Moi, j'aime le VTT...

Jeux de lumière sur le plan d'eau à Bais
Brume sur le plan d'eau de Bais
bais 53160 -
2 déc. 2012
de Bernard MUNOZ |
Mais au final, je dois dire un grand merci à mon Sony Cybershot DSC-HX200V pour sa remarquable flexibilité... acceptant de prendre des clichés même avec le soleil dans le nez!
https://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname=104003666207931930280&target=ALBUM&id=5817284947193268321&authkey=Gv1sRgCPaXg_7T5YrKWA&feat=email
Tracteur "Société Française de Vierzon"
Ce premier décembre, je décide d'accrocher mon VTT derrière la voiture, et je pars en direction de l'ancienne voie ferrée qui allait de Mayenne vers Alençon.
La gare de la Chapelle au Riboul sera mon point de départ.
Mais... ma dernière virée sur deux roues remonte au 6 novembre... et je crains que les muscles ne soient un peu "engourdis".
Vous me direz que tout ce qui se trouve autour de moi est couleur rouille... couleur qui, lorsque je décide de pédaler en ce jour ensoleillé, est en parfaite harmonie avec ma propre mécanique...
Je choisis de partir en direction du Nord-Est, vers Loupfougères, sur un parcours qui ne cesse de monter.
Et je me rends vite compte que ça va être dur... très dur!
Je me livre tout de même à quelques fantaisies photographiques...
Mais mon attention est soudain attirée par un bruit de "teuf-teuf" un peu anachronique... qui s'amplifie au fur et à mesure que j'avance.
Je vais avoir la surprise de "tomber" sur deux bûcherons, qui s'activent à débiter du bois, aidés par un tracteur "collector".
Il s'agit d'un engin "Société Française de Vierzon" SFV 302. Moteur monocylindre de 5.350cm3, délivrant une puissance de 32 CV.
Son propriétaire m'explique encore que cette antiquité est sortie d'usine en 1950, soit deux ans après sa propre naissance. "
On a presque le même âge, c'est sans doute pour ça qu'on s'entend bien!"
Et au vu de l'état dans lequel se trouve la machine, on peut penser qu'il la bichonne un max.
A ce propos, il ajoute qu'il participe parfois à des rassemblements. Le dernier ayant eu lieu en août 2012 pour la "Fête à la ferme" chez Couanon à la Boyère, sur la commune de Bais.
"Ah, des fois je gagne un prix! Mais c'est surtout le plaisir de se retrouver entre amateurs de vieux machins!"
Je l'ai laissé parler... et j'ai écouté, avec attention, et respect!
Un passionné, vous dis-je!
Pendant tout ce temps, le tracteur hoquetait de façon parfaitement cyclique, et ma crainte était de le voir s'arrêter...
"Ah ben non, ces vieux machins-là, une fois que c'est en route, faut les laisser tourner tout le temps.
Et puis c'est du solide! C'est increvable!
Il a pourtant des heures, c'est moi qui vous le dis!"
Je serais volontiers resté plus longtemps, mais nous avions l'un et l'autre un programme que nous devions plus ou moins respecter.
Je suis "monté" jusqu'à la gare de Loupfougères, où j'ai fait demi-tour.
Dans la "descente", j'ai bien évidemment retrouvé mes compères, qui faisaient "fumer" la pétaradante tronçonneuse.
Nous avons encore bavardé.
Mon bûcheron m'a alors vanté le treuil dont il avait lui-même équipé l'arrière de son tracteur:
"J'ai récupéré ça sur un GMC, vous savez ben, les camions des Américains pendant la guerre. Hé, ça qu'y est solide ces trucs-là! ça tire n'importe quoi! Y'a rien qui résiste!"
Puis j'ai enfourché ma bécane afin de terminer mon périple.
Mais au final, je me demande encore si cette vieille machine n'était pas moins "rouillée" que moi!
Pour voir et écouter ce tracteur, il suffit d'ouvrir dans une autre fenêtre le lien ci-dessous, ou cliquer sur la fenêtre de couleur (n'oubliez pas de passer en plein écran!):
http://www.dailymotion.com/video/xvj3jy_tracteur-societe-francaise-de-vierzon_tech
Dans la rue des Loisirs à Trans
En ce début d'après-midi du 30 novembre, je reviens juste de Mayenne.
Et loin devant moi, dans la longue ligne droite qui précède l'entrée dans Bais, que vois-je?
Apparemment un convoi exceptionnel transportant un élément d'éolienne.
Je ne pourrai malheureusement pas me trouver dans Bais pour photographier son passage... trop en retard que je suis.
Et je n'ai pas mon "gros" appareil photo numérique, uniquement mon téléphone portable...
Tant pis, je vais quand même suivre la file de voitures, en espérant que certaines vont bifurquer vers Evron par exemple...
Rien à faire, je suis trop loin, et sans zoom... ben c'est pas le pied.
Il va me falloir attendre que la plupart des véhicules filent vers le Mans pour que je me retrouve en position à peu près favorable derrière l'attelage... que je décide de suivre jusqu'à Trans.
Et là? Ben j'ai la "chance(?)" d'assister à un spectacle haut en couleurs.
N'oublions pas que ce fût pèse la bagatelle de 64.5tonnes (c'est écrit sur une étiquette collée côté gauche)
Eolienne de type E82 d'une puissance de 2MW; voir ici:
http://www.enercon.de/fr-fr/62.htm
Quant à la longueur de l'attelage?
En passant, comme ça, juste une petite remarque qui ne manque pas de sel : la rue vers laquelle le convoi tente d'entrer se nomme... rue des Loisirs!
Je ne suis pas certain que les hommes chargés de ce transport exceptionnel en soient persuadés!
Autres vues ici:
http://linkasa.fr/5T3
ou là:
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/EolienneTrans3RueDesLoisirs?authuser=0&feat=directlink
Concernant l'éolienne:
Puissance nominale: | 2.000 kW |
Diamètre du rotor: | 82 m |
Hauteur du moyeu: | 78 m / 85 m / 98 m / 108 m / 138 m |
Classe de vent (DiBT): | WZ III |
Classe de vent (IEC): | IEC/NVN IIA |
Particularités techniques: | sans boîte de vitesse, régime variable, réglage individuel des pales |
---|
Type: | face au vent à ajustage actif des pales |
Sens de rotation: | sens des aiguilles d’une montre |
Nombre de pales: | 3 |
Surface balayée: | 5.281 m² |
Matériau utilisé pour les pales: | GFK (résine époxy); protection parafoudre intégrée |
Vitesse de rotation: | variable, 6 - 17,5 tours/min |
Système de réglage des pales: | système de réglage indépendant de chaque pale ENERCON, 3 unités indépendantes avec système d'alimentation électrique de secours |
Paliers principaux: | roulement à 2 rangées de rouleaux coniques + un roulement à rouleaux cylindriques |
Générateur: | générateur annulaire ENERCON |
Alimentation du réseau: | onduleur ENERCON |
---|---|
Systèmes de freinage: | 3 unités indépendantes avec alimentation de secours, frein d'arrêt du rotor, dispositif de blocage du rotor |
Système de contrôle d’orientation (yaw): | d’engrenages, amortissement proportionnel à la charge |
Vitesse de coupure: | 28 - 34 m/s (avec mode tempête ENERCON) |
Système de surveillance à distance: | ENERCON SCADA |
A propos de Loisirs, je me suis amusé à calculer la vitesse linéaire d'un bout de pale.
Sachant que le diamètre du rotor est de 82m, le périmètre est égal à Dx3.14, soit 257.48m
La rotation maximale est de 17.5tours à la minute. Le bout de pale parcourt donc 4505.90m en une minute, soit 4.5km environ à la minute. (Rappel: une voiture roulant à 60km/h parcourt 1 km en 1 minute)
Ce qui nous donne donc pour cette pale une vitesse de 4.5x60= 270 km/h environ.
On est loin de la vitesse du son!
Etat du chantier "les 3 éoliennes de Trans" au matin du samedi 01er décembre.
Photos prises depuis un herbage de La Frette.
Soleil couchant sur les éoliennes...
Ce matin, je me suis fait mon habituel tour des Batailles.
Faisait pas bien chaud quand même!
Un jolie gelée blanche ornait les fossés, mais le vent étant tombé, c'était supportable.
Casquette à rabats enveloppant mon casque audio, les oreilles étaient bien au chaud.
Durant le trajet, j'aurai le temps d'écouter Trénet et Brassens... l'équivalent de deux CD.
Au détour des Tertres, j'aperçois maintenant la "petite" grue installée sur le site de Trans3. Cela ne devrait donc pas tarder à démarrer.
Descendant la côte de la Noë Fèvre du haut, je me rends soudain compte que l'éolienne "La Roche" vient de démarrer. Ses pales tournent maintenant à vitesse normale.
Je me propose alors de faire une petite vidéo... ce serait dommage de ne pas immortaliser... mais pour l'instant, la vue est polluée par des fils électriques et autres arbres.
Lorsque je déboucherai au virage de la Noë Fèvre du Bas... rien ne me gênera plus.
Oui, mais c'était sans compter sur les impondérables, car juste au moment où je sors mon appareil, les pales ralentissent, et... s'arrêtent!
Zut, la rotation n'aura duré que quelques minutes, le temps aux techniciens dont on aperçoit les véhicules au pied du mât de procéder à quelques réglages sans doute.
Tant pis ce sera pour une autre fois.
Mais en cette fin de journée où le ciel est devu très pur, le soleil commence à décliner, teintant bizarrement tout ce que ses rayons caressent.
Hop!
Je saute dans la voiture, pour emprunter le même chemin que ce matin... et je lorgne les différents reflets... sur les mâts, sur les pales.
Mais "La Roche" restera immobile, tout comme les deux éoliennes de Trans ou celles d'Hambers...
On fera mieux la prochaine fois!
(Eolienne La Roche prise du chemin de Jauneau)
Yes!
I'm a poor lonesome photographer!
Eoliennes et éperviers
Cet après-midi, le ciel cahotique semble pourtant se dégager sous l'effet des rafales de Nord.
Je décide de partir en voiture du côté des Batailles afin de voir où en est le chantier de Trans2.
L'éolienne a reçu son "hélice", et on peut facilement observer le démontage de la grande grue, sans doute appelée à
rejoindre Trans3 d'ici peu.
Au loin, sur la ligne d'horizon, on aperçoit de temps à autre les éoliennes de Crennes lorsque le soleil parvient à les éclairer.
Réfugié dans ma voiture, j'ai tout loisir d'admirer le vol d'un rapace qui essaie de profiter du petit effet de pente généré par la déclivité du champ à la forme concave.
Le vent s'y accélère à plaisir, mais l'oiseau ne semble guère grimper.
La résultante verticale doit être faible en comparaison de la vitesse horizontale de l'air contre lequel il paraît lutter.
Et quand je sors de mon véhicule pour prendre un cliché, je me gèle littéralement.
Le thermomètre de ma bagnole affiche 7 petits degrés...
En redescendant vers chez moi, c'est un autre rapace qui va m'arrêter.
Son vol "ailes battantes" est assez caractéristique de la famille "éperviers".
Il s'agit sans doute un faucon crécerelle, habitué de ce type de vol stationnaire dit du "St Esprit" qu'il utilise pour chasser.
Là encore, il n'avance guère et semble se battre contre le vent.
Il finira d'ailleurs par se poser sur un piquet de clôture.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Faucon_cr%C3%A9cerelle
Mais avec ce vent orienté au Nord, ne serait-il pas possible de lancer un Motoplaneur au pied du Montaigu?
Je récupère alors un modèle dans mon atelier et je file vers ce site de vol.
Pourtant moins concentré qu'aux Batailles, le vent y est toutefois glacial!
Malgré mes gants et ma casquette à rabats, je capitule assez rapidement!
Le vol -très turbulé- n'aura duré qu'une petite quinzaine de minutes.
Je me mets à l'abri dans la voiture et je reste pourtant là un bon moment afin de profiter des différents éclairages dont bénéficient les éoliennes d'Hambers.
Aux couleurs changeantes en fonction des nuages qui passent; variant du blanc au gris, avec toutes ses nuances.
Tout au loin, quelques rayons de soleil percent la grisaille et, se combinant avec une
ondée, forment un imperceptible arc-en-ciel.
Mais je ne tarde pas à redescendre vers Bais où un feu de cheminée réchauffera ma vieille carcasse engourdie!
Fox pas terrier... et éolienne!
Vous le savez déjà, parmi mes multiples passions figure l'aéromodélisme...
Ce "jeu" qui consiste à faire voler des "p'tits z'avions" télécommandés.
Mais en ce qui me concerne, je suis nettement plus attiré par les planeurs, ou les moto-planeurs... ces modèles qui ne font pas de bruit, soit parce qu'ils ne possèdent pas de moteur, soit qu'ils en aient un dans le nez, mais il est électrique.
Et ce dimanche après-midi, le vent étant orienté au Sud-Ouest, je suis retourné avec plaisir sur le site de vol que j'avais délaissé depuis un certain temps. (Faut-il y voir un gros manque de motivation?)
Mon site en Sud-Ouest se trouve un tout petit peu à l'Ouest de l'éolienne La Roche!
Habituellement, je m'y rendais au départ du hameau .. La Roche... et j'empruntais le chemin de randonnée.
Mais dans la mesure où les aménagements nécessaires à l'implantation de l'éolienne ont nécessité la création d'un chemin d'accès, je ne me suis pas privé!
Alors qu'auparavant j'avais un bon km à parcourir, je n'ai plus maintenant que 250m à effectuer pour rejoindre l'endroit d'où je fais décoller mon modèle. (Cheminement bleu sur la photo satellite ci-dessus)
L'aire de lancer est assez vaste, mais il est toutefois nécessaire d'utiliser quelques secondes de moteur afin de se dégager rapidement des turbulences générées par la haie en contrebas... ainsi que le petit bois sur la droite.
Et après?
Le planeur n'a plus besoin d'aide extérieure, il évolue au gré des vents, porté par l'ascendance que génère la déflexion de l'air sur la colline.
A la manière des mouettes ou autres goélands en bord de mer!
Le vol pourrait durer ainsi plusieurs heures. Mais il est parfois fatigant d'avoir le nez en l'air... le cou n'apprécie pas vraiment cette situation.
Et comme cette pente est orientée vers le Sud-Ouest, on pilote la plupart du temps avec le soleil dans les yeux: lunettes et casquette à visière o-bli-ga-toi-res.
J'ai donc lancé mon petit planeur FOX, pas terrier pour un sou, mais franchement "éolien"! Et je l'ai fait voler presque une heure.
En fin de séance, je n'ai pu m'empêcher de faire un crochet (à pied) vers l'éolienne "La Roche"... où le chantier est
maintenant quasiment désert.
Une petite photo en direction de la Boyère et les éoliennes de Trans en arrière-plan.
(Avec mon téléphone sans zoom... c'est "loin"!)
Et je suis rentré chez moi me mettre au chaud, parce qu'en plein vent, là-haut, ben ça caillait un max!
Coaching pour insomniaques
Afin de vous déstabiliser quelque peu par rapport à mon titre, commençons avec un petite histoire... Vous comprendrez d'ici peu.
C'était au joli temps où je professais encore, comme on dit avec élégance.
Et ma collègue chargée du CE1 me disait fréquemment à propos d'un de ses élèves:
« Ah, ce cher Patrick ! Je suis triste pour lui... Il a beau faire tous les efforts possibles, le
pauvre, il ne parvient pas à maîtriser la lecture de l'heure. »
Patrick avait sept ou huit ans... Certains jours en le croisant dans la cour de récré, je lui demandais où il en était de son combat avec le temps, dans son impitoyable course contre la montre... Et il me répondait invariablement :
« C'est dur, M'sieur. J'y comprends rien avec ces fichues aiguilles sur le
cadran. Mais j'y arriverai, M'sieur, j'y arriverai ! »
Et voilà-t-y pas qu'un matin je vois surgir mon bon Patrick, se précipitant vers moi avec un large sourire, et qui me crie joyeusement:
« Ça y est, M'sieur, ça y est ! je sais lire l'heure ! »
Et remontant le bas de sa manche, il exhibe une magnifique montre... à affichage digital !
Devais-je en rire et me moquer ?
Surtout pas.
Je l'ai félicité et lui ai dit combien j'étais content pour lui.
J'étais particulièrement heureux qu'il ait trouvé une combine pour dépasser son échec temporaire.
Et là, je vous vois afficher non pas des digits, mais une moue dubitative... surlignant votre question d'un:
« Heu... Rapport entre Patrick et votre titre ? »
Patience, on va y venir !
Posons donc le problème, noir sur blanc*.
Ne vous est-il, tout comme moi, jamais arrivé d'être victime d'insomnies? (*Sur l'écran noir de mes nuits blanches...)
Le coaching étant à la mode, je voudrais vous tuyauter à propos d'une méthode qui vaut ce qu'elle vaut, mais qui mérite d'être essayée.
Parce que j'ai abandonné depuis longptemps le comptage des moutons: ça ne marche pas pour moi!
Lorsque je me réveille la nuit, j'ai la possibilité de regarder le plafond, sur lequel un gentil réveil projette l'heure, avec des digits ! (Clin d'oeil à Patrick, n'est-ce pas?)
C'est alors que s'offrent à moi deux stratégies.
La première, celle qui consiste à dire :
« Heu, il n'est que ça ? Ben ça va m'en faire du temps à tourner et retourner ! Et dans quel état je vais me lever demain matin ?»
Je ne sais si vous avez expérimenté... mais en ce qui me concerne, plus je retourne cette idée, et plus je m'endors moins ! (sic)
Seconde solution, plus complexe et variée.
Je m'amuse à compter mentalement les yeux fermés, afin de tomber pile sur 60 secondes au moment où le chiffre des unités va changer.
Autre jeu combiné avec le précédent: tenter de parvenir à des combinaisons de chiffres que je trouve intéressantes.
A savoir : que les dits chiffres forment une suite directe, du style 12:34 ou indirecte : 5:46
Que les fameux chiffres soient identiques : par exemple 11:11
Ou encore qu'ils puissent se combiner entre eux de façon opératoire.
Par exemple : 4:31 On peut en déduire que 4 moins 3 ça donne 1 ; ou pour 3:26 trois fois deux = six...
Peu m'importe l'ordre dans lequel ils s'affichent.
Et alors, dans la mesure où je prends plaisir à jouer, je m'efforce de ne pas me rendormir, en attendant avec impatience le prochain « bon coup ».
Certaines tranches horaires sont moins propices à fournir des résultats intéressants ; celles par exemple où la série de chiffres comporte des 0 ou des 1.
Mais celle que je préfère est la tranche 3:30.
"Et pourquoi?" me direz-vous.
Tout simplement parce qu'elle permet 5 combinaisons !
A savoir
3:30 où 3-3=0
3:31 où 3/3=1
3:33 tous les chiffres identiques
3:36 où 3+3=6
et enfin 3:39où 3x3=9
Cinq combinaisons possibles sur 10minutes! Avec les 4 opérations de l'arithmétique!
Je n'ai pas encore trouvé mieux. Mais je cherche encore !
Et puis, j'espère même qu'une nuit, mon réveil affichera 8:88 !!!
Mais soyons un peu sérieux.
Lorsque je me livre à ce jeu, sans me soucier dans quel état je serai au matin, et en m'efforçant de rester éveillé afin de jouer... le temps semble s'écouler plus vite, et... contrairement à ce qui se passe si j'opte pour la solution première, au cours de laquelle je me lamente... ben... systématiquement... quand je ne veux pas me rendormir, je me rendors !
Etonnant, non ?
Je vous livre donc ma solution, en vous proposant de l'expérimenter.
Me permettrais-je toutefois d'ajouter quelques commentaires auxquels je vous demande d'apporter toute votre attention?
Si je me lève en me disant que je débute une journée de m... lorsqu'au soir j'essaierai de dresser un bilan, j'apporterai la fatale conclusion que c'était en effet une journée de m...
Si je me réveille en me disant que je ne vais pas me rendormir... vous connaissez la suite.
Mais si au contraire, je me mets en mesure de tout faire pour rester éveillé...
là encore, vous connaissez ma réponse.
Et pour terminer, je voudrais revenir sur le petit Patrick évoqué au début de mon récit, lui qui rencontrait une difficulté majeure et qui, avec sagacité, finit par mettre en œuvre une stratégie lui permettant de dépasser momentanément l'obstacle.
A chacun de trouver sa propre méthode...
On pourrait trouver bon nombre de dictons ou proverbes afin d'illustrer mon propos. Je vous laisse ce soin.
Mais je voudrais adresser à mon petit élève un chaleureux « Merci » pour l'exemple qu'il me donna !
"Aide-toi...."
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Quand mon avatar m'écrit...

« Mon cher Bernard
Te souviens-tu ?
J’ai vu le jour en 1994… juste cinquante ans après toi...
Tu venais d’entrer dans un groupe scolaire tout neuf, à Bais.
Je sais que tu as déjà eu l’honneur d’inaugurer une école en 1953 à Chérancé. Tu devais être au CE2…
(le p'tit bonhomme avec le gros cache-nez, à la droite de monsieur Geslot qui se mouche)
Et tu as eu l’immense bonheur de réitérer en tant que directeur d’Ecole!
Tu étais cette fois au CM2.
Dis-moi : du CE2 au CM2, tu n’as guère progressé durant toutes ces longues années!
Mais mesures-tu quand même la chance qui est la tienne? Et sans doute la rareté du fait? Car ils ne doivent pas être si nombreux les enseignants dans ton cas.
2012 est donc l’année de mes 18 ans, celle de ma majorité.
C’est la raison pour laquelle je prends la liberté de t’écrire.
Ne m’as-tu pas souvent raconté que je dois mon image au talent de François Soutif, le fils de Yves, qui fut de longues années durant l’instituteur titulaire-remplaçant rattaché à ton école, celui qui te seconda souvent dans tes paperasses ? Une sorte de complice.
Et c’est avec la même complicité qu’il demanda à son fils de créer mon personnage.
C’était afin d’illustrer le bulletin municipal de Bais dans lequel tu faisais justement le parallèle entre tes souvenirs de gamin et la situation d’enseignant qui était la tienne à l’époque.
Ce qui explique sans doute la dualité du bonhomme : gamin en culottes courtes avec fronde dans la poche, et instit’ barbu à lunettes pour la partie supérieure.
Mais utilisant le même « bagage intellectuel » au travers de la sacoche dont on voit dépasser la longue règle plate.
Tu continues de m’utiliser comme avatar de ton blog, ou bien quand tu as besoin de faire un clin d’œil aux gens.
Mais je ne voudrais surtout pas me montrer désagréable en pointant tout de même quelques différences entre toi et moi.
Il faut bien le reconnaître : j’ai au moins un avantage sur toi, c’est que je ne vieillis absolument pas ; ni physiquement (j’ai toujours quelques cheveux sur le caillou), ni intellectuellement.
N’as-tu d’ailleurs pas remarqué mon œil malicieux derrière ces grosses lunettes ?
Il paraît en effet que je porte un regard amusé sur tout ce qui m’entoure.
Et certains n’hésitent pas à dire que cela constitue une étrange similitude entre toi et moi.
Je sais que tu jouis d’une retraite au cours de laquelle tu peux donner libre cours à tes multiples passions, et tu m’en vois ravi.
Je te souhaite de pouvoir en bénéficier durant de longues années.
Pour ma part, je continuerai à jouer ton double aussi longtemps et aussi fidèlement que possible.
Ton ami Avatar »
Etonnant, non?
Du haut des Batailles...
En ce mercredi 21 novembre, le ciel est gris, le vent maussade...
Mais la brume a disparu.... les nuages toloréant même au soleil le droit de projeter furtivement quelques lumineux rayons.
Je décide alors de faire un tour en montant vers les Batailles.
Lien vers Google Maps:
http://goo.gl/maps/KsbIv
Il s'agit d'un point haut situé au Nord-Est de Bais, (313 mètres d'altitude) sur lequel on a bâti un château d'eau.
De ce belvédère, la vue embrasse un panorama qui va de l'Ouest à l'Est, sur plus de 180°
C'est ce qui m'a permis de réaliser la vue ci-dessous.
Dommage pourtant que mon appareil numérique ne me permette pas d'utiliser la fonction zoom avec cette option.
Mais j'ai compté: on peut facilement apercevoir 23 éoliennes; soit terminées, soit en cours de construction.
Tout au fond, on distingue les sites de Oisseau, Le Horps, Crennes sur Fraubée...
Les plus proches de moi sont vers l'Ouest: les quatre d'Hambers (dont l'une est tronquée...) et celle de Bais/La Roche (éléments de grue rouge encore à ses pieds).
Vers l'Est, l'éolienne Trans1 se dresse immobile... attendant sans doute la phase "finishing".
Et légèrement sur sa droite Trans2 qui patiente avant de recevoir son "hélice".
Celle dont je vous ai narré l'arrivée des pales...
Mais j'avoue que je ne suis pas resté très longtemps sur ce promontoire.
Car le vent sifflait dans les branches, leur arrachant les dernières feuilles qui s'enfuyaient comme affolées, et l'humidité ambiante n'incitait guère à baguenauder de façon béate!
Une fois mes clichés réalisés, je suis donc bien vite redescendu...
Je savais que je pourrais profiter d'un bon petit feu de cheminée!
Mais le soir, à la faveur d'un soleil couchant fort sympathique... je suis allé vers l'Ouest...
Voir autres photos dans "Albums Photos"... Eoliennes au soleil couchant
Soit à droite, soit au bas de la page d'accueil.
Soit encore plus simplement:
http://bernardino.over-blog.net/album-2124143.html