Mon nouveau VTT: la saga continue!
Ce mercredi 14 mai, invité par le gentil soleil qui daigne se montrer, j'enfourche mon VTT, pour effectuer une sortie vers Mézangers.
Sauf que... ça démarre bien mal.
Alors qu'il se trouve "béquillé" devant ma noble demeure, mon fier coursier s'avachit lourdement sur la pelouse.
Devant le stade, je perds ma sacoche de selle.
En attaquant le raidillon de la Caillardière... je fais sauter la chaîne qui sort du petit plateau...
Quelques grosses difficultés pour remettre tout ça en place!
Mais c'est quand même pas mal pour un début, non?
Les mains un peu "cambouissées", j'attaque enfin la grimpée finale vers le parking du Montaigu.
D'où je découvre un panorama fort sympathique en direction de Neau.
Et où je m'offre quelques minutes de repos, avant de plonger dans la descente.
Virage à gauche afin d'emprunter le chemin qui me conduira vers le circuit Etiveau.
Fichu circuit, dans lequel je rencontre des conditions très difficiles.
(Pas étonnant après toutes les pluies que nous avons connues)
Je serai même contraint de franchir certains longs passages boueux à pied!
Et, comble de malchance, au beau milieu d'une traversée "merdique", ma fichue sacoche de selle se détache à nouveau!
Je finis donc par la ligoter carrément avec mon anti-vol!
(J'ai remédié depuis au problème)
J'arrive enfin à Villeneuve, puis Etiveau, où je vais pouvoir rouler sur du bitume.
Peu après la Moulinière, je bifurque à gauche... et dans une ferme, je suis accueilli par un tigre... qui monte la garde, fièrement installé sur le capot d'une vieille guimbarde.
Mais rassurez-vous, ce fauve n'est en fait qu'une peluche!
Puis le goudron disparaît à nouveau pour m'offrir encore de la boue, des flaques, des ornières, sur une distance que je trouve infiniment longue, et pénible!
Je débouche à Rame.
Commençant à étouffer sous mes vêtements, je décide alors de faire halte et de me déhousser quelque peu.
Mais mon sac à dos qui contient la poche à eau étant vraiment étroit, j'aurai de nombreuses difficultés à y enfourner ma polaire noire!
Virage à droite direction Mézangers.
Rue des Juifs, l'église, le château des Rochers, virage à droite vers Bahay.
Je retrouve boue, flaques, gadoue.
J'en ai assez pour aujourd'hui.
Ma décision est prise: je ferai fi du bois d'Hermet et de son circuit "La pierre, l'eau, la forêt et le feu..."
Je finirai mon parcours en privilégiant le bitume!
Longue traversée du bois d'Hermet. Tranquille... sur du goudron!
Carrefour du Consent... Filons vers Hambers.
Sur ma droite, j'aperçois la pancarte indiquant le joli circuit "la pierre, l'eau, la forêt, le feu"... Vous savez bien, celui que je ne voulais plus emprunter!
Dans les longs faux-plats qui conduisent vers le moulin de Lingé, je suis très heureux de faire appel à mon assistance électrique.
Un tour du plan d'eau à Hambers... Puis la cassante côte de la Bolinière/Les Planchettes...
Et je suis de retour à Bais, avec 32.3km au compteur.
Bien qu'ayant souvent fait appel à l'aide électrique dans les passages boueux ou en montée, je n'ai perdu que 2 barres.
Mon VTT est plein de boue... Et il n'est pas le seul!
Mais je procéderai à son nettoyage après le repas...
Et c'est là que je vais avoir une jolie surprise!
Parce que sur la roue avant, bien fichée dans le pneu...
Devinez quoi...
Ben... Une magnifique épine me nargue avec toute sa splendeur.
Je mets un peu d'eau autour, pour voir: pas une seule bulle!
Cependant, je ne ferai pas comme avant-hier: cette fois, je me garde de l'extraire!
Et à titre "préventif"(?) j'injecte toutefois une petite dose de mousse, vous savez, de cette jolie mousse qui reste encore dans la bombe essayée deux jours auparavant.
Et je guette...
Le lendemain matin? (Donc jeudi)
Ben mon pneu semble encore gonflé à bloc!
N'empêche.
J'ai commandé un flacon de liquide "Joe's No-Flats Super Sealant" dont on dit le plus grand bien un peu partout sur le Net.
Produit également recommandé par mon voisin Dominique, grand Vététiste devant l'Eternel, et qui m'a dit:
"Moi, après injection du bidule, je ne retire jamais les épines! Et quand je change mes pneus, il n'est pas rare que je découvre une bonne dizaine de cochonneries qui m'auraient empoisonné l'existence si je ne l'avais pas utilisé pour traiter mes chambres à air."
Tout est dit!
Voilà pour la saga du jour...
La suite au prochain numéro.
Increvable, qu'ils avaient dit!
Que je vous raconte!
La météo prévoyant une forte dégradation pour cet après-midi, je décide d'enfoucher mon VTT électrique dès 9h30.
Direction le Sud en passant par la Basse-Beucherie.
La grimpette des pentes du mont Rochard s'effectue gentiment, puis descente vers Sainte Gemmes le Robert, où le panneau lumineux placé à l'entrée du bourg me signale une vitesse de 32km/h. (Banal, vous verrez pourquoi tout à l'heure!)
A la sortie du village, je bifurque à droite afin d'emprunter la liaison "verte" conduisant vers Gué de Selle.
Je rencontre quelques marcheurs, et à l'étang, je me désaltère avant de reprendre la route...
Chellé, direction Hambers, et on attaque le Montaigu.
Là, il faut que je vous parle de ma consommation.
Vous pourrez observer ce parcours assez accidenté, pour lequel la consommation électrique n'a véritablement pas été linéaire.
J'ai en effet perdu la première barre du graphe vers 20km, la seconde vers 25!
Et la troisième à 32km.
Quant à Endomondo, il m'a crédité d'une vitesse max de 91.2km/h. Wouahou!
De retour au bercail après 38km et des poussières, je suis accueili par mon épouse qui me dit:
"Je t'ai suivi sur l'écran de l'ordinateur tout au long de ton périple.
T'es vraiment "increvable" depuis que tu as un moteur sur ton VTT..."
Sauf que... à propos d'increvable... mais attendez la suite.
Comme il est l'heure de passer à table, je laisse mon fier coursier au garage, et je redescends un peu plus tard pour le nettoyer.
C'est à ce moment que j'aperçois une épine sur le pneu arrière.
Tiens, ça va être le moyen de vérifier que ces pneus sont conformes à la page de présentation qui vante les pneus increvables dont est doté ce VTT.
Une paire de pinces... je tire petit à petit, et tout d'un coup: "PFFFFFFFFFFFFFFFFFFF..."
Le tout accompagné d'un doux Zéphyr au niveau de mon visage.
Ah, ben, pour de l'increvable...
Mais j'aurais p'têt pas dû enlever l'épine! Allez savoir...
Bon, je vous l'accorde, l'épine est de taille respectable, mais pour des pneus dits "increvables..." hein, faudra tout de même qu'on m'explique!
J'essaie alors de démonter la roue arrière... et j'ai un mal fou à trouver la combine.
Je renonce alors, en choisissant de me dépanner à l'aide d'une bombe.
Résultat stupéfiant!
Mais totalement improductif...
En désespoir de cause, je remets mes paluches sur cette fichue roue arrière, que je finis enfin par démonter.
Première constatation:
Les pneus ne ressemblent en rien à ceux que j'ai vus sur le comptoir du vendeur... avec des punaises plantées dedans.
Ceux-là sont sans doute increvables! Quant aux miens...
Second point: la chambre à air me semble être d'un modèle tout à fait classique.
Alors?
Increvable, qu'ils avaient dit!
Ben j'ai réussi, non sans peine, à effectuer le remplacement de la chambre.
Mais dès ce mardi matin, je vais m'entretenir avec le vendeur afin qu'il m'explique ce qu'il entend par "pneu increvable"!
Parce que moi, je n'y ai vu que du vent!
En conclusion, puis-je quand même me permettre d'ajouter que, en raison de ma crevaison et de la pluie qui s'est pointée, la forte dégradation a bien eu lieu?
PS: expliquant mes déboires à mon voisin Vététiste, ce dernier m'a expliqué qu'il injecte un produit dans ses chambres à air et qu'il ne retire jamais ses épines.
J'ai donc commandé de l'anti-crevaison miracle, et peut-être qu'après traitement, mes pneus deviendront comme ceux-ci:
Mon BH Emotion NEO Xtrem et son porte-téléphone
Je vous ai déjà livré mes impressions quant à ce VTT électrifié dont je tire partie avec grand plaisir
Vous savez également que lors de mes sorties, j'ai toujours avec moi un smartphone sur lequel j'ai installé le logiciel Endomondo.
Sauf que cet accessoire se trouve dans une de mes poches, et que ce n'est pas toujours pratique pour aller le consulter.
C'est pourquoi je me suis enquis d'un support afin de fixer mon Samsung sur le guidon.
J'ai donc fouiné sur le Net. Mais aucun des systèmes que j'ai pu voir ici ou là ne m'a donné satisfaction.
A l'arrière de ce boitier prennent donc place deux boulons poeliers eux aussi collés à la cyano.
Je suppose que vous aurez compris comment se solidarisent boitier et support alu?
Deux écrous nylstop permettent d'obtenir le réglage afin que ce système entre dans deux évidements de l'alu sans trop forcer, juste ce qu'il faut pour que mon téléphone ne prenne pas sa liberté.
Et maintenant?
Le système "boitier" est très facilement amovible: il suffit de pousser vers l'avant... (La plaque d'alu reste à demeure)
Accès facile...
Lisibilité parfaite.
Pas de vibrations... (Contrairement aux bidules du commerce haut-perchés sur leur dispositif)
Et tout ça pour un coût dérisoire!
Alors, si le coeur vous en dit.
Mais peut-être qu'avec cette installation l'envie me viendra d'acquérir le module bluetooth qui peut remplacer l'actuel "display"...
Et ainsi obtenir un boitier de commande nettement plus sophistiqué à partir de mon Samsung.
Logiciel téléchargeable sur le site BH.
En démo ici:
http://electriccyclery.com/easymotion_wireless_bluetooth_control.html
Bonne route!
Post Scriptum:
Comme ce matin il faisait un temps de chien, j'ai repris mon projet afin de l'améliorer.
C'est ainsi que maintenant je peux aussi disposer mon numérique sur le guidon.
Il a suffi de refaire une autre plaque d'alu légèrement modifiée afin qu'on puisse lui greffer le sommet de mon second trépied "tordable".
Avec la boule qui permet d'orienter l'appareil photo à la demande.
Ce qui donne...
Virée insolite à VTT
Ce matin, grâce à mon nouveau VTT muni d'électrons, je suis parti en direction de Champgenêteux...
Je roulais le nez pointé vers Villaines lorsque, au bord de la route, j'aperçois des rondins qui pendent sur des barbelés...
Le fil de fer traverse complètement le bois... et je comprends qu'on n'ait pas eu envie de décortiquer l'ensemble!
Je bifurque vers Loupfougères, et j'atteins l'ancienne voie ferrée aménagée en voie verte entre Laval et Javron.
J'ai à peine fait 200 mètres que, installé près d'une borne, je trouve un resto pour écureuils! Insolite, n'est-ce pas?
Et des restes de coquilles sont là, tendant à prouver que l'endroit est bien fréquenté!
En chemin, je rencontre différents panneaux de signalisation utilisés autrefois par les cheminots, dont un "S" complètement rouillé... mais aussi des bidules plus récents...
Le chemin étant en légère descente jusqu'à la gare de La Chapelle au Ribou!, je ne tape guère dans les réserves de la batterie.
A ce propos, je ne perdrai le premier graphe qu'aux alentours du 22ème km.
Vous aurez pu remarquer que j'ai fait fort au niveau "image"...
J'ai en effet disposé mon appareil photo sur le guidon grâce au pied "tortillable", et ma caméra Mobius est arrimée tout en haut de mon casque!
Passage devant le centre équestre de La Chapelle au Riboul, la gare... et je quitte la voie verte par la gauche, pour enjamber peu de temps après la rivière Aron.
Alors que je me dirige vers le bois du Tay, j'aperçois sur ma gauche un champ fraîchement labouré qui "fume" sous les rayons du soleil encore un peu timide.
Un peu plus loin, je saisis l'opportunité de me désaltérer à la fontaine située à l'entrée du bois. Elle pisse dru... (Je ne suis pourtant pas encore arrivé au Pissereau!)
Et je reprends la route en direction d'Hambers.
Hambers, où je m'arrête pour photographier des noms de lieux assez pittoresques: La Musette, la Colline aux Oiseaux, Bord d'eau, et le Pissereau comme évoqué plus haut...
La musette? Ben non, ce n'était pas un contrôle de ravitaillement!
Hambers, où je rencontre le gars Louis et son épouse sur le pas de la porte.
Lui, le passionné de vidéo...
Il s'extasie à la fois devant mon équipement audio-visuel et mon engin à deux roues.
Puis l'heure commençant à s'avancer, et malgré leur aimable invitation à boire un coup, j'enfourche mon engin pour attaquer la côte des Planchettes... Mais avec l'assistance électrique, c'est un jeu d'enfant.
Le hameau de Marche, puis le château de Montesson est en vue.
Mais j'aperçois une buse installée sur une branche de pommier. Immobile.
Elle se laisse tout à coup tomber au sol, ailes complètement déployées. Je freine comme un malade, désireux de prendre un cliché. Mais faut pas confondre vitesse et précipitation, car je perds l'équilibre et je me retrouve au sol, les fesses légèrement humidifiées par une plaque de boue!!!
Et pendant ce temps-là?
Ben l'oiseau est parti à tire d'aile, avec une petite proie entre ses griffes.
Tant pis: devant les douves, je prendrai une autre photo, plus stable, plus classique, et nettement moins risquée!
J'arrive à la maison, avec presque 32km au compteur.
Je n'ai perdu qu'une barre du graphe, ce qui signifie que j'ai été sobre dans la consommation électrique.
Et mon épouse de me questionner malicieusement:
"Je ne sais pas ce que tu as fait à Hambers, mais tu y es resté un certain temps!"
Il faut alors que je vous avoue une chose.
Je suis très soucieux de ma sécurité: c'est ainsi que sur mon vélo et mon casque, j'ai indiqué deux N° de téléphone en cas d'urgence.
De plus, lorsque je pars ainsi tout seul, je mets en route mon ordinateur de bureau, et j'ouvre le logiciel Endomondo.
Lui aussi équipé de Endomondo, mon smartphone envoie les infos via le Net, et on peut ainsi savoir où je me trouve en temps réel... D'où la remarque de mon épouse.
Mais le gars Louis trouvait également tout ça extraordinaire, lui qui avait entendu le logiciel signaler du fond de ma poche qu'il avait cessé de comptabiliser les km parce que je m'étais arrêté à Hambers!
Mais ne vous avais-je pas prévenu que ma virée du jour réservait quelques petites surprises?
Virée insolite, disait le titre!
A la prochaine!
Vélo électrique BH Emotion NEO Xtrem
Vous n'ignorez pas à quel point j'aime me fondre dans la nature, que ce soit à pied, ou à VTT.
Mais lorsqu'on arrive à un âge où les mollets se font moins ardents, et que le palpitant mérite d'être ménagé, on se pose alors la question de savoir comment il serait possible de continuer à se faire quelques menus plaisirs.
C'est pourquoi, depuis un bon moment déjà, je lorgnais du côté des VAE, les fameux Vélos à Assistance Electrique.
L'un d'entre eux m'avait d'ailleurs tapé dans l'oeil: c'était à Châtillon en Bazois, au bord du canal de Nivernais. J'avais eu le loisir de converser avec son heureux propriétaire, qui ne tarissait pas d'éloges sur sa monture.
Et j'allais souvent sur Internet pour voir... admirer... espérer...
Jusqu'à ce que mon épouse me glisse un jour à l'oreille: "Bernard, si ce vélo te tente, n'attends pas que tu ne puisses plus être en mesure de l'utiliser!"
Bingo, le père Noël venait de parler.
Retour sur le Net, afin de trouver un magasin spécialisé, pas très loin de chez moi... c'est plus facile lors de la maintenance!
Je me suis donc rendu au Mans, chez e-cycle: http://www.ecycle.fr/
Ecycle - Magasin de vélo électrique - 7 boulevard Paul Chantrel - 72000 Le Mans - 02 43 23 25 17
J'ai défini mon cahier des charges, à savoir que je voulais un VTT électrique (j'insiste sur l'aspect VTT), qui me permettrait de continuer à pratiquer dans les chemins creux du bocage.
Tenant compte de mes désirs, le vendeur m'a fait essayer deux modèles... mais il a vite compris que mon choix était déjà fait.
Ce serait un BH Emotion NEO Xtrem.
Non seulement parce qu'il me semblait performant, mais aussi parce que je le trouvais très esthétique!
Suite à quoi on m'a demandé une petite demi-heure d'attente, le temps nécessaire au montage de la version adaptée à ma taille.
Puis je me suis fendu d'un chèque (rondouillard...), et je suis reparti avec ce beau jouet accroché au porte-vélo de ma voiture.
Mais c'est quoi, ce VTT dont tu sembles être tombé sous le charme?
Voici ce qu'en dit le descriptif récupéré sur le Net:
C'est un vrai VTT électrique avec un moteur d'une puissance de 350W qui a été bridé en 250W pour que le vélo NEO reste homologué dans la catégorie VAE , il garde tout de meme le couple impressionnant du moteur 350W et permet ainsi des poussées supérieures à tout ce que vous avez pu connaître en 250W, le moteur est pour le coup très silencieux et assure une grande douceur de fonctionnement si on le désire.
En effet depuis le tableau de bord amovible qui sert d'antivol sur le vélo, vous pouvez choisir 4 niveaux d'assistance et un mode boost avec un rapport de 1:3!
L'autre nouveauté sur ce vélo électrique est la batterie Samsung 36V/9Ah complètement intégrée dans le cadre du vélo et qui reste amovible si l'on n'a pas forcément la prise de courant à proximité.
Le velo BHEmotion NEO est aussi équipé de la fonction régénération qui permet de recharger la batterie du vélo au freinage et dans les descentes!
Bien sûr il est aussi doté d'une partie cycle VTT Haut de gamme avec sa fourche Suntour XCT MLO , son pédalier et dérailleur 27 vitesses Alivio , des pneus Continental Explorer increvables et des freins à disque avant et arrière.
Et alors, me direz-vous, tu en penses quoi de ton VTT?
Bien sûr, j'apprends encore à le connaître...
Mais je dois vous le dire tout net: après 4 sorties en sa compagnie, j'en suis très satisfait.
Même si j'ai connu quelques difficultés pour ramener le compteur journalier à zéro... car la notice est un poil faiblarde sur ce point.
J'ai fini par trouver la solution: alors qu'on se trouve en mode "Trip", maintenir l'appui sur la touche "-" (moins) et presser la touche "ON".
A part ça... rien que du bonheur.
Et souvent cette autre question me revient, récurrente pour les véhicules électriques: "Quid de l'autonomie?" (voir PS2)
Je vous en dirai sans doute davantage d'ici quelque temps, quand la batterie aura fini de se rôder, mais sachez que ce matin, en étant raisonnable sur l'aide, je n'ai perdu la première barre du graphe que vers 16km...
Quand je suis revenu à la maison avec presque 25km au compteur, le graphe n'avait pas encore bougé: toujours 4 barres.
Concernant donc la propulsion électrique, il est bien évident que plus on tape dans l'assistance, plus on réduit l'autonomie.
Et pourtant chez nous, c'est loin d'être plat... Ouvrez le lien ci-dessous afin de visualiser mon parcours...
http://www.visugpx.com/?i=1397728163
Cela semble donc se présenter plutôt de façon positive! Non?
Ah, j'ai toute de même omis de signaler que ce VTT me paraît nettement plus "roulant" que mon précédent... bien qu'il pèse quelques kg de plus.
Cela vient peut-être du fait que la partie cycle est de haute facture, avec ses freins à disques assistés par système hydraulique.
Un must!
Demain?
Ben, si la météo se montre clémente, devinez ce que j'ai l'intention de faire...
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PS1: pour répondre à un de mes correspondants, ce vélo électrique nécessite un appui sur les pédales. Car ce n'est ni une mobylette, ni un quad.
Si pas appui, pas de moteur...
Le moteur apporte son aide, certes non négligeable, mais il ne fait pas tout le boulot...
Qu'on se le dise!
PS2: trouvé tout dernièrement sur le Net, ce lien à partir duquel on peut se livrer à bon nombre de simulations... dont la consommation!
Fort intéressant.
http://www.montveloelectrique.fr/Autonomie.html
Déchirure
Par ce joli matin de printemps, je voudrais revenir sur une très courte scène à laquelle j'ai pu assister hier après-midi.
Mayenne.
Pont face à la rue Saint-Martin.
Je suis au volant de ma voiture, à l'arrêt devant le feu.
J'ai mis le clignotant à droite en vue de tourner vers le quai de la République,
C'est alors que j'avise une jeune femme...
M'adressant à mon épouse, je lui glisse :
« Dis-moi, on dirait qu'elle a beaucoup de chagrin, la dame sur le trottoir...
-Oh, oui," me répond-elle.
La femme se prend en effet le visage dans les mains, s'essuie les yeux, et son buste est pris de brusques soubresauts traduisant de profonds sanglots,
Le feu passe au vert. J'aperçois alors à une vingtaine de mètres un jeune homme, bien campé sur ses deux pieds,
Plaqué devant lui, un enfant... 4... 5 ans ?
L'homme a le visage complètement fermé. Glacial.
Celui qui semble être le père de ce gosse a posé les deux mains à plat sur la poitrine du garçonnet, et il le maintient ainsi bien serré contre lui.
Pour le protéger ?
Pour l'empêcher de galoper vers la jeune femme?
Mais son attitude m'inspire la réflexion suivante :
« Pas touche, il est à moi, ce gosse ! »
Quant au marmot, il est là, impassible, cloué au sol.
Mais je ne suis pas près d'oublier son regard, lui qui paraissait complètement « absent », ne comprenant sans doute pas totalement ce qui se passait.
Je suppose que la jeune femme était sa maman.
Tout comme je suppose que se déroulait devant nous un drame de la séparation, le déchirement d'un couple, avec pour enjeu un gamin qui ne demandait rien à personne.
Cette nuit, je me suis réveillé à plusieurs reprises.
J'ai revu la scène...
Et le regard de ce pauvre gosse m'obsédait.
Ombres au sol et buse en vol
Par ce jour de printemps où le soleil brillait avec générosité, je suis sorti en compagnie de quelques modèles afin de tâter des manches.
Premier vol avec l'Electro Trainer, qui évolue gentiment dans une atmosphère où le vent est quasiment absent. Au loin, les éoliennes peinent à bouger leurs pales.
Mais dans la mesure où les ascendances semblent bien présentes, je sors ensuite mon Electro Junior... qui accroche quelques bonnes "bulles" prolongeant ainsi délicieusement le vol.
Suit une longue séance de repos, assis dans l'herbe... à rêvasser.
Et je lance mon 3ème modèle, à savoir l'Easy Glider pro... que j'ai équipé de la caméra Mobius. Celle-ci est fixée sur un support en alu, lui-même maintenu à l'extrados de l'aile gauche avec un système d'écrou noyé dans le matériau, mais suffisamment loin du fuselage pour que les images ne soient pas "polluées" par l'hélice en rotation.
A noter que ce déséquilbre au niveau des masses ne perturbe pas le vol... ce que je craignais pourtant un peu.
Je m'amuse ainsi à faire passer mon modèle près de moi, en espérant justement que la caméra enregistrera des ombres...
Ce que je ne découvrirai qu'au moment de visionner les films. Bien sûr.
Mais en cours de vol, alors que mon modèle tournicote dans une ascendance, je vois apparaître une buse.
Du sol, il est difficile de positionner le planeur de telle sorte que la caméra ait l'oiseau dans son champ.
Et c'est en visionnant mes images que je vais avoir la bonne surprise!
D'abord, un très fugitif passage...
Et puis deux ou trois tours plus tard... oh, miracle, l'oiseau est capté par l'objectif!
Sans l'ombre... d'un doute!!!
Là, je jubile.
Mais tout ça, vous l'aurez compris, je ne le découvrirai que devant mon écran d'ordinateur!
Auparavant, il aura fallu atterrir le modèle... soleil dans le dos... toujours pour obtenir l'ombre.
Et sur le cliché ci-dessous, on voit très nettement la proéminence de la caméra sur l'aile gauche, ainsi que les ailerons relevés en guise d'aérofreins.
Ma foi, il est des jours où, sans que j'abuse... "l'ombre" de petits riens suffise à vous remplir de joie.
Séquence très détaillée ici:
http://bernardino.over-blog.net/2014/04/croisement-d-une-buse-en-vol.html
Ou bien deux vidéos ci-dessous:
Si vous pouvez enregistrer et visionner avec VLC, utilisez la touche "moins" afin d'obtenir un effet ralenti.
Autre essai de vidéo chez Youtube...
Bais et ses Batailles
La commune de Bais possède un lieu-dit nommé Les Batailles.
Ce qui semblerait être un lointain souvenir lié à la Guerre de Cent Ans.
Mais jamais je n'avais fait décoller un de mes modèles à partir de ce coin-là.
Voilà donc un oubli réparé, ce qui nous donne des images inhabituelles, où l'aspect village-rue de notre commune est nettement moins visible.
Rappelons que les habitations s'articulent autour de la D35 suivant un axe quasiment Est/Ouest. La route départementale 35 est un axe routier secondaire reliant Sillé le Guillaume et Mayenne.
Concernant les cultures, vous pourrez remarquer que les champs sont décorés de curieux tracés, invisibles du sol!
Et puis l'objectif "grand angle" de ma caméra Mobius "bombe" parfois le paysage, donnant à la Terre une rotondité exagérée!
Mais l'oeil embarqué saisit des images dont le bipède cloué au sol ne peut bénéficier.
C'est ainsi que le regard de mon "oiseau" embrasse les éoliennes de Bais Hambers, ou celles de Trans.
Et comme les images insolites font partie de mon univers, je ne résiste pas au plaisir de vous donner le décollage, avec l'ombre du modèle au sol, ainsi que la séquence atterrissage...
Avec ce nouveau "reportage", la photothèque de notre village s'enrichit à nouveau.
Grâce à l'un de mes "drones" de modèles!
Et aux petites caméras embarquées, bien sûr!
Toutes les photos ici:
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/BaisVuDesBatailles?authuser=0&feat=directlink
ou là:
Quand le jaune envahit le bocage
Pour ce samedi de début avril, la météo annonçait une fenêtre avec du vent de Sud-Ouest.
Ce qui, vous l'aurez compris, m'a fait sortir de ma tannière.
Motoplaneur Solius "sous le bras", je suis donc monté à La Roche.
Le ciel est bas, gris... Au loin, de gros nuages noirs semblent bousculer l'horizon.
Qu'à cela ne tienne: "mon" vent est très bien axé, pas très fort, mais suffisant.
Afin de franchir la zone de turbulence et d'assurer l'envol, je mets un coup de moteur... vite stoppé dès que la zone de portance est atteinte.
Vont rapidement rejoindre mon modèle deux buses, qui s'amusent comme des folles en grimpant au maximum, pour se laisser tomber comme un caillou et rouvrir brutalement les ailes.
On dirait qu'elles jouent aux montagnes russes!
Mais jamais elles ne sembleront préoccupées par l'intrusion de mon planeur dans leur territoire.
Quelques gouttes viennent "pustuler" mes verres de lunettes, puis elles s'estompent.
Cela fait une bonne demi-heure que "mon oiseau" est en l'air, lorsque j'entends des voix.
Deux cavalières apparaissent à gauche sur le chemin de randonnée longeant l'herbage dans sa partie Sud.
Elles papotent joyeusement, ce qui a pour effet d'attirer les jeunes bovidés séjournant dans ce pré. Et ils vont ainsi accompagner les promeneuses tout à l'extrémité du champ... d'où je ne les verrai plus.
Jusqu'à ce que tout à coup, j'entende un bruit de cavalcade derrière moi.
Ah, les vaches!
Je me retrouve entouré par un lot de spectatrices, dont je ne sais comment me débarrasser.
Et moi de les invectiver:
"Mais fichez-moi le camp! Voyons?
Comment voulez-vous que je fasse atterrir mon planeur maintenant que vous êtes toutes là?"
Et puis, grosse surprise... L'une d'elles aurait-elle compris mon message pour le transmettre à ses consoeurs?
Toujours est-il que, aussi rapidement qu'elles étaient venues, elles se sont enfuies pour disparaître derrière la butte.
Ouf!
Le compteur de mon émetteur affiche maintenant 50 minutes.
Une trouée de soleil éclaire les colzas en contrebas.
Ce qui leur donne un aspect nettement plus agréable que le jaune-rouille parsemant le bocage... là où des produits "naturels" ont été pulvérisés afin de se débarrasser des herbes non utiles... (C'est pas comme ça qu'on dit?)
Et alors que le ciel s'obscurcit à nouveau, je vois apparaître une nuée d'oiseaux marins (des mouettes, des goélands?) qui enroulent joyeusement une ascendance dont je me fais un plaisir de profiter également.
Arrive un moment où il est raisonnable d'en sortir, parce que la vue a ses limites.
Et en redescendant, mon planeur aura droit à une petite séance d'acrobaties... comme les buses!
Le vol se poursuit, mais déjà au loin, je perçois des "rayées" sombres et obliques.
A n'en pas douter, c'est la pluie qui arrive, cette fois "pour de bon".
Mais j'ai déjà une heure de vol, et je décide sagement de faire atterrir le brave Solius.
Face au vent, aérofreins sortis.... Bzzzzz... et mon planeur rejoint sagement le plancher des vaches.... qui ne sont plus là!
Encore quelques gouttes, un peu plus grosses.
Je redescends à la voiture et je démonte le Solius pour le ranger dans le coffre.
C'est alors que je vois débouler mes "copines", qui s'amassent derrière la clôture!
Les gouttes se font maintenant nettement plus grosses, et plus drues...
Mais, si vous êtes fidèle(s) de ce blog, vous savez bien: quand je fais voler à la Roche... c'est que la pluie ne va pas tarder!
Pas bien grave!
Parce que j'ai largement profité de la petite fenêtre que me promettait la météo!
Ainsi que du jaune des colzas et de leurs cousins les pissenlits!
PS: dimanche après-midi, le scénario se présente de la même façon. Et hop! Je retourne à La Roche pour ajouter encore une heure à mon carnet de vol!