Le Printemps de Chérancé
Chérancé et ses 170 habitants? Vous ne connaissez pas ?
Ah, quel dommage !
Pour ma part, j'ai découvert ce charmant village du Sud-Mayenne en 1951 lorsque, suite à la décision de mon père d'exploiter la carrière Saint Julien située sur la commune voisine de Châtelais, mes parents ont quitté Villaines la Juhel.
Nous avons « débarqué » au Moulin Neuf , dans une maison bordant l'Oudon.
Quelques mois plus tard, nous nous sommes installés dans le bourg, presque en face de la forge où régnait Edouard Pocher.
Maison dans laquelle est d'ailleurs née ma jeune soeur
Mireille.
Nous y avons vécu jusqu'en 1961, année où nous sommes partis pour Château-Gontier.
Mais durant ces dix années, j'ai accumulé un tel tas de souvenirs que les circonstances m'ont conduit à en faire un petit livre.
J'ajoute que depuis quelque temps, ma sœur Mireille piaffait d'impatience : elle voulait que nous nous retrouvions dans ce village.
Les ingrédients étant réunis, il n'en fallait pas davantage pour qu'un projet prenne corps.
C'est ainsi que le 23 mars dernier, les 4 enfants Munoz sont descendus à Chérancé pour un pique-nique à la bonne franquette... dans la salle mise gracieusement à la disposition des convives par le maire Jacky Vallée.
Et par ce premier samedi de printemps, nous étions une trentaine de convives pas forcément de notre famille... mais Chérancéens de coeur, à échanger, bavarder, rigoler...
« Te souviens-tu quand ton père nous a tous emmenés à la fête communale de Niafles ? Nous étions installés dans les compartiments de la benne du camion !
J'te dis pas l'effet quand on est arrivés là-bas !»
Ce sont là des échanges de souvenirs pittoresques... mais il y en a eu des plus « sérieux » quand nous nous sommes sagement assis aux pupitres de l'école Joseph Vallée.
Il me faut cependant signaler un autre moment très fort lorsque nous avons été conviés à visiter "notre" maison du bourg, celle où est née Mireille.
Facilement identifiable grâce à son muret, cette petite maison est joliment rénovée par Mark et Eliane, un jeune couple britannique qui, séduit par l'endroit, y a élu domicile.
Grand merci à eux !
Toujours à propos de cette maison, je voudrais noter que, étant arrivée bien avant nous, ma soeur Marie-Jo avait eu le temps d'engager la conversation avec ses occupants britanniques, mais pas en français, pas en anglais non plus!
"Mais alors, me demanderez-vous, en quelle langue ont-ils bien pu bavarder, hein?"
Ben, tout simplement... en espagnol! Car Mark a séjourné 4 ans en Espagne!
Etonnant, n'est-ce pas?
Et puis midi est (trop vite) arrivé !
Chacun a spontanément proposé de mettre son « panier repas » à disposition de tout le monde.
Et je peux vous assurer que nous aurions pu tenir le siège un certain temps !
Quelle ambiance !
Après le repas, le soleil ayant décidé de continuer à faire la fête avec nous, le groupe s'est déplacé à pied afin de visiter le Moulin Neuf, où Jean-Michel Prime nous a servi de guide.
Puis nous nous sommes rendus en voiture à la carrière.
Là, c'est moi qui ai été chargé des commentaires.
Expliquant le fonctionnement de l'exploitation, montrant les restes des bâtiments situés sur la droite en montant la côte.
Plus bas, à gauche, se trouve encore le bac de refroidissement du moteur où nous avions plaisir à faire trempette dans une eau presque chaude !
Et il n'est pas besoin de chercher longtemps pour retrouver le concasseur à sa droite...
Juste en dessous du bac, le gros moteur Poyaud est encore là lui aussi,
gisant sur le côté... Dans son bunker de béton d'où on
a sans doute essayé de le déloger.
Tout en bas, le trieur est vautré parmi les poutres de bois qui constituaient les trémies.
Quant à la zone d'exploitation elle-même... c'est à peine si on la distingue, car la végétation a reconquis son domaine.
Le « pélerinage » s'est poursuivi à la Mare, ferme qu'habitait Joseph Vallée, le maire de « notre époque » et grand-père de Jacky, l'actuel maire.
Merci à lui et à son épouse Fanfan pour la délicieuse bolée de cidre dégustée à leur table alors que le soleil couchant rasait l'horizon.
Mais la journée s'achevait.
Nous sommes alors redescendus à la salle communale, où un petit groupe d'irréductibles a décidé de « finir les restes ». Et il y avait de quoi !
Durant cette « troisième mi-temps », les Hamelin's Brothers nous ont encore gratifiés d'anecdotes parfois croustillantes.
Et puis il se faisait tard ;
Il fallait bien à un moment ou à un autre mettre fin à cette mémorable journée.
A contre-coeur...
Mais j'ai quand même eu le temps d'entendre comme des voix qui disaient que ce serait peut-être pas si mal d'instaurer un « Printemps de Chérancé ».
L'idée va sans doute faire son chemin.
Et je ne serais pas vraiment surpris d'apprendre que du côté de Craon...
Le premier samedi suivant l'arrivée du printemps 2014... quelques nostalgiques... un buffet campagnard du même style que pour l'édition qui vient de s'achever...
Allez donc savoir ?...
Quoi qu'il en soit...
Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont été les acteurs de ces joyeuses retrouvailles !
Droit au but
Les adeptes du football auront sans doute reconnu la célèbre devise adoptée par l'Olympique de
Marseille.
Mais dans mon cas, il ne sera pas question de football... même si le terrain sur lequel se déroulèrent les faits aurait pu s'apparenter à une pelouse dont la destinée est de subir l'assaut des crampons.
Dans un temps relativement reculé, celui où j'exerçais le noble métier de Maît' d'école, j'avais introduit l'aéromodélisme dans l'établissement qui m'avait accueilli.
Chaque mardi après-midi, les élèves de CM1 et CM2 qui en avaient fait le choix en début d'année scolaire se retrouvaient dans une classe que l'on transformait en atelier, et où l'on construisait des planeurs de vol libre.
Lorsqu'ils étaient terminés, la suite logique était de les faire voler.
C'était l'occasion de rencontrer d'autres établissements scolaires ou foyers socio-éducatifs du département affiliés au CLAP (Centre Laïque d'Aviation populaire)
Le but du jeu était alors de treuiller le planeur à la manière d'un cerf-volant en utilisant un fil nylon de 30 mètres.
Quand le fil était largué, un chronométreur attendait que le modèle se pose pour arrêter son chrono et inscrire le temps de vol sur une fiche propre à chaque concurrent.
Passons rapidement sur le reste des modalités de ces concours.
Mais une fois que le planeur s'était affranchi de son câble, il évoluait à sa guise, même si au moment des
indispensables réglages préliminaires on avait fait en sorte qu'il imite les buses en décrivant de jolies orbes dans le ciel.
Pour la plupart, les enfants se mettaient sous le modèle et le suivaient consciencieusement, scrupuleusement, parcourant ainsi une distance qu'ils auraient pu facilement raccourcir.
Et comment me direz-vous ?
Pour illustrer mon propos, voici donc les consignes que j'avais l'habitude de prodiguer :
« Ne suivez pas votre planeur en effectuant des ronds au-dessous de lui !
Regardez bien la direction dans laquelle il s'en va, et effectuez une ligne droite qui correspondrait aux centres des cercles qui se décalent... »
Plus facile à dire qu'à faire, même si j'accompagnais mes directives d'un schéma !
Surtout quand plus rien ne vous relie au bel oiseau qui a demandé tant d'heures à construire, et que l'on tient absolument à récupérer.
C'est ainsi qu'un mercredi après-midi de printemps, nous devions batifoler dans une prairie du côté de Martigné.
Un gamin treuille son planeur, qui se décroche, et entame la séquence « vol libre ».
Top chrono !
Son propriétaire le suit, accompagné de l'habituel équipier.
Parce qu'en effectuant le travail de récupération à deux, cela me semblait plus pertinent et sécurisant que d'envoyer un gamin esseulé. Et puis le travail d'équipe...
Mes deux compères s'en vont donc en suivant le modèle qui, poussé par le vent, effectue des « ronds » se décalant à chaque tour.
Mais au bout d'un certain temps, je commence à m'inquiéter de ne pas voir revenir cette équipe.
Quand je l'aperçois soudain à l'autre bout de la prairie, brandissant fièrement le planeur qui avait fait un vol très satisfaisant.
Mais lorsque mes deux gaillards se furent suffisamment rapprochés, je pus constater que leurs vêtements arboraient une couleur... comment dire... une couleur très « campagnarde »... style « camouflage ».
C'est alors que je leur posai la question :
« Mais d'où sortez-vous pour être dans cet état ? »
Et leur réponse fusa d'un même élan :
« Ben M'sieur, vous nous avez dit de pas suivre bêtement le planeur et d'aller en ligne droite. On a fait ce que vous nous avez dit...
- Oui, mais alors ?
- Ben un moment le planeur est arrivé vers un tas de fumier, et comme vous nous aviez dit d'aller tout droit, on n'a rien contourné, et on est passé au milieu!»
« Droit au but ! » qu'il avait dit le Maît' d'école !!!
Même quand il s'agit de franchir un tas de fumier !
Hilarant spectacle (Mais je fis pourtant en sorte de ne pas en rire).
Odorant spectacle... (Là, je ne pus m'empêcher de me pincer les narines!)
Il faut dire que mes deux lascars ressemblaient presque à des petits cochons maculés de boue et de lisier.
Et je ne vous ai pas encore vraiment parlé de l'odeur.
Odeur pestilentielle qu'il fallut subir dans la voiture lors de notre retour vers Bais.
(On avait pourtant ouvert les vitres en grand!)
Odeur dont les parents « bénéficièrent » ensuite quand ils récupérèrent leurs petits monstres.
Quelques jours après cette mémorable aventure... je revois encore les mamans de ces deux gosses, qui ne manquèrent pas de me faire remarquer combien elles avaient eu de difficultés à nettoyer les vêtements de leurs très sages et … obéissants bambins !
Qu'elles laissèrent macérer un bon bout de temps dans la baignoire !
« Droit au but » qu'il avait dit le Maît' d'école !!!
PS : quelques décennies plus tard, je me pose toutefois la question de savoir comment se terminerait une telle histoire de nos jours ? Ne serais-je pas traîné devant les tribunaux pour avoir laissé des enfants... traîner dans le lisier de cochon ?
Autre temps... Autres moeurs...
A une époque où la parole des instit's , ben c'était quelque chose !
Planeur de vol libre "Isba"... 26 ans après!






Vous êtes en panne d'inspiration?
"Ah! mais comment se fait-il?"
C'est à peu près avec ces mêmes termes que l'on m'aborde en ce moment.
Et dans la foulée:
"Vous êtes en panne d'inspiration?
Ben.. ouais...
Depuis un moment, y'a plus rien sur votre blog!
C'est bizarre..."
Mais dites-moi, braves gens, je ne vais tout de même pas créer l'événément pour le simple plaisir de générer un buzz.
Et d'ailleurs, en aurais-je les moyens?
Alors si ça peut vous rassurer...
Ce vendredi soir, j'avise le ciel qui commence à prendre des couleurs étranges.
Vite, je file au Montaigu.
Je sors mon MiniMag qui, en raison de sa petite taille, voyage tout monté dans le coffre de la voiture.
Et hop! Un décollage face à l'Ouest.
Durant quelques minutes, je m'amuse à faire évoluer mon modèle sur fond de ciel rougeoyant. A noter qu'il est doté d'une rampe de leds orange fixée sous le fuselage... dont la lueur est visible sur les photos jointes.
Mais déjà, je perçois quelques gouttelettes sur le sommet de mon crâne dégarni.
Atterrissage.
Deux ou trois clichés... (qui lorsque je vais les découvrir sur mon écran de PC ne rendront pas l'exacte réalité... Dommage.)
J'attends alors que le soleil se mélange à la nue afin de produire des tons "spéciaux".
Je n'en aurai malheureusement pas le temps, car une main invisible va appuyer brusquement sur un tube de gouache couleur "gris ardoise foncé" dont la coulée pâteuse se chargera très vite d'avaler les braises de l'astre solaire... avant que je ne sois gratifié d'un joli petit crachin digne du pays breton.
Histoire peut-être de diluer un peu la "peinture"?
Voilà.
Ce sera tout pour aujourd'hui.
Il vous faudra patienter jusqu'à ce que je déniche des nouvelles un peu plus intéressantes!"
Le 22 à Asnières
Pour les plus jeunes, ce titre n'évoquera sans doute rien.
Mais pour les plus anciens, cela réveillera forcément le souvenir qu'ils ont du célèbre sketch qu'interprétait Fernand Reynaud.
Qui était entré dans un bureau des P.T.T. « Poste Télégraphe Téléphone » afin de téléphoner au 22 à Asnières... et qui attendait patiemment qu'on le mette en liaison avec son correspondant, et qui voyait passer devant lui des étrangers n'ayant aucune peine à obtenir San Francisco, Bruxelles, Berlin... même si les données téléphoniques étaient incomplètes.
Et qui avait fini par demander à transiter via New York afin d'obtenir son "22 à Asnières"!
Si donc vous avez besoin de (re)voir ce monument de l'humour français :
http://www.ina.fr/video/I06268515
En ce qui me concerne, je suis entré ce matin dans un bureau de « La Poste ».
Fidèle au Poste (), l'employé m'accueille fort courtoisement, et avisant l'enveloppe me dit :
« Ah, c'est encore un bouquin que vous envoyez... Mais dites-moi, vers l'Espagne !
Oh, mais... c'est un succès international !»
Et posant mon petit paquet « Délices... » sur la balance... il commente :
« Je crois bien que pour l'affranchissement vers l'Espagne... Livres et documents... Promotion de la langue française... »
Ses doigts pianotent sur le clavier.
Et il m'annonce fièrement :
« Ce sera 1,28€ ! »
C'est alors que, fort surpris, je me permets d'ajouter :
« Heu... vous êtes sûr ? Parce que même en tirant sur les tarifs, les autres fois je n'ai pu obtenir pour la France que 3,15€...
- Non, non, je vous assure, l'ordinateur m'affiche 1,28€ ! Il ne se trompe pas, vous savez ! »
(D'habitude, c'est pourtant pas la réponse qu'on fournit quand il y a une erreur, où on n'hésite pas à vous balancer : « C'est l'ordinateur qui s'est trompé ! »)
Et pour bien me faire comprendre qu'il avait parfaitement raison, le voilà qui tourne son écran vers moi, recommençant la procédure depuis le début.
Je peux alors suivre le cheminement du pointeur de la souris... pour enfin découvrir dans une case en bas à droite :
1,28€
Ben oui ! L'ordinateur est parfaitement constant dans ses calculs par rapport à sa base de données!
J'ai souri... et je me suis permis de plaisanter :
« Ben, je crois que la prochaine fois qu'il me faudra envoyer un bouquin en France, je commencerai par le faire transiter via mon ami espagnol, en lui demandant de retourner le tout vers mon destinataire français. Et en supposant que nos deux pays aient conclu des accords, cela ne me coûtera que 2x1,28 soit 2,56€ au lieu de 3,15€ ! »
Nous avons bien entendu savouré le comique de la situation.
Et l'employé m'a adressé un sympathique :
« A la prochaine ! Bon Week-end...»
Ce à quoi j'ai bien évidemment répondu :
« A vous aussi ! »
Et en rentrant chez moi, j'ai tapoté sur mon moteur de recherche : « Le 22 à Asnières... »
Ce qui m'a permis de revoir le sketch !
Et de revivre un peu ma séquence affranchissement du jour !
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PS: quelques correspondants n'ont pas tardé à réagir. C'est ainsi que Guy m'a fourni le lien vers le site "La Poste":
http://www.laposte.fr/courrierinternational/index.php?id=173
Et l'on peut y découvrir:
Carte postale d'Autrans
Ce mardi matin, les arbres sont nappés de givre.
Je laisse mes skis de fond au repos afin de prendre quelques clichés...
A découvrir ici... avec d'autres vues.
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/AutransSousLaNeige?authuser=0&feat=directlink
Hermine du matin à l'Escandille
Ce matin, comme hier, comme avant-hier... nous avons assisté à un joli spectacle.
Juste devant notre baie vitrée, un tout petit animal au pelage blanc nous offre un magnifique spectacle plein de fantaisie.
Il doit être habitué des lieux, car l'un des animateurs de l'Escandille le guette avec assiduité.
J'en ai discuté avec lui, et il regrette que son appareil photo ne soit pas assez performant pour lui permettre de saisir un cliché intéressant de la bestiole.
Que dire alors de mon numérique "tout terrain", celui qui m'accompagne partout du fait de sa taille modeste, mais dont le zoom optique ne multiplie que par 3!
Et si j'ajoute que l'animal porte sa fourrure d'hiver, blanc sur fond blanc...
J'ai toutefois tenté, ce matin...
Le résultat est plus que médiocre!
Mais, faute de mieux, j'ai cependant enregistré dans ma mémoire des images un peu magiques.
Cette blanche hermine surfant littéralement sur la neige, disparaissant furtivement derrière une boule de glace, réapparaissant quelques mètres plus loin, se dressant sur ses pattes de derrière tout en scrutant autour d'elle.
Quelques triathlètes reviennent alors d'un entraînement matinal, et s'arrêtent en bordure de la piste de fond pour admirer le spectacle.
Le petit animal se livre durant de longues minutes à une série de cabrioles, avec des changements de trajectoires très brusques...
Et puis... plus rien.
Notre hermine a disparu...
Demain matin, je vais guetter, fidèle au rendez-vous que nous donne cette blanche hermine, dont on ne distingue la plupart du temps qu'une légère tache noire au bout de la queue!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hermine
En direct de Autrans
Comme chaque année maintenant, la famille Munoz file vers le plateau du Vercors.(1)
Autrans en est le point de chute. (C'est écrit au milieu du rond-point qui donne accès à la station)
Parce que, à propos de chute, la neige a été plutôt généreuse. Jugez plutôt:
Mais cette neige abondante permet de s'adonner à diverses activités...
Le ski de fond... bien sûr.
La marche à pied... of course!
Et même l'aéromodélisme, en utilisant la piste verte qui passe devant l'Escandille... après avoir installé des skis sur l'avion!
Et les amateurs de glace(s), les gourmands facétieux, ben... ils y trouvent aussi leur compte!
A la prochaine!
(1) Les habitants du Vercors s'appellent "Les Vertacomicoriens".
Le Club d'Aéromodélisme de Bais et son historique







Le Montaigu vu d'un modèle réduit
Ce lundi 11 février, le soleil est enfin revenu.
Il faut vous dire que j'ai fait tout dernièrement l'acquisistion d'un émetteur made in China....
dont je n'ai absolument pas besoin tant je suis satisfait de mon matériel Multiplex : MC 3010 et 4000!
Mais il faut dire aussi que ce nouvel équipement est vendu chez Hobby King pour une somme vraiment dérisoire.
Et si j'ajoute qu'on nous dit partout que cette
radio Turnigy est tout aussi performante que certains bidules dits "de marque"... avec un logiciel interne "ouvert",
que certains modélistes n'ont d'ailleurs pas hésité à bidouiller.
Ben... Piqué par la curiosité... j'ai passé commande de ce "bel outil" à pas cher.
Parce que vous savez fort bien à quel point je peux être curieux!
En raison de tout ce qui précède, j'ai voulu moi aussi voir, savoir, tout comprendre de cet émetteur "low coast".
Relier tout ça à mon ordinateur. Simuler, bidouiller, tripatouiller...
Pour ne pas mourir idiot! Bien sûr...
J'ai même "profité" de ces derniers jours "offerts" par le mauvais temps pour passer quelques heures à pénétrer la logique de fonctionnement et de programmation!
C'est vous dire!
Et puis, suite logique, j'ai enfin voulu valider mes "travaux", en utilisant un premier "mulet" avec le Mini Mag.
Et puis je suis passé à la taille au-dessus, en prenant un motoplaneur Easy Glider de chez Multiplex, un engin équipé lui aussi d'un moteur électrique, modèle au nombre incalculable d'heures de vol.
Mais avec une programmation un peu plus complexe que celle du MiniMag puisqu'on mixe les ailerons pour en faire des aérofreins par exemple. On déclenche le chrono utilisation moteur...
Ah, cet Easy Glider... c'est un modèle éprouvé, que je connais bien, et qui ne risque pas grand chose en cas de pépin.
Equipé de mes petites caméras, il a aussi emmagasiné un nombre impressionnant de vidéos d'où j'extrais fréquemment des vues fixes que je vous propose sur mon album Picasa.
Il n'en fallait pas davantage pour que j'aille faire une escale au Montaigu... mon terrain de jeux favori!
Avec une caméra qui filme vers l'arrière...
Une autre qui prend des vues vers l'avant...
Et si j'ajoute que la météo est fort clémente puisque le vent d'Ouest-Sud-Ouest est relativement calme. Je considère alors que j'ai réuni des conditions idéales afin de procéder à des essais.
Le premier vol de cet Easy Glider durera 36 minutes... avec 2 minuscules minutes de moteur afin de reprendre de l'altitude entre deux ascendances! Bon "investissement", n'est-ce pas?
Il faut dire que le modèle bénéficiera en effet d'ascendances certes modestes, mais qui vont tout de même prolonger le vol d'une manière significative...
Ascendances dont je ne serai d'ailleurs pas le seul à tirer profit, puisque quelques oiseaux joueront avec mon modèle, et l'un d'entre eux aura même la gentillesse de passer dans le champ de la caméra! (la petite tache noire au milieu de la vue ci-dessous)
Mais ça, je le validerai uniquement quand je serai de retour à la maison, car c'est toujours la surprise de découvrir ce qu'ont "vu" les caméras...
Et en fin de journée?
Je peux délivrer à mon nouvel émetteur un certificat "Bon pour le service"!
Vous dites?
Que vous voudriez en savoir davantage? Avec des photos?
Bon, d'accord!
Il vous suffit alors de vous rendre à cette adresse:
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/LeMontaiguVuDUnModeleReduit?authuser=0&feat=directlink