Ne rien faire, c’est un travail intérieur!
Sur ce promontoire qu'est le Montaigu, j'aime à ne rien faire.
Ne rien faire d'autre... qu'observer la Nature.
...Ou bien prendre plaisir à faire évoluer des planeurs modèles réduits.
C'était le cas hier après-midi.
Alors que je suis sur le parking côté Sud, mon émetteur entre les mains, casquette vissée sur la tête, j'aperçois un homme qui se dirige lentement vers moi. Il pointe parfois mon planeur qui, à la manière d'une buse, trace des cercles sous un gros nuage noir.
Puis il m'adresse la parole :
« Alors, votre modèle, il emporte une caméra aujourd'hui ?»
Tiens, l'homme semble me connaître.
« Non, non, pas cette fois-ci... »
Et il enchaîne :
« Mais je vous connais, je suis un fidèle de votre blog... »
Ah, voilà qui éclaire un peu ma lanterne. Mais si peu!.
Et à petites bribes, il me fournit des éléments qui vont me permettre de l'identifier.
Mais c'est bien sûr !
Il s'agit de... non, non, je ne vous le dirai pas.
Sachez simplement que nous portons le même prénom, que nous avons eu un parcours professionnel assez semblable... et que... et que...
Mais nous ne nous sommes jamais rencontrés "physiquement".
La portance devenant faiblarde, je fais atterrir mon oiseau, et nous finissons tous les deux assis sur le banc le plus proche.
Regards parallèles droit devant nous, en direction de la plaine d'Evron.
Magnifique, calme...
« Je suis venu au Montaigu aujourd'hui parce que j'avais envie de prendre des clichés ; je pense que la luminosité va changer en fonction des nuages. Et avec les champs de colza au loin... »
Tiens, là encore un point commun : l'homme est amateur de photo.
Mais n'est-il venu que pour faire de la photo? N'est-il pas venu là afin de "trouver" autre chose?
Peu importe.
(Le lendemain, il me fera partager son album, dans lequel j'ai puisé les clichés illustrant cet article. Merci Bernard !)
La conversation va bon train.
Il évoque mes « Chroniques des années 50... »
Et s'épanche sur ses propres souvenirs.
Mais pudiquement, sobrement, à la manière des Mayennais dont nous vantons le caractère.
Et nous savourons tous les deux le temps présent.
Mais le ciel s'obscurcit graduellement. Quelques gouttes... Un éclair... L'orage s'approche.
Nous décidons alors de mettre un terme à notre entretien, en nous réjouissant d'avoir pu concrétiser une rencontre, une vraie, sans le truchement de la machine informatique
Et je redescends vers Bais.
Mais mon esprit vagabonde.
Evidemment, il n'a rien d'autre à faire!
Ah! Ne rien faire....
Je ne peux alors m'empêcher de faire référence à un bonhomme aux contours étranges, un certain Albert Cossery. Vous comprendre pourquoi d'ici peu..
Fin du premier acte.
Le rideau tombe.
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Ce matin, lever de rideau : le soleil est là, guilleret, mais frisquet.
Une nuit est passée(*), au cours de laquelle je me suis inévitablement replongé dans mes pensées de la veille,
Et si je retournais à la rencontre de Albert Cossery ?
Cet aristocrate de la plume qui écrivait:
(*) Le sommeil permet de penser d’une autre manière, en se situant hors du monde.
Je tombe alors sur une page Internet rapportant un entretien que l'auteur avait accordé à la revue « Le Magazine Littéraire »
Je lis, et je relis...
Tout en relisant, je picore... ça et là.
Prélevant un certain nombre d'aphorismes qui font parfois l'éloge de la paresse.
Ah! Ne rien faire...
Je vous laisse donc découvrir ci-dessous le petit florilège élaboré à partir des "sentences" d'Albert Cossery...
Florilège que je ne manquerai pas de reprendre prochainement, lorsque, assis sur mon banc du Montaigu, face au bocage Mayennais... je serai en train de ne rien faire!
Seul, ou accompagné!
Et cela me permettra peut-être d'ajouter un nouvel acte à ma pièce de théâtre...
Qui se joue sur l'immense scène du grand théâtre de la Vie !
"Pour moi, la vie c’est formidable et j’ai la chance de pouvoir la poursuivre."
Albert Cossery.
Quelques pensées d'Albert Cossery:
En Orient, chacun élabore sa propre philosophie de la vie, sa propre sagesse, parce qu’on prend le temps de regarder le monde passer.
Lorsqu’on a découvert l’imposture dans laquelle vit le monde, la seule révolte possible c’est la dérision.
On ne peut pas écouter un ministre sans rire...
Pour moi, c’est essentiel de pouvoir se lever et d’aller dans la rue pour observer le spectacle du monde.
Quand nous étions jeunes, avec mes frères, nous ne cherchions pas à « gagner de l’argent », mais à en « trouver », là où il y en avait.
La vraie richesse, c’est de pouvoir vivre sans travailler.
J’aimerais qu’après avoir lu un de mes livres, les gens n’aillent pas travailler le lendemain, qu’ils comprennent que l’ambition de vivre est suffisante, que nulle autre ambition ne vaut !
Je n’ai jamais été l’esclave de rien ni de personne. C’est la possession qui vous rend esclave.
Ne rien faire, c’est un travail intérieur. L’oisiveté est indispensable à la réflexion.
Le principal, c’est d’être vivant : c’est la seule fierté dont on peut se prévaloir!
Pour moi, la vie c’est formidable et j’ai la chance de pouvoir la poursuivre.
Albert Cossery.
http://www.magazine-litteraire.com/actualite/hommage/albert-cossery-egyptien-saint-germain-24-06-2008-35310
Quand je m'éclate...
Juste une petite histoire, pour "rigoler"... ou pour "s'éclater"!
Après avoir connu des déboires avec Windows8 de mon PC portable... V'là-t-y pas que c'est la mécanique qui déraille!
Hier après-midi, mon PC de bureau (sous XP) m'a gratifié soudain de couleurs psychédéliques... avant de partir complètement en vrille.
Je n'ai pas mis longtemps à comprendre que la carte graphique venait de lâcher.
J'ai allongé l'engin sur la table d'opération, et j'ai ouvert afin de procéder à une autopsie...
Là, j'ai vu!
Trois condensateurs sur 4 sont explosés par le haut.
Réf: FZ 87 1500 6.3V
Ce qui donne sans doute maintenant une explication à la mini-détonation entendue ce dimanche midi, et pour laquelle toutes les personnes présentes étaient d'accord: le bruit semblait trouver son origine du côté de mon ordinateur.
Mais pas de fumée, pas d'odeur électrique, le PC qui continue de fonctionner... jusqu'à ce lundi après-midi.
J'ai mis l'engin sur la table d'opération, et j'ai ouvert afin de procéder à une autopsie...
Là, j'ai vu!
Trois condensateurs sur 4 sont explosés par le haut.
Réf: FZ 87 1500 6.3V
Ce qui donne sans doute maintenant une explication à la mini-détonation entendue ce dimanche midi, et pour laquelle toutes les personnes présentes étaient d'accord pour localiser son origine du côté de mon ordinateur.
Mais pas de fumée, pas d'odeur électrique, le PC qui continue de fonctionner... jusqu'à ce lundi après-midi.
Un petit tour sur Internet a confirmé la panne et sa fréquence assez courante.
Ce mardi matin, j'ai donc "couru" vers Mayenne où j'ai acheté une autre carte, puis j'ai effectué le remplacement, et ça re-fonctionne.
Moi qui n'aime pas jeter et dont l'une des devises est "Faire durer", je me pose juste une petite question: est-il envisageable de remplacer ces condensateurs?
Plus par jeu ou par plaisir que par nécessité, bien sûr...
Mais n'y a-t-il pas eu d'autres dégâts collatéraux nettement moins visibles qui rendraient le remplacement complètement utopique!
Un petit tour sur Internet a confirmé la panne et sa fréquence assez courante.
Ce mardi matin, j'ai donc "couru" vers Mayenne où j'ai acheté une autre carte, puis j'ai effectué le remplacement, et ça re-fonctionne.
Moi qui n'aime pas jeter et dont l'une des devises est "Faire durer", je me pose juste une petite question: est-il envisageable de remplacer ces condensateurs?
Plus par jeu ou par plaisir que par nécessité, bien sûr...
Mais n'y a-t-il pas eu d'autres dégâts collatéraux nettement moins visibles qui rendraient le remplacement complètement utopique?
That is the question!
Au fait, c'est quoi la poésie ?
Figurez-vous que cette question m'est arrivée subitement, dans des circonstances que je vais me faire un plaisir de vous décrire.
Par ce samedi après-midi ensoleillé, j'ai accroché mon VTT sur le porte-vélo, et me voilà parti vers la gare de Villaines.
Là, j'enfourche mon fier coursier, et je prends la direction de Javron les Chapelles, sur l'ancienne voie ferrée magnifiquement aménagée pour les promeneurs.
Par endroits, le sol est jonché de gommettes blanches.
Il suffit de lever la tête pour s'apercevoir qu'au-dessus se trouve la touffe blanche de nombreux cerisiers sauvages.
Et avec un peu de chance, on peut même cadrer un oiseau qui s'égosille à pleins poumons. Je me dis alors béatement que le bonheur, c'est peut-être ça, tout simplement.
Mais la poésie, que vient-elle faire là-dedans ?
Car c'est au milieu de cette ancienne voie ferrée que me revient en mémoire la rencontre faite ce matin avec mon amie CC. (Oui, elle arbore des initiales doubles, comme BB, mais je les ai volontairement changées afin qu'elle ne puisse pas se reconnaître! lol)
Elle qui me disait : « Dis-donc quand est-ce que tu nous sors un livre de poésie?
- Euh ?
- Ben ouais... j'ai craqué à la lecture de ton dernier texte posté sur le blog... J'aurais tant aimé... et avec la liaison, parce que je trouve que ça sonne mieux !
- Tu te moques ?
- Non, non, j'ai trouvé ce texte très poétique... et je me suis dit qu'en cherchant bien, tu devais en avoir d'autres comme ça sous le coude... et qu'une compilation... »
Je me suis mis à sourire, expliquant que tout le monde n'avait pas forcément perçu le texte de la même manière ; tel cet autre correspondant qui m'avait envoyé un mail pour m'expliquer que la méthode d'atterrissage que j'y décrivais se nommait atterrissage en glissade....
Elle a souri de cette réplique...
Puis nous avons bavardé encore un peu... et nous nous sommes quittés.
Jusqu'à ce que ce sur mon VTT, au beau milieu de l'après-midi, me revienne cette fameuse question :
« Au fait, c'est quoi la poésie ? »
Le spectacle des pétales de cerisiers ?
Le tronc d'un arbre obstruant un ruisseau ?
Le chant des oiseaux dans les branches ?
A partager sous forme de photo ?
A l'aide d'un texte ?
Texte dont il faudra alors sûrement travailler le fond, la forme, la musique des mots, les émotions qu'il suscite...
Vous me direz que dans ce domaine, un énoncé de problème, c'est pas très poétique,,,
Et pourtant...
Parce que tout en pédalant, je n'ai pu m'empêcher de repenser à la formidable épopée que j'ai vécue lorsque mes "garnements" de CM2 avaient entrepris de détourner la fable de La Fontaine « Le Corbeau et le Renard ».
A la manière de Raymond Queneau dans « Exercice de style », ils avaient rédigé un nombre impressionnant de versions dont celle-ci :
« Un renard pesant 1gramme
un corbeau pesant 3mètres et
un fromage pesant 2 litres,
Calculer le poids de l'arbre en mm !
Alors ?
« C'est quoi la poésie ? »
Je reste sans réponse... Et pourtant !
Car ce même après-midi, j'arrive à un carrefour où se trouve une mamie poussant poussette.
Je m'arrête pour la laisser passer.
Tout comme une jeune maman accompagnée de deux gentils garçonnets à vélo que je croise au même instant.
Nous avons donc cessé de pédaler.
Et comme il a envie de me signaler l'arrêt de son chronomètre, le logiciel Endomondo installé sur mon smartphone se met à « chanter » :
« Tiempo pausado automaticamente » (Ben ouais, je le fais causer en espagnol!)
http://www.endomondo.com/help/android
L'un des gamins me regarde surpris.
Quelques instants de pause...
Et quand la poussette est passée, j'appuie à nouveau sur les pédales.
Mais Endomondo dans tout ça?
Toujours très docile...
Afin de me faire comprendre qu'il a repris l'enregistrement du parcours, il m'annonce cette fois:
« Tiempo resumido automaticamente."
Le gamin ouvre ses yeux tout ronds, et fixe avec insistance mes lèvres, qui n'ont absolument pas bougé.
Mais d'où vient cette voix qui l'intrigue?
Moi je le sais : elle vient d'une région de mon corps, tout près de l'estomac... la poche de mon vêtement dans laquelle j'ai rangé mon smartphone « causeur »!
C'est alors que, pensant avoir trouvé la solution de l'énigme, le gamin crie soudain à tue-tête :
« Hé ! M'man, regarde le monsieur, il est ventriloque ! »
Et ça, si c'est pas de la poésie...
--------------------------------
Pour visualiser le parcours du jour... enregistré grâce à Endomondo et mon smartphone "causeur":
J'aurais tant aimé...
En effet...
J'aurais tant aimé...
Dans la mesure où "Dame Nature" pète de santé.... j'aurais tant aimé vous faire partager ses couleurs sur un fond de ciel tout bleu.
Le jaune des colzas que les fleurs de pissenlits tentent d'égaler...
Le vert cru des blés naissants....
Le blanc frais des cerisiers...
Le mauve en dégradé des magnolias...
Mais le soleil ne se montrant pas, j'ai renoncé à me glisser dans le bocage afin de prendre une multitude de clichés.
J'aurais tant aimé...
C'est donc un peu par dépit que j'ai opté pour une séance de vol.
Et comme le vent était Nord-Est, je suis parti en direction de l'Hermangerie... au pied du mont Rochard facilement reconnaissable à son grand pylône.
Mais je me suis tout de même posé quelques questions...
Parce que là-haut, le vent hurlait dans les branches.
Les herbes faisaient le dos rond sous les rafales.
J'ai quand même osé sortir mon motoplaneur "Diamant", que j'ai pris soin d'assembler bien à l'abri de la voiture.
Puis j'ai commencé à escalader la prairie.
Le vent secouait mon modèle que j'avais bien du mal à calmer.
Et ses ailes se comportaient comme un Kite surf qui m'aurait tiré vers le haut!
C'était autant d'efforts à faire en moins!
Mais quand il a fallu se positionner face au "Sieur Eole" afin de lancer, j'ai compris que ce ne serait pas très facile.
Une pichenette a pourtant suffi, et mon bel oiseau est parti tout seul... en se déhanchant comme un malade tant les turbulences étaient fortes.
Tout en gagnant une certaine altitude, il a fallu que j'atteigne une zone située beaucoup plus en avant pour que se calme la danse de Saint-Guy.
Mais tout était relatif.
J'aurais tant aimé...
J'aurais tant aimé que le vent soit moins violent et moins bousculeur...
Mais il était trop tard... et je songeais déjà avec quelque inquiétude au "joli" moment où il me faudrait atterrir.
Car sur cette pente limitée tout en haut par une haie, il est impossible de se présenter vent de face; ce qui complique encore la manoeuvre.
J'avais froid.
Des larmes tourbillonnaient derrière mes verres de lunettes.
J'aurais tant aimé...
J'aurais tant aimé abréger ce vol...
Mais chaque tentative pour poser mon modèle s'avérait hasardeuse...
Une fois, cinq fois, dix fois?... je me suis présenté pour l'atterro.
Qu'une bourrasque compromettait vivement...
Et je faisais repartir mon pauvre Diamant.
Pas une seule accalmie en vue...
J'aurais tant aimé...
Quand soudain, lors d'une présentation vent 3/4 arrière, je réalise brusquement qu'un grand coup de dérive vers la gauche immédiatement suivi d'une sortie des aéro-freins, tout en contrant aux ailerons.
Et toc, posé!!!
Tout cela s'est déroulé à la vitesse de l'éclair.
Un atterrissage réflexe, issu sans doute de ma longue pratique du modélisme.
Mais ravi de m'en tirer à si bon compte, je m'en vais récupérer mon modèle qui m'attend sagement dans l'herbe grasse.
Le vol a duré 10 loooooooongues minutes!
J'aurais tant aimé...
Découvrez la Mayenne
Just for fun!
longuement conversé.
Touristes d'un week-end, avec lesquels j'aiNouveauté sur overblog
Le site Overblog qui héberge mes élucubrations m'a envoyé un mail: la page administration qui me sert à rédiger les articles a subi une grosse mutation...
Mutation qui ne devrait rien changer au niveau des lecteurs... m'a-t-on expliqué.
Mutation qui devrait -paraît-il- m'offrir davantage de possibilités, mais à laquelle je dois m'habituer...
C'est ainsi que j'ai en bien du mal à comprendre comment modifier la fonte du texte, sa couleur, italique ou pas... Le passage par l'option Convertir en section HTML... Basculer vers le mode textuel...
Quant à la gestion des photos et leur insertion dans le texte, leur dimensionnement... ben même si je commence à y voir un peu plus clair, je trouvais l'ancienne formule beaucoup plus pratique!
J'ai aussi tremblé quand je me suis aperçu que je n'avais plus accès à mes anciens textes! Dès lors comment les modifier, ou les supprimer si besoin est.
Mais après 24 heures d'une longe attente, je les ai vu revenir dans mon espace Admin. Ouf!
Si donc, amis lecteurs, vous constatez des anomalies sur bernardino.over-blog.net ne soyez pas surpris, et veuillez m'en informer afin que je puisse transmettre aux gérants de la boutique overblog....
Feu mon Toshiba Satellite A60-202
Cela faisait déjà un bon moment que cet ancêtre commençait à donner des signes évidents de fatigue.
Onyx... soit qui mal y pense!
Ce jeudi 11 avril, la météo me fournissait les renseignements ci-dessous:
Moyennant quoi, dans la mesure où il y avait du Sud-Ouest dans l'air, c'était volable du côté de La Roche.
Je dépose mon petit Onyx dans le coffre de la voiture, et j'emporte une grosse pelisse à mettre par dessus mon blouson.
Juste au moment où je démarre, j'entends un véhicule toutes sirènes hurlantes qui traverse le bourg.
SAMU, Police?
Après avoir parcouru les 3 petits km qui me séparent du parking, je descends de voiture, et mon oreille est immédiatement attirée par le ronflement d'un hélico qui rôde dans le coin.
Mais le ciel est gris, et il m'est impossible de savoir quelle est la couleur de cet oiseau métallique.
Pendant que j'assemble mon modèle, je jette un oeil en direction de l'éolienne. Elle est immobile, deux véhicules sont à ses pieds, et un filin pendouille sur l'arrière de la nacelle.
Travaux de maintenance sans aucun doute.
Et j'entame la grimpette sur les 250m qui me séparent de l'endroit où je vais lancer le planeur.
Lorsque je débouche au sommet, le vent me fouette le visage, et je suis bien heureux d'avoir également pensé à prendre une casquette munie de rabats.
Vérification des gouvernes, et hop, je lance.
C'est alors qu'un pivert va se livrer à un exercice de tir avec arme automatique. Par courtes rafales, il s'en prend à un tronc tout proche...
Les vers n'ont qu'à bien se tenir!
Quant au planeur, il s'élève avec aisance.
De temps à autre, il est rejoint par un couple de corvidés au comportement fort pacifique.
Vers l'Ouest, 3 des 4 éoliennes d'Hambers brassent l'air gentiment.
Et l'hélico revient dans les parages.
Sur le chemin de randonnée longeant mon terrain de vol passent quatre vététistes...
Je suis tout occupé à jouer avec les différentes phases de vol du modèle, volets baissés ou relevés selon les conditions, quand je crois entendre des voix.
Tout en pilotant, je remonte un peu la pente... et au bord du chemin conduisant à l'éolienne "La Roche", j'aperçois... une voiture de gendarmes.
D'ailleurs, l'un d'entre eux vient à ma rencontre.
Je fais atterrir mon Onyx.
Mais qu'aurais-je fait de mal pour qu'on déploie ainsi une telle armada?
Nous nous saluons, et l'homme au blouson bleu me demande:
"Du haut de votre promontoire, vous n'avez pas observé des voitures qui filent comme des flèches?
- Ben, à vrai dire, non... C'est vrai que je peux apercevoir la longue ligne droite Bais/Mayenne, mais j'ai beaucoup plus souvent l'oeil rivé sur mon modèle... Tout ce remue-ménage...Vous cherchez quoi?
- Des gens qui ont commis quelques grosses bêtises! C'est pour ça qu'on a aussi sorti l'hélico!"
Ouf, ce n'est donc pas à moi qu'ils en veulent!
Honni soit qui mal y pense!
Et l'homme chargé de maintenir l'ordre public d'ajouter:
"Si toutefois vous apercevez une 407 verte ou une Audi grise, n'hésitez pas à faire le 17!
- Ok..."
Il redescend vers son véhicule... et moi, je rejette mon planeur...
Qui vole toujours aussi bien.
Avec une portance généreuse permettant d'enchaîner toutes les fantaisies possibles.
Mais, bien que douillettement vêtu, je commence à ne plus avoir très chaud.
Les ciel s'obscurcit, et je n'aperçois plus maintenant qu'une infime partie du pied de l'antenne installée sur le Mont Rochard tout proche.
Tiens, voilà quelques gouttelettes...
Un coup d'oeil au chrono de mon émetteur, qui affiche 45 minutes.
Bah, c'est raisonnable.
Prise de terrain.
Dosage précis du manche commandant les aérofreins crocodiles afin d'ajuster le point d'impact avec le sol.
Et atterro aux pieds... juste à côté de la borne géodésique matérialisée par 3 piquets.
Il me reste donc à redescendre vers la voiture... alors que les gouttes se font de plus en plus grosses et nettement plus nombreuses.
Mais, si vous êtes habitués de ce blog, vous deviez déjà savoir qu'un vol à "La Roche", c'est forcément les prémices d'une pluie à venir.
N'empêche que cet Onyx m'aura encore permis d'agrémenter mon carnet de vol avec 3/4 d'heure de pur plaisir. Même si la maréchaussée a joué un peu les trouble-fêtes...
Onyx soit, qui bien y pense!
(Clichés de l'Onyx réalisés sur une autre pente, un jour où le soleil brillait)
A quoi je joue la nuit...
Hello!
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Comment fabriquer un stylet pour smartphone
Les écrans tactiles, c'est bien, mais...
Et quand je suis parti à la neige, avec des gants "normaux" au bout des mains... ben, sur les pistes... ça marche pas!
Ou alors, il faut acheter des gants spéciaux, munis d'un embout capable de faire défiler les
différentes pages de l'écran. (Voir ci-dessous)
Mais, bien qu'étant assez pratiques, ces gants rendent la précision fort aléatoire.
De retour dans mes foyers, j'ai donc cherché autre chose...
Parce que en ce qui me concerne, et bien que ne possédant pas des gros boudins au bout de mes bras, il arrive parfois que j'aie des difficultés à pointer les cases du clavier tactile de mon Samsung.
Et je me disais qu'un stylet serait sans doute le bienvenu.
Je me suis donc rendu un jour dans un magasin spécialisé, et l'on m'a montré des trucs et des bidules, dont je trouvais le prix quelque peur prohibitif.
J'ai donc différé l'achat, etje me suis retourné vers le Net, pour tomber sur des sites où l'on vendait ce genre de gadget à 3 francs six sous...
Mais ça venait de très loin, de ces pays de l'Est où l'on évoque le soleil levant.
Fouinant encore un peu plus, j'ai découvert que des petits malins avaient fabriqué eux-mêmes l'outil.
Ah, voilà que ça devenait excitant pour les neurones du Mac Gyver qui sommeille en moi!
L'un de ces bidouilleurs avait même bricolé un truc semblant fonctionner, mais je trouvais sa solution un peu compliquée. De plus, il utilisait des morceaux d'éponge métallique à récurer... Bonjour l'écran!
La plupart des autres bidouilleurs avaient utilisé du coton tige et une bande de papier alu à usage ménager.
Mais je touvais l'aspect du produit fini quelque peu inesthétique.
Pour pallier cet inconvénient, d'autres enfournaient ce coton tige dans le corps d'un stylo bille genre Bic...
Et soudain, je suis tombé sur une autre site où l'on utilisait un brin d'antenne d'émetteur
pour radio-commande.
Ah, ben ça, j'avais sous la main!
Et partout cependant, on nous expliquait qu'il suffisait de deux éléments :
- un bidule préhensible par la main, capable de conduire l'électricité statique.
- un"palpeur" légèrement humide, pour faire croire à l'écran qu'il s'agit bien d'un doigt humain.
C'est alors que j'ai avisé un morceau de tube laiton au diamètre suffisamment étroit. (sinon, autant utiliser ses doigts... et vous savez ce que je leur reproche)
J'y ai enfilé un mince fragment d'éponge, que j'ai ensuite subrepticement porté à la langue.
La suite?
Je vous laisse découvrir à partir de la vidéo...