Eolienne Champgenêteux Il pleut
Samedi 20 février.
La météo avait annoncé un temps de chien... et les prévisions s'avèrent malheureusement exactes.
Je prends tout de même la voiture pour monter aux Galaudières. Sait-on jamais?
Mais j'ai comme un doute, parce que déjà, roulant sur la route de Mayenne, j'aperçois tout juste le pied de l'éolienne "La Roche, et un bout de pale quand celle-ci passe en bas de la rotation.
Et là-haut, que vais-je voir?
Malgré la pluie et la brume, il m'est possible de prendre quelques clichés.
Les pales sont toutes les trois arrimées au hub...
Mais elles ne seront hissées au sommet du mât que plus tard... quand madame Météo se montrera plus clémente... et qu'on pourra au moins apercevoir le sommet de la grue!
Ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.
A suivre!
Eolienne Champgenêteux Les pales s'arriment au hub
Jeudi 19 février.
Temps gris et vent aigrelet.
Je ne prends la voiture qu'en début d'après-midi pour "zyeuter" le chantier.
Posté sur le chemin des Galaudières, je me rends compte que les manoeuvres afin d'installer une pale sur le hub sont en cours.
Quelques clichés au zom...
Puis je file en direction du poste de distribution qui se trouve au bout du chemin de Jauneau. Je gare mon véhicule, et je termine le parcours vers l'éolienne à pied, sur la même voie que celle empruntée par les camions hier afin de déposer leurs pales, tout en marche arrière.
Arrivé tout près du site, je peux détailler une situation cocasse.
Pensez que deux ouvriers maintiennent le bout de pale afin de mouvoir cette grande aile comme le souhaient par radio leurs collègues "cachés" à l'intérieur du hub.
Mais surtout... rappelez-vous le tas de terre dont je vous avais parlé il y a quelque temps!
Ben il gênait vraiment, et il a fallu manier le manche de pelle!!!
Quand on pense à la puissance des engins sur ce site... c'est presque ubuesque!
Vous pourrez remarquer que cette pale de 42 mètres n'est soulevée que par une seule grue (contrairement aux éoliennes Repower installées sur Hambers).
Et puis, prenez le temps d'admirer la forme très "vrillée" de cette "aile", munie en son extrémité d'un winglet, et "armée" des fameux peignes en dents de scie destinés à atténuer le bruit...
Il reste donc encore deux pales à solidariser avec le hub.
Quant à arrimer tout ça en haut de la machine, on m'a fait savoir que les prévisions de la météo étaient trop venteuses pour les jours à venir.
| 01:00 | 5 °C | ![]() |
30 | 50 | 2.6 mm | 97 % | 1020 hPa | ![]() |
| 04:00 | 6 °C | ![]() |
30 | 55 | 2.1 mm | 97 % | 1017 hPa | ![]() |
| 07:00 | 7 °C | ![]() |
30 | 50 | 1.7 mm | 97 % | 1015 hPa | ![]() |
| 10:00 | 7 °C | ![]() |
30 | 55 | 3.1 mm | 97 % | 1012 hPa | ![]() |
| 13:00 | 8 °C | ![]() |
40 | 60 | 4.6 mm | 95 % | 1008 hPa | ![]() |
| 16:00 | 8 °C | ![]() |
40 | 65 | 4.1 mm | 95 % | 1005 hPa | ![]() |
| 19:00 | 6 °C | ![]() |
30 | 50 | 3.2 mm | 92 % | 1005 hPa | ![]() |
Le travail sera vraisemblablement effectué début de semaine prochaine... si Dieu Eole s'assagit!
A suivre...
Eolienne Champgenêteux Arrivée des pales et autres détails
Ce mercredi 18 mars... les pales étaient attendues.
Très tôt, je suis parti à leur rencontre.
Et j'ai croisé le convoi dans le bourg de Grazay.
Mais il m'aurait fallu être partout à la fois!
Car sur le site de Champgenêteux, on installait le tronçon de 22 mètres... puis la nacelle, et encore la génératrice annulaire!
Sur l'éolienne de La Roche, des ouvriers assuraient la maintenance... voir la nacelle qui pendouille au bout de son filin.
Il m'a donc fallu faire des choix!
Deux pales ont été stationnées au pont des Aulnais.
A midi, elles y étaient encore.
Avec mon camarade Michel, par peur de rater quelque chose, nous avons décidé de pique-niquer sur le parking du Carrefour Market...
Il aurait fallu être partout à la fois... Vous avez dit Ubiquité?
La totalité de ce reportage concernant cette journée un peu particulière, et vraiment très chargée... à découvrir en images...
Faire défiler le diaporama.
http://bernardino.over-blog.net/eolienne-champgeneteux-arrivee-des-pales-photos.html
Que reste-t-il à réaliser sur ce chantier?
Enquiller les pales dans le hub.
Arrimer "l"hélice" à la nacelle.
En fonction de la météo venteuse qui s'annonce, un responsable m'a indiqué que l'accrochage tout en haut ne devrait se faire qu'en début de semaine prochaine.
A suivre!
Eolienne Champgenêteux Gulliver chez les géants
Mardi 17 janvier.
Grand soleil... vent de Nord.
Je décide d'enfourcher mon VTT afin d'effectuer une sortie.
Mais, alors que je me trouve au sommet des Batailles, j'aperçois au loin un gros véhicule sur le chemin qui mène à l'éolienne de Champgenêteux.
Je mets alors le turbo, et j'arrive pile au poste de distribution, là où attend un camion.
Sur sa remorque se trouve le générateur annulaire.
Croisant peu après un responsable de chez l'exploitant Energy Team, je suis informé que...
- le tronçon terminal est arrivé. Il est sur site. Pas encore installé au sommet du mât.
- les pales sont prévues pour demain mercredi en milieu de journée.
Je contourne rapidement le convoi et, passant par le chemin de Jauneau, je me retrouve pratiquement au pied du chantier.
Je découvre en effet le "tromblon" de 22 mètres, en position horizontale.
Des ouvriers s'affairent sur l'arrière de la nacelle...
A l'intérieur, j'entends des coups métalliques. Une visseuse... et la voix des hommes résonne curieusement!
Sur le hub que la grosse grue vient de déplacer, d'autres ouvriers s'activent.
En comparant la taille des bonshommes avec les matériels sur lesquels ils travaillent, j'ai vraiment l'impression de me trouver devant une scène tirée de "Gulliver chez les géants".
Arrive un autre camion: il est porteur des trois éléments qui renflent le pied des pales.
Quelque instants plus tard, je vois des hommes arpenter le terrain... On mesure...
Et apparemment, y'a comme un problème!
Je crois comprendre qu'un tas de terre va gêner lorsqu'il faudra "étendre" une pale pour la "couler" dans le hub.
Faudra-t-il raboter le monticule?
Je verrai ça demain sans doute...
Je jette un rapide coup d'oeil vers l'arrière de la nacelle, où le nettoyeur haute pression est utilisé pour décrasser aussi... les godasses!
Deux ouvriers arrivent ensuite avec un aspirateur... et hop, chasse aux saletés à l'intérieur de la nacelle!!!
La journée s'achevant, je décide de rentrer, non sans faire un détour du côté des Galaudières, d'où la prise de vue peut s'avérer intéressante... en cas de pluie par exemple: il me suffirait alors de rester dans la voiture. Le zoom se chargeant du reste!
Mais ma curiosité est insatisfaite.
En soirée, je prends cette fois la voiture pour monter justement aux Galaudières.
La lumière décroit progressivement.
Mais je peux voir assez distinctement des nains au sommet du mât. Gulliver...
La grue semble leur apporter du ciment... ou un autre liant.
Sur ma droite, le soleil couchant colore le ciel avec des rouges flamboyants au milieu desquels émergent les éoliennes d'Hambers.
Sur le chantier, malgré la lumière qui s'estompe, les engins s'activent, phares allumés.
En arrière-plan l'éolienne de La Roche lance ses éclairs "anti-collision".
Au vu de toute cette agitation, et dans la mesure où le vent est tombé, je me dis que le dernier tronçon pourrait être posé cette nuit, non?
Qu'importe.
Il paraît donc que les pales arrivent ce mercredi.
Alors, appareil photo chargé...
J'attends de pied ferme!
A suivre...
Eolienne de Champgenêteux En attendant les pales
Vous avez dit : « Evaluer ? »
Découvert samedi 14 février dans mon quotidien "préféré", cet article à propos des "notes" à l'école.
Noter?
Fort bien!
Mais noter comment, pour quoi, pour qui et pourquoi?
J'ai souvent mené cette réflexion, seul, ou en compagnie de mes collègues.
Sans vraiment trouver une solution "lisible" par tous.
Puis-je penser que cette démarche contribuait à faire de moi l'instituteur "original" qu'évoqua un jour un de mes anciens élèves?
Toujours est-il que, dans un ouvrage qui verra peut-être le jour, et qui devrait s'intituler "Chroniques d'un instituteur original", j'y ai consacré un long chapitre.
Que je vous livre "brut de fonderie".
Chapitre qui n'apporte pas de réponses, mais qui se veut juste être un témoignage.
Voir ci-dessous.
Vous avez dit "EVALUER"?
Toute action pédagogique ne peut occulter cet épineux problème : évaluer !
Evaluer bien entendu les « productions » des élèves, mais aussi évaluer la prestation de l’enseignant.
Parce que, me direz-vous, c’est bien joli de prôner une pédagogie ludique, récréative et jubilatoire… Mais quelle en est son efficacité ?
Il est bien évident que cette dimension ne doit jamais être perdue de vue.
Commençons donc par la pratique au quotidien.
Vous avez tous connu comme moi les fameuses notes qui venaient "fleurir" la marge.
S’il est relativement facile de noter 4 opérations, ou un problème… cela devient beaucoup plus délicat à propos d’une rédaction par exemple.
J’avoue avoir toujours été perturbé lorsque je mettais un « zéro » en dictée. La « bulle » ne se justifiant à mes yeux que pour un travail non rendu.
C’est pourquoi j’ai essayé divers systèmes de "notation", ou d'évaluation, dont l’un utilisait des graphiques. La moins bonne performance au test se voyant positionner en bas de la courbe, la meilleure tout en haut. Et partant de là, j’appliquais une échelle de zéro à 20.
Mais c’était assez compliqué à mettre en oeuvre.
J’ai aussi tâté du système d’appréciation à base de lettres… sans être davantage convaincu.
Avec ce souci permanent qui me conduisait à penser que tout système de notation doit être lisible par tous ceux à qui il est destiné.
Mais au fait, pour qui « note-t-on ? »
En premier lieu sans doute pour les élèves, qui souhaitent savoir ce que vaut leur travail… et c’est légitime… même si j’avais tout naturellement tendance à préférer l’émulation plutôt que la compétition.
Pour les parents ensuite… avec les mêmes aspirations que leurs chères têtes blondes.
Et pour l’enseignant enfin, qui doit juger de l’efficacité de son enseignement…
Reste à savoir si l’exercice utilisé en tant que test est en adéquation avec la situation !
Que signifie en effet un exercice complètement raté au niveau d’une classe ?
Qu’il était trop difficile ? Que ma propre leçon était elle-même ratée ?
Allez savoir !
Mais j’ai quitté l’école (juin 2000) toujours en recherche d’un système d’évaluation qui puisse être satisfaisant pour tous ses utilisateurs…
En revanche, l’équipe pédagogique dont je faisais partie disposait d’éléments très fiables, ne suscitant pas de doutes quant à leur interprétation !
Les documents que le principal du Collège nous transmettait suite aux évaluations des élèves de 6ème.
Nous passions de longs moments à compiler, comparer, soupeser les résultats… que le principal commentait lui-même d’ailleurs.
Et il nous disait combien nos élèves ne lui posaient guère de problèmes.
Et enfin, dans ce processus d’évaluation à deux niveaux, chaque enseignant sait bien qu’il va recevoir périodiquement la visite d’un inspecteur.
Moment souvent redouté… générateur de stress, même si on est persuadé que l’on fait son travail avec le maximum de conscience professionnelle.
C’est ainsi que j’ai été plusieurs fois inspecté dans ma carrière.
Et que cela s’est toujours bien passé.
J’étais donc moi-même noté par mon supérieur hiérarchique, qui justifiait sa note au travers d’un long rapport, que je devais renvoyer signé pour approbation.
Rappelons qu’au-delà de la satisfaction personnelle d’obtenir « une bonne note », cette dernière est synonyme de changement d’échelon, donc de promotion, avec à la clé une augmentation de salaire !
C’est aussi à la suite d’inspections que l’on m’a proposé de devenir Conseiller Pédagogique… ou bien de prendre la direction d’une école plus importante.
Rien que les circonstances qui m’ont conduit à prendre la direction de l’école de Bais mériteraient un chapitre à elles seules !
Mais j’ai toujours décliné l’offre ; pour au moins trois raisons.
-
La première, c’est que je me plaisais bien à Bais…
-
La seconde, c’est que je me voyais mal me passer de mes complices les élèves. En effet, un Conseiller Pédagogique n’a plus de classe à gérer.
-
Et enfin la troisième : je ne souhaitais pas atteindre ce que je pourrais appeler mon degré d’incompétence.
A ce propos, je me souviens fort bien d’un longue discussion avec un inspecteur, qui avait trouvé de « bons » arguments en vue de me faire accéder au poste de conseiller pédagogique… « avec une rémunération plus intéressante ! » avait-il dit…
Mais il était resté sans voix, lorsque je lui avais asséné :
« Monsieur l’inspecteur, j’ai bien suivi votre argumentaire, mais je préfère être comme vous dites un bon instituteur qu’un piètre conseiller pédagogique ! »
Avais-je sous-évalué mes capacités ?
Peu importe.
Je suis resté instituteur carrément rural... peut-être original...
J’ai exercé un métier passionnant.
Et je ne regrette absolument rien !
Fonctionnement d'une éolienne
Depuis le temps que je vous rapporte des images à propos de l'éolienne de Champgenêteux...
Des lecteurs n'ont pas manqué de me poser quelques questions d'ordre technique.
En fonction de mes connaissances et/ou compétences, voici ce que je peux donc vous dire.
Identique à celle de la Roche, la machine en construction est de type E82, c'est à dire que son rotor mesure 82 mètres de diamètre.
Détails dans le tableau ci-dessous, prélevé sur le site du fabricant Enercon:
http://www.enercon.de/fr-fr/62.htm
| Puissance nominale: | 2.000 kW |
| Diamètre du rotor: | 82 m |
| Hauteur du moyeu: | 78 m / 85 m / 98 m / 108 m / 138 m |
| Classe de vent (DiBT): | WZ III |
| Classe de vent (IEC): | IEC/NVN IIA |
| Particularités techniques: | sans boîte de vitesse, régime variable, réglage individuel des pales |
|---|
| Type: | face au vent à ajustage actif des pales |
| Sens de rotation: | sens des aiguilles d’une montre |
| Nombre de pales: | 3 |
| Surface balayée: | 5.281 m² |
| Matériau utilisé pour les pales: | GFK (résine époxy); protection parafoudre intégrée |
| Vitesse de rotation: | variable, 6 - 17,5 tours/min |
| Système de réglage des pales: | système de réglage indépendant de chaque pale ENERCON, 3 unités indépendantes avec système d'alimentation électrique de secours |
| Paliers principaux: | roulement à 2 rangées de rouleaux coniques + un roulement à rouleaux cylindriques |
| Générateur: | générateur annulaire ENERCON |
| Alimentation du réseau: | onduleur ENERCON |
|---|---|
| Systèmes de freinage: | 3 unités indépendantes avec alimentation de secours, frein d'arrêt du rotor, dispositif de blocage du rotor |
| Système de contrôle d’orientation (yaw): | d’engrenages, amortissement proportionnel à la charge |
| Vitesse de coupure: | 28 - 34 m/s (avec mode tempête ENERCON) |
| Système de surveillance à distance: | ENERCON SCADA |
En feuilletant des pages Internet, je suis "tombé" sur une vidéo d'animation que je trouve fort intéressante. Et que je vous propose.
Vous remarquerez que le système d'engrenage n'est pas le même que sur la E82, pour laquelle l'entraînement est direct, sans passage par une boîte de vitesse.
Mais le film me semble toutefois fort intéressant.
Si la grosse majorité des éléments constituant le puzzle de "ma E82" se trouve maintenant sur site... je guette quand même l'arrivée du générateur annulaire (N° 3 sur l'écorché de la nacelle) et j'attends surtout les pales...
Avec les délicates manoeuvres au carrefour de l'Aubrière!
Au sujet de ces pales, seront-elles munies des peignes qui ont été installés après-coup sur sa "soeur" de La Roche afin d'atténuer le bruit?
A suivre...
Eolienne de Champgenêteux Arrivée hub et nacelle
Ce vendredi 13... j'étais bloqué à la maison une partie de la journée.
Mais j'ai quand même réussi à me libérer...
Qui a dit que j'étais superstitieux?
Parce qu'en me rendant sur le site, ben... j'ai eu la chance de croiser deux camions...
Voir ci-dessous:
Au loin, je constate que la grue est enfin assemblée, avec sa flèche principale avachie sur le sol.
Et le hub, partie recevant les pales est également arrivé.
A suivre...
Le respect
Si l'instituteur original qu'on me dit être aborde ce sujet aujourd'hui, c’est sans doute parce qu’on me fit comprendre très jeune une chose capitale : on ne peut être digne de respect que si l’on respecte soi-même les autres.
Illustration :
Comme cela m’est arrivé aussi souvent que possible, je me suis inscrit afin de suivre des stages permettant de faire évoluer ma pratique quotidienne. Cette fois-là, ce devait être pour une mise à niveau « informatique ».
Le lundi matin, je laisse donc sur mon bureau quelques consignes destinées à mon remplaçant, et je file à l’Ecole Normale de Laval.
Le soir, en rentrant, je demande à mon épouse si tout s’était bien passé.
Et elle de me dire :
« Ben, pas vraiment ! Dès la première récré du matin, j’ai vu arriver un groupe de filles, irritées, en pétard, me disant :
-M’Dame, le remplaçant de monsieur Munoz, il nous a tous traités de débiles… !
J’ai essayé de leur faire comprendre qu’il devait avoir eu un mot malheureux. Mais elles n’ont rien voulu entendre. »
J’ai appris plus tard que toute la classe avait fait corps et s’était montrée particulièrement rétive au jeune instituteur maladroit.
Il a certainement passé une semaine dont il a dû se souvenir fort longtemps !
La même année, je suis reparti pour la seconde partie de mon stage.
Ce fut une jeune femme qui me remplaça.
A mon retour, en ouvrant mon journal de classe, je trouvai ce mot :
« Monsieur Munoz, j’ai effectué un excellent séjour au milieu de vos élèves. Vous avez une classe vivante, avec des enfants charmants, comme j’aimerais en rencontrer tous les jours. Si vous avez l’intention de vous absenter à nouveau, faites-moi signe, je reviens aussitôt ! Cordialement »
Il s’agissait des mêmes élèves !
Faut-il donc que j’ajoute un commentaire ?
Et pour faire suite au sujet « respect », cette autre anecdote.
Lorsqu’en novembre 1994 nous avons pris possession du nouveau groupe scolaire, il était convenu que chacun se montre encore plus respectueux des lieux et des personnes.
Lors d’une rentrée qui suivit, un jeune instit’ incorpora l’équipe de vieux routards que nous formions.
Et, un matin, je l’entends encore sous le préau, m’apostrophant en ces termes :
« Ben ça fait un moment que je voudrais te dire… Je suis estomaqué ! Y’a pas un bout de papier à traîner dans la cour ou dans les couloirs. »
Et moi de lui demander :
« Et ça t’étonne ? Ben... c’est normal, non ?
- Oui mais ici, c’est… je sais pas… comment dire ? Pas de dégradations, tapisseries nickel, bas de murs intacts…
- Mais pourquoi me le dis-tu aujourd’hui ?
- Ben parce que je viens de voir une gamine qui, sortant son mouchoir de la poche, a laissé tomber un petit morceau de papier. Et aussitôt, un de ses camarades lui a tapoté gentiment l’épaule pour le lui signaler, pointant son index vers la poubelle toute proche. »
Il est certain que nous avons toujours été très vigilants sur le sujet.
Tout comme au moment des récrés… pendant lesquelles les enfants avaient le droit d’utiliser le terrain en herbe… sauf dans certains cas.
S’il avait plu, ils s’adressaient à l’enseignant(e) chargé(e) de la surveillance en demandant :
« S’il vous plaît M’dame, est-ce qu’on peut aller sur le plateau ? »
La réponse était inéluctable: « A votre avis, dans quel état vont être vos chaussures lorsqu’il faudra entrer en classe ? »
Et ils prenaient eux-mêmes la décision, du style :
« Ben non, c’est trop gras… ça va donner trop de boulot à Yvette et à Christelle.. »(les employées communales chargées du nettoyage de l'école)
Je n’avais même pas à trancher !
Il nous semblait en effet évident que les femmes de service n’avaient pas à se voir infliger un travail supplémentaire, uniquement parce que les enfants avaient envie de jouer au foot.
Une des morales de cette fable ?
« Tant pis si je me prive d’un plaisir, mais j’en éprouve un bien plus grand lorsque je respecte les autres ainsi que leur travail. »
Eolienne de Champgenêteux Le Meccano géant
Ah, faisait pas bien chaud ce jeudi 12 février!
Une magnifique gelée blanche rendait la campagne fort agréable pourtant.
Alerté toutefois par un(e) de mes correspondant(e)s qui me signale avoir suivi ce matin des camions transportant des éléments de grue, je me suis donc rendu sur le site.
Deux semi-remorques étaient là. Un troisième attendait dans une zone plus en amont.
Avec le soleil dans le dos (c'est mieux pour photographier!) j'ai eu tout loisir d'assister au spectacle.
Le travail du grutier est toujours aussi impressionnant de délicatesse.
Il communique par signes avec les hommes au sol, qui agitent leur main droite en tournicotant, en levant le pouce...
Ma chance du jour aura été de pouvoir me trouver très près d'un élément terminal de la grue, celui qui comporte deux roues...
J'ai également eu la possibilité de converser avec le responsable du Bureau Véritas, qui me demandait de rester aussi éloigné que possible.
Cet homme est d'ailleurs chargé de vérifier tout l'aspect sécurité des techniciens: port du casque, stationnement du personnel en dehors de la zone grutée, charge au bout de la grue ne "survolant" pas la cabine des camions...
A ce propos, vous pourrez remarquer l'utilisation des "sangles" munies de mousquetons avec lesquels nos joyeux funambules s'arriment sur la "ligne de vie", câble situé de chaque côté du cheminement.
Mais j'avais froid, réellement froid!
J'ai pris encore quelques autres clichés, tels que le "socle" métallique sur lequel repose cette fameuse grosse grue à chenilles.
Et tout comme chaque camion, je me suis senti soulagé à chaque fois que la grue soulevait une gueuse de plomb destinée à équilibrer le "cul de la grosse grue"..
J'ai aussi pu contempler les éoliennes d'Hambers... à moitié perdues dans la brume.
Et avant de partir, je suis passé tout près du sytème de projecteurs permettant parfois de travailler la nuit.
Chaque "ampoule" délivre 1000 Watts!
Et vaincu par le froid, je me suis enfin résolu à regagner mes pénates...
Avec l'idée de "remonter" très prochainement voir l'avancement des travaux!
Ce que j'ai fait dans l'après-midi...
Mais les ouvriers ont surtout effectué des travaux de maintenance, tels que de la soudure.
A suivre.












































































