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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50
Articles récents

J'aurais tant aimé...

30 Avril 2013 , Rédigé par Bernardino

En effet...

J'aurais tant aimé...

Dans la mesure où "Dame Nature" pète de santé.... j'aurais tant aimé vous faire partager ses couleurs sur un fond de ciel tout bleu.

Le jaune des colzas que les fleurs de pissenlits tentent d'égaler...

J'aurais tant aimé...

Le vert cru des blés naissants....

Le blanc frais des cerisiers...

​Le mauve en dégradé  des magnolias...

Mais le soleil ne se montrant pas, j'ai renoncé à me glisser dans le bocage afin de prendre une multitude de clichés.

J'aurais tant aimé...

C'est donc un peu par dépit que  j'ai opté pour une séance de vol.

Et comme le vent était Nord-Est, je suis parti en direction de l'Hermangerie... au pied du mont Rochard facilement reconnaissable à son grand pylône.

 

J'aurais tant aimé...

Mais je me suis tout de même posé quelques questions...

Parce que là-haut, le vent hurlait dans les branches.

Les herbes faisaient le dos rond sous les rafales.

J'aurais tant aimé...

J'ai quand même osé sortir mon motoplaneur "Diamant",  que j'ai pris soin d'assembler bien à l'abri de la voiture.

J'aurais tant aimé...

Puis j'ai commencé à escalader la prairie.

Le vent secouait mon modèle que j'avais bien du mal à calmer.

Et ses ailes se comportaient comme un Kite surf qui m'aurait tiré vers le haut! 

C'était autant d'efforts à faire en moins!

Mais quand il a fallu se positionner face  au "Sieur Eole" afin de lancer, j'ai compris que ce ne serait pas très facile. 

Une pichenette a pourtant suffi, et mon bel oiseau est parti tout seul... en se déhanchant comme un malade tant les turbulences étaient fortes.

Tout en gagnant  une certaine altitude, il a fallu que j'atteigne une zone située beaucoup plus en avant  pour que se calme la danse de Saint-Guy.

Mais tout était relatif.

J'aurais tant aimé...

J'aurais tant aimé que le vent soit moins violent et moins bousculeur...

Mais il était trop tard... et je songeais déjà avec quelque inquiétude au "joli" moment où il me faudrait atterrir.

Car sur cette pente limitée tout en haut par une haie,  il est impossible de se présenter vent de face; ce qui complique encore la manoeuvre. 

J'avais froid.

Des larmes tourbillonnaient derrière mes verres de lunettes.

J'aurais tant aimé...

J'aurais tant aimé  abréger ce vol...

Mais chaque tentative pour poser mon modèle s'avérait hasardeuse...

Une fois, cinq fois, dix fois?... je me suis présenté pour l'atterro.

Qu'une bourrasque compromettait vivement...

Et je faisais repartir mon pauvre Diamant.

Pas une seule accalmie en vue...

J'aurais tant aimé...

Quand soudain,  lors d'une présentation vent 3/4 arrière, je réalise brusquement qu'un grand coup de dérive vers la gauche immédiatement suivi d'une sortie des aéro-freins, tout en contrant aux ailerons.

Et toc, posé!!!

Tout cela s'est déroulé à la vitesse de l'éclair.

Un atterrissage réflexe,  issu sans doute de ma longue pratique du modélisme.

Mais ravi de m'en tirer à si bon compte, je m'en vais récupérer mon modèle qui m'attend sagement dans l'herbe grasse.

 

Le vol a duré 10 loooooooongues minutes!

 

J'aurais tant aimé...

 

Fleur de cerisier emperlée de rosée

Fleur de cerisier emperlée de rosée

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Découvrez la Mayenne

22 Avril 2013 , Rédigé par Bernardino

Just for fun!

Tout ça parce que ce dimanche matin, me promenant sur le Montaigu, j'y ai rencontré un jeune couple de Parisiens qui cherchaient à identifier les différentes villes et/ou villages qu'ils apercevaient au loin.
Qui, après avoir arpenté la butte à pied,  voulaient absolument se diriger vers Mézangers afin de visiter le château des Rochers... ou au moins son parc.
 
 
 
 
Découvrez la Mayenne
Découvrez la Mayenne
Découvrez la Mayenne
Découvrez la Mayenne

  Touristes d'un week-end, avec lesquels j'ai longuement conversé.

Qui me disaient tout le bonheur qui était le leur d'avoir découvert vraiment  par hasard La Mayenne.
Qui nous enviaient, nous les Mayennais, de vivre dans une si jolie région, si calme, si reposante... loin des tracas de la ville.
Ajoutant que, s'ils le pouvaient, ils rappliqueraient illico. 
Mais leurs emplois respectifs ne le leur permettaient pas!
 
Parisiens qui,  à la moindre occasion,  redescendent afin d'approfondir la connaissance de notre département.
 
 
Touristes d'un week-end, avec lesquels j'ai longuement conversé 
Qui me disaient tout le bonheur qui était le leur d'avoir découvert par hasard La Mayenne.
Qui nous enviaient, nous les Mayennais, de vivre dans une si jolie région, calme, reposante...
Ajoutant que, s'ils le pouvaient, ils rappliqueraient illico. 
Mais leur boulot ne le leur permettait pas!
 
Parisiens qui,  à la moindre occasion,  redescendent afin d'approfondir la connaissance de notre département.
 
Concluant: "La Mayenne, elle n'est pas pas tapageuse, elle ne se met pas en avant... Et c'est sans doute dommage qu'elle soit si mal connue.
 
La Mayenne? Elle se mérite, il faut aller à sa découverte."
 
Bel hommage, n'est-ce pas?
Découvrez la Mayenne
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Découvrez la Mayenne
Découvrez la Mayenne
Concluant: "La Mayenne, elle n'est pas tapageuse, elle ne se met pas en avant... Et c'est sans doute dommage qu'elle soit si mal connue.
 
La Mayenne? Elle se mérite!
Il faut aller à sa découverte."
 
Bel hommage, n'est-ce pas?
 
 
Tous les clichés ici:
Découvrez la Mayenne
Découvrez la Mayenne
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Nouveauté sur overblog

18 Avril 2013 , Rédigé par Bernardino

Le site Overblog qui héberge mes élucubrations m'a envoyé un mail: la page administration qui me sert à rédiger les articles a subi une grosse mutation...

Mutation qui ne devrait rien changer au niveau des lecteurs... m'a-t-on expliqué.

Mutation qui devrait -paraît-il- m'offrir davantage de possibilités, mais à laquelle je dois m'habituer...

C'est ainsi que j'ai en bien du mal à comprendre comment modifier la fonte du texte, sa couleur, italique ou pas... Le passage par l'option Convertir en section HTML... Basculer vers le mode textuel...

 

Quant à la gestion des photos et leur insertion dans le texte, leur dimensionnement... ben même si je commence à y voir un peu plus clair, je trouvais l'ancienne formule beaucoup plus pratique!

 

J'ai aussi tremblé quand je me suis aperçu que je n'avais plus accès à mes anciens textes! Dès lors comment les modifier, ou les supprimer si besoin est.

Mais après 24 heures d'une longe attente, je les ai vu revenir dans mon espace Admin. Ouf!

Nouveauté sur overblogNouveauté sur overblog
Nouveauté sur overblogNouveauté sur overblog
Comme vous aurez pu le constater, il faut  un peu... beaucoup... de persévérance... si on souhaite s'adapter à ce nouvel environnement.
Il n'empêche que  chaque changement est par nature déstabilisant!
 

Si donc, amis lecteurs, vous constatez des anomalies sur bernardino.over-blog.net ne soyez pas surpris, et veuillez m'en informer afin que je puisse transmettre aux gérants de la boutique overblog....

 

Bernard arroseur de 4CV

Bernard arroseur de 4CV

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Feu mon Toshiba Satellite A60-202‏

14 Avril 2013 , Rédigé par Bernardino

Toshiba.jpgCela faisait déjà un bon moment que cet ancêtre commençait à donner des signes évidents de fatigue.

C'était pourtant pas faute d'avoir fouiné sur le Net afin de trouver un (ou plusieurs)) remède(s) à ses symptômes.
Vous savez bien que je n'aime pas jeter, que je veux toujours "faire durer".
Nombreux sont les exemples où j'ai ré-animé des appareils récalcitrants.
Le plus célèbre étant mon Pocket PC Médion.

Mais  ce matin, plus possible de  démarrer mon Toshiba Satellite!
Mis en orbite intersidérale!!!!
Même en rusant comme j'avais pu le faire  auparavant, rien à faire...
Il venait donc de signer son propre arrêt de mort!
Je suis donc allé  retrouver le site que j'avais déjà consulté maintes fois, là où on expliquait comment démonter cette bécane:

Et puis le dépeçage a commencé.

Voilà donc où j'en suis rendu. 
DSCN4950--FILEminimizer-.JPG
Les différentes petites vis dans une boîte... et les composants divers étalés sur l'autel du sacrifice! 

De tout ça, je ne réutiliserai que le disque dur connecté en IDE. (Le standard SATA l'a remplacé depuis)

Et avec ses modestes 40Go  insérés dans un boîtier à moins de 10€, il pourra reprendre du service.
DSCN4952 (FILEminimizer)
Pauvre Toshiba, qui m'a rendu tant de services.

Lui sur lequel,  à partir de 2005,  j'ai rédigé bon nombre des chapitres composant les "Chroniques des années 50 en Mayenne"... 
Lui qui me suivait partout lors de mes déplacements afin de me connecter au Net via le Wifi que je pouvais dégoter çà ou là...
Lui qui était de la fête les soirs de mes sorties le long des canaux, afin de visionner les clichés réalisés en cours de route...

Déjà remplacé par une machine plus "contemporaine"...

Paix  à son âme!
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Onyx... soit qui mal y pense!

11 Avril 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

Ce jeudi 11 avril, la météo me fournissait les renseignements ci-dessous:meteo-du-1-avril.jpg

Moyennant quoi, dans la mesure où il y avait du Sud-Ouest dans l'air, c'était volable du côté de La Roche.

Je dépose mon petit Onyx dans le coffre de la voiture, et j'emporte une grosse pelisse à mettre par dessus mon blouson.

Juste au moment où je démarre, j'entends un véhicule toutes sirènes hurlantes qui traverse le bourg.

SAMU, Police?

Après avoir parcouru les 3 petits km qui me séparent du parking, je descends de voiture, et mon oreille est immédiatement attirée par le ronflement d'un hélico qui rôde dans le coin.

Mais le ciel est gris,  et il m'est impossible de savoir quelle est la couleur de cet oiseau métallique.

Pendant que j'assemble mon modèle, je jette un oeil en direction de l'éolienne. Elle est immobile, deux véhicules sont à ses pieds, et un filin pendouille sur l'arrière de la nacelle.

Travaux de maintenance sans aucun doute.

2013-04-11-10.58.38--FILEminimizer-.jpg

Et j'entame la grimpette sur les 250m qui me séparent de l'endroit où je vais lancer le planeur.

Lorsque je débouche au sommet, le vent me fouette le visage,  et je suis bien heureux d'avoir également pensé à prendre une casquette munie de rabats.

2013-04-11-10.57.32--FILEminimizer-.jpg

Vérification des gouvernes, et hop, je lance.

C'est alors qu'un pivert va se livrer à un exercice de tir avec arme automatique. Par courtes rafales, il s'en prend à un tronc tout proche...

Les vers n'ont qu'à bien se tenir!

Quant au planeur, il  s'élève avec aisance. 

De temps à autre,  il est rejoint par un couple de corvidés au comportement  fort pacifique.

Vers l'Ouest,  3 des 4 éoliennes d'Hambers brassent l'air gentiment.

Et l'hélico revient dans les parages. 

Sur le chemin de randonnée longeant mon terrain de vol passent quatre vététistes...

Je suis tout occupé à jouer avec les différentes phases de vol du modèle, volets baissés ou relevés selon les conditions, quand je crois entendre des voix.

Tout en pilotant, je remonte un peu la pente... et  au bord du chemin conduisant à l'éolienne "La Roche", j'aperçois... une voiture de gendarmes.

D'ailleurs, l'un d'entre eux vient à ma rencontre.

 

Je fais atterrir mon Onyx.

2013-04-11-10.59.57--FILEminimizer-.jpg

Mais  qu'aurais-je fait de mal pour qu'on déploie ainsi une telle armada?

Nous nous saluons, et l'homme au blouson bleu me demande:

"Du haut de votre promontoire, vous n'avez pas observé des voitures qui filent comme des flèches?

- Ben, à vrai dire, non...  C'est vrai que je peux apercevoir la longue  ligne droite Bais/Mayenne, mais j'ai beaucoup plus souvent l'oeil rivé sur  mon modèle... Tout ce remue-ménage...Vous cherchez quoi?

- Des gens qui ont commis quelques grosses bêtises! C'est pour ça qu'on a aussi sorti l'hélico!"

Ouf, ce n'est donc pas à moi qu'ils en veulent!

Honni soit qui mal y pense!

Et l'homme chargé de maintenir l'ordre public d'ajouter:

"Si toutefois vous apercevez une 407 verte ou une Audi grise, n'hésitez pas à faire le 17!

- Ok..."

 

Il redescend vers son véhicule... et moi, je rejette mon planeur...

Qui vole toujours aussi bien.

Avec une portance généreuse permettant d'enchaîner toutes les fantaisies possibles.

Mais, bien que douillettement vêtu, je commence à ne plus avoir très chaud.

Les ciel s'obscurcit, et je n'aperçois plus maintenant qu'une infime partie du pied de l'antenne installée sur le Mont Rochard tout proche.

Tiens, voilà quelques gouttelettes...

Un coup d'oeil au chrono de mon émetteur, qui affiche 45 minutes.

Bah, c'est raisonnable.

Prise de terrain.

Dosage précis du manche commandant les aérofreins crocodiles afin d'ajuster le point d'impact avec le sol.

 

Et atterro aux pieds... juste à côté de la borne géodésique matérialisée par 3 piquets.

2013-04-11-10.59.50--FILEminimizer-.jpg 

Il me reste donc à redescendre vers la voiture... alors que les gouttes se font de plus en plus grosses et nettement plus nombreuses.

 

Mais, si vous êtes habitués de ce blog,  vous deviez déjà savoir qu'un vol  à "La Roche", c'est forcément les prémices d'une pluie à venir.

 

N'empêche que cet Onyx m'aura encore permis d'agrémenter mon carnet de vol avec 3/4 d'heure de pur plaisir. Même si la maréchaussée a joué un peu les trouble-fêtes...

 

Onyx soit, qui bien y pense!

dsc-0066.jpg

(Clichés de l'Onyx réalisés sur une autre pente, un jour où le soleil brillait)

Onyx-en-vol--FILEminimizer-.JPG

 

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A quoi je joue la nuit...‏

5 Avril 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Hello!


Cette nuit, vers les 3 heures du matin, je me suis réveillé.
Et pour passer le temps, je me suis amusé à trouver des mots bizarres... et à jouer avec eux.
Jouer avec les mots... vous savez à quel point  je peux  être intoxiqué par ce genre de divertissement! 

L'un des mots qui s'est présenté à moi était effectivment bizarre, et il  m'a donné l'occasion d'échafauder une petite histoire...
Car là encore, vous savez pertinemment  que j'adore raconter des histoires!
Il vous faudra cependant attendre la fin de ce récit pour découvrir le mot mystère,  en rouge tout au bas de ce texte.
Non, non, on ne triche pas en sautant des lignes!!! C'est pas de jeu!
Voici donc mon délire nocturne.
Il met en scène un couple de  bouchers-charcutiers.
Ils se nomment Arnaud Nolant   et Rolande Nolant.  
Ne trouvez-vous pas que ça "sonne" bien?
Mais retenez bien leur nom: Nolant.

Et un jour, ils ont le bonheur d'avoir un fils, qu'ils prénomment sans  trop savoir pourquoi,  Guy.  Guy Nolant: ça sonne déjà mieux à l'oreille que pour les parents, n'est-ce pas?

Mais au fur et à mesure que le petit Guy grandit,  Arnaud et Rolande  prennent conscience  que leur enfant n'est pas vraiment attiré par la bidoche, les rôtis, les tripes et autres abats... parque qu'il a horreur du sang.
Gênant quand on veut être boucher.

D'où leur souci de savoir s'ils pourront  un jour  transmettre leur boutique à leur fils Guy.
Jusqu'au jour où... et il fallait s'en douter... Le gentil Guy leur fait part de ses projets d'adulte: il ne sera pas, comme papa et maman,  boucher-charcutier.

C'est donc la mort dans l'âme que  les parents vont devoir continuer leur métier sans leur fils Guy... sans Guy  Nolant..
Sans Guy Nolant.
sanguinolent-copie-1.JPG
Ah, ah!
 sanguinolent! 

Ne riez pas trop fort, vous risqueriez de me réveiller, car  je suis déjà rendormi!
--------------------------

PS1: mais n'allez pas penser que Guy deviendra chirurgien! Je vous rappelle que la vue du sang le met fort mal à l'aise!
C'est pourquoi le bloc opératoire sera nettement mieux... sans Guy Nolant!

PS2: je n'ai rien gagné à rédiger cette histoire, je suis resté sans gain... et peut-être aussi sanguin!
PS3: et si la nuit je ne dors pas vraiment, je me contente d'être somnolant... voire même  fignolant!


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Comment fabriquer un stylet pour smartphone

28 Mars 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Les écrans tactiles, c'est bien, mais...

Et quand  je suis parti à la neige, avec des gants "normaux" au bout des mains... ben, sur les pistes... ça marche pas!

Ou alors, il faut acheter  des gants spéciaux, munis d'un embout capable de faire défiler les différentes pages de l'écran. (Voir ci-dessous)gants-tactiles--1-.JPG

Mais, bien qu'étant assez pratiques, ces gants rendent la précision fort aléatoire.

De retour dans mes foyers, j'ai donc cherché autre chose...

Parce que en ce qui me concerne, et bien que ne possédant pas des gros boudins au bout de mes bras, il arrive parfois que j'aie  des difficultés à pointer les cases du clavier tactile de mon Samsung.

Et je me disais qu'un stylet serait sans doute le bienvenu.

Je me suis donc rendu un jour dans un magasin spécialisé, et l'on m'a montré des trucs et des bidules, dont je trouvais le prix quelque peur prohibitif.

J'ai donc différé l'achat, etje me suis  retourné vers le Net, pour  tomber sur des sites où l'on vendait ce genre de gadget à 3 francs six sous...

Mais ça venait de très loin, de ces pays de l'Est où l'on évoque le soleil levant.

Fouinant encore un peu plus,  j'ai découvert que des petits malins avaient fabriqué eux-mêmes l'outil.

Ah, voilà que ça devenait excitant pour  les neurones du Mac Gyver qui sommeille en moi!

L'un de ces bidouilleurs avait même bricolé un truc semblant fonctionner, mais je trouvais sa solution un peu compliquée. De plus, il utilisait des morceaux d'éponge métallique à récurer... Bonjour l'écran!

La plupart   des autres bidouilleurs avaient utilisé du coton tige et une bande de papier alu à usage ménager.

Mais je touvais l'aspect du produit fini quelque peu inesthétique.

Pour pallier cet inconvénient, d'autres enfournaient ce coton tige dans le corps d'un stylo bille genre Bic...

Et soudain, je suis  tombé sur une autre site où l'on utilisait un brin d'antenne d'émetteur  pour radio-commande.gants-tactiles.JPG

Ah, ben ça, j'avais sous la main!

Et  partout cependant, on nous expliquait qu'il  suffisait de deux éléments :

- un bidule préhensible par la main,  capable de conduire l'électricité statique.

- un"palpeur" légèrement humide, pour faire croire à l'écran qu'il s'agit bien d'un doigt humain.

 

C'est alors que j'ai avisé un morceau de tube laiton au diamètre suffisamment étroit.  (sinon, autant utiliser ses doigts... et vous savez ce que je leur reproche)

J'y ai enfilé un mince fragment d'éponge, que j'ai ensuite subrepticement porté à la langue.

 

La suite?

 

Je vous laisse découvrir à partir de la vidéo...

L'outil est sans doute perfectible.
On doit aussi pouvoir faire encore plus petit avec un diamètre plus fin.
Mais déjà comme il est là, et en fonction de son prix de revient...
Je vais tout de suite en confectionner un autre,  qui sera relié au guidon de mon VTT par un fil  kevlar...
Et puis encore un autre...

Have fun!

PS: avisant qu'il suffisait de trouver un bidule anti-statique au bout de mon stylet, ben, à la place de l'éponge j'ai enfilé un petit morceau de ces lingettes destinées à nettoyer les écrans plats.
Et alors?  Ben ça marche!
gants-ecrans-tactiles.JPG
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Le Printemps de Chérancé

24 Mars 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Chroniques des années 50

Chérancé et ses 170 habitants? Vous ne connaissez pas ?

Ah, quel dommage !

Pour ma part, j'ai découvert ce charmant village du Sud-Mayenne en 1951 lorsque, suite à la décision de mon père d'exploiter la carrière Saint Julien située sur la commune voisine de Châtelais, mes parents ont quitté Villaines la Juhel.

Nous avons « débarqué » au Moulin Neuf , dans une maison bordant l'Oudon.

notre-maison-au-Moulin-Neuf-barque-amelioree.JPG

Quelques mois plus tard, nous nous sommes installés dans le bourg, presque en face de la forge où régnait Edouard Pocher.

Maison dans laquelle est d'ailleurs née ma jeune soeur Mireille.Cherance-maison-du-bourg-copie.jpg

 

Nous y avons vécu jusqu'en 1961, année où nous sommes partis pour Château-Gontier.

 

Mais durant ces dix années, j'ai accumulé un tel tas de souvenirs que les circonstances m'ont conduit à en faire un petit livre.

carte visite chroniques

J'ajoute que depuis quelque temps, ma  sœur Mireille piaffait d'impatience : elle voulait que nous nous retrouvions dans ce village.

 

Les ingrédients étant réunis, il n'en fallait pas davantage pour qu'un projet prenne corps.

 Article Ouest France

C'est ainsi que le 23 mars dernier, les 4 enfants Munoz sont descendus à Chérancé pour un pique-nique à la bonne franquette... dans la salle mise gracieusement à la disposition des convives par le maire Jacky Vallée.

Et par ce premier samedi de printemps, nous étions une trentaine de convives pas forcément de notre famille... mais Chérancéens de coeur, à échanger, bavarder, rigoler...

« Te souviens-tu quand ton père nous a tous emmenés à la fête communale de Niafles ? Nous étions installés dans les compartiments de la benne du camion ! 

J'te dis pas l'effet quand on est arrivés là-bas !»

le-camion-1.jpg

 

Ce sont là des échanges de souvenirs pittoresques... mais il y en a eu des plus « sérieux » quand nous nous sommes sagement assis aux pupitres de l'école Joseph Vallée.

DSCN4919--FILEminimizer-.JPG

Il me faut cependant signaler un autre moment très fort lorsque nous avons été conviés à visiter "notre" maison du bourg, celle où est née Mireille.

Facilement identifiable grâce à son muret, cette petite maison  est joliment rénovée par Mark et Eliane, un jeune couple britannique qui, séduit par l'endroit, y a élu domicile.

Grand merci à eux !

 

Toujours à propos de cette maison, je voudrais noter que, étant arrivée bien avant nous, ma soeur Marie-Jo  avait eu le temps d'engager la conversation avec ses occupants britanniques, mais pas en français, pas en anglais non plus!

"Mais alors, me demanderez-vous,  en quelle langue ont-ils bien pu bavarder, hein?"

Ben, tout simplement... en espagnol! Car Mark a séjourné 4 ans en Espagne!

Etonnant, n'est-ce pas?

 

Et puis midi est (trop vite) arrivé !

Chacun a spontanément proposé de mettre son « panier repas » à disposition de tout le monde.

Et je peux vous assurer que nous aurions pu tenir le siège un certain temps !

 

Quelle ambiance !

 

Après le repas, le soleil ayant décidé de continuer à faire  la fête avec nous, le groupe s'est déplacé  à pied afin de visiter le Moulin Neuf, où Jean-Michel Prime nous a servi de guide.

Puis nous nous sommes rendus en voiture à la carrière.

Là, c'est moi qui ai été chargé des commentaires.

Expliquant le fonctionnement de l'exploitation, montrant les restes des bâtiments situés sur la droite en montant la côte.

Plus bas, à gauche, se trouve encore le bac de refroidissement du moteur où nous avions plaisir à faire trempette dans une eau presque chaude !

Bain-dans-bac-refroidissement-moteur-Poyaud.jpg

Et il n'est pas besoin de chercher longtemps pour retrouver le concasseur à sa droite...

Juste en dessous du bac, le gros moteur Poyaud est encore là lui aussi,  gisant sur le côté... Dans son bunker de béton d'où on a sans doute essayé de le déloger.DSCN4929--FILEminimizer-.JPG

 

Tout en bas, le trieur est vautré parmi les poutres de bois qui constituaient les trémies.

DSCN4930--FILEminimizer-.JPG

Quant à la zone d'exploitation elle-même... c'est à peine si on la distingue, car la végétation a reconquis son domaine.

carriere-6-photos.jpg

 

Le « pélerinage » s'est poursuivi à la Mare, ferme qu'habitait Joseph Vallée, le maire de « notre époque » et grand-père de Jacky, l'actuel maire.

Merci à lui et à son épouse Fanfan pour la délicieuse bolée de cidre dégustée à leur table alors que le soleil couchant rasait l'horizon.

 

Mais la journée s'achevait.

Nous sommes alors redescendus à la salle communale, où un petit groupe d'irréductibles a décidé de « finir les restes ». Et il y avait de quoi !

 

Durant cette « troisième mi-temps », les Hamelin's Brothers nous ont encore gratifiés d'anecdotes parfois croustillantes.

 

Et puis il se faisait tard ;

Il fallait bien à un moment ou à un autre mettre fin à cette mémorable journée.

A contre-coeur...

 

Mais j'ai quand même eu le temps d'entendre comme des voix qui disaient que ce  serait peut-être pas si mal d'instaurer un « Printemps de Chérancé ».

 

L'idée va sans doute faire son chemin.

Et je ne serais pas vraiment surpris d'apprendre que du côté de Craon... DSCN4924--FILEminimizer-.JPG

Le premier samedi suivant l'arrivée du printemps 2014... quelques nostalgiques... un buffet campagnard du même style que pour l'édition qui vient de s'achever...

 

Allez donc savoir ?...Qui-revient.JPG

 

Quoi qu'il en soit...

Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont été les acteurs de ces joyeuses retrouvailles ! 

Moi aussi j'veux revenir

 

Et puis deux semaines plus tard...

 

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Droit au but

21 Mars 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

Les adeptes du football auront sans doute reconnu la célèbre devise adoptée par l'Olympique de Marseille.droit-au-but.jpg

Mais dans mon cas, il ne sera pas question de football... même si le terrain sur lequel se déroulèrent les faits aurait pu s'apparenter à une pelouse dont la destinée est de subir l'assaut des crampons.

Dans un temps relativement reculé, celui où j'exerçais le noble métier de Maît' d'école, j'avais introduit l'aéromodélisme dans l'établissement qui m'avait accueilli.

Chaque mardi après-midi, les élèves de CM1 et CM2 qui en avaient fait le choix en début d'année scolaire se retrouvaient dans une classe que l'on transformait en atelier, et où l'on construisait des planeurs de vol libre.

D-UN-kit.jpg

Lorsqu'ils étaient terminés, la suite logique était de les faire voler.

C'était l'occasion de rencontrer d'autres établissements scolaires ou foyers socio-éducatifs du département affiliés au CLAP (Centre Laïque d'Aviation populaire)

Le but du jeu était alors de treuiller le planeur à la manière d'un cerf-volant en utilisant un fil nylon de 30 mètres.

Quand le fil était largué, un chronométreur attendait que le modèle se pose pour arrêter son chrono et inscrire le temps de vol sur une fiche propre à chaque concurrent.

Passons rapidement sur le reste des modalités de ces concours.

Mais une fois que le planeur s'était affranchi de son câble, il évoluait à sa guise, même si au moment des indispensables réglages préliminaires on avait fait en sorte qu'il imite les buses en décrivant  de jolies  orbes dans le ciel.P1060125 (FILEminimizer)

Pour la plupart, les enfants se mettaient sous le modèle et le suivaient consciencieusement, scrupuleusement, parcourant ainsi une distance qu'ils auraient pu facilement raccourcir.

Et comment me direz-vous ?

Pour illustrer mon propos, voici donc  les consignes que j'avais l'habitude de prodiguer : 

« Ne suivez pas votre planeur en effectuant des ronds au-dessous de lui !

Regardez bien la direction dans laquelle il s'en va, et effectuez une ligne droite qui correspondrait aux centres des cercles qui se décalent... »

Plus facile à dire qu'à faire, même si j'accompagnais mes directives d'un schéma !

Surtout quand plus rien ne vous relie au bel oiseau qui a demandé tant d'heures à construire, et que l'on tient absolument à récupérer.

 

C'est ainsi qu'un mercredi après-midi de printemps, nous devions batifoler dans une prairie du côté de Martigné.

Un gamin treuille son planeur, qui se décroche, et entame la séquence « vol libre ».

Top chrono !

Son propriétaire le suit, accompagné de l'habituel équipier.

Parce qu'en effectuant le travail de récupération à deux, cela me semblait plus pertinent et sécurisant que d'envoyer un gamin esseulé. Et puis le travail d'équipe...

Mes deux compères s'en vont donc en suivant le modèle qui, poussé par le vent, effectue des « ronds » se décalant à chaque tour.

Mais au bout d'un certain temps, je commence à m'inquiéter de ne pas voir revenir cette équipe.

Quand  je l'aperçois soudain à l'autre bout de la prairie, brandissant fièrement le planeur qui avait fait un vol très satisfaisant.

Mais lorsque mes deux gaillards se furent suffisamment rapprochés, je pus constater que leurs vêtements arboraient une couleur... comment dire... une couleur très « campagnarde »... style « camouflage ».

C'est alors que je leur posai la question :

« Mais d'où sortez-vous pour être dans cet état ? »

Et leur réponse fusa d'un même élan :

« Ben M'sieur, vous nous avez dit de pas suivre bêtement le planeur et d'aller en ligne droite. On a fait ce que vous nous avez dit...

- Oui, mais alors ?

- Ben un moment le planeur est arrivé vers un tas de fumier, et comme vous nous aviez dit d'aller tout droit, on n'a rien contourné, et on est passé au milieu!»

 

« Droit au but ! » qu'il avait dit le Maît' d'école !!!

Même quand il s'agit de franchir un tas de fumier !


Hilarant spectacle (Mais je fis pourtant en sorte de ne pas en rire).

Odorant spectacle... (Là, je ne pus m'empêcher de me pincer les narines!)


Il faut dire que mes deux lascars ressemblaient presque à des petits cochons maculés de boue et de lisier.

Et je ne vous ai  pas encore vraiment parlé de l'odeur.


Odeur pestilentielle qu'il fallut subir dans la voiture lors de notre retour vers Bais.

(On avait pourtant ouvert les vitres en grand!)

Odeur dont les parents « bénéficièrent » ensuite quand ils récupérèrent leurs petits monstres.


Quelques jours après cette mémorable aventure... je revois encore les mamans de ces deux gosses, qui ne manquèrent pas de me faire remarquer combien elles avaient eu de difficultés à nettoyer les vêtements de leurs très sages et … obéissants bambins !

Qu'elles laissèrent macérer un bon bout de temps dans la baignoire !


« Droit au but » qu'il avait dit le Maît' d'école !!!

Article Ouest France Concours CLAP013 (FILEminimizer)

 PS : quelques décennies plus tard, je me pose toutefois la question de savoir comment se terminerait une telle histoire de nos jours ? Ne serais-je pas traîné devant les tribunaux pour avoir laissé des enfants... traîner dans le lisier de cochon ?

Autre temps... Autres moeurs...

A une époque où la parole des instit's , ben c'était quelque chose !

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Planeur de vol libre "Isba"... 26 ans après!

9 Mars 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

Figurez-vous que ce samedi, je reçois un appel téléphonique d'un ancien parent d'élève, me disant que l'une de ses filles est là avec ses enfants, et que le petiot (4ans) entend souvent parler du planeur qu'a construit sa mère lors de son passage dans ma classe.
Planeur en balsa nommé "Isba"(1) qu'il peut parfois contempler dans le grenier de son grand-père.
"Modèle qu'il aimerait tant voir voler." me dit-on.

Dans la mesure où la météo est très favorable, on décide alors de consacrer un après-midi à pratiquer l'aéromodélisme.

Première phase, direction le Montaigu, où j'installe deux  mini-caméras sur mon modèle radio-commandé  afin de filmer...
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 vlcsnap-2013-03-09-21h02m32s172--FILEminimizer-.jpg
Pour prendre des clichés de la chapelle Saint-Michel, bien sûr...
Mais aussi des spectateurs restés  au sol, avec le planeur en vol "normal"...
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Ou en vol "dos"!
Première image prise par la caméra fixée à l'arrière du modèle.
Vol-dos-2-stab--FILEminimizer-.jpg
 Seconde  image prise par la caméra arrimée à  l'aile gauche (petit boitier noir visible sur le cliché ci-dessus)

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Seconde phase, direction mon atelier, où il faut consacrer une légère demi-heure à restaurer l'antique  planeur tout en bois qui a fatalement subi quelques outrages dûs au temps... Trois coups de cutter par-ci, une dizaine de gouttes de colle cyano rapide par-là...
Et l'Isba est déclaré "bon pour le service".

Troisième phase, direction un terrain de foot afin de procéder à la remise en l'air de "l'ancêtre".

Ben...  après quelques lancers à la main qui me permettent de  procéder à des réglages mineurs,  je constate avec plaisir que, malgré son âge,  ce planeur de vol libre n'a rien perdu de ses indéniables  qualités de vol.
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Delphine(2) l'a ensuite treuillé, sous le regard émerveillé de ses enfants... qui ont assisté leur mère lors du décollage (voir photo ci-dessous).
P1060125--FILEminimizer-.JPG
Je passe rapidement sur les épisodes cocasses lors de cette séance, où le modèle a nettement marqué une attirance fort prononcée pour les arbres bordant le terrain. 


Quand je pense que cet "Isba" est sorti des ateliers de l'école publique "Rue des Alpes Mancelles" en...  1987! (C'est écrit dessus...)
Pratiquement 26 ans!

C'était du bon balsa, n'est-ce pas?...

Mais une journée comme celle-là mérite vraiment d'être vécue.

Merci à  tous de m'avoir permis ainsi de "remonter le temps".

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1- Notes à propos de ce planeur vol libre: "dans le temps" je faisais construire à mes élèves  de CM des planeurs conventionnels, avec des ailes ajourées recouvertes de papier japon imprégné d'enduit cellulosique. Mais j'avais vite compris que cette technique avait un défaut majeur. Elle débouchait sur des modèles "trouables" et "perforables" à souhait dès le premier contact avec les jolis arbres de notre bocage. C'est pourquoi j'avais conçu ce planeur tout en bois, rustique, un peu moins performant que ses prédécesseurs(?), mais du style "campagnard" tout terrain.
Je l'avais baptisé "Isba", peut-être en référence à la modeste cabane en bois des Russes, mais surtout  parce que "Isba" est l'anagramme de notre cité Bais.
Il faut croire que ce modèle répondait au cahier des charges, car je vis progressivement toutes les sections du Centre Laïque d'Aviation Populaire (CLAP) l'incorporer dans leur "flotte". 
Il fit d'ailleurs l'objet d'une publication dans la revue nationale du CLAP... et fut donc construit à "un certain nombre" d'exemplaires!

2- Notes à propos de cette rencontre. Il est curieux de constater combien le hasard est parfois "malicieux". Je vous ai proposé dernièrement un court historique sur nos activités modélistes à Bais:
http://0z.fr/7Iy_R
Pour ce faire, j'ai utilisé un article de journal où l'on voyait une "gamine" rayonnante recevoir une coupe à l'issue d'un concours qu'elle avait remporté. Et, je vous le donne en mille, qui était cette "gamine"?
Concours vol libre011Delphine-coupe-CLAP--FILEminimizer-.png
Delphine! Celle-là même qui a refait voler son planeur 26 ans après!

Etonnifiant, non?



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