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Montée historique du Montaigu

13 Juillet 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Pour ceux qui se souviennent...

Il y a fort longtemps de cela, les communes de Bais-Hambers accueillaient une course de côte destinée aux voitures, motos et side-cars.

La première édition dut avoir lieu au début des années 70.

 

La course de côte du Montaigu, c'était ça !!!
Championnat de la Montagne Motos
 
Course de côte du Montaigu 1971 / 1981
 
Longueur : 4.2 km        Pente moyenne : 5 %       Dénivellé : 130 m

 

Lors du week-end de Pentecôte, voire quelques jours avant, le bourg de Bais  s'animait alors, et on entendait parfois même la nuit des pilotes qui venaient s'entraîner à la lueur des phares.

Certains garages prêtés par des particuliers offraient aux mécanos amateurs un atelier provisoire qui permettait d'effectuer les derniers réglages, voire même de réparer quelques "bobos" émanant d'une sortie de route inopinée.

Tout ça dans un bruit un peu inhabituel pour notre calme bourgade qui se trouvait parfumée à l'odeur caractérisque que diffuse l'huile de ricin.

C'était aussi l'époque où, grâce aux buvettes disséminées sur le parcours, les cafés de Bais et d'Hambers réalisaient  un chiffre d'affaire très substantiel en 3 jours.

Et puis cette épreuve  a pris fin... remplacée plus tard par une course de brouettes! 

Haute en couleurs, certes, mais nettement moins "pétaradante"!

 

 

L'affiche de l'édition 2014: 10ème anniversaire de la montée historique

L'affiche de l'édition 2014: 10ème anniversaire de la montée historique

Ce dimanche 13 juillet 2014, je me suis donc posté près de l'ancienne ligne de départ.

Et j'ai retrouvé quelques sensations enfouies dans ma mémoire.

Parmi lesquelles le bruit déchirant de certains échappements contrastant avec celui beaucoup plus sourd des grosses allemandes.

L'odeur du ricin... même si elle était  un peu moins présente qu'autrefois.

Et puis tous les spectateurs passionnés, la plupart revêtus de leur combinaison, avec le casque à la main.

 

N° 125: Anthony et sa BMW
N° 125: Anthony et sa BMW

N° 125: Anthony et sa BMW

J'ai bien évidemment croisé beaucoup de monde... dont une ancienne élève, motarde passionnée... N'est-ce pas Annie?

Et Anthony, dont le papa était fier de me dire que son fils courait avec une  BMW numérotée 125.

C'est d'ailleurs lui qui m'a expliqué que les compteurs de vitesse avaient été masqués à la demande des organisateurs:

On ne fait pas la course! Aujourd'hui, pas de temps à battre; on "monte" pour se faire plaisir.

Mais à chaque fois revenait le nom de Guy Coulon, le local de l'étape, dont l'ombre planait sur le circuit!  Le "sorcier d'Oisilly"...

http://www.montaigu.ovh.org/pages/14.html

 

 

Compteur de vitesse masqué.
Compteur de vitesse masqué.

Compteur de vitesse masqué.

J'ai donc moi aussi pris plaisir à contempler ces vieilles mécaniques entretenues avec amour par des fanas de moto.

A qui le "starter" rappelait gentiment avant de "lâcher" chaque pilote qu'il devait se montrer prudent, particulièrement sur une portion de circuit entachée d'huile...

Ah, les fuites d'huile!

J'ai ainsi pu observer quelques "jolies" adaptations personnelles de réceptacle sous le carter afin de ne pas badigeonner la route.

 

 

Montée historique du Montaigu
Montée historique du Montaigu
Montée historique du Montaigu
Montée historique du Montaigu
Montée historique du Montaigu
Montée historique du Montaigu

Et puis la pluie est venue s'inviter au spectacle, m'incitant à rentrer chez moi alors que je n'avais pas vu les pittoresques side-cars (surnommés crapauds je crois) engins  très spectaculaires avec leur "singe" gesticulant dans le panier!

 

Bonne route, les gars, prenez le maximum de plaisir.

Et prudence au guidon!

 

 

PS1:Davantage d'infos ici:

http://www.montaigu.ovh.org/pages/0.html

 

PS2: à noter que le 27 juillet 2014 se déroulera la première montée historique destinée aux voitures cette fois.

 

 

 

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Lipogramme véritablement facile

12 Juillet 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Lipogramme véritablement facile

Ce matin, le ciel est sombre, avec des nuages gris très bas.

Les carreaux transparents de ma cuisine sont noyés de pluie.

Je n'irai donc pas m'adonner aux plaisirs de la marche ou de la bicyclette.

C'est certain.

 

Et pourtant j'aurais eu le désir de rédiger un petit je ne sais quoi… m'adresser aux touches noires reliées à mon ordinateur pour écrire quelques mots, quelques sottises.

 

Mais non

Pas d'inspiration !

Je me sens un peu triste de rester sur une page blanche d'écran d'ordinateur.

« Attitude peu coutumière » me diront celles et ceux qui me connaissent,

Et pourtant !

 

C'est au repas de midi que j'obtiendrai un sujet cocasse.

Prononçant je ne sais plus quelles paroles(*), je déclenche un énorme rire chez mon épouse.

 

Je mettais le petit noir sur les brûleurs de la gazinière, mais ce n'est pas ainsi que je c'était exprimé !

« Et pourquoi donc cela a-t-il déclenché un rire presque sarcastique chez ta moitié ? »

 

Oh, je peux bien le dire maintenant.

 

Quand on prend de l'âge, la carcasse s'use, et certaines parties du corps sont dans l'obligation d'être échangées.

Il en en est ainsi de mes dents 11 et 12, qui sont l'objet de maintenance pour obtenir à terme deux jolis implants.

 

 

Pourquoi je ferme la bouche, hein?

Pourquoi je ferme la bouche, hein?

Mais pour l'instant, je suis « décoré » par un trou béant en lieu et place des mes ratounes, ce qui perturbe au moins ma prononciation. Sans parler du reste !

Et tout ça, sans rire !!! Au risque de laisser passer un sourire édenté dont je ne suis guère heureux!

 

Mes lettres à problèmes sont donc les consonnes labiodentales, celles qui nécessitent un rapprochement des dents et des organes labiés.

http://www.forum.exionnaire.com/phonetique-3518-les-types-de-consonnes

 

Je laisse à chacun le loisir d'aller se documenter sur ces labiodentales, que je n'écrirai et ne prononcerai point !

 

Ce qui m'aura tout de même donné le loisir de rédiger un petit texte lipogramme dont seront exclues les lettres me posant problème.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lipogramme

 

Loin de moi l'idée de me mesurer à un certain Georges Pérec, qui rédigea un bouquin entier sans que la lettre « E » n'apparaisse.

Très joli exercice de style dont je ne me sens pas capable !

 

Mais à l'aide des quelques indices que j'ai proposés…

Quelles sont les lettres que j'ai consciemment éliminées de ma prose  tant orale qu'écrite?

 

 

PS1 : certaines « têtes blondes » ayant séjourné dans ma classe ont sans doute encore en mémoire ces jeux de lettres que je leur proposais... dont le lipogramme ou le tautogramme…

Jeux auxquels ils s'adonnaient sans rechigner, bien au contraire, puisqu'ils en redemandaient !

 

PS2: Solution du jeu quelques lignes plus bas... mais essayez quand même de relire le texte...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les lettres supprimées sont le "V" et le "F

Solution évidemment très facile,  maintenant que j'ai donné la réponse.

Elle était pourtant contenue dans mon  titre:

Lipogramme véritablement facile

 

(*) je viens de mettre le café à chauffer

 

 

Le texte aurait donc dû se présenter ainsi:

Ce matin, le ciel est vraiment sombre, avec un plafond très bas.

Les vitres du vélux de ma cuisine sont noyées de pluie.

Je n'irai donc pas faire de la marche ou du VTT.

C'est évident!

Et pourtant j'avais un fort désir de rédiger un petit je ne sais quoi… m'adresser au clavier de mon ordinateur pour écrire quelques fantaisies, quelques vaines facéties...

 

Au lieu de: 

Ce matin, le ciel est sombre, avec des nuages gris très bas.

Les carreaux transparents de ma cuisine sont noyés de pluie.

Je n'irai donc pas m'adonner aux plaisirs de la marche ou de la bicyclette.

C'est certain.

Et pourtant j'aurais eu le désir de rédiger un petit je ne sais quoi… m'adresser aux touches noires reliées à mon ordinateur pour écrire quelques mots, quelques sottises...

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Le journaleux et son remplaçant

10 Juillet 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

Le soleil brille, le vent souffle de Nord-Ouest.
En fin de matinée, j'en profite pour faire un tour au Montaigu afin de propulser un motoplaneur dans les airs.
Mais au bout de 10 minutes, je le fais atterrir, parce que le vent est tellement fort qu'il génère des turbulences rendant le pilotage très désagréable.
J'en profite alors pour entreprendre une petite marche autour de la butte: mes 3km habituels en pareil cas...
A mi-chemin, je rencontre Monsieur S, ancien parent d'élève, qui vient ici très souvent pour promener son chien.
 
Et au cours de la conversation: (faudra bien prononcer les "an" à la fin des verbes au pluriel pour tenter de reconstituer l'accent du terroir que j'aime tant)
"Ben, sur Bais, on n'a pu rin dans le journal. C'est d'puis qu'y cherchant eune correspondante.
Tiens, hier, j'disais cor' ça à la patronne (comprenez: son épouse):
Y sont bin cons chez l'ouestefrance! Pourquoi don qu'c't'y qu'y proposant point ça à monsieur Munoz?
C'est vrâ, ça.
Si y'en a un qui sait bin prenre des photos! Hein?
Et pis vous avez le contact facile.
Je parle même pas de savoir écrire, pasque si vous... vous savez pas, bin y'eun a d'aut's... vaut mieux même pas en causer!"
 
J'ai souri (intérieurement, pour ne pas lui montrer mes chicots absents en raison d'implants dentaires à venir au niveau des incisives supérieures).
 
Pourquoi est-ce que je ferme la bouche, à votre avis?

Pourquoi est-ce que je ferme la bouche, à votre avis?

Je l'ai remercié (faut être poli, n'est-ce pas?)
 
Mais je lui ai répondu que ce "métier" risquait de me priver d'une liberté à laquelle je tenais énormément, et que certains "reportages" demandaient à veiller: style assemblée générale des chasseurs ou bien encore le conseil municipal.
(N'oublions pas que, lors d'un Noël récent,  mes enfants m'ont offert un bonnet rouge destiné... au Commandant Couche-tôt que je suis!)
 
"Ah, bin ça,  vous avez raison! que m'a dit mon interlocuteur, alors que sa petite chienne piaffait d'impatience dans la voiture.
Dans l'temps, on a habité à coûté d'chez l'gars Maurice qu'était journaleux au Ouestefrance... il  'tait toujours pris! Toujours parti. On pouvait jamais l'inviter à casser la croûte le soir... Eune pitié!
C'est sûr, vaut cor bin mieux que vous fassiez joujou avec vos p'tits avions ou  ben vout' vélo!
Allez, à la revoyure!"
 
Et nous nous sommes quittés, jusqu'à la prochaine rencontre!
 
 
PS: admettez tout de même que le reportage ci-dessus n'aurait aucune place dans un journal sérieux, surtout lorsqu'il est rédigé  par un "journaleux" pas vraiment motivé,  et  un peu galopin!
 
Le journaleux et son remplaçant
Le journaleux et son remplaçant
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Ravitaillement par les corbeaux...

2 Juillet 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

 Ce matin, j'étais chez ma coiffeuse préférée.

Arrive l'un de ses beaux-frères, qui lui demande si elle peut lui accorder un créneau.
Ce dont ils conviennent pour 18h30, "tonte" qui sera suivie de l'apéro.
Et au fil de la conversation j'apprends que le monsieur a tout dernièrement changé de domicile, et qu'il attend depuis une semaine le transfert de sa ligne téléphonique.
Précisons qu'il est artisan, et que là où il a choisi de résider, même le portable ne passe pas toujours.
Il se plaint donc de ne pouvoir envoyer ses devis via Internet, et aussi de ne pouvoir être contacté téléphoniquement par ses clients...
Et il ajoute, un peu marri:
"De toutes manières, chez nous, les corbeaux volent à l'envers..."
Je m'en étonne, et lui demande pourquoi les corbeaux seraient-ils contraints de voler "sur le dos".
 
Ce à quoi il me répond,:
"Ben comme ça, ils ne voient pas la misère."
 
Je connaissais l'expression "Etre ravitaillé par les corbeaux..."  mais pas cette variante concernant les corbeaux "acrobates"!
 
Et enfin, permettez-moi de poser cette question, valable aussi pour les mouches quand elles se collent au plafond: comment ces acrobates se mettent-ils sur le dos?
Par demi-boucle, en tirant sur le manche... 
Ou bien  par demi-tonneau, en balançant le manche d'ailerons tout à droite ou tout à gauche?
 
Allez savoir, hein!
 
Mais rappelez-vous que j'étais chez ma coiffeuse... et qu'il n'est peut-être pas question de couper les cheveux en quatre pour donner une réponse!
 
PS à propos du demi-tonneau ou du demi-looping, un lecteur vient de me faire parvenir le lien suivant
http://jean_pierre.jacquemin.perso.sfr.fr/histoire(s)/mouche.htm
 
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La quête du Graal...

20 Juin 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

Que je vous raconte...

L'autre jour, je choisis d'aller faire un tour avec mon VTT électro.
Pour le plaisir.
Et sur la route conduisant de Loupfougères vers Champgnêteux, j'aperçois au  loin un type poussant son vélo.
Plus je me rapproche, plus je distingue l'incroyable  bataclan qu'il trimbale  sur son deux-roues.
Un gilet fluo "anti-accident" pendouille à l'arrière.
Et de plus en plus distinctement, je perçois une musique à la qualité sonore douteuse.
Lorsque j'arrive à la hauteur du bonhomme...  je comprends qu'il possède un "auto-radio"(?), fixé sur son guidon.
Alors que sur le mien...
 
D'autres accessoires pendouillent d'un peu partout sur  ce véhicule insolite.
 
Je jette un bref coup d'oeil sur le côté au moment de le doubler.
Je ne perçois  de son  visage qu'une barbe hirsute.
 
Qui est cet homme?
 
Est-ce le survivant de ce nous nous autres gamins, nous appelions les traîniers?
Ces vagabonds d'un autre âge qui allaient de ferme  en ferme.
Et qui, en échange de menus travaux, se voyaient offrir un repas et le couchage dans le foin... parfois même quelques piécettes.
 
Qui connaît ce vagabond du XXIème siècle?
 
Je l'ai revu hier: il était près du château de Montesson et il se dirigeait vers Hambers.
Toujours poussant son vélo.
Avec pour seul compagnon de route, son "auto-radio" criant à tue-tête.
 
Homme "libre", sans point d'attache... en quête du Graal?
 
Que serait donc pour lui ce fameux Graal?
Un toit, un foyer, une famille...
 
Allez savoir.
Je n'ai pas osé m'arrêter pour lui demander s'il avait besoin de quelque chose.
Peut-être m'aurait-il suggéré de me mêler de mes oignons, considérant que, en tentant de l'assister,  je portais atteinte à sa dignité d'Homme?
 
Je l'ai donc "abandonné" sur le bord de la route...
 
Mais tout en continuant de pédaler, bourgeoisement installé sur mon vélo "assisté"  électriquement, j'ai continué à me poser plein de questions.
 
Dont cette dernière: est-il heureux de son sort?
Contrairement à moi, cet homme a-t-il vraiment choisi de sillonner les petites routes en poussant son vélo d'infortune?
 
Quelle que soit la réponse, je vous souhaite "Bonne route", monsieur  le chemineau!
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Vous avez dit "Conscience professionnelle"?

5 Juin 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Hier, je suis allé à Laval consulter en vue de me faire poser deux implants dentaires.

Mon rendez-vous était prévu à 18h15... mais le praticien avait un certain retard.

Et puis  mon tour est arrivé.

J'étais apparemment le dernier "client".

J'ai pu échanger  très librement avec ce spécialiste fort abordable sur les différents points liés à la pose d'implants dentaires.

J'ai cependant  manifesté mon profond désaccord quand il m'a dit  que j'allais rester sans dents de devant durant... un certain temps.
J'ai déjà vécu 5 jours comme ça, quand mon bridge s'est décollé: inesthétique et très gênant! Mais attendez la suite!
C'est alors qu'il m'a proposé de me "coller" deux dents provisoires, à ma charge financière, mais dans cette hypothèse,  il convenait de prendre des empreintes.
Et  cela l'embêtait de me faire revenir à Laval, rien que pour cette opération très bénigne...
Il a donc demandé à l'une de ses assistantes si elle acceptait de faire un peu de "rab"... 
J'ai alors exprimé mon  étonnement face à ce geste assez inhabituel,  dans la mesure où on avait allègrement dépassé l'horaire de fermeture du cabinet!
Et il m'a fort aimablement rétorqué  que le fait de répondre à la demande des patients était pour lui très naturel...
 
Je lui ai alors raconté l'histoire  qui avait fini par me conduire dans son cabinet.
Pour mémoire.
Je possède un bridge "en façade", qui bouge depuis trop longtemps, et que ma dentiste habituelle tente de faire tomber à chacune de mes visites...
Jusqu'à ce que cette "prothèse" se détache seule en pleine nuit du samedi 17 au dimanche 18 mai.
Cette mésaventure se déroule chez ma soeur, qui réside à  l'Isle-Adam.
Vers 9 heures,  elle  me conduit à la clinique locale.
Où nous sommes gentiment reçus par une dame à qui je demande si l'on pourrait me recoller mon bridge.
"Je suis désolée, mais nous n'avons pas ce type de service.
Adressez-vous plutôt à Cergy, ils ont un pôle urgence dentaire...
Je vous conseille quand même de téléphoner avant,"  ajoute-t-elle  avec un léger sourire énigmatique.
Je téléphone, j'explique mon cas, et on me répond succinctement:
"Mais, monsieur, recoller votre bridge? Vous n'y pensez pas!
- Et pourquoi?
- Ben... Heu... tout simplement parce que n'avons plus de ciment dentaire destiné à recoller les bridges!"
J'ai été soudain pris d'une vive colère, et je m'étonne encore de n'avoir pas été plus virulent."
 
Revenons donc à ma consultation d'hier... au cours de laquelle j'ai raconté mon épisode de Cergy.
Mon dentiste du jour était abasourdi.
 
"On a osé vous dire que dans un service Urgence dentaire on n'avait  pas ce qu'il fallait pour recoller un bridge?
Mais c'est du grand n'importe quoi!
Cela mériterait d'être dénoncé!
Et si ces gens-là étaient un jour dans la même situation que la vôtre?
Ils n'ont même pas l'idée de se mettre dans la peau des personnes qui font appel à leurs services.
C'est une honte!"
 
 
Comme quoi, il est heureux de constater combien certains praticiens se comportent en vrais professionnels, avec un sens de l'éthique très respectable.
Alors que d'autres ne voient que leur tout petit intérêt.
Pensez que j'avais  "perdu" mes dents un dimanche, et que mon interlocutrice de Cergy n'avait sans doute pas du tout envie de s'emm...der pour un simple bridge.
 
Le drame, c'est que des fautes professionnelles comme celle dont j'ai été la petite victime ne seront jamais sanctionnées...
C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles je tenais à rendre hommage à la conscience professionnelle de mon praticien lavallois.
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Une journée bien ordinaire

30 Mai 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

Une journée bien ordinaire
Ce matin, comme il fait beau, j'enfourche mon VTT pour une virée vers le Montaigu, Sainte-Gemmes le Robert, Gué de Selle.
Passage devant la cabane dans les branches au Relais éponyme.
http://www.relais-du-gue-de-selle.com/hotel-mayenne/cabane-arbre-mayenne.php
 
 
Chellé, re-passage au Montaigu...  pour rentrer  à Bais avec 33km au compteur... non sans avoir effectué la descente de la Beslière à donf. 
 
Cet après-midi, je propose à mon épouse de sortir.
Elle accepte de m'accompagner vers le Montaigu, où pendant qu'elle bouquinera gentiment, je m'offrirai une petite séance de vol.
Pas de vent... pas de vol de pente, donc obligation de rechercher les ascendances thermiques.
 
J'en trouve assez facilement, et il est fort agréable de faire spiraler mon planeur dans ces "bulles".
Quand tout à coup, j'aperçois... mais oui! Une cigogne. A l'allure très caractéristique en vol:  cou tendu, et fort distincte des hérons dont le cou est replié.
D'ailleurs on perçoit très nettement le blanc et le noir de son plumage.
Et merdrrrrrrrrrrrrrrre! J'ai pas emmené de mini-caméra...
Je m'amuse quand même à faire tourner mon modèle en sa compagnie... mais grrrr!
Cela n'aurait peut-être rien donné au niveau des images, mais là, c'est sûr, ça donnera forcément rien!
 
Une fois que la cigogne a gagné un max d'altitude, elle met le cap au Nord... et disparaît.
 
Quelques minutes plus tard, j'aperçois un planeur, un vrai, qui tourne gentiment sous un nuage noir, il semble être au-dessus de Jublains, la ville romaine.
Il est nettement trop loin pour que je puisse envisager de faire évoluer mon oiseau en sa compagnie.
Mais à la forme de ses ailes en flèche vers l'avant, je crois pouvoir identifier un ASK13. (Photo issue du site Planeur passion)
 
 
Lui aussi grimpe gentiment.
Il vient sans aucun doute de la base vélivole située à quelques kilomètres de là: Mézangers.
 
 
Puis il disparaît lui aussi.
 
Et... et... que vois-je?
Venant du Sud, une autre cigogne, volant encore plus bas que la première.
Grrrrrr! Et je n'ai pas ma mini-caméra.
Je me traite de tous les noms d'oiseaux possibles.
Là encore, je partage l'ascendance avec cet échassier rare dans nos contrées... sauf en période de migration, comme cela semble être le cas.
Il grimpe en se laissant dériver... et je finis par l'abandonner.
Jusqu'à ce que... mais oui, un oiseau noir lui fonce dessus!
Corbeau, buse?
C'est trop loin pour que je puisse identifier l'agresseur.
Mais les deux oiseaux font des cabrioles, esquivent, montent, descendent, jusqu'à ce la cigogne -nettement moins manoeuvrante-  mette le pied au plancher et finisse par semer son adversaire.  Cap au Nord itou. Comme la précédente.
 
Bref, malgré toutes ces péripéties, j'ai fait tenir l'air plus de 3/4 d'heure à mon modèle.
Et "assoiffé" par toutes ces aventures, je propose à mon épouse de nous rendre à Sainte Suzanne, la 3ème cité "préférée des Français" lors du dernier challenge.
Sur les parkings, plein de bagnoles; dans les rues, pas mal de monde.
Aux terrasses des bistrots, il ne reste guère de place!
Comme quoi, une bonne couverture médiatique amène des "clients", guide et dépliant  touristique en main!
 
Nous sirotons une bière "La Suzanaise", une ambrée de la Poterne
Et avant de mettre le cap sur Bais, nous effectuons une halte à la brasserie, afin de refaire notre stock personnel.
 
 
Voilà donc une journée... bien ordinaire, n'est-ce pas?
Vous dites? 
Qu'elle n'est pas si ordinaire que ça?
Ah bon!
 
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Le "Grand Cirque"

26 Mai 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

Si vous êtes  amateur des engins volants et de leur histoire, vous connaissez forcément "le Grand Cirque".

Livre écrit par Pierre Closterman,  et qui retrace ses combats aériens durant la seconde guerre mondiale.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_Cirque

Mais je vais avoir l'occasion d'y revenir... Vous comprendrez pourquoi.

Je me trouvais donc  ce matin au pied du Montaigu, à faire voler paisiblement un motoplaneur électrique.

Le vent n'était pas pile-poil dans l'axe pour pratiquer le vol de pente pur, mais quelques ascendances passaient et permettaient de prolonger agréablement le vol.

 

Jusqu'à ce qu'apparaissent des buses... apparemment en couples.

Leur prestation me ravit toujours.

J'aime admirer ces oiseaux aux qualités voilières indéniables.

J'ai alors vite posé mon modèle, afin d'embarquer une mini caméra Mobius...

Mais les bestioles ont dérivé loin derrière la butte, ne me laissant pas la possibilité de filmer.

J'ai à nouveau posé, afin de jouir du spectacle... durant de longues minutes.

Elles se rapprochaient de moi, puis s'éloignaient au gré des vents.

Et quand certaines buses avaient atteint une altitude respectable, elles se livraient à quelques fantaisies, parmi lesquelles le piqué ailes repliées que je trouve très spectaculaire.

Ou le vol en montagnes russes.

 

 

 

 

Le "Grand Cirque"
Le "Grand Cirque"
Clichés réalisés l'après-midi... malheureusement en contre-jour...  et sans le corbeau!
Clichés réalisés l'après-midi... malheureusement en contre-jour...  et sans le corbeau!

Clichés réalisés l'après-midi... malheureusement en contre-jour... et sans le corbeau!

Ce que j'avais déjà pu observer maintes fois.

Elles piaulaient, de plaisir peut-être.

Jusqu'à ce qu'un intrus...

Un trouble-fête...

 

Je veux parler d'un corvidé... dont l'attitude ne m'a surtout pas semblé amicale.

Jugez plutôt: l'oiseau noir a littéralement foncé sur l'une des buses.

Tout ça dans un vacarme de cris stridents.

 

Et c'est là que les figures engendrées par ce duel aérien m'ont remis en mémoire le Grand Cirque... toutes proportions gardées...

J'ai cependant été très surpris de constater que c'est la buse qui a rompu le combat...

 

Je n'avais malheureusement pas les moyens techniques de filmer la scène (la Mobius ne possède pas de zoom).

C'est pourquoi j'aurais bien voulu visionner les films enregistrés par les ciné-mitrailleuses de mes deux combattants!

 

Mais j'ai trouvé sur le Net un document qui permet d'illustrer mon propos.

Merci à son auteur.

 
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Contribuez au rêve

25 Mai 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

Ce dimanche matin, dans la mesure où la météo s'annonçait clémente, j'ai enfourché mon p'tit vélo afin d'effectuer une promenade champêtre.

Mon but est de pointer Champgenêteux pour rejoindre ensuite la voie verte à Loupfougères.

J'aime effectuer ce tronçon qui descend gentiment jusqu'à La Chapelle au Riboul.

Passage devant le centre équestre, et je contourne la gare.

Elle semble complètement abandonnée avec,  sur son parking, des voitures envahies par des herbes folles;  j'imagine alors que ces bagnoles doivent avoir oublié depuis logntemps la date de leur dernière sortie!

Mon parcours me ramène ensuite vers Champgenêteux, et je file maintenant en direction de Trans...

Où j'emprunte la rue des Loisirs.

 

Curieuse rue, dans laquelle on trouve l'école (est-ce un lieu de loisirs?) La mairie (encore moins loisir sans doute), et... la salle des fêtes!

Là, on comprend mieux.

Sur les grilles sont accrochés les panneaux électoraux des différentes listes candidates aux élections européennes.

C'est au retour de ma virée que je vais trouver la chose amusante.

Que je vous dise...

J'ai pris une photo "selfy"  où je me mets en scène avec le panneau "rue des Loisirs" justement.

Mais sur la droite du cliché, regardez bien: une affiche dont on ne voit qu'un morceau...

Et sur laquelle on peut lire. "CONTRIBUEZ AU REVE...."

En réalité, le slogan est bien plutôt: "Contribuez au réveil citoyen".

Mais moi, je préfère le slogan tronqué, à savoir: "Contribuez au rêve..."

 

 

 

Contribuez au rêve...

Contribuez au rêve...

Après un virage à droite, j'entame la descente vers Bais.

​Mais arrivé au carrefour de la ferme nommée... Le Carrefour, je tourne à nouveau vers la droite pour entamer la côte des Batailles.

Grâce à l'assistance électrique, la grimpette n'est pas trop pénible.

​Lorsque je suis arrivé au faîte de ma balade, je bénéficie d'un large panorama qui va de Mayenne jusqu'aux Avaloirs.

​Descente gentille, et je tourne encore à droite, direction le Vaublin.

​Dans ce chemin creux qui m'est familier, j'ai la désagréable surprise de constater quelques dégâts.

En effet, l'agriculteur qui gère le champ sur ma droite a passé l'émousseuse tout le long de la haie ...

Pl​us de voûte verdoyante. 

Pensez aussi que notre "brave"(?) paysan n'a  même pas eu le civisme de nettoyer le chemin qui est maintenant encombré d'une multitude de branches entravant le passage!

Respect? Vous avez dit respect?

 

Arrivé sur le goudron, je remonte vers Jauneau, pour me rendre du côté de l'éolienne "La Roche".

 

Eolienne La Roche en arrière plan.

Eolienne La Roche en arrière plan.

Avisant quelques jolis coquelicots dans la haie, j'en profite pour faire  une pause "photographie".

Avec la complicité d'un papillon, fort peu farouche, et qui prend la pose!

 

 

Contribuez au rêve
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J'enfourche à nouveau mon VTT pour emprunter cette portion de chemin creux que je connais fort bien, puisqu'elle conduit à l'un de mes sites de vol favoris.

Aujourd'hui, elle m'offre l'opportunité de jouer une fois encore avec mon appareil numérique...

 

 

 

Contribuez au rêve
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La descente vers Bais n'est que pur plaisir.

​Un détour par le plan d'eau où, là encore, je fais "fumer" l'appareil photo...

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Avant d'apercevoir deux oiseaux qui s'amusent à plonger, pour ne reparaître que plusieurs dizaines de mètres plus loin.

​Je crois avoir identifié des foulques macroules.

​http://www.francehydravion.org/content/les-foulques-et-poules-deau

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Je mets alors le cap vers mon domicile... mais avant d'atteindre le terminus, je vais rencontrer un certain nombre de connaissances avec lesquelles nous échangerons sur les "bienfaits" du vélo à assistance électrique.

 

​De retour au bercail, mon compteur affiche plus de 40 km, et je n'ai consommé que deux barres sur les 5 qu'arbore le "display" quand la batterie est pleine.

 

 

 

 

Parcours du jour effectué avec mon vélo E-Motion!

Parcours du jour effectué avec mon vélo E-Motion!

Bref.

​Vous n'avez sans doute pas contribué au rêve que j'ai effectué ce matin sur mon VTT, mais j'ai toutefois essayé de vous faire partager mon "E-Motion"!

C'est bien comme ça que se nomme mon vélo Electrique, non?

Mon VTT E-Motion

Mon VTT E-Motion

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Gentil grillon

16 Mai 2014 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale

Mon grillon retrouvant sa liberté...

Mon grillon retrouvant sa liberté...

Hier, je suis allé faire voler un  planeur du côté de la Pagerie.

Depuis l'herbage où je me trouvais, je pouvais apercevoir au loin les collines de Trans et Izé.

Les oiseaux chantaient à tue-tête...

Quant aux grillons...

Déjà en escaladant la pente, j'avais pu apprécier leur chant, qui s'interrompt dès qu'on s'approche un peu trop d'un terrier.

Et ce matin, j'ai entrepris de tondre ma pelouse.

Dans le pré situé juste derrière chez moi, une colonie de grillons s'en donne à coeur joie.

Mais au moment de rentrer ma tondeuse... que vois-je juste devant la porte du garage?

 

Vidéo issue du Net et dont je ne suis pas l'auteur. (Rendons à César...)

Un gentil grillon qui trotte vers une destination inconnue... peut-être pour aller rejoindre ses congénères dans le pré d'à côté!

 

Gentil grillon
Gentil grillon
Gentil grillon
Gentil grillon

Je l'ai bien évidemment capturé, afin de lui tirer son portrait... puis je l'ai relâché.

Qu'il continue de gratter son crincrin!

Quelques instants avant que je ne le relâche.
Quelques instants avant que je ne le relâche.
Quelques instants avant que je ne le relâche.
Quelques instants avant que je ne le relâche.
Quelques instants avant que je ne le relâche.

Quelques instants avant que je ne le relâche.

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