Repiquer ses disques "vinyle"
Suite à des "rêveries" me conduisant à me lever en "écoutant" les Oignons...
Mais si, vous savez bien, c'est ce que j'ai raconté hier dans le texte qui précède...
Je me suis dit que tous ces disques entassés dans un coin de ma noble demeure, ça méritait peut-être mieux que de prendre la poussière.
Alors je les ai regardés, j'ai retourné les pochettes afin d'y lire un date possible...
Sont revenus de nombreux souvenirs...
Pourquoi? "Warum", comme chantait Camillo!
Question restée sans réponse!
Et petit à petit est venue cette autre réflexion:
Les techniques évoluent, proposant de nouveaux supports pour le stockage des données.
Le son lui aussi a connu divers avatars: du rouleau à musique, détrôné par le microsillon, concurrencé par la cassette audio, puis le CD, les cartes mémoires, le DVD...
Et ça ne s'arrêtera sûrement pas là!
Vous me direz que pour l'écrit... les supports ont eux aussi connu quelques bouleversements!
Je connais même des gens, fanas des liseuses et autres tablettes en vogue, qui prédisent carrément la mort du livre papier!
M'ouais, moi, j'veux bien!
Je ne serai plus là dans quelques décennies pour constater de visu... mais le papier, il n'est sans doute pas près de mourir, lui!
Toujours est-il qu'au niveau du son, j'ai commencé à me documenter afin de savoir quels étaient les outils à réunir afin de changer de support pour ma musique.
Je possède (encore!) l'indispensable platine tourne-disques.
Un cordon jack 3 mm mâle à chaque extrémité: l'une à la sortie de l'ampli, l'autre enquillée dans l'entrée micro du PC.
Google m'indique ensuite un logiciel gratuit et performant: Audacity, téléchargeable à cette adresse:
http://audacity.sourceforge.net/
Et après, yapuka!
Avant de vazouiller trop fort, j'ai fait tout de même un détour par là:
http://www.tutoriels-animes.com/tutoriels-audacity.html
Et cette autre réflexion:
Ah! un bon tuto...
Les oignons
Pourquoi me suis-je réveillé ce matin avec une mélodie dans la tête ?
Allez savoir !
Mais, me direz-vous, quelle est donc cette mélodie qui suscite chez toi l'envie de nous en parler ?
Ben, euh, c'est «Les oignons » ! (cliquez sur la flèche du lecteur ci-dessous)
Ah, il est certain que si vous êtes né(e)s de la dernière averse, vous aurez vraiment peu de chance de savoir à quoi je fais référence.
Tant il est vrai que « Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître... » Ainsi chantait Aznavour !
Voilà-t-y pas que ce matin, parce que « Les oignons » ont accompagné mon réveil, je me retrouve plongé dans le joli temps de mes 18 ans !
Et me revient brusquement en mémoire le bel électrophone Teppaz offert pour Noël, accompagné de deux disques 45 tours ! Pas un de plus !
Deux « malheureux » disques, qui tourneront non-stop !
Jusqu'à en émousser la pointe de lecture.
Pauvre diamant, dont il fallait prendre grand soin, qu'il fallait positionner précautionneusement dans les premiers sillons...
Jusqu'à ce qu'un troisième disque vienne les rejoindre.
Mais quel fut ce troisième larron ?
Sydney Bechet, « Petite fleur » ?
Les Chaussettes Noires avec "Daniela"?
L'incontournable « Apache » des Shadows?
Impossible de savoir.
Mais piqué par la curiosité, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller fouiner dans mes fonds de tiroir, afin d'exhumer quelques bonnes reliques.
Parmi lesquelles on trouve encore: Les Chats Sauvages, Richard Anthony, Johnny Hallyday, Adamo, Gene Vincent, Paul Anka, Elvis Presley... (voir quelques-uns de mes spécimens ci-dessous)
Ah, toute une époque !
Mais revenons à nos oignons !
Parce que « Les Oignons », il paraît que ça fait pleurer quand on les épluche.
Hé !
Je n'ai pas « épluché » les miens ! Et je n'ai pas eu envie de pleurer,
Et pourtant, si j'ai quand même carrément épluché mes souvenirs, je suis sûr que cette mélodie syncopée interprétée par une « carotte » (ainsi se nomme parfois le saxophone soprano), qui s'arrête brusquement pour mieux repartir allègrement, je suis certain qu'elle va me trotter dans la tête toute la journée.
Pour mon plus grand plaisir !
Et pour terminer, sans vouloir me mêler de vos "oignons", permettez-moi de vous offrir une "Petite Fleur".
Toujours interprétée par Sydney Bechet.
Quand l'gars Bernard y cause dans le poste
Ce matin, j'étais convié à causer dans le poste.
C'est France Bleu Mayenne qui, par l'intermédiaire de son animateur Gauthier Paturo, venait rencontrer des habitants de Bais.
Pour une émission intitulée "Vie commune"...
Où nous étions accueillis chez Sabrina et Johann HUBERT.
Béatrice et Dominique Rouault ont ouvert le bal dans la séquence de 6h50, pour évoquer leur long périple vers le Cap Nord à vélo.
http://www.francebleu.fr/patrimoine/vie-commune-6h50/vie-commune-6h50-11
Puis on m'a cuisiné en vue de la séquence prévue à 7h10... où le sujet était ma passion pour l'aéromodélisme...
Seconde séquence à 8h10... mon livre intitulé "Chroniques des années 50 en Mayenne..."
http://www.francebleu.fr/patrimoine/vie-commune-8h10/vie-commune-8h10-8
Et puis forcément, il fallait s'en douter, j'ai reçu quelques mails pour commenter tout ça...
Dont celui-ci:
Heullâ, nout' mait' d'écol' y causant dans l'poste!
J'ai écouté ce matin le "personnage incontournable" de Bais. Bravo, bien dit , mais n'était-ce pas un peu frustrant de ne pas pouvoir développer davantage les sujets?
J'ai personnellement regretté que ce soit si rapide!
Daniel
Ce à quoi j'ai répondu:
A tire d'ailes...
En ce matin d'hiver, le soleil pointe joyeusement le bout de son nez.
Il faut dire qu'il revient après un épisode neigeux qui a laissé quelques petites traces dans notre bocage.
Et comme mes jambes commencent à s'engourdir, je n'hésite pas à succomber aux charmes de ses rayons.
Ma virée ne va pas être inédite, loin s'en faut. Mais je préfère rester sur du goudron plutôt que d'arpenter les chemins creux dont la boue a fait son domaine...
Montant la route vers Trans, je cherche à apercevoir le relais du Rochard. Mais il est pris par la brume qui a littéralement encapuchonné tout son pied ! Ne dépasse que la cime du pylône.
Et là, je me réjouis de constater que dans la vallée voisine, la plaine d'Evron, les bipèdes doivent avoir moins de chance que moi qui bénéficie du soleil.
Avant même d'arriver au carrefour du Tertre, j'ai pu voir que les ailes des éoliennes ne sont pas toutes en mouvement. Seules Trans 1 et Trans 2 battent l'air lentement.
En virant de bord, mon ombre au sol change carrément de sens, et je vais continuer de m'amuser avec elle.
En vue de la Noë Fèvre du Bas, mon oreille est attirée par un bruit de cascade. Je reste là un court instant, admirant les gouttes d'eau qui éclaboussent les cailloux.
Un peu plus bas, la perspective pourrait me faire croire que la maison de la Gaudinière est équipée d'un éolienne individuelle !
Ou encore que l'éolienne de La Roche a reçu un jeu de pales plus petites à mi-mât !
Quelques tas de neige...
Quelques jeux avec les ombres... Encore !
Mon portable sonne, interrompant subitement la Symphonie Pastorale de Beethoven que distillaient mes écouteurs.
Au bout du fil, un animateur de France Bleu Mayenne me fournit quelques précisions sur l'émission à laquelle je dois participer mercredi matin.
Puis je reprends ma route et j'entre dans Bais par la rue de Normandie.
Je bifurque alors vers le plan d'eau, où subsiste par endroits une fine pellicule de glace.
En contrebas, gonflé par les dernières pluies et la fonte des neiges, l'Aron coule impétueusement.
Et si j'allais voir le château de Montesson ?
C'est en m'y rendant que je suis attiré par un alignement insolite.
Sauf que le zoom x3 de mon petit numérique est vraiment à la peine...
J'appuie quand même sur le déclic!
Au premier plan, une buse posée sur un piquet; soudain, elle s'envole à tire d'ailes, traînant doucement son ombre qui glisse au sol.
Un peu plus loin, une grande aigrette blanche dont la couleur tranche sur le vert cru de la zone humide.
Encore plus loin, raide comme un piquet, un héron que trahit son plastron blanc.
Et encore plus loin, un autre « oiseau » doté d'ailes particulières: c'est l'éolienne de La Roche, qui brasse l'air lentement.
Près des douves du château, j'admire l'imposante masse constituée par le corps principal de l'édifice.
Quelques clichés encore, jeux d'ombre sur l'eau... écran de branchages... et je retourne vers Bais.
Sur la pelouse située devant la grande maison blanche située à l'angle de la rue du château et de l'avenue Auguste Janvier, je découvre une chèvre... en train de jouer les tondeuses !
Rue Henri Quentin, son lavoir...
Puis j'arrive à l'église dont les pigeons font le tour du clocher en battant vigoureusement des ailes.
Et enfin je tourne à gauche, rue de Oy-Mittelberg, pour rentrer chez moi avec presque 9 km au compteur.
Déjà les nuages obscurcissent le ciel, projetant leur ombre au sol.
J'ai bien fait de profiter du soleil matinal, car l'après-midi sera nettement moins lumineux.
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Pour visualiser mon parcours:
Jeux d'ombre et VTT
En ce début d'après-midi, le soleil caresse gentiment le sol gelé.
Mais après de longs jours où les nuages nous avaient empêchés de le voir, il rayonne enfin vaillamment dans un ciel sans nuages.
La météo annonce pourtant des chutes de neige pour le lendemain!
Alors, c'est le moment d'en profiter.
J'enfourche mon VTT, et direction Hambers.
Passage devant le château de Montesson dont les douves sont prises par les glaces.
Dans les prés vers la Bouillère, on distingue une multitude de vanneaux...
Difficile de les approcher afin de réaliser un cliché... ils s'envolent en groupe compact.
Je me contenterai donc de mettre l'éolienne "La Roche" dans ma boîte à images.
Mais je me rends compte rapidement que mes muscles "spécial vélo" se plaignent de n'avoir pas été sollicités durant de longues semaines.
Et la grimpée vers le foyer des Bleuets fait très mal aux jambes.
A l'entrée d'Hambers, je bifurque vers le plan d'eau, dont la surface est prise par une fine pellicule de glace.
Puis direction le Montaigu.
La côte à la sortie d'Hambers tire encore sur ma pauvre mécanique.
Virage à gauche... pour atteindre le village de Montaigu dans lequel j'aime à me glisser.
J'y rencontre trois anciennes collègues, équipées bâtons de marche et chaussures spéciales!
On taille une petite bavette.
Je file vers le gadège... (explication dans l'album Picasa, lien à la fin de cet article)
C'est là qu'en repartant, j'aperçois Catherine et Gérard, incités à sortir en raison du soleil, tout comme moi!
Re-taillage de bavette.
Et j'attaque la grimpette vers la chapelle...
Dur, dur...
Arrivé au point culminant de mon périple, je bénéficie d'un spectacle fort sympathique.
Jeux d'ombres, avec ou sans le retardateur de mon appareil photo...
Et c'est là que me rejoignent... Catherine et Gérard! Encore... Eux à pied...
Je vais ensuite pouvoir entamer la descente vers Bais, non sans m'arrêter vers la Gueffière.
Pour constater que le vent est faible au point de laisser les éoliennes immobiles.
Nouvel arrêt aux Ormeaux... où j'admire le givre déposé sur l'herbe par le ruisseau qui gazouille.
Descente vers le Bois-Mabon, et j'entame la dure grimpette vers la la Beltière. Dernier obstacle, mais pas des moindres.
Arrivé au sommet de la bosse, il ne me reste plus qu'à me laisser glisser vers le village... pour rentrer chez moi.
Et couronner mon périple par un magnifique coucher de soleil.
La neige peut bien venir demain, j'ai emmagasiné suffisamment de "clichés" sympathiques!
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Quelques documents sur cette virée:
* Pour visualiser la carte de mon parcours
http://www.visugpx.com/?i=1358444865
* album photos
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/SortieVTTHambersMontaigu17Janv2013?authuser=0&feat=directlink
Eoliennes d'Hambers vues du ciel
Dans la mesure où après quelques chutes de neige le temps semblait s'éclaircir, je suis parti vers Hambers, avec mon fidèle motoplaneur "sous le bras".
J'ai stationné ma voiture entre la machine N°3 et la N°4 qui est inachevée.
J'ai positionné deux petites caméras maintenues par du Velcro. L'une sur le sommet de "la queue" du modèle, l'autre sur l'aile gauche.
Toutes les deux effectuent des prises de vues vers l'avant... celle de derrière mettant en boîte celle de l'aile. L'arroseur arrosé!
Le modèle est propulsé par un moteur électrique... avec hélice repliable au moment du plané. Voir ci-dessous.
... ou encore la petite tache noire dans le coin inférieur droit du cliché suivant, près de la date: l'hélice est maintenant repliée.
Une fois que les films sont réalisés, retour à la maison afin de voir si l'enregistrement s'est déroulé correctement.
Visionnage à l'aide de "VLC Media Player", grâce auquel j'extrais de temps à autre une image que je trouve intéressante.
Je passe ensuite les photos sélectionnnées dans la moulinette de "Fileminimizer Picture" afin de réduire le "poids" de ces fichiers un peu lourds.
Puis un petit tour vers Picasa Web où je crée un nouvel album...
Rédaction des légendes...
Et voilà!
Cela m'a pris certes un peu de temps... mais quand on aime...
Maintenant, c'est à vous de jouer.
Vous pouvez même laisser un petit commentaire sur ce blog! C'est toujours intéressant d'avoir un "retour" de la part des visiteurs.
Lien vers l'album:
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/EoliennesHambersVuesDuCiel?authuser=0&feat=directlink
Démolition hangar "Gruau" à Bais
Ce matin, les ouvriers de l'entreprise Couânon ont entrepris la démolition d'un vieux hangar.
Ce dernier était situé à l'embranchement des routes menant vers Trans et Izé.
Autrefois abritant une scierie, il était fort connu de tous les Baidicéens qui, pour certains, l'utilisèrent afin de garer voiture, remorque ou caravane. (Moi le premier!)
Devenu inesthétique et quelque peu "château branlant", il a été acquis par la municipalité qui a décidé d'installer à sa place des molochs (conteneurs à déchets) ainsi que des places de parking.
Les phases de sa démolition ici (avec commentaires pour les photos):
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/DemolitionHangarGRUAU?authuser=0&feat=directlink#slideshow/5830687551763381458
Les enfants volés d'Espagne
Moi, petit-fils d'immigrés espagnols...
J'en avais entendu parler.
Mais la vie suivant son cours, j'avais mis de côté, en me disant que j'y reviendrai un jour, pour me documenter davantage.
Et puis cette nuit, me trouvant quelque peu insomniaque, je mets mon casque sur les oreilles, et je « tombe » sur une émission de France Culture... où l'on évoque justement ces "enfants volés d'Espagne".
Enfants dérobés à leurs familles dès la naissance.
Ayant été mis en place au moment du franquisme, le système a pour but de soutirer des bébés nés chez les « Rouges », ces Républicains combattant le régime fasciste de Franco, pour les confier à des familles « conformes » à l'idéologie politique du dictateur et de ses sbires.
Et aussi permettant de "fournir" des bébés à des couples sans enfants...
Honteux système qui n'a pu se développer qu'avec la complicité d'une bonne partie du Clergé, de médecins très zélés au sein d'équipes hospitalières dociles et muettes pour diverses raisons... et de l'Administration...
Système qui a perduré même après la chute du dictateur !
Cette nuit, j'ai écouté de nombreux témoignages « d'enfants » qui cherchaient à retrouver leurs parents biologiques, ou de mères expliquant dans quelles conditions on leur avait volé leur bébé.
Poignant ! Révoltant ! Infamant !
Et d'apprendre que l'Espagne se refuse toujours à regarder la vérité en face !
Que de nombreuses archives sont soit "absentes", soit détruites, soit falsifiées.
Par peur de raviver les plaies de la Guerre Civile ?
Par peur que des notables ou leurs descendants soient traînés devant les tribunaux ?
Véritable scandale...
Assimilable à un crime contre l'Humanité.
Je savais que le système nazi avait mis en place les « lebensborn », afin de générer de « bons, beaux et blonds » enfants conformes au standard arien :
http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/societe/lebensborn-l-incroyable-histoire-des-enfants-ss_1194475.html
Je savais qu'en Argentine... en Australie... également, hélas!
Mais je n'imaginais pas que l'horreur d'un système un peu comparable à celui engendré par le nazisme ait pu à ce point entacher l'Espagne.
Cette nuit, l'une des victimes de ce trafic mafieux témoignait qu'elle avait fini par apprendre qu'on l'avait vendue contre une liasse de pésettes, et elle témoignait en disant :
« Tout me choque profondément dans cette histoire, jusqu'à l'écoeurement; mais je ne peux concevoir que des humains aient pu me considérer comme une marchandise qu'on achète, tel un vulgaire frigo ou n'importe quel objet de consommation courante ! »
Modestement, je voudrais m'élever contre ce scandale, tous ces scandales!
Les victimes ont le droit de savoir.
Quant aux coupables...
N'hésitez pas à diffuser cette info.
Pour qu'un jour Justice soit rendue.
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Quelques liens sur le sujet (liste non exhaustive)
http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=4560423
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bebes-voles-dictature-et-eglise-128443
http://www.arte.tv/fr/les-enfants-voles-du-franquisme/3444528,CmC=2954550.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_enfants_vol%C3%A9s_du_franquisme
http://blog.mondediplo.net/2012-06-29-En-Espagne-les-enfants-voles-veulent-sortir-du
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2433
(site auquel j'ai emprunté la photo illustrant mon coup de gueule)
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/espagne-les-enfants-voles-du-franquisme_1056714.html
Eoliennes filmées par modèle réduit
Ce premier jour de l'an, j'avais grande envie de profiter des éclaircies.
Le matin, une petite marche du côté des Batailles...
http://www.visugpx.com/index.php?i=1357038689
Et dans l'après-midi?
Ben... ça fait un bon bout de temps que mon émetteur de radiocomande n'a pas eu de mes nouvelles!
Je décide alors de partir vers La Roche avec mon motoplaneur Elector Junior "sous le bras".
Je le sors du coffre de la voiture, puis je l'assemble dans le pré, sous l'oeil vigilant de l'éolienne, dont les pales sont quasi immobiles.
J'installe une mini caméra sur l'aile gauche... scratch... et un fil nylon au cas où...
Parce que je connais des petits copains qui l'ont perdue en vol! On n'est jamais trop prudent!
Cette première boîte à images filme vers l'avant.
Une seconde caméra est placée en haut de la dérive... Elle filme l'avant du modèle, ainsi que la caméra de l'aile... et parfois le pilote! Mais comme elle est tout à l'arrière, afin de retrouver un centrage correct, il me faut compenser ce déséquilibre en avançant un peu la batterie de propulsion.
Essai des gouvernes, et je lance en direction des éoliennes d'Hambers.
Le vent rafaleux bouscule littéralement mon petit oiseau électrique.
Mais bien vite, je me rends compte qu'une grosse nuée inonde littéralement les collines du mont du Saule... Hardanges reçoit une bonne douche.
Sauf que cette nuée s'approche vers l'endroit où je suis.
Je vais tout de même avoir le temps de réaliser mes prises de vues... et descendre sans trop tarder à la voiture... qui à son tour recevra une belle averse peu de temps après que je me sois installé au volant.
De retour à la maison, je transfère mes vidéos sur le PC.
D'où il m'est facile d'extraire des images "instantanées"... comme celles qui illustrent cet article.
Pour visionner d'autres images, ouvrir l'album Picasa à l'adresse ci-dessous.
Et si vous voulez bénéficier des commentaires accompagnant chaque cliché, choisir l'option Diaporama:
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/EoliennesVuesDuCiel?authuser=0&feat=directlink
Une courte vidéo est également disponible... attention au "mal de mer"!
Le sourire d'un péquenot...
Le péquenot que je suis voudrait vous faire part d'une situtation qu'il vient de vivre.
J'arrive en voiture sur le parking d'un supermarché à Evron
J'avance à faible allure à la recherche d'une place.
Quand j'en avise une à quelques dizaines de mètres sur ma droite.
C'est alors que, sur ma gauche, je vois un véhicule qui se met à reculer... carrément!
Au volant, une jeune femme, qui n'a absolument pas regardé de mon côté.
Je suis arrêté, et quand enfin elle tourne son regard en ma direction, je hausse un poil les épaules, et j'accompagne mon geste d'un petit sourire... tout en dodelinant de la tête.
C'est alors que la conductrice baisse précipitemment sa vitre, et à grands coups de menton, semble m'adresser une invective, que je ne perçois pas... sans doute fort heureusement pour moi.
Et elle continue comme ça de m'engueuler pendant un certain temps.
Je me mets alors carrément à sourire... sans doute sarcastiquement.
Ce qui semble avoir pour effet de redoubler sa colère.
D'un revers de main, je lui fais comprendre que cela a assez duré, tout en pensant: "Allez, dégage"...
Ce qu'elle consent enfin par faire!
Et moi, mort de rire dans ma bagnole.
En pensant soudain qu'elle aurait pu descendre de sa charrette pour régler ses comptes de façon encore moins courtoise!
Ah!
Deux détails encore à vous fournir.
La plaque d'immatriculation arborait un magnifique 14... Calvados.
Et la vitre arrière, un grand A rouge...
Ouais!
Vous allez me dire que le vieux con de Mayennais que je suis est "raciste"... sexiste... et je ne sais quoi encore...
Ben, au début de l'incident si j'avais effectivement remarqué qu'il s'agissait d'une conductrice... (mais je ne suis pas contre les femmes, comme disait Sacha Guitry, je préfère même être tout contre!...) je n'avais rien vu des autres signes propres à cette voiture!
Signé: le péquenot de service...
Qui se pose toutefois la question de savoir comment aurait pu tourner cette farce... si ma jeune conductrice avait rencontré un citadin quelque peu énervé... voire un péquenot hargneux!