Le choc...
Tiens, mon papier du jour va rassurer celles et ceux qui m'ont croisé ces derniers temps en me disant qu'ils se languissent de voir arriver de nouveaux sujets sur le blog.
J'aurais pu, mais le sujet aurait peut-être été trop mince, évoquer ma rencontre de ce Jeudi 16 mars...
Où je vois arriver à la maison un octogénaire qui, il y a deux semaines, m'avait dit:
"Vous avez causé dans le poste... et j'ai eu envie de vous acheter "Chroniques de l'instituteur original..."
Et puis il est revenu quelque temps plus tard pour acquérir "Les années 50".
Et qui revient une autre fois! Encore...
Ou encore hier en fin d'après-midi.
J'étais allé sur le Montaigu faire voler un modèle.
Mais comme il ne faisait pas bien chaud, j'ai abdiqué au bout de 20 minutes.
Le temps de faire une petite photo, puis je descends au parking.
Où je commence à ranger mon matériel...
Passe une voiture...
Qui freine, recule, s'arrête....
Un homme en descend.
"Ouais, ça tombe bien... Je voulais justement vous voir. Pourriez pas me réserver un livre?
- Oh, mais... Je peux même vous le fournir tout de suite... Parce que c'est souvent qu'on me fait ce coup-là. Alors, au cas où... maintenant, j'en ai toujours dans la voiture.
- Chouette... j'peux avoir une dédicace aussi?"
Et c'est ainsi que, pour la toute première fois, j'ai vendu un bouquin tout là-haut sur le site de mes exploits.
Avec dédicace à l'appui.
Etonnant, non?
Et puis hier soir encore, au cours de l'AG du Crédit Mutuel, où je rencontre plein de gens qui évoquent mon passage à France Bleu Mayenne.
Et d'autres qui me demandent s'ils ne pourraient pas obtenir un livre...
Vous connaissez la suite... J'ai donc encore vendu des bouquins. Avec des échanges souvent très chaleureux de gens qui me disent tout leur plaisir...
Et puis ce matin...
Où je m'en vais donner les vidéos réalisées hier soir à l'un des responsables de la troupe théâtrale qui a joué une petite pièce au cours de cette AG. (Partenariat/échange avec le Crédit Mutuel sous la houlette de Créavenir)
Nous montons dans le bureau. Branchement de mon disque dur externe...
Et lorsque je me retourne...
Que vois-je?
Non?
Accroché au mur, un planeur Isba. (Maison en bois dans la Russie, mais aussi anagramme du nom de Bais où j'habite)
Modèle que j'avais conçu tout en bois afin qu'il puisse ne pas se faire percer les entoilages comme sur le D-UN
Modèle que de nombreux élèves ont construit dans ma classe de CM1/CM2
Et celui-là? Sorti N°12 dans la chaîne de production année scolaire 86/87
Et mon ancien élève de me confier:
"Ah, ça... il ne m'a jamais quitté. A chacun de mes déménagements, il m'a suivi."
Vous allez me dire que je suis un peu trop fleur bleue.
Mais j'ai éprouvé un choc. Vraiment!
Comment un simple assemblage de bouts de bois peut-il faire l'objet d'autant de... de quoi, d'ailleurs?
Les mots me manquent.
Et mon interlocuteur l'a bien senti.
"J'ai comme l'impression que vous êtes troublé"...
- Ben... Euh... oui... Qu'un fichu zinzin en balsa puisse encore survivre trente ans après..
- Ouais, mais j'y tiens beaucoup, même s'il il a pris des gnons lors des différents transports...
- N'empêche, tu ne peux pas savoir..."
J'avais déjà eu des témoignages de "gamins" devenus adultes qui m'avaient confié le rapport vivace qu'ils entretenaient avec ces "petits avions", l'entraide qui en découlait lors de la construction: les forts en maths n'étaient pas forcément les forts en découpe/collage/lecture de plans. D'où un regard différent sur "l'autre".
Je pourrais longuement disserter sur le sujet.
Pardonnez-moi d'avoir été sentimental. (Trop peut-être?)
Mais j'avais besoin ce matin d'exprimer mon vécu.
Et de partager aussi cette joie de pleinement "comprendre", quelques décennies plus tard, l'importance d'une activité que je pensais parfois "annexe".
Me permettrais-je d'ajouter que je souhaite à tous les enseignants du monde de pouvoir connaître eux aussi ce genre de "choc"!
Un gars dans le vent
Il est des jours où j'aime le vent.
Comme ce fut le cas ce matin où, avisant un flux de Nord, j'ai vite embarqué mon motoplaneur Héron pour filer vers le Montaigu.
Mais il est tôt... Le vent joue à saute-mouton par-dessus la butte, sans générer une portance intéressante, le tout "agrémenté" par de fortes turbulences rendant le pilotage peu agréable.
Et petit à petit, la machine thermique se met en route. Me permettant de boucler un vol crédité de 45 minutes.
Et dans l'après-midi? Ben ça fait un certain temps que je n'ai pas utilisé mon vélo "électronique". Ce sera donc l'occasion de lui faire prendre l'air.
Mais ce fichu vent qui ce matin était mon allié, quelques heures plus tard, il allait se révéler contrariant.
Les rares moments où j'ai pu rouler abrité par une haie... ou vent de dos... ont été rares, très rares.
Seules les éoliennes semblaient ravies.
Ce qui ne m'a pas empêché de rendre visite à mon soldat romain, très content de me revoir:
J'en ai également profité pour faire une petite visite "maintenance" aux caches du coin... Dont la "Bonus" de Jublains.
Une petite virée dans Jublains encore...
Et puis je décide de rentrer.
Le graphe de ma batterie perdra une barre au 24ème kilomètre, dans la rude côte qui monte vers la carrière de la Saulaie.
Au loin, se profilent le Montaigu et l'antenne du mont Rochard.
Et puis toujours vent de 3/4 face, je puise dans l'assistance afin de soulager mes vieilles guiboles.
Passage devant le château de Montesson. Une visite à ma cache: RAS.
Et retour à la maison, avec 31 km au compteur et toujours 4 barres sur 5.
Mais qu'est-ce que j'ai pu maudire le vent tout au long de ce parcours. Manque d'entraînement sans doute.
Ce n'était certes pas le moment d'envisager un long périple... n'est-ce pas Gilles? Toi qui me pris en photo derrière les pancartes affichées dans ta cour!!!
Le Guatemala ou l' Afrique du Sud.... vaudra mieux envisager un autre véhicule que mon VTT électronique!!!
Ma 200ème géocache
Un tout petit mot afin de vous faire part d'un minuscule événement.
Je viens de passer le cap de 200 caches trouvées.
J'ajoute que ma satisfaction est d'autant plus grande que j'ai enfin réussi à débusquer deux bestioles qui me résistaient jusqu'à présent.
Je ne vous dirai pas où elles se trouvent... bien sûr!
Les deux "rebelles" enfin débusquées! Sur le second cliché, observez bien la petite boîte verte nichée au creux d'un arbre, visible après avoir retiré la mousse qui la protégeait.
Le score ne me semble pas le plus important dans l'histoire.
Mais le Géocaching m'a fait découvrir des endroits où je n'aurais pas forcément mis les pieds.
Merci à tous les artisans de ce jeu qui passent une partie de leur temps à déposer des caches.
Dans des lavoirs retirés...
Près d'oratoires pittoresques...
Sur des sites au panorama découvrant un horizon lointain.
Merci également à celles et ceux qui déposent des objets voyageurs (Travel Bugs ou TB), qui les font voyager, en les plaçant dans d'autres caches.
Pour mémoire, les deux miens sont toujours en route.
Après avoir transité par la Savoie, puis Collioure, le premier circule aux Pays-Bas, avec 2823 km au compteur.
TB qui a eu la chance de passer entre les mains de gens vraiment sympathiques, m'envoyant très souvent des clichés de l'endroit où il se trouvait.
https://www.geocaching.com/track/details.aspx?id=6489806
Le suivre avec Google Earth:
https://www.geocaching.com/kml/tbkml.aspx?tbguid=2ebc2adc-4aad-4b88-9c6b-d869bb28ade7
Le second se trouve actuellement du côté de Troyes avec 1584 km parcourus.
https://www.geocaching.com/track/details.aspx?id=6671633
Le suivre avec Google Earth
https://www.geocaching.com/kml/tbkml.aspx?tbguid=5b9648e9-a95f-46ea-9f24-73474644f40f
Sans vouloir passer pour un grincheux... Juste une toute petite remarque...
Il est dommage que certains géocacheurs ne se soucient plus trop de leur boîte après l'avoir déposée. Signalée comme non trouvée par plusieurs personnes à la suite...
A-t-elle été volée, vandalisée?...
Une visite s'imposerait afin de vérifier.
Ce que font la plupart des géocacheurs très consciencieusement.
Mais parfois aucune maintenance n'est effectuée.
Et puis je préfère passer sous silence les actes inciviques de gens qui saccagent les boîtes sans raison...
Vous avez dit: "Respect?"
Mais c'est sans doute la rançon à payer face à un jeu pourtant fort sympathique.
Alors, puis-je vous donner rendez-vous pour ma 300 ème découverte?
PS: juste après avoir rédigé ce texte, j'ai décidé de contacter Geocaching. Et j'ai réçu qelques jours plus tard ce courrier sybillin figurant en pas de page, qui me disait en gros ceci:
"Vous pouvez contacter l'examinateur qui a donné son veut vert pour que soit publiée cette cache, que vous avez mentionnée pour maintenance."
Ce que j'ai fait... Et quelque temps plus tard, j'ai reçu copie du courrier adressé au déposeur de cache négligent, l'informant que les caches signalées "vides" lui avaient été désactivées, et que, faute d'une remise en ordre avant un mois, elles seraient carrément supprimées.
Avouez que c'est tout de même dommage de perdre ainsi des lieux de recherche...
Si on ne se sent pas capable d'assurer la maintenance, mieux vaudrait s'abstenir de "poser un lapin" aux géocacheurs!
## Reply above this line or click the link below to add a note to this request ## |
Hello Bernard-
Thank you for contacting Geocaching HQ.
You could contact the reviewer who published the cache that you flagged for maintenance to look into it.
Best regards,
Martin
Community Management Lead
Abatteuse d'arbres
Revenant de faire voler un modèle réduit au pied du Montaigu, je suis tombé sur un spectacle inhabituel pour moi.
Une grosse machine au vert "John Deere" se livrait à un déboisage en règle tout au bord de la route.
Nettement moins bruyante que les tronçonneuses au cri insupportable, cette bestiole vous attrapait un arbre à son pied, le sciait, le mettait à l'horizontale.
Avec une "souplesse" et une dextérité dont son pilote savait faire preuve.
S'ensuivait l'ébranchage et le tronçonnage.
Avec dépôt des morceaux obtenus sur différents tas en fonction de leurs caractéristiques.
Je suis resté un bon moment à humer l'odeur de résineux, ébahi que j'étais face à cet engin diabolique effectuant, apparemment sans danger et sans trop de peine, un travail que des hommes auraient mis de longues heures à terminer.
Décidément, on n'arrête pas le progrès!
Vidéo trouvée sur le Net, à propos d'un engin similaire:
C'est pas moi, M'sieur!
Ce mardi 28 février 2017, je me trouvais dans les studios de la station France Bleu Mayenne.
Invité par l'animateur Bernard Christin et sa complice Isabelle Marchand afin de faire causer dans le poste un "instituteur original", m'ont-ils dit.
Expérience intéressante pour un rural comme moi, qui s'en va à la capitale de son département affronter une émission radio en direct intitulée: "Curieux de campagne".
Accueil chaleureux autour d'un petit café.
Et pendant ce temps-là, on me pose quelques questions qui serviront de trame durant l'émission.
Où je cause de tout et de rien.
De mes multiples activités, mais surtout à propos du "Pourquoi instituteur original"?
Je m'empresse de préciser que c'est ainsi qu'on évoque l'enseignant que j'ai été, mais que cette dénomination n'est pas de mon propre fait.
Alors je raconte...
Tout un tas d'anecdotes dont j'ai nourri mon livre.
Et en rentrant à la maison, ma femme me dit.
"Pendant que je t'écoutais, il m'est revenu une histoire... que tu n'as pas insérée dans ton recueil."
Et la voilà qui me rafraîchit la mémoire.
Alors, pour réparer cet oubli, je me dois de reprendre le travail.
Cela remonte donc à quelques lustres
Venait d'arriver à Bais une famille de trois enfants, dont le cadet était un joli spécimen de malice.
De ce que les parents qualifiaient eux-mêmes de "boisseau de puces".
Nous étions au beau milieu d'une leçon, et mon gentil Sébastien ne semblait guère attentif à mes propos.
Il paraissait nettement plus intéressé par sa gomme, qu'il faisait avancer sur son bureau à la manière d'une petite voiture genre Dinky Toys que l'on manipule entre pouce et index..
Jusqu'à ce que cette dernière émette comme un crissement, imitant en cela un véritable coup de frein.
Et moi, irrité, prenant un air sévère (faut aussi savoir être comédien quand on est enseignant!)
"Sébastien!"
Et le gamin, sans se départir le moins du monde:
"C'est pas moi, M'sieur, c'est ma gomme!"
Ben voyons.
Je n'ai même pas réfléchi à la réponse qui a fusé:
"Tu diras donc à ta gomme qu'elle a trois tours de cour à faire en guise de punition à la récré...
- Oui, M'sieur!"
Fin du premier acte.
L'heure de la récré arrive... et s'emparant consciencieusement de sa gomme qu'il arborait tel un trophée visible de tout le monde, mon gai luron entame sa ronde.
Ayant enfin effectué ses trois tours, il revient vers moi et, affichant un large sourire charmeur, il me lance:
"Voilà, M'sieur, ma gomme a fait sa punition. J'peux aller jouer maintenant?
- Bien sûr!"
Vous conviendrez avec moi que, lorsqu'un joueur a dépassé les règles établies, un enseignant peut s'avérer aussi parfois arbitre élevant un carton jaune...
Mais ça, c'était du temps où on appelait un chat un chat, un crayon un crayon, et une gomme une gomme...
Parce qu'il paraît qu'aujourd'hui, à propos d'une gomme, il faut évoquer un "bloc mucilagineux à effet soustractif"
Me replongeant avec délectation dans le passé, je me vois très très bien dire à mon galopin de Sébastien:
"Tu diras donc à ton bloc mucilagineux à effet soustractif qu'il a trois tours de cour à faire en guise de punition."
Punition?
Oh, non, ça fait trop ringard!
Comment dit-on alors?
GéPéBé a pris son dernier envol
Mon compère GépéBé a donc pris son dernier envol.
Lui avec lequel j'ai effectué un long parcours au MRA...
Lui qui a contribué avec talent à illustrer mes "Histoires du mois".
Lui qui m'avait fourni l'illustration pour mon bouquin "Délices d'hélices et d'ailes lisses..."
Plus jamais je n'aurai l'immense plaisir d'échanger avec cet homme à l'humour exubérant, voire "délirant".
Digne successeur d'un certain Albert Dubout pour le dessin, ou d'un Rabelais pour le texte.
Sacré Gérard!
J'espère que tu trouveras "tout là-haut" d'immenses bulles.
Et que, la bille au centre, tu pourras encore profiter un max de très longs vols sur un planeur bois et toile!
Adieu Gérard.
Les Lutins Gourmands
Que je vous raconte.
Après avoir trimbalé le chariot à commissions dans toutes les allées de notre supérette locale, je dois forcément me diriger vers un point incontournable : la caisse !
Où l’hôtesse accueille notre couple par le traditionnel message de bienvenue, enseigné lors des séances de formation qu’on leur accorde.
Et après lui avoir répondu par un bonjour amusé que j’accompagne d’un sourire, je commence à déverser les achats sur le tapis roulant.
Quand, avisant la grande diversité de nos tablettes au chocolat, elle commente:
«Ah, je vois qu’il y a des gourmands par ici ! »
Et moi, avec le plus grand sérieux :
« Mais détrompez-vous ! Ces tablettes ne sont pas pour nous ! »
- Ah, bon ? »
Laissant passer la surprise, j’enchaîne avec la phrase qui tue :
« Ces tablettes, ce sont nos Lutins qui vont les manger,
- Les Lutins ?
- Mais oui. Avant d’aller nous coucher, nous laissons quelques morceaux de chocolat sur la table. Et quand passent nos Lutins, Les Lutins Gourmands, ben ils les dégustent. Voilà tout !»
La jeune femme ne sait si elle doit éclater de rire ou me demander d’être un peu plus sérieux.
Et moi d’enfoncer le clou encore un peu :
« Même que certains matins, alors que le linge attendait son repassage dans une corbeille, on se retrouve avec une pile prête à ranger dans les armoires ! C’est leur façon à eux, les Lutins, de montrer leur gratitude ! »
Cette fois l’hôtesse éclate d’un rire bien franc,
« Ah, comme j’aimerais avoir plus souvent des clients dans votre genre ! Cela agrémenterait les journées !
Merci pour ces quelques joyeux moments !
A la prochaine ! »
Et moi, tel un gamin en culottes courtes amusé par ses propres bonimenteries, de pousser gaillardement le chariot vers la voiture qui nous attendait sur le parking.
Cette facétie me remet en mémoire le joyeux temps où, comme me le rappelait tout dernièrement Charline, «Ah, M’sieur, ça vannait dur dans votre classe, et dans les deux sens ! Mais toujours avec respect ! »
Et donc de revisionner la blague que j’utilisais, souvent lors de l’entrée en classe.
Que je vous explique :
Les élèves de service récupéraient les cahiers, empilés ouverts à la page que je devais vérifier. Après quoi, ayant gribouillé un « vu » à l’encre verte, ou apposé une note, je les entassais fermés, prêts à être redistribués le matin.
Cahiers ouverts : à corriger. Cahiers fermés : à distribuer. Simple comme un bonjour.
Combien de fois ai-je entamé la journée de classe par cette boutade où, avisant une ou deux piles fermées :
« Tiens, mes Lutins sont passés cette nuit, ils ont corrigé mes cahiers! Va encore falloir que je leur laisse quelques caranougats(1) sur le bureau afin de les remercier du travail qu’ils ont effectué à ma place… Sinon, ils risquent de se fatiguer à bosser sans contrepartie ! »
Bien sûr mes « zèbres » n’étaient pas dupes, mais cela permettait de démarrer joyeusement une longue journée de classe.
J’ai même toujours eu l’impression que cette potion magique avait une faculté bienfaisante !
Alors si ça fonctionnait en classe, pourquoi pas au super-marché, n’est-ce pas ?
(1) Voir http://bernardino.over-blog.net/tag/chroniques%20d'un%20instituteur%20original/
Prendre ses nouilles à son cou
Ah, là... vous allez me dire que j'ai dû perdre la tête.
Que nenni!
Oyez plutôt.
Parcourant comme d'habitude mon quotidien Ouest-France, je m'arrête à la dernière page... celle où l'on trouve souvent des infos qui sortent de l'ordinaire.
Entre un "Chaban au divan" et un "Coqs en stock", je m'arrête sur un petit article intitulé "Bain quoi?"
Où on nous explique qu'un type est réveillé par un bruit. Et fouinant dans sa maison, il découvre un olibrius qui s'apprêtait à prendre un bain dans sa propre baignoire!
D'où le titre: "Bain quoi"! Amusant, non?
Il me faut également préciser que l'intrus avait dû être tenaillé par une petite faim, et qu'avant d'aller prendre son bain, il avait fait cuire ... des nouilles.
Pas si nouille que ça le gars quand même. N'est-ce pas?
Sauf que, voulant sans doute pimenter encore son "papier", le journaliste a écrit:
"Voyant la porte un poil ouverte, l'homme est entré, et s'est fait cuire des ... des? ah...ah... il a fait cuire des pattes!!!"
Des pattes de poule?
Là, les bras m'en tombent, et mes guiboles flageolent!
Et comme on précise quelques lignes plus loin que le type n'a pu être inquiété car il n'y avait ni vol ni effraction, tout "baigne"... Quel humour!
Je suppose toutefois que le visiteur d'un soir n'a pas attendu son reste, et qu'il a pris ses jambes à son cou pour détaler.
Pardon, j'aurais dû écrire: il a pris ses "pattes" à son cou!
Bref, cette drôle d'histoire, que l'on aurait pu agrémenter de sauce bolognaise, ben, elle finit tout de même en spaghetti!
En passant par la cabane du cantonnier
Depuis le matin, se faufilant parfois derrière un nuage, le soleil me fait un clin d'oeil , et il semble vouloir dire:
"Alors, tu ne sors pas? As-tu vu comme il fait bon?"
Oh que si, j'en ai grande envie. Mais d'abord, une sortie style "vol calme" au pied du Montaigu...
Le VTT attendra.
C'est donc dans l'après-midi que je sors mon fier coursier au moteur électrique.
J'escalade alors la côte de la Ligerie, pour arriver à la Poterie... Où je vois? Une petite voiture blanche et jaune à côté de laquelle se trouvent deux employés du Conseil Départemental. Ils devisent apparemment à propos de cette drôle de maison! Je m'arrête. On échange quelques propos. Je leur explique pourquoi je connais particulièrement l'endroit! Et je leur demande de me faire quelques clichés, non sans avoir précisé que j'ai déposé sur mon blog un mini-reportage concernant justement cette cabane.
"Et on peut voir ça où?
- A cette adresse internet, leur dis-je en tendant ma carte de visite.
- C'est notre Chef qui va être content, lui qui tenait tant à préserver la petite maison!"
On se quitte, et je dévale avec délices la route vers Sainte Gemmes le Robert, afin d'emprunter la liaison menant à Gué de Selle.
Au détour d'un virage, j'aperçois un VTT les roues en l'air, et un homme qui actionne une pompe à vélo.
"Puis-je vous aider?
- Je vous remercie, mais je viens de changer la chambre... pleine d'épines ramassées le long des haies... Vous savez, quand les ouvriers de la ComCom ont déblayé les dégâts de la dernière tempête."
Et avisant mon VTT:
"Vous en êtes content? Quelle autonomie?..."
Et puis avant de repartir dans des directions opposées, nous nous saluons chaleureusement.
J'arrive à l'étang... où je compte récupérer de l'eau. Nippe: robinets fermés, sans doute par précaution lors des derniers grands gels.
Sur la digue, je croise un nombre impressionnant de promeneurs.
Alors que je me repose sur un banc, deux gamins en trottinette m'apostrophent:
"Bonjour Monsieur, c'est notre papy et notre mamie là-bas. Nous, on est chez eux parce que c'est les vacances, et c'est rudement bien!"
Une gorgée prélevée dans mon bidon isotherme, et je repars, pour constater de grandes trouées dans les bois. Avec des vues dont je n'avais pu bénéficier en raison de la végétation autrefois fort dense, et qui est maintenant très éclaircie.
C'est alors qu'au pied d'un arbre abattu, je trouve une immense tranche de melon!
Un peu plus loin, une petite photo, pour amuser la galerie... (Encore?)
Lorsque mon tour d'étang s'achève, je découvre sur le parking un gigantesque tas de bois, résultat de l'immense nettoyage qu'il a fallu effectuer, toujours à cause des dégâts occasionnés par la tempête.
Je retrouve alors une route goudronnée... pour arriver à la Grande Coudrière...
Ses propriétaires ne m'avaient-ils pas invité à venir les voir?...
J'emprunte le petit chemin... Mais il m'est impossible de frapper à leur huis... Le portail me rappelant une herse!!! Imparable, incontournable!
Ce sera donc pour une prochaine fois.
Je repars en direction de Chellé où, le long d'un talus, je découvre de jolis crocus.
C'est juste à ce moment que je croise de nouveau mon infortuné pédaleur à la roue crevée... Quelques mots... "Salut, et bonne route!"
Quand j'arrive près des ruines de Chellé, je me demande toujours quelle allure devaient avoir ces bâtiments lorsqu'ils étaient encore en bon état...
Ils conservent à mes yeux tous leurs mystères.
Un peu plus loin, j'aperçois sur ma droite la butte de Montaigu... où j'ai décidé de ne pas me rendre aujourd'hui.
La côte de Toucheronde n'est pas aussi "Calme" que ça à avaler... Heureusement, mon moteur compense mes faiblesses.
Descente vers Hambers, son joli plan d'eau... et comme à Gué de Selle, je suis une nouvelle fois bredouille face aux robinets... fermés.
Quelques clichés..
Et j'en finis avec la "côte de la Bolinière", courte, mais ô combien "casse-pattes"!
Je débarque enfin à la maison après une virée de 30.600km.
Je n'ai consommé qu'une barre dans la charge de la batterie.
"Exploit" salué par un gentil papillon se dorant au soleil, et qui me laisse tout juste le temps de le photographier.
Il faut dire que, tout comme lui sans doute, j'ai vraiment eu l'impression de ressentir les premiers effets du printemps... tout autant que les personnes croisées cet après-midi!
A la prochaine!
Connaissez-vous le moteur de recherche Qwant?
Cela fait un bon moment que je lorgne...
Parce que l'hégémonie de Google me gonfle.
Même si ce moteur de recherche est performant, il cache des pratiques qui ne me plaisent guère.
Alors, vers quel moteur de recherche se tourner?
Il en est qui vous arrivent parfois à votre insu lorsque vous téléchargez un programme... et dont vous avez bien du mal à vous débarrasser car ils ont pris la place de vote "moteur par défaut".
Il faut donc croire que sur un PC, la place de moteur de recherche semble être lucrative.
Je n'entrerai pas dans les détails à propos des rémunérations que touchent ces fameux moteurs, car je n'en ai pas les compétences.
Mais je me vois mal ne posséder qu'un seul tournevis dans ma boîte à outils.
J'aime bien diversifier mon matériel.
Tout comme pour les opérateurs systèmes, où j'ai fourré mon nez dans les différentes variantes de Linux. Non, non, vous n'êtes pas obligé de "subir" Microsoft et son OS Windows, à propos duquel je connais plein de gens qui pensent qu'un ordinateur, c'est forcément livré avec du Windows.
Voilà où on en arrive quand un "géant" écrase tout, en imposant sa force...
Asservissement total, perte d'esprit critique. Non, merci, c'est pas mon genre.
Mais revenons plutôt à ces fameux moteurs de recherche qui permettent de trouver notre bonheur sur le Net.
J'avais déjà tâté du yahoo, du Bing, du Duckduckgo... et du Qwant.
Je laisse au sérieux site "Les Numériques" le soin d'analyser le produit.
/https%3A%2F%2Fimg1.lesnumeriques.com%2Farticle%2F2617%2Fqwant_interface.jpg)
Découvrir et utiliser Qwant, le moteur de recherche Internet français
Lancé en 2013, le moteur de recherche français Qwant continue son petit bonhomme de chemin à l'ombre du géant Google qui truste 90,35 % de parts de marché. Malgré ce contexte concurrentiel po...
Si la curiosité vous pousse, essayez donc ce Qwant, au nom curieux, mais derrière lequel se profile une start-up bien française.
Et pendant que je "bricolais" sur Qwant, j'ai constaté qu'à gauche de l'écran figuraient certains onglets, dont un consacré à la vidéo.
Ce qui m'a permis de re-découvrir un de mes films déposé sur Youtube il y a de cela quelques "bonnes" années, et que vous aurez peut-être plaisir à (re?)-visionner!!!
/https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FoxwKeD8GAtc%2Fhqdefault.jpg)
Motoplaneur modèle réduit produit par Valenta Models. http://www.valentamodel.cz/56aa.htm Envergure 3.50m. Moteur Mega 2230-3 Accu Lipo 3S de 4 Ampères http://bernardino.over-blog.net/ Au début...
https://www.youtube.com/watch?v=oxwKeD8GAtc&feature=youtu.be
Bonnes et fructueuses recherches sur le Net!