Démolition hangar "Gruau" à Bais
Ce matin, les ouvriers de l'entreprise Couânon ont entrepris la démolition d'un vieux hangar.
Ce dernier était situé à l'embranchement des routes menant vers Trans et Izé.
Autrefois abritant une scierie, il était fort connu de tous les Baidicéens qui, pour certains, l'utilisèrent afin de garer voiture,
remorque ou caravane. (Moi le premier!)
Devenu inesthétique et quelque peu "château branlant", il a été acquis par la municipalité qui a décidé d'installer à sa
place des molochs (conteneurs à déchets) ainsi que des places de parking.
Les phases de sa démolition ici (avec commentaires pour les photos):
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/DemolitionHangarGRUAU?authuser=0&feat=directlink#slideshow/5830687551763381458
Les enfants volés d'Espagne
Moi, petit-fils d'immigrés espagnols...
J'en avais entendu parler.
Mais la vie suivant son cours, j'avais mis de côté, en me disant que j'y reviendrai un jour, pour me documenter davantage.
Et puis cette nuit, me trouvant quelque peu insomniaque, je mets mon casque sur les oreilles, et je « tombe » sur une émission de France Culture... où l'on évoque justement ces "enfants volés d'Espagne".
Enfants dérobés à leurs familles dès la naissance.
Ayant été mis en place au moment du franquisme, le système a pour but de soutirer des bébés nés chez les « Rouges », ces Républicains combattant le régime fasciste de Franco, pour les confier à des familles « conformes » à l'idéologie politique du dictateur et de ses sbires.
Et aussi permettant de "fournir" des bébés à des couples sans enfants...
Honteux système qui n'a pu se développer qu'avec la complicité d'une bonne partie du Clergé, de médecins très zélés au sein d'équipes hospitalières dociles et muettes pour diverses raisons... et de l'Administration...
Système qui a perduré même après la chute du dictateur !
Cette nuit, j'ai écouté de nombreux témoignages « d'enfants » qui cherchaient à retrouver leurs parents biologiques, ou de mères expliquant dans quelles conditions on leur avait volé leur bébé.
Poignant ! Révoltant ! Infamant !
Et d'apprendre que l'Espagne se refuse toujours à regarder la vérité en face !
Que de nombreuses archives sont soit "absentes", soit détruites, soit falsifiées.
Par peur de raviver les plaies de la Guerre Civile ?
Par peur que des notables ou leurs descendants soient traînés devant les tribunaux ?
Véritable scandale...
Assimilable à un crime contre l'Humanité.
Je savais que le système nazi avait mis en place les « lebensborn », afin de générer de « bons, beaux et blonds » enfants conformes au standard arien :
http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/societe/lebensborn-l-incroyable-histoire-des-enfants-ss_1194475.html
Je savais qu'en Argentine... en Australie... également, hélas!
Mais je n'imaginais pas que l'horreur d'un système un peu comparable à celui engendré par le nazisme ait pu à ce point entacher l'Espagne.
Cette nuit, l'une des victimes de ce trafic mafieux témoignait qu'elle avait fini par apprendre qu'on l'avait vendue contre une liasse de pésettes, et elle témoignait en disant :
« Tout me choque profondément dans cette histoire, jusqu'à l'écoeurement; mais je ne peux concevoir que des humains aient pu me considérer comme une marchandise qu'on achète, tel un vulgaire frigo ou n'importe quel objet de consommation courante ! »
Modestement, je voudrais m'élever contre ce scandale, tous ces scandales!
Les victimes ont le droit de savoir.
Quant aux coupables...
N'hésitez pas à diffuser cette info.
Pour qu'un jour Justice soit rendue.
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Quelques liens sur le sujet (liste non exhaustive)
http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=4560423
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bebes-voles-dictature-et-eglise-128443
http://www.arte.tv/fr/les-enfants-voles-du-franquisme/3444528,CmC=2954550.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_enfants_vol%C3%A9s_du_franquisme
http://blog.mondediplo.net/2012-06-29-En-Espagne-les-enfants-voles-veulent-sortir-du
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2433
(site auquel j'ai emprunté la photo illustrant mon coup de gueule)
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/espagne-les-enfants-voles-du-franquisme_1056714.html
Eoliennes filmées par modèle réduit
Ce premier jour de l'an, j'avais grande envie de profiter des éclaircies.
Le matin, une petite marche du côté des Batailles...
http://www.visugpx.com/index.php?i=1357038689
Et dans l'après-midi?
Ben... ça fait un bon bout de temps que mon émetteur de radiocomande n'a pas eu de mes nouvelles!
Je décide alors de partir vers La Roche avec mon motoplaneur Elector Junior "sous le bras".
Je le sors du coffre de la voiture, puis je l'assemble dans le pré, sous l'oeil vigilant de l'éolienne, dont les pales
sont quasi immobiles.
J'installe une mini caméra sur l'aile gauche... scratch... et un fil nylon au cas où...
Parce que je connais des petits copains qui l'ont perdue en vol! On n'est jamais trop prudent!
Cette première boîte à images filme vers l'avant.
Une seconde caméra est placée en haut de la dérive... Elle filme l'avant du modèle, ainsi que la caméra de l'aile... et parfois le pilote! Mais comme elle est tout à l'arrière, afin de retrouver un centrage correct, il me faut compenser ce déséquilibre en avançant un peu la batterie de propulsion.
Essai des gouvernes, et je lance en direction des éoliennes d'Hambers.
Le vent rafaleux bouscule littéralement mon petit oiseau électrique.
Mais bien vite, je me rends compte qu'une grosse nuée inonde littéralement les collines du mont du Saule... Hardanges reçoit une bonne douche.
Sauf que cette nuée s'approche vers l'endroit où je suis.
Je vais tout de même avoir le temps de réaliser mes prises de vues... et descendre sans trop tarder à la voiture... qui à
son tour recevra une belle averse peu de temps après que je me sois installé au volant.
De retour à la maison, je transfère mes vidéos sur le PC.
D'où il m'est facile d'extraire des images "instantanées"... comme celles qui illustrent cet article.
Pour visionner d'autres images, ouvrir l'album Picasa à l'adresse ci-dessous.
Et si vous voulez bénéficier des commentaires accompagnant chaque cliché, choisir l'option Diaporama:
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/EoliennesVuesDuCiel?authuser=0&feat=directlink
Une courte vidéo est également disponible... attention au "mal de mer"!
Le sourire d'un péquenot...
Le péquenot que je suis voudrait vous faire part d'une situtation qu'il vient de vivre.
J'arrive en voiture sur le parking d'un supermarché à Evron
J'avance à faible allure à la recherche d'une place.
Quand j'en avise une à quelques dizaines de mètres sur ma droite.
C'est alors que, sur ma gauche, je vois un véhicule qui se met à reculer... carrément!
Au volant, une jeune femme, qui n'a absolument pas regardé de mon côté.
Je suis arrêté, et quand enfin elle tourne son regard en ma direction, je hausse un poil les épaules, et j'accompagne mon geste d'un petit sourire... tout en dodelinant de la tête.
C'est alors que la conductrice baisse précipitemment sa vitre, et à grands coups de menton, semble m'adresser une invective, que je ne perçois pas... sans doute fort heureusement pour moi.
Et elle continue comme ça de m'engueuler pendant un certain temps.
Je me mets alors carrément à sourire... sans doute sarcastiquement.
Ce qui semble avoir pour effet de redoubler sa colère.
D'un revers de main, je lui fais comprendre que cela a assez duré, tout en pensant: "Allez, dégage"...
Ce qu'elle consent enfin par faire!
Et moi, mort de rire dans ma bagnole.
En pensant soudain qu'elle aurait pu descendre de sa charrette pour régler ses comptes de façon encore moins courtoise!
Ah!
Deux détails encore à vous fournir.
La plaque d'immatriculation arborait un magnifique 14... Calvados.
Et la vitre arrière, un grand A rouge...
Ouais!
Vous allez me dire que le vieux con de Mayennais que je suis est "raciste"... sexiste... et je ne sais quoi encore...
Ben, au début de l'incident si j'avais effectivement remarqué qu'il s'agissait d'une conductrice... (mais je ne suis pas contre les femmes, comme disait Sacha Guitry, je préfère même être tout contre!...) je n'avais rien vu des autres signes propres à cette voiture!
Signé: le péquenot de service...
Qui se pose toutefois la question de savoir comment aurait pu tourner cette farce... si ma jeune conductrice avait rencontré un citadin quelque peu énervé... voire un péquenot hargneux!
La canne-pétoire
Suite à la lecture de mes « Chroniques des années 50 en Mayenne », un correspondant vient de m'adresser un petit mail, dans lequel il me fait part de ses souvenirs personnels.
Et d'évoquer « la canne-pétoire (1)»... ce que nous prononcions avec l'accent des gens du cru, tels de vrais Bas-Mainiaux: «eun' cann'-peutouère » !
Mais pourquoi donc revenir sur ce machin insignifiant et inutile ?
Fait à base de sureau, permettant de lancer des boulettes de chanvre humidifié ou plein d'autres projectiles...
Tout d'abord parce que l'art de fabriquer ce jouet (et combien d'autres!) faisait l'objet d'une transmission par les plus «grands» envers les plus "petits".
Et donc de faire remarquer que, dès le plus jeune âge, chacun avait pris conscience qu'il était détenteur d'un certain savoir.
Que ce savoir se devait d'être partagé, y compris à l'école où les "grands" tenaient la main des "petits" sur leur page d'écriture, quand ce n'était pas pour jouer les répétiteurs sur la page de lecture...
Et que tout ce partage de savoirs engendrait un maximum de plaisir, tant pour celui qui donnait que pour celui qui recevait,
D'autre part, le jouet "canne-pétoire" ne coûtait rien ! Absolument rien ! Entièrement gratuit !
Il suffisait d'avoir appris à bien observer la Nature afin de déterminer le type d'essence à utiliser, pour ensuite sélectionner le tronçon de branchette le plus approprié...
Ah, quel bonheur que savoir « lire »... lire... aussi la Nature !
C'est à dire prélever du sens autrement que par l'écriture et l'alphabet...
Vous me direz que « dans ce temps-là », les enfants des
campagnes bénéficiaient d'une rare liberté dont ils usaient, abusaient parfois peut-être... mais dont ils avaient conscience qu'elle était source de joies intenses.
Nos parents ne se formalisaient pas de nous voir partir traîner dans les chemins, au bord des haies, le long des rivières, où tout était prétexte à observer, fouiner, découvrir.
Mais -et j'ai oublié l'essentiel- afin d'être performant, chaque campagnard se devait de posséder un outil, que dis-je ? Non pas « un », mais assurément « LE » truc miracle qui permettrait de mener à bien nos nombreuses entreprises.
Je veux évidemment parler de l'indispensable canif, LE véritable « couteau suisse » qui, bien que sommaire et ne comportant pas une quantité industrielle de lames, s'avérait LE compagnon idéal dont on ne se séparait que rarement.
Et peu importait de savoir s'il était de marque, ou « vulgairement » acheté au bazar du coin...
C'était bien l'aspect fonctionnel qui nous intéressait !
Lorsqu'après avoir (enfin!) obtenu le fameux "permis de port du canif", nous attachions triomphalement l'outil au bout d'une chaînette afin de ne pas le perdre si on devait sauter un fossé ou escalader une « émousse(2) ».
Et ce fichu canif devenait l'indispensable compagnon qui permettait de fabriquer tout à la fois d'autres outils ou bien des jouets, tailler des guignettes(3) pour abaisser les branches de noisetiers à la fin de l'été, fabriquer des cannes à pêche, des arcs avec leurs flèches, confectionner des petits moulins que l'on faisait tourner sur un ruisseau...
Et quand on maîtrisait l'art de la canne-peutouère, on évoluait vers le "musical" subier(4)!
L'imagination était au pouvoir.
Et l'expérimentation faisait partie du quotidien.
Je n'ai pas souvenir d'avoir vu un seul de mes compagnons détourner cette arme potentielle qu'est le canif vers d'autres tâches que celles lui étant dévolues.
Je crois bien même qu'il nous accompagnait jusque dans l'école.
Et personne ne s'offusquait de la chose !
J'imagine aujourd'hui un gamin de classe primaire se pointant avec un canif dans une enceinte scolaire !
Ou plutôt non ! Quand on voit déjà comment sont perçus les compas ou autres ciseaux... Je n'ose même pas imaginer !
Quel tollé général ce malheureux canif pourrait déclencher !... Un énorme buz, pas vrai ?
Autres temps, autres mœurs !
J'ai cependant conscience d'avoir pleinement bénéficié d'une école
« buissonnière » parallèle à la « vraie » école. Et combien ces deux formes d'apprentissage étaient complémentaires et infiniment riches.
Au temps des tablettes tactiles et autres jeux électroniques, à quoi bon se montrer nostalgique ?
Personne ne pourra pourtant m'empêcher de penser que le temps des canne-peutouères, ben... c'était quand même le bon temps !
PS1: sur la photo de groupe, le petit bonhomme tout à gauche avec des bretelles... l'auriez-vous reconnu? Rapport avec mon avatar?
PS2: le "petit" baigneur? mon frère Jacky au Moulin Neuf.
Lexique :
- (1) la canne peutouère (avec balle de chanvre) ou la canne gilouère (avec de l'eau) : que l'on peut traduire par sarbacane.
sortes de seringues taillées dans du bois de sureau à l'intérieur duquel se déplace un piston.
- (2) une émousse : tronc d'arbre étêté, de forme trapue. Idéal pour faire un château-fort quasiment imprenable!
- (3) une guignette : morceau de bois se terminant par un « crochet » permettant d'abaisser les branches ; mais une autre forme de guignette pouvait se terminer par un « Y » afin de soulager le fil à linge !
- (4) le subier: sorte de sifflet, parfois à coulisse, ce qui permettait de moduler les sons...
Quand le vent souffle sur les pales...
Samedi 29 décembre, il est 11h30...
Ses joues biens gonflées, Eole semble tonique.
Je consulte alors le site Météociel pour Bais, où je découvre:
Vent pratiquement Sud, vitesse moyenne 35km/h avec rafales à 65.
Je décide de monter en voiture vers La Roche.
Première prise de vue (et de son), directement au pied de la machine, où je n'entends pas le "flop... flop... flop..." habituel à chaque fois que la pale descendante passe devant le mât. Et ce, à quelque endroit que je me positionne par rapport au pied.
Le bruit du vent dans mes oreilles est largement supérieur à ce que peut générer ce grand moulin à vent.
Je recule d'une centaine de mètres... sous le vent.
Re-prise de vue (et de son).
Même perception auditive en ce qui me concerne.
A savoir que le micro est saturé, même si je le positionne dos au vent. Les branchages qui s'agitent sont nettement plus perceptibles que l'éolienne.
Je repars, et je m'arrête au carrefour du chemin qui file vers Jauneau.
Mon logiciel MemoryMap m'indique que je suis à 420 mètres du pied de mât.
Je filme depuis l'intérieur de la voiture, vitre droite ouverte...
Le micro n'est plus saturé, et on entend?
Je vous laisse découvrir...
Et j'y suis retourné le 30 décembre:
Travaille à la baguette...
Notre grand-père était... rhabdomancien!
Saviez pas, hein que mon grand-père maternel, le célèbre José-Bernardino Duarté, ben, il était rhabdomancien?
Rassurez-vous, moi non plus!
Jusqu'à ce que je me trouve en panne devant une grande grille de mots croisés qui me proposait cette définition:
"Travaille à la baguette..."
Travaille à la baguette? J'ai bien pensée à un fée! Mais ça ne fait que 3 malheureuses petites lettres.
Et moi j'étais devant:
RH*BD*****EN
C'est tout!
Le reste, avec de jolies cases noires m'empêchant de trouver grâce à l'autre sens, l'horizontal!
Ben, avant de vraiment chercher... j'ai tout d'abord douté de moi... Parce que la combinaison des 5 premières lettres me semblait tellement improbable.
RH*BD....
Et, en désespoir de cause, j'ai fini par me tourner vers:
http://www.capeutservir.com/mots/
Qui m'a proposé... rhabdomancien!
Mazette!!!!
Et une fois en possession de mon "rhabdomancien", il m'a bien fallu aller voir ce qui
se cachait derrière tout ça!
"Mais alors, me demanderez-vous, être "rhabdomancien", c'était être atteint de quelle maladie? »
Et c'est là que j'vous dis: "Mais non, c'est pas une maladie!"
Etre rhabdomancien, c'est tout simplement être sourcier, essayer de découvrir les choses cachées de la Terre à l'aide d'une baguette...
Hé, être sourcier, ça coule de source, n'est-ce pas?
Et c'est pas sorcier!
J'en ai profité pour apprendre que c'était aussi être radiesthésiste!
Une histoire de pendule en quelque sorte...
C'est vrai que mon grand-père tordait les branches de noisetier, et qu'il était capable de dénicher les sources.
Il s'était aussi durant quelque temps essayé au magnétisme, à la radiesthésie...
Ben je me coucherai ce soir en étant très fier de savoir que notre grand-père aux multiples talents était aussi rhabdomancien!
Avouez que ça en jette un max, non?
Cadeaux de Noël
A Noël, il est une tradition dans ma noble famille que d'offrir des cadeaux...
"Ben quoi, me direz-vous, c'est banal!
Chez nous aussi on fait des cadeaux!" .
Et vous avez entièrement raison.
Je me dois toutefois d'apporter quelques utiles précisions.
Car si "le père Noël" dépose souvent des petits cadeaux "utiles" au pied du sapin, le nôtre est un peu particulier, voire même un tantinet facétieux.
A savoir qu'il met dans le soulier des récipendaires des cadeaux... comment dire?
Plus "kitchs" les uns que les autres.
Plus inutiles que... les vraiment inutiles.
Et plus ringards que... les très vraiment ringards...
C'est ainsi que chaque Noël, on voit arriver de nouvelles farces... que l'on reverra très certainement dans le soulier d'un autre l'année suivante, ou même quelques années plus tard.
Parmi ces cadeaux-farces, je me souviens d'une écharpe digne du gilet que Thérèse (Anémone) offre à Pierre (Thierry Lhermite) dans "le père Noël est une ordure".
Cela fait pourtant quelques années que cette loque n'est pas revenue chez nous. Où est-elle donc passée?
http://www.dailymotion.com/video/x82lk4_oh-une-serpillere-le-pere-noel-est_fun#.UNxGB-QmaGM
L'épisode 2012 a été lui aussi très riche en petits cadeaux qui entretiennent... la bonne humeur.
C'est ainsi qu'après l'avoir offert à d'autres, je me suis vu ré-offrir un grand bol d'air marin.
Tout iodé, avec les embruns qui vont bien et, quand on ouvre la boîte, le bruit des vagues qu'accompagne le cri des mouettes, tout ça pour faire encore plus authentiquement breton.
Ah, Plomodiern et la baie de Douarnenez!
Cancale, ses huîtres, et la baie du Mont Saint-Michel...
Mais cliquez plutôt sur la vidéo qui suit...
Je vais donc remiser précautionneusement mes cadeaux 2012 , avec la ferme intention de les recyler l'an prochain... pour les re-ré-offrir à mes comparses...
Et je suis même en mesure de patienter quelques années... pour mieux créer la surprise d'un retour inattendu!
Mais avouez quand même que les dauphins et les requins faisant de la balançoire sur fond de cocotiers avec la neige qui voltige dans le petit globe, c'est très très joli, n'est-ce pas?
Et infiniment breton!!!!
Fermez les yeux, et laissez-vous donc emporter par l'air du large!
Joyeux Noël et Bonne Année 2013
J'ai un scoop à vous livrer!
Grâce au gros zoom dont est équipé mon appareil photo super-Sony(c), j'ai réussi à prendre le cliché ci-dessus.
Ce qui m'a permis de comprendre à quel point papa Noël était -lui aussi- victime de la crise.... et de la morosité ambiante.
Chez lui, cela prend la forme de gros soucis concernant la mécanique.
De plus, son régulateur de vitesse semble être en panne. (Comment faire maintenant pour ne pas être victime des radars?)
Et le renne m'a envoyé un SMS pour me signaler que le GPS du traîneau était en rade...
Ah!!! l'électronique embarquée...
On ne connaissait pas tout ça au "bon vieux temps".
Et les matériels étaient nettement plus fiables..
N'empêche que... en raison de ce qui précède, il risque d'y avoir un sérieux contretemps dans la distibution de tous les jolis cadeaux que vous avez commandés.
Et oui, c'est la crise!
Bref...
Tout ça va donc bigrement compliquer la tâche du bonhomme Noël, en lui demandant bien plus de temps que prévu.
La conséquence?
C'est que vous n'aurez peut-être vos joujoux que pour le nouvel an... et encore... si le renne n'attrape pas une mauvaise grippe ou une délirante gastro*!
Voire les deux en même temps!!!
Ah c'est la crise, vous dis-je, fichue crise!
Qui trouve même ses *fondements dans les endroits les plus inattendus...
Quoi qu'il en soit, gentilles lectrices et gentils lecteurs, ne nous départissons pas de la bonne humeur, et envisageons l'avenir avec optimisme.
Je vous souhaite à toutes et à tous de passer de joyeuses fêtes de fin d'année.
Avec l'espoir de vous retrouver très nombreux en 2013!
Bernardino
C'est la fin du monde... ou le déluge?
Ah... que n'aura-t-on écrit sur le sujet?
Tout ça parce qu'un certain calendrier maya.
Ouais, moi j'veux bien.
J'en arrive pourtant à me demander si de nombreux adultes ne "jouent" pas encore comme certains enfants qui aiment à se faire peur.
N'empêche que... au cas où la Terre s'arrêterait subitement de tourner ce 21 décembre, j'ai préféré sortir de bonne heure afin d'effectuer une petite marche.
Et d'ailleurs, ne dit-on pas que la chance sourit à ceux qui se lèvent tôt?
Ce qui m'a donné l'occasion de réaliser quelques clichés où les bleus dominent... sans utilisation d'aucun filtre. Mais je soupçonne mon smartphone Samsung de ne pas être très fidèle quant au rendu des couleurs.
Lors de mon tour du plan d'eau, j'ai pu constater que notre rivière Aron roulait à plein goulot, semblant étroitement enserrée dans son petit lit.
Et le lavoir de la rue Henri Quentin était submergé.
Et revenant tranquillement à la maison, je me marrais tout seul dans ma barbe, en me disant que si ce
n'était pas aujourd'hui la fin du Monde, avec toute cette flotte qui ne cessait de tomber, cela prenait quand même des allures de déluge.
Allo, Noë?
Ton Arche est-elle prête?