Automne et VTT
Après un passage pluvieux particulièrement long, le soleil est enfin revenu!
J'en ai profité pour enfourcher mon fidèle VTT.
Mais après plus d'un mois et demi sans pédaler, j'ai éprouvé quelques difficultés au niveau du souffle!
Et comme j'avais commis l'erreur de ne pas vérifier la pression des pneus, j'ai roulé "sous-gonflé"... ce qui demande un peu plus d'efforts.
Ce matin, le soleil brille à nouveau.
J'ai décidé de remettre ça.
Mais cette fois, j'ai été nettement plus prudent: ma pompe a poussé la pression jusqu'à 3.5kg.
Ben...vous me croirez si vous voulez, mais ça roule nettement mieux comme ça!
Et dès les premiers hectomètres, j'ai senti que ma ventilation s'effectuait un peu plus librement que la veille! Effet bénéfique de la remise en route?
Mais le petit pédaleur que je suis en a profité pour rouler tranquillement et s'emplir les yeux du spectacle flamboyant offert par l'automne.
Avouez que ce serait vraiment dommage de ne pas en profiter, n'est-ce pas?
Sous les pavés (du Nord), la plage !
Sous les pavés, la plage!
Parmi tous les slogans qui fleurirent en mai 68, celui-ci reste l'un des plus fameux...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sous_les_pav%C3%A9s,_la_plage_!
Mais les pavés que je veux évoquer aujourd'hui se trouvent nettement plus au nord de Paris.
Ils ont été rendus célèbres -voire immortalisés- par la course cycliste Paris-Roubaix.
Figurez-vous que ma fille habite à quelques dizaines de mètres d'un tronçon qu'empruntent habituellement les pédaleurs de l'impossible.
J'ai donc moi aussi voulu faire "mon" Paris-Roubaix avec un VTT. Mais pas en totalité, rassurez-vous. Juste quelques tronçons, "pour voir"!
Et je peux vous dire que j'en garde un souvenir "ému".
Car ce type de revêtement vous casse littéralement le corps.
Mon expérience cycliste a donc très vite tourné court!
Cependant, lors de mon dernier séjour dans le Nord, j'ai voulu revoir de plus près le tronçon passant par Tilloy lez Marchiennes, Brillon, Sars et Rosières.
A pied...
Et une nouvelle fois, je me suis dit qu'il fallait être complètement fêlé pour endurer des souffrances inhumaines lorsqu'on doit pédaler sur un tel revêtement.
Songez que ces fameux pavés sont biscornus, disjoints, affublés de traîtresses ornières...
Et que même lorsqu'on les emprunte à pied, ils sont capables de vous jouer de vilains tours!
Parce que certaines bonnes âmes ont voulu reboucher des trous avec du goudron, des gravats, voire même du béton, appliqué sans trop de soin!
Et hier, j'ai été contraint de m'arrêter devant une immmense flaque: impossible de la franchir sans avoir de l'eau jusqu'au-dessus des chevilles!
Mais non, ce n'était pas la plage espérée sous les pavés!
J'ai donc rebroussé chemin, obligé d'emprunter la D35, route "goudronnée" qui va de Brillon à Marchiennes.
Et là? Ben j'ai pas trouvé la plage non plus!
Mais avec tout ce qui traînait sur les bas-côtés, j'aurais pu remplir aisément une grosse benne à ordures.
En effet, si je dresse l'inventaire de cette funeste "chasse au trésor", je vais lister en vrac:
bouteilles en plastique, canettes métalliques à bière ou à soda, papiers, cartons, mégots, paquets de cigarettes, boîtes à bonbons, emballages de repas issus de la restauration rapide...
Tout ça plus ou moins broyé par la machine destinée à entretenir les accotements.
Bref, tout un tas de bidules hétéroclites que les automobilistes peu soucieux de l'environnement balancent par la vitre leur bagnole!
Un bien triste spectacle dont la jolie forêt de Marchiennes toute proche se passerait volontiers!
Comme quoi, il ne faut pas s'attendre à trouver la plage le long de ces routes dont on aperçoit encore sous le goudron les fameux pavés du Nord.
Mais, me direz-vous, au niveau respect de la nature, est-ce si différent dans nos régions?
Je vous laisse le soin d'apporter une réponse.
Le Louvre Lens
L'Administration avec un grand "A"
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Le canal d'Ille et Rance
Si vous êtes un(e) habitué(e) de ce blog, vous connaissez sans aucun doute l'amour que je porte aux voies d'eaux.
N'ai-je pas déjà parcouru en compagnie de mon fidèle VTT tout le Canal du Midi, celui du Nivernais, le canal de Bourgogne ?
N'ai-je pas entamé quelques portions du canal de Nantes à Brest ainsi que celui du Centre ?
Mais toujours à la recherche de nouveaux terrains d'aventure(s), je me suis rendu hier dans l'Ille et Vilaine.
La raison principale était en fait de « consommer » une box qui me donnait droit à un repas dit « à la ferme ».
Car à propos de ces « box », j'avoue qu'il est difficile de trouver une maison d'accueil dans des conditions qui pourraient nous convenir... sans dépasser la date limite d'utilisation !
Et dans un rayon raisonnable par rapport à mon domicile !
J'ai donc fini par trouver « un point de chute » à Cardroc, où déjà satisfait d'avoir reçu un accueil très chaleureux, j'ai pu déguster un excellent repas :
Puis je me suis déplacé vers Hédé (35), où grâce à Internet, j'avais lorgné la maison du canal d'Ille et Rance. (Fallait « rentabiliser » le déplacement, n'est-ce pas ?)
C'est donc à Hédé-Bazouges que se trouve une maison éclusière dans laquelle on a aménagé un musée se rapportant au canal.
Exposition, cartes, différents objets ayant trait à la batellerie ou aux canaux, photos d'époque, vidéo avec témoignages d'éclusières...
Echanges divers avec l'hôtesse d'accueil... remise de documents.
Pour la modique somme de 2,50€ par personne, il est donc possible de passer un bien agréable moment.
Suite à quoi, en compagnie de mon épouse, j'arpente une partie de "l'escalier" composé de 11 écluses.
Séparés d'environ 200 mètres les uns des autres, ces ouvrages sont destinés à « absorber » un dénivelé de 27 mètres.
Il faut en effet savoir que le profil d'un canal s'apparente à celui d'une « montagne » pour laquelle on franchirait un col.
Avec cette absolue nécessité que « le col » se trouve impérativement à un niveau inférieur à celui des points d'eaux destinés à alimenter ledit canal.
Car cette eau doit descendre toute seule par gravité, sans recourir à des pompes (Se reporter à l'époque où l'on a construit ces canaux!)
Cette obligation du « plan d'eau au-dessus » a souvent contraint les ingénieurs à réaliser d'autres prouesses techniques.
C'est la raison pour laquelle on a dû creuser des tunnels dans la partie « haute » de certains canaux. Voir les exemples que constituent les voûtes de la Colancelle sur le canal du Nivernais, ou bien encore la voûte de Pouilly en Auxois sur le canal de Bourgogne.
Ces ouvrages sont toujours très spectaculaires... avec des règles de circulation contraignantes pour les bateliers, dans la mesure où, en raison de l'étroitesse du passage, il est impossible d'effectuer un croisement. Ce qui implique des heures réservées à la voie montante, et d'autres à la voie descendante.
Concernant donc ce canal d'Ille et Rance, j'ai pu découvrir qu'il était aménagé en voie verte, et je pense qu'il recevra un jour la visite de mon VTT.
Il faut en effet souligner que de nombreux départements ont compris l'aspect touristique de ces voies navigables qui, conçues à l'origine pour permettre le trafic de marchandises, ont vu leur activité péricliter face à la concurrence « déloyale » du rail, puis de la route.
Et ont failli carrément mourir!
Mais la navigation de plaisance leur a redonné vie, et c'est tant mieux.
Et puis je voudrais signaler une utilisation sans doute marginale.
Et pourtant...
J'ai plusieurs fois remarqué que des gens ont élu domicile sur un canal.
Certains par choix délibéré, habitant une péniche qui peut s'avérer luxueuse.
D'autres par absolue nécessité...
J'ai pu le constater tout dernièrement sur le Canal du Midi, où un « marinier » avait affiché devant son embarcation les raisons pour lesquelles, plutôt que de devenir « sans-abri », il avait dû se résigner à loger dans une embarcation de « fortune ». (Sans jeu de mot, bien sûr!)
Est-ce la même raison qui a conduit ce jeune homme aperçu hier près de l'écluse de la Madeleine ?
Il semblait avoir élu domicile dans une antique caravane elle-même installée sur une barge.
Un câble électrique était raccordé à une borne sur le quai... alors que le scooter utilisé pour les déplacements terrestres attendait sagement près de la passerelle donnant accès à la demeure flottante...
Parce que je ne suis pas absolument certain que ce bateau devait quitter souvent son « port d'attache ».
Quoi qu'il en soit, si vous voulez en savoir davantage sur ce « petit » canal qui ne figure pas parmi les plus connus de France, il suffit d'utiliser un moteur de recherche...
Vous savez bien, comme le dit si souvent mon petit-fils :
« Hé, Papy, on trouve tout sur Internet ! »
http://www.jedecouvrelafrance.com/f-65.cotes-d-armor-canal-ille-rance.html
------------------------Post Scriptum--------------------
J'ai oublié de vous dire que j'ai fini la journée à Cancale.
Et avant d'aller déguster des huîtres sur le port, je m'étais installé sur la pointe du Grouin, d'où j'ai pu assister à un magnifique coucher de soleil...
Autres clichés ici:
http://bernardino.over-blog.net/coucher-de-soleil-%C3%A0-cancale.html
Passer à travers les gouttes
Que j'vous raconte...
Cela faisait un bon moment que je n'avais pas effectué de marche... Pas envie, pas le courage...
Bref, compteur à zéro.
Et cet après-midi, voyant le soleil pointer le bout de son nez, je me décide (enfin) à partir dans les petits chemins.
Le vent de Sud-Ouest se déchire et hurle en agressant les branchages...
Mais dans mon creux de chemin, je ne le sens absolument pas.
Je débouche sur la route qui monte vers Trans, et là... changement de décor.
Une horde de corbeaux crie à tue-tête,
Les oiseaux semblent surfer à la crête de vagues invisibles qui, poussées par le vent violent, remontent les flancs de la colline.
Je continue à grimper vers les Batailles...
Mais arrivé au sommet de mon périple, j'aperçois au loin une magnifique nuée qui se déleste gentiment.
De gros nuages gris arrosent abondamment le village de Jublains.
Je décide alors d'accélérer le pas afin de parvenir au moins à la Chauvière, où je pourrai me réfugier sous le hangar.
Je constate alors avec délices que la pluie a dû prendre du retard.
Mon prochain abri devrait donc être le Carrefour Market.
En avant pour cette option.
J'en profite pour grappiller quelques mûres, sans doute les dernières de la saison.
Mais les gouttes entament leur gentil ballet... doucement, posément...
C'est alors combien je regrette de n'avoir pris qu'une polaire... rouge et noire.
Ah, elle va être jolie dans quelque temps mon "éponge" bicolore!
Mais que vois-je sur le parking de la supérette?
Une Toyota Avensis portant une longue caisse grise.
Que je connais forcément très bien !
Vite, je me précipite... Mais la voiture démarre...
Je cours comme un dératé...
Arrivée au Stop du Parking, mon épouse ne m'a toujours pas vu.
C'est alors que survient un gros camion qui l'oblige à attendre!
Je frappe au carreau! Elle sursaute.
Je suis sauvé!
Non seulement j'ai trouvé un abri, mais je peux bénéficier d'un véhicule pour le retour,
Juste au moment où la pluie se met à tomber à seaux.
Voilà comment j'ai réussi à passer à travers les gouttes.
Un dernier détail: j'ai parcouru 5.5km, dont la plupart en montée, à la vitesse moyenne de 5.4km/h... (Voir ci-dessous)
Pas mal, non?
Polaris... Dragonfly... Skipper...
Il en est du modélisme comme pour beaucoup d'autres formes d'activités.
Je veux parler des effets de mode.
Certains se souviennent de l'époque PiccoZ, ce micro hélicoptère qui fit des ravages au niveau chiffre de ventes.
Et actuellement?
Il semblerait qu'un avion un peu étrange soit destiné à connaître un grand succès lui aussi.
Il s'agit de la réplique d'un modèle nommé Northstar, qui était paru en plan dans la revue MRA il y a de cela quelques "bonnes" années. ( N° 569, en 1987)
Déjà à l'époque, le concept m'avait séduit.
Pensez: un avion amphibie qui peut décoller de la terre, de l'eau, et même de la neige.
Qui peut donc être utilisé comme aéroglisseur!
Mais sans doute occupé par d'autres projets, j'avais abandonné...
Il se trouve que je viens de découvrir la réplique de ce modèle!
http://www.colinusher.info/Model%20Aircraft/Polaris%20Construction%20Guide%20Scratchbuild.pdf
D'une taille réduite, construite en dépron, propulsée par un moteur électrique.
Et sur les différentes listes de discussion, on vantait les qualités de vol de cet engin.
Fouinant sur le Net ou dans les revues, je devais découvrir qu'on pouvait trouver un modèle très semblable nommé Butterfly ou Snipper selon les revendeurs!
Avec des articles élogieux!
Il n'en fallait pas davantage pour que je me mette au boulot.
J'ai donc construit mon Polaris.
Et alors?
Ben dès le premier vol, j'ai compris que mon modèle devait être né sous une mauvaise étoile.
Un centrage un peu trop avant, un atterrissage un poil trop cabré, le "cul" qui talonne, et tout l'empennage arraché!
Mais déjà j'entrevois les capacités du modèle!
Réparation... Et pose de quelques renforts...
Seconde sortie. L'engin décolle en glissant sur l'herbe accompagné du miaulement aigu de l'hélice...
Le bonheur!
Et puis tout à coup, mon Polaris s'incline à droite, s'engage en virage serré...
Damned!
Je comprends immédiatement que le servo d'ailerons vient de lâcher!
Je préfère ne pas décrire le retour au sol. Mais mon bel oiseau est très fortement cabossé.
Re-réparation...
Troisième sortie: je perds l'hélice en vol!
Quatrième sortie: juste avant le décollage, je me rends compte que le servo d'ailerons (pourtant remplacé...) vient de rendre l'âme! Avouez que le sort s'acharne, non?
Retour à l'atelier pour procéder au changement.
Cinquième sortie: en enfournant le Polaris dans le coffre, je m'y prends comme un manche: je casse l'extrémité de l'aile gauche et son flotteur...
Re-re- réparation.
Mais depuis, j'ai effectué quelques vols sans ennuis.
Je crois donc avoir enfin vaincu le (très) mauvais oeil qui me poursuivait!
Cependant, échaudé par mes "expériences malheureuses", j'avais déjà entrepris la construction d'un second appareil!
Il est donc bien avancé.
Mais je voudrais juste revenir sur les réparations.
Pour ce faire, j'utilise la colle "Résist à tout" de chez Pattex. Pas donnée, puisque je la trouve dans mon patelin à 7.56€ le tube de 20 grammes.
Cela fait cher du kilo! (Je vous laisse faire le calcul!) Mais je lui trouve tellement de qualités..
Et au niveau de la finition? Je me sers d'un enduit de rebouchage...
Vous trouverez ci-dessous quelques clichés de mon modèle N°1... alors en pleine restructuration. Et à ses côtés, celui qui est appelé à lui succéder!
Ah, j'ai oublié de mentionner un de mes "défauts" dont certains se moquent allègrement:
il paraît que j'ai horreur de jeter, et que "je fais durer"... (consultez d'autres articles de ce blog, vous comprendrez!)
Même avec un modèle très endommagé, j'entreprends une expertise, souvent suivie d'une remise en état.
Curieux comportement tout de même... dans ce monde du consommable où dès qu'un produit présente la moindre panne, on s'empresse de le remplacer par un neuf!
M'enfin!
C'est pas maintenant que je vais changer!
Voici donc mes ingrédients pour redonner vie à un modèle mal en point...
Bons vols à tous avec ce Polaris ou l'un de ses nombreux "cousins"!
Détail emplanture droite réparée avec colle "Résist à tout" et le nez barbouillé avec enduit rebouchage.
Le saumon gauche a été arraché lors de la mise dans le coffre de la voiture... La séquence: recollage, enduit, puis peinture.
Fête de la bière à Munich
J'ai eu tout dernièrement l'occasion d'effectuer un séjour au Tyrol près d'Innsbruck. (Breitenbach am Inn, 6252, Tirol, Autriche)
Et parmi les "excursions" figurant au programme, on trouvait bien évidemment la fameuse fête de la bière... (Oktober Fest en allemand)
Pour s'y rendre, il suffisait de parcourir une grosse centaine de kilomètres et arriver en Allemagne, côté Bavière...
Ce dimanche matin du 22 septembre, j'étais donc confortablement installé dans des gradins pour admirer le défilé folklorique traversant Munich.
Avec de nombreux groupes venant de l'étranger.
Longue cavalcade musicale et très colorée. avec des chars dont l'un était tracté par 10 magnifiques chevaux noirs. (voir dernier cliché ci-dessous)
Dès la fin du défilé, de puissantes balayeuses nettoyaient immédiatement la chaussée, pendant que des équipes enlevaient barrières et balustrades...
Efficacité toute germanique!
Vers 13h30, on se retrouve dans une immense salle pour le repas "bavarois".
Avec animation, dont la chope de bière est un élément essentiel: le fameux mass, contenant un litre!
Et à plusieurs reprises, on entonne "Ein prrrosit..." en levant le coude.
(Cliquer sur la flèche "Lecture" ci-dessous)
Sauf que lorsqu'on boit un peu plus que d'habitude, il faut ensuite inévitablement distiller... plus souvent que d'habitude, évidemment!
C'est pourquoi même les urinoirs sont eux aussi "à la hauteur" de l'événement!
Et l'après-midi, c'est le passage obligé vers la fête foraine.
Moi qui n'aime pas particulièrement les grands rassemblements, ben... j'ai été servi!
Tout est dans la démesure.
Des chapitaux pouvant contenir jusqu'à 6000 personnes!
Des litres et des litres de bière engloutis par une foule assoiffée...
Que dis-je, des hectolitres!!!
Et pour tout ce joyeux monde, la recherche d'une profonde griserie à tous les niveaux.
Que ce soit au niveau de l'ambiance, de la boisson, de la bouffe ou des sensations fortes procurées par les attractions foraines plus délirantes les unes que les autres.
Je ne vous fournirai aucun chiffre concernant cette "Oktober fest". (voir l'article wikipédia en 1)
Ils me donnent le vertige.
Mais une toute autre forme de vertige que celui éprouvé par ces nombreux buveurs qui, allongés sur la pelouse bordant l'immense statue "Bavaria", cuvaient péniblement leurs excès de bière! Ou de schnaps...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bavaria_(statue)
Il ne fait cependant aucun doute que cette fête "kolossale" est un événement exceptionnel qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie!
Ein prosit.... Ein prosit... der gemütlichkeit!
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Documents divers
(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Oktoberfest
www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=VSTY-Aan7Q0
http://www.allemagne-service.com/Pagef/Fete-de-la-Biere-Munich.html
LE TROU DE BOZOULS
Lorsqu'on se trouve dans l'Aveyron, il est une curiosité naturelle incontournable: je veux parler du trou de Bozouls.
http://www.bozouls.com/idx2.html
Impressionnant canyon creusé par un cours d'eau dans la roche calcaire.
Début de la visite "par le haut"...
Puis resto au bord du précipice, avec au menu saucisse et aligot.
Et puis on descend dans le trou...
Voilà pour cette journée passée dans l'Aveyron...
Petit rappel: nous avons installé notre caravane sur le camping de Saint Geniez d'Olt... juste en bordure du Lot.
Charmante petite ville touristique très animée.
Avec tout ce qu'il faut sous la main pour passer des vacances tranquilles.
A+
Canal du Nivernais: Ecluse d'Anizy
Juste un petit mot à l'adresse de la dame qui gère l'écluse d'Anizy. N°24 versant de La Loire...
Employée par VNF en compagnie de son mari, elle entretient les lieux avec beaucoup d'assiduité.
Ne nous a-t-elle pas dit qu'elle avait utilisé hier au soir 144 arrosoirs afin d'humidifier ses plantations?
Etonnifiant!!!
Avec énormément de passion, elle nous a parlé de son métier, de son amour pour ce canal...
Et de ses efforts afin de le rendre plus attrayant encore.
Et aussi de sa prochaine retraite...
Qu'elle envisage néanmoins active, en proposant gîte d'étape, boissons, rafraîchissements, tartes, confitures, légumes... ainsi que location de vélos...
Tout ça en allant s'installer dans l'ancienne école du village tout proche.
Je n'aurai qu'un mot: bonne chance à vous, madame l'éclusière.
Et merci pour votre enthousiasme.