaliser un document avec des aplats noirs conséquents. Très conséquents!
On verra ce que l'on verra! Qui peut le plus peut le moins... n'est-ce pas?
Est-il besoin que j'ajoute un quelconque commentaire au cliché ci-dessus?
Si je dois donc résumer la situation:
Je sais déjà que, devant le coût prohibitif des consommables, certains procèdent eux-mêmes au remplissage de leurs cartouches.
Je n'ai donc rien inventé.
Par ailleurs, j'aimais bien le système HP où l'on repart avec une tête d'écriture neuve à chaque changement de cartouche (le système en est solidaire, et facilement accessible)
Et si cela se bouche, on peut aisément nettoyer le tamis.
J'ai donc rechargé ma "350" pour une somme dérisoire!
Je me suis certes noirci... un peu les doigts.
Mais j'ai remis en chute ma vieille imprimante. (achat le 15/12/2008)
Et je verrai bien quelle sera la tenue dans le temps de ma nouvelle bidouille!!!
"Sépia" ça qui m'effraie!
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La sépia ou encre de seiche est un liquide noir sécrété par la seiche (les calmars peuvent aussi secréter ce liquide).
A en rester muet... d'admiration!
Hello...
Que je vous raconte.
Ce matin, après être passé chez le toubib très tôt pour cause de crève générale, je m'en vais chercher mes médocs à la pharmacie...
Et j'en profite pour aller juste en face chez Fabienne Rouland récupérer une baguette.
Au moment de me servir, Fabienne me dit:
"Ben c'est curieux... Vous avez causé dans le poste ce matin...
Vous aviez une voix normale.
Qu'est-ce qui vous arrive?"
Et moi de tenter d'expliquer -avec ce qui me reste de volume sonore- que je me paie une "magnifique" extinction de voix due à une saloperie de microbe qui traîne partout (laryngo, pharyngo, trachéo... bidule-ite qu'il a dit le docteur.)
Et d'ajouter (tout bas) que cette (re?) diffusion devait être une séquence enregistrée... que l'on avait dû sortir des archives...
Mais c'est quand même le genre d'histoire qui vous laisserait volontiers complètement coi!
A vous en couper la chique!!!!
Ou muet... d'étonnement....
Mais l'enregistrement, c'est tout de même une sorte de "mise en boîte" qui permet d'avoir plusieurs cordes (vocales) à son arc!
Même quand les vraies cordes vocales ne vibrent plus!
Je suis donc retourné dans mes archives et j'ai retrouvé l'enregistrement de cette séquence.
C'était le mercredi 29 mai 2013 à 7h10, sur le stade de foot derrière le foyer Blanche Neige.
Gauthier Paturo me mettait son micro sous le nez et je répondais à ses questions tout en pilotant le fidèle MiniMag!
http://www.francebleu.fr/patrimoine/vie-commune/vie-commune-54
En prime: vous trouverez ci-dessous un petit montage vidéo accompagnant la séquence audio réalisée le 29 mai.