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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50
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Anis del mono

13 Juillet 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Chroniques des années 50

Que je vous raconte!

Pris d'une soudaine envie de rangement dans ma cave, j'ai commencé à fouiner,  à trier... Quand je  suis tombé sur deux bouteilles.

Sans doute récupérées peu après le  décès de  ma mère Marietta.
 
Immédiatement de nombreux souvenirs sont remontés à la surface... et quand j'ai ôté le bouchon fort bien conservé de celle ayant encore son étiquette d'origine... je vous dis pas!
 
 
 
Anis del mono
Je n'ai pas eu que les odeurs d'anis à revenir!  Celle des paëllas, ou bien du crabe "Kamchatka" en boîte qui agrémentait la macédoine de légumes/jambon blanc que préparait la grand-mère Antonia.
Et puis tant d'autres, fort agréables!
 
J'aimais nettement moins les  relents de cigarettes que fumait mon grand-père Duarté, pas plus  que ses cigarillos à l'odeur vraiment âcre...
La pause café. José-Bernardino Duarté (coiffé d'un béret),  Miguel Oltra (beau-père de mon oncle Gaby), puis mon cousin Jean-Louis. Et dans l'angle gauche: mon cousin Pascal

La pause café. José-Bernardino Duarté (coiffé d'un béret), Miguel Oltra (beau-père de mon oncle Gaby), puis mon cousin Jean-Louis. Et dans l'angle gauche: mon cousin Pascal

Quant à la seconde  bouteille, elle est "dédicacée" par ma grand-mère Antonia: Cassis, 1966.  Presque un demi-siècle!
Son contenu étant devenu saumâtre, je l'ai jeté.
Mais pour l'autre, elle contient toujours un quart de liqueur qui semble  "dégustable"!!! (Avec modération, bien sûr!)
 
Il va sans dire que ces deux reliques  n'ont pas été destinées à la déchetterie, c'eût été un crime! Et que je vais les conserver précieusement.
Et puis, un peu "grisé" par cette  dégustation abusive(?) du passé,  je suis retourné voir ce que je possédais comme autres documents. 
C'est alors que j'ai retrouvé ce que je cherchais: un cliché -sans doute fourni par le cousin Pascal, l'archiviste de la famille (merci à lui!)-, où l'on voit en premier plan une de ces fameuses bouteilles, "Anis del Mono!"
Produit encore commercialisé
 
De gauche à droite, Miguel Oltra, son épouse Marie-Louise, ma grand-mère bisaïeule Encarnacion au visage à demi-caché par la bouteille "Anis del Mono"), moi(!), Antonia et mon cousin Michel Duarté.

De gauche à droite, Miguel Oltra, son épouse Marie-Louise, ma grand-mère bisaïeule Encarnacion au visage à demi-caché par la bouteille "Anis del Mono"), moi(!), Antonia et mon cousin Michel Duarté.

Bouteille à la silhouette un peu floue, certes, mais facilement identifiable grâce à ses losanges de verre.
Ce cliché a été réalisé  dans la petite cuisine de  "La Forge", à Pré en Pail, chez  la famille Oltra, lors d'un de ces repas dominicaux où les discussions regroupant un maximum d'Ibères finissaient forcément par glisser du français...  à l'espagnol.
Chassez le naturel....
 
 
Ma bouteille "Anis del mono"...  et son singe.

Ma bouteille "Anis del mono"... et son singe.

Un  dernier détail concernant ces bouteilles.
Souvent achetées au Perthus(66) où elles donnaient lieu à un minutieux contrôle effectué par les douaniers, elles étaient  ramenées par des membres de la famille ayant accompli un "pélerinage".
Et quand elles ne contenaient plus d'anis, elles reprenaient toutefois du service en stockant la "petite goutte" locale, qui venait "arroser" le traditionnel café dégusté en fin de repas...
Café... pousse-café...
Ces bouteilles qui, au même titre que le "Cuarenta y tres", symbolisaient  le côté très  "cordial"*  de l'entente entre la France et l'Espagne!
 
Ah, souvenirs, souvenirs!
Pour ma part, j'ai l'intention de les "consommer"... sans modération!
 
 

* cordial: (nom masculin)  Petit verre d'alcool.

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Les guignes du Montaigu

8 Juillet 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

Ce n'est qu'en ce début juillet que j'ai eu vraiment l'impression d'être entré dans "le temps des vacances".

Celui où l'on peut prendre son petit déjeuner sur la terrase, à la fraîche...

Celui où les oiseaux chantent à tue-tête...

Celui où il est préférable d'aller randonner le matin...

C'est pourquoi dès 8h30, j'ai commencé à préparer mon barda afin d'attaquer le Montaigu à pied. 

Direction la côte de La Beslière, pour me rendre compte que mon smartphone s'est arrêté de fonctionner! J'ai dû malencontreusement appuyer sur le bouton d'arrêt.

Je le remets en route... afin qu'il enregistre le parcours.

Ce qui donnera au final:

http://www.visugpx.com/?i=1373282714

ou très détaillé:

 http://www.visugpx.com/?i=1373282714&ign&big

 

Un coup d'oeil vers le panorama, et je bifurque à gauche, où la route s'élève gentiment.

Je pénètre dans le petit chemin sur la gauche duquel sautille un ruisselet.

A la Colouzière, le chien des occupants anglais aboie pour signaler ma présence.

Après un cheminement bien à l'ombre, je parviens en vue du carrefour des Pommiers.

J'y rencontre mes premières guignes, que je peux atteindre grâce à mon pied photo!

Le pied caoutchouc de mon appareil photo encore dans le cerisier sauvage.

Le pied caoutchouc de mon appareil photo encore dans le cerisier sauvage.

Un peu plus loin, je croise le circuit "Etiveau", et les résineux exhalent une forte odeur exarcerbée par la chaleur naissante.

Puis d'autres petits cerisiers sauvages.

A chaque fois, je fais le plein... et mes doigts commencent à poisser sérieusement!

Sur ma gauche se déroule la plaine d'Evron.

Dans mes écouteurs, le concerto pour alto de Dvorak.

http://www.youtube.com/watch?v=mL_kU47IYvY

 

 

Les résineux, et la plaine d'Evron.Les résineux, et la plaine d'Evron.

Les résineux, et la plaine d'Evron.

Je sors du chemin et je bifurque à droite pour parvenir au parking du Montaigu.

Le goudron commence à marquer sa présence  olfactive...

Un banc, une  halte, un peu d'eau pour se désaltérer. Une photo.

Là encore, je profite du paysage qui s'étend à mes pieds.

 

Un banc sur le parking du Montaigu.

Un banc sur le parking du Montaigu.

Et puis je grimpe vers la chapelle.

Avec des digitales qui me saluent gentiment, peut-être parce que le vent les y oblige!

 

Les guignes du Montaigu
Les guignes du Montaigu
Les guignes du Montaigu

Quelques minutes de repos à l'ombre, et je plonge dans la descente habituellement utilisée par les VéTéTistes, où j'ai du mal à me frayer un chemin parmi les ronces et les fougères.

Dans mes écouteurs, France Musique diffuse Till l'Espiègle!

http://www.youtube.com/watch?v=izu_2E3LwzM

 

 

Les guignes du Montaigu
Les guignes du Montaigu

Tout en souriant au côté "Espiègle" de ma petite aventure,  je n'ai qu'à tendre la main pour atteindre les  "cerisettes" qui bordent le sentier!

Je débouche enfin sur la route qui fait le tour de la butte, et j'emprunte le boviduc qui  me conduira vers la Chesnaie.

 

 

Le boviduc entre le Montaigu et la Chesnaie.

Le boviduc entre le Montaigu et la Chesnaie.

Sur ma droite, des vaches, que j'ai senties bien avant de les apercevoir.

Puis de fortes odeurs d'ensilage se mêlent au doux parfum des sureaux et des aubépines...

Quand enfin je parviens à l'endroit que j'attendais avec impatience.

Parce que à quelques dizaines de mètres après la Chesnaie, je sais que je vais longer une haie où abondent les cerisiers sauvages.

C'est une véritable cure qui s'offre à moi!

 

 

Sous les cerisiers sauvages. Ah, le gourmand!
Sous les cerisiers sauvages. Ah, le gourmand!

Sous les cerisiers sauvages. Ah, le gourmand!

Lorsque je reprends la marche, je longe un pré dans lequel fane un tracteur qui soulève un léger nuage de poussière

Le foin est "à la galette".

Il dégage une agréable odeur qui me rappelle nos jeux de gamins dans les paillers.

 

 

Les guignes du Montaigu

Et par instants autour de moi, une véritable nuée d'insectes en tous genres, jusqu'à ce que je croise...

Les guignes du Montaigu
Les guignes du Montaigu

Le chemin complètement défoncé me rappelle qu'au moins une fois j'ai dû faire demi-tour avec mon VTT, tant il ressemblait davantage à un bourbier qu'à un sentier praticable.

Les guignes du Montaigu

Carrefour de la Louvetière. Virage à droite vers le hameau de Marche.

J'ai retrouvé  le vent: pleine face.

Un héron au vol lourd décolle du champ voisin.

Les maïs me semblent ridiculement peu développés. La faute à une météo précédemment fort défavorable!

Puis j'arrive au château de Montesson.

 

Les guignes du Montaigu

Entrée dans le bourg de Bais.

Avec l'entêtante odeur des troënes qui se mêle à celle du goudron frais que viennent d'appliquer des ouvriers de la voirie.

Lavoir de la rue Henri Quentin, et le gazouillis de la rivière Aron.

L'église sous le porche duquel je peux admirer un nid d'hirondelles qui effectuent un incessant ballet.

Les guignes du Montaigu

Rue de Oy Mittelberg et ses trémières. MES trémières?

Les guignes du Montaigu

Et retour au bercail.

En comptabilisant ce que m'a bouffé le GPS au début du parcours, je totalise une douzaine de km.

Mais déjà la chaleur se montre (trop) présente.

Je sais  très bien où je vais passer l'après-midi: terré dans mon sous-sol, où je rédige(rai) ce compte-rendu.

En pensant aux jolies petites cerises, les guignes du Montaigu!

 

------------------------------ Schéma du parcours-------------------------------

http://www.visugpx.com/?i=1373282714&ign&big

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Les buses et les couleuvres

1 Juillet 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

Je me rendais gentiment au Montaigu pour faire voler un planeur  quand,  juste avant de basculer dans la descente du  Val-Auray, j'aperçois un rapace sur le bord gauche de la route.

Il a les pattes dans l'herbe de la berme, et semble ne pas vouloir quitter les lieux. J'arrête alors ma voiture un peu plus bas sur la droite, et au moment où je plonge la main dans le vide-poche pour en extraire mon appareil photo, je vois l'oiseau qui commence à battre des ailes...

Mais le décollage semble être particulièrement difficile... et soudain...

Mais oui!

Dans  les serres de l'oiseau, un reptile, qui pendouille en gigotant.

Surchargé par sa proie, et afin d'acquérir un peu de vitesse, l'oiseau a effectué sa manoeuvre dans la descente de la route.

Mais si vous avez déjà observé un décollage de buse  même "à vide", vous comprendrez que l'emport d'une charge complique encore la chose.

C'est pourquoi ses congénères préfèrent se poster sur un piquet d'où l'envol sera facilité.  Voir les abords des autoroutes en particulier, où les buses semblent monter la garde!

Mais le vol n'aura duré qu'une cinquantaine de mètres avant que mon rapace ne  choisisse de se poser sur les basses branches d'un arbre,  lui-même niché au sein d'une haie touffue.

J'ai alors le temps de saisir mon numérique... mais le zoom "un peu court" et le camouflage de la verdure ne me permettent pas d'effectuer un cliché potable...

Je repars alors vers mon site de vol... où le planeur va taquiner les nombreuses ascendances présentes.

Trois quarts d'heure plus tard, je poursuis ma route et je remonte vers le parking du  Montaigu, côté Sud.

Et là?

Surprise!

Est-ce le même oiseau et la même couleuvre?

Toujours est-il que je vois passer en vol un assemblage  identique à celui observé près du Val-Auray.

Là encore, je n'aurai pas le temps de me saisir du numérique!

 

D'autres ont eu davantage de chance que moi:

http://www.oiseaux.creationsnature.com/71.html

 

Mais deux fois le même spectacle en si peu de temps, avouez que c'est assez exceptionnel...

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Vol avec les buses

27 Juin 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Modélisme

Cet après-midi en voyant de jolis cumulus bourgeonner dans le ciel,  je n'ai pas pu résister: je suis parti avec mon Easy Glider "Old", direction le Montaigu.

Et comme le vent était Nord-Ouest, je me suis installé au pied de la butte, côté Nord, of course!

J'ai "velcroté" ma nouvelle keycam sur la tête du servo... puis  j'ai lancé.

Vol avec les buses

Il se trouve que mon planeur a très vite été rejoint par des buses avec lesquelles j'ai partagé les ascendances.

Ce que la caméra a gentiment filmé!

Vol avec les buses
Vol avec les buses
Vol avec les buses

Et  puis, ayant  pris un maximum d'altitude, elles ont filé vers le Sud;

je ne les ai plus revues.

 

Ce que montre également la caméra, c'est que l'air est loin d'être calme.

Du sol, on n'a pas l'impression que ça remue autant!

J'ai pourtant lâché complètement les manches à plusieurs reprises afin de  laisser faire le modèle. A quoi bon?

 On dirait qu'il "roule" sur une route truffée de nids de poules!

Sur les vidéos en vue "avant", on peut d'ailleurs s'apercevoir que le brin de laine rouge  fixé sur le capot ne cesse de gigoter de droite à gauche... et de gauche à droite!

 

Vol avec les buses

Et en vue "latérale", l'aile montre qu'elle est prise de vigoureux "tremblements" générés par les turbulences.

 

 

La chapelle de Montaigu.  Et les traces régulières dans le champ de céréales. Quant à ma voiture, elle est bien petite, n'est-ce pas?
La chapelle de Montaigu.  Et les traces régulières dans le champ de céréales. Quant à ma voiture, elle est bien petite, n'est-ce pas?

La chapelle de Montaigu. Et les traces régulières dans le champ de céréales. Quant à ma voiture, elle est bien petite, n'est-ce pas?

Mais cela n'empêche pas de se retourner un peu  la crêpe!

Quelques tonneaux  en sortie de looping... 

 

En vol dos au-dessus du bocage mayennais.

En vol dos au-dessus du bocage mayennais.

Et puis il faut bien à un moment ou à un autre songer à regagner le plancher des vaches!

En vol "normal", bien sûr!

Elle est pas belle "ma piste"?
Elle est pas belle "ma piste"?

Elle est pas belle "ma piste"?

Au final: mon planeur a volé plus d'une demi-heure.

Quand je suis revenu à la maison, c'est là que grâce aux vidéos enregistrées, j'ai pu constater combien ça bougeait là-haut.

Mais j'ai aussi  découvert

- que ma nouvelle caméra filmait en continu des séquences de 20 minutes. 

- qu'elle n'affichait pas la date et l'heure.

Tout ça n'est pas pour me déplaire.

http://www.ebay.com/itm/HD-Camera-Key-Car-DVR-Recorder-Video-Webcam-1280-720-/150577876085?ssPageName=ADME:L:OU:FR:3160

 

En revanche,  la qualité des images me semble moins bonne que celle fournie par mes deux autres keycams...

 

Mais le grand plaisir de ce jour aura été de pouvoir filmer les buses en vol depuis mon planeur.

 

A bientôt pour d'autres prises de vues!

 

 

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L'encre verte ou "éloge de l'erreur"

23 Juin 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Je viens de  découvrir une publication intitulée: "Eloge de l'erreur"... (Laurent Degos, Editions "Le pommier")

http://www.editions-lepommier.fr/ouvrage.asp?IDLivre=615

Suite à quoi j'ai eu envie de consulter le brouillon de ma prochaine publication.

Un petit(?) livre qui devrait paraître en 2014... et qui s'intitulera "Chroniques d'un instituteur original".

Mais à ce stade de mes confidences, il est nécessaire que je vous explique pourquoi "original", n'est-ce pas?

Voici donc l'ébauche du chapitre qui devrait voir le jour dans mon livre de souvenirs:

--------------------------------------------------------

 

Certain(e)s de mes élèves m'ont souvent dit qu'ils m'attribuaient ce "titre"... original...

Sans doute à cause de ma pratique pédagogique...
Et  parmi les choses « originales » qui suscitaient quelques questions, figure... l’encre verte.

Vous savez tous que « dans le temps », les élèves utilisaient une plume d’acier, qu’il fallait tremper dans un encrier de porcelaine rempli d’encre de couleur violette.

J’ai pour ma part connu cette pratique au début de ma carrière.

Petit à petit, la plume fut supplantée par le stylo à bille, voire le stylo plume, puis le stylo feutre.

Ce qui permettait de sortir d’une certaine uniformité en disposant d’une palette de couleurs un peu plus variées.

 

C’est dans ces mêmes moments que j’ai dû opérer un changement radical.

Vous savez fort bien que le Maître avait l’usage exclusif du rouge, avec lequel il notait, annotait, raturait, soulignait… sanctionnait…

Bien qu’ayant été ce qu’on appelle un bon élève, avais-je été moi-même traumatisé par cette encre rouge ?

Je ne saurai répondre.

Toujours est-il que je décidai un jour d’abandonner le rouge, et d’opter pour le stylo vert.

Pourquoi le vert ?

Cette question m’a été posée de très nombreuses fois tout au long de mes années d’exercice.

C’est vrai que je le trouve moins agressif.

A mes yeux, même si le rouge est une couleur chaude, il symbolise aussi l’interdiction ou la sanction. Au hasard, je prendrai l’exemple du feu tricolore rouge, ou encore celui du fameux carton rouge des footballeurs, synonyme d’expulsion.

 

J’annotais donc les cahiers en vert.

Expliquant à mes élèves que le vert était pour moi la couleur de l’espoir, et qu’elle permettait de ne pas se sentir sanctionné, mais qu’elle incitait à corriger le tir afin d’améliorer les choses.

Le discours n’eut guère de mal à passer je pense.

Mais puisque j’aborde le douloureux problème sur la façon de « corriger »… il me faut évoquer LE monument de l’école, cette pratique à la fois décriée et emblématique du système scolaire… cet exercice qui pouvait recaler un postulant au Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires.

 

Je veux bien évidemment parler de la dictée

 

Ah, la dictée !

Cinq « fautes », et adieu le certif !

 

 

Le diplôme du "Certif'" obtenu par ma mère

Le diplôme du "Certif'" obtenu par ma mère

J’avais pour ma part aménagé l’exercice.

Je proposais assez souvent des dictées «commentées», à savoir que lorsqu’ils pressentaient une difficulté, certains élèves levaient la main… c’est alors que, sans donner la réponse, ils mettaient leurs petits camarades en éveil, leur rappelant une éventuelle règle de grammaire, leur suggérant de vérifier dans le dictionnaire, ou bien de recourir à une fiche mémento que nous élaborions à la demande de chacun, spécifique à chaque « cas ». Cette forme de dictée avait ainsi pour but de les rendre actifs, et de mettre en place des mécanismes qui, à terme, devaient devenir réflexes.

 

Et puis, je trouvais carrément inutile de faire poursuivre les pauvres malheureux qui s’essoufflaient au bout de quelques lignes dont mon stylo vert aurait eu à pâtir.

 

Je les faisais débrayer avant les autres. Ce qui me vaut aujourd’hui le plaisir de vous transmettre ce que l’un des élèves m’a laissé sur le livre d’or le jour de mon départ à la retraite:

« Merci de m’avoir racourcie les dictées, surtout que cela ne changeais pas la note et que la correction était surtout plus courte. alors cela arrangeais tout le monde » sic ! en français dans le texte !

 

 

L'encre verte ou "éloge de l'erreur"

Et pour en terminer avec l’exercice dictée… j’eus souvent droit à cette autre question : «M’sieur, pourquoi que dans la marge vous mettez pas notre nombre de fautes, mais que vous écrivez erreurs ?»

Ah, ça me direz-vous, pourquoi donc cette coquetterie?

J’ai systématiquement retourné la question à l’envoyeur, que j’aiguillais parfois sur les raisons de mon choix.

 

En fait, le mot « faute » évoque pour moi comme un pêché, une sorte de tache…

 

J’y préfère le mot « erreur », car on peut toujours corriger une erreur, et elle ne me paraît pas punissable. Elle est source de rebondissement, de prise en compte de ses lacunes. Elle fait partie d’une démarche intellectuelle…

D’ailleurs, qui n’a jamais procédé par la méthode des essais et des erreurs ?

 

Que ceux-là lèvent la main !

 

Et s’ils sont capables de me le prouver, je leur cède bien volontiers un gros paquet de Caranougats!

Ces fameuses friandises qui, elles aussi,  ont sans doute contribué à faire de moi, un "instituteur original!"

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Emetteur Turnigy eR9X

18 Juin 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Modélisme

Mon émetteur est équipé d'un module Assan.

Mais l'antenne  vraiment proéminente   risque de se briser suite à une fausse maneuvre.

Voici donc ma bidouille, qui permet, une fois l'antenne dévissée,  de retirer aisément le module. Ou de le remettre en place.

 

Quant à la plaque métallique, elle tient par deux vis. 

A noter également la rallonge réalisée pour brancher l'accu...  qui reste à demeure,  pliée à 90°!  Et le capot  passe ric-rac...

 

Emetteur Turnigy eR9X
Emetteur Turnigy eR9X
Emetteur Turnigy eR9X

Et puis...  je trouvais que cette première ébauche de pièce était trop haute.

Je suis donc retourné  voir mon ami David, le menuisier en portes et fenêtres PVC/Alu...

Suivant mes recommandations, il  m'a même plié la pièce!

Je n'ai plus eu qu'à effectuer  les quelques perçages.

Merci à lui.

 

Et maintenant, le  nouveau système avec glissières  permet de poser ou déposer très rapidement cette protection... 

 

Emetteur Turnigy eR9X
Emetteur Turnigy eR9X
Emetteur Turnigy eR9X

Mais même en conservant le bouclier alu sur l'émetteur, je peux  cette fois tout  ranger dans la petite sacoche!

Sans rien démonter!

 

Voilà où mène le tâtonnement expérimental.

Emetteur Turnigy eR9X
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Ben mon vieux!

18 Juin 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Il est des expressions toutes faites que l'on sort comme ça, très machinalement...

Pour marquer l'étonnement, la surprise, la joie... que sais-je encore?

Voilà-t-y pas qu'hier je me trouve en présence d'un jeune homme avec lequel j'ai conversé quelque peu.

Et au bout de notre échange, il se propose de me recontacter.

Il sort son agenda, commence à noter, mais avant qu'il ait fini, je lui fournis  une carte de visite confectionnée par mes soins.

 

Ben mon vieux!

Ce que voyant, mon interlocuteur s'exclame:

"Ben mon vieux!"

 

Puis se ravisant illico:

"Heu, c'est pas ça que je voulais dire...

Je voulais dire que...

Ben, je ne m'attendais pas à ce qu'un personne de votre génération..."

 
Homo erectus  informaticus technologicus

Homo erectus informaticus technologicus

Je n'ai toujours pas réagi... mais je déguste mon plaisir  de le  voir ainsi s'accrocher aux branches afin de sortir de ce mauvais pas.

"... Ben oui, enchaîne-t-il, c'est pas souvent qu'on voit quelqu'un de votre tranche d'âge (il n'a sans doute pas voulu dire un vieux, cette fois!)  oui, oui, c'est pas souvent qu'on voit quelqu'un de votre tranche d'âge être au parfum des nouvelles technologies!"

 

Et poursuivant:

"Se faire une carte de visite avec un QR Code renvoyant vers son blog... ça, non! J'avoue être un peu bluffé."

 

Et moi dans tout ça?

A la fois flatté et amusé par son attitude, je l'ai laissé se dépatouiller encore quelque temps dans ses explications...

J'ai tout de même fini par conclure:

"Mais vous voyez bien que l'âge ne fait rien à l'affaire, n'est-ce pas?

- Tout à fait!" m'a-t-il alors répondu, apparemment soulagé que je le prenne avec humour!

 

"Ben mon vieux!"

Expression banale voulant souvent traduire un quelconque étonnement.

Hé!

J'ai pourtant l'impression que mon gentil jeune homme y regardera à deux fois avant de prononcer à nouveau cette boutade!

Vous ne croyez pas?

 

 

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Filmer avec Keycam sur Easy Glider

17 Juin 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Modélisme

Si vous êtes habitué(e) de ce blog, vous êtes déjà au courant de mes manies, n'est-ce pas?

Parmi lesquelles l'art de  bidouiller des caméras sur mes modèles réduits... Pour exemple:

http://bernardino.over-blog.net/article-keycam-sur-une-tete-de-servo-49675260.html

Ou encore:

http://bernardino.over-blog.net/cam%C3%A9ra-embarqu%C3%A9e-sur-easy-glider

Mais  tout dernièrement,  j'ai encore trafiqué mon système.

C'est mon vieil Easy Glider qui en a fait les frais.

Faut dire qu'il a un nombre incalculable d'heures de vol et que,  après avoir usé 3 réducteurs (1 avec moteur  charbon, 2 avec moteur brushless) il en est maintenant à sa 4ème motorisation. D'où son nez quelque peu charcuté.

http://www.hobbyking.com/hobbyking/store/__18225__Turnigy_D3530_14_1100KV_Brushless_Outrunner_Motor.html

 

 

Filmer avec Keycam sur Easy Glider

Mais la plus intéressante modif à mes yeux vient de la petite keycam que je faisais parfois "bouger" en vol grâce à un servo lui-même traficoté pour changer l'axe de prise de vue.

Je trouvais en effet dommage de perdre du temps d'enregistrement lors des grimpettes: on y voyait uniquement du ciel,  que  la rotation de l'hélice venait strier de noir. Pas intéressant du tout!

Vous me direz qu'en achetant un Easy Star avec hélice située vers l'arrière, j'aurais en partie résolu mon problème... Mais, bon...

 

Or donc, plutôt que de disposer mes caméras pivotantes sur un servo lui-même scotché sur une ergot en alu... j'ai tout bonnement décidé d'insérer le servo carrément dans le fuselage. Juste derrière la verrière.

Ce qui m'a obligé à charcuter quelque peu l'EPP...

Et comme sur l'émetteur je ne voulais pas m'embêter à tripoter un interrupteur destiné uniquement à orienter la caméra vers le sol lors des grimpées, j'ai mixé tout ça avec la commande moteur.

 

A savoir que:

- manche pleins gaz, la caméra pivote toute seule vers l'arrière,

 

 

Filmer avec Keycam sur Easy Glider
Filmer avec Keycam sur Easy Glider
Filmer avec Keycam sur Easy Glider

- mi-gaz, elle filme en côté, l'aile gauche est en partie  visible; 

 

 

Filmer avec Keycam sur Easy Glider
Filmer avec Keycam sur Easy Glider

- et enfin moteur coupé, l'axe de vision se trouve vers l'avant.  Comme  si j'étais en place pilote à l'intérieur du modèle! Et sans la fichue hélice au ras du nez!

 

 

Filmer avec Keycam sur Easy Glider
Filmer avec Keycam sur Easy Glider
Filmer avec Keycam sur Easy Glider

Plus de souci à "piloter" un inter rien que pour la caméra.

Tout est automatique!

Et, ce qui ne gâche rien,  le système installé sur  l'Easy Glider est plutôt discret!

Cependant, pour le rendre encore un peu plus discret, il me faudra juste trouver un disque de servo blanc, que je recouvrirai avec du velcro, blanc itou.

Vous allez toutefois me dire qu'avec mes bidouilles mon pauvre Easy Glider a pris encore un peu de poids?

Ben il est fort tolérant et il s'en accommode. Je trouve même qu'il est bien plus stable ainsi lesté...

Alors?

 

RDV  sur ces mêmes écrans pour ma prochaine sortie  "vidéo" aérienne!

 

Filmer avec Keycam sur Easy Glider
Filmer avec Keycam sur Easy Glider
Filmer avec Keycam sur Easy Glider
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Gentils coquelicots, mesdames...

15 Juin 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie

Gentils coquelicots, mesdames...
Gentils coquelicots, mesdames...

Empruntant le chemin qui vient d'être aménagé pour les techniciens chargés de la maintenance à l'éolienne de La Roche, je suis passé près d'un champ qui arborait de magnifiques coquelicots.

 

Avant d'aller lancer mon planeur sur la pente, j'ai "capturé" quelques clichés à l'aide mon smartphone.

 

Puis j'ai envoyé le  bouquet à ma "tribu"

 

Ce qui m'a valu la réponse suivante, émanant de ma petite soeur Mireille:

J'adore les coquelicots! je suis capable de m'arrêter sur le bas-côté pour voir ce beau rouge vif. L'autre jour en passant dans un petit village,  il y en avait des immenses, très gros et d'un rouge très vif! Ce devait être des pavots! Mais quelle beauté. J'en planterai prochainement dans ma nouvelle résidence!.

Gentils coquelicots, mesdames...
Gentils coquelicots, mesdames...

Ou ces deux  autres commentaires:

  • C'est vrai qu'on n'en voit plus tellement.

Quelle chance tu as d'en avoir comme ça!

C'est vraiment très beau!

Marie-Jo

  • Ben par chez moi, y'en a plus beaucoup des coquelicots.../...
C'est vrai que c'est joli , et quand j'en vois,  ça fait plaisir!
Jacky
Gentils coquelicots, mesdames...
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Une cervelle de moineau

14 Juin 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie

Hier soir, j'étais en réunion à La Ferté Macé.

Pendant que l'animateur déroulait son diaporama Power Point, je saisis discrètement mon smartphone et hop, dans la boîte!

 

Parce que à travers la fenêtre, je venais d'apercevoir un pigeon facétieux posé sur une statue de l'église...

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de La Ferté-Macé

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de La Ferté-Macé

Face à ce spectacle insolite, qui pourra dire maintenant que la dame statufiée avait une cervelle de moineau?

 

Toujours est-il que  si cette dame a aussi perdu les mains, en ce qui me concerne, les bras  m'en tombent!

 

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