Les 16 écluses Canal du Nivernais
J'ai découvert ce canal il y a déjà quelques années.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_du_Nivernais
Et j'ai eu envie de retourner faire un tour le long de son halage
Lors de ma première visite, j'avais particulièrement apprécié le passage dit des 16 écluses, qui démarre aux étangs de Baye, là où on est sur le point haut de cette voie d'eau artificielle.
J'ai donc posté mon véhicule près de l'écluse N°16, et j'ai commencé l'ascension.
Sachez que sur 3.6km, on va découvrir 16 écluses chargées de gérer un dénivelé de 40 mètres.
Le tout dans une vallée relativement étroite et sinueuse.
Certaines écluses sont encore actionnées par des poutres de bois, ce que les opérateurs chargés d'ouvrir les portes préfèrent bizarrement aux manivelles, qu'ils trouvent plus agressives au niveau des bras et du dos!
A certaines écluses, on peut se désaltérer, et l'on rencontre également des animations apportant un brin de fantaisie...
Et puis on arrive à Port Brûlé...
Là où se trouve un feu rouge qui régule le passage sous les voûtes de La Colancelle.
Le canal se faufile alors entre deux parois encaissées, pour disparaître parfois sous des tunnels, les fameuses voûtes.
Le canal n'est plus alors signalé en surface que par quelques puits d'aérations en pierre, sur lesquels on peut lire l'altitude dans des "poinçons" métalliques. (points géodésiques)
Et puis on parvient aux étangs de Baye, chargés d'alimenter en eau les deux versants du canal.
Je décide alors de faire demi-tour, afin de profiter de la descente...
Et prendre le temps de contempler l'admirable travail réalisé par des hommes qui ne possédaient pas les moyens techniques actuellement à notre disposition!
Je ne voudrais cependant pas terminer ce mini-reportage sans évoquer la conversation échangée avec une dame plus toute jeune.
Qui descendait systématiquement de son bateau pour tourner les manivelles, aider les éclusiers, et faire la causette avec qui le souhaitait.
C'est ainsi qu'elle m'a appris sa nationalité: Suisse allemande.
Mais en compagnie de son capitane de mari, elle avait vécu de longues années en Afrique du Sud, et disait maintenant s'exprimer plus facilement en anglais qu'en allemand.
Mais je peux vous assurer que son français était fort bien maîtrisé, et très fleuri!
Avec des expressions dénotant un esprit malicieux et fort vif!
Ces rencontres fortuites font également partie des charmes de ce canal!
Mais vous voudriez peut-être voir d'un peu plus près le profil de cette magnifique promenade?
Enregistré par mon logiciel Endomondo, le parcours de ces 16 écluses est donc visionnable à cette adresse:
http://www.visugpx.com/?i=1376418959
A bientôt pour de prochaines aventures!
--------------- une vidéo fort intéressante -----------------
http://www.terredescales.net/terredescales/Accueil.files/html5video/cdnshort.mp4
Quand l'honnêteté n'est pas un vain mot...
Ce vendredi 9 août
J'accroche les vélos derrière la voiture, et nous partons en direction de Biches, à quelques km au sud de Châtillon en Bazois.
Le parcours le long du canal « Nivernais » est fort sympathique.
Arrivée au port de Châtillon.
Nous nous installons à une table nouvellement aménagée.
Les prunes dans les arbres voisins sont encore très vertes.
Quelques photos...
Mais immédiatement nos regards sont attirés par de drôles de vélos... dont un grand bi !
Arrêt... et la discussion s'engage avec un couple de Hollandais qui nous vante les charmes de la Bourgogne.
Nous expliquant les difficultés auxquelles ils ont dû faire face afin de monter leur petite entreprise de locations de vélos.
Echange d'adresses mail...
« Au plaisir ! »
Je suis presque arrivé au terme de la promenade.
Mais c'est là qu'un plan me semble intéressant à mettre dans la boîte à images.
Je m'arrête...
Heu... où ai-je donc pu ranger mon appareil numérique ?
En un éclair, je revois la scène...
Mais c'est bien sûr !
Je suis absolument certain d'avoir laissé mon Panasonic Lumix sur la table à Châtillon.
Aux dires de mon épouse, il paraît que j'ai alors accéléré tous mes mouvements afin de remonter au plus vite les vélos sur la voiture.
Et sans trop d'espoir, je mets le cap sur Châtillon.
J'arrive devant le banc fatidique.
Une bande de cyclistes s'y trouve.
« Vous n'auriez pas trouvé un appareil photo?
- Euh, non ! On vient juste d'arriver... Mais demandez plutôt à l'éclusier ! »
Je préfère aller directement chez mes loueurs hollandais.
J'ai à peine le temps de descendre de voiture que j'entends :
« Ah, caméra ! »
Et je vois l'homme se diriger rapidement vers sa boutique, pour en ressortir avec ?
Mon appareil photo !
In-croy-able !!!
C'est alors qu'il m'explique :
« Un ami à nous est passé juste après votre départ de la table... Où il a trouvé un appareil photo.
Il est venu nous voir avec, en nous demandant si... par hasard...
J'ai visionné quelques clichés, et je lui ai tout de suite dit que je connaissais le propriétaire !
C'est alors qu'il m'a confié l'appareil !
Et voilà, je suis très heureux de vous le remettre !»
Comme vous pouvez facilement l'imaginer, en l'espace de quelques minutes, j'ai vécu des moments intenses, allant du désespoir total de retrouver mon numérique, à la douce folie de l'avoir miraculeusement récupéré !
Me permettrais-je toutefois d'ajouter que, en me rendant ce « jouet » témoin de mes virées, mon interlocuteur hollandais m'a dit :
« Ici, pas de criminalité ! Tout le monde est honnête ! »
Ayant bien du mal à maîtriser mes émotions, je l'ai chaleureusement remercié, en lui demandant de transmettre également tous mes remerciements à son ami.
Dois-je vous dire que je retournerai prochainement à Châtillon ?
Parce que j'irai voir ces Hollandais.
Et je ne viendrai pas les mains vides !
Car la probité est une vertu que l'on doit respecter...
et encourager, n'est-il pas ?
Il est des jours où rien ne se passe comme prévu!
Il est des matins, comme ça... où, sans trop bien savoir pourquoi, on se dit que la journée va être bien remplie.
Plantons le décor : il fait beau, et je propose à mon épouse faire un tour au bord du canal latéral à la Loire.
La virée commence par l'allée couverte longeant le port de Decize
puis à l'écluse de saint Maurice
virage à gauche vers l'écluse de Saulx.
Tout va bien...
Arrivée au pont lieu-dit les Feuillats.
« Qu'est-ce qu'on fait ?
- On continue encore un peu, » me répond alors mon accompagnatrice.
Un petit kilomètre en pédalant doucement, au rythme du canal.
Et puis elle décide de se désaltérer avant de faire demi-tour.
Et nous repartons en direction de Decize...
Mais j'ai à peine le temps d'effectuer une centaine de mètres que ma roue arrière s'est totalement dégonflée !
En un éclair !
« C'est pas grave, dis-je alors avec un grand sourire, j'ai ma bombe miracle! »
Ouais, sauf que là encore, cela ne va pas se passer du tout comme prévu !
Car au lieu de se disperser dans la chambre à air, la mousse sort de partout !
« Comme avec une bombe de crème Chantilly ! » dirait ma sœur Marie-Jo. (Chantilly dont elle raffole, mais ne le répétez surtout à personne, hein?) !
Face à cet incident technique pour lequel je me réjouis de ne pas être tout seul au bord du canal, je propose alors à mon épouse le plan suivant :
« Ben tant pis !
Nous allons nous rendre jusqu'à l'auberge proche du pont.
Là , je prendrai ton VTT pour revenir au camping.
Il me suffira alors d'installer le porte-vélo sur la voiture et je reviens te chercher aussi rapidement que possible ! »
Sauf que là encore, ça ne va pas se passer comme prévu.
Parce que cette fichue roue arrière était équipée d'une chambre dite « anti-crevaison »,
Elle contient donc un liquide visqueux chargé de calfeutrer les fuites...
Mais, suite aux abondantes pluies de la nuit précédente, le « calfeutrage » a dû se diluer totalement, et ainsi libérer les trous précédemment occasionnés par des épines ! (Ce que nous ne tarderons pas à vérifier, mais attendez la suite!)
Et tout ce bidule visqueux va même provoquer le déjantement total de la chambre : une véritable étripation !
Tant bien que mal, nous parvenons à l'auberge.
Le patron sort, nous voit dans cette posture plutôt comique.
C'est là que je lui annonce mon plan.
Mais à ma grande stupeur, il me dit :
« Ben vous n'allez tout de même pas bousiller votre sortie à vélo ! Attendez un peu ! On va arranger ça tout de suite! »
Il disparaît quelques instants, pour revenir avec... une roue prélevée sur son propre VTT ! Je commence à comprendre : il veut me confier sa chambre à air !
Il entreprend le démontage de son pneu, tout en me demandant de regonfler ma chambre puis de la tremper dans une bassine toute proche !
C'est là que je découvre plusieurs trous !!!
Puis, passant la main à l'intérieur du pneu, je déniche trois grosses épines. Que je vais me faire un plaisir d'extirper !
Comme quoi le liquide anti-crevaison avait fait son boulot, mais il n'a surtout pas apprécié l'humidité !
En deux temps trois mouvements, l'homme de la Providence a déjà fini de remonter chambre + pneu, puis un coup de gonfleur à pied...
Et hop ! Mon VTT est redevenu opérationnel.
Je convie l'aubergiste à nous servir un bon demi bien frais, tout en le priant de ne pas s'oublier.
Lorsque je lui demande la note, il me « facture » uniquement les boissons.
Je lui dis qu'il n'est pas sérieux...
Mais il me rétorque avec un grand sourire :
«Ben quoi, qu'est-ce que ça coûte une chambre à air, hein ? C'est pas ça qui va m'empêcher de vivre !
Et puis si on ne peut plus rendre service aux gens... »
Nous avons alors entamé une longue discussion sur les rapports humains...
Et au moment de le quitter, j'ai bien évidemment laissé un pourboire qui devrait lui permettre de racheter au moins une chambre à air... et peut-être aussi quelques « rustines » !
Mais sûrement pas une bombe anti-crevaison !
Puis nous avons repris notre promenade le long du canal.
Tout en méditant sur l'accueil reçu à l'auberge.
Et s'il vous arrive de passer par les Feuillats, soyez sûrs que vous serez bien reçus !
Merci encore, Monsieur l'Aubergiste !
Elément Majeur de notre dépannage (il devrait comprendre l'allusion)
PS : rentrant au camping, et comme je trouvais mon pneu un peu sous-gonflé, je lui en ai remis un p'tit coup...
Sauf que là encore...
Durant le repas, nous avons entendu un drôle de bruit, suivi d'un sifflement !
J'ai fini par découvrir que la valve de ma « nouvelle » chambre venait d'exploser !
Ne vous avais-je pas prévenus :
Il est des matins, comme ça... où, sans trop bien savoir pourquoi, on se dit que la journée va être bien remplie !
Decize: Canal du Nivernais
Cela fait pile une semaine que nous avons quitté Bais, pour implanter notre caravane sur le camping de Decize (58).
Durant toute cette période, il a fait chaud et beau... à moins que ce ne soit l'inverse.
J'en ai profité pour rouler surtout le matin.
Canal du Nivernais... Canal latéral à la Loire...
Parcours fort agréables au cours desquels on rencontre de nombreux marins d'eau douce.
Un salut de la main... quelques mots parfois... où il faut faire appel à ses souvenirs scolaires afin de récupérer un peu d'allemand ou d'anglais utiles aux échanges.
Je ne me suis pourtant pas amusé au petit jeu des statistiques, mais à la barre des pénichettes, louées ou personnelles, les capitaines sont la plupart du temps issus des pays nordiques.
Parmi ces bateaux, j'ai un faible pour les « narrows » britanniques : embarcations étroites au standard de leurs canaux.
Mais j'ai aussi beaucoup de tendresse vis à vis de tous les pédaleurs qui arpentent le halage.
Sur des vélos bizarres qu'on ne rencontre guère que là.
Je les vois arriver le soir au camping, fourbus, en sueur. Mais heureux.
Il leur faut alors déballer tout leur barda... monter la tente, préparer le repas...
Profil de ces pédaleurs ?
Cela va du solitaire qui porte tout sur son vélo, à la bande organisée avec remorque, et parfois véhicule d'accompagnement.
Et de tous âges !
Cette activité est sûrement très ludique... sauf quand la météo...
Parce que hier soir, l'orage s'est invité à la fête... et ce matin, il pleut.
Cela ne semble pourtant pas entamer la bonne humeur de ces conquérants du Canal !
Pour preuves, ces quelques anecdotes :
Juste à côté de nous s'est installée hier soir une famille avec deux fillettes de 2 et 5 ans.
La plus jeune voyageant dans une remorque tractée par le père.
Je les entends toutes les deux rire dans leur toute petite tente alors que la pluie tambourine la toile.
Je profite d'une accalmie pour me rendre à la vaisselle.
J'ai alors l'opportunité d'assister au décollage d'un cygne.
Long, laborieux... à l'image d'un Canadair qui vient d'écoper sa charge en eau.
Les ailes battent la surface du fleuve.
L'oiseau finit enfin par déjauger, et les ailes émettent alors un curieux sifflement qui ponctue chaque battement.
Au détour d'une allée, deux jeunes femmes harnachent leurs vélos et enfournent des sacs dans leur remorque jaune ; la blondinette qui les accompagne chante à tue-tête :
« Scions, scions du bois, pour la mère pour la mère, scions scions du bois pour la mère Nicolas ! »
Quand je pense que tout ce petit monde va rouler sous la pluie...
Et puis je croise un bambin, qui du haut de ses 5 ans m'apostrophe :
« Bonjour, M'sieur ! T'as vu, il pleut ! »
Et moi, pour plaisanter :
« Heu, où c'est qu't'as vu qu'il pleut, toi ? »
C'est alors qu'un peu surpris par mon propos qu'il juge sans doute déplacé, et avisant le bras de Loire près duquel se trouve notre camping, il me rétorque doctement :
« Ben, t'as qu'à regarder les gouttes sur l'océan ! »
En effet, la surface de l'eau est auréolée d'une multitude de « plocs plocs » sous l'impact des grosses gouttes.
Voilà donc en ce mardi matin pluvieux ce que j'avais envie de confier à mon blog... et à ses lecteurs !
Et puis, imitant la blondinette à la mère Nicolas, j'aurais envie de reprendre :
« Il pleut, il pleut bergère, rentre tes blancs moutons... »
Mais c'est les vacances!
Et il convient de profiter au mieux de tous les instants qui passent!
Le merle (analphabète) et le chien...
Alors que je pédalais dans les alentours de Decize, je tombe sur cette image insolite: un merle (apparemment) posé juste au-dessus d'une pancarte suffisamment explicite!
La chasse aux papillons
Hier soir, il a plu. Une pluie d'orage bienfaisante après les fortes chaleurs que nous avons dû affronter.
Et comment la Nature a-t-elle profité elle aussi de l'aubaine?
Pour le savoir, il suffit de chausser mes godasses de marche, et de partir dans le bocage.
D'emblée, je remarque les nombreuses rigoles avec une multitude de méandres bordés de branchettes qui permettent d'imaginer comment l'eau de pluie a pu dévaler la pente des chemins.
En débouchant du couvert au pied de la côte qui mène aux Batailles, j'aperçois l'imposant relais du Rochard qui trône fièrement dans un ciel tout bleu.
Et déjà, je prends conscience de l'omniprésence des papillons.
Bien qu'il soit un peu encombrant, j'ai eu la bonne idée d'emporter mon "gros" appareil numérique Sony... équipé d'un zoom fort intéressant.
Mais avez-vous déjà essayé de capturer des photos de papillons en vol?
Belle école de patience! Je vous l'assure.
Et même quand ils parviennent à se poser!
Le temps de régler le zoom, faire la mise au point... et hop, plus de papillons!
Malgré tout, j'ai réussi quelques prises de vues qui me semblent intéressantes.
L'album complet sous PicasaWeb est consultable à cette adresse (je vous ai concocté un lien court):
Quand j'emprunte les "Pavés du Nord!"
En ces périodes de forte chaleur, mieux vaut pédaler le matin!
C'est pourquoi j'ai enfourché mon VTT et, poussé par une petit brise de Nord-Est, je suis parti vers le château de Montesson.
Ascension de la côte des Bleuets, et juste avant Hambers, virage à droite en direction du Tertre, où je chipe quelques cerises "domestiques" dans un arbre dont les branches s'aventurent un peu trop sur la route!
J'arrive en vue de l'éolienne Hambers N°4, immobile.
Un petit coup pour se désaltérer, et je repars.
Croisement avec la D35 Bais/Mayenne, pour arriver près du Teil, où je rejoins le chemin dit "GR du Pays de la Mayenne profonde"!
Je l'emprunte par un virage à gauche... et je "trotte" à l'ombre un bon moment avant de rejoindre le chemin de Montpion.
A nouveau virage à gauche, passage dans l'ombre de l'éolienne N°1 qui brasse l'air lentement, puis je croise à nouveau la D35.
Passant devant la Broudière, je remarque des pannonceaux indiquant "chien mal nourri et affamé"!
A la Pitière, des britanniques taillent, coupent, élaguent dans leur propriété arborant un panneau "A vendre".
Descente vers "La Musette" et entrée dans le bourg d'Hambers.
Je rejoins rapidement le plan d'eau où je me désaltère grâce à mon bidon isotherme..
Puis je joue avec le rétroviseur du vélo.
Après une courte pause, j'enfourche à nouveau mon fier coursier pour escalader les pentes qui mènent vers le Montaigu.
Mais j'entends une voix qui appelle:
"Monsieur, monsieur, vous avez oublié votre bidon!"
Un jeune garçon arrive en courant et me tend mon récipient.
Je le remercie vivement, et je reprends ma "course".
Je ne tarde pas à retrouver mon "Paris/Roubaix".
Les pavés du Nord? De la rigolade à côté des miens!
Afin de boucher quelques ornières, des agriculteurs ont déposé de jolis cailloux "récoltés" dans leurs champs!
Quelques passages encore bien humides malgré la sécheresse ambiante et, me rapprochant de la Chesnaie, j'arrive en vue de MES cerisiers sauvages.
Un arrêt est indispensable, d'autant plus que les guignes sont maintenant bien mûres!
L'estomac bien lesté et les mains bien rouges, je reprends le guidon pour cheminer tantôt à l'ombre, tantôt en plein soleil.
C'est dans ces endroits exposés à la chaleur que je rencontre des volées de moucherons, sans doute attirés par les crottins que des chevaux ont abandonnés lors de la récente sortie organisée par l'association "Les chevaux du Montaigu".
http://www.chevalvert53.com/les-acteurs/reseau-associatif/les-chevaux-du-montaigu/
Mieux vaut alors rouler en fermant la bouche.
Par contre, il est impossible de se boucher les narines... Ce qui aurait permis de se protéger contre les odeurs d'urine de ces mêmes équidés!
Contournement du Montaigu par la droite... Mais aujourd'hui, je ne vais pas effectuer l'ascension! Je préfère m'engouffrer dans le chemin qui me conduira au carrefour des Pommiers.
A peine ai-je effectué une cinquantaine de mètres, mon dérailleur se bloque littéralement: une grosse touffe d'herbe sèche a tout enveloppé, faisant même sauter la chaîne.
J'enfile les gants de travail qui se trouvent dans ma sacoche de selle, et je parviens -non sans peine- à solutionner le problème.
Réparation effectuée, je musarde à l'ombre, tout en fermant la bouche, vous savez maintenant pourquoi.
Croisement avec la route qui descend vers Sainte Gemmes, le fameux carrefour des Pommiers ou de la Godmerrerie... pour effectuer 20 mètres, et retrouver des cerisiers sauvages.
Cueillette sans même descendre du vélo!
Lorsque je repars, je retrouve très rapidement un autre passage très gadouilleux.
Un peu plus loin, on se demande si l'automne ne se pointe pas avec un peu d'avance tant le chemin est encombré de feuilles mortes.
Mais il convient de ne pas regarder trop vers le sol! Ce serait oublier les traîtresses orties ou les mordantes épines qui ne manquent pas d'agresser les avant-bras!
Sur la gauche, le panorama s'élargit, et j'arrive en vue de la Colouzière où deux chevaux paissent calmement.
Descente du petit chemin qui file vers la Beslière.
Le ruisselet babille sur ma droite.
De fortes odeurs de bois me parviennent:
- bois mort, à la senteur âcre,
- bois fraîchement scié, aux parfums plus suaves...
Et odeur d'huile grillée que prodigue un tracteur tirant une lourde remorque!
Un peu plus bas, alors que j'ai dépassé la Beslière, les chatons des châtaigniers embaument l'atmosphère avec des accents de miel.
Jolies perspectives sur la plaine de Bais et le château de Montesson que je retouve cette fois vu d'en-haut.
Virage à droite et descente vers Bais.
Mais la pancarte se sent vraiment très mal!
Un peu plus bas, je m'offre un tour du plan d'eau.
Et après avoir suivi dans le bourg une file d'enfants cyclistes portant casque et gilet fluo, je tourne à gauche rue de Oy-Mittelberg afin de regagner mes pénates.
J'ai un peu plus de 20 km au compteur... dans un temps qui n'a rien d'exceptionnel.
Mais le tout étant de se faire plaisir, n'est-ce pas?
-----------------------------------------------
Le schéma détaillé de mon circuit du jour:
http://www.visugpx.com/?i=1374064055
Ou bien la carte simplifiée:
Pédaler ou filmer? Pédaler ET filmer!
Cela faisait déjà un certain temps que l'idée me trottait derrière la tête:
pouvoir mettre en oeuvre très rapidement un appareil photo et/ou vidéo lors de mes virées à vélo.
Vous me direz que les petites caméras que je fixe sur mes modèles réduits auraient pu faire l'affaire... mais on ne sait pas ce qu'on cadre, et leur mise en route nécessite de s'arrêter, appuyer sur un premier bouton, attndre les 3 clignotements de la LED, rappuyer... bref, pas top!
Un appareil numérique ordinaire est bien plus souple en pareil cas!
Mais il devient nécessaire de ne plus le trimballer dans une sacoche.
D'où la solution "on fixe sur le guidon".
Je me suis donc inspiré d'un système très courant utilisé pour les GPS et autres appareils mobiles...
Et voilà ce que ça donne:
L'appareil est vissé sur une lamelle composée d'aluminium et de PVC elle-même solidaire de la pièce noire équipée de rainures (Contreplaqué peint).
J'ai opté pour un vis en nylon (diamètre 6mm) susceptible de faire fusible en cas de choc... faut penser à une gamelle possible!
Le tout est enquillé à force dans un sytème de glissières + ergots.
C'est très facilement démontable, et cela permet de retirer l'ensemble du guidon pour cadrer "à l'oeil" si besoin est.
Quand j'ai eu terminé ma bidouile, je suis allé au Montaigu.
Via Hambers, La Chesnaie, puis carrefour des Pommiers, et enfin la chapelle St Michel.
De là-haut, j'ai contemplé le paysage.
Puis je me suis lancé dans une aventure un peu folle: utiliser la piste de descente qu'empruntent habituellement des Vététistes chevronnés!
C'est à dire descendre par des voies pas vraiment raisonnables pour "un jeune homme" comme moi!
Mais on a le droit d'être un peu fou, n'est-ce pas?
Même si mes avant-bras portent maintenant de "jolies" griffures dues aux ronces qui jalonnaient une partie du parcours!
Et puis tendez attentivment l'oreille...
Vous "verrez" que les oiseaux m'ont offert une bien belle aubade!
Rien que pour ça...
Si vous souhaitez visualiser le parcours:
Le "descente aux enfers" entre les fougères et les ronces commence au km 9.4
Feu d'artifice
Que je vous raconte...
Nous sommes au matin du 14 juillet.
C'est dimanche.
L'air est encore calme, la fraîcheur bienfaisante. Mais cela ne durera pas.
Je suis tranquillement installé sur mon balcon.
Solitaire.
Les seuls "bruits" qui me parviennent sont ceux d'un petit coq qui s'égosille d'une voix criarde.
Puis le roucoulement de quelques tourterelles.
Sur mon toit, des passereaux pépient gentiment.
Au loin, une machine ahane en bottelant du foin.
Sur ma gauche, le cerisier des voisins, pas encore squatté par les merles.
Mes voisins? Ils sont partis en vacances et nous ont confié les clefs.
"Faites comme chez vous..." avaient-ils dit.
C'est pourquoi je décide d'aller entamer mon petit-déjeuner directement sur l'arbre.
Au vu de la brume qui monte doucement du sol, je me dis que l'appareil photo devrait sans doute m'accompagner.
Lui qui me suit presque partout, il a aussi le droit d'être de la fête!
Je le visse sur son support.
Mais juste au moment où j'arrive sous le crisier et que je m'apprête à déposer le trépied au sol...
Vroum!
Je vois débouler deux écureuils qui, tels une tornade, me passent littéralement entre les jambes!
J'en tremble encore.
Je change alors de stratégie. Les cerises attendront!
Je m'approche prudemment de la haie dans laquelle ils se sont réfugiés, et j'ai la surprise d'en découvrir un, arrêté à mi-tronc. Il me regarde, tourne la tête, et finit tout de même pas disparaître dans le feuillage!
J'ai eu la chance de prendre quelques clichés... zoom x3... un peu juste, mais on fera avec.
Remis de ma surprise, je m'installe alors sous l'arbre, et je cueille des fruits très frais. Que je prends le temps de déguster.
N'avez-vous jamais remarqué que c'est bien meilleur quand on se sert soi-même!!!
Puis, ayant suffisamment joué les merles pilleurs de cerises, je contourne la maison pour me rendre aux framboisiers.
Là encore, c'est directement du producteur au consommateur!
L'estomac un peu lesté après avoir effectué une modeste cueillette, je retourne chez moi afin d'y prendre maintenant un mug de thé.
Mais dans la mesure où je suis accompagné de mon fidèle numérique, je ne peux m'empêcher de compléter mon feu d'artifice par quelques autres clichés.
Près des chèvrefeuilles, l'air encore humide exalte leurs douces senteurs.
Vexées sans doute de ne pas participer à la fête, les roses tentent, elles aussi, de conquérir l'espace olfactif.
Même la pelouse a revêtu ses plus beaux atours...
Avec la complicité de la rosée ayant emperlé les toiles des petites araignées qui la peuplent!
Curieux matin de 14 juillet qui débute vraiment comme une fête!
A cet instant précis, je me dis très naïvement(?) que j'ai bien de la chance de vivre dans un tel pays de Cocagne.
Avec le spectacle "son et lumière" offert par un feu d'artifice qui s'exécute en plein jour.
Dès lors, une citation va me trotter dans la tête, toute la journée sans doute:
"Carpe diem"...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carpe_diem
Anis del mono
Que je vous raconte!
Pris d'une soudaine envie de rangement dans ma cave, j'ai commencé à fouiner, à trier... Quand je suis tombé sur deux bouteilles.
La pause café. José-Bernardino Duarté (coiffé d'un béret), Miguel Oltra (beau-père de mon oncle Gaby), puis mon cousin Jean-Louis. Et dans l'angle gauche: mon cousin Pascal
De gauche à droite, Miguel Oltra, son épouse Marie-Louise, ma grand-mère bisaïeule Encarnacion au visage à demi-caché par la bouteille "Anis del Mono"), moi(!), Antonia et mon cousin Michel Duarté.