Il pleut, il pleut, il pleut, il pleut...
Devant me rendre à Mayenne par ce triste après-midi du 20 décembre, je prends ma petite auto...
Mais avec cette incessante pluie, les essuie-glaces sont sollicités sans interruption.
Dans les champs, la terre regorge d'eau, et on aperçoit d'immenses flaques.
Le moindre ruisseau s'étale, envahit les prairies avec un certain sans-gêne et commence à se prendre pour le tout puissant Rhône!
Charriant de grosses branches, le plus petit des rus roule des eaux boueuses et crasseuses.
Lorsqu'à Mayenne je franchis le pont Notre-Dame, je bénéficie d'un spectacle assez inhabituel: l'eau de la rivière Mayenne recouvre la cale.
Les bancs ont les pieds dans l'eau! Ils font trempette!
Les petits bateaux vont bientôt pouvoir tutoyer les voitures qui stationnent sur le parking.
Mais tout cela n'empêche par deux courageux pêcheurs de braver les intempéries.
L'un d'eux a même récupéré un OFNI (Objet Flottant Non Identifié) qu'il utilise comme support pour l'une de ses cannes.
Je m'amuse à la lecture du panneau sur lequel on explique ce que sont les écourues...
Car nous sommes vraiment très loin de cette situation où le lit de la rivière est volontairement mis presque à sec!!!
Quelques clichés plus tard, je remonte dans ma voiture, direction Evron.
Et traversant le bourg d'Aron, je suis étonné par les proportions prises par la rivière Aron... qui parade de façon inhabituelle hors de son lit. Emphatique, orgueilleuse...
Direction Evron maintenant... De part et d'autre de la route, on croirait que depuis mon dernier passage, les hommes ont aménagé de nombreux plans d'eau!
Bien que temporaires, ils semblent vouloir faire concurrence au vaste étang de Beaucoudray situé entre Aron et Grazay.
Ayant traversé Jublains, au bout d'une longue ligne droite, j'arrive au carrefour du Consent.
Mais la route est barrée: des panneaux indiquent "Accident", et deux employés des services routiers sont là pour me dévier vers Neau.
J'ai toutefois le temps de voir à quel point le ruisseau de Bias est devenu presque torrentueux, lui qui est d'habitude si paisible! L'eau s'engoufre avec violence sous le petit pont qui l'enjambe... Les prés alentour sont transformés en lagunes.
A Neau, au pied du terril de la Dolomie, le ruisseau du Rocher mesure nettement plus de 50 mètres de large!
Après avoir franchi la voie ferrée, je bifurque maintenant vers la gauche afin de reprendre la direction d'Evron.
C'est alors que je bénéficie d'une vue panoramique sur la barre formée par les collines des Coëvrons.
Sous un ciel gris et tourmenté, de gros paquets de crasse s'accrochent aux reliefs griffés par les nuages. Par endroits, les crêtes du Rochard disparaissent carrément.
Brrrrrrrrrrr.....
"Ah... quel triste temps."... me dis-je.
Sainte Gemmes le Robert, grimpée vers le Rochard, puis je bascule dans la descente vers Bais...
Le petit coin de la cheminée va être le bienvenu!
Mais ne me demandez surtout pas de chanter: "Il pleut, il pleut bergère..."
Ah, ça.. Non!
Reporter officiel...
Que je vous raconte...
Ce matin, ayant quelques courses à faire, je descends dans le bourg.
Je m'attends bien évidemment à rencontrer des gens...
Quand on a passé toute sa carrière d'instit' dans le même patelin...
C'est inéluctable!
La première rencontre est celle d'un ancien élève, qui me demande si je le reconnais.
Bien qu'il ait pris quelques "rides" depuis la dernière fois où nous nous sommes croisés (et je parle pas des miennes, hein?), j'arrive parfaitement à le situer: je lui dis où il habitait, je cite le prénom de ses parents... mais bigre... son nom m'échappe...
Bref, je finis par donner ma langue au chat.
On évoque le temps passé...
"Bien le bonjour à madame Munoz!" me lance-t-il avant qu'on ne se quitte.
Un peu plus loin, je croise un monsieur qui me dit avoir beaucoup de plaisir à se promener sur mon blog.
Je le quitte pour entrer dans un commerce... (mais je ne vous en dirai pas davantage, vous seriez
capables de deviner lequel c'était, hein Fabienne*?)
Et me voyant, la "vendeuse en blouse blanche*" s'exclame:
"Ah, voilà le reporter de la commune, le reporter officiel!
Si vous voulez savoir tout ce qu'il ya d'intéressant à Bais, faut aller voir le blog de monsieur Munoz!"
Me permettrai-je d'ajouter qu'elle aussi est une ancienne élève?
C'est alors qu'une "cliente" semble se montrer surprise.
"Vous ne connaissez pas le blog de monsieur Munoz? Ah, ben c'est un manque... faut que je vous donne le lien!"
Et s'adressant encore à moi, Fabienne poursuit:
"Faut continuer, faut encore nous mettre au courant, avec des histoires, et des photos... Quand je commence à mettre mon nez dans votre blog... je remonte parfois très loin, et je relis des trucs que vous avez écrits il y a déjà un sacré bout de temps!
Et je ne vois pas le temps passer!
C'est trop bien!"
Dois-je vous dire que j'ai eu exactement la même remarque hier soir de la part d'une jeune dame... que je n'ai pas eue en classe!...Elle...
Ben oui, ça arrive parfois que des jeunes ne soient pas au nombre de mes ancien(ne)s élèves!...
Pour le jour, je termine donc mon périple par le magasin de la fleuriste, "Fleur d'Isa"... où je suis également accueilli à bras ouverts.
Et qui me dit:
"Je change fréquemment de fonds d'écrans sur mon PC, et devinez donc où je les prends?
Ben sur vos album-photos bien sûr!
Il y a de trop jolis clichés sur la nature...
Votre champ de coquelicots par exemple...
Et puis le plan d'eau l'autre jour...
Mais vous devriez aussi essayer de prendre des clichés au soleil couchant...
J'aimerais bien..."
Ayant quelque peu rougi, non pas comme le soleil au soir d'une belle journée, mais bien plutôt comme une pivoine (ne sommes-nous pas chez une fleuriste?), j'ai quand même dit que je venais là pour acheter des fleurs...
En l'occurrence des orchidées (ben ouais, c'est l'anniversaire de mon épouse aujourd'hui... et elle raffole des orchidées.)
Et puis je suis remonté chez moi... où je n'ai pas pu m'empêcher... de me remettre au clavier!
Ah quel "dur" métier que celui de reporter... officiel!!!
iPhone, @-commerce et autres fantaisies orthographoniques
Voilà-t-y pas que l'autre jour, j'embringue la conversation sur ce que sont les moyens de communication « modernes ».
Avec une certaine forme de béatitude... tout de même.
Et au fil des mots, mon interlocuteur se met à vanter les qualités de son nouveau téléphone portable.
« Un iPhone! » me dit-il avec
fierté !
Aïe, aïe, aïe...
« Et d'ailleurs, me demande-t-il, pourquoi qu'on dit un aïe-phone et non pas un i-phone, hein ?
- Ben parce que tout ça nous vient de chez les anglo-saxons où, si on récite l'alphabet, la lettre «i» se prononce «aïe ».
- Ouille... Ouille... Ouille...
Ouais, mais alors pourquoi l'arobase @ qui ressemble à un «a» minuscule , ils le prononcent «i», comme dans cuicui?
- Ah, ben sans doute parce que ce symbole graphique ne figurant pas à l'origine dans leur alphabet, ils l'assimilent à un «e». Tu as entendu parler du i-commerce ?
- Ouais, bien sûr ! Celui qu'on fait par Internet,
Alors, si on résume, chez les Anglais, le «e» se prononce «i», le «i» se prononce «aïe»...
Aïe, aïe, aïe...
Ben c'est pas simple...
Et le «a» alors?
- Ben pour le «a», faut dire «eil», comme dans orteil.
En essayant de prendre l'accent british!
- Tiens, à propos d'accent, t'as remarqué que dans les adresses d'@-mail il fallait pas en mettre d'accent, pas plus que dans les adresses des sites Internet ?
- Oui, oui, là, nous subissons carrément l'influence de la langue anglaise, dans laquelle les accents sont absents... de même que la cédille.
Tu me diras que les gens du nord de l'Europe possèdent eux aussi des caractères graphiques très particuliers , tels que «O» barré par exemple: Ø, celui que moi j'appelle «O» rayé.
- Oreiller ?
Très drôle. C'est pas ça qui va me faire dormir sur mes deux oreilles !
Mais je crois me souvenir que nous avons abrégé là notre conversation, qui commençait à devenir carrément surréaliste, n'est-il pas ?
Nous aurions pu aussi disserter sur le bien-fondé (ou pas) d'une réforme de notre propre orthographe, pour laquelle il conviendrait peut-être de se poser la question de savoir si l'on doit écrire « déchèterie » (avec accent) ou « déchetterie » ? (sans accent, mais en doublant la consonne).
La solution accentuée se montrant davantage francophone, la non-accentuée plus proche des coutumes anglo-saxones.
Mais c'était un débat qui nous aurait sans doute entraînés trop loin, et qui nous aurait paru carrément « fumeux ».
Et plutôt que de "fumer", nous avons préféré "mousser", avec une petite mousse, en l'occurrence une bière d'origine ... belge!
Good bye!
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PS: vous aurez sans doute remarqué que mon titre comporte un mot qui ne figure pas au dictionnaire?
Orthographonique: il s'agit là d'un mot-valise* obtenu par la contraction de "orthographe" et de "phonique"!
J'aime bien inventer des néologismes...... cacophoniques
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Mot-valise
Lever de soleil sur plan d'eau gelé
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http://linkasa.fr/hU3
Clap de fin sur Trans...

Des bruits qui courent...
J'ai reçu tout dernièrement le mail que je vous livre ci-dessous in extenso:
Bonsoir,
Merci et bravo pour vos reportages sur les éoliennes, et
le reste aussi !
En rentrant nuitamment mardi soir, mes oreilles, bien que
de plus en plus faiblardes, ont été intriguées par un drôle de bruit, entre celui d'un avion -mais irrégulier- et celui du vent quand il y a tempête. Mais il n'y avait pas tempête, juste un vent
fort. En levant les yeux en direction du bruit, j'ai vu les pales de l'éolienne de "La Roche" passant devant les feux rouges à bonne vitesse...
J'ai observé quelques minutes et j'ai été surpris par ce
bruit qui n'est pas régulier, alors que les pales semblent tourner à vitesse constante. A quoi cela est il dû ?
A bientôt
Vous pensez bien qu'un tel courrier ne pouvait pas me laisser indifférent.
J'ai donc mené ma petite enquête auprès de gens "qui savent", et je pense maintenant être en mesure d'apporter quelques précisions.
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que tout nouvel objet technologique doit subir un certain nombre de tests avant d'être déclaré "bon pour le service".
Moi qui suis un fana d'aviation, je sais qu'au nom de la sécurité on torture littéralement les modèles avant leur livraison. C'est ainsi que j'ai pu voir les incroyables souffrances auxquels sont soumis les Airbus A380...
On va même jusqu'à martyriser un exemplaire jusqu'à sa destruction totale!
Internet propose d'innombrables images spectaculaires avec des atterrissages "en catastrophe" où dès le toucher des roues, on va freiner comme des brutes au risque de râper les pneus et les faire éclater, avec mise en "reverse" des réacteurs poussés à fond, avec le flux dirigé non pas vers l'arrière mais vers l'avant pour ralentir au maximum "la bête"... sur une piste détrempée... Toutes conditions "normales" n'est-ce pas?
J'ai vu des images où le pauvre A380 vibre de toutes part... et s'en tire brillammment.
Je précise toutefois qu'on ne mettra jamais un passager dans de telles conditions... sauf cas vraiment exceptionnels... "safety fisrt"!
Et à l'issue des tests les plus sévères, on revérifie absolument tout: chaque boulon est revisité, chaque élément de structure est examiné à la loupe.
Rappelons également que les circuits de sécurité sont doublés, triplés, quadruplés... au cas où l'un d'entre eux viendrait à défaillir. Et testés plutôt vingt fois qu'une!
"Mais, me direz-vous, quel rapport avec notre éolienne de La Roche?"
C'est qu'elle vient, elle aussi, de subir d'atroces tortures... dont certaines oreilles ont eu à souffrir!
Les dernières en date concernaient plus particulièrement le système de freinage.
On sait qu'un rotor ne doit pas dépasser une certaine vitesse de rotation.
On sait aussi qu'il faut être en mesure de stopper l'éolienne très rapidement (3 secondes m'a-ton dit!)
Alors des techniciens ont poussé la machine dans ses derniers retranchements, avec vitesse de rotation max, et actionnement brutal des sytèmes de freinage qui peuvent être commandés de différentes manières: automatiquement, manuellement, sur place ou à distance.
Que ce soit par l'exploitant ou EDF lui-même s'il constate le moindre déséquilibre sur son réseau.
Voici donc ce que j'ai appris à propos de "La Roche"...
Les grands bruits "anormaux" entendus l'autre soir étaient donc consécutifs à des essais... et on m'a assuré que, une fois reçue à ses examens -nécessitant tout de même 300h d'essais- la machine ne devrait jamais plus se manifester de la sorte...
Et mon interlocuteur d'ajouter en fin de conversation, non sans malice d'ailleurs:
"Bonnes gens, dormez tranquilles!
Et pensez à éteindre les lumières inutiles afin d'économiser l'énergie!"
Et moi de me mettre alors à chantonner:
"Meunier, tu dors,
Ton moulin, ton moulin va trop vite,
Meunier, tu dors,
Ton moulin ton moulin va trop fort..."
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Quelques documents à propos des A380:
http://www.dailymotion.com/video/x5o8uf_a380-en-essai-par-fort-vent-et-pist_tech#.UMb84eQmaGM
http://www.mecamedia.info/index/2006/04/08/24-test-de-flexion-de-l-aile-de-l-airbus-a380-en-flash
A pas variable...
Ce lundi 10 décembre, je suis monté vers les Batailles à pied, circuit effectué dans le sens des aiguilles d'une montre.
L'éolienne de Bais "La Roche" ne tourne pas...
En arrivant du côté des Noës, on aperçoit les trois machines deTrans.
Trans1 tourne, puis s'arrête... repart...
On peut penser que des techniciens sont en train d'effectuer des travaux: quelques réglages sans doute avant la mise en service définitive.
Cela me permet de constater à quel point l'incidence que prennent les pales agit rapidement sur la mise en
rotation... ou l'arrêt.
Tout au fond, on aperçoit très nettement la rangée des 5 machines sur la crête située au-dessus du village de Crennes sur Fraubée.
(Pour la lecture, passez en mode plein écran: il suffit de cliquer en bas à droite sur ce qui symbolise un téléviseur.)
Trans2 est immobile.
Et on s'affaire autour de Trans3.
Dans la soirée, je reviens du Mans... Et au sommet de la côte de Pré-Houdré, juste avant de basculer vers Bais, il me sera possible de voir de très nombreux lumignons qui clignotent. Eoliennes vers Mayenne...
Mais Trans3 n'aura rien vu d'autre arriver au sommet de son mât.
Demain peut-être?
L'amour en cage
La bise aigre de ce dimanche matin n'incite guère à la promenade.
Il est pourtant nécessaire de descendre chercher du pain, une « croque graine » bien croustillante.
Mais plutôt que de remonter par la rue de Oy-Mittelberg, je choisis de le faire par le chemin de la Brosse, où je serai un peu plus à l'abri.
C'est là que je vais tomber sur un massif au milieu duquel trônent des lampions.
« Amour en cage », comme dirait le jardiner émérite... que je ne suis pas.
Mais je reste là un bon moment à détailler les petites lanternes.
Celles possédant encore leur enveloppe orange.
Et surtout celles dont il ne reste plus que la magnifique et frêle dentelle qui enferme un fruit... comestible paraît-il.
N'ayant pas pris mon appareil photo... je me résous à chaparder une tige...
Ce qui me permettra de réaliser mes clichés bien au chaud!
Et si vous voulez en savoir davantage sur cette étrange plante qui appartient à la famille des solanacées, telles les pommes de terre, les tomates, les piments ou les aubergines.
Un petit tour vers :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Physalis_alkekengi
Eolienne Trans3
Malgré le temps gris de ce samedi 8 décembre, je suis allé faire une virée à pied du côté des Batailles,,
En quelque sorte une tournée d'inspection concernant les éoliennes de Trans que l'on aperçoit fort bien de la route.
Trans1 et Trans2 sont immobiles, et l'un d'elles clignote avec ses deux gros yeux lumineux.
Trans3 se prépare à recevoir son générateur annulaire... le gros bidule que j'ai vu traverser Bais l'autre jour...
http://www.enercon.de/fr-fr/753.htm
Il semble évident que lorsque cet anneau sera hissé, les pales devraient suivre dans la foulée.
Et il est fort probable que tout ça se déroulera dans la semaine qui vient... mais quand?
Lorsqu'il s'agissait de l'éolienne "La Roche", j'avais quelques accointances tout là-haut... et on m'envoyait un SMS ou un coup de fil pour me prévenir de l'imminence d'une action spectaculaire.
Mais là, je n'ai personne!
J'irai donc de temps en temps faire un tour, en espérant tomber pile poil...
Parce que c'est la dernière machine dont je pourrai voir les travaux sur le secteur... en attendant Hambers4, pour laquelle les techniciens de Repower devront revenir vers la mi-février... lorsqu'ils auront récupéré un élément de mât neuf afin de remplacer celui qui est endommagé.
Vous avez dit "Hasard"?
"Qui c'est qui t'a prévenu?
- Personne!
- Euh, raconte pas d'histoires!
- Non je t'assure...
- Ben pourtant d'habitude..."
Dialogue que vous auriez pu entendre si vous vous aviez eu la chance de vous trouver en face La Poste ce mercredi 05 décembre vers 8h45!
Figurez-vous que je dois me rendre à Mayenne pour quelques babioles, et en traversant le bourg de Bais, je tombe nez à nez avec un convoi exceptionnel.
Je gare vite ma voiture afin de profiter de l'aubaine!...
Sur la remorque d'un camion se trouve un imposant générateur annulaire, partie située entre le porte-pales et l'arrière de la nacelle sur les éoliennes Enercon.
Voir ici:
http://www.enercon.de/fr-fr/753.htm
Ou encore là:
http://www.greenelec.be/greenelec1.php
Mais, si parfois mes indicateurs m'ont prévenu, cette fois, je peux certifier que c'est le pur fruit du hasard!
Faut quand même reconnaître que jusqu'à présent, j'ai eu pas mal de chance pour me trouver
au bon endroit et au bon moment, n'est-ce pas?
Quoi qu'il en soit, je me saisis de mon numérique (vous noterez que je ne m'en sépare que très rarement), et je mitraille...
Quelques clichés plus tard, je reprends la route vers Mayenne.
Et en arrivant au coeur du bourg d'Aron... autre surprise!
Trois pales attendent sagement sur leurs remorques.
Rangées commes à la parade sur le parking... interdit aux caravanes et autres véhicules "spéciaux"! Leurs extrémités dépassent et empiètent largement sur la déchetterie (déchèterie?) d'Aron!
Là encore, je dégaine mon Sony, et j'emmagasine quelques autres clichés.
Faisant le tour de ces pales, j'apprends qu'elles mesurent 39.70 m chacune, pour un poids unitaire de 8.270 tonnes... Pas mal!
A mon retour de Mayenne, lorsque je m'apprête à entrer dans Bais, j'entrevois le bas des pales de l'éolienne La Roche au travers de la brume... Mais la machine tourne!
Et sans s'arrêter cette fois. Elle doit être opérationnelle!
Vite, je monte vers la Loirie, d'où je peux aisément filmer grâce à une soudaine trouée que me propose le brouillard. Encore un coup de chance me direz-vous!
Mais à Trans, où en est-on?
Je continue alors mon enquête et je file vers la Contrie.
Trans1 et Trans2 sont immobiles.
Pour Trans3, il semble que le premier élément du mât soit posé. Souvenez-vous, c'est celui qui avait connu quelques péripéties au carrefour de la rue des Loisirs!
Mais la tête de la grue se trouve parfois perdue dans les nuages!
Voilà pour aujourd'hui!
La suite au prochain numéro.... mais vous pouvez toujours aller voir d'autres images ici:
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/DansBaisEtAronEoliennesEncore?feat=email#slideshow/5818465600997232018
Dans Bais et Aron éoliennes encore!
5 déc. 2012
de Bernard Munoz
Les éoliennes donnent lei à des transports exceptionnels... et ménagent quelques surprises!
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https://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname=104003666207931930280&target=ALBUM&id=5818465594790122577&authkey=Gv1sRgCILv05PRmuDKHA&feat=email